Vanguard – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 12 Mar 2024 18:48:05 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Vanguard – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Tirer le meilleur parti des FNB momentum https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/tirer-le-meilleur-parti-des-fnb-momentum/ Wed, 13 Mar 2024 10:46:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99599 FOCUS FNB - L’un des aspects attrayants de ce facteur est qu’il ne tient pas compte du style.

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Au Canada, les fonds négociés en Bourse (FNB) axés sur le facteur momentum se présentent sous deux formes principales. Le plus courant repose sur la notion que les tendances positives des prix des actions ont tendance à persister. L’autre, appelé faible élan ou « momentum lite », combine le facteur momentum avec d’autres facteurs.

La gamme de fonds de Fidelity Investments Canada, qui propose une série de FNB d’actions canadiennes, américaines et internationales, est celle qui est la plus représentative du facteur momentum. Le FNB mondial à facteur momentum Vanguard (VMO) et le FNB iShares Edge MSCI USA Momentum Factor (MTUM) sont d’autres exemples de cette mouvance.

« Notre objectif est généralement d’offrir l’exposition la plus élevée au facteur que nous essayons de suivre », rapporte Andrew Clee, vice-président des produits chez Fidelity Canada, dont la gamme comprend d’autres stratégies basées sur des facteurs tels que la haute qualité, la faible volatilité et la valeur. Andrew Clee rappelle que ces stratégies et les FNB axés sur le momentum sont conçus pour « se comporter en fonction du facteur et non d’un biais involontaire ».

Gestion mondiale d’actifs CI (CI GMA), qui, comme Fidelity, est présent dans trois catégories d’actions, adopte ce qu’il décrit comme une approche plus diversifiée du momentum. La dernière offre de CI est le FNB indiciel momentum amélioré américain CI. Le fonds a été lancé le 16 janvier et est disponible en versions couverte et non couverte par rapport à la devise.

Le FNB est basé sur un indice créé et maintenu par la société new-yorkaise VettaFi, qui est devenue en janvier une filiale à part entière du Groupe TMX. La méthodologie de VettaFi prévoit une pondération de 60 % pour le facteur momemtum, de 20 % pour la croissance des revenus et de 20 % dans d’autres facteurs qualitatifs, y compris la rentabilité et l’endettement.

« Si les stratégies à facteur unique se sont avérées plus performantes à long terme, elles peuvent aussi être sujettes à des périodes prolongées de sous-performance, souligne Jaron Liu, directeur de la stratégie des FNB chez CI GMA. Il a été démontré qu’une approche multifactorielle permettait également d’améliorer la diversification des portefeuilles sans sacrifier la surperformance. »

En comparaison, la méthodologie qui sous-tend les FNB momentum de Fidelity est pondérée à 70 % en fonction de l’évolution des cours, à 15 % en fonction des bénéfices inattendus et à 15 % en fonction de l’élimination des actions qui font l’objet d’un intérêt élevé de la part des vendeurs à découvert.

Comme l’a expliqué Andrew Clee, le filtre en fonction des titres qui sont vendus à découvert a pour but d’éviter les actions sujettes à un resserrement de la vente à découvert, mais dont le momentum est fort. « Ces actions pourraient alors revenir à la réalité. »

D’autres éléments de la méthodologie de Fidelity comprennent le plafonnement de l’exposition sectorielle à un maximum de 7 % au-dessus ou en dessous de son poids sur le marché, et l’ajustement des pondérations des actions de sorte que la capitalisation boursière globale du portefeuille réplique le marché général dans lequel le FNB investit.

