Gouvernement du Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 18 Apr 2024 12:45:58 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Gouvernement du Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Poilievre opposé à ce que les ultrariches paient leur juste part, affirme Justin Trudeau https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/poilievre-oppose-a-ce-que-les-ultrariches-paient-leur-juste-part-affirme-justin-trudeau/ Thu, 18 Apr 2024 12:45:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100447 BUDGET FÉDÉRAL 2024 - Le Parti conservateur du Canada et le Bloc québécois n'appuieront pas le budget.

L’article Poilievre opposé à ce que les ultrariches paient leur juste part, affirme Justin Trudeau est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les conservateurs de Pierre Poilievre s’opposent à ce que « les ultrariches » paient leur « juste part », a accusé le premier ministre Justin Trudeau au lendemain du dévoilement d’un budget qui augmentera l’impôt sur le gain en capital pour une infime proportion de la population.

« Les conservateurs ont déjà déclaré qu’ils voteraient contre ce budget. Ils voteront contre l’équité. Ils voteront contre le fait de demander aux ultrariches de payer leur part », a-t-il affirmé mercredi lors d’un discours devant le caucus libéral.

Or, selon Justin Trudeau, le « plan » présenté par sa ministre des finances, Chrystia Freeland, a pour objectif de bâtir de « manière responsable » une économie « juste pour tous », particulièrement les jeunes.

Le budget de 535 milliards de dollars (G$), qui affiche un déficit de près de 40 G$ et aucun horizon de retour à l’équilibre, prévoit 8,5 G$ sur cinq ans pour accélérer la construction de millions de logements et 2,6 G$ pour les programmes d’aide aux étudiants et de bourses.

Ottawa paiera une partie de ses nouvelles dépenses grâce à une croissance économique meilleure que prévu, mais aussi avec des changements ciblés à l’impôt sur les gains en capital qui devraient rapporter plus de 19 G $ au cours des cinq prochaines années.

Ces modifications devraient toucher 0,13 % des Canadiens qui ont un revenu annuel moyen de 1,4 M$.

« À l’heure actuelle, un multimillionnaire qui vide ses investissements peut payer un taux d’imposition plus bas sur ses revenus qu’un travailleur de la classe moyenne. C’est pas juste, s’est insurgé mercredi Justin Trudeau. Nous allons donc leur faire payer un peu plus. »

Il a réitéré que la taxe ne s’appliquera pas aux résidences principales. « Ainsi, 99,87 % des Canadiens ne paieront pas un sou de plus d’impôt », a-t-il mentionné.

Lors de la période des questions en après-midi, le chef conservateur a répliqué à Justin Trudeau que « c’est lui « les ultrariches » ».

« Il a caché sa fortune familiale dans un fonds en fiducie à l’abri de l’impôt afin de ne pas avoir à payer les mêmes impôts que tout le monde, a lancé Pierre Poilievre. Il passe ses vacances avec les ultrariches sur leurs îles privées dans des endroits fiscalement avantageux où ils peuvent cacher leur argent et éviter de payer leur juste part ici au Canada. »

Et selon lui, ceux qui paieront pour « cette orgie de 50 G$ de nouvelles dépenses inflationnistes » ne sont pas les milliardaires, mais bien « vous », les citoyens ordinaires qui peinent à joindre les deux bouts en raison des hauts taux d’intérêt et des taxes qu’impose le gouvernement.

Dans une réponse, Justin Trudeau a estimé qu’alors que les conservateurs préfèrent « les coupures et l’austérité », son gouvernement choisit d’« investir » dans les jeunes, les aînés et les emplois de l’avenir « parce que c’est comme ça qu’on bâtit une économie plus forte ».

Tout comme le Parti conservateur du Canada, le Bloc québécois a également confirmé qu’il n’appuierait pas le budget. Son chef, Yves-François Blanchet, en a contre les nombreuses ingérences dans les compétences des provinces.

Les services de garde, l’assurance dentaire, l’assurance médicaments, les infrastructures municipales et le logement ne relèvent pas d’Ottawa, a-t-il énuméré.

Yves-François Blanchet a déclaré aux journalistes que le budget n’est finalement qu’« une opération à caractère électoral d’un gouvernement en panique » qui « instrumentalise » la constitution canadienne.

Les néo-démocrates refusent quant à eux de révéler s’ils voteront en faveur du budget, plaidant qu’ils ont encore des inquiétudes sur certains aspects en dépit des gains arrachés au gouvernement.

Le budget s’engage notamment à financer la première phase d’un régime national d’assurance médicaments et promet des normes fédérales pour les soins de longue durée — deux engagements que les libéraux avaient pris envers le Nouveau Parti démocratique.

« Les jeunes se font arnaquer à l’épicerie et le savent. Ils voient Loblaw et Metro faire des profits record. Et le budget libéral d’hier ne fait rien pour régler ça. (…) Pourquoi le premier ministre prend encore le bord des PDG plutôt que celui des jeunes? », a demandé leur chef, Jagmeet Singh, en Chambre.

