GAFA – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 19 Apr 2021 20:26:17 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png GAFA – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Ottawa ne taxera pas les géants du numérique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/ottawa-ne-taxera-pas-les-geants-du-numerique/ Mon, 19 Apr 2021 20:26:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79458 BUDGET OTTAWA 2021 - La taxation des géants numériques continue de se faire attendre à Ottawa, alors que le gouvernement Trudeau se tourne plutôt vers les fumeurs, les voitures de luxe, les avions personnels et yachts pour générer de nouvelles recettes.

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Dans le contexte actuel des déficits, le budget présenté lundi par la ministre des Finances, Chrystia Freeland, table ainsi sur une augmentation de 4 $ du prix d’une cartouche de 200 cigarettes et du droit d’accise sur les autres produits du tabac. Les changements entreront en vigueur dès mardi.

Sur cinq ans, cette mesure devrait se traduire par des entrées de fonds totalisant 2,1 milliards de dollars (G$). Les produits du vapotage sont également dans la mire d’Ottawa, mais le « nouveau cadre de taxation » ne viendra qu’en 2022.

D’après le document, un fumeur quotidien moyen dépense près de 3150 $ annuellement en cigarettes. Les nouvelles mesures devraient ainsi faire grimper sa facture d’environ 100 $.

Les voitures neuves et les avions privés de plus de 100 000 $ ainsi que les bateaux de plaisance dont le prix est supérieur à 250 000 $ feront également l’objet d’une taxe de luxe qui doit entrer en vigueur l’an prochain et venir s’ajouter aux taxes en vigueur au moment de la vente.

« Si vous avez été assez chanceux, assez intelligent ou assez travaillant pour vous permettre de dépenser (…) félicitations! Et merci de partager un peu de cette bonne fortune pour aider à réparer les blessures causées par la COVID et à investir dans notre prospérité collective future », est-il écrit dans le budget.

Les règles proposées dans le budget exempteraient les motocyclettes et certains véhicules hors route, comme les véhicules tout-terrain et les motoneiges, ainsi que les VR.

D’ici 2025-2026, c’est ainsi 600 M$ de plus qui devraient entrer dans les coffres du gouvernement. La taxe serait calculée d’après le montant le moins élevé des deux options suivantes: 20 % de la valeur supérieure au seuil ou 10 % de la valeur totale du produit.

Mais avant d’agir auprès des entreprises numériques étrangères comme les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft), le gouvernement Trudeau continuera à miser sur un consensus à l’OCDE.

Autrement, le budget propose, à compter du 1er janvier 2022, l’application d’une taxe de 3 % sur les services numériques de grandes entreprises étrangères dont les revenus sont d’au moins 750 millions d’euros.

« Nous sommes optimistes sur le fait qu’une telle entente peut être conclue cet été, a expliqué Chrystia Freeland, dans son discours budgétaire. Entre-temps, ce budget réaffirme l’engagement de notre gouvernement d’imposer une telle taxe de façon unilatérale jusqu’à ce qu’une approche multilatérale acceptable entre en vigueur. »

Si le Québec a légiféré en la matière, les géants du web peuvent continuer à offrir leurs produits et services aux consommateurs sans percevoir la taxe sur les produit et service ou la taxe de vente harmonisée.

En plus d’avoir été dénoncée par des entreprises établies en territoire canadien, la pratique prive également Ottawa d’importantes recettes. Sur cinq ans, les revenus tirés de l’imposition d’une taxe de 3 % sont estimés à 3,4 G$, selon le budget.

Au moment où le gouvernement Trudeau souhaite mettre sur pied un programme permanent comme un réseau national de garderies, il est « décevant » de constater qu’il ne prend pas les moyens pour obtenir des « revenus permanents », a estimé la professeure à l’Université d’Ottawa Geneviève Tellier, qui se spécialise dans les politiques budgétaires.

« Ce n’est pas avec des taxes sur les yachts de luxe qu’on va y parvenir, a-t-elle observé. La réflexion sur la fiscalité passe par le numérique. On nous demande d’être patients jusqu’à l’été. On pourrait s’attendre à mieux que ça. »

Geneviève Tellier a également souligné que de se tourner vers de « vieilles taxes » comme le tabac peut se traduire par des effets pervers, comme une recrudescence de la contrebande en raison d’une augmentation des prix.

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Le président de la CDPQ se fait rassurant https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-president-de-la-cdpq-se-fait-rassurant/ Fri, 04 Dec 2020 13:14:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76806 Selon lui, la Caisse aurait pu encaisser une autre crise de l’ampleur de celle de 2008.

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Dans l’optique de rassurer ses déposants quant à un potentiel problème de liquidité, le dirigeant de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), Charles Emond, a récemment déclaré, devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, que la Caisse aurait pu « facilement subir par-dessus ça une autre crise de l’ampleur de 2008 sans même être affectée au niveau de ses liquidités », rapporte Radio-Canada.

