Blockchain – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 05 Oct 2023 19:42:01 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Blockchain – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 L’immigration propulse les technologies financières https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/limmigration-propulse-les-technologies-financieres/ Fri, 06 Oct 2023 09:41:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96558 Selon le plus récent rapport FinTech Québec.

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Les immigrants, qui arrivent en grand nombre au Canada depuis quelques années, stimulent l’offre de nouveaux services financiers, signale le rapport FinTech Québec publié par Finance Montréal, la Station FinTech Montréal et Fathom4sight en marge du 10e Forum FinTech. Ce rapport fait état des activités du secteur des technologies financières au Québec pour les six premiers mois de 2023.
Entre 2016 et 2021, un peu plus de 1,3 million de nouveaux immigrants se sont établis au pays de façon permanente, selon Statistique Canada. Actuellement, près de 75 % de la croissance de la population provient de l’immigration, principalement dans la catégorie économique. Les nouveaux arrivants, munis d’un permis de résidence permanente ou temporaire, forment une clientèle ciblée par les institutions financières au pays, qui ont lancé plus d’une vingtaine de produits directement à leur intention en 2023, souvent en partenariat avec des FinTechs, signale le rapport.

Les forfaits bancaires pour nouveaux arrivants et les programmes qui proposent l’ouverture d’un compte et la vérification des antécédents de crédit avant l’arrivée au Canada sont les initiatives les plus répandues. Certains produits visent des clientèles très ciblées. La banque RBC a ainsi conçu un programme pour les immigrants entrepreneurs leur offrant des conseils personnalisés pour déménager vers le Canada. Elle a aussi développé un partenariat avec une banque indienne qui permet aux étudiants de ce pays de transférer directement leurs CPG dans un CPG de la RBC à leur arrivée au Canada.

La Banque Scotia offre aux nouveaux arrivants de partager les informations de leurs dossiers de crédit étrangers pour obtenir certains produits. BMO propose une plateforme qui permet aux immigrants de développer leurs connaissances financières. Desjardins a concocté un forfait bancaire pour les étudiants internationaux. La Banque Nationale donne accès pendant un an à ses clients nouvellement arrivés au pays à des conseils sur l’habitation, les emplois et les soins de santé afin de faciliter leur intégration.

Boom des applications de l’IA

Outre la floraison de produits ciblés pour la clientèle des nouveaux arrivants, le début de 2023 a été marqué par une forte augmentation de l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans les services financiers. Ce boom est favorisé par la popularité de l’application ChatGPT, conçue par la firme américaine Open AI, qui multiplie les collaborations avec les institutions financières et les FinTechs d’ici pour développer des applications concrètes de l’IA dans les services financiers. Par exemple des robots conversationnels qui peuvent répondre aux demandes de clients sur leurs comptes et leur prodiguer des conseils personnalisés.

L’IA générative, l’intelligence artificielle qui sert à créer de nouveaux contenus, est le nouvel Eldorado. Cette technologie offre un potentiel quasi infini pour propulser des robots conseillers financiers, des assistants en investissement ou encore des aides pour la gestion des dépenses d’entreprise.

Les FinTechs mettent également à profit l’intelligence artificielle pour créer des outils afin d’aider les conseillers à mieux évaluer le niveau de tolérance au risque des clients et à définir des stratégies de planification financière plus pointues. L’IA est utilisée aussi par les institutions financières pour détecter les mécanismes de fraudes, notamment celles reliées aux paiements par carte de crédit. Elle sert à assurer la conformité réglementaire, établir les rapports ESG et automatiser certaines tâches.

La banque ouverte : l’avenir

Les BaaS (Systèmes Bancaires ouverts ou Banking-as-a-Service) sont de plus en plus populaires. Ils répondent à une demande grandissante pour les services financiers intégrés et à l’augmentation du nombre de marques qui veulent ajouter des outils de paiement à leur plateforme. Le marché du Québec n’est pas en reste dans ce domaine. Au cours des derniers mois, la Montréalaise Nuvei a lancé son système bancaire ouvert. L’Américaine Synctera a fait son entrée sur le marché canadien grâce à un partenariat avec la Banque Nationale. La FinTech Neo Financial, de Calgary, a conclu des partenariats avec Tim Hortons et Cathay Pacific pour lancer leur carte de crédit.

En 2023, des FinTechs québécoises telles que Lightspeed, Cubeler Business Hub, ReInvestWealth, WorkJam, Kiwili, Nethris et Budgeto ont également aidé plusieurs PME à consolider leurs activités commerciales secondaires en les aidant à réduire leur nombre de fournisseurs.

Finalement, on a assisté ces derniers mois à une consolidation du secteur des cryptoactifs au Canada avec la signature en juillet d’une entente historique entre WonderFi, Coinsquare et Coinsmart. La société née de cette transaction forme l’un des plus importants écosystèmes réglementés de placement en cryptoactifs au Canada avec plus de 1,6 million d’utilisateurs inscrits.

Bouillonnement des FinTechs

Le secteur québécois des FinTechs a connu quatre acquisitions de taille durant la première moitié de l’année, dont l’achat par Nuvei de Paya, l’un des principaux fournisseurs américains de solutions intégrées de paiement. L’acquisition par la Financière Sun Life de la plateforme de santé virtuelle montréalaise Dialogue n’est pas non plus passée inaperçue.

Depuis le début de l’année, 17 ententes de partenariat impliquant une FinTech fondée au Québec ont vu le jour. Nuvei et Hopper se trouvent au sommet de la liste pour le nombre de partenariats conclus. Une douzaine de nouveaux produits sont nés de la collaboration entre des FinTechs et des institutions financières.

Au 1er semestre de 2023, les FinTechs québécoises ont réalisé cinq cycles de financement, pour une somme totale de 183,8 M$. Equisoft, qui développe des logiciels pour les compagnies d’assurance et de gestion de patrimoine a obtenu le cycle le plus élevé, à 125 M$. Mila, l’Institut québécois d’intelligence artificielle, a obtenu 21 M$, et Novisto, spécialisée dans les données et rapports ESG, a recueilli 20 M$.

Dix nouvelles FinTechs sont nées au Québec en 2023, ce qui porte leur nombre total à 226, et la majorité d’entre elles est située à Montréal. Plus d’une cinquantaine de ces entreprises produisent des technologies de paiement, 29 conçoivent des technologies d’investissement, 23 sont en Assurtech et 20 en intelligence artificielle. Environ 60% des FinTechs québécoises sont formées de cinq à 99 employés, et la moitié d’entre elles ont un modèle de gestion Business to Business.