Autrefois très populaires chez les jeunes, les libéraux ont vu l’appui de cette tranche d’électeurs s’amenuiser au profit des conservateurs, en grande partie parce que les jeunes ont le sentiment que les dés économiques jouent contre eux.

L’article Poilievre opposé à ce que les ultrariches paient leur juste part, affirme Justin Trudeau est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
RBC est accusée d’écoblanchiment https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/rbc-est-accusee-decoblanchiment/ Wed, 07 Feb 2024 12:24:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98902 À la suite de la publication d’un rapport.

L’article RBC est accusée d’écoblanchiment est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Des groupes environnementaux accusent la Banque Royale du Canada (RBC) d’écoblanchiment alors que la RBC, qui a été le deuxième plus grand bailleur de fonds pour des projets de combustibles fossiles au niveau mondial en 2022, a publié un rapport qui indique la voie à suivre pour atteindre la carboneutralité au Canada.

L’Institut d’action climatique RBC a publié son premier « rapport Action climatique », qui souligne les progrès, mais aussi des actions que les Canadiens devraient faire pour diminuer les gaz à effet de serre.

La plus grande banque du pays présente son rapport comme étant « un aperçu sans précédent de la lutte aux changements climatiques au Canada » et écrit notamment que « le Canada doit presque doubler ses dépenses en matière de climat pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050 » et que les consommateurs devront modifier leurs habitudes.

Des groupes environnementaux n’ont pas tardé à réagir après la publication du document.

« RBC demande aux consommateurs de dépenser leurs milliers de dollars différemment, mais cela ne changera pas la façon dont elle investit des centaines de milliards dans les combustibles fossiles », a dénoncé Keith Stewart, stratège principal en matière d’énergie chez Greenpeace Canada.

« RBC n’a aucune crédibilité pour parler des progrès climatiques du Canada alors qu’elle est le plus grand bailleur de fonds du pays pour le pétrole, le gaz et le charbon sales », a pour sa part indiqué Richard Brooks, de l’organisation Stand.earth.

Selon les données de la plus récente étude de Banking on Climate Chaos, publiée par un consortium de groupes écologistes, la Banque Royale du Canada (RBC) est le plus grand bailleur de fonds pour des projets de combustibles fossiles au niveau mondial en 2022.

L’aide financière de la Royale au secteur des combustibles fossiles a atteint 42 milliards de dollars américains (G$ US) en 2022, selon l’étude, soit 3 G$ US de plus qu’en 2021.

Ce qui fait dire à Richard Brooks que « l’Institut d’action climatique RBC semble être le service de relations publiques de la banque en matière d’écoblanchiment » et que s’il « prend au sérieux l’action climatique, il peut commencer par rédiger un plan climatique crédible pour la RBC ».

Appelée à réagir à ces accusations, l’une des auteures du rapport, Mya Truong-Regan, a indiqué qu’elle n’est « pas impliquée dans la partie financière de la banque » et que l’un des mandats de l’Institut d’action climatique RBC, pour qui elle effectue de la recherche, est d’adopter une « approche fondée sur les faits et axée sur les données dans la manière dont nous effectuons nos recherches ».

La chercheuse a souligné que même si elle fait partie de la RBC, elle « jouit également d’une indépendance en termes de capacité à faire des recherches ».

La RBC ne suggère pas de diminuer la production de pétrole

Dans son rapport, l’Institut d’action climatique RBC suggère que le financement des entreprises pour l’action climatique soit « augmenté de façon exponentielle » et que l’industrie doit « saisir toutes les occasions possibles pour adopter à plus grande échelle les technologies de capture, d’utilisation et de stockage du carbone ».

L’Institut d’action climatique RBC recommande aussi, pour l’année 2024, une série d’initiatives qui concernent l’agriculture, les bâtiments, l’électricité et le transport.

Toutefois, à aucun endroit dans son rapport de 80 pages l’Institut d’action climatique RBC ne recommande de réduire la production de pétrole, comme le suggèrent, par exemple, différents rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur les changements climatiques (GIEC).

Le secteur au Canada qui émet le plus de GES est celui de la production pétrolière et gazière avec 179,8 Mt d’éq. CO2 en 2020.

Est-ce que le Canada devrait réduire sa production pétrolière afin de diminuer ces GES et lutter contre les changements climatiques ?

À cette question, voici ce qu’a répondu la chercheuse Mya Truong-Regan: « Ce sont des décisions commerciales que les individus de ces secteurs doivent prendre. Ce n’est pas mon expertise. Encore une fois, c’est une décision qu’ils doivent prendre en fonction de la façon dont ils perçoivent la demande du marché pour leurs produits, de leur devoir envers leurs actionnaires ».

Selon les données de l’étude Banking on Climate Chaos, depuis la signature de l’accord de Paris sur le climat en 2016, RBC a accordé plus de 253,98 G$ US de financement aux entreprises de combustibles fossiles.

