Banque centrale – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 09 Apr 2024 10:34:20 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Banque centrale – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Comment naviguer dans le paysage changeant des taux hypothécaires au Canada https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/comment-naviguer-dans-le-paysage-changeant-des-taux-hypothecaires-au-canada/ Mon, 08 Apr 2024 13:08:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100072 ZONE EXPERTS – Hypothèques : facteurs à considérer pour le choix du taux variable versus le taux fixe.

L’article Comment naviguer dans le paysage changeant des taux hypothécaires au Canada est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’économie canadienne demeure très résiliente malgré les anticipations généralisées d’une récession imminente. Il est indéniable que la dynamique économique des États-Unis joue un rôle prépondérant dans cette résistance, toutefois, l’augmentation démographique due à l’immigration ne doit pas être sous-estimée.

L’actuelle projection de croissance économique américaine de 2,5% émise par le GDPNow de la Réserve fédérale d’Atlanta ne révèle aucune faiblesse notable. Il semble que la Réserve fédérale ait réussi à modérer l’économie tout en douceur, en dépit d’une politique monétaire des plus restrictives observée ces quarante dernières années, politique qui a bénéficié grandement à l’économie canadienne.

D’après les données de Statistique Canada, le Canada a vu sa population croître de 1,27 million de personnes au cours des quatre derniers trimestres, marquant un taux de croissance impressionnant de 3,2%. Cet essor démographique a été largement alimenté par l’immigration et est un pilier de la force économique canadienne.

Néanmoins, des signes de fragilité commencent à émerger sur le marché du travail. Statistique Canada a révélé le 5 avril dernier que le taux de chômage a grimpé à 6,1% en mars 2024, et que l’embauche sur le marché de l’emploi a reculé pour le sixième mois consécutif. Fait important à souligner :  la croissance du taux horaire des salaires a augmenté à 5,1% depuis un an, car ceci demeure un facteur inflationniste.

Pendant ce temps, bien que l’inflation continue de ralentir, elle demeure au-dessus de l’objectif de 2% fixé par les Banques Centrales. C’est en bonne partie pourquoi tous les yeux sont tournés vers le dépôt de l’indice des prix à la consommation (IPC) prévu le 16 avril prochain. Il devrait indiquer une augmentation du taux de l’inflation stimulée par la hausse significative des prix du pétrole. Par contre, en analysant le prix des acceptations bancaires, on constate qu’une baisse du taux directeur en juin et une autre d’ici la fin de l’année par la Banque du Canada (BdC) est grandement anticipée.

Le marché obligataire a été marqué par une hausse des taux depuis un mois. Est-ce lié à l’augmentation du coût des matières premières ou à la solidité de l’économie, qui pourrait contrecarrer une baisse de l’inflation ? Chose certaine, les banques centrales ne sentent pas le besoin de précipiter une baisse de leurs taux tant que l’économie ne montre pas des signes de faiblesse.

Le prix de l’or atteint des sommets historiques. Cette montée est-elle une réaction à l’anticipation de l’inflation, à l’incertitude géopolitique ou à l’augmentation de l’endettement public ? Bien que la cause exacte reste indéterminée, il est plausible que ce soit une combinaison de ces facteurs.

Il est sage de considérer toutes les options. Avec des offres de taux hypothécaires fixes présentement inférieurs à 5%, c’est une avenue à envisager pour ceux cherchant la sécurité. Bien que le taux variable, qui se situe actuellement à près de 1% en dessous du taux préférentiel, soit encore privilégié, il est crucial d’adapter nos conseils au profil spécifique de chaque client.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part. Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura guider le client et s’assurer que celui-ci en saisisse bien la valeur. Après tout, la gestion du passif n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

L’article Comment naviguer dans le paysage changeant des taux hypothécaires au Canada est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’effet de levier et la détresse des entreprises https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/amar-pandya/leffet-de-levier-et-la-detresse-des-entreprises/ Wed, 06 Mar 2024 12:20:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99430 ZONE EXPERTS - Il est important de savoir reconnaître les premiers signaux d’alerte.

L’article L’effet de levier et la détresse des entreprises est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Il existe tout un éventail de variables qui peuvent s’abattre sur une entreprise et la faire sombrer dans la détresse financière. Si on organisait ces divers facteurs en forme de pyramide, on retrouverait à la base des éléments d’ordre macroéconomique, comme le cycle économique, la croissance nationale/mondiale, l’inflation, les politiques monétaires des banques centrales et le contexte politique – autant de réalités qui ne sont en fait pas du ressort de l’entreprise. En poursuivant notre ascension le long de notre pyramide, on atteindrait les risques propres au secteur d’activité ou à l’entreprise, notamment les décisions à l’égard de la répartition du capital, comme le rendement des actionnaires, les acquisitions et le recours à l’endettement.