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Où se trouvent les « cryptomilliardaires » ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/ou-se-trouvent-les-cryptomilliardaires/ Thu, 10 Aug 2023 11:11:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95478 PLANÈTE FINANCE – Les États-Unis en abritent le plus grand nombre.

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Depuis la création du Bitcoin en 2008, plusieurs entrepreneurs et investisseurs se sont considérablement enrichis grâce à la finance décentralisée, une économie qui était évaluée en début d’année à 2 000 milliards de dollars américains (G$ US), selon le site spécialisé CoinMarketCap.

Pour savoir où l’argent de l’industrie de la cryptomonnaie se concentre, l’évaluateur de performance de casinos en ligne WeGamble a compilé les classements annuels des plus grandes fortunes publiés par Forbes et par Bloomberg, ainsi que des articles de médias spécialisés dans les cryptomonnaies et des rapports d’analyse du marché.

Sans grande surprise, c’est aux États-Unis que l’on retrouve le plus grand nombre d’ultrariches qui ont engrangé les billets verts grâce aux cryptomonnaies. La liste de l’évaluateur fait état de neuf milliardaires américains dans cette industrie qui possèdent une valeur nette totale estimée à 28,6 G$ US.

La liste compte des noms d’entrepreneurs et d’investisseurs tels que Brad Garlinghouse (10 G$), cofondateur de la société de blockchain Ripple avec son compère Chris Larsen (2,6 G$), les frères Cameron et Tyler Winklevoss, créateurs de la plateforme d’échange Gemini (3 G$), Michael Novogratz, patron du fonds d’investissement crypto Galaxy Investment Partners (2,6 G$), Brian Armstrong, fondateur de Coinbase (2,4 G$) ou encore Barry Silbert, qui est à l’origine du groupe d’investissement Digital Currency Group (DCG).

La Chine et le Canada

Après les États-Unis, la Chine arrive en deuxième position au palmarès des citoyens qui se sont le plus enrichis grâce aux cryptomonnaies avec deux milliardaires, dont un des champions du domaine. Il s’agit de Changpeng Zhao, fondateur de Binance, qui possédait une valeur nette de plus de 10 G$ fin 2022, selon Bloomberg. Né en Chine, celui qui est surnommé CZ possède la double nationalité sino-canadienne et réside actuellement à Singapour. Il apparait comme la 44e personne la plus fortunée du monde au classement de Forbes. En comparaison, la fortune de son compatriote Jihan Wu, cofondateur de Bitmain, l’un des principaux fabricants de matériel de minage de bitcoins, semble bien modeste. Elle est tout de même évaluée à 1,8 G$.

Avec un trésor de guerre de 1 G$, Anthony Di Iorio place le Canada en troisième position sur la liste des pays accueillant des milliardaires de la cryptosphère. Né à Toronto, l’entrepreneur et investisseur a cofondé la plateforme décentralisée de contrats intelligents Ethereum en 2014. Il a par la suite créé Decentral, une société de développement de logiciels axée sur les technologies décentralisées à l’origine du portefeuille électronique multi-devises Jaxx. Il agit actuellement à titre d’investisseurs dans diverses compagnies dans le domaine de la chaîne de blocs.

Grandeur et décadence

Le milliardaire canadien devance de quelques dizaines de millions le Sud-Coréen Song Chi-Hyung (950 M$), fondateur de Dunamu, qui exploite la bourse de cryptomonnaies Upbit. Le multimillionnaire sud-coréen a perdu une grande partie de sa fortune évaluée à 3,7 G$ en 2022, dans la tourmente qui a frappé l’industrie des cryptos, pour chuter de la 9e à la 41e position au classement des 50 Coréens les plus riches de Forbes en 2023. En septembre 2021, Dunamu avait levé 85 M$ pour une valeur de 8,7 G$. L’entreprise vaudrait aujourd’hui moins d’un quart de sa valeur de 2021.

L’île de Saint-Christophe-et-Niévès, dans les Caraïbes, outre ses plages, ses maisons colorées et ses eaux turquoise, se distingue comme terre d’accueil d’un autre nabab des cryptos, Roger Ver (465 M$). Cet Américain d’origine, qui a abandonné sa citoyenneté pour devenir un Christophien, a été l’un des premiers investisseurs dans le Bitcoin avant de devenir PDG de la boite de 2014 à 2019. Il fait maintenant la promotion du Bitcoin Cash, une monnaie virtuelle lancée en 2017.

Parmi les autres noms importants figurant sur la liste dressée par WeGamble figurent également l’investisseur Tim Draper, l’entrepreneur en série Dan Larimer, Matthew Roszak, investisseur et co-fondateur de la start-up blockchain Bloq, l’entrepreneur Brock Pierce, Gary Wang, cofondateur de la bourse de crypto-monnaies FTX avec Sam Bankman-Fried, et Jed McCaleb, fondateur de la technologie de la cryptomonnaie Stellar.

Des investissements institutionnels

« Les États-Unis ont émergé comme le pays crypto le plus riche du monde, avec le plus grand nombre de cryptomilliardaires. La présence d’échanges de cryptomonnaies de premier plan et d’un environnement réglementaire propice a fait des États-Unis une destination attrayante pour les investisseurs et les entrepreneurs en cryptomonnaies », indique un porte-parole de WeGamble.

Les États-Unis disposent selon la firme de plusieurs atouts pour attirer les investisseurs et les entrepreneurs en cryptomonnaies, dont un marché financier très développé et un environnement réglementaire favorable. Le pays a notamment connu une montée en puissance des investissements institutionnels dans les cryptomonnaies en 2020 et 2021, avec de grandes entreprises qui ont investi des sommes importantes dans le Bitcoin, telles que Tesla et Square.

Le fait que les États-Unis abritent certaines des plus grandes bourses de cryptomonnaies, telles que Coinbase et Kraken, contribue également à stimuler ce marché, estime la firme. Elle considère en outre que la volonté démontrée par la Securities & Exchange Commission (SEC), le régulateur américain, de clarifier la réglementation relative aux cryptomonnaies, avec plusieurs accusations portées récemment contre des acteurs du secteur, pourrait également contribuer à restaurer la confiance des investisseurs dans le marché des cryptoactifs.

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La réglementation, clé de l’adoption de la blockchain https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-reglementation-cle-de-ladoption-de-la-blockchain/ Tue, 11 Apr 2023 11:03:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92912 C’est une des conclusions de l’EBC 2023.

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Le besoin de réglementation a été un des thèmes dominants de la cinquième édition de l’European Blockchain Convention (EBC), qui s’est tenue à Barcelone, en Espagne, en février dernier.