Andrew Clee explique qu’en minimisant l’exposition à d’autres facteurs tels que la valeur, la croissance, la faible volatilité et les petites capitalisations, on obtient une exposition pure au facteur momentum. « Nous pensons qu’il s’agit d’un outil très utile du point de vue de la construction d’un portefeuille. »

L’un des aspects attrayants du facteur momentum est qu’il ne tient pas compte du style, explique Andrew Clee. Étant donné que le momentum suit la performance des actions, un fonds momentum peut parfois présenter les caractéristiques d’un portefeuille « valeur », tout en ressemblant à d’autres moments à un portefeuille de croissance ou même à un portefeuille à faible volatilité. « Il n’est pas biaisé et n’est pas figé dans ses habitudes du point de vue du style d’investissement. »

L’idée qui sous-tend l’investissement momentum est que les actions qui ont récemment surperformé continueront à surperformer, tandis que celles qui ont sous-performé continueront à le faire. Mais cela ne tient pas nécessairement compte des fondamentaux des entreprises, « et cela peut aussi potentiellement conduire à investir dans des actions de plus en plus risquées », prévient Jaron Liu.

L’approche de CI en matière de momentum, ajoute-t-il, consiste à « essayer de trouver le bon équilibre entre les sociétés de qualité qui ont des fondamentaux solides, tout en conservant la majorité de l’exposition au facteur momentum ».

Le nouvel FNB momentum de CI a fait double emploi avec le FNB Indice Morningstar États-Unis Momentum CI, vieux de dix ans, qui a également des versions couverte et non couverte contre le risque de change. CI cherche à obtenir l’approbation des investisseurs pour fusionner l’ancien FNB avec le nouveau.

La performance n’est pas le problème du FNB américain Morningstar. Il est le seul FNB à facteur de momentum, toutes catégories confondues au Canada, à avoir obtenu la meilleure note Morningstar, soit cinq étoiles, pour les rendements historiques ajustés au risque.

Or, le nouvel FNB de CI est moins cher, avec des frais de gestion de 30 points de base, soit la moitié de ceux du FNB Morningstar, et il est également plus largement diversifié. Jaron Liu rapporte que le nouvel FNB est exposé à 200 titres, soit deux fois plus que le produit de l’indice Morningstar.

Deux autres FNB alimentés par Morningstar — FNB Indice Morningstar Canada Momentum C et FNB Indice Morningstar International Momentum CI — restent dans la gamme CI. Les indices de momentum Morningstar sont basés principalement sur les mouvements de prix des actions, ainsi que sur la révision des bénéfices, la surprise des bénéfices et le rendement des capitaux propres.

Le momentum, qui fonctionne bien lorsque les actions sont à la hausse, a également le potentiel d’être plus performant lorsque les marchés sont en baisse. « L’investissement momentum consiste essentiellement à essayer d’identifier les actions gagnantes qui montrent de la vigueur et à vendre les actions perdantes, explique Jaron Liu. Ce concept s’applique même pendant les marchés baissiers, lorsque le sentiment du marché est négatif. »

Toutefois, le facteur « momentum » a tendance à donner de mauvais résultats lorsque la tendance du marché s’inverse. « Les stratégies de momentum aiment les marchés qui suivent des tendances, explique Andrew Clee. Les marchés stagnants ou volatils ainsi que les marchés qui connaissent des changements dans le leadership [du marché] ne favorisent pas les stratégies de momentum. »

Les tendances de performance de l’investissement momentum, comme l’économie elle-même, sont cycliques. Historiquement, les périodes les plus rentables pour la stratégie tendent à être celles où la reprise économique est bien engagée.

Au cours des 12 derniers mois, qui se sont terminés le 29 février, les actions de croissance à grande capitalisation, comme certains titres parmi les « Sept Magnifiques », ont nourri une croissance des marchés et la plupart des FNB « momentum » ont enregistré des rendements robustes supérieurs à 10 %.

« Lorsque vous arrivez au milieu ou à la fin du cycle, le leadership a tendance à s’établir, constate Andrew Clee. Le momentum reprend les tendances et a l’habitude de très bien se comporter. »

Le tableau des performances globales est toutefois mitigé d’un point de vue historique. Les performances passées, ajustées au risque de presque tous les FNB momentum, sont soit moyennes, soit inférieures à la moyenne, selon Morningstar.

