FNB – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 26 Apr 2024 11:00:06 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png FNB – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Nouveaux FNB indiciels chez Desjardins https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/nouveaux-fnb-indiciels-chez-desjardins/ Fri, 26 Apr 2024 11:00:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100469 PRODUITS - Desjardins Société de Placement (DSP) lance quatre nouveaux Fonds négociés en bourse (FNB).  

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« Nous sommes fiers d’élargir notre gamme de FNB Desjardins et de lancer ces composantes fondamentales conçues pour répondre aux besoins en diversification et en construction de portefeuilles des investisseurs et ainsi les accompagner dans leur autonomie financière », explique Frédérick Tremblay, directeur principal et chef des solutions d’investissement chez Desjardins.

Le FNB Desjardins Indice Obligations corporatives canadiennes (DCBC) est un FNB à revenu fixe qui cherche à reproduire le rendement du Solactive Canadian Bond Universe Corporate TR Index. Dans une conjoncture de marché normale, il investira principalement dans des obligations corporatives émises sur le marché canadien.

Le FNB Desjardins Indice actions canadiennes (DMEC) cherche à reproduire le rendement du Solactive Canada Broad Market Index (CA NTR). Il investira principalement dans des titres de sociétés canadiennes à grande et à moyenne capitalisation.

Le FNB Desjardins Indice actions américaines (DMEU) cherche à reproduire le rendement du Solactive GBS United States 500 CAD Index (CA NTR). Il investira principalement dans des titres de sociétés américaines à grande et à moyenne capitalisation.

Le FNB Desjardins Indice actions internationales (DMEI) cherche à reproduire le rendement du Solactive GBS Developed Markets ex North America Large & Mid Cap CAD Index (CA NTR). Il investira principalement dans des titres de sociétés internationales à grande et à moyenne capitalisation.

Les frais de gestion de ces FNB vont de 0,05 % pour les deux fonds Indice actions canadiennes (DMEC) et américaines (DMEU), à 0,15 % pour le fonds Indice Obligations corporatives canadiennes (DCBC) et 0,20 % pour le fonds Indice actions internationales (DMEI).

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BNI et Evovest lancent un nouveau produit https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bni-et-evovest-lancent-un-nouveau-produit/ Wed, 24 Apr 2024 10:56:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99967 PRODUITS – Il s’agit d’un FNB d’actions mondiales.

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Banque Nationale Investissements (BNI) et Evovest lancent un nouveau fonds négocié en Bourse : le FNB Actions Mondiales Evovest (EVO). Les parts de ce produit se négocient depuis le 28 mars à la Bourse de Toronto.

« Nous sommes fiers d’annoncer le lancement du FNB Actions Mondiales Evovest avec Banque Nationale Investissements, une étape importante qui reflète notre évolution continue et les efforts de notre équipe. Grâce à cette collaboration, nous pouvons élargir considérablement notre portée et ainsi introduire notre approche d’investissement innovante auprès d’un bassin d’investisseurs plus large », souligne Carl Dussault, président et chef de la direction d’Evovest.

Si le fonds est étiqueté Evovest, c’est BNI qui agira à titre de gestionnaire de fonds d’investissement et de gestionnaire du portefeuille FNB.

Le Fonds cherche à procurer une croissance du capital à long terme en investissement, directement ou indirectement, dans un portefeuille diversifié composé principalement d’actions ordinaires de sociétés situées partout dans le monde.

Les frais de gestion complets de 0,73 % sont levés jusqu’au 30 juin 2024. À la fin de cette période, les frais de gestion du FNB reviendront à 0,73 %.

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La CVMO continue de superviser Emerge Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-cvmo-continue-de-superviser-emerge-canada/ Wed, 24 Apr 2024 10:56:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100405 La créance due aux anciens porteurs de parts reste impayée.

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La Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) continue de surveiller Emerge Canada et d’exiger que ses activités soient contrôlées par un cabinet d’avocats.

AUM Law Professional est le contrôleur d’Emerge Canada depuis le 1er novembre 2023, conformément aux conditions imposées par la CVMO. Le rôle d’AUM est de superviser la liquidation des fonds négociés en Bourse (FNB) gérés par Emerge, qui ont fait l’objet d’une interdiction d’opérations sans précédent en avril 2023. AUM n’a pas répondu à une demande de commentaire.

« Nous ne pouvons pas dire avec certitude combien de temps le contrôleur sera engagé dans cette affaire. À l’heure actuelle, Emerge Canada continue d’avoir des obligations envers certains détenteurs de parts de ses anciens fonds », a spécifié JP Vecsi, porte-parole de la CVMO, dans un courriel.

Le dossier Emerge évolue néanmoins.

« La CVMO a suspendu les enregistrements d’Emerge Canada le 12 février [2024], a rapporté JP Vecsi. Bien que son statut d’enregistrement soit suspendu, la CVMO exerce une surveillance jusqu’à ce que les enregistrements d’Emerge Canada soient révoqués. »

La CVMO mène également « une enquête active et continue sur Emerge Canada ».

