épargne-retraite – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 11 Mar 2024 11:46:31 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png épargne-retraite – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 La séparation affecte les cotisations au REER https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-separation-affecte-les-cotisations-au-reer/ Wed, 13 Mar 2024 10:46:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99492 Surtout chez les couples mariés.

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Une séparation, particulièrement au sein des couples mariés, entraîne la réduction des cotisations au Régime enregistré d’épargne-retraite (REER) des conjoints ce qui impacte leur préparation à la retraite.

Les cotisations au REER des conjoints qui se séparent diminuent pendant et immédiatement après la séparation, selon une recherche récente de Maude Pugliese, professeure à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en expériences financières des familles et inégalités de patrimoine.

En utilisant les données de l’Enquête sociale générale canadienne de 2011 croisées avec les données fiscales fédérales, elle a comparé les cotisations des conjoints trois ans avant et après la rupture de 1986 à 2013.

Plusieurs centaines de dollars en moins

« Les femmes en couple voient leurs cotisations au REER diminuer d’environ 200 $ dès la première année suivant la séparation, tandis que les hommes réduisent les leurs de 500 à 700 $ », a indiqué la chercheuse lors d’une conférence organisée par la Chaire en fiscalité et finances publiques de l’Université de Sherbrooke.

Les cotisations des femmes mariées chutent de 10 % l’année de la séparation et de 15 % un an après, mais remontent assez rapidement au cours des deux années suivantes. Chez les conjoints masculins, la baisse peut atteindre jusqu’à 25 %, et la remontée prend plus de temps.

La probabilité de cotiser au REER est également affectée par la séparation. Chez les femmes, elle diminue de 48,4 % l’année précédant la séparation à 42,1 % l’année de la rupture de la vie commune. En revanche, cette probabilité demeure relativement stable chez les hommes.

L’étude souligne une baisse de la cotisation moyenne annuelle après la séparation. Avant la rupture, les femmes en couple cotisent en moyenne 3000 $ dans leur REER par an, tandis que les hommes versent 4300 $. Après la séparation, la cotisation moyenne annuelle diminue d’environ 450 $ chez les femmes et de 900 $ à 1000 $ chez les hommes.

Épargne-retraite compromise

Plusieurs raisons expliquent cette diminution. Durant le mariage, les femmes sont souvent moins présentes sur le marché du travail. Elles peuvent alors utiliser une partie des revenus plus élevés de leur conjoint pour contribuer à leur REER grâce à des mécanismes de partage des revenus. Après la séparation, elles n’ont plus cette possibilité et subissent en général des pertes importantes de revenus, ce qui diminue leur capacité à contribuer à leur REER, indique la professeure.

Pour les hommes, le divorce peut entraîner des dépenses supplémentaires liées à la pension alimentaire, à la division des actifs et aux frais juridiques engagés pour le divorce, ce qui réduit également leur capacité à contribuer.

Un divorce entraîne la perte d’économies d’échelle, par exemple sur le logement et les factures de services, ce qui se répercute aussi sur l’épargne-retraite. Il affecte également la motivation des ex-conjoints à épargner pour la retraite, signale Maude Pugliese.

L’étude révèle que les conséquences sont moins marquées chez les couples en union de fait. Cette différence s’explique par la durée généralement plus courte de ces relations par rapport aux mariages, indique la professeure. Cependant, au Québec, où 30 % des adultes vivent en union de fait, comparativement à 10 % dans d’autres provinces, l’impact est significatif, estime Maude Pugliese, « car les unions de fait ressemblent beaucoup au mariage en termes d’intégration économique des couples ».

Selon Statistique Canada, les REER représentent environ 10 % de l’avoir total des ménages et environ le tiers des actifs à la retraite. Ils constituent donc une part importante de l’épargne privée des ménages à la retraite, mentionne la chercheuse.

« La séparation nuit, temporairement au moins, à la préparation financière à la retraite. La diminution des cotisations est de l’ordre de quelques centaines de dollars par année. L’effet ne semble pas grand à court terme, mais l’impact à long terme est plus important. Si ces montants avaient été réinvestis jusqu’au moment de la retraite, cela aurait pu faire une certaine différence », indique Maude Pugliese.

Elle souligne également que cette situation impacte les personnes à faibles revenus, car elles sont plus susceptibles de vivre une séparation, les difficultés économiques pouvant exercer une pression sur les couples et les conduire à la rupture. Or, ces personnes ont déjà de la difficulté à préparer la planification de la retraite.