Les avantages de l’endettement, ou de l’effet de levier, sont nombreux : on peut s’en servir pour réduire le revenu imposable en déduisant les charges d’impôts sur les intérêts, pour créer un bouclier fiscal et pour amplifier les rendements si le coût du capital est inférieur au potentiel de rendement pouvant être généré. Il y a toutefois un hic puisque si le vent change de côté ou que la marée se retire, la probabilité de se retrouver en situation de détresse financière s’accroît rapidement. Les programmes de rémunération des cadres principaux encouragent par ailleurs l’endettement puisqu’il offre le potentiel de se prévaloir de gains asymétriques pour la surperformance de l’entreprise. Cette possibilité procure à certains cadres une raison fort convaincante de pousser l’effet de levier au-delà de ce que permet la structure de capital optimale de l’entreprise.

Nous avons été témoins de cette situation pendant la pandémie avec le secteur du transport aérien : celui-ci a été frappé de plein fouet par un événement exogène qui a fait fondre ses recettes à zéro. Au cours des années qui ont précédé la pandémie, ce secteur avait tiré parti, après des décennies de consolidation, d’une amélioration de son pouvoir de fixation des prix, de la production de nouveaux revenus accessoires (frais pour bagages, choix des sièges) et de la diminution du prix du carburant, ce qui a permis aux transporteurs de faire croître leurs flux de trésorerie dans les milliards de dollars. À la place de mettre ces liquidités à l’abri pour les mauvais jours, les transporteurs aériens ont restitué des milliards à leurs actionnaires et ont accru leurs dettes afin d’amplifier les rendements. Lorsque la pandémie a sévi, ils n’étaient pas en mesure d’encaisser cette énorme perte de revenus et l’amoncèlement des dépenses – ils ont donc dû être rescapés pour assurer leur survie.

Les entreprises qui doivent composer avec un trio de risques – les risques de marché, les risques opérationnels et les risques stratégiques – ont une marge de manœuvre plutôt étroite pour endosser d’autres risques financiers comme celui de l’endettement. Le cycle de la détresse typique passe d’une défaillance au stress (échec, insolvabilité et défaut), puis à la faillite où il subsiste une lueur d’espoir qu’une nouvelle entreprise renaisse de ses cendres. Ce processus est souvent graduel, puis très soudain. Pour citer le roman Le Soleil se lève aussi d’Ernest Hemingway :

« Comment avez-vous fait faillite? »

« De deux façons, a répondu Mike. Graduellement, puis soudainement. »

Au cours de la phase graduelle, les investisseurs potentiels peuvent mettre au jour un nombre important d’indices sur le bilan de santé actuel et futur de l’entreprise. À cet égard, plusieurs outils comptables et boursiers peuvent servir à repérer les situations de détresse. Sur le plan comptable, il est possible d’examiner les états financiers annuels et trimestriels à l’aide d’outils qui évaluent l’entreprise en fonction de variables comme la liquidité, la rentabilité et la solvabilité. Cette approche a l’avantage de produire des données facilement accessibles et comparables.

Les méthodes axées sur le marché ont pour leur part recours aux données boursières et les modèles sont typiquement mis à jour quotidiennement, ce qui signifie que, contrairement à l’analyse des états financiers, elles ne comportent aucun effet de décalage. Le cours boursier contient en fait beaucoup de renseignements qui peuvent faire la lumière sur les perspectives d’une entreprise. Bon nombre des données de marché rendent compte de la volatilité des actions, des obligations, des options et des swaps d’une entreprise.

Ainsi, au moyen des deux modèles, les investisseurs peuvent profiter d’une analyse plus exhaustive pour détecter les signes avant-coureurs d’une éventuelle détresse. Dans le contexte actuel caractérisé par des taux d’intérêt élevés, l’incertitude sur les marchés et les perturbations technologiques, les entreprises peuvent rapidement commencer à battre de l’aile. Les investisseurs pourront donc s’éviter bien des malheurs en apprenant à bien connaître les facteurs qui mènent à la détresse et à reconnaître les premiers signaux d’alerte.

L’article L’effet de levier et la détresse des entreprises est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Réserve fédérale opte pour le statu quo https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-reserve-federale-opte-pour-le-statu-quo/ Thu, 14 Dec 2023 18:46:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98183 Elle pourrait même opter pour une réduction au second trimestre de 2024.

L’article La Réserve fédérale opte pour le statu quo est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Réserve fédérale des États-Unis a maintenu son taux d’intérêt directeur inchangé mercredi pour la troisième fois consécutive, signe qu’elle a probablement fini de relever ses taux après avoir imposé la série de hausses la plus rapide en quarante ans pour lutter contre une inflation douloureusement élevée.

Les responsables politiques de la Fed ont également indiqué qu’ils prévoyaient de réduire leur taux d’intérêt de référence de trois quarts de point l’année prochaine. Ces réductions de taux envisagées ? qui ne commenceraient probablement pas avant le second semestre 2024 ? suggèrent que les responsables pensent que des taux d’emprunt élevés seront encore nécessaires pendant une grande partie de l’année prochaine pour ralentir davantage les dépenses et l’inflation.

Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion de son comité de politique monétaire composé de 19 membres, la Fed a déclaré que « l’inflation a diminué au cours de l’année écoulée, mais qu’elle reste élevée ». C’est la première fois depuis la première flambée de l’inflation en 2021 que la Fed reconnaît officiellement les progrès accomplis dans sa lutte contre l’accélération des prix. Elle a également laissé entendre que ses efforts de réduction des taux étaient peut-être terminés, en déclarant qu’elle examinait si des hausses « supplémentaires » étaient nécessaires.

