allocation d'actifs | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/allocation-dactifs/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 30 Oct 2025 18:19:09 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png allocation d'actifs | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/allocation-dactifs/ 32 32 Perspectives issues du Forum mondial des investisseurs 2025 de l’AIMA https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/perspectives-issues-du-forum-mondial-des-investisseurs-2025-de-laima/ Fri, 31 Oct 2025 10:18:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110553 ZONE EXPERTS – Les 10 points clés qui ont retenu l’attention des participants.

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L’AIMA tenait récemment la 11e édition de son Forum mondial des investisseurs à Toronto. L’événement de deux jours a attiré plus de 600 participants venus de 18 pays à travers le monde. Les principaux allocataires institutionnels, gestionnaires d’actifs non traditionnels et experts du secteur à l’échelle mondiale s’y sont réunis pour des discussions pratiques, axées sur les investisseurs couvrant toutes les classes d’actifs, tous les mandats et toutes les zones géographiques.

Voici les 10 points clés à retenir de la conférence de cette année :

1— Les allocataires mondiaux concilient optimisme et prudence dans un monde fragmenté

Les divergences entre les modèles de croissance régionaux, l’évolution des relations commerciales et les programmes budgétaires façonnent la manière dont les investisseurs déploient leurs capitaux.

Malgré les inquiétudes liées à la concentration des indices boursiers, les marchés américains restent dynamiques, tandis que l’optimisme en Asie et au Moyen-Orient est alimenté par les réformes structurelles et le déploiement de capitaux à long terme.

Le Canada et l’Europe réévaluent leur productivité et leur compétitivité afin de relancer la croissance dans un ordre mondial en mutation.

2— La volatilité est devenue une condition préalable à la performance

Pour obtenir des rendements supérieurs à l’indice de référence, il faut de plus en plus accepter une plus grande volatilité à court terme.

Les allocataires réexaminent ainsi les hypothèses formulées pendant les années de soutien des banques centrales et intègrent des stratégies d’alpha portable et macroéconomiques afin de mieux gérer le risque de taux et de change.

Une couverture dynamique, une diversification des styles de négociation et des budgets de risque rigoureux sont essentiels pour maintenir la performance malgré les changements de régime.

3— La liquidité comme contrainte majeure

Avec l’augmentation des allocations sur les marchés privés et le ralentissement des distributions, la gestion de la liquidité est devenue le principal facteur de risque à prendre en compte.

Les institutions réévaluent leurs modèles de rythme, leurs réserves de trésorerie et leurs cadres de rééquilibrage afin de préserver leur flexibilité, d’éviter les ventes forcées et de saisir les opportunités créées par les perturbations du marché.

4— La diversification est en train d’être repensée à partir des principes fondamentaux, dans un contexte de convergence générale

Les relations traditionnelles entre actions et obligations se sont affaiblies, incitant les investisseurs à rechercher de nouvelles sources de rendement non corrélées dans les matières premières, les stratégies multiples et les actifs réels. Les tests de résistance et l’attribution des facteurs sont utilisés pour révéler le bêta caché et garantir la résilience des portefeuilles lorsque les corrélations convergent.

5— Toutes les voies mènent à l’approche de portefeuille global

Compte tenu des corrélations élevées, l’approche de portefeuille global devient la norme, les allocataires de toutes tailles intégrant les actifs publics et privés dans des cadres unifiés en matière de risque, de liquidité et d’efficacité du capital.

La gestion des risques est de plus en plus intégrée au niveau de l’entreprise, reliant chaque décision d’investissement à son impact marginal sur le rendement et la volatilité du fonds total. Les données, la technologie, le leadership et la culture sont les principaux catalyseurs de cette transformation.

6— Le crédit privé reste une valeur sûre dans les portefeuilles institutionnels

Dépassant désormais les 3 000 milliards de dollars d’actifs sous gestion à l’échelle mondiale, le crédit privé continue d’attirer des capitaux à long terme et de se diversifier au-delà des prêts aux entreprises, avec une croissance des stratégies de prêt garanti par des actifs, immobilière et de dette d’infrastructure.

Le resserrement des écarts et les autres effets secondaires de la concurrence sur les marchés du crédit concentrent l’attention sur la discipline de souscription et la sélection des gestionnaires, mais les investisseurs continuent de considérer le crédit privé comme une allocation stratégique plutôt que tactique.

7— Le capital-investissement traverse une période de réinitialisation de la liquidité

L’allongement des périodes de détention et le ralentissement des sorties remettent en question les modèles traditionnels de réalisation de valeur, même si les fusions-acquisitions reprennent lentement.

Les marchés secondaires, les véhicules de continuation et les structures de co-investissement offrent des solutions de liquidité, tandis que la tokenisation et les fonds accessibles aux particuliers laissent entrevoir des innovations futures. L’accent est désormais mis non plus sur le taux de rendement interne, mais sur les rendements en espèces réalisés, l’alignement des intérêts et la transparence.

