gestionnaires d’actifs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 25 Jul 2025 12:43:41 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png gestionnaires d’actifs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Allard, Allard & Associés franchit le cap du milliard https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/allard-allard-associes-franchit-le-cap-du-milliard/ Tue, 22 Jul 2025 12:05:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108628 DÉVELOPPEMENT — Et amorce une nouvelle phase de développement.

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Trente ans après sa fondation, la firme montréalaise Allard, Allard & Associés atteint un jalon symbolique avec plus d’un milliard de dollars d’actifs sous gestion. Une étape déterminante pour cette entreprise familiale indépendante, qui amorce une nouvelle phase de développement.

« Quand on a lancé la firme, notre objectif était de gérer 50 millions de dollars (M$). On était loin d’imaginer le milliard », confie Louis Allard, président et gestionnaire de portefeuille chez Allard, Allard & Associés (AA&A). À ses côtés, sa sœur Caroline Allard, vice-présidente et également gestionnaire de portefeuille, sourit. « C’est en y allant une étape à la fois qu’on en est arrivés là. Chaque décision a été prise avec prudence, mais toujours avec l’ambition de croître », explique-t-elle.

Fondée en 1994 par leur père Jean-Pierre Allard, la firme est le fruit d’un projet né presque par accident. « Ce n’était pas planifié. À sa retraite, mon père s’est occupé en gérant le patrimoine familial et celui de quelques proches. Un jour, autour d’un dîner, j’ai évoqué l’idée de me joindre à lui et de fonder une entreprise », raconte Louis Allard.

L’ingénieur de formation, qui a aussi complété un MBA, rêvait d’entrepreneuriat depuis longtemps. Il a vu là une occasion de bâtir quelque chose de durable, en famille. Caroline, diplômée en gestion et détentrice du titre de CFA, s’est jointe à l’entreprise quelques années plus tard.

Structurer pour la croissance

Le tournant vers une croissance accélérée s’est amorcé il y a environ huit ans, alors que la firme gérait entre 300 et 500 M$. Une réflexion stratégique a alors identifié le besoin de croître pour offrir un environnement stimulant à l’équipe et assurer la pérennité de l’entreprise. Pour y arriver, AA&A a investi dans le recrutement stratégique, la création de postes clés en conformité et marketing de même que l’amélioration des processus internes.

En 2019, la firme a lancé trois fonds d’investissement maison — un fonds d’actions canadiennes, un fonds d’actions mondiales et un fonds de revenu fixe. « C’était un passage nécessaire, souligne Louis Allard.  Créer nos fonds nous a permis de gagner en efficacité, d’offrir des stratégies personnalisées pour les clients, et de mieux utiliser le temps de nos gestionnaires. » Plus d’un demi-million de dollars ont été investis dans cette transition, qui s’est concrétisée à la veille de la pandémie.

Une clientèle fidèle

Malgré cette ambition de croître, la firme ne déroge pas à son modèle boutique. Elle conserve les éléments qui ont fait sa force jusqu’à maintenant : une approche humaine et personnalisée. « Nos clients savent qui gère leur portefeuille, explique Louis Allard. Le fait que Caroline et moi soyons deux des quatre gestionnaires de l’équipe renforce leur confiance. Et ils savent que nous investissons nous-mêmes dans les titres que nous leur proposons. »

Cette proximité contribue à la fidélisation de la clientèle, majoritairement québécoise, mais répartie désormais dans plusieurs provinces canadiennes, dont l’Ontario et l’Alberta. Elle bénéficie d’un service stable, individualisé et d’un accès direct à leur gestionnaire. Un contraste avec la forte rotation de personnel observée dans les grandes institutions financières.

Un résultat dont les deux dirigeants sont particulièrement fiers : un taux de satisfaction de la clientèle de 96 % mesuré lors d’un sondage réalisé il y a deux ans.

Une stratégie d’investissement disciplinée

AA&A mise sur une stratégie de valeur axée sur la qualité (value investing), avec une sélection rigoureuse d’entreprises. Chaque trimestre, l’équipe réévalue les titres en portefeuille. « On connaît nos entreprises. Même en période de turbulences, on sait pourquoi elles sont là », explique Caroline. Elle se rappelle avoir utilisé une analogie simple pour rassurer les clients lors de la crise financière de 2008 : « Voudriez-vous vendre votre entreprise 40 % moins cher aujourd’hui, alors qu’elle est toujours en santé et rentable ? »

Une part essentielle de leur travail comme gestionnaires de portefeuille est de vulgariser, rassurer et accompagner. « On a un rôle de psychologue financier, par moments », ajoute-t-elle.