Maude Pugliese souhaite élargir la portée de sa recherche en étudiant l’ensemble du parcours d’un individu afin de mettre en lumière comment se déclinent les cotisations REER en fonction des différents événements de la vie.

Une autre enquête menée au Québec sur les disparités financières au sein des couples en 2022 par la chercheuse a démontré par ailleurs que le patrimoine net moyen des hommes mariés est 30 % plus élevé que celui des femmes mariées dans la population adulte générale. Chez les personnes en union libre, l’écart s’établit à 80 %.

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Épargne-retraite : près d’un Canadien sur deux sans plan précis https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/epargne-retraite-pres-dun-canadien-sur-deux-sans-plan-precis/ Thu, 22 Feb 2024 13:01:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99264 Une étude révèle le décalage entre épargne et préparation.

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Dans un contexte économique de plus en plus incertain, les Canadiens de 35 ans ou plus affichent clairement une volonté d’épargner pour l’après-carrière. Selon l’étude annuelle sur la retraite d’IG Gestion de patrimoine, près des trois quarts (72 %) de cette tranche d’âge ont déjà investi dans leur épargne-retraite.

Toutefois, un peu moins de la moitié (42 %) de ces épargnants n’ont pas de plan de retraite défini. Beaucoup (45 %) ne savent donc pas le montant dont ils auront besoin pour vivre confortablement une fois qu’ils auront quitté le marché du travail.

L’étude a aussi révélé que seul un quart (26 %) des personnes sondées prend en compte des facteurs tels que l’inflation et les fluctuations économiques dans leur stratégie d’épargne-retraite.

Des résultats inquiétants aux yeux de Christine Van Cauwenberghe, cheffe de la planification financière à IG Gestion de patrimoine. Selon elle, un plan de retraite efficace doit intégrer divers éléments, dont le style de vie souhaité, les objectifs de revenus, les sources de revenus, les dépenses prévues, et une stratégie d’épargne qui englobe la gestion des actifs et des risques.

Le rapport souligne également un manque de soutien en planification de retraite parmi ceux qui consultent un conseiller : seulement 36 % d’entre eux déclarent recevoir de l’aide dans ce domaine précis.

Christine Van Cauwenberghe appelle à une responsabilité accrue du secteur financier pour aller au-delà de la gestion de portefeuille et offrir une planification financière intégrée, essentielle pour naviguer dans un environnement économique volatil.

L’étude en ligne a été réalisée avec Pollara Strategic Insights en janvier auprès de 1 305 personnes de 35 ans ou plus.

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Le REER en 2024, que faut-il savoir ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-reer-en-2024-que-faut-il-savoir/ Tue, 20 Feb 2024 12:21:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99000 Rappelez les bases de ce régime à vos clients.

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Alors que la saison des REER bat son plein et que le 29 février, la date limite pour cotiser et ainsi réduire son revenu imposable pour l’année 2023, s’approche à grands pas, il est bon de rappeler certaines bases de ce régime et de se souvenir des dates et éléments importants en 2024.

Pour ce faire, le journal Les Affaires s’est tourné vers Julie Hurtubise, conseillère en placements à Gestion de patrimoine TD. Voici un résumé de leur discussion.

Quoi surveiller cette année ?

En premier lieu, il est bon de regarder son plafond de contribution REER. Pour rappel, celui-ci correspond à 18% du salaire jusqu’à un maximum de 30 780 $ pour 2023, ce maximum sera de 31 560 $ en 2024. De plus, si votre client n’a pas maximisé son REER l’année précédente ou celle d’avant, ces sommes non utilisées sont cumulées au nouveau montant.

Attention toutefois, les contributions faites auprès de l’employeur sont aussi des éléments à prendre en considération dans le calcul du plafond de contribution. Il est important de prendre ces contributions en compte, car une surcotisation peut coûter très cher !

Le REER permet d’avoir une réduction sur le revenu de l’année précédente. Si ces derniers contribuent avant le 29 février 2024, ces contributions peuvent être prises en compte pour les impôts de 2023.

Toutefois, il est possible de contribuer toute l’année.

Pour les contribuables désirant maximiser leur REER, mais n’ayant pas la somme nécessaire, il est toujours possible de contracter des prêts REER, mais attention à rembourser rapidement les montants, car les intérêts ne sont pas déductibles.

Il est également possible d’utiliser une stratégie de fractionnement de revenu en contribuant au REER de son conjoint. Cela permet de réduire sa facture fiscale et également de diviser les revenus futurs lors du retrait des REER.