8— Les actifs numériques et l’intelligence artificielle redessinent le paysage de l’investissement

La jetonisation, l’infrastructure des chaînes de blocs et les modèles de propriété numérique passent du stade pilote à celui de la mise en œuvre, améliorant la transparence et l’efficacité des règlements, tout en continuant à démocratiser les marchés privés.

Parallèlement, l’intelligence artificielle (IA) transforme la recherche, la gestion des risques et les opérations. Les propriétaires d’actifs accordent la priorité à la gouvernance, à l’intégrité des données et à la supervision humaine afin de garantir que la technologie améliore le jugement sans le remplacer.

9— Les mégatendances entraînent une réallocation stratégique du capital

La réindustrialisation, la transition énergétique, l’évolution démographique et la numérisation redéfinissent les occasions à long terme. Les matières premières sont en train de passer du statut de couverture contre l’inflation à celui de moteurs de rendement actifs, tandis que les réformes des marchés émergents ouvrent de nouvelles perspectives de rendement réel par rapport aux économies développées endettées.

10— La culture, l’alignement et la transparence sont les fondements du succès et des partenariats à long terme

Dans toutes les classes d’actifs, la culture institutionnelle apparaît comme un avantage décisif. Les organisations qui remettent en question les hypothèses, acceptent l’incertitude et communiquent avec transparence sont mieux armées pour faire face aux perturbations tout en gérant le risque de réputation publique.

Un alignement solide entre les gestionnaires et les allocataires, fondé sur la confiance, la responsabilité et un objectif commun, ainsi qu’une structure de frais flexible, définira la prochaine ère du leadership en matière d’investissements non traditionnels.

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Les leçons des leaders de l’IA dans les placements non traditionnels https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/les-lecons-des-leaders-de-lia-dans-les-placements-non-traditionnels/ Fri, 19 Sep 2025 12:40:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109915 ZONE EXPERTS — La taille d’une entreprise ne doit pas déterminer son approche de la gestion des risques.

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L’Alternative Investment Management Association (AIMA) a publié sa deuxième grande étude portant sur l’adoption de l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur des fonds alternatifs et des placements non traditionnels.

S’appuyant sur notre rapport 2023 Getting in Pole Position, cette nouvelle étude offre une vision prospective de la manière dont les gestionnaires de fonds et les allocataires naviguent à la fois dans les occasions et les risques de l’IA générative (Gen AI).

Avec la contribution de plus de 150 gestionnaires de fonds (représentant près de 800 milliards de dollars américains d’actifs sous gestion) et de 18 investisseurs institutionnels dans le monde entier, le rapport distille les leçons les plus importantes tirées des premiers utilisateurs du secteur. Les conclusions soulignent que si la gouvernance et l’atténuation des risques restent des priorités absolues, les entreprises qui adoptent l’expérimentation et la formation sont les mieux placées pour exploiter tout le potentiel de ces outils.

Le rapport confirme que l’adoption de l’IA se généralise dans le secteur des placements non traditionnels. 95 % des gestionnaires utilisent aujourd’hui l’IA générative dans une certaine mesure, et les trois quarts d’entre eux affirment que leur utilisation a augmenté au cours de l’année écoulée. Mais l’adoption ne signifie pas une utilisation illimitée. La plupart des grands gestionnaires ont mis en place des garde-fous à l’échelle de l’entreprise, notamment des restrictions sur le partage des données et des politiques exigeant la divulgation lorsque l’IA a été utilisée dans le cadre d’un travail en contact avec le client.

Là où les petits gestionnaires sont souvent à la traîne, c’est dans la gouvernance formelle. Près de la moitié d’entre eux opèrent encore sans restriction ni politiques, ce que les responsables de l’IA interrogés dans le cadre de l’étude ont qualifié de « signal d’alarme ». La leçon est claire : la taille d’une entreprise ne doit pas déterminer son approche de la gestion des risques.

L’un des messages les plus constants des investisseurs est qu’ils attendent désormais des dirigeants qu’ils disposent d’une politique générale d’utilisation de l’IA générative. Pourtant, seule la moitié des entreprises en ont développé une. En l’absence de telles politiques, les entreprises sont confrontées à la « triple menace » des outils en libre accès, de l’utilisation sans restriction et de l’absence de directives formelles. Il s’agit d’une combinaison qui augmente considérablement le risque de fuite de données sensibles.

Même outre des politiques, la formation du personnel reste essentielle. Les grandes entreprises ont une longueur d’avance à cet égard et intègrent la formation à l’IA générative dans le cadre d’initiatives plus larges de transformation numérique. La formation couvre à la fois les risques (par exemple, les hallucinations, la sécurité des données) et les compétences avancées telles que l’ingénierie rapide. Les petites entreprises accordent souvent peu d’importance à la formation, mais le rapport souligne que même une sensibilisation de base est essentielle pour rassurer les investisseurs et les régulateurs.

Quelle utilisation fait-on de l’IA ?