En début d’année, alors que les marchés financiers ont connu de fortes fluctuations en raison de la guerre tarifaire du gouvernement Trump, les dirigeants ont constaté que très peu de clients se sont alarmés de la situation. « Le téléphone n’a pas beaucoup sonné, souligne Louis Allard. Ce silence, c’est en fait un bon signe. Cela montre que nos clients sont bien informés, qu’ils comprennent notre approche et qu’ils nous font confiance. »

Selon lui, cette stabilité découle à la fois de l’expérience accumulée par la clientèle au fil des années et d’une communication proactive :

  • lettres financières,
  • capsules vidéo,
  • et autres outils pédagogiques sont régulièrement diffusés pour maintenir un lien transparent.

« Plutôt que de gérer des appels inquiets, on peut se concentrer sur l’essentiel : analyser, anticiper, saisir les opportunités », ajoute-t-il.

Les résultats parlent d’eux-mêmes : la firme affiche un rendement annuel moyen de 12 % sur 30 ans pour sa stratégie d’actions canadiennes, une performance qui dépasse les indices de référence.

Les prochains chantiers

Aujourd’hui, l’entreprise compte 15 employés répartis en trois pôles :

  1. gestion de portefeuille,
  2. analyse financière,
  3. et soutien administratif.

Une nouvelle structure de direction, avec l’ajout d’un poste de directrice générale, permet à Caroline et Louis de se concentrer sur la gestion et la relation client. Leur père est aujourd’hui retiré des opérations, mais est toujours présent comme président du conseil d’administration.

Un autre chantier majeur est en cours : la refonte de l’infrastructure technologique. « On utilise une plateforme maison depuis des années. Mais pour passer à l’étape suivante, il faut migrer vers une solution externe, plus robuste et évolutive », précise Louis Allard. Ce virage technologique, qui devrait être complété d’ici la fin de l’année, constitue « le dernier gros morceau » à mettre en place pour accélérer la croissance, dit-il.

Parallèlement, la firme regarde du côté du marché institutionnel. « Le milliard, c’est un seuil symbolique qui change notre positionnement. On est désormais éligibles à des mandats qui nous étaient auparavant inaccessibles », affirme le dirigeant. Actuellement, les clients institutionnels représentent environ 5 % du chiffre d’affaires, mais la direction entend structurer davantage cette approche. Des dossiers d’acquisitions sont également à l’étude, même si rien n’a encore été concrétisé.

Une relève familiale en préparation

Si la structure actuelle est jugée solide, la direction anticipe déjà la suite. Une nouvelle génération, soit l’un des enfants de Caroline et l’un des enfants de Louis, qui poursuivent des études en finance, pourraient éventuellement se joindre à l’entreprise. « Mais on ne veut rien forcer », précise Caroline Allard. Dans tous les cas, elle et son frère n’ont pas l’intention de se retirer à court terme. « Ce qui nous anime encore, c’est la relation avec les clients, les défis de la gestion, et la satisfaction de bâtir quelque chose qui a du sens. »

« Le milliard étant atteint, l’étape suivante, c’est deux milliards, lance Louis Allard, avec le sourire. On sait que la croissance a tendance à s’accélérer après un certain seuil. Comme plusieurs disent : c’est le premier milliard qui est difficile à obtenir. Après, ça va tout seul. », lance-t-il en riant.

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Forum sur les investissements alternatifs de Montréal 2025 https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/forum-sur-les-investissements-alternatifs-de-montreal-2025/ Fri, 04 Jul 2025 11:15:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108362 ZONE EXPERTS – Les points à retenir.

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Le Club Saint-James a de nouveau accueilli la communauté canadienne des investisseurs investissements alternatifs à l’occasion du troisième Forum annuel Forum sur les investissements alternatifs de Montréal (FAIAM) organisé par l’Alternative Investment Management Association (AIMA). L’événement a réuni plus de 140 participants, parmi lesquels des investisseurs institutionnels, des gestionnaires d’actifs, des conseillers en gestion de patrimoine et des prestataires de services.

Cet événement d’une demi-journée a permis de présenter des perspectives opportunes sur l’évolution de la dynamique des placements alternatifs au Canada et ailleurs. Voici les principaux enseignements de cette journée :

Changements stratégiques dans la répartition institutionnelle

Les institutions canadiennes rééquilibrent leurs stratégies de portefeuille en combinant leurs capacités internes et des partenariats externes ciblés. Alors que l’exposition au bêta global est de plus en plus gérée en interne, les gestionnaires externes sont sollicités pour leur expertise spécialisée, leur accès à des occasions de co-investissement et leurs structures de frais plus alignées. Cette approche hybride reflète l’importance croissante accordée à l’agilité, à la rentabilité et à la collaboration à valeur ajoutée dans la construction des portefeuilles institutionnels.