La Fed a maintenu son taux de référence à environ 5,4 %, son niveau le plus élevé depuis 22 ans, un taux qui a entraîné des coûts beaucoup plus élevés pour les prêts hypothécaires, les prêts automobiles, les emprunts des entreprises et de nombreuses autres formes de crédit. La hausse des taux hypothécaires a fortement réduit les ventes de logements. Les dépenses en appareils électroménagers et autres biens coûteux que les gens achètent souvent à crédit ont également diminué.

Jusqu’à présent, la Fed a réussi ce que peu d’observateurs pensaient possible il y a un an : L’inflation a chuté sans s’accompagner d’une hausse du chômage ou d’une récession, qui coïncident généralement avec les efforts d’une banque centrale pour refroidir l’économie et freiner l’inflation. Bien que l’inflation reste supérieure à l’objectif de 2 % fixé par la Fed, elle a diminué plus rapidement que ne le prévoyaient les responsables de la banque centrale, ce qui leur a permis de maintenir les taux inchangés et d’attendre de voir si les hausses de prix continuaient à s’atténuer.

Dans le même temps, le dernier rapport du gouvernement sur les prix à la consommation a montré que l’inflation dans certains domaines, en particulier les soins de santé, les loyers d’appartements, les repas dans les restaurants et d’autres services, reste durablement élevée, une des raisons pour lesquelles le président de la Fed, Jerome Powell, est réticent à signaler que les décideurs politiques sont prêts à réduire les taux de sitôt.

Mercredi, les projections économiques trimestrielles de la Fed ont montré que ses responsables envisageaient un « atterrissage en douceur » pour l’économie, dans lequel l’inflation poursuivrait son déclin vers l’objectif de 2 % de la banque centrale sans provoquer de ralentissement brutal. Les prévisions montrent que les responsables politiques s’attendent à réduire leur taux de référence à 4,6 % d’ici à la fin de 2024, soit trois réductions d’un quart de point par rapport à son niveau actuel.

Un ralentissement économique brutal pourrait entraîner des réductions de taux encore plus rapides. Jusqu’à présent, cependant, rien n’indique qu’un ralentissement soit imminent.

Dans leurs projections trimestrielles, les décideurs de la Fed s’attendent désormais à ce que l’inflation « de base », selon leur mesure préférée, tombe à seulement 2,4 % d’ici à la fin de 2024, contre une prévision de 2,6 % en septembre. L’inflation de base, qui exclut les coûts volatils de l’alimentation et de l’énergie, est considérée comme un meilleur indicateur de l’évolution future de l’inflation.

Les décideurs politiques prévoient que le taux de chômage atteindra 4,1 % l’année prochaine, contre 3,7 % actuellement, ce qui resterait un niveau historiquement bas. Ils prévoient une croissance économique modeste de 1,4 % l’année prochaine et de 1,8 % en 2025.

Les baisses de taux d’intérêt de la Fed, lorsqu’elles se produiront, réduiront les coûts d’emprunt dans l’ensemble de l’économie. Les cours des actions pourraient également augmenter, bien qu’ils se soient déjà redressés dans l’attente d’une baisse des taux, ce qui pourrait limiter toute nouvelle hausse.

Toutefois, Jerome Powell a récemment minimisé l’idée que des réductions de taux étaient imminentes. Il n’a même pas encore indiqué que la Fed en avait définitivement terminé avec ses hausses.

L’une des raisons pour lesquelles la Fed pourrait réduire ses taux l’année prochaine, même si l’économie continue de progresser, serait que l’inflation continue de baisser, comme prévu. Un ralentissement constant de la hausse des prix aurait pour effet d’augmenter les taux d’intérêt corrigés de l’inflation, ce qui rendrait les coûts d’emprunt plus élevés que ne le souhaite la Fed. Une réduction des taux, dans ce scénario, empêcherait simplement les coûts d’emprunt corrigés de l’inflation d’augmenter.

Les données économiques récentes ont légèrement refroidi les attentes des marchés financiers concernant des réductions de taux anticipées. Le rapport sur l’emploi publié la semaine dernière pour le mois de novembre montre que le taux de chômage est tombé de 3,9 %

à 3,7 %, soit son niveau le plus bas depuis un demi-siècle, alors que les entreprises ont embauché massivement. Un taux de chômage aussi bas pourrait obliger les entreprises à continuer d’augmenter les salaires pour trouver et conserver des travailleurs, ce qui alimenterait les pressions inflationnistes.

Les prix à la consommation sont restés pratiquement inchangés le mois dernier, comme l’a indiqué le gouvernement mardi, ce qui laisse penser que si l’inflation est susceptible de revenir à l’objectif de 2 % fixé par la Fed, cela pourrait prendre plus de temps que ne le prévoient les optimistes. La banque centrale pourrait donc choisir de maintenir les taux à leur niveau actuel afin de s’assurer que les prix reprennent leur trajectoire descendante.