Emerge Canada était inscrite auprès de la CVMO en tant que gestionnaire de fonds d’investissement, gestionnaire de portefeuille et courtier sur le marché dispensé. Le 11 mai 2023, la CVMO a annoncé qu’elle suspendrait les inscriptions d’Emerge Canada pour insuffisance de capital, déclarant qu’Emerge était probablement en insuffisance de capital avant le 30 septembre 2022.

Emerge a toutefois été autorisée à mener une activité enregistrable uniquement pour mettre fin à ses activités, après quoi la CVMO suspendrait l’enregistrement d’Emerge, selon la décision du mois de mai.

Les anciens détenteurs de parts de cinq FNB Emerge ARK attendent toujours des mises à jour sur l’état de la créance qu’Emerge Canada leur doit. Comme le rapportait Advisor.ca l’an dernier, les FNB ARK d’Emerge devaient plus de 2,5 millions de dollars (M$) en créances à Emerge au 30 juin 2022 — un montant qui avait plus que quintuplé en deux ans et demi.

La décision de la CVMO de mai 2023 a révélé que la créance était passée à 5,5 M$, ce qui représentait environ 5 % des actifs détenus dans les FNB ARK à l’époque.

Au 29 décembre 2023, il restait 4,7 M$ à recevoir. Les anciens porteurs de parts sont désormais des créanciers non garantis d’Emerge Canada.

« Nous restons en contact avec le contrôleur d’Emerge Canada sur des questions telles que les déclarations fiscales des investisseurs et des fonds, les communications avec les investisseurs et toute mise à jour sur le remboursement potentiel des créances », a expliqué JP Vecsi.

Emerge Canada a déclaré en janvier qu’elle prendrait des dispositions pour que les paiements des créances soient effectués par l’intermédiaire de la Caisse canadienne de dépôt de valeurs mobilières et qu’elle informerait les détenteurs de parts sur son site Web lorsque le paiement aurait été effectué. Cependant, le site Web d’Emerge Canada est en panne par intermittence depuis lors.

« Nous nous sommes renseignés et comprenons qu’Emerge Canada a l’intention de rendre son site Web de nouveau accessible sous peu », a affirmé JP Vecsi après avoir été informé que le site Web était en panne. « Son site web sera utilisé pour communiquer aux investisseurs des mises à jour, le cas échéant, concernant les créances. »

À l’heure où nous mettons sous presse, le site web d’Emerge Canada fonctionnait.

Emerge Canada n’a pas publié d’autres informations sur le statut de la créance, et un avocat de l’entreprise n’a pas répondu aux demandes de commentaires.

Calendrier de la saga des FNB Emerge :

  • 3 novembre 2022 : BDO LLP démissionne de son poste d’auditeur des fonds Emerge Canada Inc.
  • 31 mars 2023 : Date limite à laquelle Emerge Canada était censé déposer ses états financiers annuels vérifiés.
  • 6 avril : Ordonnance d’interdiction d’opérationssur les 11 FNB gérés par Emerge Canada.
  • 14 avril : on rapporte que l’ensemble des six FNB ARK d’Emerge Canada doit plus de 2,5 M$ en créances à Emerge.
  • 11 mai : Emerge Canada est suspenduepour insuffisance de capital.
  • 14 juillet : date de liquidationdes versions américaines des cinq FNB EMPWR
  • Août : Dans des documents déposés auprès du greffier du comté d’Erie, une femme embauchée en février 2022 en tant qu’assistante de direction auprès de la société Emerge Capital Management basée à Buffalo, dans l’État de New York, allègue ne pas avoir reçu de salaire entre le 16 décembre 2022 et le 6 mars 2023.
  • 15 septembre : Les cinq FNB EMPWR américains demandent à la Securities and Exchange Commissionde se désenregistrer.
  • 19 octobre : Emerge Canada annonce qu’elle liquideses 11 FNB.
  • 20 décembre : Date à laquelle les 11 FNB seront liquidés
  • 29 décembre : Date de résiliation des cinq FNB Emerge ARK avec des créances en souffrance
  • 5 janvier : Emerge annonce que ses porteurs de parts sont devenus des créanciers non garantis.

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Six FNB TD seront bientôt dissous https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/six-fnb-td-seront-bientot-dissous/ Tue, 23 Apr 2024 11:02:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100259 PRODUITS – Gestion de Placements TD l’a annoncé.

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Gestion de Placements TD (GPTD) compte dissoudre six de ses fonds négociés en Bourse (FNB) aux alentours du 26 juin 2024. Aucune nouvelle souscription directe, par les participants autorisés, n’est acceptée depuis le 15 avril dernier.

