Conseil des gestionnaires émergents – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 14 Dec 2023 20:47:23 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Conseil des gestionnaires émergents – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Q et R avec Claire Van Wyk-Allan https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/q-et-r-avec-claire-van-wyk-allan-dg-responsable-du-canada-aima/ Fri, 15 Dec 2023 11:16:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97703 ZONE EXPERTS - Entretien avec l’une des fondatrices d'AIMA Canada

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Pourquoi avez-vous décidé de travailler pour AIMA en tant que responsable du Canada ?

Ayant siégé au comité exécutif pendant trois ans et demi, j’étais consciente des objectifs et des lacunes qui permettraient à AIMA Canada de devenir la communauté puissante qu’elle est aujourd’hui. Il était important d’aligner les perspectives locales sur les bonnes pratiques mondiales en matière de défense des intérêts, d’éducation et de bonnes pratiques, tout en développant nos ressources en matière de canaux de distribution du patrimoine en prévision de l’arrivée sur le marché de fonds spéculatifs liquides et en améliorant notre travail avec les investisseurs institutionnels et les bureaux de gestion de patrimoine.

Année d’entrée à l’AIMA :

  • À titre de bénévole, 2008
    À titre de membre du comité exécutif, 2014
    À titre de membre du personnel, 2018

Que faut-il pour réussir au Canada en tant que gestionnaire de fonds spéculatifs ?

Il faut de la persévérance, un instinct d’entrepreneur et de la constance – la persévérance est payante. Les gestionnaires doivent réfléchir attentivement aux canaux qu’ils entendent cibler, à la manière dont ils recrutent et à la manière dont ils s’associent, afin de pouvoir se concentrer sur leur avantage concurrentiel, à savoir la gestion de l’argent. En fonction de l’expérience du gestionnaire, l’expérience de distribution de l’accès à la plateforme peut vraiment varier. Beaucoup de nos gestionnaires de fonds spéculatifs sont des entrepreneurs qui ont commencé à opérer sous la forme de petites entreprises permettant de construire une industrie florissante et de premier ordre pour les investisseurs locaux et mondiaux.

De quoi êtes-vous la plus fière lorsque vous repensez à votre parcours au sein de l’AIMA ?

Je suis fière de l’engagement collaboratif dont a fait preuve la communauté de l’AIMA en travaillant ensemble dans l’intérêt de toute l’industrie. Transformer la stratégie d’AIMA Canada pour mieux l’aligner sur notre proposition de valeur globale tout en approfondissant son engagement à travers ses relations au niveau national, en particulier avec les répartiteurs et les régulateurs, a permis à notre industrie de croître et de prospérer. La transformation du Forum mondial des investisseurs d’AIMA en un événement phare de leadership rayonnant à l’échelle mondiale, où les membres peuvent approfondir leurs relations, tout en encourageant les discussions au sein de groupes de pairs réservés aux allocataires, a également été très utile.

Quels sont les objectifs à atteindre d’ici les trois prochaines années ?

Nous avons jeté des bases solides au niveau local, pour la formation des conseillers, les groupes de pairs des allocataires institutionnels, la défense de la réglementation et pour des pratiques saines à l’échelle mondiale. Nous devons maintenant continuer à étendre notre présence et notre influence, à approfondir notre engagement dans nos relations et à développer la communauté au Canada, localement et au-delà des frontières. Une autre priorité consiste à plaider en faveur d’un soutien accru envers les gestionnaires de fonds spéculatifs émergents, que ce soit par le biais de services partagés, de programmes spécifiques ou d’investissements directs.

Quels conseils donneriez-vous à une personne qui envisagerait s’investir dans le secteur des fonds au Canada ?

AIMA peut vous aider ! Impliquez-vous très tôt dans l’AIMA pour profiter de l’expérience de ceux qui ont déjà tracé le chemin. Tirez parti des ressources disponibles pour améliorer l’efficacité opérationnelle et économiser de l’argent, tout en développant votre réseau et votre présence au sein de la communauté.

Membres d’AIMA Canada : 164

  • 58 % de gestionnaires
  • 19 % de répartiteurs
  • 23% fournisseurs de services

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La CDPQ vise 8 G$ d’actifs avec les gestionnaires québécois d’ici 2028 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-cdpq-vise-8-g-dactifs-avec-les-gestionnaires-quebecois-dici-2028/ Wed, 25 Oct 2023 09:44:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97020 Elle renforce sa collaboration avec le PGEQ.

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La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a l’ambition de confier une somme totale de 8 milliards de dollars (G$) aux gestionnaires québécois d’ici 2028. Cette annonce a été faite lors de l’événement PGEQ Conférences et réseautage qui s’est tenu récemment.

Cette décision est aussi en continuité avec la nouvelle dynamique de collaboration entre la CDPQ et le Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) annoncée en avril dernier. La Caisse s’est engagée à augmenter sa contribution de 50 millions de dollars (M$) par an pour les cinq prochaines années, pour atteindre jusqu’à 500 M$ sur cinq ans.

Cette décision est également en lien avec l’objectif global de la CDPQ d’atteindre 100 G$ d’investissements au Québec d’ici 2026.

Kim Thomassin, première vice-présidente et cheffe, Québec à la CDPQ, a souligné l’importance de la diversification du portefeuille de la CDPQ tout en mettant en avant le talent financier québécois.

Selon Mario Therrien, chef des Fonds d’investissement et de la gestion externe, la CDPQ entend miser sur des « gestionnaires établis et performants dans leur univers de placement » et une capacité à s’adapter aux tendances futures des marchés.