La nécessité d’une plus grande clarté réglementaire dans le secteur des cryptomonnaies a fait l’unanimité parmi les quelque 2 500 participants à l’événement, principalement des experts de l’industrie, des investisseurs et des entrepreneurs, selon un compte-rendu publié par Pitchbook, une firme américaine de recherche sur les marchés financiers mondiaux.

Les défaillances en cascades, dont celle de FTX en novembre 2022, ont largement alimenté les discussions. Lors d’une table ronde intitulée « What’s next after the FTX crash ? », certains panélistes ont fait valoir que les réglementations n’auraient pas atténué la fraude financière qui s’est produite. Un représentant de PitchBook, qui était également présent, a plutôt soutenu que si des réglementations avaient été en place, l’ampleur de l’effondrement aurait été plus modérée.

Les participants ont toutefois convenu que la mise en place d’une réglementation est essentielle pour l’adoption à grande échelle de la blockchain qui se développe à un rythme rapide. Des règles claires et cohérentes seront nécessaires pour assurer la sécurité des investisseurs et rétablir la confiance des utilisateurs de la technologie.

Les participants étaient également d’avis que les régulateurs se devront de trouver un équilibre entre l’innovation et la protection des consommateurs. Pour y arriver, il leur faudra travailler en étroite collaboration avec les acteurs de l’industrie pour développer une réglementation équilibrée et efficace. Plusieurs juridictions ont d’ailleurs amorcé le travail en édictant des règles et des directives plus rigoureuses pour les marchés de cryptomonnaies, souligne Pitchbook.

La confidentialité des données

Un autre sujet de préoccupation pour les acteurs du secteur des cryptomonnaies a été la confidentialité des données des utilisateurs. L’une des technologies qui a le plus attiré l’attention dans les derniers mois est celle des preuves à connaissance zéro (ZKP), des méthodes de vérification cryptographique qui permettent de vérifier l’emplacement géographique d’un utilisateur sans avoir besoin de connaître son adresse personnelle. Les ZKP sont également utiles pour authentifier l’accès sans qu’il soit nécessaire de saisir un mot de passe ou de fournir des informations personnelles, telles qu’un nom ou une adresse électronique.

À l’EBC, des startups ont discuté des défis que représente la construction d’une identité privée sur des blockchains publiques. Bien que la plupart des blockchains sur le marché sont dites pseudonymes (et non anonymes), la tendance semble se diriger vers des chaînes de confidentialité totale.

Parmi les entreprises présentatrices, il y a eu Holonym qui permet aux utilisateurs de créer une identification d’autogardiennage à utiliser sur le Web3 pour prouver l’âge, la résidence ou le statut d’investisseur accrédité sans avoir à fournir de données à l’application finale. De son côté, Aleph Zero a construit une blockchain de niveau 1 évolutive et respectueuse de la vie privée basée sur ZKP. De telles chaînes axées sur la confidentialité permettent des données et des transactions totalement privées, et sont plus susceptibles de gagner la faveur des entreprises.

Après les investisseurs et les entreprises, c’est au tour des institutions de montrer de l’intérêt envers le marché des cryptomonnaies. À l’EBC, les discussions concernant l’adoption institutionnelle ont tourné principalement autour de son infrastructure qui est encore naissante dans l’espace crypto. Elle manque par le fait même de sécurité, de fiabilité et de fonctionnalités de conformité et d’intégration avec les systèmes existants. Avec une meilleure infrastructure en place, les institutions pourront offrir à leurs clients un accès aux actifs cryptographiques par le biais de comptes d’investissement ou de retraite.

Un marché résilient

Plusieurs autres sujets ont été abordés lors de la conférence de deux jours, y compris la finance décentralisée (DeFi), le Web3, la tokenisation des actifs, les stablecoins, les dérivés cryptographiques, les jeux et le Metaverse, et les dépositaires.

Il n’en reste pas moins que, malgré la chute de plus de 2 000 milliards de dollars de capitalisation du marché des cryptomonnaies en 2022, le marché reste résilient avec une capitalisation boursière s’élevant désormais à plus de 1 billion de dollars, selon CoinMarketCab, un fournisseur de données cryptographiques.

Selon Pitchbook, les investissements en capital-risque ont été assez étroitement corrélés aux prix des actifs cryptographiques ces dernières années, et les investissements devraient augmenter lentement en 2023.

Une des conclusions de l’EBC 2023, c’est que l’Europe devrait rester l’un des marchés les plus forts pour l’innovation et le développement des cryptomonnaies.

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Cryptomonnaie : il est important de tenir un registre des opérations https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/cryptomonnaie-il-est-important-de-tenir-un-registre-des-operations/ Tue, 04 Apr 2023 11:36:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92788 Vos clients détiennent de la cryptomonnaie ou comptent s’en procurer ? Ces renseignements pourraient leur être utiles.

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D’abord, vos clients doivent savoir qu’une cryptomonnaie est un type d’actif virtuel protégé à l’aide de la cryptographie. Ce procédé utilise en général un système nommé chaîne de blocs pour enregistrer les opérations et en conserver un historique.

Les cryptomonnaies, par exemple le bitcoin, sont indépendantes, c’est-à-dire qu’elles ne dépendent ni du soutien des gouvernements, ni des banques centrales, ni d’autres autorités centrales.

Les cryptomonnaies servent à un éventail d’activités, comme l’achat de biens, le paiement de factures ou l’investissement.

Pourquoi tenir un registre ?

Il est important que vos clients comprennent que les opérations touchant les cryptomonnaies ont souvent une incidence fiscale.

Ainsi, pour éviter tout problème avec le fisc, ils doivent tenir des registres financiers appropriés de toutes leurs activités liées à des cryptomonnaies.

Lorsqu’ils achètent de la cryptomonnaie, en disposent ou font du cryptominage, ils doivent l’inscrire dans leur registre afin de conserver des renseignements exacts sur leurs activités. Ces renseignements sont importants pour leurs dossiers et pour la présentation de leurs déclarations de revenus.

Lorsqu’ils échangent ou vendent de la cryptomonnaie ou lorsqu’ils font du cryptominage, ils doivent mentionner dans leur déclaration tout revenu ou gain en capital tiré de ces activités.

En contrepartie, ils pourront être en mesure de déclarer leurs dépenses et leurs pertes à cet égard. S’ils échangent des produits ou services taxables contre de la cryptomonnaie, ils pourraient devoir déclarer la taxe sur les produits et services/taxe de vente harmonisée (TPS/TVH).

Que doivent contenir les registres ?