L’article La Réserve fédérale opte pour le statu quo est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Banques : la ronde du dévoilement des résultats s’amorce bientôt https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/banques-la-ronde-du-devoilement-des-resultats-samorce-bientot/ Mon, 27 Nov 2023 12:58:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97756 Alors que l'économique connaît des ratées.

L’article Banques : la ronde du dévoilement des résultats s’amorce bientôt est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les signes de ralentissement économique se multiplient, et les banques canadiennes pourraient en apporter la preuve la semaine prochaine.

Les six grandes banques doivent publier leurs résultats du quatrième trimestre, qui, selon les analystes, devraient faire apparaître une baisse des bénéfices, une augmentation des sommes mises de côté pour couvrir les créances douteuses et des signes d’une augmentation de la pression sur les prêts hypothécaires.

Ces résultats interviennent alors que la croissance économique s’est pratiquement arrêtée au cours des derniers mois, le moteur ayant calé après que la Banque du Canada ait relevé son taux directeur à 5 %.

L’augmentation des coûts d’emprunt et la prudence accrue des banques se traduisent par un ralentissement notable de la croissance des prêts.

« La tendance principale dans le secteur bancaire actuellement est vraiment la diminution des prêts sur le marché canadien », a déclaré Shilpa Mishra, directrice générale des services de conseil en capital de BDO.

Le rythme de croissance des prêts au troisième trimestre était environ la moitié de ce qu’il était il y a un an, alors qu’il était en légère baisse par rapport au trimestre précédent, a-t-elle noté.

Non seulement les banques ralentissent le rythme des nouveaux prêts, mais elles mettent de côté davantage d’argent pour des prêts qui pourraient devenir mauvais ou qui le sont déjà, car les taux d’intérêt plus élevés augmentent la pression sur les emprunteurs. Cela aura une grande influence sur les bénéfices.

« Nous prévoyons des résultats mitigés de la part des banques canadiennes dans un environnement de plus en plus incertain, a dit Shilpa Mishra. Cela sera principalement dû à la provision pour pertes de crédit. »

Les analystes de RBC Machés des capitaux prévoient que le total des provisions pour pertes sur créances dans le secteur augmentera de 13 % par rapport au trimestre précédent, pour atteindre 3,3 milliards de dollars (G$), parce que l’environnement macroéconomique s’est détérioré.

Les sommes mises de côté expliquent en grande partie pourquoi Meny Grauman, analyste à la Banque Scotia, s’attend à ce que le bénéfice par action baisse de 3 % par rapport au trimestre précédent et de 7 % par rapport à l’année dernière.

« Au cours du dernier trimestre, nous avons assisté à une nette détérioration d’une série d’indicateurs macroéconomiques canadiens, notamment le PIB et l’emploi », a déclaré Meny Grauman dans un rapport.

Le chômage a augmenté de 0,2 point de pourcentage pour atteindre 5,7 % en octobre, ce qui représente la quatrième hausse mensuelle, tandis que la croissance du PIB en août est restée pratiquement inchangée et que l’estimation rapide pour septembre est également restée inchangée, selon Statistique Canada.

Des signes de ralentissement sont visibles dans d’autres secteurs clés comme l’immobilier, où les ventes de maisons en octobre ont baissé de 5,6 % par rapport aux ventes de septembre, qui ont baissé de 1,9 % par rapport à août, selon l’Association canadienne de l’immeuble.

« L’économie ralentit maintenant, la croissance du produit intérieur brut étant proche de zéro depuis plusieurs mois », a déclaré la semaine dernière le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem.

Il a également noté que le taux d’inflation est passé de 8,1 % en juin 2022 à 3,1 % le mois dernier.

« Ce resserrement de la politique monétaire fonctionne, et les taux d’intérêt pourraient maintenant être suffisamment restrictifs pour nous ramener à la stabilité des prix », a-t-il dit.

Meny Grauman a indiqué que le marché obligataire prévoyait une baisse des taux de la Banque du Canada au deuxième trimestre de l’année prochaine, et de la Réserve fédérale américaine un trimestre plus tôt, mais il pense que c’est optimiste.

« Nous restons sceptiques quant au fait que les banques centrales seront en mesure d’assouplir leur politique à la fin de 2024, et encore moins au début de l’année, et nous continuons de considérer le risque de taux plus élevés pour longtemps comme le principal problème macroéconomique auquel sont confrontées les actions des banques canadiennes », a-t-il dit.

Il s’attend à ce que les finances des consommateurs soient de plus en plus mises à l’épreuve dans le scénario de taux plus élevés pour une période plus longue, et il sera à l’écoute des indications des dirigeants des banques sur l’ampleur de la pression qu’ils attendent de la part des emprunteurs.

Des vagues de renouvellements d’hypothèques sont à venir dans les prochaines années, ce qui augmentera les paiements mensuels et devrait maintenir la pression sur les emprunts.

Les banques se sont préparées au ralentissement en réduisant leurs dépenses, notamment en personnel. La Banque Scotia a déclaré en octobre qu’elle supprimait environ 2700 postes, tandis que la RBC a annoncé au dernier trimestre qu’elle avait supprimé environ 900 emplois et qu’elle prévoyait d’en supprimer plus de 1900 autres. D’autres banques ont également enregistré des charges liées à des réductions d’effectifs.