Doubler les dépenses en matière de climat

Le rapport de l’Institut Action Climat RBC indique que pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050, le Canada faire passer ses dépenses en matière de climat, du  niveau actuel d’environ 37 G$ à 60 G$ par année.

Le document souligne également que les marchés publics, le capital-investissement et le capital-risque devront « intensifier leurs efforts » et investir davantage d’argent dans les investissements verts, car ils ne représentent que 8 % des flux de capitaux destinés aux efforts climatiques depuis 2021.

Selon l’Institut d’action climatique RBC, les marchés privés génèrent plus que suffisamment de capitaux pour financer une plus grande partie de la transition, avec seulement 6 % des nouveaux financements en capital consacrés aux efforts en matière de climat et de technologies propres l’année dernière.

Les gouvernements provinciaux et municipaux devront également intensifier leurs efforts, indique le rapport, et les consommateurs devront également modifier leurs habitudes de dépenses, car le gouvernement fédéral a jusqu’à présent fourni une grande partie du financement et atteint ses limites budgétaires.

L’article RBC est accusée d’écoblanchiment est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les subventions pour les maisons plus vertes sont de plus en plus populaires https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-subventions-pour-les-maisons-plus-vertes-sont-de-plus-en-plus-populaires/ Tue, 06 Feb 2024 13:13:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98869 Et oblige le gouvernement à prendre des actions.

L’article Les subventions pour les maisons plus vertes sont de plus en plus populaires est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La demande de fonds fédéraux pour aider à couvrir le coût des rénovations énergétiques des maisons a grimpé en flèche ces derniers mois, obligeant le gouvernement à clore les candidatures au programme près d’un an plus tôt que prévu.

Avec plus d’un demi-million de demandes déjà reçues pour la Subvention canadienne pour les maisons plus vertes, le programme approche de son budget de 2,6 milliards de dollars.

Ainsi, le portail destiné aux nouvelles candidatures fermera ses portes dans les deux prochaines semaines, a déclaré lundi le ministre de l’Énergie, Jonathan Wilkinson.

Enbridge Gas, qui s’est associée au gouvernement fédéral pour mettre en œuvre le programme de subventions en Ontario, a déjà fermé son propre portail de candidature lundi.

« Il est certain qu’il a été plus populaire que nous l’avions prévu », a déclaré Jonathan Wilkinson dans une entrevue.

Le ministre a expliqué qu’il pensait que le coût de la vie stimulait une partie de la demande, avec la hausse des coûts de l’énergie et les subventions disponibles pour aider à réduire certains de ces coûts au fil du temps.

Ressources naturelles Canada a déclaré qu’en moyenne, les bénéficiaires de subventions économiseront environ 386 $ par année sur leurs factures d’énergie.

Il a ajouté qu’une deuxième phase du programme est en cours de conception pour rendre le programme plus accessible aux familles à revenus faibles et moyens.

La subvention a été lancée en décembre 2020 et Jonathan Wilkinson a annoncé que l’on s’attendait à ce que les candidatures soient ouvertes jusqu’à la fin 2024 environ.

Les familles qui ont déjà postulé ont jusqu’en 2027 pour remplir les formalités nécessaires pour obtenir la subvention.

Fin janvier, près de 550 000 familles avaient demandé cette subvention, qui offre jusqu’à 5 000 $ pour des rénovations écologiques telles que l’installation de pompes à chaleur et de panneaux solaires, l’amélioration des fenêtres ou l’ajout d’une meilleure isolation.

Un montant supplémentaire de 600 $ est disponible pour aider à couvrir le coût d’un audit énergétique domestique, requis dans le cadre du processus de demande.

Ressources naturelles Canada a rapporté lundi que l’intérêt pour la subvention avait augmenté durant les derniers mois.

Au cours des trois années, environ 475 candidatures ont été reçues en moyenne quotidiennement. En novembre, ce chiffre atteignait 830 par jour et en janvier, il est passé à 1 200 par jour.

Jusqu’à présent, 165 000 subventions ont été accordées sur la base de demandes complétées. L’Ontario en représente le tiers et le Québec, le cinquième.

Le ministre Jonathan Wilkinson a déclaré que le paiement moyen jusqu’à présent a également dépassé les attentes.

Succès des pompes à chaleur

Le gouvernement estimait que la subvention moyenne serait d’environ 3 500 $, mais elle s’est élevée à plus de 4 200$, en grande partie parce que les pompes à chaleur sont parmi les principaux moteurs de la demande d’argent.

Environ 82 000 pompes à chaleur ont été installées grâce au programme de subventions, et 250 000 autres sont attendues grâce aux demandes reçues mais non encore traitées.

Les pompes à chaleur sont plus coûteuses à installer que de nombreuses autres rénovations.

Ce programme est distinct d’un programme de subvention pour les pompes à chaleur qui offre jusqu’à 15 000 $ aux familles à revenus faibles et moyens pour remplacer les chaudières au mazout par des pompes à chaleur électriques.