Pour ce qui est des revenus américains, Julie Hurtubise recommande de les mettre dans un REER plutôt que dans un CELI, puisque le REER et le FERR font partie de la convention fiscale entre les USA et le Canada. Ils permettent donc de bénéficier d’une exonération d’impôt.

REER ou CELI ?

Julie Hurtubise rappelle que la règle de base est de contribuer au REER plutôt qu’au CELI si le salaire est au-dessus de 50 000 $. Toutefois, cela n’est pas toujours indiqué.

La vraie question à se poser est à quoi servira l’argent que l’on veut placer ? Est-il prévu pour des projets à court ou long terme ? questionne l’experte. Si c’est à court terme, mieux vaut privilégier le CELI puisque les montants retirés du REER sont imposables contrairement à ceux retirés du CELI. « Si l’objectif est d’épargner en vue de la retraite, alors le REER est plus avantageux », continue-t-elle.

À noter également pour les gens qui gagnent moins de 50 000 $, la réduction du revenu peut être importante dans le calcul de certaines allocations non imposables comme l’Allocation familiale. Celle-ci est calculée sur le revenu net, donc il pourrait être intéressant de cotiser à son REER pour avoir davantage d’allocations.

Ce véhicule de placement peut également être très utile lors d’un projet d’achat de maison ou de retour aux études, en raison du régime d’accession à la propriété (RAP) et du régime d’encouragement à l’éducation permanente (REEP).

Une bonne stratégie d’épargne ?

« Faites des contributions systématiques à une fréquence régulière tout au long de l’année, c’est plus facile à budgéter que d’attendre le mois de février pour faire une grosse contribution », recommande Julie Hurtubise lorsqu’on la questionne sur la meilleure stratégie d’épargne à adopter.

Peu importe la contribution, souligne-t-elle. Même s’il s’agit de 25 $ par semaine. Cela vaut la peine, car « plus on le fait tôt, plus on aura de chance de voir notre épargne faire de l’argent avec notre argent », souligne l’experte.

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Plus de 2 M$ pour la retraite https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/plus-de-2-m-pour-la-retraite/ Tue, 20 Feb 2024 12:21:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98953 C’est ce dont les millénariaux pensent avoir besoin.

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Les millénariaux pensent qu’ils auront besoin d’environ 2,1 millions de dollars (M$) pour prendre leur retraite, un chiffre bien plus élevé que la moyenne de toutes les générations. En effet, pour la deuxième année de suite, l’ensemble des Canadiens pensent avoir besoin d’environ 1,7 M$ pour leur retraite.

À noter que ce sont les jeunes générations qui font monter la moyenne. Car si les millénariaux pensent avoir besoin de 2,1 M$, les membres de la génération Z estiment avoir toute de même besoin de 1,6 M$, contre 1,3 M$ pour les membres de la génération X et les baby-boomers et 1,2 M$ pour les 71 ans et plus.

« Il n’existe pas de plan de retraite unique ni de chiffre universel quant au montant que les Canadiens devraient épargner en vue de leur retraite, souligne Nicole Ow, chef, Placements de particuliers, BMO. Nous encourageons les gens à commencer à planifier tôt et à tenir compte de tous les facteurs qui influeront sur leur style de vie idéal à la retraite, y compris les obligations familiales, les objectifs en matière de santé et de bien-être, les passe-temps et les intérêts, ainsi que les projets de voyage. »

À noter que pour les Canadiens, l’épargne n’est pas négligée, ainsi plus de 62 % d’entre eux ont déjà cotisé à leur régime enregistré d’épargne-retraite (REER) en 2023 ou prévoient de le faire. Le montant moyen que les gens prévoient de cotiser à leur REER a également augmenté, passant de 5 753 $ en 2022 à 6 512 $ en 2023.

Toutefois, la valeur des REER a baissé depuis ses niveaux élevés enregistrés au cours des deux années précédentes. Le montant moyen détenu à l’échelle nationale a chuté de 28 %, passant de 144 613 $ en 2022 à 113 070 $ en 2023. Malgré cette baisse, la valeur totale des comptes est conforme aux moyennes historiques, avec une augmentation notable de l’épargne-retraite au cours de la pandémie de COVID-19.

Cette baisse peut être attribuable à la situation économique actuelle. En effet, 63 % des Canadiens affirment que les conditions économiques actuelles ont un impact négatif sur leur capacité à épargner en vue de la retraite. Ainsi :

  • 37 % des Canadiens consacrent moins d’argent à l’épargne-retraite ;
  • 44 % des baby-boomers ont déclaré qu’ils compensent leur capacité réduite à épargner pour la retraite en travaillant plus longtemps que prévu ;
  • et 38 % des sondés de la génération Z remettent à plus tard l’épargne-retraite.