Les résultats du quatrième trimestre pourraient révéler d’autres réductions, mais Shilpa Mishra a déclaré qu’elle s’attendait à ce que la plupart des efforts de suppression d’emplois soient terminés.

« Je ne pense pas qu’il y en aura davantage, a-t-elle dit. Mais il est certain que nous allons assister à une restructuration plus poussée des activités de prêt et de marché des capitaux et que nous allons nous concentrer sur les activités rentables et à plus forte marge. »

Dans l’ensemble, les changements survenus au cours du trimestre montrent que les banques se préparent à des temps plus difficiles, mais qu’elles ne risquent pas d’être confrontées à des bouleversements spectaculaires, a-t-elle ajouté.

« Il n’y a pas le tsunami de détresse que nous attendions, l’accent est davantage mis sur les flux de trésorerie, la gestion des liquidités et la gestion du bilan », a-t-il dit.

Les résultats de la Banque Scotia seront publiés le 28 novembre; ceux de la CIBC, de la Banque TD et de la RBC le 30 novembre; et ceux de la BMO et de la Banque Nationale le 1er décembre.

L’article Banques : la ronde du dévoilement des résultats s’amorce bientôt est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Ralentissement de l’inflation probable en octobre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/ralentissement-de-linflation-probable-en-octobre/ Mon, 20 Nov 2023 13:14:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97615 Selon des économistes.

L’article Ralentissement de l’inflation probable en octobre est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Des économistes s’attendent à ce que le taux d’inflation poursuive sa baisse en octobre au Canada, notamment puisque les prix de l’essence ont chuté par rapport à septembre et que les prix des aliments ont augmenté à un rythme plus lent.

Statistique Canada doit publier mardi son plus récent rapport sur l’indice des prix à la consommation, ce qui coïncidera avec l’énoncé économique automnal du gouvernement fédéral.

BMO s’attend à ce que le taux d’inflation s’établisse à 3,2 % d’une année à l’autre en octobre, tandis que RBC prévoit 3,1 %.

Le taux d’inflation s’est établi à 3,8 % en septembre au pays.

Un nouveau ralentissement de l’inflation serait une bonne nouvelle pour la Banque du Canada, qui cherche des preuves d’un ralentissement soutenu de la croissance des prix à la consommation.

La banque centrale a choisi de maintenir son taux d’intérêt directeur à 5 % lors de ses deux dernières réunions de décision, en grande partie en raison de la faiblesse récente des indicateurs économiques.

L’article Ralentissement de l’inflation probable en octobre est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La politique budgétaire freine la réduction de l’inflation https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-politique-budgetaire-freine-la-reduction-de-linflation/ Tue, 31 Oct 2023 11:27:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97136 Selon le gouverneur de la Banque du Canada.

L’article La politique budgétaire freine la réduction de l’inflation est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, estime que la politique budgétaire et la politique monétaire vont dans des directions opposées, ce qui rend plus difficile la réduction de l’inflation.

Tiff Macklem s’est présenté devant les députés du comité des finances de la Chambre des communes après la récente décision de la Banque du Canada sur les taux et les projections économiques trimestrielles.

En réponse aux questions du député conservateur Jasraj Singh Hallan, le gouverneur a déclaré que les dépenses publiques vont à l’encontre des efforts de la banque centrale pour réduire l’inflation.

Le gouverneur affirme que, selon les budgets du fédéral et du provincial, les dépenses globales du gouvernement augmenteront plus rapidement que l’offre dans l’économie au cours de la prochaine année, ajoutant ainsi une pression à la hausse sur l’inflation.

« Il serait utile que les politiques monétaire et fiscale rament dans la même direction », a soutenu Tiff Macklem.

Parallèlement, le gouverneur a déclaré qu’il était important de comparer la situation financière du Canada à celle d’autres pays.

« Il faut comparer le Canada aux autres pays. Le ratio déficit-PIB du Canada est le plus bas du G7 », a indiqué Tiff Macklem.

La hausse initiale des prix en 2022 a été largement attribuée aux circonstances mondiales, notamment aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement et à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Les dépenses publiques ont également été scrutées de près, la banque centrale ayant souligné les pressions inflationnistes intérieures.

Depuis mars 2022, la Banque du Canada a rapidement augmenté ses taux pour freiner les dépenses et faire baisser l’inflation.

Alors que l’économie plie sous le poids de la hausse des coûts d’emprunt, la Banque du Canada a choisi de maintenir son taux d’intérêt directeur à 5% la semaine dernière, mais a laissé la porte ouverte à de nouvelles hausses de taux si l’inflation reste élevée.

La Banque du Canada s’attend à ce que le taux d’inflation annuel du pays, qui était de 3,8% en septembre, revienne à 2% en 2025.

L’article La politique budgétaire freine la réduction de l’inflation est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Banque du Canada maintient son taux https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-banque-du-canada-maintient-son-taux/ Wed, 25 Oct 2023 14:44:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97037 Comme le prévoyaient la plupart des observateurs.