Les cas d’utilisation de l’IA générative sont de plus en plus nombreux. Au début, l’adoption s’est concentrée sur des tâches administratives telles que le résumé de documents et la rédaction de questionnaires. De plus en plus, les gestionnaires expérimentent des applications de gestion de clientèle, en particulier pour la recherche, la génération de signaux et l’analyse du sentiment des appels à bénéfices ou des comptes rendus de la Fed par exemple. Bien que seul un faible pourcentage de gestionnaire utilise actuellement l’IA pour l’optimisation de leur portefeuille, les attentes sont passées de « si » à « quand » l’IA se généralisera.

Les relations avec les investisseurs sont un autre domaine d’expérimentation active. Les gestionnaires utilisent l’IA générative pour rationaliser les réponses au questionnaire de diligence raisonnable, rédiger des lettres trimestrielles et contribuer aux voyages de marketing. Le rapport met toutefois en garde contre une automatisation excessive : l’authenticité et la confiance restent les fondements de la communication avec les investisseurs.

Les associés commanditaires surveillent de près la situation. Près d’un tiers d’entre eux incluent déjà des questions relatives à l’IA dans leurs questionnaires de diligence raisonnable, et un autre tiers prévoit de le faire cette année. Les investisseurs se concentrent surtout sur la gouvernance des données, la conformité et l’explicabilité. Il est encourageant de constater que 60 % des investisseurs se disent plus enclins à allouer des fonds aux gestionnaires qui prévoient un budget significatif pour l’adoption de l’IA générative, ce qui suggère que la transparence et l’engagement peuvent se traduire par un avantage concurrentiel.

Mais la crédibilité est essentielle. La surestimation des capacités de l’IA — « blanchiment de l’IA » — a été signalée comme un risque pour la réputation. Les investisseurs sont favorables à l’expérimentation, mais attendent des progrès mesurables dans les mois et les années à venir.

La conclusion la plus prospective de l’étude est peut-être l’émergence de l’« IA agentique » — des systèmes capables d’agir avec une plus grande autonomie, de planifier et d’exécuter des tâches plutôt que de se contenter de répondre à des invites. Bien qu’encore naissante, l’IA agentique est déjà explorée par des entreprises de pointe pour la recherche, la surveillance des risques et les flux de travail opérationnels.

Si l’IA générative était le meilleur stagiaire du monde, l’IA agentique pourrait devenir le copilote de confiance du secteur. Les entreprises qui prospéreront seront celles qui se préparent dès maintenant en renforçant la gouvernance, en formant le personnel et en construisant des bases de données solides.

La nécessité de recourir aux ressources

Le rapport conclut en rappelant aux membres qu’aucune entreprise ne devrait naviguer seule dans cette voie. L’AIMA propose une bibliothèque croissante de ressources — depuis sa liste de contrôle sur l’IA et son répertoire des fournisseurs de technologies jusqu’aux podcasts, groupes de travail et tables rondes organisées par ses membres — conçues pour aider les gestionnaires à échanger leurs points de vue et à apprendre de leurs pairs.

Dans un contexte où les attentes des investisseurs augmentent et où la technologie évolue rapidement, l’engagement et la collaboration au sein de la communauté de l’AIMA seront essentiels. Les entreprises qui mettent en place une gouvernance solide, forment leur personnel et expérimentent de manière responsable seront en mesure de transformer les gains de productivité d’aujourd’hui en percées concurrentielles de demain.

Téléchargez le rapport complet ici.

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Découvrez la recette universelle de l’allocation d’actifs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/decouvrez-la-recette-universelle-de-lallocation-dactifs/ Fri, 12 Sep 2025 10:18:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109355 Une étude affirme l’avoir trouvée.

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Une nouvelle étude soutient qu’une répartition des investissements qui privilégie les actions internationales est toujours optimale, quel que soit l’âge de l’investisseur et quelle que soit son allocation en titres à revenu fixe.

Pour les investisseurs dont l’objectif est d’épargner pour leur retraite, cette étude remet en question des règles aussi populaires que la diversification entre les actions et les obligations, ainsi que la diminution de l’allocation en actions au fur et à mesure que l’investisseur avance en âge.

Une pondération proche d’un tiers d’actions nationales et de deux tiers d’actions internationales demeure toujours optimale, selon l’étude intitulée « Beyond the Status Quo: A Critical Assessment of Lifecycle Investment Advice », menée par Aizhan Anarkulova, Scott Cederburg et Michael S. O’Doherty, chercheurs en finances respectivement à l’Université d’Emory, à l’Université d’Arizona et à l’Université du Missouri.

Selon cette étude, cette approche optimale est plus efficace pour accumuler de la richesse, et préserver le capital.

Les chercheurs assurent qu’aucune allocation significative en titres à revenu fixe n’est nécessaire pour obtenir ce niveau de rendement optimal. Ils considèrent également que cette pondération en actions n’a pas à varier en fonction de l’âge de l’investisseur.