Un écart entre les sexes

Comme entre les générations, on voit un clivage entre les réponses des hommes et des femmes lorsqu’on leur demande combien ils pensent devoir épargner pour la retraite.

Les premiers estiment avoir besoin en moyenne de 2 M$ pour pouvoir prendre leur retraite, alors que les secondes calculent nécessiter 1,3 M$.

À noter que les hommes sont plus optimistes que les femmes. En effet, 67 % estiment qu’ils auront assez d’argent pour prendre leur retraite comme prévu contre seulement 56 % des femmes.

Âge de la retraite

Interrogée sur l’âge de retraite idéal, la population canadienne estime que celui-ci serait 55 ans.

Pour les plus jeunes, cet âge est plus bas. Les membres de la génération Z estiment que l’âge idéal est 50 ans. Les millénariaux parlent quant à eux de 53 ans.

Pourtant l’âge moyen de départ à la retraite est 62 ans.

Cette étude a été réalisée par Pollara Strategic Insights par le biais d’un sondage en ligne auprès de 1 510 adultes canadiens, entre le 3 et le 8 novembre 2023.

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Six questions essentielles à aborder avec les clients en début d’année https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/six-questions-essentielles-a-aborder-avec-les-clients-en-debut-dannee/ Thu, 25 Jan 2024 11:52:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98497 DÉVELOPPEMENT - Pour optimiser leur plan financier.

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Le début de l’année offre une occasion idéale pour relancer la conversation avec les clients. L’objectif est de maximiser les rencontres de planification financière et de garantir que vous êtes sur la bonne voie. Voici six questions essentielles à explorer avec vos clients afin de maintenir leurs stratégies en phase avec les changements.

1) Les nouveaux avantages fiscaux sont-ils maximisés?

Assurez-vous que le client tire pleinement parti des récents changements fiscaux. En vous tenant informé des dernières lois fiscales, vous pouvez identifier des économies importantes à réaliser par le biais de nouvelles déductions ou crédits. L’intégration de ces avantages dans la stratégie financière globale peut avoir un impact majeur sur la planification de la retraite ou l’approche de placement, souligne Carissa Lucreziano, vice-présidente, Planification financière et conseils, chez CIBC, dans un article publié sur le site de l’institution.

2) La stratégie de placement est-elle toujours appropriée?

Des changements dans l’économie ou dans les lois fiscales ? Adaptez votre stratégie financière en conséquence ! « Cette conversation ouvre la porte à l’exploration de nouvelles occasions qui cadrent avec vos objectifs en constante évolution afin que vous puissiez continuer à réaliser des progrès malgré les fluctuations du marché », explique Carissa Lucreziano.

Vous pouvez présenter au client différents scénarios illustrant comment les changements apportés à votre stratégie ou survenus sur le marché peuvent influencer ses objectifs et simuler les effets que pourrait avoir un changement dans le marché ou son taux d’épargne sur son objectif de retraite.

3) Le client budgète-t-il de façon stratégique?

En période d’inflation, les clients doivent ajuster leur budget pour tenir compte de l’augmentation du coût de la vie. En les aidant à établir des priorités et à identifier les domaines dans lesquels ils peuvent réduire leurs dépenses, vous contribuez à maintenir leur stabilité financière malgré les fluctuations économiques, signale Steve Bridge, planificateur financier agréé, interrogé par Morningstar, dans le cadre d’un article publié dans Les Affaires, sur ses stratégies pour améliorer le bien-être financier des clients.

L’expert divise le budget en quatre catégories : des coûts mensuels fixes (hypothèque, téléphone), des coûts mensuels variables (épicerie, gaz, restaurants), des coûts annuels (abonnements, taxe foncière, etc.) et des coûts aléatoires (vêtements, cadeaux, voyages, etc.). « Le fait de savoir clairement où va l’argent donne au client le pouvoir de choisir », précise -t-il.

4) Quels aspects de la planification pourraient être améliorés?

« La planification est une question de proactivité, et non de réactivité. Il s’agit de trouver des occasions de croissance et de peaufinage pour veiller à ce que chaque élément de votre stratégie contribue au bien-être financier » du client, déclare Carissa Lucreziano.

Si un des objectifs du client consiste à transférer son patrimoine à ses enfants, ajustez sa stratégie de placement ou son plan successoral afin de maximiser les avantages fiscaux et d’assurer une transition de ses actifs en douceur.