L’article La Banque du Canada maintient son taux est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Conformément aux attentes des observateurs, la Banque du Canada a maintenu son taux directeur à 5 % mercredi.

La banque centrale a ainsi continué dans sa récente ligne de conduite. Le mois dernier, elle avait également maintenu son taux directeur, mais avait toutefois prévenu qu’elle pourrait changer de politique en raison des pressions exercées sur les prix.

En marge d’une table ronde virtuelle le 13 octobre dernier, le gouverneur de la Banque du Canada Tiff Macklem soulignait que même si la demande dans l’économie ralentissait, l’inflation sous-jacente, qui élimine la volatilité des prix, était restée persistante au cours des six à huit derniers mois.

« Nous ne constatons pas vraiment de dynamique baissière de l’inflation sous-jacente, et c’est préoccupant », soulignait-il.

La décision d’aujourd’hui de la Banque du Canada de maintenir tout de même les taux peut s’expliquer par le ralentissement économique et le léger recul de l’inflation récemment observés. Pour rappel, en septembre, l’Indice des prix à la consommation (IPC) a baissé de 0,1 %, s’établissant ainsi à 3,8 %.

Cette baisse contribue à soulager quelques inquiétudes provoquées par la croissance de prix au pays. Et les économistes s’attendent à ce que ce ralentissement se poursuive d’ici la fin de l’année et au début de 2024.

« Les données indiquent que l’inflation a ralenti. Ce facteur, tout comme la piètre croissance économique à laquelle nous avons été témoins, devrait convaincre la Banque du Canada à maintenir son taux directeur, pas seulement pour ce mois-ci, mais aussi d’ici la fin de l’année et même au début de la prochaine année », assurait quelques jours avant la décision de la banque centrale le directeur général et économiste principal à la Banque CIBC, Andrew Grantham.

Les attentes des entreprises et le marché de l’emploi semblent confirmer la tendance. Les premières s’attendent ainsi à une croissance modérée de leurs ventes dans la prochaine année et le second n’a clairement plus la vigueur de 2022. Ainsi, le nombre de postes inoccupés a chuté tandis que le taux de chômage a dépassé les 5,5 %.

La hausse des taux d’intérêt de la dernière année n’a toutefois pas fini d’impacter l’économie du pays surtout que nombre de ménages doivent encore renouveler leur hypothèque à un taux supérieur et que de plus en plus de consommateurs évitent de dépenser.

Une majorité d’économistes s’attendent à ce que le ralentissement économique et des conditions financières plus serrées fassent éventuellement reculer l’inflation à 2 %.

Pour cette raison, Andrew Grantham se demande même si la Banque du Canada ne va pas commencer à songer à baisser son taux directeur.

Mais, si nombre d’indices semblent tendre vers une baisse de l’inflation, le début de la guerre entre Israël et le Hamas pourrait faire pencher la balance dans l’autre direction. « Les guerres causent l’inflation. On ne peut s’en sauver », rappelle Andrew Grantham.

Si on se souvient, l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février de l’an passé, qui a eu un impact important sur les prix des matières premières, avait largement contribué à la hausse de l’inflation.

Toutefois, Tiff Macklem juge qu’il est encore trop tôt pour dire si le conflit actuel au Moyen-Orient aura un impact sur l’économie mondiale.

(Avec La Presse Canadienne)

L’article La Banque du Canada maintient son taux est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le PCC réclame que la fusion des banques Royale et HSBC soit stoppée https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-pcc-reclame-que-la-fusion-des-banques-royale-et-hsbc-soit-stoppee/ Mon, 23 Oct 2023 12:09:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96976 En raison de la concentration dans le secteur bancaire.

L’article Le PCC réclame que la fusion des banques Royale et HSBC soit stoppée est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le chef du Parti conservateur (PCC), Pierre Poilievre, demande au gouvernement Trudeau de bloquer le projet de fusion entre la Banque Royale du Canada et la Banque HSBC qui a été approuvé le mois dernier par le Bureau de la concurrence.

Le chef de l’Opposition officielle explique que les conservateurs veulent que la concurrence entre les institutions financières du Canada réduise les coûts d’emprunt pour les ménages.

Dans un communiqué, Pierre Poilievre écrit: « Nous avons un secteur bancaire trop concentré, protégé par le gouvernement, qui donne déjà trop de pouvoir à un trop petit nombre d’acteurs. Nous avons besoin que les banques canadiennes se fassent concurrence pour attirer les clients, pas qu’elles les achètent. »

« Si les plus grandes banques du Canada se contentent d’acheter des acteurs en pleine croissance, il n’y a aucun espoir de voir un jour la concurrence s’intensifier dans le secteur bancaire canadien. »

Pierre Poilievre soutient que la Banque HSBC offrait des taux avantageux par rapport à la Banque Royale. À son avis, la ministre des Finances, Chrystia Freeland, a le pouvoir d’empêcher cette fusion qui, écrit-il, « permet à la plus grande Banque du Canada de s’emparer de 800 000 clients sans avoir à leur offrir quoi que ce soit en échange de leur clientèle. »

Pour expliquer son aval donné au projet de fusion, le Bureau de la concurrence a déclaré que son examen avait révélé que l’accord ne réduirait probablement pas de manière significative la concurrence, même s’il ferait en sorte que la plus grande Banque du Canada s’emparerait de la septième en importance au chapitre des actifs.