Dans leurs registres, vos clients doivent conserver tous leurs renseignements et documents à propos des opérations en cryptomonnaie, notamment :

  • Dates des opérations
  • Adresses de cryptomonnaie
  • Numéros d’identification (ID) des opérations
  • Reçus d’achat ou de transfert de cryptomonnaie
  • Valeur de la cryptomonnaie en dollars canadiens au moment de l’opération
  • Description de l’opération et de l’autre partie qui y prend part (par exemple, son adresse de cryptomonnaie)
  • Registres des échanges
  • Registres de portefeuilles
  • Frais comptables et juridiques
  • Coûts de logiciels liés à la gestion de leurs affaires fiscales

S’ils font du cryptominage, ils doivent aussi conserver les documents suivants :

  • Reçus pour l’achat de matériel informatique de cryptominage
  • Reçus pour appuyer leurs dépenses associées aux opérations de minage
  • Contrats et registres de groupes de minage
  • Tout autre document sur leurs activités de minage
  • Renseignements sur la disposition de la cryptomonnaie gagnée dans le contexte d’activités de minage

Pour en savoir plus, vos clients peuvent aller à tenue de registres comptables.

Quoi faire pour corriger une situation fiscale ?

Si vos clients n’ont pas déclaré leurs revenus ou gains en capital tirés d’opérations en cryptomonnaie, ils pourraient devoir payer de l’impôt, des pénalités et des intérêts sur ces montants.

S’ils corrigent d’eux-mêmes leur situation fiscale, ils pourraient éviter les pénalités et intérêts ou les réduire. Pour indiquer un revenu qu’ils n’ont pas déclaré pour une année précédente et corriger leur situation fiscale (y compris une déclaration de la TPS/TVH), ils peuvent demander :

Pour en savoir plus relativement aux obligations fiscales sur les activités liées aux cryptomonnaies, vos clients peuvent consulter le Guide de la monnaie virtuelle pour les utilisateurs de cryptomonnaie et les professionnels de l’impôt de l’Agence du revenu du Canada.

Comme ce guide fait actuellement l’objet d’une mise à jour, vos clients et vous pouvez rester informés en vérifiant les renseignements les plus récents.

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Que réserve le secteur des investissements spéculatifs en 2023 ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/que-reserve-le-secteur-des-investissements-speculatifs-en-2023/ Fri, 03 Feb 2023 13:05:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91595 ZONE EXPERTS - Sept éléments apparaissent sur le radar.

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  • Les placements alternatifs vont à nouveau surpasser les investissements de type traditionnel
  • Dans l’ensemble, 2022 a été une bonne année pour les fonds spéculatifs alors que la performance moyenne sur les marchés publics des obligations et des actions se trouve dans un contexte d’une baisse à deux chiffres. L’indice HFRI pondéré par les actifs a affiché un gain de près de 1 %, tandis que les portefeuilles 60/40 traditionnels ont perdu 17 %. Nous pouvons dire que le secteur des placements alternatifs a une fois de plus souligné son utilité en tant que protecteur du patrimoine et fournisseur de rendements non corrélés.

    Néanmoins, les disparités de performance entre les stratégies de fonds spéculatifs ont été plus importantes qu’à l’habitude ; les fonds macro, les fonds qui suivent les tendances et de nombreux fonds multistratégies se sont distingués par leurs meilleures performances, tandis que les fonds Long Bias Long-Short Equity ont été pénalisés.

    La plupart des prévisions pour les 12 mois à venir tablant sur la poursuite de la volatilité des marchés, les avantages propres à l’investissement dans les fonds spéculatifs continueront d’attirer des capitaux, alors que les investisseurs se diversifient en s’éloignant du modèle traditionnel d’investissement 60/40. Nous nous attendons à ce que les actions long/short connaissent une meilleure année, car les opportunités de sélection de titres abondent des deux côtés.

    1. La bifurcation du secteur des fonds spéculatifs va se poursuivre

    La pandémie et ses conséquences ont été le témoin d’une bifurcation de plus en plus profonde du secteur des fonds spéculatifs, l’argent et le talent étant de plus en plus concentrés dans les plus grandes sociétés de fonds spéculatifs. Au cœur de cette évolution se trouve le renforcement de l’influence des gestionnaires multi-stratégies/d’actifs, dont beaucoup ont réalisé leurs meilleurs gains pour les investisseurs au cours des dernières années. À mesure que les investisseurs institutionnels se tournent davantage vers les fonds spéculatifs, nous nous attendons à ce que ces sociétés soient favorisées, ce qui se traduira par un écart encore plus grand en termes d’actifs sous gestion entre les plus grands gestionnaires de fonds du secteur et les autres.

    1. L’industrie se concentre sur les coûts alors que l’inflation persiste

    Avec des niveaux d’inflation qui atteignent des sommets jamais atteints depuis plusieurs décennies, l’impact conséquent sur l’augmentation des frais d’exploitation (y compris l’augmentation des coûts de la technologie et des données, les frais de déplacement), sans parler de la guerre continue pour les talents, poussera l’industrie à réévaluer davantage les processus, les structures et les environnements de travail des entreprises. Le but étant de maintenir les coûts dans une zone plus gérable tout en conservant les employés. Afin de réduire davantage leurs coûts, les gestionnaires de fonds qui ne sont pas en mesure de fournir les performances requises par les investisseurs subiront de nouvelles pressions pour réduire leurs frais.

    1. La détermination des partisans de l’ESG sera mise à l’épreuve

    2023 pourrait s’avérer être une année charnière pour le mouvement de l’investissement durable. La menace imminente d’une récession mondiale incite les investisseurs à réexaminer leurs portefeuilles et à poser des questions difficiles sur ce qu’ils attendent de leurs fonds d’investissement spéculatifs en matière d’application des principes ESG, surtout si l’on ne sait pas comment cela affectera les rendements.

    Pendant ce temps, la réglementation liée à l’ESG en Europe et dans la région Asie-Pacifique devrait se cristalliser davantage, avec l’entrée en vigueur des règles relatives aux noms et aux divulgations des fonds. Les États-Unis s’intéressent également à la réglementation de l’investissement responsable, même si la politisation de l’ESG à travers le fossé rouge-bleu pourrait contrecarrer certains efforts sur ce front.

    1. Les initiatives réglementaires de 2023 augmenteront encore la charge de conformité

    L’agenda réglementaire mondial pour le secteur des investissements spéculatifs est rarement calme, mais le déluge de propositions radicales de la SEC américaine l’année dernière a fait réagir les équipes juridiques et de défense du secteur. En 2023, bon nombre de ces propositions seront mises en œuvre et le travail d’intégration ne manquera pas. L’AIMA est bien préparée à cette tâche.