5) Le client a-t-il un fonds d’urgence?

Les clients peuvent se retrouver serrés financièrement lorsqu’ils doivent faire face à des situations d’urgence. Posséder un fonds d’urgence permet de faire face aux dépenses imprévues, rappelle Alim Dhanji, conseiller principal en gestion de patrimoine. Ce fonds devrait idéalement couvrir de six à douze mois de dépenses courantes. Il agit comme un tampon financier en fournissant un filet de sécurité pendant les périodes d’incertitude et en atténuant l’impact des chocs financiers imprévus.

6) Le client est-il en voie d’atteindre ses objectifs?

Explorez les objectifs à court, moyen et long terme du client, tels que la retraite anticipée, le remboursement des dettes, et l’utilisation maximale des REER. Ces objectifs, adaptés à chaque étape de vie, fournissent d’excellents points de discussion pour ajuster le plan financier.

Les rencontres de début d’année offrent une opportunité cruciale pour obtenir une vue d’ensemble de la situation financière du client. Elles permettent d’ajuster le plan financier en tenant compte des fluctuations du marché, de la situation personnelle du client et de l’évolution de ses objectifs. Elles garantissent ainsi un encadrement optimal à chaque étape du parcours financier du client.

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L’importance de l’accumulation https://www.finance-investissement.com/fi-releve/limportance-de-laccumulation/ Tue, 23 Jan 2024 12:17:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98483 DÉVELOPPEMENT – En période d’inflation. 

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Avec l’augmentation du coût de la vie, les participants aux régimes de capitalisation des employeurs ont tendance à choisir de couper dans leurs cotisations plutôt que dans leur consommation, signale Avantages.

Entre 2020 et 2022, les cotisations moyennes dans ces régimes ont diminué dans presque tous les groupes d’âge. Les participants âgés de 30 à 50 ans ont réduit leur épargne de 7 %, selon le rapport Objectif épargne 2023 de Sun Life.

Les jeunes travailleurs préfèrent quant à eux réduire leurs cotisations plutôt que couper dans les sorties et les loisirs. Ainsi, 17 % des participants dans la vingtaine ont effectué un retrait de leur REER collectif en 2022, contre seulement 9 % en 2020, selon le rapport de Sun Life.

Aider les clients à garder le cap

Ces constats sont inquiétants quant à la capacité des clients à accumuler suffisamment d’épargne pour leur retraite. Face à l’inflation et à la diminution des rendements des régimes, certains employeurs ajustent leurs pratiques. Plusieurs d’entre eux ont mis en place une cotisation patronale de base : si l’employé arrête de cotiser, l’employeur continue tout de même de verser un certain montant qui s’accumule dans le régime du participant.

Les assureurs revoient de leur côté progressivement la composition des placements par défaut. Ces derniers étaient à l’origine investis surtout dans le marché monétaire et les fonds équilibrés. Ils s’orientent maintenant davantage vers les fonds à date cible, dont la répartition d’actif est basée sur l’âge du participant, indique Yashar Zarrabian, vice-président régional, développement des affaires et relations clients, régimes collectifs de retraite à Sun Life.

Des régimes plus flexibles

Cependant, pour inciter les employés à maintenir leurs cotisations malgré l’inflation, il est crucial de rendre les régimes de capitalisation plus flexibles, estime Stéphanie Mariamo, conseillère principale chez Mercer. Elle suggère de présenter ces régimes comme des programmes d’épargne répondant à des objectifs à court, moyen ou long terme, et non seulement comme des régimes d’épargne-retraite aux horizons lointains.

Selon cette approche, les participants pourraient diriger leurs cotisations personnelles vers un REER ou un CELI, tout en maintenant celles de l’employeur dans un véhicule intouchable. Ainsi, même en cas de retrait par l’employé pour des besoins immédiats, l’accumulation de la cotisation de l’employeur se poursuivrait.

Identifier les besoins et communiquer

Actuellement, un quart (25 %) des participants ne profitent pas pleinement des cotisations complémentaires de leur employeur, souligne le rapport de Sun Life. Optimiser les versements des cotisations serait avantageux pour repérer ceux qui ne maximisent pas leurs cotisations et cerner d’éventuels problèmes de retrait dans les régimes.

Plus largement, la sensibilisation, l’information et la communication jouent un rôle crucial pour aider les clients à comprendre l’importance de l’accumulation, souligne Nathalie Bachand, planificatrice financière et présidente d’ÉducÉpargne.