Avec près de 420 M$ d’actif sous gestion, le Fonds PGEQ appuie la création de nouvelles firmes en gestion actives au Québec, grâce au capital d’investisseurs institutionnels et au soutien d’acteurs établis de l’industrie.

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LionGuard obtient un nouveau mandat du PGEQ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/lionguard-obtient-un-nouveau-mandat-du-pgeq/ Thu, 22 Jun 2023 06:16:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94633 Pour une stratégie d’actions « long/short » nord-américaines.

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En mai, le Fonds PGEQ a ajouté la stratégie « long/short » de Gestion de capital LionGuard à son portefeuille alternatif afin de remplacer la stratégie marché neutre dans le cadre du Fonds conservateur LionGuard existant.

La firme dirigée par Andrey Omelchak, qui n’en est pas à son premier mandat du Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ), supervisera désormais le mandat de stratégie alternative axé sur les actions nord-américaines de petite et moyenne capitalisation.

La stratégie sera mise en œuvre selon une approche d’analyse ascendante, reposant sur une étude minutieuse des titres, afin d’identifier des occasions de vente et d’achat rentables pour les investisseurs, a indiqué la firme dans un communiqué. L’objectif est de repérer des occasions d’investissement dans les petites et moyennes capitalisations boursières nord-américaines en débusquant des titres de qualité qui se négocient à des niveaux inférieurs à leur valeur intrinsèque afin d’offrir des rendements aux investisseurs.

« Notre approche est basée sur un rigoureux processus de sélection de titres ascendant et sur des capacités sophistiquées en gestion du risque, qui sont fondamentales pour notre méthodologie et nous permettent d’offrir des rendements différenciés », a déclaré Andrey Omelchak, chef de la direction et chef des placements de Lionguard.

Le nouveau mandat du PGEQ vise à accroître les actifs sous gestion de la stratégie « long/short » et à permettre aux investisseurs institutionnels de participer à des occasions d’investissement supplémentaires, répondant ainsi à la demande croissante de solutions d’investissements alternatifs, a précisé la firme dans un communiqué.

« Sous le leadership d’Andrey, la firme a connu une évolution remarquable au cours des dernières années. LionGuard a été largement reconnue pour ses rendements en matière d’investissement et son partenariat avec Walter GAM lui apporte l’expertise d’un acteur très réputé et une vision à long terme au bénéfice de toutes les parties prenantes », a indiqué Carolyn Cartier-Hawrish, directrice, PGEQ.

Créée en 2014 à Montréal, LionGuard s’est associée en 2019 à la plateforme de gestion d’actifs du Groupe Walter, qui a alors acquis une participation minoritaire dans la firme. Il s’agissait du premier partenariat pour Gestion d’actifs mondiale Walter. Cette entente permettait à LionGuard de poursuivre son plan de croissance.

Le PGEQ vise à soutenir la croissance de gestionnaires émergents grâce à des mandats d’investissement et du mentorat. Innocap supervise la vérification diligente, la gestion des risques et le suivi en continu du programme. Le Fonds PGEQ déclarait plus de 422 millions de dollars d’actifs sous gestion au 31 mai 2023.

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Le PGEQ sélectionne Evovest pour une stratégie d’actions mondiales https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-pgeq-selectionne-evovest-pour-une-strategie-dactions-mondiales/ Fri, 05 May 2023 11:39:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93303 Le Fonds Evovest marché neutre mondial aura une valeur de près de 75 M$.

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Evovest, un gestionnaire de portefeuille d’actions, a été sélectionné par le Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) pour un deuxième mandat structurant.

Grâce à l’engagement de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) et du capital de co-investisseurs, la société lancera le Fonds Evovest marché neutre mondial, d’une valeur de près de 75 M$.

Cette nouvelle stratégie d’actions mondiales neutre combinera des positions longues et des ventes à découvert afin de diversifier les risques de marché et de cibler une faible corrélation avec les indices d’actions traditionnels, tout en maintenant une faible volatilité.

Evovest a développé un processus d’investissement systématique qui combine une expertise d’analyse fondamentale avec une connaissance approfondie de l’apprentissage machine pour offrir des rendements diversifiés. La firme a été récemment certifiée B Corp et est signataire des Principes pour l’investissement responsable (PRI), ce qui témoigne de sa vision d’entreprise forte avec une conscience sociétale.

Le nouveau fonds bonifiera l’offre actuelle du PGEQ en stratégies alternatives, intégrant davantage l’intelligence artificielle et les facteurs ESG. Depuis son lancement, la stratégie traditionnelle d’actions mondiales d’Evovest a démontré la viabilité de son processus d’investissement et une valeur ajoutée de 13 % à la fin mars 2023.

« Nous sommes ravis d’avoir obtenu une deuxième allocation pour notre stratégie d’actions mondiales neutre. Travailler de concert avec le PGEQ et Innocap [un des partenaires fondateurs du PGEQ] est un puissant levier qui soutient notre croissance et nous guide vers l’adoption de meilleures pratiques institutionnelles, donnant une crédibilité accrue et une reconnaissance auprès d’investisseurs potentiels », a déclaré Carl Dussault, PDG d’Evovest.

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La CDPQ investit 250 M$ dans le PGEQ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-cdpq-investit-250-m-dans-le-pgeq/ Fri, 28 Apr 2023 11:10:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93301 Pour stimuler le développement de firmes de gestionnaires émergents.

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Le Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) et la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) ont annoncé la prolongation de leur collaboration pour accélérer le développement des gestionnaires émergents.

La CDPQ s’est engagé à investir 50 millions de dollars (M$) par an pour les cinq prochaines années, pour un total de 250 M$. Sa contribution pourrait atteindre jusqu’à 500 M$ sur cinq ans selon les besoins.