    Le Royaume-Uni a commencé son processus de découplage du régime réglementaire de l’UE, qui, bien que bienvenu en partie, créera plus de travail pour les gestionnaires. Dans l’UE, la révision de l’AIFMD sera finalisée, mais il est peu probable qu’elle exige des changements substantiels des politiques des entreprises.

    1. Le crypto-hiver s’assombrit, mais les actifs numériques sont là pour rester.

    Pas plus que tout autre groupe, le secteur des cryptomonnaies a été très content de faire ses adieux à 2022. Malgré cette année turbulente, les observateurs du secteur des cryptomonnaies font preuve d’un optimisme prudent, affirmant que les secousses auront pour effet de rendre le secteur des actifs numériques plus robuste. L’inévitable réglementation contribuera dans une certaine mesure à restaurer la confiance, mais on s’attend à ce que l’année soit difficile pour la collecte de fonds et à ce qu’elle marque une pause importante dans l’adoption par les institutions.

    Ce qui est incontestable, cependant, c’est la viabilité de la technologie des chaînes de blocs, avec un nombre croissant de cas d’utilisation dans une variété de plus en plus importante de chaînes d’approvisionnement mondiales. Nous voyons également certains des plus grands noms de l’industrie « jetoniser » leurs fonds pour amener la formation de capital à la chaîne de blocs, ce qui permet de rendre la levée de capitaux plus efficace. Malgré le battage médiatique, le secteur des actifs numériques n’en est qu’à ses débuts et, en tant que tel, il continuera à faire l’objet d’énormes innovations à mesure qu’il trouvera sa place au sein des marchés financiers bien établis.

    1. La prochaine vague de capitaux dans les produits spéculatifs proviendra des investisseurs individuels

    La démocratisation de l’industrie des investissements spéculatifs a toujours semblé se profiler à l’horizon, mais elle semble plus proche que jamais, maintenant que le marché haussier des actions et des obligations est terminé. Alors que de nombreux investisseurs institutionnels sont déjà pleinement investis dans les placements alternatifs, les patrimoines privés, en revanche, sont largement sous-pondérés. Cette situation représente une énorme opportunité de nouveaux capitaux pour les gestionnaires au cours de la prochaine décennie, s’ils peuvent adapter leurs canaux de distribution et adopter les instruments de fonds appropriés pour y accéder.

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    Investir dans les technologies du futur https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/investir-dans-les-technologies-du-futur/ Mon, 21 Nov 2022 13:05:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90240 Des secteurs promis à la croissance.

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    Les innovations influencent le marché boursier. Et selon McKinsey, il y aura davantage de progrès technologiques au cours de la prochaine décennie qu’au cours des 100 dernières années. Blockchain, intelligence artificielle, metaverse : que doivent savoir les clients à propos des tendances du futur ? Voici quelques éléments de réponse offerts par la firme de courtage FBS.

    ·      Biotechnologies : dopées par la pandémie

    La pandémie, avec les vaccins contre le coronavirus, a braqué les feux sur l’industrie des biotechs. Ce secteur regroupe des entreprises spécialisées dans la mise au point de médicaments et de technologies de diagnostic pour traiter et prévenir les maladies. Ce marché mondial devrait connaître une croissance annuelle de 15 % pour atteindre 1 683 milliards de dollars (G$) d’ici 2026, selon Mordor Intelligence.

    Le vieillissement de la population nourrit également la croissance du secteur des technologies médicales. Les entreprises qui offrent des diagnostics par intelligence artificielle, la collecte et l’analyse de données médicales ou encore des opérations moins invasives réduisant le temps d’hospitalisation devraient voir leur demande accélérer, d’après Frédéric Rollin, stratège pour le gestionnaire d’actifs Pictet. L’impact devrait être significatif notamment pour les produits pharmaceutiques, la génomique, l’alimentation et la fabrication chimique.

    Les sociétés biotechnologiques demeurent cependant un secteur risqué, signale Antoine Fraysse-Soulier, analyste de marché chez eToro, car le financement incertain et la possibilité d’échecs dans la recherche menant au développement d’un médicament peuvent affecter les résultats.

    • Chaîne de blocs : propulsée par la cybersécurité

    La chaîne de blocs (ou blockchain) est la technologie sous-jacente qui assure la sécurité et la transparence du marché des cryptomonnaies. Selon Fortune Business Insights, ce marché devrait passer de 7 G$ en 2022 à 164 G$ en 2029. Cette technologie offre des applications dans de nombreux secteurs de l’industrie, tels que l’énergie et les services financiers.

    La chaîne de blocs est souvent associée à l’investissement dans les cryptomonnaies, lui-même marqué par des arnaques et une grande volatilité, d’après les experts. Elle peut toutefois contribuer à la partie alternative d’un portefeuille de placement. L’économiste Aleh Tsyvinski, de l’Université de Yale, considère ainsi que les portefeuilles d’investissement devraient avoir une allocation de 1 % à 6 % en Bitcoins à des fins de diversification.

    Pour obtenir une part des bénéfices de ce marché en limitant le risque, une solution consiste à choisir des instruments financiers plus sûrs, comme les fonds négociés en Bourse.

    ·      Cybersécurité : des technologies recherchées

    Le marché mondial de la cybersécurité était évalué à 180 G$ en 2021 et devrait connaître une croissance composée de 14 % au cours des cinq prochaines années, selon Mordor Intelligence. Cette croissance est alimentée par les tendances du BYOD (Bring your own device), de l’intelligence artificielle, de l’Internet des objets et de l’apprentissage automatique, affirment les analystes.

    Les technologies de cybersécurité sont toujours en demande, car les pirates informatiques s’adaptent aux dispositifs de cybercontrôle les plus modernes et parviennent à franchir ces protections. Une enquête du Forum économique mondial a révélé qu’après les impacts de la COVID-19, qui a accéléré le passage au travail numérique, environ 87 % des dirigeants envisageaient d’améliorer leurs politiques de cyberrésilience à court terme.

    ·      Informatique quantique : résoudre des problèmes complexes

    L’informatique quantique utilise les lois de la mécanique quantique pour résoudre des problèmes trop complexes pour les ordinateurs classiques. Ce marché pourrait dépasser 9 G$ d’ici 2030, avec un taux de croissance annuel de 40 %, selon Statista.

    Ce marché couvre les logiciels, le matériel et les services d’infonuagique. Les technologies issues de l’informatique quantique touchent principalement les domaines de l’énergie, de la finance, de la pharmacie, des télécommunications et de l’agriculture.