Les six produits concernés sont :

  • le FNB générateur de revenu TD ;
  • le FNB indiciel d’actions canadiennes ESG Morningstar TD ;
  • le FNB indiciel d’actions américaines ESG Morningstar TD ;
  • le FNB indiciel d’actions internationales ESG Morningstar TD ;
  • le FNB indiciel d’obligations de sociétés canadiennes ESG Morningstar TD ;
  • et le FNB indiciel d’obligations de sociétés américaines ESG Morningstar TD.

Les parts des FNB en dissolution devraient être radiées volontairement de la Bourse de Toronto (TSX) à la demande de GPTD et cesser d’être négociées après la fermeture des marchés le vendredi 21 juin 2024 ou aux alentours de cette date.

Toutes les parts encore détenues par des investisseurs feront l’objet d’un rachat obligatoire à la date de dissolution. Les porteurs de parts peuvent continuer d’acheter ou de vendre des parts des FNB en dissolution à la TSX jusqu’à leur radiation.

Avant la date de dissolution, GPTD tentera dans la mesure du possible de vendre et convertir en espèces les actifs des FNB. Une fois les passifs et obligations payés, ou que des dispositions auront été prises à cet effet, GPTD distribuera l’actif net des FNB en dissolution au prorata entre les porteurs de parts inscrits à la date de dissolution, selon la valeur liquidative par part de chaque FNB en dissolution.

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Retraite pour Alain Desbiens, de BMO https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/retraite-pour-alain-desbiens-de-bmo/ Mon, 15 Apr 2024 14:48:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100291 NOUVELLES DU MONDE — Après une carrière de plus de 30 ans.

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Le démarcheur Alain Desbiens, directeur, FNB BMO chez BMO Gestion mondiale d’actifs, entend prendre sa retraite de son poste actuel le 1er mai 2024.

« Je travaille dans le secteur des placements depuis plus de 30 ans et les 14 dernières années ont été les plus extraordinaires de ma carrière professionnelle », a annoncé Alain Desbiens, sur les médias sociaux.

Figure bien connue de l’industrie et l’un des experts incontournables en matière de fonds négociés en Bourse (FNB), Alain Desbiens a connu un parcours bien rempli. Il a notamment travaillé comme représentant et directeur des ventes dans le secteur de la distribution des produits de gestion de patrimoine, ainsi qu’à titre de directeur de succursale et conseiller en placement dans le secteur du courtage.

Détenteur d’un baccalauréat en relations industrielles de l’Université Laval, Alain Desbiens a plus précisément fait sa marque au cours des 15 dernières années dans son rôle de spécialiste des FNB BMO de l’Est du Canada.

« J’ai essayé au fil des ans de construire ma carrière avec une PVP (Proposition de Valeur Personnelle) axée sur la confiance, l’éthique et les connaissances de notre industrie, du secteur des FNB et dans ma relation avec vous tous et toutes », a indiqué Alain Desbiens.

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BMO lance un FNB à résultat structuré https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bmo-lance-un-fnb-a-resultat-structure/ Thu, 11 Apr 2024 11:20:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100000 PRODUITS – Celui-ci offre une protection contre le risque de baisse.

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BMO Gestion d’actifs lance le FNB BMO d’actions américaines avec tranche protégée couvert en dollars canadiens — avril (ZAPR), un nouveau fonds négocié en Bourse (FNB) à résultat structuré.

Ce produit a clôturé son offre initiale et est disponible sur Cboe Canada depuis le 1er avril dernier.

L’objectif du FNB est de procurer aux porteurs de parts un revenu et une plus-value (avant les frais, les dépenses et les impôts) qui correspondent, dans la mesure du possible, au rendement d’un indice conçu pour mesurer le segment des grandes capitalisations du marché boursier américain, jusqu’à concurrence d’un plafond, tout en procurant une protection contre la première tranche de 15 % d’une baisse du cours du marché de l’indice de référence.

Et ce, sur une période d’environ un an à partir du premier jour ouvrable d’avril de chaque année jusqu’au dernier jour ouvrable de mars de l’année suivante.

Le ZAPR est le plus récent ajout de BMO à sa gamme de FNB à résultat structuré. Pour rappel, les FNB à résultat structuré cherchent à procurer à l’investisseur un rendement sur une période de résultat cible déterminée.

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Lumière sur l’imposition des FNB pour les Canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/lumiere-sur-limposition-des-fnb-pour-les-canadiens/ Wed, 10 Apr 2024 10:39:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100127 FOCUS FNB – La structure même du FNB et le compte dans lequel il est détenu peuvent avoir un effet sur sa fiscalité.

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Lorsqu’un client canadien détient un fonds négocié en Bourse (FNB), celui-ci doit en comprendre la fiscalité afin d’éviter certaines mauvaises surprises. Voici un résumé de certains éléments bons à savoir pour les conseillers, basés sur une étude de Valeurs mobilières TD.

« Choisir un placement adapté à la situation fiscale d’une personne permet de maximiser les rendements après impôt », soulignent les auteurs de Valeurs mobilières TD. Ceux-ci précisent que la fiscalité est une question complexe et qu’elle dépend grandement des situations personnelles de chacun, d’où la pertinence de consulter un expert en fiscalité.