Créé en 2016, le PGEQ, qui dispose d’un actif sous gestion de près de 420 M$, a pour mission de soutenir la création de nouvelles firmes en gestion actives au Québec en fournissant du capital d’investisseurs institutionnels et en bénéficiant du soutien d’acteurs établis de l’industrie. Avec l’appui de partenaires fondateurs tels qu’Innocap, le PGEQ offre un cadre institutionnel rigoureux pour la vérification diligente, la gestion des risques et le suivi continu du programme.

Selon Carolyn Cartier-Hawrish, directrice du PGEQ, « l’engagement renouvelé de la CDPQ témoigne de sa confiance dans le potentiel des gestionnaires émergents et nous donne les moyens de nos ambitions, en allouant des ressources afin d’accompagner les gestionnaires dans leur croissance et leur rayonnement ici comme à l’étranger. »

Au cours des derniers mois, le PGEQ a mené plusieurs chantiers dans le but de bonifier le programme, de même que ses pratiques et procédures internes. Il a notamment procédé à une revue de son conseil d’administration afin de renforcer sa gouvernance et de diversifier la composition de ses membres pour qu’ils combinent des expertises et des compétences complémentaires.

Le conseil, qui est présidé par Jean-François Bernier, directeur général d’interactive Brokers, a ainsi accueilli quatre nouveaux membres, soit Odrée Ducharme, première directrice, Stratégie et exécution, Fonds d’investissement et gestion externe à la CDPQ, Claude Lockhead, conseiller principal chez Fiera Capital, Christel Maignant, gestionnaire de portefeuille principale, sélection et suivi des gestionnaires externes chez Desjardins Gestion internationale d’actifs et Luc Verville, chef des placements, Marchés publics chez Fondaction.

En outre, l’engagement supplémentaire de la CDPQ permettra la création d’un programme d’accompagnement, qui aura pour objectifs de propulser la croissance des firmes, de bâtir un réseau autour de celles-ci et d’accroître leur visibilité pour leur permettre de croître plus rapidement.

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Nordis Capital : mettre le capitalisme à profit https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/nordis-capital-mettre-le-capitalisme-a-profit/ Thu, 15 Sep 2022 12:04:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88975 DÉVELOPPEMENT - Le but étant d’aborder les enjeux sociétaux importants.

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Avec son expertise en gestion d’actifs, en recherche financière et en politiques publiques, Nordis Capital présente des solutions d’investissement qui vise à obtenir de meilleurs rendements ajustés au risque à long terme tout en misant sur le développement durable. La jeune firme vise la hausse du capital humain, social, naturel et financier du monde.

Nordis Capital se distingue par la diversité cognitive de son équipe fondatrice et une stratégie d’investissement qui mise sur la lutte contre les changements climatiques et les inégalités sociales. La firme tente ainsi de changer le monde, un investisseur à la fois.

« Tandis que Montréal se positionne comme un pôle de la finance durable en Amérique du Nord, notre ambition est de faire de notre nouvelle firme de placement et de notre société de recherche d’envergure mondiale des joueurs clés de cet écosystème. », affirme François Boutin-Dufresne, associé directeur chez Nordis Capital

La recherche, tremplin de l’investissement judicieux

Pour François Boutin-Dufresne, l’un des cofondateurs de Nordis Capital, il était logique d’orienter l’entreprise vers les priorités concernant les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). En effet, il est un précurseur en la matière au Québec. Par exemple, son mémoire de maîtrise, rédigé il y a déjà 20 ans, porte sur les risques de l’investissement responsable.

Avec cet intérêt, fort de son expérience en financement du développement international et comme économiste et stratège dans les marchés financiers, sa volonté d’utiliser les marchés des capitaux pour contrer les inégalités sociales et les changements climatiques l’a mené à lancer Sustainable Market Strategies (SMS) en 2018. La firme de recherche, qui examine les développements mondiaux en ESG/investissement d’impact/ISR, a publié plus de 250 analyses en stratégie d’investissement responsable distribuées à des clients prestigieux aux quatre coins du monde.

Nordis Capital est donc le « petit frère » qui se veut une version appliquée de SMS. La firme, récipiendaire d’une mention d’honneur pour la catégorie « Approche innovante d’intégration ESG » dans le cadre du Concours canadien en matière d’investissement responsable tenu au printemps 2022 #ESGChampionship, se donne la mission de développer des stratégies d’investissement en accord avec ses valeurs.

À l’ère du « greenwashing » qu’utilisent certains gestionnaires d’actifs pour attirer les investisseurs avec des portefeuilles soi-disant « verts » visant à lutter contre le réchauffement de la planète, plusieurs scandales ont éclaté ces dernières années, entre autres chez certains des plus importants gestionnaires d’actifs au monde. Il suffit de penser à DWS en Europe et plus récemment, Goldman Sachs, qui sont présentement toutes deux sous enquête par les autorités réglementaires pour mauvaise représentation quant à leurs produits d’investissement.

Pour sa part, Nordis Capital souhaite plutôt passer de la parole aux actes et n’hésite pas à repenser la prise de risques avec des stratégies innovantes comme son fonds Long/Short Global Alpha ESG. Il mise sur les actions du MSCI ACWI, les marchés à revenu fixe et les matières premières. Cet outil d’investissement se fait d’ailleurs remarquer par plusieurs clients de SMS.

« On a fait nos devoirs, au fil de plusieurs années de recherche, ce qui nous a naturellement permis de lancer un produit de qualité éprouvée et qui était déjà bien ‘vert’ avant que nous décidions de le promouvoir », explique François Boutin-Dufresne, fier de l’approche distinctive de Nordis Capital.