    ·      Intelligence artificielle : faciliter l’analyse de la fraude

    L’intelligence artificielle (IA) simule l’intelligence humaine par des machines et des systèmes informatiques. Cette technologie s’applique à des secteurs tels que la robotique, les traitements médicaux, la fabrication, la protection de l’environnement et la construction de réseaux.

    Le commerce de détail et les services financiers sont les deux secteurs qui investissent le plus dans l’intelligence artificielle, selon International Data Corporation (IDC). Les institutions financières utilisent principalement cette technologie pour l’analyse et l’enquête sur les fraudes. Selon des données de Statistica et d’IDC, les revenus des systèmes d’IA devraient atteindre 110 G$ d’ici 2024, avec un taux de croissance annuel de 20%.

    ·      Internet des objets (IdO) : pour rester connecté

    L’Internet des objets est constitué par l’interconnexion des objets inanimés au réseau Internet. Cette technologie intègre des logiciels, des capteurs, des capacités de traitement et d’autres technologies qui échangent des données avec d’autres dispositifs. Elle inclut un grand nombre d’objets variés, qui vont des maisons intelligentes aux voitures à conduite autonome en passant par les moteurs d’avions.

    Le marché de l’IdO pourrait atteindre 2465 G$ en 2029, avec une croissance annuelle de 26 %, selon IDC. Les secteurs de l’énergie, de la fabrication et des soins de santé recèlent actuellement les applications les plus prometteuses.

    ·      Metaverse : en croissance, malgré la chute de Meta

    Le metaverse est un espace numérique qui permet aux utilisateurs de se rencontrer dans la réalité virtuelle pour socialiser, jouer ou effectuer des transactions. La croissance de ce marché mondial est évaluée à 40 % par année. Il pourrait représenter 5000 G$ d’ici 2030, selon une étude de McKinsey. En 2022, les investissements dans ce secteur ont plus que doublé par rapport à l’année précédente pour atteindre plus de 120 G$.

    L’épidémie de COVID-19 a accéléré le développement du potentiel de ce marché. En 2021, les entreprises du secteur ont levé plus de 10 G$, soit plus du double de l’année précédente.

    Selon les prévisions de McKinsey, les secteurs qui devraient s’imposer dans l’univers du metaverse sont le commerce électronique, l’éducation, la publicité et le jeu en ligne. Malgré la baisse drastique de l’action de Meta, créée par Facebook, avec des résultats nets en baisse de 52 % au troisième trimestre, Morningstar continuait jusqu’à tout récemment à tabler sur une accélération de la croissance du secteur à partir de 2023.

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    FinTech 2022 : accélérer le virage numérique des services financiers https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/fintech-2022-accelerer-le-virage-numerique-des-services-financiers/ Thu, 03 Nov 2022 12:04:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90128 Du 7 au 9 novembre aura lieu la neuvième édition du Forum FinTech.

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    Ce rendez-vous unique au Canada braquera les projecteurs sur les prochaines innovations technologiques qui révolutionneront l’industrie de la finance.

    Chaîne de bloc, données ouvertes, web 3.0 : les technologies numériques seront au cœur des discussions des experts canadiens et internationaux réunis la semaine prochaine par Finance Montréal sur le thème « Réussir la prochaine phase de numérisation des services financiers ».

    En quoi consistera au juste cette prochaine phase ? « La prochaine évolution permettra de placer l’expérience numérique des clients au cœur des décisions des institutions financières », répond Philippe Daoust, vice-président et directeur, capital de risque, à la Banque Nationale, qui participera à une discussion sur le thème des données ouvertes (open banking).

    Partage des données

    La pandémie a mis en lumière le retard du marché des services financiers canadien par rapport à d’autres pays et à d’autres industries dans l’adoption des technologies numériques, estime le spécialiste.

    Selon lui, les données ouvertes aideront principalement l’industrie à devenir « plus amicale pour le client ». Le partage, consenti par les clients, de leurs données personnelles entre institutions bancaires ou avec d’autres industries, par exemple les secteurs de l’assurance et des télécommunications, permettra aux consommateurs d’avoir accès plus facilement et plus rapidement à certains produits et services, comme les cartes de crédit. « C’est une tendance mondiale, déjà implantée en Grande-Bretagne et en Australie, et qui le sera bientôt aux États-Unis », soulève l’expert.

    Une fois installé au Canada, l’open banking permettra également aux fintechs et aux entreprises en démarrage de concurrencer plus aisément les grandes institutions. Cela contribuera à favoriser l’émergence de nouvelles entreprises des fintechs et à augmenter globalement le niveau de compétitivité de l’industrie, prédit Philippe Daoust

    Adopter la chaîne de blocs

    La chaîne de blocs (blockchain) est une autre composante importante de la prochaine étape de la numérisation de l’industrie. Cette technologie transforme déjà de nombreux secteurs, tels que les paiements, la cybersécurité et la gestion de patrimoine.

    Selon Laure Fouin, associée et spécialiste de la blockchain chez Osler, Hoskin et Harcourt, qui participera à un panel portant sur les applications les plus passionnantes de la chaîne de blocs, cette technologie gagnerait à bénéficier « d’une adoption plus généralisée et à offrir des applications plus variées pour les clients ».

    Actuellement, pour mettre en place des jetons sur la chaîne de blocs, il faut passer par une structure indirecte, telle qu’une société en commandite. La prochaine étape consistera à émettre des blocs de façon instantanée sur la chaîne, sans avoir à passer par une structure intermédiaire.

    Dans le domaine de l’immobilier, par exemple, cette évolution permettra à des investisseurs moins fortunés d’accéder plus facilement à ce marché en achetant seulement des fractions de titres.

    Cependant, il y a encore loin de la coupe aux lèvres, estime la spécialiste, car le système financier canadien n’est pas prêt pour ce virage.

    Éducation et confiance

    Pour accélérer l’adoption de la technologie de la chaîne de blocs par l’industrie, Laure Fouin mise sur l’éducation et la confiance. « Il y a beaucoup de travail à faire au niveau des institutions. Bien que la blockchain existe depuis une quinzaine d’années, il persiste une confusion entre la technologie et certains produits, comme les cryptoactifs, qui sont associés à de la fraude et à de la volatilité. Il faut marteler le message qu’une chaine bien construite peut être l’outil le plus sécuritaire du monde. »

    Des acteurs importants

    La participation au forum de Dave McKay, président et chef de la direction de RBC, comme conférencier de marque, est perçue comme un signal positif par les intervenants « alors que l’institution essaie de se positionner dans le secteur des technologies », estime Laure Fouin.