Les actifs combinés de tous les FNB de momentum totalisent actuellement environ 1 milliard de dollars. Plus de la moitié de ces actifs est détenue par le FNB Indice Morningstar Canada Momentum CI, d’une valeur de 562 millions de dollars, qui affiche un rendement de trois étoiles selon Morningstar. Jusqu’à présent, en tant que groupe, les FNB momentum ont eu peu de succès en termes de ventes.

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Vanguard ne commercialisera pas de FNB de bitcoin https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/vanguard-ne-commercialisera-pas-de-fnb-de-bitcoin/ Tue, 16 Jan 2024 12:25:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98475 Une décision critiquée.

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Les investisseurs ne pourront pas acheter les fonds négociés en Bourse (FNB) de bitcoin sur la plateforme de Vanguard, a confirmé un porte-parole le 10 janvier dernier en expliquant que les produits ne correspondaient pas à l’objectif du géant des fonds, rapporte Think Advisor.

Pour rappel, la Securities and Exchange Commission a pris la semaine dernière une décision historique et a approuvé les 11 premiers FNB du pays investissant dans le bitcoin. Suite à cette annonce, Fidelity, BlackRock, Franklin Templeton, ARK Investment Management, WisdomTree et Grayscale ont commencé à proposer ces nouveaux produits.

Vanguard, à l’inverse, a décidé d’aller à l’encontre de ces firmes et n’a pas demandé l’autorisation de commercialiser un FNB de bitcoin.

« Alors que nous évaluons en permanence notre offre de courtage et de nouveaux produits sur le marché, les FNB de bitcoin ne seront pas disponibles à l’achat sur la plateforme Vanguard. Nous n’avons pas non plus l’intention de proposer des FNB Vanguard Bitcoin ou d’autres produits liés à la cryptographie », a assuré une porte-parole à ThinkAdvisor par courriel.

« Nous pensons que ces produits ne correspondent pas à notre offre axée sur les classes d’actifs telles que les actions, les obligations et les liquidités, que Vanguard considère comme les éléments constitutifs d’un portefeuille d’investissement à long terme bien équilibré », a-t-elle ajouté.

Une décision qui fait du bruit

Comme l’on pouvait s’y attendre, cette décision a été aussi bien critiquée qu’acclamée.

Certains clients de la firme ont assuré qu’ils comptaient dépenser leur argent ailleurs. Alors que Better Markets, un groupe de pression qui soutient le renforcement de la réglementation des marchés, a applaudi la position de Vanguard.

« Bravo Vanguard ! L’un des émetteurs de fonds et des gestionnaires de fonds les plus importants et les plus connus au monde doit être félicité pour avoir fait passer les intérêts de ses investisseurs en premier, a assuré Dennis M. Kelleher, cofondateur, président et directeur général de l’association, dans un communiqué. Ce faisant, elle résiste à d’énormes pressions concurrentielles et renonce à des profits prédateurs rapides, faciles et importants, tout cela pour le bien de ses clients. Cela exige de l’intégrité et prouve une fois de plus pourquoi Vanguard est l’une des sociétés financières les plus respectées et les plus dignes de confiance du pays. »

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Regain d’appétit pour les FNB d’actions https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/regain-dappetit-pour-les-fnb-dactions/ Wed, 13 Dec 2023 09:38:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98123 FOCUS FNB - Ils enregistrent des créations nettes de 2,7 G$ en novembre.

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Le marché des fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens a poursuivi en novembre le mouvement de pente ascendante amorcé en octobre. Près de 5 milliards de dollars (G$) ont été investis dans les FNB canadiens le mois dernier, ce qui représente le deuxième plus important volume de créations nettes enregistrées depuis le début de l’année, après celui du mois de mars 2023, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

En conséquence, l’actif géré cumulatif en FNB cotés au Canada totalisait 370 G$ à la fin de novembre, soit 24 G$ de plus par rapport au mois précédent.

