institution financière d’importance systémique – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 13 Nov 2023 20:47:02 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png institution financière d’importance systémique – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 La communication dans le milieu financier https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/jean-luc-doumont/la-communication-dans-le-milieu-financier/ Wed, 22 Nov 2023 10:46:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97503 ZONE EXPERTS - Protéger les données confidentielles.

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La communication dans le monde financier est une pièce maîtresse du fonctionnement efficace des institutions. Cependant, avec l’essor continue  de la technologie et la croissance incessante de la quantité  de données traitées, la question entourant la protection des informations confidentielles est devenue une préoccupation primordiale.

Cet article explore l’importance de la communication dans le secteur financier, en mettant particulièrement l’accent sur la nécessité de protéger les données sensibles et de gérer les coûts associés à cette action.

Un Impératif absolu

Dans le monde financier, la confiance est le socle sur lequel repose toute relation entre les acteurs. La communication transparente et sécurisée est essentielle pour maintenir cette confiance, surtout dans un environnement où les transactions financières se déroulent à une vitesse vertigineuse. La protection des données confidentielles devient ainsi une priorité incontournable.

Les institutions financières gèrent une quantité massive d’informations sensibles, allant des données personnelles des clients aux données transactionnelles complexes. Les attaques cybernétiques sont devenues monnaie courante, mettant en péril la sécurité de ces données. Afin de garantir l’intégrité du système financier, les entreprises doivent investir dans des protocoles de sécurité de pointe et former leur personnel à reconnaître et contrer les menaces potentielles.

La confidentialité des données est également cruciale pour se conformer aux réglementations strictes qui régissent le secteur financier. Les institutions doivent non seulement protéger les informations des clients pour prévenir les risques de fraude, mais aussi garantir leur conformité aux lois telles que le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) en Europe ou la Loi 25 au Québec.

Les coûts de la communication financière

Alors que la communication est essentielle, elle n’est pas sans coût. Les entreprises financières doivent gérer judicieusement leurs investissements dans les technologies de communication pour éviter une hausse exponentielle des coûts. Les canaux de communication, tels que les plateformes de messagerie sécurisées et les réseaux privés, nécessitent des investissements significatifs.

La gestion des coûts de communication dans le secteur financier implique également la recherche constante d’efficacité opérationnelle. Cela inclut l’optimisation des processus de communication interne, l’utilisation judicieuse des technologies de communication unifiée et la mise en place de politiques de gestion des coûts claires. La surveillance des coûts doit être intégrée dans la culture organisationnelle, avec un accent particulier sur l’alignement des dépenses avec les objectifs stratégiques.

Fusionner les technologies de l’information et la communication

Dans un monde de plus en plus interconnecté, la gestion de crise est devenue un aspect vital de la planification stratégique dans le secteur financier. Cette gestion doit transcender les silos traditionnels et englober à la fois les technologies de l’information (TI) et la communication dans son ensemble.

Les attaques cybernétiques, les pannes de système et les crises économiques peuvent avoir des répercussions immédiates sur la stabilité financière. Une stratégie de gestion de crise efficace nécessite une collaboration étroite entre les équipes de communication et de TI. La communication doit être rapide, précise et coordonnée pour minimiser l’impact d’une crise sur la réputation et la performance financière d’une institution.

La technologie joue un rôle central dans la gestion de crise. Les outils de surveillance en temps réel, les systèmes d’alerte précoce et les plans de continuité des activités basés sur des technologies de pointe permettent aux institutions financières de réagir rapidement aux situations critiques. De plus, une communication transparente avec les parties prenantes internes et externes est essentielle pour maintenir la confiance et atténuer les risques.

En conclusion, la communication dans le milieu financier requiert un équilibre délicat entre la nécessité de partager des informations cruciales et la protection des données sensibles. La gestion des coûts et la préparation à la gestion de crise sont des éléments clés pour assurer le bon fonctionnement du secteur financier dans un environnement en constante évolution. Les institutions qui parviennent à harmoniser ces aspects seront mieux positionnées pour prospérer dans un paysage financier de plus en plus complexe et exigeant.

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UBS se préparerait à faire un grand ménage chez Credit Suisse https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/ubs-se-preparerait-a-faire-un-grand-menage-chez-credit-suisse/ Thu, 29 Jun 2023 12:59:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94838 PLANÈTE FINANCE - Près de 35 000 emplois sont en jeu, selon Bloomberg.