Les placements alternatifs liquides gagnent du terrain

Alors que la volatilité des marchés et les risques liés à la concentration des actions persistent, les placements alternatifs liquides deviennent un élément fondamental des portefeuilles institutionnels. Ces stratégies sont appréciées pour leurs avantages en matière de diversification, de protection contre les baisses et de transparence accrue, ce qui en fait un complément intéressant aux classes d’actifs traditionnelles. Les intervenants ont souligné que les placements alternatifs liquides sont de plus en plus considérés comme des outils essentiels pour naviguer dans l’environnement d’investissement actuel et sur des marchés incertains.

Naviguer dans l’incertitude macroéconomique et les bouleversements technologiques

Les directeurs des investissements sont confrontés à un contexte macroéconomique complexe, marqué par l’inflation, la volatilité des taux d’intérêt et l’instabilité géopolitique. Dans le même temps, les forces déflationnistes induites par l’intelligence artificielle, l’automatisation et la réorganisation des chaînes d’approvisionnement mondiales redéfinissent les facteurs de rendement et de risque à long terme. Le forum a souligné l’importance de la planification de scénarios, de l’allocation dynamique des actifs et de l’intégration des technologies dans la prise de décision en matière d’investissement.

Actifs numériques : l’infrastructure prime sur la spéculation

L’engagement institutionnel dans les actifs numériques évolue, passant d’une exposition spéculative à des applications axées sur l’infrastructure. Les bons du Trésor tokenisés, les cryptomonnaies stables et les systèmes de règlement basés sur la chaîne de blocs gagnent du terrain, avec un accent particulier sur la conservation, la diligence raisonnable opérationnelle et la conformité réglementaire. Les participants ont noté que, si l’engouement pour les cryptomonnaies s’est calmé, la technologie sous-jacente et l’infrastructure qui en résulte transforment la manière dont les capitaux circulent dans le système financier.

Crédit privé : rendement, résilience et collaboration

Le crédit privé continue d’attirer les capitaux, offrant à la fois un rendement et une résilience structurelle dans un environnement de taux élevés. Le forum a mis en évidence la collaboration croissante entre les gestionnaires émergents et établis, en particulier dans le domaine de la recherche de transactions, des structures de financement et des plates-formes de co-investissement. Au-delà des prêts directs, les capitaux affluent vers des stratégies de crédit adossées à des actifs, structurées et de niche, reflétant l’appétit des investisseurs pour des sources de rendement différenciées et l’atténuation des risques.

Innovation dans le domaine de la gestion de patrimoine et la formation des conseillers

La demande d’investissements alternatifs dans le domaine de la gestion de patrimoine s’accélère, sous l’effet de l’intérêt des clients pour la diversification et la génération de revenus. Les structures de fonds permanents et à intervalle régulier gagnent en popularité en raison de leur liquidité et de leur accessibilité. Cependant, la formation des conseillers reste un obstacle majeur à leur adoption à plus grande échelle. Des forums tels que le Forum sur les investissements alternatifs de l’AIMA à Montréal contribuent à combler cette lacune en favorisant le dialogue entre les fournisseurs de produits, les architectes de plates-formes et les stratèges en gestion de patrimoine.

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Capital Group évite les gestionnaires vedettes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/capital-group-evite-les-gestionnaires-vedettes/ Wed, 25 Sep 2024 10:05:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103176 La société de gestion préfère miser sur plusieurs gestionnaires pour prendre des décisions importantes pour leurs fonds.

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Capital Group a adopté une approche distinctive en matière de gestion des placements. La firme, qui existe depuis plus de 93 ans et gère plus de 2700 milliards de dollars américains d’actifs sous gestion (ASG), préfère éviter les gestionnaires vedettes. Au contraire, elle déploie une équipe de gestionnaires pour tous ses fonds.

« Nous essayons d’une manière intense d’éviter d’avoir un key person risk, c’est-à-dire d’avoir un seul gestionnaire qui prend toutes les décisions importantes du fonds », explique Julie Dickson, Directrice des placements chez Capital Group.

Cette dernière a ainsi profité d’un passage à Montréal pour discuter avec Finance et Investissement du Capital System, soit l’approche en matière de gestion de placements de la firme.

La société a adopté une approche uniforme pour tous ses fonds, chacun étant dirigé par une équipe de gestionnaires. La composition de cette équipe repose sur leur expérience, leur aptitude à gérer un portefeuille et le type de stratégie qu’ils mettent en œuvre. Pour garantir une collaboration harmonieuse entre ces gestionnaires, Capital Group leur fixe un objectif commun : celui du fonds.