Depuis la pandémie, les deux tiers du portefeuille de la Caisse sont en fait des actifs liquides, souligne-t-il.

Par la même occasion, il en a profité pour parler des rendements annuels attendus par la CDPQ. Selon lui, malgré la sous-pondération de la CDPQ dans les titres technologiques comme les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft) et de faibles rendements dans l’immobilier, la Caisse devrait bien s’en tirer.

« Au niveau des marchés boursiers, on se replace, a-t-il dit. Quand on exclut les GAFAM qui ont monté de 50 %, le marché américain ou les marchés mondiaux ont monté entre 2 % et 5 %. C’est une autre histoire. Je pense qu’on est capable de bien s’inscrire là-dedans. »

Charles Emond a ajouté qu’en raison de la pandémie et de son effet sur l’économie, la CDPQ a décidé de revoir ses placements notamment en ce qui concerne la technologie et sa stratégie ESG (environnement, social et gouvernance).

Des placements à garder ou à revoir

Au niveau des placements spécifiques, la CDPQ compte continuer d’investir dans la construction du Réseau express métropolitain (REM) qu’elle estime toujours rentable, malgré des retards prévus d’au moins trois à six mois.

« Le rendement demeure dans la fourchette qu’on prévoyait », précise Charles Emond.

Quant à la récente vente d’Element AI, l’entreprise montréalaise d’intelligence artificielle, à la société américaine ServiceNow, la CDPQ admet que c’était certainement la seule solution pour que l’entreprise continue d’exister, bien que ce ne soit pas le scénario qu’ils souhaitaient.

Rappelons que la CDPQ y détenait un placement d’une valeur allant de 30 à 50 millions de dollars.

« C’est un des dossiers qui a le plus occupé les équipes dans les deux dernières années. C’était quotidien », confie-t-il à Radio-Canada.

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Le GAFA tapi dans l’ombre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-gafa-tapi-dans-lombre/ Fri, 14 Jun 2019 12:44:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=59174 L'ombre des géants du web plane sur l'univers des manufacturiers et distributeurs de fonds d'investissement, prévient Strategic Insight. Qui paiera les premiers pots cassés ?

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Dans le cadre d’une étude commanditée par l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC), cette firme torontoise d’étude de marchés a brossé une superbe fresque de l’offre et de la demande en fonds communs de placement (FCP) et en fonds négociés en Bourse (FNB).

Selon elle, la venue éventuelle du GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) au Canada est un scénario plausible.

Strategic Insight rappelle que Google a déjà produit une étude sur le secteur de la gestion d’actif tandis qu’Apple et Facebook se sont aventurés dans le monde des paiements via des appareils mobiles. « Amazon est devenu un acteur de poids dans le secteur des services financiers grâce à ses différents services dont les prêts, les assurances et plus récemment, les comptes chèques », précise Strategic Insight.

La firme d’étude de marchés ajoute qu’il existe « des preuves convaincantes » à l’effet que l’émergence de concurrents non traditionnels pourrait être bien accueillie par de nombreux investisseurs individuels, appâtés par l’élargissement potentiel de la gamme de produits et par la probabilité de la réduction des coûts de transaction.

En théorie, la vulnérabilité des manufacturiers de fonds d’investissement face au GAFA ne fait pas de doute. « Les entreprises axées sur la technologie pourraient être attirées par la lenteur des acteurs traditionnels à adopter de nouvelles technologies, par les perspectives positives de croissance du secteur et par ses besoins en capital plus limités comparativement à d’autres secteurs des services financiers tels que les banques », précise Strategic Insight.

Cela dit, les grands manufacturiers traditionnels ont indéniablement la capacité financière d’anticiper les prochains mouvements du GAFA. Utilisent-ils cet avantage à bon escient ? Strategic Insight a des doutes. Citant un sondage publié en 2018, la firme d’étude de marché écrit qu’une « majorité des sociétés de gestion d’actif ont admis que leur société n’avait pas de stratégie numérique claire. Près des deux tiers des personnes interrogées ont également admis avoir sous-financé diverses initiatives numériques ».

Strategic Insight ajoute que les grands manufacturiers sont handicapés par leurs systèmes informatiques en place depuis de nombreuses années, les systèmes de type legacy.

La pression exercée en gestion d’actif par les GAFA ou par d’éventuels Uber pourrait faire ses premières victimes du côté des petits manufacturiers incapables de suivre la parade.

« Cela pourrait conduire à de nouvelles acquisitions et à une consolidation dans les rangs des plus petits acteurs sous-capitalisés incapables de payer le prix des nouvelles technologies », affirme Strategic Insight.

L’étude de Strategic Insight a pour titre Canadian Investment Funds Industry : Recent Developments and Outlook.

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