La subvention pour les maisons plus vertes ne précise pas quel type de source de chauffage doit être remplacé pour que les ménages soient admissibles.

La Société canadienne d’hypothèques et de logement propose également un programme de prêts pour les maisons plus écologiques, offrant jusqu’à 40 000 $ de prêts sans intérêt sur 10 ans pour des écorénovations.

Environ 62 000 personnes ont postulé pour ce programme depuis son lancement en juin 2022, et 53 000 ont été approuvées. Environ 45% des prêts accordés concernaient des pompes à chaleur.

Les foyers modestes en reste

Jonathan Wilkinson a déclaré que les familles à revenus faibles et moyens n’ont pas pu profiter autant du programme de subventions, car il oblige les propriétaires à payer les coûts de rénovation d’avance et à récupérer une partie de cet argent grâce au programme de subventions après coup.

Les rénovations peuvent également coûter plus cher que les subventions proposées.

L’installation d’une thermopompe coûte en moyenne environ 13 500 $, a indiqué le gouvernement.

En tant que telle, a déclaré Jonathan Wilkinson, la deuxième phase de la subvention tiendra compte de ce montant pour rendre le programme plus accessible aux familles à faible revenu.

Le gouvernement a récemment ajusté le programme de conversion du fioul en pompe à chaleur pour permettre qu’une partie des fonds soit versée dès le départ, plutôt qu’après l’installation de la pompe.

L’article Les subventions pour les maisons plus vertes sont de plus en plus populaires est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les chiffres à retenir pour la saison des impôts https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-chiffres-a-retenir-pour-la-saison-des-impots/ Tue, 12 Dec 2023 10:43:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98122 Cette liste est une référence rapide.

L’article Les chiffres à retenir pour la saison des impôts est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
En tant que conseiller, vous devez vous souvenir de beaucoup de choses. C’est pourquoi nous avons établi cette liste de référence des chiffres à retenir pour la saison des impôts 2024.

Clients qui travaillent

  • Cotisation maximale à un REER : la cotisation maximale pour 2024 est de 31 560 $ ; pour 2023, elle était de 30 780 $. Le plafond pour 2025 sera de 32 490 $.
  • Plafond CELI : en 2024, le plafond annuel sera de 7 000 $, soit un total de 95 000 $ pour une personne qui n’a jamais cotisé et qui est admissible au CELI depuis son introduction en 2009. Le plafond annuel pour 2023 était de 6 500 $, soit un total de 88 000 $ de droits disponibles en 2023 pour une personne admissible depuis 2009.
  • Maximum des gains ouvrant droit à pension : pour 2024, le maximum des gains ouvrant droit à pension sera de 68 500 $ (contre 66 600 $ en 2023), et le montant de l’exemption de base demeurera de 3 500 $. Nouveauté pour 2024, les gains compris entre 68 500 $ et 73 200 $ feront l’objet d’une deuxième tranche de cotisations au RPC.
  • Maximum de la rémunération assurable de l’assurance-emploi : le maximum de la rémunération annuelle assurable (fédéral) pour 2024 sera de 63 200 $, contre 61 500 $ en 2023.
  • Taux prescrits : le taux prescrit sur les prêts aux membres de la famille sera de 6 % au premier trimestre 2024, et le taux d’intérêt que les Canadiens doivent payer sur l’impôt en souffrance sera de 10 %. Ces taux passeront respectivement à 5 % et 9 % au quatrième trimestre 2023.
  • Exonération cumulative des gains en capital : l’exonération cumulative des gains en capital est de 1 016 836 $ en 2024, contre 971 190 $ en 2023.
  • Montant pour l’achat d’une habitation : un client qui a acheté une maison peut être en mesure de réclamer jusqu’à 10 000 $ du coût d’achat et d’obtenir un crédit d’impôt non remboursable pouvant atteindre 1 500 $.
  • Seuil des frais médicaux : pour l’année d’imposition 2024, le maximum est de 3 % du revenu net ou de 2 759 $, le montant le moins élevé étant retenu. Pour 2023, le maximum est de 3 % ou 2 635 $.
  • Montant personnel de base : le montant personnel de base pour 2024 est de 15 705 $ pour les contribuables dont le revenu net est inférieur ou égal à 173 205 $. Pour les revenus supérieurs à 173 205 $, le montant personnel de base est progressivement réduit jusqu’à atteindre 14 156 $ pour un revenu net de 246 752 $. Le montant personnel de base pour 2023 varie entre 13 520 $ et 15 000 $.