Contribuer au changement

La transition que connaît actuellement le milieu de l’investissement impose par ailleurs un peu d’innovation, alors que bon nombre d’investisseurs optent encore pour les actifs privés. « Nous sommes en bonne position pour répondre aux besoins criants en matière de protection de l’environnement; de lutte contre les inégalités sociales; de gestion des phénomènes sociodémographiques comme la retraite des baby-boomers, ou géopolitiques comme la division du monde en deux et la hausse historique de l’inflation », souligne François Bourdon, associé directeur chez Nordis Capital.

Alors que tout ce qui concerne les enjeux ESG est souvent perçu comme une contrainte et un ensemble de risques à gérer en investissement, la firme souhaite démontrer que la transition actuelle touche non seulement l’énergie, mais de nombreux autres aspects sociaux. « Il y a une foule d’opportunités à saisir et si notre fonds est aussi fructueux, c’est que les investisseurs ont compris que l’ESG n’est pas simplement un exercice de divulgation, c’est en fait un élément macroéconomique fondamental », indique Lenka Martinek, associée directrice chez Nordis Capital.

En 2020, l’équipe de SMS a donc réalisé que sa recherche pouvait contribuer à générer beaucoup d’alpha par le biais de l’investissement responsable. S’inspirant de la suggestion de plusieurs intervenants du milieu, c’est dans ce contexte que le comité fondateur de Nordis Capital a lancé son fonds spéculatif phare (Long/Short Global Alpha ESG) avec ses propres capitaux. Depuis, la firme a pu démontrer que la stratégie pouvait obtenir d’excellents résultats et a été sélectionnée dans le cadre du PGEQ l’année suivante. Coup d’envoi pour Nordis Capital, puisque l’appui du PGEQ a également donné confiance aux clients institutionnels.

Une équipe atypique

Contrairement à bon nombre de firmes de gestion d’actifs fondées par des gens qui collaboraient déjà depuis longtemps, le ‘clan’ SMS-Nordis Capital s’est formé en 2017 environ. François Boutin-Dufresne et Félix-A. Boudreault, cofondateur de SMS, se connaissent depuis l’école secondaire. Le premier a convaincu le second de se lancer dans l’aventure. Notons que Félix-A. Boudreault a été directeur des Politiques et négociations pour Environnement et Changement climatique Canada. Il a aussi contribué à la transition énergétique à titre d’ingénieur au ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles. La passion pour la finance et les questions climatiques ont ainsi réuni les deux entrepreneurs.

Actuaire et ayant toujours eu une grande soif d’apprendre, François Bourdon a pour sa part amorcé sa carrière dans le secteur de l’assurance. Il a ensuite été séduit par le monde de l’investissement et s’est joint à Fiera Capital où il a œuvré pendant plusieurs années à titre de gestionnaire de portefeuille et Chef des investissements global. Il y a acquis une expérience en gestion de placements dans différentes classes d’actifs. « Ce qui m’a attiré vers la finance durable, c’est le désir de changer la façon dont les capitaux sont distribués », mentionne-t-il.

« François Boutin-Dufresne a été le deuxième à me proposer un nouveau projet à mon départ de Fiera Capital. Lorsqu’il m’a appelé, j’ai su tout de suite que c’était ce que je voulais faire dans l’avenir, alors je me suis joint à la firme en septembre 2020 », se rappelle-t-il.

La plus jeune membre du groupe, Lenka Martinek, a la macroéconomie dans le sang et a toujours été motivée par la recherche de réponses. « Je suis comme l’enfant de la famille, qui demande sans cesse ‘Pourquoi?’ », dit-elle. Elle a fait carrière dans la quête d’explications du pourquoi et du comment fonctionne le monde. Forte d’une vaste expérience chez BCA Research, elle a analysé les marchés financiers pour comprendre des choses comme les raisons pour lesquelles le taux de chômage est différent d’un lieu à un autre, en quoi cela influence la politique monétaire et les allocations de capitaux.

Lenka Martinek a ensuite fait le saut de la recherche vers la gestion de placements. Elle s’est jointe à Investissements PSP à titre de gestionnaire de portefeuille global macro pour voir comment toutes ces connaissances se confirmaient sur les marchés. À l’approche de la quarantaine, elle décelait un écart entre ses ambitions personnelles et la vitesse de réaction du monde de l’investissement aux changements climatiques. Cela l’a amené à compléter une maîtrise en développement durable et en gestion à HEC Montréal pour, vous l’aurez deviné, découvrir la source d’un tel écart entre les besoins et l’inertie des marchés. C’est à ce moment que François Bourdon l’a contactée pour qu’elle se joigne à SMS. « Le projet Nordis m’intéressait vraiment, c’est-à-dire, d’aller plus en profondeur, et concrétiser ce mariage entre la recherche macroéconomique et financière et l’application de ma passion pour le développement », explique Lenka Martinek.

Les solides compétences de cette équipe comptent au nombre des qualités de cette firme émergente axée sur le rendement, motivée et contribuant à l’essor de l’écosystème local en matière de finance durable. Le fait que l’entreprise ait démarré avec peu, devant développer son infrastructure et créer des emplois intéressants pour attirer des gens aux talents variés, représente aussi un atout pour une firme comme Nordis Capital. « Et ce qu’on fait intéresse des clients qui ne sont pas nécessairement les plus actifs en investissement durable, ce qui diversifie notre groupe d’investisseurs », souligne François Bourdon.

Pour les années à venir, les membres de Nordis Capital veilleront à générer des rendements toujours plus élevés afin d’accroître sa clientèle et de s’assurer que cette dernière investisse toujours davantage, pour que les marchés des capitaux aident la firme à réaliser ses principaux objectifs : limiter l’impact des changements climatiques et s’opposer aux inégalités sociales.