D’abord, il y a généralement deux façons pour un investisseur détenant un FNB canadien d’être imposé : soit sur les distributions versées par les FNB, soit sur les gains/pertes en capital en cas de cession de parts. Le prix de base rajusté (PBR) est utilisé pour calculer les gains ou les pertes en capital aux fins de l’impôt lorsque des parts de FNB sont vendues.

Plusieurs types de distributions

Si un client détient des parts de FNB dans des comptes enregistrés, tel qu’un REER, un FERR, un REEE, un CELI, etc., les distributions ne sont pas immédiatement imposables. Cependant, elles peuvent l’être lorsqu’elles sont retirées, selon le type de compte enregistré.

Or, si un client détient un FNB dans un compte non enregistré, il recevra des formulaires d’impôt T3 pour les FNB structurés en fiducie ou des formulaires T5 pour les FNB structurés en catégorie de société pour ses distributions imposables.

Un client peut recevoir différents types de distribution de la part d’un FNB, en fonction de la nature du revenu généré par ce fonds. Il peut s’agir de distributions de dividendes canadiens, de revenus d’intérêts canadiens, de revenus étrangers, de gains en capital, de remboursement de capital, ainsi que les distributions fantômes.

Chaque type de distribution a un traitement fiscal particulier. Attardons-nous sur certains d’entre eux qui pourraient être synonymes de surprises, bonnes ou mauvaises, pour vos clients.

Distributions fantômes : Ce sont des distributions de gains en capital qui ne se font pas en espèces, mais bien sous forme de gains en capital réinvestis. On les appelle « distributions fantômes », car les clients doivent payer une facture fiscale réelle sans avoir reçu d’argent pour le faire.

L’ampleur de ces distributions fantômes dépend de la bonne tenue des marchés financiers ainsi que du style du gestionnaire (taux de rotation du portefeuille). Dans tous les cas, pour éviter qu’un client n’ait de surprise en ce sens, son conseiller devrait l’aviser de ce risque dans les années où ces distributions peuvent être plus importantes.

La « bonne nouvelle » de ces distributions est que, après le réinvestissement, le prix de base rajusté (PBR) par part doit être augmenté pour tenir compte des distributions réinvesties. Ainsi, le PBR augmenté devrait réduire les gains en capital réalisé au moment de la vente du placement.

Revenu étranger : Lorsqu’un client investit à l’étranger par l’intermédiaire d’un FNB, il peut recevoir des dividendes et d’autres sources de revenus provenant de placements non canadiens. Dans certains cas, un client peut bénéficier du crédit pour impôt étranger en fonction de la retenue d’impôt étranger effectuée.

Dans certains cas, ce crédit d’impôt étranger ne compense pas l’impôt étranger réellement perçu sur ce placement, car celui-ci peut être à deux niveaux. L’un de ces niveaux d’impôt ou les deux peuvent donc devenir des coûts indirects découlant de la détention de placement étranger.

Sans entrer dans les détails, car le texte suivant en fait un bon résumé, il existe une exonération fiscale avantageuse lorsqu’un client canadien détient un FNB américain qui investit dans des titres américains, dans un REER ou dans un autre compte de retraite. Dans ce cas, il n’y aura pas de retenue d’impôt étranger sur ce placement.

De plus, dans un compte non enregistré, un FNB canadien qui détient des titres internationaux directement est en général considéré plus avantageux pour un client canadien par opposition à la détention d’un FNB américain qui investit directement dans des titres internationaux. Le FNB canadien est assujetti à un niveau d’impôt, qui est récupérable avec le crédit d’impôt étranger, alors qu’un FNB américain coté en Bourse similaire est assujetti à deux niveaux d’impôt, dont un seul est récupérable.

Remboursement de capital. Un client peut recevoir d’un fonds un montant qui représente la remise du capital investi. Le remboursement de capital (RC) n’est pas imposable pour l’année où il est reçu, mais entraîne une diminution du prix de base rajusté (PBR) des parts du client.

Chaque dollar de remboursement de capital reçu réduit d’autant le PBR du détenteur. Lorsque son PBR est rendu à 0, les distributions de RC supplémentaires constituent du gain en capital plutôt que du RC. À la vente des parts, les gains en capital sont calculés et imposés en fonction du PBR, le cas échéant. En clair, on crée des économies fiscales à court terme, mais on vient ainsi créer une facture fiscale de plus en plus élevée à la disposition des parts du FNB au fur et à mesure qu’on reçoit du RC.

À compter du moment où le PBR est nul, l’impact fiscal est supérieur à un fonds identique sans rendement de capital, indiquait Dany Provost, directeur planification financière et optimisation fiscale, à SFL Expertise, à Québec, dans un récent texte sur l’imposition des FNB.