Clients plus âgés

Clients ayant des enfants et d’autres personnes à charge

  • Crédit canadien pour aidants naturels : un client ayant une personne à charge âgée de moins de 18 ans et souffrant d’une déficience physique ou mentale pourra demander jusqu’à 2 616 $ supplémentaires en 2024 et 2 499 $ en 2023 dans le calcul de certains crédits d’impôt non remboursables. Pour les personnes handicapées à charge de 18 ans ou plus, le montant pour 2024 est de 8 375 $ et le montant pour 2023 est de 7 999 $.
  • Montant pour personnes handicapées : ce crédit non remboursable sera de 9 872 $ en 2024 (9 428 $ en 2023), avec un supplément pouvant atteindre 5 758 $ pour les personnes de moins de 18 ans (5 500 $ en 2023) qui est réduit si des frais de garde d’enfants sont réclamés.
  • Prestation pour enfants handicapés : la prestation pour enfants handicapés est une prestation non imposable pouvant atteindre 3 322 $ en 2024 (3 173 $ en 2023) pour les familles qui s’occupent d’un enfant de moins de 18 ans atteint d’une déficience grave et prolongée des fonctions physiques ou mentales.
  • Prestation canadienne pour enfants : en 2024, la prestation maximale au titre de la PCE est de 7 787 $ par enfant de moins de six ans et de 6 570 $ par enfant âgé de six à 17 ans. En 2023, ces montants sont de 7 437 $ par enfant de moins de six ans et jusqu’à 6 275 $ par enfant de six à 17 ans.

Tranches d’imposition fédérales

Les seuils des tranches d’imposition fédérales seront relevés de 4,7 % en 2024 :

  • Le taux d’imposition de 33,0 % s’applique à partir d’un revenu imposable supérieur à 246 752 $, contre 235 675 $ en 2023.
  • Le taux d’imposition de 29,0 % s’applique à partir d’un revenu imposable supérieur à 173 205 $, contre 165 430 $ en 2023.
  • Le taux d’imposition de 26,0 % s’applique à partir d’un revenu imposable supérieur à 111 733 $, contre 106 717 $ en 2023.
  • Le taux d’imposition de 20,5 % s’applique à partir d’un revenu imposable supérieur à 55 867 $, contre 53 359 $ en 2023.
  • Jusqu’à 55 867 $, le taux d’imposition est de 15,0 %.

L’article Les chiffres à retenir pour la saison des impôts est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
11,2 G$ pour l’assurance médicaments en 2024-2025 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/112-g-pour-lassurance-medicaments-en-2024-2025/ Fri, 13 Oct 2023 13:01:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96759 Selon le DPB.

L’article 11,2 G$ pour l’assurance médicaments en 2024-2025 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le directeur parlementaire du budget (DPB) affirme qu’un régime d’assurance-médicaments universel à payeur unique coûterait aux gouvernements fédéral et provincial 11,2 milliards de dollars (G$) la première année, et 13,4 G$ dans cinq ans.

Le rapport du DPB, publié jeudi, fournit une estimation du coût d’un programme d’assurance-médicaments entre 2024-2025 et 2027-2028.

Il calcule le coût différentiel du programme, en tenant compte des dépenses actuelles des gouvernements dans les régimes publics d’assurance-médicaments, ainsi que des revenus qui seraient générés par le copaiement d’un régime d’assurance-médicaments.

Les libéraux ont promis de déposer un projet de loi sur l’assurance-médicaments cet automne, dans le cadre de l’accord de soutien et de confiance que le gouvernement a conclu avec le Nouveau Parti démocratique.

Le rapport conclut qu’un régime d’assurance-médicaments universel à payeur unique entraînerait des économies à l’échelle de l’ensemble de l’économie, même s’il estime que l’utilisation de médicaments sur ordonnance augmenterait de 13,5%.

En effet, le rapport suppose que la mise en ?uvre d’un régime universel à payeur unique permettrait de meilleures négociations sur les prix, ce qui entraînerait une baisse du prix des médicaments.

Le DPB estime que les économies réalisées sur les dépenses en médicaments s’élèveront à 1,4 G$ en 2024-2025, et que ce chiffre passera à 2,2 G$ d’ici 2027-2028.

Le rapport examine également d’autres régimes de couverture, alors que le gouvernement fédéral continue de travailler sur la forme que pourrait prendre un programme d’assurance-médicaments.

Un plan qui ne couvrirait que les médicaments en cas de catastrophe, terme utilisé pour décrire les médicaments coûteux qui pourraient entraîner des difficultés financières, coûterait aux gouvernements 400 M$ supplémentaires la première année, et 2 G$ sur cinq ans.

Un plan couvrant uniquement les médicaments essentiels, c’est-à-dire les médicaments répondant aux besoins prioritaires d’une population en matière de santé, coûterait plutôt 2,4 G$ supplémentaires la première année, et 12,1 G$ sur cinq ans.

L’article 11,2 G$ pour l’assurance médicaments en 2024-2025 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Ottawa : déficit de 1,2 G$ entre avril et juillet https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/ottawa-deficit-de-12-g-entre-avril-et-juillet/ Mon, 02 Oct 2023 11:52:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96479 Les revenus ont augmenté de 2 % dans la même période.