Le Bureau a toutefois noté que l’accord, qui nécessite encore l’approbation de la ministre des Finances et du régulateur bancaire, se traduirait par la perte d’un concurrent sur un marché concentré. L’organisme a ajouté qu’une absence de rivalité entre la Royale et HSBC Canada serait plus prononcée pour certains groupes de clients, comme les acheteurs de prêts hypothécaires.

La Banque Royale a annoncé pour la première fois en novembre dernier son projet de rachat de HSBC Canada, au prix de 13,5 milliards de dollars (G$). HSBC Canada a indiqué s’attendre à ce que la transaction soit conclue au premier trimestre de 2024.

L’article Le PCC réclame que la fusion des banques Royale et HSBC soit stoppée est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le taux directeur devrait rester inchangé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-taux-directeur-devrait-rester-inchange/ Mon, 23 Oct 2023 12:02:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96974 Selon la plupart des observateurs.

L’article Le taux directeur devrait rester inchangé est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les observateurs s’attendent à ce que la Banque du Canada n’augmente pas mercredi son taux directeur à cause du ralentissement économique et d’un léger recul de l’inflation.

En septembre, l’Indice des prix à la consommation (IPC) a baissé de 0,1 %. Il avait subi une hausse de 0,4 %, le mois précédent.

La banque centrale avait conservé le mois dernier son taux directeur à 5 %, mais s’inquiétant toujours des pressions exercées sur les prix, elle avait ouvert la porte à de nouvelles augmentations.

« Les données économiques ont soufflé sur le chaud et sur le froid depuis la décision de la Banque du Canada de maintenir son taux directeur en septembre, mais nous nous attendons à ce qu’une hausse soit peu probable en raison de la situation actuelle », ont souligné l’économiste en chef adjoint de la RBC, Nathan Janzen, et l’économiste Claire Fan dans une note transmise aux clients vendredi.

L’IPC avait connu des hausses en juillet et en août tandis que les mesures de l’inflation fondamentale faisant abstraction des variations transitoires de l’inflation n’ont pas beaucoup reculé au cours de derniers mois.

La baisse de septembre devrait contribuer à soulager quelques inquiétudes provoquées par la croissance de prix au pays. L’IPC s’est finalement élevé à 3,8 %.

« Nous avons poussé un soupir un soulagement après la publication des dernières données sur l’inflation, dit le directeur général et économiste principal à la Banque CIBC, Andrew Grantham. Les données indiquent que l’inflation a ralenti. Ce facteur, tout comme la piètre croissance économique à laquelle nous avons été témoins, devrait convaincre la Banque du Canada à maintenir son taux directeur, pas seulement pour ce mois-ci, mais aussi d’ici la fin de l’année et même au début de la prochaine année. »

L’économie canadienne a stagné au cours du deuxième trimestre. Les économistes s’attendent à ce que ce ralentissement se poursuive d’ici la fin de l’année et au début de 2024.

La récente Enquête sur les perspectives des entreprises ne contredit pas cette tendance. Celles-ci « s’attendent à ce que la croissance de leurs ventes soit modérée au cours des 12 prochains mois », note la Banque du Canada.

Le marché de l’emploi ne semble pas aussi vigoureux qu’en 2022. Le nombre de postes inoccupés a chuté tandis que le taux de chômage a dépassé les 5,5 %.

Statistique Canada a indiqué vendredi que les ventes au détail ont chuté de 0,1 % en août dernier au pays, à 66,1 milliards de dollars (G$), les ventes des concessionnaires de voitures neuves et d’occasion ayant décliné pendant le mois.

La hausse des taux d’intérêt devrait continuer à affecter l’économie canadienne au moment où de plus en plus de ménages doivent renouveler leur hypothèque à un taux supérieur et de plus en plus de consommateurs évitent de dépenser.

« Moins de 50 % des emprunteurs hypothécaires canadiens ont été exposés aux taux d’intérêt supérieurs », met en garde Andrew Grantham.

Une majorité d’économistes s’attendent que le ralentissement économique et des conditions financières plus serrées feront éventuellement reculer l’inflation à 2 %.

Andrew Grantham croit que la Banque du Canada devrait commencer à se demander quand elle commencera à réduire son taux directeur.

L’incertitude a crû depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas qui menace de déstabiliser l’ensemble du Moyen-Orient.

« Ce que nous constatons à l’échelle mondiale, c’est que les risques inflationnistes ont cru. Il y a le Moyen-Orient qui risque de s’embraser. Les guerres causent l’inflation. On ne peut s’en sauver », rappelle Andrew Grantham.

Les banques centrales ne le savent que trop bien: l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022 avait grandement contribué à l’escalade initiale de l’inflation.

Le gouverneur de la Banque du Canada Tiff Macklem juge qu’il est encore trop tôt pour dire si le conflit aura un impact sur l’économie mondiale.