Cette stratégie optimale procure des résultats si élevés que les investisseurs en fonds à date cible devraient épargner 63 % de plus avant leur retraite pour obtenir les mêmes performances.

L’étude prévient cependant qu’une telle stratégie vient avec un niveau de variabilité élevée, incluant des pertes potentielles à court terme. Un écart significatif entre le pic et le creux des investissements est attendu, jusqu’à 55 % en période d’activité professionnelle et 47 % au cours de la retraite.

Par ailleurs, cette stratégie n’élimine pas totalement le risque de manquer d’argent, même si elle se montre plus performante pour les investisseurs qui vivent longtemps. Un autre élément à considérer est que cette stratégie crée une dépendance importante aux actions internationales.

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Les allocataires mondiaux maintiennent un intérêt marqué pour les fonds spéculatifs https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/les-allocataires-mondiaux-maintiennent-un-interet-marque-pour-les-fonds-speculatifs/ Fri, 01 Aug 2025 11:32:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108811 ZONE EXPERTS — Malgré l’incertitude des marchés.

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Le rapport de mi-année Hedgeweek-AIMA sur le sentiment des allocataires 2025 présente les résultats d’une enquête exhaustive menée auprès de plus de 90 investisseurs institutionnels dans le monde, examinant les intentions d’allocation, les préférences en matière de stratégie et les priorités d’investissement pour le second semestre de l’année 2025.

L’enquête a permis de recueillir des informations auprès de bureaux de gestion de patrimoine (31 %), de fonds de pension (21 %), de gestionnaires de patrimoine (12 %) et d’autres investisseurs institutionnels en Europe (38 %), en Amérique du Nord (32 %) et dans la région Asie-Pacifique (30 %).

Voici les principaux résultats de cette enquête :

  1. Des intentions d’allocation solides

46 % des investisseurs institutionnels prévoient d’augmenter leur allocation en fonds spéculatifs au cours des 12 prochains mois, ce qui témoigne d’une confiance durable dans les stratégies d’investissement non conventionnelles.

  1. Une évolution vers de nouvelles relations avec les gestionnaires

40 % des allocataires recherchent activement de nouveaux partenariats avec des fonds spéculatifs, tandis que 13 % seulement se concentrent sur le réinvestissement avec des gestionnaires existants, ce qui témoigne de l’évolution des approches en matière de construction de portefeuille.

  1. Les considérations géopolitiques influencent les décisions

56 % des investisseurs considèrent les tensions géopolitiques comme leur principale préoccupation, mais ils considèrent les perturbations du marché comme un potentiel de génération d’alpha plutôt que comme un risque à éviter.

  1. Les attentes en matière de rendement restent positives

31 % des allocataires ont revu à la hausse leurs attentes en matière de rendement par rapport à il y a 12 mois, tandis que 51 % maintiennent leurs attentes inchangées malgré la volatilité des marchés.

  1. Les produits structurés ont la cote

42 % des allocataires expriment leur préférence pour les comptes gérés séparément, citant l’efficacité du capital, la transparence et la personnalisation comme principaux facteurs.

  1. Tendances en matière d’allocation des stratégies

Les allocataires mondiaux manifestent une préférence marquée pour les stratégies directionnelles longues/courtes, macroéconomiques mondiales et neutres par rapport au marché, ce qui reflète la demande institutionnelle pour des approches liquides et adaptables, capables de générer de l’alpha indépendamment des mouvements plus larges du marché.

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Les éléments de vérification diligente à effectuer https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/les-elements-de-verification-diligente-a-effectuer/ Wed, 10 Jan 2024 11:24:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97525 FI TV - Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada, parle des éléments de vérification diligente, outre les vérifications d’usages liées à la stratégie de placement en tant que telle.

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Finance et Investissement (FI) : Hormis les vérifications d’usages liées à la stratégie de placement en tant que telle, quels éléments de vérification diligente les conseillers devraient-ils effecter spécifiquement au moment de choisir un fonds négocié en Bourse (FNB) pour leurs clients?

Étienne Joncas-Bouchard (EJB) : Il y a plusieurs points à considérer parce que, présentement (en novembre 2023), il y a plus de FNB qui se transigent sur le Toronto Stock Exchange (TSX) que de titres.

Il faut comprendre que les choix sont multiples. Donc, il faut prendre le temps de lire les documents publics. Si on a le temps, évidemment, il faudrait lire un prospectus, un fund factsheet, etc., des documents qui sont tous disponibles de façon publique, auxquels on peut accéder sans vraiment creuser et qui permettent ainsi de comprendre ce qu’on achète.

Il faut savoir quels genres de titres on détient en sous-jacent, comment l’indice est construit; car ce sont tous des produits qui sont bâtis de façon systématique. Ainsi, contrairement à un gestionnaire de portefeuille qui, lui, va peut-être modifier sa façon de penser du jour au lendemain, ici, il s’agit d’une recette qu’on réplique. Il est donc très faisable de se documenter là-dessus pour l’investisseur.