L’article Ottawa : déficit de 1,2 G$ entre avril et juillet est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le gouvernement fédéral a cumulé un déficit budgétaire de 1,2 milliard de dollars (G$) au cours des quatre premiers mois de son exercice financier, comparativement à un excédent de 6,3 G$ au cours de la même période un an plus tôt.

Le ministère des Finances a publié vendredi sa revue financière mensuelle, offrant un aperçu des finances du gouvernement fédéral pour son exercice 2023-2024.

Les revenus du gouvernement ont augmenté de 2,8 G$, ou 2 %, ce qui, selon le ministère, reflète en grande partie la hausse des revenus d’intérêts et d’autres revenus non fiscaux.

Cependant, les charges de programmes excluant les pertes actuarielles nettes ont augmenté de 7,2 G$, ou 5,9 %, alors que les dépenses ont augmenté dans toutes les principales catégories de dépenses.

La hausse des taux d’intérêt a également fait grimper les frais de la dette publique de 3,3 G$, soit une augmentation de 29,9 % par rapport à l’année précédente.

Parallèlement, les pertes actuarielles nettes ont diminué de 200 M$, ou 4,7 %.

L’article Ottawa : déficit de 1,2 G$ entre avril et juillet est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Revenus élevés : le nouvel IMR rapporterait 2,6 G $ sur cinq ans https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/revenus-eleves-le-nouvel-imr-rapporterait-26-g-sur-cinq-ans/ Fri, 08 Sep 2023 10:19:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96115 Estime le directeur parlementaire du budget.

L’article Revenus élevés : le nouvel IMR rapporterait 2,6 G $ sur cinq ans est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le directeur parlementaire du budget estime que les modifications proposées par le gouvernement fédéral à l’« impôt minimum de remplacement » généreront 2,6 milliards de dollars (G$) de recettes fiscales supplémentaires sur cinq ans.

Cet « impôt minimum de remplacement » vise à assurer que les particuliers et les fiducies qui ont des revenus élevés ne paient pas un montant d’impôt démesurément petit par rapport à leurs revenus, comparativement à ce que paient les autres contribuables.

Lire également : Analyse de la pertinence de récupérer l’IMR

Le gouvernement libéral a proposé dans le budget de 2023 des modifications à l’impôt minimum de remplacement afin que les particuliers aux revenus les plus élevés paient une proportion plus importante des revenus totaux découlant de cet impôt.

Les changements, qui entreront en vigueur en janvier 2024, feraient passer le taux de l’impôt minimum de remplacement de 15 % à 20,5 %. De plus, la tranche de revenus exclus du calcul de l’impôt minimum de remplacement passerait de 40 000 $ à 173 000 $.

Même si le directeur parlementaire du budget estime que les changements amèneront les particuliers ayant des revenus élevés à payer la part la plus importante, il ne s’attend pas à ce que ce soit aussi le cas pour les fiducies.

L’article Revenus élevés : le nouvel IMR rapporterait 2,6 G $ sur cinq ans est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le coût de la vie sera la « priorité numéro un », affirme Justin Trudeau https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-cout-de-la-vie-sera-la-priorite-numero-un-affirme-justin-trudeau/ Mon, 21 Aug 2023 20:19:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95718 Lors de la réunion des ministres fédéraux à Charlottetown.

L’article Le coût de la vie sera la « priorité numéro un », affirme Justin Trudeau est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’augmentation du coût de la vie, y compris la crise du logement, sera la « priorité numéro un » de la retraite du conseil des ministres fédéral à Charlottetown, la capitale de l’Île-du-Prince-Édouard, a indiqué le premier ministre Justin Trudeau, lundi, avant le début de la rencontre.

Il a reconnu lors d’un point de presse qu’« énormément » de jeunes « en arrachent, qui sont incertains qu’ils vont pouvoir s’acheter une maison, qui ne voient pas l’avenir avec autant d’optimisme qu’ils devraient ».

C’est pour cela qu’une « grande emphase » sera mise « sur comment on va faire pour démontrer aux jeunes qu’il y a un avenir extrêmement fort et prospère pour eux et démontrer qu’on est là pour les aider », a-t-il poursuivi.

Justin Trudeau s’est défendu de ne pas en faire suffisamment pour aider la classe moyenne. « Au contraire », a-t-il répondu du tac au tac, insistant qu’il a « ancré » ses politiques dans la croissance de ce groupe depuis que son parti est au pouvoir.

« On a livré avec l’allocation canadienne pour enfants. On est en train de livrer avec les centres de petite enfance à travers le pays et on est aussi en train d’investir massivement en logement. Mais bien sûr il y a plus à faire », a-t-il dit.

Le coût du logement, y compris à l’achat et à la location, a augmenté beaucoup plus rapidement que les salaires ces dernières années. On estime que le Canada doit au moins tripler le rythme auquel il construit de nouvelles maisons pour tenter de maîtriser le problème.