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Trois mois après qu’UBS a été amené à racheter sa rivale Credit Suisse, des suppressions de postes se profilent à l’horizon. Ces réductions d’effectifs s’ajouteront aux milliers de licenciements annoncés ces derniers mois par plusieurs banques d’investissement de Wall Street, dont Morgan Stanley et Goldman Sachs.

À la suite de la fusion, UBS a l’intention de diminuer son effectif d’environ 30 %, soit 35 000 personnes, a indiqué mardi l’agence Bloomberg, citant des sources anonymes bien au fait des plans de la compagnie. Le nombre total d’employés de la banque avait grimpé à environ 124 000 personnes fin 2022. Les suppressions de postes permettraient de réaliser des économies de quelque 6 milliards de dollars (G$) au cours des prochaines années.

UBS prévoirait notamment de supprimer plus de la moitié des 45 000 emplois de Credit Suisse dès le mois prochain, selon Bloomberg. L’agence d’information économique affirme, citant les mêmes sources, que trois vagues de coupures devraient avoir lieu cette année, soit à la fin du mois de juillet, en septembre et en octobre.

7000 postes supprimés en Suisse

Les employés de la banque d’investissement de Credit Suisse à Londres, à New York et en Asie devraient « être les plus touchés, la quasi-totalité de leurs activités étant menacée ». Par ailleurs, au moins 7 000 postes pourraient être supprimés à Zurich, où se trouve le siège de Credit Suisse, d’après Reuters.

Dans le secteur Asie-Pacifique, UBS prévoit de conserver quelques centaines de banquiers privés de son ancienne rivale. La banque devra également garder en poste, au moins dans un premier temps, les personnes responsables de la gestion des prêts structurés de Credit Suisse aux clients fortunés et des portefeuilles de dérivés sur actions, rapporte Bloomberg.

Anticipant le couperet, de nombreux cadres parmi les plus performants auraient déjà trouvé à se recaser chez des concurrents, notamment à la Deutsche Bank, chez Jefferies Financial Group et chez Wells Fargo.

En Suisse, UBS pourrait choisir d’intégrer les ex-employés de son ancien compétiteur ou d’opter pour la scission ou la cotation en bourse. Au total, jusqu’à 10 000 emplois seraient supprimés si les deux entités étaient fusionnées. UBS devrait rendre sa décision à ce sujet au troisième trimestre, selon les informations récoltées par l’agence.

En marge du Forum Point Zero sur les services financiers, présenté à Zurich le 27 juin, le directeur général d’UBS, Sergio Ermotti, a affirmé que l’intégration se déroulait « très bien ». Au début du mois, lors du 25e Swiss Economic Forum, il avait admis que l’emploi serait « le volet le plus difficile » de l’intégration, ajoutant que les suppressions de postes étaient inévitables en raison des doublons dans certaines des activités des deux banques.

Mégabanque aux super pouvoirs

Depuis qu’elle a été annoncée, la fusion des deux géants de la finance est suivie avec grand intérêt par le monde des affaires et la classe politique suisses, inquiets des super pouvoirs que pourrait posséder une mégabanque fusionnée.

L’Association suisse des employés de banque n’a pas voulu commenter l’ampleur des licenciements, mais elle a déclaré à Reuters qu’il s’agissait de « changements majeurs » qui « transformeraient le visage de la Suisse ». Elle a également appelé UBS à coopérer avec ses partenaires sociaux pour trouver des solutions afin de garantir la stabilité du marché financier.

Le 19 mars, UBS avait accepté de racheter Credit Suisse, en proie à une série de scandales, sous la pression des autorités helvètes, pour 4,5 G$. UBS avait indiqué au début de l’acquisition qu’elle avait l’intention de réduire de manière considérable les effectifs de la banque d’investissement déficitaire de Credit Suisse, à l’origine de la perte de 7 G$ dans le cadre du scandale du fonds Archegos en 2021.

La transaction, conclue le 12 juin, a donné naissance à un géant de la finance affichant un bilan de 2 000 G$ et administrant plus de 6 000 G$ d’actifs. Le président d’UBS, Colm Kelleher, avait alors qualifié l’opération, dans un discours diffusé sur le site Internet de la banque, de « plus grande fusion bancaire de l’histoire » et d’événement « historique » non seulement pour la nouvelle UBS, mais aussi pour toute la Suisse ainsi que pour l’industrie financière mondiale.