Un exemple concret

Par exemple, cinq gestionnaires sont assignés au fonds équilibré mondial de Capital Group. Parmi eux, deux sont dédiés exclusivement à la gestion de titres à revenus fixes mondiaux, tandis que les trois autres s’occupent à la fois d’actions et de titres équilibrés. Les deux premiers gèrent environ 25 % du fonds, soit 12,5 % chacun, et les trois autres à peu près 75 %, soit 25 % chacun.

« Ils sont en fait des gestionnaires de portefeuille multiactifs eux-mêmes », précise Julie Dickson.

Cela permet à Capital Group de garantir l’absence de biais liés au style, à l’approche, à la géographie ou au secteur, en fonction des préférences des gestionnaires. « Donc il n’y a pas du tout de market timing, ni d’allocations tactiques entre les gestionnaires », résume Julie Dickson.

Une allocation sur le tard

Alors que dans la plupart des cas, l’allocation d’actifs est déterminée dès le début, chez Capital Group, elle est définie à la fin du processus.

« Normalement, c’est le gestionnaire principal qui établit les allocations, qu’il s’agisse du pourcentage d’actions, de titres à revenu fixe ou des allocations géographiques ou sectorielles, rappelle Julie Dickson. C’est tout à fait différent à Capital Group. Nous cherchons à intégrer les différentes perspectives et approches des gestionnaires au sein de l’équipe. C’est donc cette agrégation de leurs points de vue qui aboutit, à la fin du processus, à l’allocation d’actifs. »

Dans le fonds équilibré mondial de Capital Group, les trois gestionnaires de portefeuille multiactifs partagent le même objectif de croissance. « Ils peuvent toutefois investir à la fois en actions et en titres à revenu fixe, sans directives strictes concernant leurs allocations en actions, obligations ou répartitions géographiques », continue Julie Dickson.

Toutefois, les objectifs du fonds les guident dans leurs choix. Dans le cas du fonds équilibré mondial de Capital Group, les objectifs sont :

  • La croissance du capital
  • La préservation du capital (surtout en cas de chute du marché)
  • Et dans une moindre mesure, le revenu, un point qui aide à donner une caractéristique plus conservatrice au portefeuille, selon Julie Dickson.

« La manière dont ils atteignent ces objectifs est entièrement individuelle. Cela veut dire que nous reconnaissons qu’il n’y a pas une seule solution pour y parvenir, mais potentiellement plusieurs solutions potentielles », explique la Directrice des placements.

Toutefois, la répartition finale du portefeuille reste assez neutre (60 % actions, 40 % titres à revenu fixe), d’autant plus que 25 % du fonds est forcément en revenu fixe, mais il peut y avoir des variations de 5 % à 10 %.

Un mauvais environnement pour ce portefeuille

Évidemment, le comportement de ce portefeuille varie selon les conditions du marché.

Pour nous, les principaux risques associés à ce type d’investissement sont un resserrement des rendements du marché. C’était le cas par exemple en début d’année dernière, alors que le marché était dominé par un petit nombre d’entreprises (les sept magnifiques), illustre Julie Dickson.

Étant donné que ce portefeuille privilégie la diversification, une telle situation économique ne lui est vraiment pas favorable. De même, le portefeuille devient moins optimal lorsqu’il existe un environnement très « risk-off », comme le dit Julie Dickson, où les rendements des trésoreries américaines surpassent ceux de l’ensemble des titres de revenu fixe à l’échelle mondiale.

Une situation propice au portefeuille

À l’inverse, le portefeuille réalise de bons rendements quand l’environnement économique est très volatil. La stratégie a tendance à bien performer parce qu’elle mise sur la diversification et qu’elle est moins dépendante d’une région spécifique ou d’un petit groupe d’entreprises.

Évidemment, lorsque les rendements ne sont pas concentrés et viennent de plusieurs secteurs, il s’agit vraiment d’un environnement économique propice à ce portefeuille, comme lorsqu’il y a une faible corrélation entre actions et obligations.

Le fonds ne performe pas seulement bien en période de volatilité; il affiche également de bons résultats lorsque les rendements du marché sont davantage soutenus par les fondamentaux que par le sentiment des investisseurs.

Perspectives sur les marchés

Julie Dickson note les nombreux bouleversements qui ont marqué les marchés dans les dernières années, en raison notamment de la pandémie, de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, ainsi que du resserrement brutal des rendements sur les marchés américains, dominés l’année dernière par les sept magnifiques.

« Les marchés ont quand même connu trois phases significatives qui ont entraîné des bouleversements assez sévères, surtout en 2022. Une reprise très rapide a suivi en 2023, axée sur la croissance, puis s’est amorcée une période un peu plus volatile cette année », résume Julie Dickson. Cela devrait entraîner de nouvelles réductions de taux de la plupart de nombre de banques centrales, notamment : la Réserve fédérale américaine, la Banque centrale européenne ou même la Banque du Canada, selon elle.