Lorsqu’il a procédé à l’important remaniement ministériel, Justin Trudeau a souligné que ses objectifs étaient de mettre en place une équipe capable de faire « des progrès en matière de logement » et de « remettre plus d’argent dans les poches des familles ».

Les auteurs d’un récent rapport national sur le logement seront donc à Charlottetown pour présenter leurs conclusions aux ministres fédéraux et leur mettre de l’avant quelques pistes de solutions pour s’attaquer à la crise.

Les ministres entendront également le fondateur du groupe de réflexion Generation Squeeze de l’Université de la Colombie-Britannique, qui viendra parler des moyens d’aider les jeunes Canadiens qui se sentent impuissants devant la hausse des prix.

Seuils d’immigration

Questionné à savoir si son gouvernement a suffisamment pris en compte l’enjeu du logement dans sa décision d’augmenter les seuils d’immigration, le premier ministre a répliqué qu’il entend constamment parler du manque de main-d’œuvre, y compris dans l’industrie de la construction, pour suivre la croissance économique.

« Nous continuerons d’être le pays ouvert, accueillant, prospère et en pleine croissance que nous avons toujours été, parce que c’est quelque chose qui a mené à de grandes possibilités et à de la prospérité pour tous les Canadiens », a-t-il affirmé.

Lors d’une conférence de presse en après-midi à Ottawa, le chef conservateur Pierre Poilievre a refusé de dire s’il augmenterait les seuils d’immigration ou s’il les maintiendrait à leur niveau actuel.

Pierre Poilievre, qui fait presque de l’augmentation du coût de la vie et de la crise du logement son pain et son beurre depuis des mois, a plutôt accusé le premier ministre de tenter de « diviser » le pays entre immigrants et les gens qui sont ici depuis longtemps.

« Les immigrants ne sont pas les personnes à blâmer (pour le coût du logement), a-t-il dit. Justin Trudeau est à blâmer. Et c’est comme ça que Justin Trudeau maintient le pouvoir. En divisant les gens. »

Le chef conservateur reproche notamment au premier ministre d’avoir « doublé le coût de logement, (…) doublé le loyer, doublé les paiements hypothécaires, (…) doublé le premier versement nécessaire pour acheter une nouvelle maison ».

La retraite du cabinet intervient quelques semaines avant que les députés ne retournent à la Chambre des communes après leurs vacances d’été. Cela fait également moins d’un mois que Justin Trudeau a annoncé un remaniement majeur de son cabinet.

Il y a sept nouveaux visages parmi son équipe dirigeante de 38 membres, et 19 autres ont de nouvelles fonctions.

Tous ont passé l’été à entendre les points de vue d’amis, de voisins et d’électeurs au sujet du logement, qui est le point numéro 1 à l’ordre du jour du gouvernement pour l’automne.

« Dévastation apocalyptique »

Et bien que l’abordabilité et la crise du logement dans le pays doivent être prioritaires dans l’ordre du jour de la retraite de trois jours, Justin Trudeau a noté que les incendies de forêt de forêt en Colombie-Britannique et dans les Territoires du Nord-Ouest sont une « préoccupation urgente ».

Plus de 30 000 personnes en Colombie-Britannique font l’objet d’ordres d’évacuation alors que de multiples incendies menacent des communautés, notamment la ville de Kelowna, dans le centre de l’Okanagan.

Plus de 20 000 personnes ont été forcées de fuir Yellowknife et plusieurs autres communautés près de Slave Lake dans les Territoires du Nord-Ouest la semaine dernière.

« C’est une période effrayante et déchirante pour les gens », a déclaré Justin Trudeau.

Le Groupe d’intervention en cas d’incident du cabinet devait d’ailleurs se réunir à nouveau à Charlottetown en après-midi pour discuter de la coordination en cours de la situation des incendies.

Le ministre de la Protection civile, Harjit Sajjan, qui représente une circonscription de Vancouver à la Chambre des communes, devait assister à cette réunion et à la retraite à distance. Il reste en Colombie-Britannique pour aider à la coordination de la réponse aux incendies.

Plus de 1000 incendies brûlent encore au Canada, et 60 % d’entre eux se trouvent en Colombie-Britannique et dans les Territoires du Nord-Ouest.

Il s’agit de loin de la pire saison des incendies jamais enregistrée au Canada, avec plus de 5800 incendies qui ont brûlé 141 000 kilomètres carrés, une superficie plus grande que toute la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard réunis.

L’article Le coût de la vie sera la « priorité numéro un », affirme Justin Trudeau est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Consultation sur la lutte contre le blanchiment d’argent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/consultation-sur-la-lutte-contre-le-blanchiment-dargent/ Mon, 12 Jun 2023 10:05:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94489 Des commentaires sur la création d’une nouvelle agence de lutte contre la criminalité financière sont également sollicités.

L’article Consultation sur la lutte contre le blanchiment d’argent est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le gouvernement fédéral a lancé une consultation publique sur le renforcement du régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes, donnant ainsi suite à une promesse faite dans le budget de 2023.