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Faillite de la Silicon Valley Bank https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/faillite-de-la-silicon-valley-bank/ Wed, 03 May 2023 11:01:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93391 Pas d’effet de contagion dans le secteur bancaire américain

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« Ce n’est pas une crise des banques régionales américaines, il s’agit plutôt de cas isolés », affirmait Gerard S. Cassidy de RBC Marchés des Capitaux lors d’un Webinaire organisé le 26 avril par CFA Montréal. Invité comme conférencier dans la foulée de la banqueroute de la Silicon Valley Bank, le directeur-général, responsable de la stratégie d’actions des banques américaines et analyste des banques à grande capitalisation, s’est montré rassurant quant à la vitalité du secteur bancaire américain.

L’un des problèmes principaux de la Silicon Valley Bank et des deux autres banques qui ont connu pareille débâcle – ou presque, soit Signature Bank et First Republic Bank, concernait selon lui la concentration de dépôts non assurés.

« Les premiers retraits ont déclenché une sorte de mouvement très rapide de retraits massifs pour ces banques », explique Gerard S. Cassidy. Il y a eu une sorte d’effet d’entraînement par la suite vers d’autres banques, mais ce mouvement a été contenu rapidement par les autorités réglementaires, notamment avec la création par la Réserve fédérale américaine du Bank Term Funding Program (BTFP). « À l’exception de ces trois banques, on n’a donc pas observé d’effet de contagion. Les retraits massifs sont terminés. »

Il a aussi pointé du doigt la concentration de grands déposants au sein d’une même banque et recommandé plus de transparence à ce chapitre. « Les banques visées ont crû très rapidement et cela aurait dû envoyer quelques signaux d’alerte. Les régulateurs dans l’Ouest ont dormi aux commandes. »

Le conférencier invité s’est dit fort étonné par la rapidité de la chute de la Silicon Valley Bank et tout autant par la vitesse à laquelle les dépôts ont rapidement été retirés. « En l’espace de deux jours, cette banque est passée de stable à insolvable. Ils ont perdu plus de 42 G$ de dépôts en une seule journée. »

Pour Gerard S. Cassidy c’est d’ailleurs l’un des points sur lequel devraient s’attarder les gendarmes financiers. « C’était sans précédent, mais cela nous indique que ça prend peut-être des mécanismes de protection – une sorte de barrière – pour prévenir de tels retraits soudains et massifs. » Il convient que cela va représenter un défi énorme et rappelle que l’agitation dans les médias sociaux a peut-être aussi contribué à nourrir cette crise et à précipiter la chute de l’entreprise. « On assistait en quelque sorte à cette scène de la personne qui crie au feu dans une salle de cinéma. »

Selon l’expert, ce sont le groupe de banques avec des actifs dans une fourchette de 100 à 700 G$ qui risquent de faire l’objet de nouvelles réglementations à l’avenir. « Cela pourrait aussi les forcer à conserver davantage de liquidités. »

Le modérateur, Bernard Gauthier, directeur général et gestionnaire de portefeuille, actions canadiennes chez Jarislowsky Fraser Ltée, a signalé à son invité que le secteur bancaire américain semblait plus sujet à expérimenter des soubresauts dans ses activités, comme on l’a vu récemment et auparavant lors de la crise financière de 2008-2009.

Gerard S. Cassidy a rappelé quelques différences inhérentes aux deux marchés, tant sur le plan politique que culturel. « D’abord, il n’y pas un seul organisme de réglementation, mais plusieurs. Ce serait différent si, comme au Canada, nous avions seulement 6 ou 8 banques qui contrôlaient 90% des actifs bancaires. Nous avons environ 4 600 banques, 3 000 de celles-ci ne sont pas négociées publiquement. Nous avons aussi de petites banques locales qui servent leur communauté et dont la date de création remonte au XIXe siècle. »

S’il ne croit pas que le nombre de banques présentes aux États-Unis puisse diminuer de façon draconienne à moyen terme, il s’attend à ce que la consolidation et la concentration de l’actif bancaire se poursuivent. Il fait remarquer que l’industrie s’est déjà beaucoup consolidée depuis les années 1980. « Nous comptions plus de 18 000 de banques au pays. Et la part de marché du top 10 actuel a aussi crû considérablement. »

Si les régulateurs peuvent accélérer la cadence afin d’approuver les fusions et acquisitions, on pourrait observer selon lui une certaine accélération de la consolidation dans les années à venir. « Mais ce qui prenait 6 à 9 mois auparavant prend dorénavant de 12 à 18 mois. C’est ce que ça prend selon Washington afin que tout soit fait dans les règles de l’art. » Les autres écueils ont trait selon lui à trois conditions clés, soit la capacité à trouver un président-directeur général, un siège pour l’entreprise et un nom pour celle-ci. « Cet emploi de PDG reste très convoité, mais si vous parvenez à remplir ces trois conditions vous pouvez boucler l’affaire. »