Les textes de la série Gestionnaires en Émergence sont rédigés par le CGE et visent à mieux faire connaître des gestionnaires émergents canadiens, leurs stratégies d’investissement, et leurs réalisations.

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Protéger le capital contre les corrections de marché https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/proteger-le-capital-contre-les-corrections-de-marche/ Wed, 17 Aug 2022 12:12:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88433 Bastion veut jouer un rôle de forteresse.

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« Un bastion est la partie d’une forteresse qui permet d’assurer une meilleure défense. Ce symbole représente la protection offerte par nos stratégies long short, qui permettent de protéger le capital des investisseurs quand les marchés vont moins bien », illustre Mathieu Boisvert, PDG de Gestion d’actifs Bastion (Bastion Asset Management), en entrevue avec Finance et Investissement.

Au printemps 2021, il s’est associé avec deux autres anciens de Formula Growth, Charles Haggar, chef des placements, et Michael Gentile, chargé de la supervision des investissements des fonds, pour créer une nouvelle firme d’investissement.

La PME gère aujourd’hui près de 200 M$ d’actifs pour des clients fortunés et des caisses de retraite.

Un lancement mouvementé

Lancer une entreprise en pleine pandémie et dans la turbulence des marchés n’a pas été de tout repos, confie Mathieu Boisvert. « On a déboursé beaucoup de sous de notre poche sans savoir combien d’argent on allait gérer, mais le plus difficile a été de mettre en place les mécanismes de conformité, car le marché institutionnel est très exigeant sur ce plan. »

En septembre 2021, les associés se sont mis à la recherche d’un investisseur majeur susceptible d’injecter une somme significative dans l’entreprise. Ils ont cogné aux portes de caisses de retraite aux États-Unis, en Ontario et au Québec.

Un premier investissement de 100 millions de dollars (M$) d’une grande caisse de retraite canadienne basée au Québec s’est concrétisé en décembre dernier. Des clients privés et un autre investisseur institutionnel se sont ajoutés, si bien qu’en janvier 2022, Bastion lançait son premier produit, le fonds BAM action Long Short, une stratégie « long short » (L/S) sur actions américaines et canadiennes, avec 160 M$ sous gestion.

Une tournure inattendue

Lorsque les associés ont quitté leur ancien employeur, en mars 2021, pour se lancer en affaires, ils étaient loin de se douter de la tournure que prendrait l’économie, avec une flambée historique de l’inflation et une hausse prononcée des taux d’intérêt.

« On se retrouve devant un marché difficile, mais notre approche long short nous permet de mieux aborder cette période, car il devient de plus en plus difficile pour les investisseurs de gagner de l’argent avec leurs placements. Le fait d’avoir une telle approche est un grand avantage quand il y a des corrections de marché », estime-t-il.

Mathieu Boisvert considère que les clients sous-estiment l’importance de protéger leur capital lors de corrections boursières. « L’approche long short permet de mitiger les pertes et de protéger le capital, pour continuer à profiter des rendements composés », dit-il.

Battre les indices

La stratégie de Bastion consiste à battre les indices du marché sur un cycle complet, incluant les corrections. Lorsque le marché est à la baisse, la firme en profite pour négocier des actions de petites et moyennes capitalisations boursières américaines, « car ce marché est moins suivi par les investisseurs », indique Mathieu Boisvert.

En date de juin, la performance du fonds BAM action Long Short a été de – 0,2 % nette de tous les frais, alors que les indices d’actions américaines étaient en baisse de -20% à -29% (-20,0% pour le S&P500, -23,5% pour le Russell2000 et 29,2% pour le Nasdaq), mentionne le dirigeant. Il précise que l’indice Russell2000 est le plus représentatif pour sa stratégie.

En date du 28 juillet, le fonds affichait une hausse d’environ +1,5% pour l’année alors que l’indice Russell2000 était en baisse d’environ -18,4%, le S&P500 de -16,5% et le Nasdaq de -24,2%.

Des valeurs bien ancrées

Avant de se lancer en affaires, les associés ont pris le temps de définir les valeurs fondamentales avec lesquelles ils souhaitent travailler. La première est l’excellence. La qualité est une autre valeur sur laquelle ils ne font pas de compromis. « On croit plus en la qualité qu’en la quantité. On ne veut pas lever des actifs à tout prix avec des armées de vendeurs », indique le PDG de Bastion.

Les associés mettent aussi de l’avant l’intégrité et le dévouement. « On travaille très fort, car on est passionnés par les marchés boursiers. On veut servir des gens aussi passionnés que nous et qui ont soif d’apprendre. »

Ils veulent également redonner une partie des revenus générés par leurs activités à la communauté, en soutenant des œuvres caritatives, sous forme de dons ou de bénévolat.

Ils souhaitent par ailleurs avoir un impact positif sur la communauté financière de Montréal en recrutant des talents dans les universités québécoises, souligne Mathieu Boisvert.

Stratégies alternatives et ESG

Le PDG s’attend éventuellement à voir un rebond en forme de U plutôt que de V, à la différence des sorties de récessions précédentes. « On se dirige vers des temps plus difficiles, mais le marché tient déjà compte de cela dans le prix des titres. »

Les stratégies long short sont utiles, selon lui, pour profiter des rebonds du marché et ne sont pas plus risquées que d’autres approches alternatives. « Avec des paramètres de risques adéquats, elles devraient être catégorisées comme moins risquées qu’elles le sont actuellement par les régulateurs. »

Face aux critères environnementaux, sociétaux et de gouvernance (ESG), le PDG de Bastion se montre mitigé. « Nous prenons en compte ces critères dans notre analyse. Cependant, l’ESG se situe dans une zone grise, car les définitions des critères varient beaucoup selon les gestionnaires. »

Bastion entend croître en diversifiant sa clientèle, notamment à l’international. La firme projette de mettre d’autres fonds sur le marché, mais pas au détriment du produit principal, insiste le PDG de la firme, qui a été récemment sélectionnée par le Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) pour un mandat de stratégie alternative.