« Il est beaucoup trop tôt pour le dire. Et cela dépend vraiment de l’ampleur de l’escalade de la situation », a affirmé Tiff Macklem.

La Banque du Canada devrait également publier son Rapport sur la politique monétaire qui contient un scénario de référence concernant l’inflation et la croissance de l’économie canadienne.

L’article Le taux directeur devrait rester inchangé est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Banque du Canada : une nouvelle hausse de taux est possible https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/banque-du-canada-une-nouvelle-hausse-de-taux-est-possible/ Mon, 16 Oct 2023 11:39:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96874 Indique Tiff Macklem.

L’article Banque du Canada : une nouvelle hausse de taux est possible est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a affirmé vendredi que la banque centrale déciderait si elle devait faire preuve de patience lors de sa prochaine réunion de politique monétaire ou si elle devait augmenter davantage les taux d’intérêt.

Tiff Macklem a participé vendredi matin à une table ronde virtuelle avec des journalistes en marge des réunions annuelles du Fonds monétaire international (FMI) à Marrakech, au Maroc.

Le gouverneur a donné un aperçu des sujets dont discutera le conseil de direction de la Banque du Canada avant la décision sur les taux du 25 octobre.

« Je m’attends à ce que l’accent soit mis sur la question de savoir si nous restons avec un taux directeur de 5,0 % et laissons les hausses de taux d’intérêt passées agir sur l’économie et atténuer les pressions sur les prix, ou si le poids de la preuve de tous ces indicateurs économiques, lorsqu’on les rassemble, nous signale que de nouvelles actions sont nécessaires pour restaurer la stabilité des prix », a affirmé Tiff Macklem.

Le gouverneur a souligné que même si la demande dans l’économie ralentissait, l’inflation sous-jacente _ qui élimine la volatilité des prix, était restée persistante au cours des six à huit derniers mois.

« Nous ne constatons pas vraiment de dynamique baissière de l’inflation sous-jacente, et c’est préoccupant », a admis Tiff Macklem.

La Banque du Canada a maintenu son taux d’intérêt directeur inchangé le mois dernier, mais elle n’a pas fermé la porte à de nouvelles hausses de taux si nécessaire.

L’inflation annuelle du Canada était de 4,0 % en août. Les données pour le mois de septembre doivent être publiées la semaine prochaine.

Les réunions du FMI interviennent alors que le conflit entre Israël et le Hamas se poursuit et risque de s’intensifier. Interrogé sur l’impact que le conflit pourrait avoir sur l’économie mondiale, Tiff Macklem a estimé qu’il était trop tôt pour le dire.

« Il est beaucoup trop tôt pour le dire. Et cela dépend vraiment de l’ampleur de l’escalade de la situation », a affirmé Tiff Macklem.

L’invasion russe de l’Ukraine, en février 2022, a eu un impact important sur les prix des matières premières, alimentant la poussée de l’inflation.

Depuis lors, la croissance des prix a considérablement ralenti et les conditions économiques se détériorent à mesure que les banques centrales du monde entier augmentent leurs taux d’intérêt.

Le FMI a récemment publié une mise à jour des perspectives économiques, avertissant que l’économie mondiale avait perdu de son élan à mesure que les taux d’intérêt plus élevés s’installaient.

« L’économie mondiale boite, elle ne sprinte pas », a illustré Pierre-Olivier Gourinchas, économiste en chef du FMI, lors d’une conférence de presse en début de semaine.

Des symptômes de l’inflation

Au Canada, l’économie a également ralenti. Elle s’est même contractée au deuxième trimestre de l’année, en raison du ralentissement des dépenses de consommation.

Le marché du travail s’est aussi affaibli cette année, car le nombre de postes vacants a diminué et le taux de chômage a légèrement augmenté. Pourtant, la croissance de l’emploi se poursuit à mesure que la population canadienne augmente.

La hausse des taux d’intérêt a suscité des réactions négatives de la part des groupes syndicaux quant à l’impact que le resserrement des conditions financières pourrait avoir sur l’emploi. Des dirigeants politiques sont également intervenus pour exhorter la Banque du Canada, qui fonctionne indépendamment du gouvernement, à cesser d’augmenter les taux d’intérêt.

Tiff Macklem a indiqué que les troubles provoqués par la hausse des taux d’intérêt dans les sphères politique et publique étaient les symptômes d’une inflation élevée.

« Je pense, malheureusement, que ce qu’on voit est exactement ce que fait l’inflation. L’inflation érode la confiance dans les institutions, elle érode la confiance dans les gouvernements. Elle donne aux gens le sentiment d’être arnaqués. Nous voyons davantage de grèves dans ce pays. Nous voyons davantage de grèves dans d’autres pays. Ce sont des symptômes de l’inflation », a soutenu Tiff Macklem.

Restaurer la stabilité des prix est le meilleur moyen de résoudre ces problèmes, a fait valoir le gouverneur, tout en reconnaissant qu’y parvenir ne serait pas facile et entraînerait des difficultés financières pour les familles.

L’article Banque du Canada : une nouvelle hausse de taux est possible est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>