Malgré tous ces bouleversements, Julie Dickson note que la croissance des bénéfices reste « remarquablement saine à travers le monde ».

« Les prévisions de bénéfices sur cette année et même l’année prochaine sont plutôt intéressantes, plutôt saines, de plus de 10% à notre avis », rapporte-t-elle.

Selon Capital Group, un portefeuille diversifié peut tirer avantage d’une telle situation mondiale. « Nous nous attendons à un élargissement de l’éventail du marché étant donné que nous prévoyons plus de sources de rendement à travers le marché », continue Julie Dickson.

Capital Group estime que deux secteurs pourraient être particulièrement intéressant cette année : la technologie et le secteur de la santé.

« Il est certain que la croissance de l’intelligence artificielle (IA) est un thème dominant. Il a dominé le marché depuis deux ou trois ans et ça devrait être encore le cas dans l’avenir », observe-t-elle.

En santé, l’IA permet également de réaliser des pas de géants, ce qui pourrait mettre ce secteur de l’avant, selon la Directrice des placements chez Capital Group.

Intégrer la recherche fondamentale

La recherche fondamentale est au cœur de la stratégie d’investissement de Capital Group. « Les analystes d’industries sont la partie primaire de notre recherche », confie ainsi Julie Dickson.

Les analystes suivent l’évolution d’entreprises avec lesquelles ils ont des relations bien établies, ce qui leur permet « d’avoir la meilleure perspective possible et les meilleures informations possibles à travers cette recherche ».

Pour les soutenir, Capital Group les récompensent de la même manière que les gestionnaires, c’est-à-dire que les analystes « peuvent investir eux-mêmes dans leurs meilleures convictions selon leur secteur de recherche. Ils sont ainsi récompensés de la même manière sur huit ans, cinq ans, trois ans et un an », explique Julie Dickson.

Cela les incite à adopter une perspective à long terme tout en favorisant une « approche dynamique » entre les analystes et les gestionnaires. Par exemple, lors d’une réunion d’investissement, si un analyste annonce qu’il a alloué 100 % de son budget plutôt que 10 %, cela montre au gestionnaire qu’il a une grande confiance dans son évaluation, souligne la Directrice des placements chez Capital Group.

« Il existe une véritable transmission de conviction entre les analystes et les gestionnaires, qui est suivie de très près par les deux parties », conclut-elle.

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BeeQuest obtient 50 M$ supplémentaire du PGEQ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/beequest-obtient-50-m-supplementaire-du-pgeq/ Wed, 03 Jul 2024 10:30:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101470 Un an après sa sélection initiale par le programme d’allocation d’actifs.

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BeeQuest Gestion d’actifs obtient ainsi une deuxième allocation de la part du Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) en autant d’années. L’investissement est de 50 millions de dollars (M$) et concerne le Volet traditionnel – stratégie actions canadiennes du programme.

L’allocation sera investie au sein du Fonds BeeQuest Actions canadiennes ESG s.e.c. Son objectif est d’offrir aux clients une exposition diversifiée aux actions canadiennes de haute qualité avec une approche axée sur l’intégration des facteurs ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance). Au 31 mai 2024, le fonds affichait un rendement de 10,09 % depuis sa création au 31 janvier 2023, selon les données de Fundata.

BeeQuest est une firme de gestion d’actifs spécialisée en investissement responsable. Elle a été fondée à Montréal en 2021 par deux anciens gestionnaires ayant notamment fait leur classe chez Fiera Capital. Ses stratégies d’investissement durable ciblent des entreprises qui ont des activités d’exploitation responsables, des normes élevées en éthique des affaires, et qui gèrent de manière compétente et efficace les risques ESG qui sont matériels à leur secteur d’activités.

« Après maintenant 3 années d’existence, BeeQuest arrive à un point tournant de son développement, et cette nouvelle allocation nous permettra de passer à la prochaine étape de notre croissance. L’appétit des investisseurs demeure élevé pour des stratégies d’investissement responsables novatrices, et ce partenariat renouvelé avec le PGEQ est une belle démonstration de la qualité de notre approche d’investissement durable », a témoigné Tommy Ouellet, Co-Fondateur & Gestionnaire de portefeuille, BeeQuest.

« Cette allocation s’inscrit dans le cadre de l’engagement du PGEQ à confier des mandats structurants à des gestionnaires émergents afin d’accélérer leur croissance », indique le communiqué. Créé en 2016, le PGEQ a pour objectif de soutenir l’écosystème local, encourager les meilleures pratiques, et promouvoir les gestionnaires d’ici.