Un deuxième point, c’est de déterminer si ce FNB est liquide, en se demandant : est-ce que ses sous-jacents sont liquides? Une fois qu’on a compris la méthodologie, après ça il faut l’appliquer dans un scénario. Est-ce que tous les sous-jacents peuvent se transiger à l’intérieur d’une journée. Est-ce qu’il détient des titres privés ou des obligations à rendements élevés, des petites cap. Ça peut être des actifs qui sont quand même liquides, mais qui, dans des périodes de volatilité, peuvent l’être moins. Mars 2020 a ouvert les yeux à plusieurs investisseurs qui se sont rendu compte que le FNB se transigeait à une prime ou un escompte. Un nouveau concept qu’on a redécouvert en période de volatilité, mais qui existe réellement.

Si les sous-jacents ne se transigent pas, malheureusement, il y a un coût qui est associé à la transaction du FNB en tant que tel.

Donc c’est quoi la méthodologie, est-ce qu’il est liquide et troisièmement, il faut comprendre comment le transiger s’il est liquide. Donc mettre des ordres limites sur le marché et non un ordre de marché. Cela permet de dire qu’on veut le FNB à un tel prix sinon on peut se retrouver dans des situations où le manque de profondeur peut augmenter le coût à chaque part supplémentaire que l’on achète.

Ce sont les trois points clés que je recommanderais de vérifier aux investisseurs et conseillers qui achètent des FNB.

FI : Quels éléments de vérification diligente liés à l’émetteur de FNB sont les moins bien compris ou devraient l’être davantage?

EJB : Je pense que la taille de l’émetteur et la force de cette entreprise sont des éléments importants et souvent sous-évalués. Est-ce que ça fait longtemps que cette firme fait ça? Est-ce que ça fait longtemps qu’elle offre des FNB? Est-ce qu’elle a déjà eu des FCP? Ce sont des points clés.

Il est important qu’une firme soit grosse, car si jamais quelque chose arrive, on peut être supporté par une autre ligne de business ou une autre gamme de produits. On a vu que dans les périodes de volatilité, lorsque des petits émetteurs lancent des stratégies, elles sont également plus volatiles et à risque de fermeture. Je pense que pour un investisseur, ça peut être une des pires choses parce qu’on se retrouve immobiliser dans quelque chose qui finalement ne nous offre plus ce service d’investissement-là.

Donc la taille est très importante comme le type de stratégie. Quelque chose de plus vanille a plus de probabilité de passer à travers le temps que quelque chose qui est peut-être plus exotique.

FI : Auriez-vous un conseil pour un conseiller qui commence à s’intéresser au secteur des FNB?

EJB : Je lui conseillerais de lire. Il y a beaucoup de documentations sur comment ce véhicule fonctionne réellement, c’est quoi la différence entre la gestion active et passive. Ce sont deux des éléments qui sont les plus importantes.

Donc, comprendre le véhicule, comment le transiger, comment faire ses vérifications. On mentionnait la vérification sur la liquidité et la taille de l’émetteur, ce sont toutes des démarches qu’on peut faire avec un minimum d’efforts.

Ceci dit, ça demande quand même un effort. Donc si vous êtes un investisseur, peut-être vous fier à un conseiller, et, si vous êtes un conseiller, peut-être vous fier à des ressources dans l’industrie. Que ça soit chez votre courtier ou auprès de firmes de gestion de portefeuille comme Fidelity. Ce sont toutes de bonnes sources d’informations qui sont à votre portée.

Je recommanderais également de faire la diligence avant de commencer. Mais une fois que vous allez commencer, vous allez voir les opportunités que ça peut vous apporter en termes de recrutement de nouvelles clientèles. Pour un investisseur, ça peut être de nouvelles allocations d’actifs. Bref, je pense que pour les conseillers ça va être important de répondre aux besoins à long terme de la plus jeune génération qui a grandi avec les FNB comme le véhicule principal d’investissement à leur portée. Donc, pour le futur, c’est à considérer.

Les opinions exprimées sont celles d’Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada en date du 13 novembre 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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Les fonds de pension canadiens laissent tomber le Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-fonds-de-pension-canadiens-laissent-tomber-le-canada/ Wed, 10 Jan 2024 11:16:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98331 Selon une analyse de Letko Brosseau.

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Avant 1990, les fonds de pension canadiens devaient investir 90% de leurs actifs au Canada. Les choses ont bien changé. Aujourd’hui, les huit principales caisses de retraite canadiennes – les notoires Maple 8 – ne possèdent plus que 25% de leurs actifs au Canada. La part des actions publiques languit à 3%, soit le poids du Canada dans l’indice MSCI Monde.

Selon une analyse de Letko Brosseau, il s’agit d’une situation aberrante où le Canada tient place de parent pauvre. Aux États-Unis, les actifs américains dans les fonds de pension de ce pays occupent une part de 75%, en Australie, de 50%, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, de 45%.