    Également, la réunion de fintechs précurseurs comme Wealthsimple, qui vient d’obtenir l’approbation de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) pour effectuer des opérations de validation de blocs en Ethereum (stacking), et de tenants d’une industrie plus traditionnelle, tel Mastercard, « donne un signal qu’on avance », selon l’experte.

    La présence de Jane Baratt, de MX, une sommité en open banking aux États-Unis, est quant à elle soulignée par Philippe Daoust comme un événement, qui permettra « de découvrir comment les institutions américaines vivent l’ouverture des données au jour le jour ».

    Signalons également, parmi la soixantaine de conférenciers invités, la présence de plusieurs dirigeants d’institutions financières importantes et de fintechs à succès, telles que Shopify, Nubank, Conquest Planning, Lightspeed, Flinks, Xero, et plusieurs autres.

    Cette édition du forum FinTech est placée sous la présidence d’honneur de Paul Desmarais III, président et chef de la direction de Sagard Holdings. Il s’agira d’un premier retour en présentiel après la pandémie pour l’événement, qui sera présenté à Montréal selon une nouvelle formule hybride sur trois jours.

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    Osler développe son expertise en matière d’actifs numériques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/osler-developpe-son-expertise-en-matiere-dactifs-numeriques/ Wed, 10 Aug 2022 11:26:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88399 NOUVELLES DU MONDE - Le cabinet crée un groupe dédié au sein de sa pratique du droit des sociétés.

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    Osler, Hoskin & Harcourt a accueilli deux nouveaux associés au sein de son groupe de droit des sociétés, fin juin, et les a nommés coprésidents du groupe de pratique Actifs numériques et chaînes de blocs.

    Laure Fouin se joint ainsi au bureau de Montréal avec une pratique axée sur les institutions financières et la réglementation visant les produits et les services financiers, la réglementation des valeurs mobilières et des produits d’investissement (dont les cryptoactifs et les contrats sur cryptoactifs), le financement structuré et le marché des capitaux d’emprunt ainsi que les technologies financières.

    Laure Fouin est titulaire d’un master en droit des affaires et d’un master en droit bancaire et financier de l’Université Paris II Panthéon-Assas, en France, ainsi que d’une maîtrise en droit (LL.M.) de l’Université McGill. Elle a auparavant obtenu une licence en droit des affaires et en droit fiscal à l’Université Paris II Panthéon-Assas, et a été admise au Barreau du Québec en 2013.

    Elle évoluait au sein du groupe du droit des affaires de McCarthy Tétrault, à Montréal, depuis plus de 10 ans. Elle a également enseigné un cours portant sur les swaps sur défaillance et la titrisation à l’Université McGill.

    Finance et Investissement s’est récemment entretenu avec Laure Fouin au sujet de l’investissement dans les cryptomonnaies.

    Matthew Burgoyne, l’autre coprésident du nouveau groupe de pratique, se joint pour sa part au bureau d’Osler à Calgary.

    Diplômé de l’Université du Manitoba, il a été l’un des premiers avocats canadiens à représenter des sociétés de cryptomonnaies au Canada. Il a aussi soutenu la création de bourses de cryptomonnaies et a conseillé des développeurs de jetons et de pièces numériques, des émetteurs de cryptomonnaies stables, des plateformes financières décentralisées et centralisées, des plateformes NFT, des fournisseurs de guichets automatiques de cryptomonnaies, des investisseurs en cryptomonnaies et des projets d’extraction de cryptomonnaies.

    Matthew Burgoyne est notamment conseiller auprès du Comité consultatif sur la nouvelle économie de l’Alberta Securities Commission.

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    Considérations institutionnelles pour les dépositaires d’actifs numériques https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/considerations-institutionnelles-pour-les-depositaires-dactifs-numeriques/ Fri, 06 May 2022 12:03:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=86740 ZONE EXPERTS – La dernière année a été marquée par un regain d'intérêt pour les actifs numériques, tant de la part des investisseurs institutionnels que traditionnels.

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    Ainsi, 40 % des quelque 300 clients interrogés par Goldman Sachs ont déclaré être actuellement exposés, sous une forme ou une autre, aux cryptomonnaies, 61 % d’entre eux prévoyant une augmentation de leurs participations au cours des 12 prochains mois. De même, 21 % des fonds spéculatifs investissent actuellement dans les actifs numériques et 26 % des gestionnaires de fonds spéculatifs, qui n’investissent pas encore, ont confirmé qu’ils sont en phase avancée de planification d’investissement ou qu’ils cherchent à investir. Alors que BNY Mellon, State Street, Citi, JPMorgan et Deutsche Bank sont engagés à lancer leur service de garde d’actifs numériques, et que Visa et Mastercard ont annoncé qu’elles prendraient en charge les paiements en cryptomonnaies, les indicateurs révèlent un niveau de confiance croissant et une plus grande institutionnalisation de cette technologie naissante.

    Les nouvelles classes d’actifs numériques confèrent au secteur financier un rôle de plus en plus important en tant qu’opportunités d’investissement potentielles dans un secteur technologique en pleine évolution, de même qu’à titre de diversificateurs au sein des portefeuilles. Mais ce ne sont pas seulement les cryptomonnaies « traditionnelles » qui pavent cette voie. La technologie du registre distribué, qui a donné naissance au bitcoin, y a contribué, et a permis d’autres développements, incluant les cryptomonnaies stables, la jetonisation, les monnaies numériques propres aux banques centrales et les jetons non fongibles. De plus, cette technologie pourrait éventuellement être aussi appliquée aux instruments financiers traditionnels tels que les dettes et les actions, y compris de manière décentralisée par le biais de la finance décentralisée, ou « DeFi ».

    La clé cryptographique, qui confère le contrôle d’un actif numérique à son titulaire se trouve au cœur de cette technologie, dans son sens le plus simple et le plus large. La clé privée – qui est essentiellement une très grande série de nombres aléatoire – est utilisée mathématiquement pour déduire une adresse publique unique, de façon similaire à ce que l’on fait pour un compte détenu auprès d’une banque. La nature de cette association permet donc très facilement, d’un point de vue informatique, de prouver qui a le contrôle d’un actif numérique, mais rendu rend la tâche très difficile pour quelqu’un désirant deviner la clé privée associée. Cela rend l’actif numérique d’autant plus difficile à acquérir de manière illicite. Cependant, aussi sûre mathématiquement que soit cette relation, elle implique de nombreuses exigences en ce qui concerne la sécurité de la clé privée.