Interrogé à propos de la récente chute du cours de l’action de plusieurs des titres bancaires américains et de leur attractivité, le directeur-général à RBC Marchés des Capitaux a rappelé que le secteur dans son ensemble se négociait actuellement à des niveaux historiquement bas. « Pour l’investisseur à long terme qui veut ouvrir des positions dans le secteur c’est un moment propice pour le faire, car ces titres ont été délaissés et sont mal aimés, les multiples sont bas, et à ces niveaux plusieurs de ceux-ci représentent de très bonnes occasions d’achat. »

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First Republic Bank est saisie et vendue à JPMorgan https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/first-republic-bank-est-saisie-et-vendue-a-jpmorgan/ Mon, 01 May 2023 13:50:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93414 Le fonds d’assurance de la FDIC déboursera 18 G$ pour couvrir les pertes de la banque régionale.

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Les autorités américaines ont saisi la banque régionale First Republic Bank et conclu un accord pour vendre l’essentiel de ses activités à JPMorgan Chase, dans une tentative pour mettre fin à une crise bancaire qui a débuté en mars avec les faillites de la banque Silicon Valley et de Signature, victimes de retraits massifs. Les actions de First Republic ont perdu la quasi-totalité de leur valeur depuis le début de la crise.

Selon l’entente conclue avec la Federal Deposit Insurance Corporation (F.D.I.C.), JP Morgan prend en charge la totalité des 124 milliards de dollars (G$) de dépôts de First Republic, assurés ou non. Elle achète également la plupart des actifs de la banque, dont environ 234 G$ de prêts et 40 G$ de titres, selon le Wall Street Journal.

L’accord a été annoncé le lundi 1er mai, quelques heures avant l’ouverture des marchés américains. La F.D.I.C. a indiqué dans un communiqué que son fonds d’assurance devrait débourser environ 18 G$ pour couvrir les pertes de la banque régionale. Elle a affirmé également que la banque serait « très bien capitalisée » après avoir atteint un ratio de solvabilité Common Equity Tier1 (CET1) conforme à son objectif de 13,5 % pour le premier trimestre 2024, et qu’elle maintiendrait des réserves de liquidités saines.

Réouverture de 84 succursales

JPMorgan a déclaré pour sa part que la F.D.I.C. lui fournirait un financement de 68 G$. Dans le cadre de cet accord, 84 succursales de First Republic dans huit États ont rouvert leurs portes en tant que succursales de JPMorgan lundi, selon une déclaration de l’institution financière.

À la fin de la semaine dernière, la F.D.I.C. avait contacté plusieurs institutions financières américaines pour leur demander de présenter des offres pour acheter la First Republic. Les soumissionnaires avaient jusqu’à dimanche midi pour manifester leur intérêt, rapporte le New York Times.

« Notre gouvernement nous a invités, ainsi que d’autres, à intervenir, et nous l’avons fait », a déclaré Jamie Dimon, directeur général de JPMorgan. Il a ajouté que la transaction visait à « minimiser les coûts pour le fonds d’assurance-dépôts ».

Après l’annonce du rachat, les actions de JPMorgan ont augmenté d’environ 3 % dans les échanges de pré-marché, selon Bloomberg.

First Republic avait reçu en mars une bouée de sauvetage de 40 G$ de la part de 11 des plus grandes banques du pays. JPMorgan a indiqué que ces sommes seraient remboursées après la conclusion de la transaction.

Des faillites « inévitables »

« Nous devons reconnaître que les faillites bancaires sont inévitables dans un système financier dynamique et innovant », a déclaré Jonathan McKernan, membre du conseil d’administration de la FDIC, dans un communiqué. « Nous devons nous préparer à ces faillites bancaires en nous concentrant sur des exigences de fonds propres élevées et un cadre de résolution efficace, qui constituent notre meilleur espoir de mettre un terme à la culture de sauvetage de notre pays, qui privatise les gains tout en socialisant les pertes. »

First Republic marquera l’histoire comme la deuxième plus grande banque américaine en termes d’actifs à s’effondrer après Washington Mutual, qui a fait faillite en 2008. Fondée en 1985, la banque régionale se situait au 14e rang des banques des États-Unis au début de cette année, avec 80 bureaux dans sept États et plus de 7 200 employés.