« Nous demeurerons actifs dans les stratégies alternatives, car nous croyons que les rendements seront plus difficiles à obtenir dans les prochaines années et que les investisseurs auront besoin de solutions innovatrices pour diversifier leurs portefeuilles. »

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Le PGEQ annonce la sélection d’une nouvelle firme https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-pgeq-annonce-la-selection-dune-nouvelle-firme/ Fri, 15 Jul 2022 12:05:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88111 On lui confie la gestion d’un mandat de stratégie alternative.

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Le Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) a sélectionné la firme Gestion d’actifs Bastion inc. pour la gestion d’un mandat de stratégie alternative.

Gestion d’actifs Bastion est une société d’investissement indépendante qui offre une stratégie « long short » (L/S) sur actions américaines et canadiennes. Elle a été fondée à Montréal en 2021 par Mathieu Boisvert, PDG de Bastion qui assume les fonctions liées aux opérations et au développement de la firme, Charles Haggar, chef des placements, et Michael Gentile, qui supervise les investissements des fonds. Les trois fondateurs ont notamment été associés au sein de la firme Formula Growth.

Bastion a lancé son premier fonds d’investissement en janvier 2022 et l’équipe gère maintenant plus de 200 millions de dollars (M$) d’actifs pour des caisses de retraites et clients fortunés. Le Fonds BAM Long Short s.e.c. viendra ainsi s’ajouter au volet alternatif du Fonds PGEQ s.e.c. au cours du 3e trimestre.

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« Nous sommes très fiers d’avoir été sélectionnés par le PGEQ pour un mandat d’investissement. Lancer une nouvelle entreprise d’investissement n’est pas une mince tâche, et nous sommes fiers d’avoir déjà plus de 200 millions de dollars d’actifs sous gestion. Supporté par l’un des plus grands fonds de pension au Canada, Bastion est l’un des plus importants lancements de fonds de couverture jamais vu au Canada », a témoigné Mathieu Boisvert à Finance et Investissement.

« Alors que le marché des actions est touché par l’inflation/la hausse des taux d’intérêt et que le marché obligataire ne se porte pas bien non plus, les investisseurs cherchent des solutions. Notre stratégie action long/short gérée depuis de nombreuses années chez notre ancien employeur génère un rendement positif en 2022 protégeant le capital de nos investisseurs », a ajouté le PDG et cofondateur de Gestion d’actifs Bastion.

Une croissance bienvenue

Au cours de la dernière année, le portefeuille alternatif du PGEQ a accueilli plusieurs nouvelles firmes locales. C’est le cas du Fonds évènementiel Authentic s.e.c., lancé en mai 2022 avec une allocation de près de 22 M$. Il est dirigé par Gestion d’actifs Authentic Inc., une firme d’investissement privée indépendante montréalaise qui assure la gestion d’actifs pour des clients institutionnels et des clients privés depuis 2015.

En décembre 2021, le Fonds Nordis rendement absolu ESG s.e.c., une stratégie L/S en actions qui investit dans les mégatendances ESG mondiales, a aussi été sélectionné en marge d’un lancement impliquant une allocation de près de 35 M$. Il est géré par Nordis Capital qui se spécialise dans les solutions d’investissement qui se basent sur la recherche ESG produite par sa firme sœur Sustainable Market Strategies. Nordis Capital s’est méritée une mention d’honneur dans la catégorie « Approche innovante » lors de sa participation au Grand championnat canadien ESG.

« Le PGEQ est enthousiaste de voir la création récente de plusieurs nouvelles firmes dans le domaine de la gestion alternative, une catégorie d’actifs en plein essor. Bastion débute avec une équipe hautement qualifiée et des moyens à la hauteur de ses ambitions pour se tailler une place sur le marché institutionnel et répondre à la demande pour ce type de stratégie. Cette nouvelle firme cadre parfaitement avec nos objectifs d’encourager l’entrepreneuriat financier, la création d’emploi et le rayonnement du talent local. Nous sommes ravis de travailler avec Bastion et de participer à sa croissance », a indiqué Carolyn Cartier-Hawrish, directrice du PGEQ

Le Fonds PGEQ s.e.c. atteint environ 360 M$ d’actifs sous gestion au 31 mai 2022. Sept nouveaux gestionnaires émergents se sont intégrés au programme depuis 2021, que ce soit par l’entremise de solutions traditionnelles ou alternatives.

Le PGEQ, créé en 2016, a pour mandat de favoriser l’essor de l’entrepreneuriat financier au Québec en offrant aux investisseurs institutionnels des stratégies de placement diversifiées, gérées par des gestionnaires québécois en émergence. Ce projet a vu le jour dans le cadre des travaux du chantier Entrepreneuriat de Finance Montréal, avec le soutien de gestionnaires établis.

Le Programme est constamment à la recherche de firmes émergentes indépendantes basées au Québec offrant des stratégies traditionnelles (revenu fixe, actions canadiennes, actions américaines, actions mondiales, stratégies durables ou ESG, etc.) et alternatives (fonds de couverture, stratégies durables ou ESG et fonds d’actifs réels, etc.). LE PGEQ encourage également les allocateurs, les villes et municipalités, les fonds de pension, les fondations et les universités à se joindre au programme.