Accroître la littéracie financière est particulièrement vital chez les aînés, qui disposent de marges de manœuvre réduites pour augmenter leurs revenus de retraite. Le pourcentage de retraités de 75 à 79 ans ayant retiré plus que le minimum requis de leur FERR a presque doublé ces deux dernières années pour atteindre 21 % en 2022, indique Sun Life.

Dans ce contexte, les participants aux régimes de capitalisation ont plus que jamais besoin de conseils en matière de décaissement. Il devient essentiel de les informer sur les produits adaptés à leur situation et de les guider sur l’ordre optimal pour le décaissement de leur épargne. La compréhension et la gestion prudente de l’accumulation représentent alors des éléments clés pour assurer une sécurité financière à long terme.

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La vie n’est pas une course https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/la-vie-nest-pas-une-course/ Thu, 16 Nov 2023 11:24:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97499 DÉVELOPPEMENT - Il n’est pas grave de remettre ses objectifs financiers à plus tard, selon cet expert.

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« La vie n’est pas une course », voilà comment on pourrait résumer les propos de Rob Carrick, journaliste spécialisé en finances personnelles au The Globe and Mail, dans un podcast de CIBC. Parfois, les objectifs financiers doivent être remis à plus tard, mais ce n’est pas grave, assure-t-il.

Ce journaliste s’adresse ici essentiellement aux jeunes. Selon lui, les millénariaux et les membres de la génération Z sont confrontés à une autre réalité financière que les générations précédentes. Notamment si l’on regarde les coûts du logement.

« Aucune génération n’a été confrontée à un écart aussi conséquent entre le revenu et le coût de l’immobilier », souligne-t-il. Pour cette raison, nombre de jeunes sont forcés de revoir leur rêve de devenir propriétaire.

Mais pour lui, ce n’est pas un problème. L’espérance de vie étant plus longue, ces jeunes ont le temps. Il suffit de les retarder un peu. « C’est un cadeau d’avoir plus de temps pour réaliser ses objectifs. Si on prend plus de temps, on peut atteindre de quoi de plus élevé et se retrouver avec quelque chose de réalisable », affirme-t-il.

Évidemment, il existe des jeunes qui sont capables d’acheter une maison dans leur vingtaine, mais il souligne que ce sont des exceptions et non une généralité. « Pour ceux pour qui ce n’est pas possible, ce n’est pas un échec », assure-t-il. Il recommande ainsi aux jeunes de regarder autour d’eux pour constater que la plupart d’entre eux ont de la difficulté à épargner et que ce n’est pas grave.

« Vous pouvez faire votre entrée sur le marché de l’habitation à la fin de la trentaine, même au début de la quarantaine si vous être prêt à travailler après 65 ans », souligne-t-il.

Jamais trop tard pour épargner

Avec les taux hypothécaires actuel, les prix, l’inflation, le coût de l’épicerie, etc., Rob Carrick conçoit qu’il soit plus difficile d’épargner. Mais il estime qu’il n’est jamais trop tard pour commencer, surtout que vers 40 ans on atteint souvent un meilleur créneau dans sa carrière pour mettre de l’argent de côté.

Selon lui, pour ce faire, il faut épargner un peu partout. Évidemment, la gestion des dettes reste une priorité. « Ça devrait avoir préséance sur tout le reste », rappelle-t-il.

Mais il suggère de mettre toujours un montant de côté pour la retraite, même symbolique. Cet argent mis de côté dans la vingtaine aura le temps de croître grâce aux décennies de capitalisation. « On peut aller loin en commençant avec peu », soutient-il.

Il recommande également de se constituer un fonds d’urgence. Celui-ci devrait contenir de quoi subvenir à ses besoins pour trois à six mois, mais il souligne que même s’il n’y a que 500 $ ou 1000 $ dedans, cela permet déjà de pouvoir affronter les petits pépins de la vie. Mieux vaut un petit montant que rien du tout.

Des conseils pour la retraite

Pour ceux qui parviennent à épargner tôt, il recommande d’investir de façon plutôt dynamique. D’avoir ainsi un portefeuille diversifié, évidemment, mais contenant beaucoup d’actions. Car sur la durée, les pertes seront forcément compensées. Avec le temps, le portefeuille devrait devenir de plus en plus conservateur pour s’assurer de ne pas perdre les montants accumulés juste avant de prendre la retraite.

Quant à la notion de retraite, il faudrait, selon lui, la revoir un peu. Avec l’espérance de vie qui s’allonge, peut-être que quitter le marché du travail à 65 ans est un peu jeune. Pourquoi ne pas trouver un travail qui n’est que de 2-3 jours par semaine? Cela permet de rester actif et de soulager le stress de l’épargne-retraite.