« Lorsque des simulations sont faites pour comparer les deux types de fonds, toutes autres choses étant égales par ailleurs, on se rend compte qu’il existe un point de croisement des deux situations. Avant ce point, l’avantage est aux fonds avec remboursement de capital, et après, c’est l’inverse. Dans la mesure du possible, le conseiller devrait ainsi illustrer les deux situations afin de constater si, oui ou non, avec l’horizon de placement désiré, un fonds avec remboursement de capital est préférable », écrivait-il.

Dividendes canadiens. Ce sont des distributions de dividendes qui proviennent généralement des placements du FNB dans des actions de sociétés canadiennes. « Les Canadiens bénéficient de crédits d’impôt pour dividendes lorsque ceux-ci sont versés par des sociétés canadiennes imposables », lit-on dans l’étude de Valeurs mobilières TD.

Ces crédits non remboursables réduisent le montant de l’impôt dû. Il existe deux types de dividendes : les dividendes déterminés et les dividendes non déterminés, lesquels font l’objet d’un traitement fiscal différent et qui varie selon le palier d’imposition provincial ou fédéral. « Le plus souvent, les dividendes déterminés sont versés par de grandes entreprises canadiennes (y compris des sociétés ouvertes), qui paient un impôt sur les sociétés plus élevé », indique Valeurs mobilières TD.

Détention de FNB américains

Bon nombre de clients détiennent des FNB cotés à une Bourse américaine. Sans entrer dans les détails, « en règle générale, les distributions des FNB américains sont considérées comme entièrement imposables pour les investisseurs canadiens qui ont des comptes imposables et doivent être déclarées comme un revenu étranger aux fins de l’impôt », écrit Valeurs mobilières TD.

Comme pour les FNB canadiens, la cession de parts de FNB américain peut entraîner un gain ou une perte en capital pour un client canadien, dont 50 % en seront imposables.

De plus, les clients canadiens doivent composer avec les complexes règles en matière de retenue d’impôt aux États-Unis lorsqu’ils investissent dans des FNB américains, tel que présenté dans un récent texte sur les coûts cachés des distributions de Laurent Boukobza, de Placements Mackenzie.

Ventes à perte à des fins fiscales

La disposition de parts de FNB peut donner lieu à des gains et des pertes en capital, selon le cas. Une stratégie souvent mise de l’avant dans les derniers mois d’une année civile est celle de la vente à perte à des fins fiscales.

Cette stratégie consiste à « utiliser les pertes en capital dans les comptes non enregistrés pour optimiser les rendements après impôt » d’un portefeuille. « Si un investisseur a vendu un placement à un prix inférieur à son PBR, il subit une perte en capital qu’il peut utiliser pour compenser les gains en capital de l’année en cours, reporter rétrospectivement aux trois années précédentes ou reporter indéfiniment sur les années à venir », indique Valeurs mobilières TD.

Tirer profit de cette stratégie n’est pas évident et demande de bien la comprendre, ainsi que de maîtriser les règles des pertes apparentes. Le texte « Tirer profit des pertes sur placements » en explique bien les nuances. Par contre, cette stratégie n’est pas une solution miracle en soi et compte son lot de critiques, comme en fait foi le texte : « Pas une panacée, la vente à perte à des fins fiscales ».

Les complications du formulaire T1135

Si un investisseur détient certains biens étrangers, y compris des parts de FNB américains, dont le coût total est supérieur à 100 000 $, il doit déclarer ces biens sur le formulaire T1135, selon Valeurs mobilières TD. Pour éviter les écueils et complications liés au fait de remplir ce formulaire, certains clients canadiens préfèrent ainsi investir dans des FNB cotés à une bourse canadienne, car ceux-ci ne sont pas considérés comme des biens étrangers, même lorsqu’ils détiennent des actifs sous-jacents comme des actions américaines.

Gare à l’impôt successoral américain

Les droits de succession américains sont un facteur important pour les investisseurs canadiens. En effet, cet impôt s’applique selon un taux progressif sur la valeur marchande de la succession imposable du défunt et conformément à certains seuils d’exclusion, selon Valeurs mobilières TD. Les biens situés aux États-Unis, y compris les parts de FNB américains, sont généralement assujettis au calcul des droits de succession. C’est aussi le cas des biens immobiliers américains, des titres de sociétés américaines, etc.

« Soulignons que les fonds communs de placement et les FNB canadiens qui investissent dans des titres américains ne sont pas assujettis aux droits de succession américains. Par conséquent, les investisseurs canadiens peuvent éviter de verser des droits de succession américains en investissant dans des FNB canadiens qui investissent dans des titres américains », lit-on dans l’étude de Valeurs mobilières TD.

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FNB d’actif réel pour diversifier les portefeuilles des clients https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-dactif-reel-pour-diversifier-les-portefeuilles-des-clients/ Wed, 10 Apr 2024 10:16:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100122 FOCUS FNB – Le rendement issu des taux réglementés peut offrir une marge de sécurité aux investisseurs.