Retour en force des actions

Les FNB actions ont fait un retour en force en novembre avec des créations nettes de 2,7 G$. Ils effectuent un bond important par rapport à octobre, où leurs entrées nettes s’étaient élevées à 691 millions de dollars (M$).

Cette progression revient principalement aux FNB pondérés en fonction de la capitalisation boursière (XIU, XIC, VFV), qui ont continué à bien faire en novembre, ayant attiré 1,6 G$ en créations nettes.

« L’appétit des investisseurs pour les actions s’est récemment amélioré en raison de la forte performance des principaux indices boursiers à l’échelle mondiale », indiquent les analystes de BNMF à l’origine du rapport, Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma.

Les entrées nettes dans les FNB d’actions se sont concentrées dans les fonds d’actions canadiennes (1,9 G$) et d’actions américaines (955 M$), tandis que les marchés développés et les marchés émergents ont enregistré des rachats nets en novembre.

Rebond des FNB de cryptoactifs

Les FNB canadiens de cryptoactifs ont accueilli 815 M$, ce qui représente les créations nettes les plus importantes pour cette catégorie depuis mai 2021. « Les prix des cryptoactifs ont grimpé au cours des deux derniers mois, le cours du bitcoin ayant franchi la barre des 40 000 $US le 4 décembre, bien qu’il soit encore loin du sommet de près de 70 000 $US atteint en novembre 2021 », signalent les auteurs du rapport de BNMF. Les créations nettes ont été les plus importantes chez Purpose et CI (BTCC/B, BTCC/U, BTCX/U, BTCX/B), ainsi que chez 3iQ et Fidelity.

Les FNB canadiens multiactifs ont accueilli des entrées nettes de 253 M$ et les FNB canadiens à effet de levier ont récolté 124 M$.

Les FNB canadiens sectoriels ont reçu des créations nettes de 551 MS. Le secteur des technologies a bénéficié des entrées les plus importantes (174 M$) ainsi que les services publics (133 M$). Le secteur financier a accueilli 72 M$, soit moins que l’immobilier (83 M$) et l’énergie (81 M$). Les seules sorties enregistrées l’ont été dans le secteur des soins de santé.

Les FNB de titres à revenu fixe ralentissent

Les FNB de titres à revenu fixe ont ralenti le pas en novembre. Ils totalisent des créations nettes de 974 M$, alors qu’en octobre, ils avaient récolté 1,9 G$. Les FNB du marché monétaire ont reçu la part du lion, avec des entrées de 676 M$ (HISA, CSAV, CASH). Les obligations à long terme ont enregistré des entrées de 666 M$ et les FNB à échéance cible de 250 M$. Les FNB d’obligations étrangères (QEBL) et les FNB d’obligations de qualité inférieure (ZHY) ont enregistré des rachats.

Du côté des fournisseurs, BMO et Mackenzie ont subi des rachats nets en novembre, concentrés sur certains FNB. Les rachats chez BMO se sont concentrés sur ZFM et ZFS. Chez Mackenzie sur QEBL. « Les réaffectations institutionnelles dans le secteur des titres à revenu fixe semblent être à l’origine d’une partie de ce remaniement. « Mackenzie a affiché des rachats nets sur le plan des FNB d’obligations des marchés émergents, tandis que, chez BMO, les rachats semblent s’expliquer parce que des investisseurs se détournent des obligations fédérales au profit des obligations provinciales », signalent les analystes de BNMF.

Par ailleurs, en novembre, RBC iShares a affiché les plus importantes créations nettes (2,1 G$), suivi de Placements CI (566 M$), Evolve (427 M$) et Horizons (398 M$).