Empreinte gigantesque

Or, les Maple 8 occupent une place démesurée dans le paysage d’investissement canadien. Le plus important de ces huit joueurs, le Régime de pension du Canada, équivaut à 19,7% du PIB canadien. Les dix plus importants se découpent une part de 79,4%. C’est une empreinte gigantesque quand on la compare à celle de 11,5% des dix premiers fonds aux États-Unis et à 9,8% dans l’Union Européenne.

Les gestionnaires de caisses fuient-ils le pays parce que les rendements y sont trop mauvais ? Il n’en est rien. À l’échelle internationale, le marché canadien se détache comme une destination de premier choix. Dans la période allant du 1er janvier 2000 au 30 septembre 2023, les rendements au Canada dépassent ceux de tous les autres marchés boursiers, même ceux des États-Unis. Ainsi, ils sont supérieurs de 1,88% à l’indice MSCI Marchés émergents, de 4% à l’indice MSCI EAFE et de 1,3% à l’indice MSCI US.

Au cours des dix dernières années, le marché canadien arrive au deuxième rang mondial après celui des États-Unis, où la performance a été supérieure de 6,74%.

Oublier les réalités économiques

L’exode des capitaux canadiens obéit à « une logique strictement financière », dit Daniel Brosseau, président cofondateur de Letko Brosseau, une logique qui oublie les réalités économiques qui devraient sous-tendre ces affectations de capitaux.

Prenons l’exemple d’un investissement de 1 M$ effectué à l’étranger qui, au bout d’un an, donne un rendement de 10%; rapatrié au pays, ce rendement hausse de 100 000$ le PIB canadien. Le même 1,0 M$ investi dans une entreprise au Canada va permettre l’achat d’une machine au même montant qui va avoir une production de 1,0 M$ et probablement générer un profit de 100 000$. Au bout d’un an, le PIB s’est enrichi de 2,1 M$, non plus seulement de 100 000$.

La logique strictement financière cache toute la réalité sous-jacente à l’investissement initial. Le 1,0 M$ a produit des biens ou des services, payé des salaires, qui ont conduit à l’achat d’autres biens et services. Enfin, à partir de ces salaires, des contributions sont revenues au fonds de pension sous forme de cotisations additionnelles. Effectué à l’étranger, un investissement initial de 1,0 M$ suscite ailleurs un enrichissement de 2,1 M$ au lieu de le voir éclore au Canada.

Économie en perte de vitesse

Or, l’économie canadienne montre des carences d’investissement à tous les détours. Il n’est peut-être pas étonnant que depuis l’autorisation donnée aux fonds d’investir plus de 10% de leurs actifs à l’étranger, le PIB par habitant au pays a fléchi de 10 points de pourcentage par rapport à celui des États-Unis, passant à 75%.

Par ailleurs, « les Américains investissent environ 125% de plus par travailleur, » note Daniel Brosseau, tandis que le Canada sous-investit de façon chronique dans ses entreprises en démarrage. Pour chaque dollar qu’y injecte le Canada, les États-Unis en injectent 39$. « De plus, les Canadiens ne fournissent que 34% du financement de leurs propres ‘startups’, tandis que les 66% restants sont fournis par d’autres », ajoute-t-il.

Une récente étude de l’Institut C.D. Howe confirmait la lecture de Letko Brosseau, révélant que le PIB par travailleur s’élevait à 105 000$ comparé à 149 000 $ aux États-Unis,143 000$ en France et 141 000$ au Royaume-Uni. La productivité du Canada est constamment en déclin surtout à cause de la baisse de l’investissement, juge l’Institut.

Pourtant, « les occasions d’investissement ne manquent pas au Canada », lance Stéfane Marion, économiste et stratège en chef à Banque Nationale du Canada Marchés financiers. « Le Canada a admis 1,2 million d’immigrants dans la dernière année alors qu’on a une crise du logement. N’y a-t-il pas un rôle social à jouer dans un tel contexte. (…) Ce n’est pas vrai de dire que l’impératif de la diversification justifie l’attitude des fonds de pension. »

Une règle indicielle financière – pas économique

Sous cet impératif de diversification s’en cache un autre, celui de la règle indicielle de 3% : parce que le Canada ne représente que 3% de l’économie mondiale, les gestionnaires devraient limiter leur part d’investissement à cette proportion. C’est ce que les consultants en allocation d’actifs leurs conseillent systématiquement. Appliquer cette règle « laisserait le pays dépendant de la bonne volonté du reste du monde pour combler la part d’investissement de 97% qui manque », affirme Letko Brosseau.

Daniel Brosseau ne porte pas de blâme à l’endroit des gestionnaires de fonds de pension. « Ils accomplissent le mandat qu’ils ont reçu », dit-il. Par contre, il est grandement temps qu’ils corrigent le tir, juge-t-il, et pour y parvenir il propose d’imposer une contrainte semblable à celle qu’on trouve dans le secteur bancaire. Ainsi, rien n’interdit une banque canadienne de financer une hypothèque à Miami ou à San Francisco, mais elle devra appliquer contre ce prêt une réserve de capital supérieure. De même, rien ne devrait interdire un fonds d’investir à l’étranger, mais il devrait le faire au prix d’une réserve de 5% mise de côté.