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Ces dernières années, la patience et la régularité ne sont pas sorties gagnantes de la course aux rendements mondiaux, les actions de croissance des méga capitalisations ayant pris le dessus. Raison de plus pour envisager des stratégies complémentaires aux marchés mondiaux à forte composante technologique, selon l’avis de certains gestionnaires de fonds.

L’une de ces alternatives consiste à mettre l’accent sur les « actifs réels ». Il s’agit d’industries ou de secteurs tels que les matériaux, l’énergie, les services publics, les infrastructures et l’immobilier. Selon le gestionnaire de portefeuille, un fonds d’actifs réels peut également être exposé directement à l’or, au pétrole ou à d’autres matières premières.

« Les valorisations deviennent très élevées dans le secteur technologique et les investisseurs commencent à regarder ailleurs pour élargir leur horizon, constate Chris Cullen, premier vice-président et responsable des fonds négociés en Bourse (FNB) chez Brompton Funds, une société basée à Toronto. Nous considérons les actifs réels comme une solution naturelle ».

Le Brompton Sustainable Real Assets Dividend ETF fait partie d’une poignée de FNB qui, par leur nom et leur mandat, investissent dans des sociétés ayant d’énormes investissements dans des actifs physiques tels que des centrales électriques, ou qui ont accès à d’importants gisements de ressources naturelles.

Certains types de sociétés d’actifs immobiliers disposent d’un « fossé » autour de leurs activités qui rend la concurrence très coûteuse, explique Chris Cullen. Par exemple, « si vous deviez lancer une entreprise de télécommunications à partir de rien et essayer de construire l’infrastructure, nous parlons de milliards et de milliards de dollars ».

Les taux de rendement réglementés peuvent également offrir une marge de sécurité aux investisseurs dans des entreprises telles que les services publics et les oléoducs, si leurs contrats contiennent des clauses d’inflation.

Parmi les autres fonds de ce type, citons le Purpose Diversified Real Asset Fund, qui investit à la fois dans des actions et des matières premières, et qui est fortement axé sur les industries liées à l’agriculture, ainsi que le Mandat privé d’actif réel mondial CI, dont la pondération est de 50 % pour l’infrastructure et de 50 % pour l’immobilier.

La série de FNB sur les actifs réels d’Investissements Russell utilise quant à elle une stratégie multigestionnaire. Son portefeuille était récemment composé de 41 % d’immobilier, 35 % d’infrastructures, 15 % d’un fonds d’obligations à rendement réel (indexées sur l’inflation) et le reste d’un fonds indiciel de matières premières.

La plus récente offre de FNB d’actifs réels est le Fonds d’actifs réels mondiaux AGF, qui est devenu disponible en tant que série de FNB le 27 février. Auparavant, le fonds était une stratégie de métaux précieux et de ressources naturelles. Il a élargi son mandat en avril 2019 pour englober les sociétés associées aux actifs réels.

« L’idée était de créer un produit capable de fournir des rendements positifs significatifs tout au long du cycle [économique], tout en offrant la protection nécessaire pendant les périodes d’inflation élevée ou croissante, ou pendant les périodes de stagflation combinées à une récession », résume Steve Bonnyman, vice-président, gestionnaire de portefeuille et responsable de la recherche sur les actions auprès de la société torontoise Placements AGF.

Steve Bonnyman, qui gère les portefeuilles mondiaux d’actifs réels d’AGF, rapporte que la pondération cible du fonds est de 90 % d’actions et de 10 % de titres à revenu fixe.

La partie obligataire se compose principalement de titres émis par les d’entreprises dont les activités sont conformes au mandat du fonds en matière d’actions.

Récemment, les actions étaient fortement concentrées : 43 % dans les valeurs énergétiques et 29 % dans le secteur des matériaux, ce qui constitue un retour en arrière par rapport au mandat initial d’AGF en matière de ressources. Il s’agit d’un changement tactique qui a porté ses fruits avec la hausse des prix des matières premières.

Pour élaborer le portefeuille, Steve Bonnyman et ses collègues font des prévisions et des hypothèses macroéconomiques et utilisent des filtres pour les critères quantitatifs, fondamentaux et techniques.

« Tout ce qui apparaît comme ayant des biais positifs à travers ces trois [filtres] devient ce que nous appelons notre univers tactique, dit-il. Nous recherchons vraiment des titres mal évalués. Et ces titres peuvent être mal évalués et identifiés de diverses manières. »

L’équipe d’AGF, dont fait partie le gestionnaire de portefeuille Jeff Kay, utilise également de manière sélective les options d’achat couvertes, les contrats à terme sur matières premières et les métaux précieux. « Lorsque nous investissons dans l’or, nous pouvons aller et venir entre les actions et les métaux, en fonction du meilleur rapport risque/rendement », explique Steve Bonnyman.