Par le biais d’Innocap, le programme offre un cadre institutionnel rigoureux pour l’accompagnement des gestionnaires, la gouvernance, la vérification diligente, la gestion des risques et le suivi en continu des firmes de gestion impliquée dans le programme. Le PGEQ bénéficie de la collaboration de 12 investisseurs institutionnels québécois. Au 31 juillet 2023, l’actif sous gestion du Programme était de 428 M$.

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Bilan positif pour le CGE https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/bilan-positif-pour-le-cge/ Tue, 28 May 2024 10:48:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101109 Et encore de nombreux projets sur la table.

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« La gestion de portefeuille est une super belle business. Nous avons beaucoup de talents au Québec, nous aimerions intéresser encore plus de jeunes diplômés à cette pratique et pouvoir évidemment trouver des emplois pour tous ces jeunes-là », lance Charles Lemay, président du Conseil des gestionnaires en émergence (CGE).

Amorçant la dernière année d’un deuxième mandat de deux ans à la tête de l’OBNL fondé en 2014, Charles Lemay est tout sourire. Il dresse un bilan plutôt positif de la dernière année d’activités du CGE, dont la mission est de soutenir la croissance des firmes de gestion de portefeuille canadiennes en démarrage ou de plus petite taille.

« L’objectif, lorsque j’ai pris la présidence, était d’améliorer les communications, et d’éduquer les gens sur la business de gestion de portefeuille », explique Charles Lemay, dans les minutes précédant son adresse aux membres et aux invités présents au traditionnel cocktail du printemps, le 23 mai dernier au Musée McCord, à Montréal.

Un grand pas a été fait en ce sens, selon lui. Il évoque la mise en ligne d’un site Internet complètement revu en 2024. On y retrouve notamment un calendrier des événements pertinents offerts aux membres de l’industrie, ainsi que des informations utiles aux gestionnaires, et un répertoire de fournisseurs.

Au cours des prochains mois, le site sera enrichi d’une section qui va permettre aux firmes d’afficher des postes et de recruter des jeunes qui pourront aussi y déposer leur profil. Il contiendra également des guides à l’intention des futurs entrepreneurs, par exemple sur la marche à suivre permettant de s’inscrire auprès de l’Autorité des marchés financiers, illustre le dirigeant.

La nouveauté la plus notable du site est toutefois la publication d’un classement visant à montrer « quels sont les gestionnaires les plus performants et à pouvoir les mettre en valeur », signale Charles Lemay.

Trois classements sont ainsi proposés dans les catégories Gestion alternative, Gestion traditionnelle — actions, et Gestion traditionnelle à revenu fixe, avec le soutien de Fundata. En date du 30 avril 2024, ces classements sont respectivement dominés, avec des rendements « à ce jour », par Les investissements Rivemonts et son fonds Rivemont Crypto Fund Series B (40,2 %); Tonus Capital et son fonds Tonus Partners’ Fund Class A (16,8 %); ainsi que par Nymbus Capital et son fonds Nymbus Sustainable Enhanced Bonds Fund Class F (3,79 %).

Ce classement de fonds a remplacé les indices CGE qui étaient auparavant publiés dans le but de montrer la performance consolidée de fonds gérés par les membres.

Événements

« Il était important, aussi, d’offrir plus de soutien aux membres », ajoute Charles Lemay, concernant les services proposés par le CGE.

Le 16 février dernier, le CGE a envoyé une délégation à Albany, dans l’État de New York, afin d’assister à la 17e Conférence de l’Annual Emerging Manager & MWBE de New York. « C’est l’équivalent de la Caisse de dépôt de l’État de New York, avec un fonds de pension de 220 G$. Leur programme de gestionnaires en émergence à lui seul est de 10 G$, explique Charles Lemay. Lors de leur événement, ils accueillent 1000 personnes et on peut y rencontrer, par exemple, le “Eric Girard” Newyorkais, pour se présenter et échanger. C’est une belle façon d’ouvrir des portes. Ensuite, c’est à toi de faire ta chance ».

En plus d’organiser ce type de « visites », le CGE a accentué son offre en matière de formation. Le 14 mai, par exemple, le Conseil a tenu une conférence sur la conformité, en collaboration avec Alpha CCO. Finalement, le CGE entend bien sûr continuer à miser sur des valeurs sûres et tiendra de nouveau son événement annuel d’introduction aux capitaux. Fort couru, ce rendez-vous met en relation des gestionnaires avec des allocateurs d’actifs du Québec, mais aussi de l’Ontario et des États-Unis. « Nous en sommes à notre neuvième année. C’est notre événement phare », mentionne Charles Lemay.

Le prochain Cap Intro est prévu le 14 novembre à Montréal. Le CGE caresse l’idée d’en organiser un également à Toronto. Il faut dire que sur les 75 gestionnaires qui sont membres du CGE, près de la moitié provient de l’extérieur du Québec, principalement de l’Ontario, mais aussi de villes comme Calgary, Winnipeg et Vancouver.