De son côté, JPMorgan a réalisé de nombreuses acquisitions depuis 2021. Elle a racheté une trentaine d’entreprises pour une valeur totale de plus de 5 G$ américains, ce qui fait craindre une trop grande concentration bancaire à certains observateurs ainsi qu’aux régulateurs américains.

Par ailleurs, les récentes faillites bancaires et la hausse des taux d’intérêt ont contraint les banques américaines à diminuer leurs activités de prêt, freinant la croissance des entreprises et les achats des particuliers, ce qui a provoqué un ralentissement de l’économie aux États-Unis.

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Banque : aucun signe de réémergence d’un choc des liquidités https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/banque-aucun-signe-de-reemergence-dun-choc-des-liquidites/ Fri, 28 Apr 2023 11:08:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93375 Selon le BSIF.

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Le chef de l’organisme de réglementation bancaire du Canada a estimé jeudi que, malgré les tensions persistantes sur les liquidités de certaines banques américaines, il ne voyait aucun indice suggérant qu’un choc plus large va réémerger.

Le surintendant des institutions financières, Peter Routledge, a dit avoir l’impression que le marché avait accepté l’idée que les autorités ont stabilisé les problèmes de liquidités.

S’adressant aux médias après avoir prononcé un discours devant l’Economic Club of Canada, Peter Routledge a averti qu’il ne disait pas que les problèmes du secteur étaient complètement réglés, et a rappelé que le problème avec les chocs est qu’on ne sait pas quand ils vont revenir.

Ses commentaires interviennent alors que la First Republic Bank a vu le cours de ses actions chuter cette semaine, après avoir révélé avoir enregistré le mois dernier le retrait de plus de 100 milliards de dollars américains (G$).

La banque de San Francisco est l’une des nombreuses institutions financières à avoir subi les effets d’entraînement après l’effondrement de la Silicon Valley Bank, bien qu’une contagion plus large a été limitée après que les autorités américaines ont accepté de garantir les dépôts de la SVB.

Peter Routledge affirme que les récents problèmes bancaires montrent l’importance, pour les institutions financières, de créer des franchises de dépôt stables qui perdurent et permettent de traverser les hauts et les bas.

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Plus de transparence pour les institutions financières https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/plus-de-transparence-pour-les-institutions-financieres-sous-reglementation-federale/ Wed, 29 Mar 2023 13:37:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92825 BUDGET FÉDÉRAL 2023 - Ottawa cherche à accroître la divulgation en matière de diversité.

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Le gouvernement prévoit introduire des exigences plus larges en matière de divulgation de la diversité dans les lois fédérales encadrant les institutions financières et faciliter le recours aux réunions virtuelles.

Dans le budget 2023 déposé mardi, le gouvernement fédéral a indiqué qu’il proposerait des modifications à la législation régissant les institutions financières sous réglementation fédérale afin de rehausser les exigences de divulgation de la diversité touchant les administrateurs et les cadres supérieurs déjà présentes.

En 2020, de nouvelles exigences en matière de divulgation de la diversité pour les sociétés publiques constituées en vertu d’une loi fédérale vigueur. Celles-ci élargissaient les exigences en matière de divulgation sur la composition des conseils d’administration et de la haute direction au-delà du genre – qui est au cœur des exigences des lois sur les valeurs mobilières dans ce domaine – pour y inclure la race, l’origine ethnique et les handicaps, notamment.

Entre autres choses, les exigences révisées du droit des sociétés exigeaient également la divulgation concernant les limites de mandat et le renouvellement du conseil d’administration, la prise en compte de la diversité dans la sélection des administrateurs et de la haute direction, et l’implantation d’objectifs de diversité.

« Exiger la divulgation de la diversité pour les institutions financières sous réglementation fédérale profitera aux communautés sous-représentées, y compris les femmes, les Autochtones, les personnes handicapées et les personnes noires et racialisées, en favorisant une sensibilisation qui peut mener à une représentation accrue au sein des conseils d’administration et de la haute direction », a déclaré le gouvernement dans une note accompagnant le dépôt du budget.

Ottawa prévoit également présenter des modifications législatives qui visent à faciliter le recours aux réunions virtuelles et à établir des conditions pouvant garantir la participation à ces événements.

L’an dernier, les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) ont publié des lignes directrices demandant aux sociétés de s’assurer qu’elles respectent leurs obligations en vertu des lois sur les valeurs mobilières lorsqu’elles tiennent des assemblées virtuelles ou hybrides. Les lignes directrices encourageaient aussi les sociétés à veiller à ce que la participation des actionnaires aux assemblées virtuelles corresponde aux réunions traditionnelles tenues en personne.