Pour les investisseurs, Steve Bonnyman ne considère pas le fonds comme tactique par nature, car il est difficile de prévoir les tendances du marché. « La façon dont nous avons construit ce fonds, la structure qui l’entoure, est conçue pour garantir une expérience positive tout au long du cycle. »

Depuis l’élargissement de son mandat, le fonds a produit des rendements positifs chaque année civile depuis 2019. Les rendements ont varié de 0,6 % en 2020 à 16,9 % un an plus tard.

Le FNB d’actifs réels de Brompton est axé sur les actions et ne détient pas de matières premières ou de contrats à terme sur matières premières. Toutefois, il comporte un élément de revenu : l’équipe d’investissement, dirigée par la directrice des investissements Laura Lau, vendra généralement des options d’achat couvertes sur 15 à 30 % des actifs du portefeuille.

En conséquence, le rendement de distribution récent du FNB était de 4,8 %. « Beaucoup de gens recherchent ce type de revenu, en particulier les personnes âgées qui sont à la retraite », affirme Chris Cullen.

Le processus d’investissement de Brompton intègre une analyse descendante pour déterminer les types de secteurs d’actifs immobiliers à privilégier. Récemment, l’exposition la plus importante du FNB était de 38 % dans le secteur industriel, suivi de 23 % dans le secteur de l’énergie et de 19 % dans celui des services publics.

Selon Chris Cullen, l’équipe de Brompton recherche des entreprises ayant un effet de levier suffisant pour générer des flux de trésorerie et couvrir leurs coûts d’emprunt.

Les gestionnaires de Brompton recherchent également des opérateurs efficaces qui occupent une position dominante dans leur secteur, disposent d’avantages par rapport à leurs concurrents et ont des possibilités de croissance. « Et ils sont à la recherche de bonnes affaires, de prix corrects », précise Chris Cullen.

En outre, étant donné que le FNB Brompton se positionne comme un fonds « durable », il sélectionne des sociétés ayant des scores ESG (environnement, social et gouvernance) plus élevés dans les secteurs générateurs de carbone, comme le pétrole et le gaz. « De nombreuses sociétés d’oléoducs et de gazoducs ont des programmes de capture du carbone, par exemple », précise Chris Cullen.

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Impérative représentation féminine dans le secteur de la gestion d’actifs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/imperative-representation-feminine-dans-le-secteur-de-la-gestion-dactifs/ Wed, 10 Apr 2024 09:59:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100094 FOCUS FNB - Il y a eu du progrès, mais le chemin vers l’équité est encore long.

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Dans le monde en évolution rapide de la gestion d’actifs, la diversité et l’inclusion ne sont pas seulement des mots à la mode, mais des piliers essentiels pour innover et refléter la société dans son ensemble.

En tant que gestionnaire de portefeuille femme et issue d’une minorité visible, mon voyage professionnel à travers trois continents m’a convaincue de l’urgence d’améliorer la représentation des femmes dans notre industrie et la nécessité de tout faire pour soutenir leur avancement.

Quand j’ai débuté ma carrière en finance en 2002, la représentation féminine dans des rôles clés était désespérément basse. Bien que des progrès aient été faits, avec environ 30 % de représentation féminine dans les postes de direction chez Placements Mackenzie par exemple, le chemin reste long. À travers l’industrie, moins de 10 % des gestionnaires de fonds en Amérique du Nord sont des femmes, selon Bloomberg, une statistique qui souligne l’ampleur du défi.

Ces chiffres continuent de montrer une sous-représentation persistante des femmes dans les rôles en gestion d’actifs. La sous-représentation augmente à mesure que l’on va vers les positions de direction (exécutive).

Or, la recherche démontre les avantages évidents de la diversité des perspectives dans la prise de décision financière. En effet, les équipes diversifiées sont plus créatives, plus innovantes et capables de mieux servir une clientèle variée.

De plus, notons que les femmes devraient en venir à contrôler près de la moitié des plus de 4000 milliards de dollars d’actifs au Canada d’ici 2028, selon une étude de Investor Economics. Ainsi, leur influence en tant qu’investisseuses ne fera qu’augmenter au fil du temps.

Cette transition démographique représente non seulement un changement dans la clientèle des firmes de gestion d’actifs, mais souligne également le besoin pour une représentation féminine accrue parmi les gestionnaires d’actifs eux-mêmes.

Parcours déterminant

Je suis originaire du Niger, un pays en développement, où le taux d’alphabétisation des femmes est seulement de 20 %, selon l’Institut National des Statistiques du Niger. Certes, cette proportion progresse, mais elle est de la moitié de celui des hommes.

Je suis arrivée à Toronto en 2017 avec un bagage académique solide et un parcours professionnel de 15 ans en France. J’ai été confrontée sans surprise à la réalité d’un milieu dominé par les hommes.

Cependant, cette expérience n’a fait que renforcer ma détermination à promouvoir le changement, à travers le mentorat, la sensibilisation et la participation active à des initiatives de diversité et d’inclusion. Le changement, quoique lent, est encourageant.