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La détermination et l’agilité de B-CAP https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/la-determination-et-lagilite-de-b-cap/ Tue, 22 Feb 2022 13:09:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85251 DÉVELOPPEMENT – Une passion longuement nourrie.

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Avant de lancer sa firme de gestion de portefeuille, le président-fondateur de B-CAP, Mathieu Bouthillier, a acquis une vaste expérience en finance auprès de BMO Nesbitt Burns, Exotix, J.P. Morgan et Optimum à Montréal et à Londres. Il a ainsi cumulé en plus de 15 ans des compétences riches et variées dans plusieurs domaines. Par exemple les titres de dette des pays émergents, la recherche institutionnelle, la stratégie de placement, le back office institutionnel, la gestion de portefeuille et les premiers projets touchant aux enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

Le président de B-CAP a aussi noué des relations et une expertise à caractères internationales. Il a également complété un B.A.A., profil Finance à HEC Montréal, une maîtrise en Économie profil, Finance à la University of Edinburgh, et un DESS en produits dérivés de l’UQÀM en partenariat avec la Bourse de Montréal.

La passion de Mathieu Bouthillier pour la finance de marché est née très tôt. « J’étais le genre de gars à passer du temps à la bibliothèque à l’école secondaire pour lire la section des marchés dans La Presse, vérifier les cotes; j’aimais déjà ça », raconte-t-il.

Il n’est donc pas étonnant d’apprendre qu’il ait si demandé à ses parents de lui signer une dérogation pour qu’il puisse ouvrir un compte de courtage avant l’âge légal. « Je regardais Lou Dobbs à CNNet même les chaînes américaines qui font la couverture des actions comme CNBC».

Dès que cela a été possible, Mathieu Bouthillier a suivi le Cours sur le commerce des valeurs mobilières du Canada (CCVM) et sa formation d’analyste financier agréé (CFA). D’après le président de B-CAP, cette vive inclination financière devrait représenter un critère pour les investisseurs qui cherchent un gestionnaire de portefeuille. C’est un élément qui enrichit certainement l’expérience du client, estime-t-il.

Une approche distinctive en constante évolution

Porté par cette passion pour la finance Mathieu Bouthillier offre ainsi des stratégies uniques et transparentes, notamment la stratégie à rendement absolu de B-CAP appelée « Good Times Bad Times » (GTBT). Elle investit avec des biais haussiers autant que baissiers avec plusieurs classes d’actif selon sa lecture de la macro globale. La firme mise également sur l’éducation de l’investisseur pour promouvoir ses services, démontrant efficacement sa passion et sa motivation. Avec plus de 400 rapports publiés dans le cadre de ses divers mandats, Mathieu Bouthillier a positionné sa société en tant qu’experte des actifs liquides, tant auprès des clients potentiels que de la communauté financière professionnelle.

B-CAP collabore avec divers partenaires, y compris des gardiens de valeur, des fournisseurs de services-conseils ainsi que des firmes offrant des logiciels spécialisés, par exemple pour l’administration des portefeuilles d’investissement. En démarchage auprès de programmes provinciaux pour professionnels de l’industrie, B-CAP a notamment participé au Cap intro du Conseil des Gestionnaires en Émergence (CGE) et met à profit les conseils de son mentor, Jérôme Bichut, qui possède plus de 30 ans d’expérience en gestion de portefeuille, en allocation globale d’actifs et en stratégie d’entreprise.

De même, la firme présente gracieusement via sa page LinkedIn, diverses publications mensuelles qui mettent en lumière une vaste gamme d’événements concernant la bourse, les banques centrales et les tendances sociodémographiques. Elle partage aussi un rapport d’activité de toutes les classes d’actifs, traitant des actions ordinaires selon les régions, les styles et les facteurs, mais aussi les devises, les taux d’intérêt et les commodités.

Le fondateur de B-CAP adopte une approche thématique principalement dirigée par le cycle économique et le positionnement de marché, pour une exposition informée et de plus en plus précise au risque. La formation de l’entrepreneur audacieux lui offre des compétences mathématiques et statistiques avancées, notamment en modélisation financière.

« Chez J.P. Morgan, je travaillais avec des classes d’actifs composées de plusieurs milliers d’éléments et j’ai perfectionné la méthode d’identifier des opportunités ignorées par la majorité », souligne Mathieu Bouthillier. B-CAP a par exemple conçu des modèles analytiques d’évaluation des bons de souscription, des débentures convertibles et des actions privilégiées cotés en Amérique du Nord.

La firme évite l’investissement purement quantitatif et s’intéresse particulièrement aux thèmes d’investissement au potentiel séculaire, aux industries oligopolistiques et au positionnement à contre-courant.

Par ailleurs, B-CAP se tourne actuellement vers l’ambition mondiale d’atteindre une économie net zéro d’ici 2050, la production et la consommation d’énergie étant au cœur de cet objectif imposant. L’équipe de la firme s’assure de bien saisir la situation complexe des entreprises canadiennes des secteurs de l’énergie, de l’extraction des ressources naturelles et du traitement et de la vente de ces ressources, qui représentent des opportunités clés. La firme demeure ouverte aux idées de ses clients, ce qui contribue également à sa pertinence.

Le fort potentiel québécois

Actualiser constamment ses connaissances du marché et des possibilités de celui-ci est donc un défi important pour un gestionnaire émergent comme B-CAP. La société doit aussi assurer la réalisation de ses obligations réglementaires et assumer les frais élevés qui s’y rattachent.

Les divers programmes disponibles au Québec pour les jeunes firmes de gestion de portefeuille peuvent comporter des critères exigeants, tels que de présenter une part maximale de 10 % d’actifs familiaux. « Quand tu lances ta firme, tu trouves le capital comme tu peux, très souvent chez les membres de ta famille », indique Mathieu Bouthillier.