Dans le budget de mardi, le gouvernement a déclaré: « Les divulgations obligatoires sur la diversité et les conditions visant à assurer la participation des propriétaires aux réunions virtuelles peuvent accroître la confiance du public dans ces institutions en améliorant la transparence entre [les institutions financières sous réglementation fédérale], leurs propriétaires et le public. »

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Leader de la transformation https://www.finance-investissement.com/edition-papier/top-des-leaders-de-lindustrie-financiere/leader-de-la-transformation/ Wed, 01 Feb 2023 00:22:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91861 TOP DES LEADERS - Il a conduit ses équipes à travers la tempête.

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L’année 2022 n’a pas été de tout repos pour l’industrie financière. La hausse des taux d’intérêt, l’inflation galopante et les impacts de la crise en Ukraine l’ont mise à l’épreuve.

Malgré les vents contraires, avec ses équipes et ses partenaires, Guy Cormier, président et chef de la direction du Mouvement Desjardins, a aidé la coopérative à accélérer sa transformation.

Les résultats financiers au 30 septembre 2022 témoignent des défis qu’a affrontés l’institution au cours de la dernière année. Pour la période de neuf mois se terminant à cette date, le Mouvement Desjardins a enregistré des excédents avant ristournes de 1,47 G$, par rapport à 2,55 G$ pour la période correspondante de 2021. Les revenus totaux bruts se sont élevés à 11,6 G$, comparativement à 13,9 G$ en 2021. La dotation à la provision pour pertes sur créances est quant à elle passée de 53 M$ en 2021 à 197 M$ en 2022.

Lire également : Finaliste catégorie institutions financières à portée nationale

«Malgré tout, nous avons connu une période de forte croissance dans plusieurs secteurs, ce qui nous a permis pour la première fois de franchir le cap des 400 G$ d’actif au deuxième trimestre de 2022», note le chef de la direction. Près de 82 000 membres se sont ajoutés à la coopérative en un an, soit la plus forte progression des 20 dernières années. Le financement aux entreprises a notamment augmenté durant cette période. Desjardins a également profité du boom immobilier et des nombreux projets de rénovation de propriétés de ses membres. Enfin, l’entreprise a procédé à plusieurs acquisitions, dont celle des réseaux de distribution en assurance, en épargne collective et en valeurs mobilières d’IDC Worldsource et Worldsource en novembre dernier, une transaction de 750 M$.

Compte tenu de la résilience, de l’adaptabilité et de la proactivité dont a fait preuve l’institution, le jury du Top des leaders de l’industrie financière du Québec nomme Guy Cormier lauréat de la catégorie Institutions financières à portée nationale.

«Il dirige une organisation d’importance systémique au Québec qui connaît de bons résultats. Ses efforts sur le plan des facteurs ESG sont impressionnants et son implication personnelle s’avère exceptionnelle, notamment auprès des jeunes et de l’environnement», souligne le jury.

Guy Cormier a fait ses premiers pas dans l’industrie financière chez Desjardins en 1992. En 30 ans, il a vécu de multiples changements au sein de l’organisation. Il en devient président et chef de la direction en avril 2016. Durant ces années, la plus importante coopérative financière du pays a connu une croissance considérable, à tel point qu’elle regroupe aujourd’hui quelque 7,5 millions de membres et plus de 58 000 employés.

L’année 2022 a testé les capacités d’adaptation au changement de l’institution, qui avaient déjà été mises à l’épreuve durant la pandémie, signale Guy Cormier. En 2020, Desjardins avait dû ainsi en quelques semaines mettre 85 % de ses employés en télétravail et trouver des solutions inédites pour accompagner ses membres qui avaient perdu leur emploi ou fermé leur entreprise en raison de la crise sanitaire.

De nombreux facteurs ont pesé sur les résultats de Desjardins en 2022, notamment l’augmentation des sinistres dans le secteur de l’assurance de dommages, qui a nui aux excédents.

Le retour des automobiles sur les routes après la pandémie, l’augmentation du prix des pièces de rechange et plusieurs événements météorologiques, dont l’ouragan Fiona aux Îles-de-la-Madeleine, ont contribué à faire grimper le coût des réclamations en 2022, indique Guy Cormier.

La baisse des excédents est due également à des investissements dans des projets prévus dans les orientations stratégiques, ainsi qu’à l’augmentation des frais liés au personnel.

Ces résultats ne font pas renoncer Guy Cormier à ses projets de croissance. Desjardins continuera à investir dans son développement, insiste-t-il.