Finalement, pour finir le podcast, il prodigue un ultime conseil : toujours vivre un peu en-dessous de ses moyens afin de pouvoir épargner. Il ne dit pas de ne pas se payer des petits plaisirs ou des voyages, mais de ne simplement pas avoir les yeux plus gros que le ventre.

« Je pense que c’est la base de toute réussite en finance personnelle », assène-t-il. Des conseils qui pourraient certainement convenir à certains de vos clients.

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Des nouvelles côté retraite https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/des-nouvelles-cote-retraite/ Mon, 06 Nov 2023 13:15:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97172 Alors que l’épargne-retraite devient une priorité, les titres à revenu fixe, eux, gagnent en popularité.

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La grande majorité des travailleurs canadiens (74 %) estiment que leur employeur devrait offrir une option d’épargne-retraite, indique le dernier indice de santé mentale de Telus Santé.

La retraite pèse lourd sur le mental. Ainsi, les travailleurs ayant les scores les plus inquiétants en matière de santé mentale et de bien-être financier sont ceux qui ignorent le montant d’épargne dont ils auront besoin pour obtenir le niveau de vie souhaité à la retraite. À l’opposé, ceux qui ont une idée de ce montant obtiennent les meilleurs scores de santé mentale et de bien-être financier.

« Vu la conjoncture économique, les travailleurs s’inquiètent de leur avenir financier. Ils ont besoin de conseils pour s’orienter », commente Juggy Sihota, chef du Bureau de la croissance à Telus Santé, repris par Avantages.

« Les employeurs qui sont conscients de l’indéniable lien entre le bien-être psychologique et le bien-être financier ont l’occasion unique d’apporter un soutien concret et englobant. En offrant un accès à des régimes d’avantages sociaux, des ressources et des outils complets, les employeurs peuvent aider leurs employés à bâtir un avenir sous le signe de la sécurité financière, pour eux-mêmes comme pour leurs proches », ajoute-t-il.

Les titres à revenu fixe gagnent en popularité

Du côté des caisses de retraite et autres investisseurs institutionnels, les titres à revenu fixe attirent toute l’attention en raison de la hausse continue des taux d’intérêt.

Ainsi 72 % des grands investisseurs ont augmenté leurs allocations d’actifs à revenu fixe, selon une étude de Pureprofile pour Managing Partners Group, citée par Avantages, et 19 % disent même avoir procédé à de grosses augmentations de leurs allocations.

Et cette tendance n’est pas prête de toucher à sa fin, puisque 90 % des sondés disent s’attendre à ce que les rendements des instruments à revenu fixe continuent d’augmenter au cours des six prochains mois. La plupart (86 %) s’attendent même à ce que ces augmentations se poursuivent pendant un an.

Pour profiter de ces hausses, 86 % des grands investisseurs prévoient augmenter leurs allocations à cette classe d’actifs.

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Pierre Vincent succède à Paul Grimes chez iA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/pierre-vincent-succede-a-paul-grimes-chez-ia/ Fri, 20 Oct 2023 09:55:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96939 NOUVELLES DU MONDE - À la tête des réseaux de distribution des produits d’assurance pour le Canada.

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Changement de garde chez iA Groupe financier : Pierre Vincent succède à Paul Grimes au poste de vice-président principal, Distribution, pour le réseau de conseillers indépendants. À partir du 1er novembre, il prendra la direction de l’ensemble des réseaux de distribution d’iA en assurance, épargne et retraite individuelles. Paul Grimes prendra sa retraite en juin 2024.

Actuellement vice-président principal, Distribution et développement de produits d’assurance chez iA, Pierre Vincent possède plus de 36 ans d’expérience dans l’industrie. Il a occupé divers rôles de gestion en développement de produits, actuariat, tarification, réassurance, marketing, vente. Diplômé en actuariat de l’Université Concordia, il s’est joint à iA par l’intermédiaire de la filiale L’Excellence, Compagnie d’assurance-vie, où il a été à la barre pendant quelques années, jusqu’à sa fusion avec iA, le 1er janvier 2020.

Paul Grimes a débuté dans le domaine des assurances en 1982 comme représentant et directeur de succursale. Il s’est joint en 1988 à iA , où il a notamment participé au développement du réseau d’iA en Ontario et dans l’Ouest canadien. Au début des années 2000, il a été nommé v.-p. principal des ventes pour l’Ontario et l’Ouest canadien, un poste qu’il a occupé pendant dix ans avant de devenir v.-p. des ventes pour tout le Canada. Il a siégé à plusieurs comités de l’Association canadienne des compagnies d’assurance de personnes (ACCAP) et de LIMRA. Il est également l’auteur du livre The Facts of Life : How to Build Wealth and Protect Your Assets with Life Insurance.