La persévérance et l’esprit d’entreprise sont essentiels au succès du gestionnaire d’actifs émergent, souligne-t-il. « Compter tes heures est hors de question et tu vas verser un salaire à tout le monde avant de le faire pour toi. »

La firme de gestion de portefeuille Bouthillier Capital (B-CAP), une aventure qui s’est amorcée dans le contexte sans précédent d’une pandémie, s’est donnée la mission de fournir un rendement compétitif aux investisseurs avec des stratégies innovantes. Ses différentes approches d’investissement allient protection et croissance du capital, en plus de saisir les opportunités de placement atypiques au potentiel de rendement élevé.

L’un des premiers défis du parcours de B-CAP a été le choix d’un nom inexistant, impliquant une vérification à l’échelle du Canada ainsi qu’aux États-Unis. Pour les besoins de la cause, Mathieu Bouthillier a donc prêté son propre nom à la société. Puis, l’obtention d’une nouvelle licence Bloomberg accompagnée de recherche institutionnelle a permis à B-CAP de continuer de prendre le pouls du marché et d’offrir maintenant ses services à des professionnels de l’industrie (B2B). Inscrite à l’Autorité des marchés financiers (AMF) à titre de gestionnaire de portefeuille et de gestionnaire de portefeuille en dérivés depuis janvier 2021, la firme a acquis ses premiers actifs le 31 mars dernier.

Aujourd’hui, B-CAP se concentre sur l’augmentation de ses actifs sous gestion ainsi que le développement de ses relations d’affaires avec des personnes et des organisations influentes. « Ton plan d’affaires est une série de petits pas qui te permettent d’avancer, plutôt qu’une solution ‘tout cuit dans le bec’ », note le président. Le PGEQ, le ministère des Finances, les raving fans (les gens qui ont découvert et reconnu la valeur de la stratégie d’un gestionnaire et n’hésitent pas à en parler) sont tous des alliés importants. B-CAP désire également créer un comité consultatif à l’interne. De plus, elle se prépare pour son expansion et travaille à améliorer sa veille de données, y compris la documentation et la quantification des tendances en cours.

En parlant de tendances, les activités de B-CAP se sont maintenues malgré les bouleversements économiques associés à la crise sanitaire mondiale. « L’événement historique qu’est la COVID-19 a fait culbuter les actifs risqués, mais le rebond a été tout aussi intéressant à suivre », relate Mathieu Bouthillier.

Valeur importante mise plus que jamais de l’avant par la pandémie, la promotion de l’économie locale est incontournable pour B-CAP. De nombreuses entreprises locales ayant bénéficié d’un impact très positif lors de la crise, la firme profite de cet élan pour accroître sa notoriété à Montréal et au Québec en s’associant à des programmes et partenaires d’affaires locaux.

« Le fait de pouvoir parler directement avec son gestionnaire de portefeuille a beaucoup de valeur pour bon nombre d’investisseurs », mentionne le fondateur de B-CAP. Par ailleurs, Mathieu Bouthillier remarque que le secteur institutionnel québécois semble encourager de plus en plus les entreprises locales. C’est dans l’ADN culturel du Québec de reconnaître et de promouvoir les exemples de succès et le talent d’ici.

« Il devient difficile de justifier le fait d’aller vers des placements vendus par des gens qui ne connaissent pas la stratégie impliquée, et autrement dit, qui ne peuvent pas te l’expliquer avec une réelle transparence », souligne-t-il.

Les textes de la série Gestionnaires en Émergence sont rédigés par le CGE et visent à mieux faire connaître des gestionnaires émergents canadiens, leurs stratégies d’investissement, et leurs réalisations.

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Passage du flambeau au Conseil des gestionnaires en émergence https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/passage-du-flambeau-au-conseil-des-gestionnaires-en-emergence/ Thu, 17 Feb 2022 13:04:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85303 Charles Lemay, associé chez Gestion d’actifs mondiale Walter, prend la relève de Geneviève Blouin à la tête du conseil d’administration du Conseil des gestionnaires en émergence (CGE).

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La fondatrice, qui avait créé l’organisme en 2014, souhaite désormais se concentrer sur le développement de son entreprise, Altervest. Elle continuera à siéger au conseil d’administration à titre de vice-présidente.

« Je suis déterminé à poursuivre la mission du conseil en aidant les gestionnaires à adopter les meilleures normes de l’industrie et en les faisant rayonner partout en Amérique du Nord. Je me préoccupe de la santé de l’écosystème financier canadien et je partage cette forte conviction avec les autres membres du conseil », a indiqué Charles Lemay, qui siège au conseil de l’OBNL depuis les tout débuts.

Comptant une centaine de membres, le CGE a pour mission de contribuer à la promotion et à la croissance des gestionnaires émergents canadiens.

Charles Lemay est devenu associé chez Walter en avril 2021. Il a travaillé une dizaine d’années chez Goldman Sachs à New York avant de revenir en 2014 à Montréal, où il a lancé sa firme d’investissement. Par la suite, il a œuvré comme CFO chez Nymbus Capital et chez Gestion de portefeuille Landry. Il a également travaillé chez Addenda Capital au développement du marché américain.

Depuis décembre dernier, il est membre du comité aviseur du Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ), qui a pour mandat de favoriser l’essor de l’entrepreneuriat financier au Québec. Le nouveau président du CGE souhaite « créer des rapprochements entre les deux organismes afin d’aider les gestionnaires émergents à développer leurs stratégies d’affaires », a-t-il déclaré à Finance et Investissement.

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