En tant que mère de deux enfants, j’ai dû aussi naviguer entre les exigences de ma carrière et mes responsabilités familiales, défiant la notion répandue qu’il faut choisir entre succès professionnel et vie personnelle. Mon expérience démontre qu’il est tout à fait possible de concilier les deux, même dans un secteur exigeant comme celui de la finance.

Les obstacles à l’inclusion des femmes dans le secteur de la gestion d’actifs sont nombreux, allant des stéréotypes de genre enracinés aux écarts de rémunération en passant par le manque d’opportunités et d’accès aux fonctions de direction. La perception que les femmes doivent choisir entre la réussite professionnelle et la vie personnelle persiste et entrave l’avancement de nombreuses carrières prometteuses.

Pour accélérer le changement 

Il est possible de contourner ces obstacles et l’industrie financière doit faire sa part afin d’accroître la parité homme-femme dans ses rangs. L’importance du mentorat ne peut être sous-estimée. Il existe des programmes que l’organisation pour laquelle je travaille soutient, comme Return to Bay Street ou encore Women in Asset Management, qui se fait en partenariat avec l’Ivey School of Business. Ils jouent un rôle crucial en offrant des chemins concrets pour le retour ou l’entrée des femmes dans la finance.

Intervenir régulièrement dans les universités pour parler aux étudiantes en finance aide à démystifier le secteur et encourager plus de femmes à envisager une carrière en gestion d’actifs.

Il est également essentiel de reconnaître et promouvoir les contributions uniques que les femmes apportent au secteur, en termes de diversité de pensée, d’approches en matière de gestion de la relation client et de recherche d’investissement.

Enfin, on peut également augmenter la visibilité des femmes réussissant dans le secteur à travers des conférences, des publications et des médias sociaux. Ces initiatives aident à inspirer et à encourager les générations futures.

Mon parcours illustre que les barrières, bien que réelles, ne sont pas insurmontables. Les femmes ont beaucoup à offrir au monde de la finance, non seulement en termes de diversification de la pensée, mais aussi en apportant des perspectives nouvelles et enrichissantes à l’industrie.

La route vers l’égalité dans la finance est longue et sinueuse, mais avec des initiatives ciblées, un soutien institutionnel, et une volonté collective de changer les mentalités, nous pouvons accélérer le rythme du progrès. C’est à nous, en tant qu’industrie, de cultiver un environnement où les femmes ne se contentent pas de participer, mais où elles prospèrent et dirigent.

Hadiza Djataou est gestionnaire de portefeuille en revenu fixe chez Placements Mackenzie.

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Une option d’achat en devises neutres pour les FNB de Fidelity https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/une-option-dachat-en-devises-neutres-pour-les-fnb-de-fidelity/ Wed, 10 Apr 2024 09:17:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97528 FI TV - Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada, explique pourquoi Fidelity offre l’option d’achat en devises neutres de ses FNBs qui détiennent des titres américains.

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Finance et Investissement : Fidelity offre l’option d’achat en devises neutres pour ses FNB qui détiennent des titres américains. Pourriez-vous nous expliquer la raison de cette approche?

Étienne Joncas-Bouchard : Nous avons une version qui est non couverte et une version couverte tout simplement pour offrir l’option aux conseillers qui aimeraient intégrer une stratégie de couverture de devises, notamment pour limiter la volatilité.

Lorsqu’on parle de revenu fixe, les devises ont à peu près quatre à cinq fois la volatilité d’un titre à revenu fixe traditionnel comme un bon du Trésor. Pourquoi devrait-on exposer un portefeuille à la volatilité de devise quand on veut quelque chose à faible volatilité? C’est donc principalement pour une question de gestion de risque, je pense, qu’on utilise ces produits.

Si on regarde du côté des actions qui ont une volatilité assez similaire à celle des devises, dans ces cas-là, le but est peut-être tout simplement de prendre une position tactique. Par exemple, si on pense que le dollar américain est surévalué, on va décider de le couvrir. Si on pense à l’inverse qu’il est sous-évalué, alors il vaut mieux investir en dollars américain et laisser cette appréciation nous supporter en matière de rendement.

Je pense que pour les investisseurs canadiens la possibilité d’une telle option est particulièrement importante parce que l’on investit beaucoup à l’étranger. Oui, on a un grand biais domestique. La majorité des investisseurs canadiens auront plus de produits canadiens que n’importe où dans le monde. C’est tout à fait normal. Aux États-Unis, cette tendance est encore plus importante. Mais lorsqu’on investi à l’extérieur du Canada, il vaut mieux considérer la possibilité de figer les choses à un certain taux, même si, au final, on ne le fait pas nécessairement. Mais il est important de comprendre que ça a un impact sur les rendements totaux, ainsi, proposer ce type de produits, ça nous permet d’offrir des options pour ces investisseurs.

Les opinions exprimées sont celles d’Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada en date du 13 novembre 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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