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Dépassées les règles du FERR ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/martin-dupras/depassees-les-regles-du-ferr/ Wed, 06 Sep 2023 12:11:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96071 ZONE EXPERTS - L’institut C.D. Howe se prononce.

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 Les principales règles du Fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) sont bien connues : des retraits annuels minimums applicables tant pour le FERR que pour le Fonds de revenu viager (FRV). Ces règles sont-elles dépassées? L’institut C.D. Howe se prononce dans son document de recherche Live Long and Prosper? Mandatory RRIF Drawdowns Raise the Risk of Outliving Tax-Deferred Saving

Des règles modifiées sommes toutes récemment

Le FERR a vu le jour en 1978. À l’origine, le retrait minimum, en pourcentage, était essentiellement égal à 1 divisé par le nombre d’années restant au contribuable avant d’atteindre l’âge de 90 ans.

En 1992 on a modifié les règles, plusieurs se souviendront du retrait minimal de 7,38 % à l’âge de 71 ans. La table des retraits minimums de 1992 tablait notamment sur des retraits indexés annuellement à hauteur de 1,00 % et sur un rendement nominal net de 7,00% sur les actifs. On peut imager la chose comme un rendement réel de près de 6,00 %. Quand même !

En 2015, les règles actuelles ont vu le jour.  On table notamment sur des retraits indexés annuellement à hauteur de 2,00 % et sur un rendement nominal net de 5,00% sur les actifs. On peut imager la chose comme un rendement réel de près de 3,00 %, ce qui est beaucoup plus réaliste actuellement. Notons également, qu’en cours de route, l’espérance de vie qui augmente a aussi été considérée.

Une nouvelle façon de voir les choses

Le document de recherche cité précédemment amène une idée tout à fait originale et intéressante afin de pouvoir comparer les règles passées et actuelles dans leurs contextes économiques respectifs.

Ils ont établi à quel moment la valeur marchande d’un portefeuille constitué d’obligations canadiennes détenu par un contribuable de 71 ans aura perdu, en dollars constants, 50 % de sa valeur, 75 % de sa valeur et 90 % de sa valeur. Ils ont ensuite analysé la probabilité que le contribuable atteigne ces âges. Le tableau suivant présente leurs résultats :

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquer ici.

On peut interpréter ce tableau de la manière suivante. Sous les Règles, Environnement économique et espérance de vie s’appliquant en 1992 (la section verdâtre du tableau), un portefeuille FERR constitué d’obligations canadiennes détenu par un contribuable de 71 ans qui effectuera des retraits minimums annuels aura perdu, en dollars constants, 75 % de sa valeur quand le contribuable aura atteint l’âge de 96 ans.

S’il s’agit d’une femme, elle avait 10,9 % de probabilités d’atteindre cet âge, et un homme avait à peine 3,3% de probabilité de s’y rendre. Statistiquement, il était donc assez peu probable qu’un homme ou qu’une femme épuise son capital en s’en tenant aux retraits minimums.

Sous les Règles, Environnement économique et espérance de vie s’appliquant actuellement (la section bleutée du tableau), un portefeuille FERR constitué d’obligations canadiennes détenu par un contribuable de 71 ans qui effectuera des retraits minimums annuels aura perdu, en dollars constants, 75 % de sa valeur quand le contribuable aura atteint l’âge de 91 ans.

S’il s’agit d’une femme, elle a 39,6 % de probabilités d’atteindre cet âge, un homme a 27,5% de probabilité de s’y rendre. Statistiquement, il est donc beaucoup plus probable qu’un homme ou qu’une femme épuise son capital en s’en tenant aux retraits minimums applicables aujourd’hui et ce, malgré le fait que ceux-ci ont été diminués de façon importante en 2015.

En conclusion

Différentes solutions sont évoquées dans l’étude pour pallier la situation : diminuer les retraits minimums, les éliminer, les faire disparaître quand le solde du FERR descend sous un certain seuil, etc. Est-ce que celles-ci seront considérées? Chose certaines, les règles du FERR devraient être revisitées !

Martin Dupras, a.s.a., Pl.Fin., M.Fisc, ASC
Fellow de l’IQPF
ConFor financiers inc.
Septembre 2023

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