    Alors que la finance traditionnelle s’appuie sur des cadres basés sur l’identité, donc soutenant des personnes physiques ou morales, les actifs numériques reposent sur la garde et le contrôle de la clé privée. La génération, le contrôle et la gestion de ces clés privées sont très différents des méthodes traditionnelles de contrôle et de gestion des actifs. C’est le contrôle et la gestion de ces clés privées qui ont donné naissance aux cadres soutenant la garde des actifs numériques en tant qu’offre de service distincte et spécialisée.

    Alors que la conservation d’une clé privée en toute sécurité est fondamentalement un besoin technique impliquant des protocoles d’hygiène spécifiques dès que celle-ci est intégrée à une offre de services commerciaux, les utilisateurs potentiels de ce service doivent prendre en compte les conditions dans lesquelles l’offre de services est fournie, le cadre réglementaire relatif au dépositaire, toute disposition d’assurance requise ou en place, ainsi que la base juridique sur laquelle les actifs sont détenus. Tous ces facteurs sont extrêmement importants, non seulement dans le contexte de la sécurité des actifs eux-mêmes, mais également dans le contexte plus large de l’établissement de normes solides, correctement appliquées et représentent la pensée actuelle, et cela pour l’ensemble du secteur.

    Un investisseur institutionnel qui cherche un dépositaire d’actifs numériques pour conserver ses actifs numériques devrait rechercher un dépositaire qui a la capacité de prendre en charge les types d’actifs numériques qui correspondent à sa stratégie d’investissement. L’investisseur institutionnel devra ainsi déterminer s’il a besoin d’utiliser un dépositaire d’actifs numériques qui maintient une autorisation ou des licences appropriées, et qui est supervisé par des autorités de réglementation (par exemple, un dépositaire ou un « dépositaire qualifié ») ou un fournisseur d’infrastructure de garde utilisé uniquement pour sécuriser les clés publiques et privées, et pour lui permettre de conserver lui-même ses propres actifs numériques. Ce ne sont pas toutes les juridictions qui autorisent les solutions d’auto-dépositaire ou qui les autorisent pour tous les types d’investisseurs.

    Lors de l’évaluation des dépositaires d’actifs numériques, les investisseurs institutionnels doivent prendre en compte plusieurs éléments, incluant les suivants publiés dans récent le Guide de l’industrie de la garde d’actifs numériques de l’AIMA :

    • Conservation des actifs : Quelle structure ou quel mécanisme le dépositaire d’actifs numériques utilise-t-il pour protéger les droits de propriété des clients et pour empêcher l’utilisation des actifs des clients par le dépositaire d’actifs numériques pour son propre compte, ou pour éviter qu’il ne s’ajoute au lot de dépositaire d’actifs numériques recourant à la faillite en cas d’insolvabilité?
    • Antécédents : Depuis combien de temps le dépositaire d’actifs numériques assure-t-il la garde du type d’actifs numériques concerné. Le fait-il à grande échelle et a-t-il déjà signalé la perte d’actifs confiés par des clients ? Et parmi les actifs qui lui ont été confiés, quelle est la part du type d’actifs numériques concernés ?
    • Solidité financière : Quelles sont les ressources financières auxquelles le dépositaire d’actifs numériques peut faire appel pour s’acquitter de ses obligations envers ses clients?
    • Assurance : Quels sont la taille, le type et la qualité du programme d’assurance du dépositaire d’actifs numériques?
    • Sécurité : Le dépositaire d’actifs numériques dispose-t-il de capacités en matière de sécurité physique et cybernétique et de pratiques de développement de logiciels axées sur la sécurité, y compris, par exemple, la capacité d’atténuer les erreurs humaines grâce à des contrôles rigoureux, ainsi que la ségrégation des clés des clients?
    • Protocoles de reprise après sinistre ou similaires : Le dépositaire d’actifs numériques offre-t-il la possibilité de récupérer les actifs en cas de problème technique ou opérationnel majeur, que ce soit du côté du dépositaire ou de l’investisseur?
    • Entretien des actifs : Le client bénéficiera-t-il de forks, d’airdrops, de staking, de gouvernance et de prêts?
    • Surveillance par des tiers : Y a-t-il des tiers indépendants (par exemple, des régulateurs et des auditeurs) qui supervisent les opérations du dépositaire d’actifs numériques?
    • Gamme d’assistance : Quel est le nombre de chaînes de blocs et d’actifs numériques de niveau 1 pris en charge, et quelle est la fréquence d’ajout de nouveaux actifs?
    • Accessibilité : À quelle vitesse les clients peuvent-ils récupérer et déplacer leurs actifs ?
    • Contrôle : Le dépositaire d’actifs numériques peut-il contrôler unilatéralement les actifs? Dans l’affirmative, dans quelles circonstances et quelles protections contractuelles sont en place pour l’investisseur ?
    • Rapports : Le dépositaire d’actifs numériques offre-t-il des fonctions de rapports telles que la valeur liquidative, les soldes, les transferts et les ordres ?

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    Les CBDC étudiées par les banques centrales  https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-cbdc-etudiees-par-les-banques-centrales/ Fri, 08 Oct 2021 15:34:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=82645 Celles-ci devraient être très stables. 

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    « Environ 80 à 100 banques centrales à travers le monde, y compris les pays du G20, explorent la monnaie numérique des banques centrales (CBDC) et sont en quelque sorte à l’étape pilote ou de test », rapporte Tobias Adrian, conseiller financier et directeur du département des marchés monétaires et des capitaux du Fonds monétaire international, lors du Global FinTech Fest.

    Nombre de banques centrales s’intéressent ainsi aux CBDC. Nombre d’innovations pourraient en découler, en particulier sur les plates-formes de paiement et de prêt, sans compter que ces monnaies « sont conçues pour être très stables, stables en valeur, à faible coût de transaction et soutenues par la Banque centrale », continue Tobias Adrian.

    Sans être la même chose que les actifs bitcoins, les CBDC en partageraient certains attributs. Elles pourraient ainsi être basées, elles aussi, sur la technologie blockchain et disponibles dans les portefeuilles, selon l’expert.

    Toutefois, reste le problème de la cybersécurité. « Vous devez vous assurer que le système est résilient contre les cyberattaques », prévient-il. Les CBDC comportent également un risque pour les banques traditionnelles. Ces dernières devront mettre leurs technologies à niveau pour être compétitives.

    Un autre problème est que tout le monde ne possède pas de téléphones portables qui permettraient d’effectuer des transactions avec des CBDC.

    Mais les CBDC apporteraient nombre d’avantages. Les paiements et transferts transfrontaliers seraient notamment bien moins coûteux, selon Tobias Adrian. Il existe des échanges de portefeuille disponibles qui permettent de convertir le dollar américain en roupie stable, avec des frais implicites moins chers.

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