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Desjardins annonce la vente de ses parts dans Fiera Capital https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/desjardins-annonce-la-vente-de-ses-parts-dans-fiera-capital/ Wed, 24 Apr 2024 18:05:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100564 Fiera perd un actionnaire de la première heure.

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Le gestionnaire montréalais d’actifs Fiera Capital serait sur le point de perdre un actionnaire de longue date tandis que le Mouvement Desjardins souhaite vendre sa participation.

Desjardins holding financier inc., une filiale en propriété exclusive indirecte de la Fédération des caisses Desjardins du Québec, a effectivement informé Fiera Capital de son intention de vendre la totalité des parts de Fiera S.E.C. et des actions de Gestion Fiera qu’elle détient.

L’avis d’intention a été communiqué le 23 avril. À cette date, les « titres offerts représentent 7 257 960 actions avec droit de vote subordonné de catégorie A de la Société, soit 6,8 % du nombre total d’actions en circulation de la Société », selon le communiqué diffusé par Fiera Capital.

L’analyste de Valeurs mobilières TD, Graham Ryding, croit qu’il s’agit d’une mauvaise nouvelle. « Notre première impression est que c’est une mauvaise nouvelle. Un important actionnaire à long terme et un partenaire du fondateur Jean-Guy Desjardins souhaite vendre. »

Desjardins a été un partenaire de la première heure de Fiera. En 2003, Desjardins a vendu sa participation majoritaire dans Elantis à Jean-Guy Desjardins. Cette transaction sera le premier chapitre de la création de Fiera. Elle a permis à Jean-Guy Desjardins de se relancer en affaires après avoir vendu TAL Gestion globale d’actifs à la Banque CIBC.

Graham Ryding évalue la participation de Desjardins dans Fiera a une valeur de 55 millions de dollars.

« Nous sommes au capital de Fiera dans une forme ou une autre depuis sa création en 2003. En tant qu’investisseur, nous avons seulement appliqué notre stratégie d’investissement », a signalé Chantal Corbeil, porte-parole principal, Relations publiques, au Mouvement Desjardins, à Finance et Investissement, dans un courriel.

Fiera traverse une période difficile tandis que son action a perdu près de la moitié de sa valeur depuis 2017. Au cours de cette période, Fiera a vu les dirigeants se succéder à la tête de l’entreprise.

En 2017, Vincent Duhamel prenait les rênes à titre de président et chef de l’exploitation globale jusqu’en 2020. Le 1er janvier 2022, Jean-Philippe Lemay a été nommé président mondial et chef de la direction. Il est demeuré en poste une seule année, amenant Jean-Guy Desjardins, qui agissait alors comme président exécutif du conseil de Fiera Capital, à reprendre ses fonctions de chef de la direction, comme il l’avait fait dans l’intervalle Duhamel – Lemay. En janvier 2024, Maxime Ménard a été nommé président et chef de la direction, Fiera Canada et Gestion privée mondiale.

Le départ du gestionnaire de portefeuille vedette, Nadim Riz, en 2021 a soulevé des inquiétudes chez les investisseurs qui craignent l’exode de clients.

L’analyste Geoffrey Kwan, de RBC Marchés des capitaux, voit aussi d’un mauvais œil le départ d’un partenaire de longue date. Il se questionne également à savoir si le désinvestissement de Desjardins aura un impact sur les fonds que Fiera gère pour le compte de la coopérative québécoise.

« Fiera Capital demeure un partenaire d’affaires important pour Desjardins », a précisé Chantal Corbeil, évoquant à titre d’illustration les fonds que le gestionnaire indépendant gère pour Desjardins.

« La vente de ces parts ne remet pas en question notre relation d’affaires avec Fiera », a ajouté la porte-parole de Desjardins.

La transaction pourrait toutefois entraîner des conséquences sur le contrôle qu’exerce la haute direction de Fiera sur l’entreprise, souligne Geoffrey Kwan. La structure en capital où sont les actions de Desjardins détient des actions de catégorie B avec le fondateur Jean-Guy Desjardins et des membres de la haute direction de Fiera.

Les actions de catégorie A et B ont le même poids pour les droits de vote, sauf pour l’élection des administrateurs. Les actionnaires de la catégorie A élisent le tiers des 9 administrateurs tandis que les actionnaires de catégorie B élisent les deux tiers.

La haute direction de Fiera Capital a mentionné « son intention de présenter une offre, avec un partenaire financier, en vue d’acheter les titres offerts auprès de Desjardins ».