Les commentaires reçus sur le document de consultation, publié mardi par le ministère des Finances du Canada, serviront à appuyer un examen parlementaire de la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes (LRPC/FAT), qui sera lancé cette année, comme l’exige la Loi tous les cinq ans.

« Le Canada fait face à des risques et à des menaces en constante évolution découlant du blanchiment d’argent et du financement des activités terroristes alors que les criminels adoptent de nouvelles stratégies pour exploiter les secteurs économiques et les technologies financières émergentes », a indiqué le gouvernement dans le document.

Le gouvernement a ajouté que « la pandémie de COVID-19 a changé la façon dont les gens interagissent avec le secteur financier et a accéléré la tendance à la numérisation du secteur financier, ce qui peut poser de nouveaux risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme ».

Parmi les sujets abordés dans le document de consultation, le gouvernement sollicite des commentaires sur la façon dont les différents ordres de gouvernement au Canada peuvent collaborer plus efficacement aux mesures de LRPC/FAT, y compris « l’avancement d’un registre pancanadien de la propriété effective, l’exploration des risques dans la profession juridique et la privation des criminels de leurs biens ».

Le gouvernement sollicite également des commentaires sur l’élargissement de la portée de la LRP/CFAT afin d’englober de nouveaux secteurs comme les produits de luxe, les guichets automatiques de vente automatique en marque blanche, les paris sur les courses de chevaux, les assureurs de titres et d’hypothèques, les ventes immobilières par propriétaire ou aux enchères, la technologie des cryptomonnaies et des actifs numériques, ainsi que les sociétés d’État à vocation financière.

Le gouvernement sollicite également des commentaires sur la création d’une nouvelle Agence canadienne de lutte contre la criminalité financière qui pourrait devenir le principal organisme d’application de la loi contre les crimes financiers, ainsi que sur les avantages d’élargir le mandat du Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) pour y inclure la lutte contre le contournement des sanctions et le financement des menaces à la sécurité nationale et économique.

Les sanctions imposées par le Canada et d’autres pays à la Russie en réponse à son invasion de l’Ukraine « font du contournement des sanctions une menace économique encore plus urgente et préoccupante », a indiqué le gouvernement dans le document.

La date limite pour soumettre des soumissions sur la LRPC/FAT est le 1er août.

Mardi également, le ministère des Finances a lancé des consultations publiques sur d’autres initiatives, notamment :

  • examiner le projet d’acquisition de la Banque HSBC Canada par la Banque Royale du Canada;
  • la consolidation des Obligations hypothécaires du Canada dans le programme d’emprunt régulier du gouvernement du Canada;
  • réformer et moderniser les règles canadiennes en matière de prix de transfert;
  • la conception d’un certain nombre de nouveaux crédits d’impôt à l’investissement dans un environnement propre; et
  • examiner les procédures d’approvisionnement réciproques du Canada avec d’autres pays.

L’article Consultation sur la lutte contre le blanchiment d’argent est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le projet de loi budgétaire adopté aux Communes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-projet-de-loi-budgetaire-adopte-aux-communes/ Fri, 09 Jun 2023 20:14:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94538 Le Sénat doit maintenant donner son aval.

L’article Le projet de loi budgétaire adopté aux Communes est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Chambre des communes a adopté jeudi, malgré une tentative d’obstruction des conservateurs, le projet de loi budgétaire du gouvernement libéral, qui prévoit notamment d’importants incitatifs pour l’« énergie propre » et un élargissement du programme de soins dentaires.

Le projet de loi a été adopté à 177 voix contre 146, avec l’appui des libéraux et des néo-démocrates; les conservateurs et les bloquistes ont voté contre.

Le projet de loi prévoit notamment une nouvelle taxe destinée à contrer les opérations d’achat-revente de propriétés résidentielles, un doublement de la déduction pour outils des gens de métier salariés, et une bonification de l’Allocation canadienne pour les travailleurs, un crédit d’impôt remboursable qui aide les Canadiens à faible revenu.

Le budget codifie également les sanctions contre la Russie suite à son invasion de l’Ukraine, et augmente les tarifs douaniers pour la Russie et la Biélorussie.

Les conservateurs ont tenté plus tôt cette semaine de supprimer une grande partie du projet de loi en introduisant des amendements éliminant 900 de ses articles. Ils souhaitaient surtout que les libéraux présentent un plan pour le retour à l’équilibre budgétaire, alors que des projections ne montrent aucune fin en vue des déficits fédéraux.

Les bloquistes soutiennent que ce budget ne répond pas aux principales demandes des différents groupes d’intérêts québécois, et ils dénoncent notamment la plus récente entente sur les transferts fédéraux en santé.

Le Sénat doit également adopter le projet de loi budgétaire avant qu’il ne devienne loi, et les sénateurs ont déjà consacré des heures à étudier ses nombreuses dispositions.

L’article Le projet de loi budgétaire adopté aux Communes est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>