« Les entreprises et le pays qui n’investissent pas en eux-mêmes risquent de perdre du terrain et de faillir, juge Daniel Brosseau. Le Canada est riche d’opportunités. Il a besoin de gens qui croient en son avenir et qui ne se détournent pas. »

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Les nouveaux milliardaires s’enrichissent par l’héritage https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-nouveaux-milliardaires-senrichissent-par-lheritage/ Thu, 14 Dec 2023 06:57:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98043 PLANÈTE FINANCE - Plus que par le travail.

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La majorité de la richesse accumulée par les nouveaux milliardaires en 2023 provient d’un héritage, dépassant ainsi la richesse produite par leur travail, selon le rapport UBS Billionaire Ambitions Report.

Sur les 291,5 milliards de dollars (G$) US contrôlés par les nouveaux milliardaires, 150,8 G$ proviennent d’un héritage, tandis que 140,7 G$ ont été générés par eux-mêmes. Il s’agit de la première fois en neuf ans d’existence de l’enquête que les milliardaires ont créé plus de richesses par l’héritage que par le travail.

Familles multigénérationnelles

Les 30 dernières années ont été marquées par une augmentation du nombre d’entrepreneurs milliardaires. Plus de 1 000 milliardaires devraient ainsi transmettre un patrimoine de 5 200 G$ à leurs héritiers au cours des 20 à 30 prochaines années.

« Alors qu’un nombre croissant des premiers magnats vieillissent, la responsabilité commence à être transmise à leurs héritiers, ce qui favorise l’émergence de futures familles de milliardaires multigénérationnelles », indique le rapport.

Le nombre de milliardaires dans le monde a augmenté de 7 % cette année pour atteindre 2 544. Il y a eu 157 nouveaux milliardaires en 2023, soit plus que les 35 qui se sont ajoutés en 2022, mais moins que les 416 de 2021.

La Chine, incluant Hong Kong et Macao, représentait près de la moitié du total des nouveaux milliardaires. La Chine continentale à elle seule représentait environ un cinquième du nombre total de milliardaires.

Milliardaires entrepreneurs

Bien qu’ils disposent de moins d’actifs, les nouveaux milliardaires qui ont fait fortune par le biais de l’entrepreneuriat sont au nombre de 84 dans le rapport, soit plus que les 53 nouveaux milliardaires qui ont hérité de leur fortune.

La plupart des milliardaires qui se sont enrichis grâce à leur travail l’ont fait en développant leur entreprise. Une majorité d’entre eux (65 %) ont fait fortune grâce au développement de leur activité commerciale, tandis que 21 % ont fait croître leur patrimoine par des introductions en bourse.

Plus de deux tiers (68%) des milliardaires ayant hérité déclarent qu’ils visent à poursuivre et à développer ce que leurs ancêtres ont accompli, que ce soit en termes d’entreprise, de marque ou d’actifs. Presque autant (60 %) veulent permettre aux générations futures de bénéficier de leur patrimoine.

Cependant, les héritiers ont aussi leurs propres ambitions. Moins de la moitié (43 %) des héritiers milliardaires choisissent d’occuper des postes dans l’entreprise familiale, souvent parce que le secteur d’activité ne leur convient pas.

Comment ils investissent

En matière d’investissement, les créateurs de richesse et les héritiers montrent des appétits différents pour le risque. Ceux de la première génération sont plus soucieux de préserver leur patrimoine que de le faire fructifier. Ils sont plus attirés par la dette et les placements à revenu fixe.

Environ quatre milliardaires de première génération sur dix (43 %) ont l’intention d’augmenter leur allocation à la dette privée au cours des 12 prochains mois et un nombre similaire (38 %) souhaitent investir davantage dans les d’obligations des marchés développés.

Les héritiers privilégient quant à eux le capital-investissement. Plus de la moitié (59 %) recherchent des investissements en private equity.

Rôle des family offices

L’étude révèle que seulement 42 % des family offices disposent d’un plan de succession pour les membres de la famille. « Cela signifie que les générations ont de plus en plus besoin d’être convaincues des plans de succession plutôt que d’en être simplement informées. »

« Les family offices s’occupent souvent de communiquer et collaborer, sans comprendre l’importance de trouver un objectif commun aux membres de la famille. »

Enfin, pour 68% des milliardaires créateurs de richesses, la philanthropie constitue un objectif principal, comparativement à 32% chez les héritiers.

« Les générations suivantes sont souvent réticentes à donner de l’argent qu’elles n’ont pas gagné et, dans certains cas, elles peuvent se contenter de poursuivre les fondations familiales existantes », indique le rapport.

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La CVMO confrontée aux promesses et aux risques de l’IA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-cvmo-confrontee-aux-promesses-et-aux-risques-de-lia/ Thu, 12 Oct 2023 10:28:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96642 Un rapport révèle que la technologie est utilisée pour segmenter les clients et générer des informations.