Il injectera notamment 2 G$ par an au cours des quatre à cinq prochaines années pour accélérer sa transformation numérique. La coopérative a créé notamment une enveloppe de 45 M$ pour investir dans des entreprises qui l’aideront à progresser en ce sens.

La raison d’être de cette mutation repose sur la proximité avec les gens.

«Le but de la transformation n’est pas de générer plus de revenus pour les actionnaires ou de devenir la plus grande banque dans le monde, mais de faire que les gens nous trouvent pertinents et aient envie de faire affaire avec nous», affirme le dirigeant.

Élu à la présidence à 46 ans, Guy Cormier est devenu le plus jeune dirigeant de l’histoire du Mouvement Desjardins. Cette facette teinte sa présidence, marquée par le soutien à la jeunesse, un aspect qui a retenu l’attention du jury.

«Dans mon rôle, je trouve important de faire plus de place aux jeunes, de leur donner une voix, de les aider à réaliser leurs ambitions, parce qu’ils contribueront à régler les défis qu’on aura à relever dans les 30 à 40 prochaines années», dit-il.

Depuis quelques mois, Guy Cormier participe à la tournée des régions, organisée conjointement avec le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec. Au sein du Mouvement Desjardins, il a créé un comité consultatif jeunesse composé de membres de 18 à 35 ans. Il est également l’instigateur du programme Tous engagés pour la jeunesse, doté d’une enveloppe annuelle de 50 M$. Depuis 2020, il est parrain et mentor auprès de l’organisme Academos pour guider les jeunes dans leur choix de carrière.

«Alors que plus de 2 200 entreprises québécoises sont sur le point de fermer leurs portes par manque de relève, nous n’avons pas les moyens de perdre un seul jeune qui décroche du système ou qui ne réussit pas à son plein potentiel», martèle le président.

L’avenir de la planète préoccupe également Guy Cormier. Il juge essentiel de prioriser le développement durable et la croissance responsable dans les décisions d’investissement.

«Au cours des 40 dernières années, la croissance s’est faite sans qu’on se préoccupe de la planète. Il y a des dommages collatéraux importants. On ne peut pas continuer à développer nos économies de la même façon», soutient-il.

L’intégration des facteurs ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) dans l’analyse des résultats des entreprises s’impose comme une approche incontournable pour les banques, estime Guy Cormier.

Le Mouvement Desjardins s’est fixé comme objectif d’être carboneutre en 2040. Il prêche par l’exemple en formant ses fournisseurs et ses employés au développement durable. Depuis deux ans, il a mis en place des mesures pour aider les clients à adopter de bonnes pratiques en matière d’ESG.

«On pose des questions très précises à ce chapitre aux entreprises qui nous demandent de les financer. On mesure leurs politiques ESG et on les analyse au même titre que les ratios financiers. On passe notre tour si on ne sent pas que l’entreprise s’est donné des cibles mesurables en la matière.»

Pour Guy Cormier, 2022 est une «année de revirements», où le Mouvement Desjardins a choisi de prendre une position d’accompagnement. «On a ciblé les membres qui avaient des difficultés à rembourser leurs hypothèques ou leurs cartes de crédit, par exemple, et on a mis en place des solutions pour les aider.»

L’année 2023 s’annonce incertaine, mais Guy Cormier voit le verre à moitié plein. Les hausses des taux d’intérêt ne seront pas aussi importantes qu’en 2022, prévoit-il. De là à dire que le pire est derrière nous ? «On est plus conscients de ce qui pourrait se passer. On attaque 2023 avec une posture de bienveillance», affirme le dirigeant.

Guy Cormier prévoit un Mouvement Desjardins bien capitalisé pour gérer ses risques de manière rigoureuse. «Le Mouvement continuera à s’adapter rapidement aux besoins de ses membres et à développer sa présence sur les canaux numériques, et il poursuivra son expansion partout au Canada afin de diversifier ses risques et ses sources de revenus.»

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Les banques Royale et TD considérées « trop grosses pour faire faillite » https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-banques-royale-et-td-considerees-trop-grosses-pour-faire-faillite/ Wed, 18 Nov 2020 13:07:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76444 Plusieurs grandes banques américaines voient leurs exigences de capitalisation diminuer.

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La Banque Royale du Canada (RBC) et la Banque TD sont les seules institutions canadiennes à figurer sur la liste des banques d’importance systémique mondiale (G-SIB). Cette liste indique quelles sont les banques considérées comme étant d’importance systémique par les organismes de réglementation.