Les actions détenues par Desjardins se trouvent dans une structure en capitale différente du reste de l’actionnariat. Ainsi, conformément aux modalités de la convention de la société en commandite régissant Fiera S.E.C., les porteurs de parts détiennent donc un droit de premier refus qui leur permet d’acheter les titres offerts avant que les actions de catégorie A que les titres offerts représentent soient vendues.

« L’équipe de gestion de Fiera est en train de structurer une offre pour pouvoir acquérir les parts que Desjardins est en train de vendre », a confirmé Yasmine Sardouk, vice-présidente, Communications corporatives, à Fiera Capital, dans un entretien téléphonique avec Finance et investissement.

La porte-parole a réitéré le fait que « la transaction de Desjardins fait vraiment partie de la réalisation de leur stratégie d’investissement ».

« Nos relations d’affaires et commerciale avec Desjardins restent évidemment intactes », a ajouté Yasmine Sardouk.

Fiera Capital, dont le siège social est situé à Montréal, est une société de gestion de placement indépendante avec une présence à l’échelle mondiale. Ses actifs sous gestion se chiffraient approximativement à 164,2 milliards de dollars canadiens au 30 juin 2023.

(Avec La Presse Canadienne)

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De nombreux produits à impact à venir https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/de-nombreux-produits-a-impact-a-venir/ Fri, 16 Feb 2024 12:14:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99008 Quatre gestionnaires d'actifs canadiens sur dix prévoient d’en lancer.

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Plus de quatre gestionnaires d’actifs canadiens sur dix (43 %) prévoient de lancer des produits à impact en 2024, selon une étude d’intentions publiée lundi par la société montréalaise Millani.

Toutefois, le rapport révèle que les gestionnaires d’actifs et les investisseurs sont néanmoins préoccupés par les nuances entre les résultats et l’impact, l’écoblanchiment sur les étiquettes des fonds, l’inclusion de la biodiversité dans les rapports environnementaux et la lenteur du développement d’une classification canadienne pour les investissements verts.

« Nous avons été témoins de certaines allégations commerciales trompeuses concernant les fonds ESG ou de développement durable. Le marché doit apprendre à ne pas commettre les mêmes erreurs alors que nous passons de l’intégration ESG aux résultats et à l’impact de la durabilité », indique le rapport.

Alors que les résultats de la durabilité ne comprennent que la performance financière et la mesurabilité, l’impact de la durabilité exige également que l’impact soit fait dans un but précis (intentionnalité) et que l’investissement ait un impact positif net (additionnalité).

Les gestionnaires d’actifs ont déclaré que la perception erronée selon laquelle les investisseurs doivent renoncer aux rendements financiers au profit de l’environnement freinait l’investissement d’impact au Canada. La clé pour briser cette idée fausse est de limiter l’écoblanchiment sur les étiquettes des fonds et d’éduquer les investisseurs sur le fait que l’intégration de l’ESG ne se fait pas nécessairement au détriment de la performance financière, assure le rapport de Millani.

La société recommande que les documents de marketing des fonds utilisent un langage clair et précis concernant les allégations liées à l’impact afin d’éviter « l’écoblanchiment ». Les régulateurs ont mis à jour leur surveillance des produits ESG, et les faux pas pourraient entraîner des conséquences financières et sur la réputation, selon le rapport.

Entre-temps, la biodiversité a gagné en importance en tant qu’élément clé de l’ESG, 47 % des personnes interrogées la citant comme l’un des trois principaux enjeux, contre 18 % en décembre 2021.

« Les participants reconnaissent que la biodiversité est différente du climat, mais qu’elle est fortement liée à la discussion sur le climat, ce qui explique l’élargissement de cette conversation aux « questions environnementales » », indique le rapport.

Les investisseurs exigent que les émetteurs divulguent l’importance de la biodiversité pour leurs activités et commencent à discuter des risques, selon l’étude. En conséquence, Millani s’attend à ce que les attentes en matière de divulgation d’informations sur la biodiversité augmentent.

En ce qui concerne l’opinion des répondants sur le système de classification des investissements climatiques tel qu’il est décrit dans l’énoncé économique de l’automne 2023, beaucoup estiment que le gouvernement fédéral a été trop lent à l’élaborer, 63 % d’entre eux estimant que l’annonce a été faite trop tard et que le Canada perdait sa position concurrentielle.

En général, les personnes interrogées ont estimé que l’annonce visait davantage à retarder les efforts qu’à répondre aux besoins du marché. L’absence d’un système officiel de classification des investissements verts signifie que des capitaux attendent d’être déployés pour soutenir les opportunités de décarbonisation au Canada, selon le rapport.

L’étude a consisté en des entretiens en décembre 2023 avec 32 propriétaires et gestionnaires d’actifs représentant environ 4,5 billions de dollars d’actifs sous gestion.

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