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L’intelligence artificielle (IA) est déjà largement utilisée sur les marchés financiers canadiens, y compris dans le secteur du conseil, ce qui met en évidence le risque croissant de conseils biaisés et erronés générés par la technologie.

La Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) a publié un rapport, élaboré en collaboration avec Ernst & Young LLP, qui examine l’état de l’IA sur les marchés financiers. Selon ce rapport, l’adoption de l’IA en est à un stade « intermédiaire ».

« Les acteurs des marchés financiers utilisent actuellement l’IA pour améliorer leurs produits et services existants plutôt que pour en créer de nouveaux. »

Là où le déploiement de l’IA est le plus avancé est dans le soutien des fonctions de conseil et de service à la clientèle, ainsi que dans la surveillance des transactions et l’amélioration de l’efficacité et de la précision opérationnelles, selon le rapport.

Les entreprises utilisent l’IA « pour fournir des fonctions automatisées d’assistance à la clientèle et aider les conseillers en contact avec les clients en leur fournissant des informations, des analyses et des recommandations », indique le rapport. « Il s’agit notamment d’améliorer la qualité des données disponibles en détectant les modèles, les tendances et les anomalies avec une plus grande précision. »

La technologie peut également être utilisée pour faciliter la segmentation des clients en catégories de valeur supérieure et inférieure en fonction des revenus et de la rentabilité.

« Une fois cette segmentation effectuée, l’IA peut être utilisée pour générer des rapports et des recommandations personnalisés pour les clients à faible valeur ajoutée, afin de fournir des services sur mesure à moindre coût. L’IA peut également être utilisée pour traiter des informations sur les clients à forte valeur ajoutée provenant de sources et de types de données multiples afin de générer des informations sur les profils, les activités et les préférences des clients et de fournir des informations aux conseillers et aux personnes travaillant dans les domaines de la vente et de la négociation », a déclaré l’entreprise.

L’utilisation croissante de la technologie pour faciliter le service à la clientèle et les fonctions de conseil comporte son propre lot de risques, selon le rapport.

« Même lorsque les outils d’IA sont utilisés pour guider les conseillers, il est à craindre que ces derniers ne deviennent dépendants de ces outils au point d’être incapables de reconnaître que des conseils médiocres ou biaisés sont recommandés sur la base de données erronées. La mesure dans laquelle les consommateurs comprennent ces risques est également un facteur important à prendre en compte », indique le rapport.

L’utilisation de la technologie est moins avancée dans des domaines tels que l’allocation d’actifs et la gestion des risques.

« Si les grands fonds spéculatifs utilisent l’IA pour la recherche, l’analyse économique et l’exécution des ordres, son utilisation pour le négoce et l’allocation d’actifs est par ailleurs limitée. La gestion des risques présente des degrés variables d’adoption de l’IA », indique le rapport.

« Des applications plus avancées et plus sophistiquées du traitement du langage naturel sont activement explorées, mais des défis subsistent. Les questions liées à la qualité des données, à la confidentialité, à l’équité, à l’explicabilité et à l’interprétabilité, ainsi que les défis en matière de personnel, la fidélisation des développeurs et les changements de modèles culturels et opérationnels devront être abordés de manière réfléchie pour tirer pleinement parti de l’IA », a indiqué le rapport.

Ces défis soulèvent également des questions pour les régulateurs – y compris le potentiel d’utilisation malveillante – qui nécessiteront une collaboration pour assurer une « innovation responsable », a déclaré Grant Vingoe, PDG de la CVMO, dans un communiqué.

À cette fin, la CVMO a appelé les participants aux marchés financiers à partager leurs commentaires sur l’utilisation de l’IA dans le secteur de l’investissement par l’intermédiaire de sa plateforme OSC IdeaHub.

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Fonds alternatifs : le Canada sera dans la ligne de mire des investisseurs internationaux https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fonds-alternatifs-le-canada-sera-dans-la-ligne-de-mire-des-investisseurs-internationaux/ Wed, 05 Jul 2023 10:43:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94735 Des perspectives importantes en vue.

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Les gestionnaires de fonds alternatifs voient le Canada comme le mieux placé pour leurs collectes d’investissement d’ici 2025.

Deux gestionnaires de fonds alternatifs sur trois (65%) considèrent que le Canada sera la zone géographique la plus ciblée pour la collecte de fonds dans les 18 prochains mois, indique une étude d’Ocorian, un fournisseur de services de fonds alternatifs.

Le Canada précède les États-Unis (61 %), le Royaume-Uni (59 %), le Moyen-Orient (57 %) et Singapour (56 %) dans cette étude menée auprès des gestionnaires de fonds alternatifs basés en Amérique du Nord et en Europe.

Les investisseurs professionnels américains augmenteront considérablement leur allocation aux fonds alternatifs d’ici 2025, selon 37 % des répondants. Au total, ils sont même…

Lire la suite via Conseiller.ca.

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