Le Financial Stability Board (FSB) a publié sa liste G-SIB pour 2020 le 11 novembre. La liste, qui est mise à jour annuellement en novembre, détermine les exigences de capitalisation (fonds propres supplémentaires) et de divulgation pour les banques qui pourraient poser un risque pour le système financier mondial si elles rencontraient des problèmes de solvabilité.

Les banques figurant sur la liste sont catégorisées par des échelons qui sont établis selon les exigences de capitalisation requises. Les deux banques canadiennes se trouvent dans la tranche la plus basse du classement.

Dans cette mise à jour, plusieurs grandes banques américaines ont également retraité à des échelons inférieurs. C’est le cas de JP Morgan Chase qui est passé du niveau quatre au niveau trois. Goldman Sachs et Wells Fargo sont passées du niveau deux au niveau un.

Une seule banque a vu son statut requérir des exigences supplémentaires et ainsi, transiter au niveau supérieur. Il s’agit de China Construction Bank qui est passée du niveau deux au niveau un.

Parallèlement à cette mise à jour annuelle, le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire a publié des données complémentaires relatives aux évaluations G-SIB 2020 afin d’améliorer la compréhension des critères et des scores G-SIB des banques.

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Toronto-Dominion parmi les banques d’importance systémique mondiale https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/toronto-dominion-parmi-les-banques-dimportance-systemique-mondiale/ Fri, 29 Nov 2019 13:18:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=62651 Six ans après avoir été nommée banque d’importance systémique intérieure (BIS) par le Bureau du Surintendant des institutions financières du Canada (BSIF), la Banque Toronto-Dominion se voit inscrite au registre des BIS mondiale par le Conseil de stabilité financière.

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Ce registre a pour but de recenser les institutions financières, à travers le monde, desquelles dépend la santé financière internationale.

La Banque TD se joint ainsi à RBC dans le classement des 30 banques dont les opérations sont les plus importantes. Le classement place les banques dans différentes catégories, selon le ratio supplémentaire de capitaux qu’elles doivent maintenir, selon leur risque de faillite.

La TD se retrouve dans la première catégorie, la moins risquée, qui nécessite un ratio de 1,0%, et qui compte des institutions de taille, telles que Bank of New York Mellon, Credit Suisse ou encore Société Générale.

Malgré le fait que le classement compte cinq catégories (de 1,0% à 3,5%), seulement les quatre premières catégories comportent des institutions. Le plus haut ratio actuel est de 2,5 % et s’applique à JP Morgan Chase, seule dans la catégorie.

Selon le BSIF, la banque canadienne serait bien préparée pour satisfaire, en novembre 2020, aux exigences imposées aux banques d’importance systémique, puisqu’elle figurait déjà sur son registre intérieur. À partir de cette date, elle fera l’objet d’une surveillance plus étroite et devra satisfaire aux exigences en matière de planification de mesures de redressement et de résolution, et produire davantage de renseignements auprès des autorités de contrôle.

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La chute de Lehman Brothers est aussi « la faillite d’un système » https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-chute-de-lehman-brothers-est-aussi-la-faillite-dun-systeme/ Wed, 17 Oct 2018 13:59:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=52065 PLANÈTE FINANCE - Dix après la crise de 2008, on assiste au retour d’« un système de finance casino dans lequel les dettes, les paris et le cynisme ont pris le pas sur l’épargne, l’investissement et la confiance », dénonce Marc Chesney, professeur d’économie à l’Université de Zurich.

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Dans un point de vue publié par le quotidien suisse Le Temps, celui-ci se montre extrêmement critique par rapport à un ensemble de contre-vérités « qui ont permis de masquer la situation catastrophique dans laquelle Lehman Brothers se trouvait déjà bien avant sa disparition ».

À ce chapitre, souligne le chercheur, l’ultime rapport annuel de l’institution financière est « riche d’enseignements ». La raison? « Dithyrambique, il constitue un modèle d’autosatisfaction, les “performances record” et les “résultats fantastiques” succédant aux “efforts de management talentueux”, à “l’excellence” de l’institution et à la “focalisation sur la gestion des risques” ».

« UN MONUMENT DE PROPAGANDE »

Se targuant par ailleurs d’avoir été classée à la première place par l’industrie en termes de « trading algorithmique » et d’avoir été primée 42 fois dans divers domaines bancaires et financiers, la banque assurait en outre respecter des valeurs de durabilité et de responsabilité…

Lire la suite via : Conseiller.ca

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