Moins de nouveaux produits

Les lancements de FNB sur le marché du Canada ont ralenti en novembre, avec sept nouveaux FNB, alors qu’une quarantaine avaient été lancés en septembre et octobre. Un nouvel émetteur, Tralucent, a lancé un FNB de fonds alternatifs à long/short d’actions mondiales, ce qui porte à 41 le nombre total de fournisseurs de FNB au Canada. Mackenzie a lancé quatre FNB couvrant diverses catégories d’actifs, tandis que Guardian a lancé deux FNB factoriels d’actions.

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont enregistré des entrées nettes de 34,4G$. Plus de la moitié des créations nettes est allée aux FNB à revenu fixe (19,8G$). Les FNB d’actions ont récolté 11 G$.

Les FNB du marché monétaire ont enregistré des entrées nettes de 9,8 G$. Les obligations mondiales canadiennes ont accueilli 4,3 G$ et les obligations du gouvernement canadien ont récolté plus de 3 G$. Les FNB ESG canadiens ont enregistré des entrées nettes de 4,3 G$.

Pour les 11 premiers mois de 2023, RBC iShares prend le premier rang des manufacturiers au chapitre des créations nettes avec 6,5 G$, suivi de Horizons (4,1 G$), Banque Nationale Investissement (3,9 G$), Placements CI (3,8 G$), BMO (3,4 G$) et Vanguard (3,4 G$).

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Blackrock réduit son soutien aux propositions pour le climat https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/blackrock-reduit-son-soutien-aux-propositions-pour-le-climat/ Thu, 02 Nov 2023 09:59:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96951 PLANÈTE FINANCE – Le gestionnaire d’actifs juge ces résolutions redondantes.

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Pour la deuxième année consécutive, BlackRock a fortement réduit son soutien aux propositions d’actionnaires sur les questions environnementales et sociales, rapporte le Financial Times.

Dans un récent rapport, le plus grand gestionnaire d’actifs au monde avec plus de 9 000 milliards de dollars américains sous gestion, a déclaré que son soutien avait diminué, car les propositions étaient redondantes et que nombre d’entreprises s’étaient déjà ajustées aux demandes des actionnaires.

BlackRock a ainsi soutenu un nombre moins important de résolutions d’actionnaires concernant les questions ESG au cours des 12 mois précédant juin 2023. La société a voté en faveur de seulement 26 propositions d’actionnaires touchant les ESG lors d’assemblées générales à travers le monde. Cela représente environ 7 % des résolutions climatiques et sociales déposées par des actionnaires qui ont été acceptées. L’année dernière, BlackRock avait soutenu 22 % de ces résolutions au niveau mondial. En 2021, ce sont 47 % d’entre elles qui avaient été approuvées.

La société a expliqué dans un récent rapport qu’elle avait pris cette décision « parce que tant de propositions allaient trop loin, manquaient de vertus économiques, ou étaient simplement redondantes, il était peu probable qu’elles contribuent à promouvoir la valeur actionnariale à long terme. [Elles] ont donc reçu moins de soutien des actionnaires, y compris de BlackRock, que les années précédentes », selon des propos rapportés par Moningstar.

Propositions des actionnaires plus nombreuses

Ce désengagement de BlackRock survient alors que le nombre de propositions d’actionnaires en lien avec les critères ESG déposées aux assemblées générales des entreprises cotées en Bourse n’a jamais été aussi important. Le nombre de textes inscrits aux ordres du jour des entreprises américaines à la demande d’actionnaires a augmenté de 18 % en 2023. Depuis janvier 2023, un nombre record de 340 propositions ESG ont été votées aux États-Unis, contre 300 en 2022, selon Institutional Shareholder Services (ISS). Sur les 616 résolutions déposées cette année, le nombre de celles qui portent sur des sujets environnementaux et sociaux a augmenté de 23%.

La décision de la Securities and Exchange Commission de changer ses politiques pour rendre la tâche plus difficile aux entreprises qui veulent bloquer les propositions des actionnaires a contribué à rendre les gestionnaires d’actifs plus frileux, signale Financial Times.

La polarisation du débat face aux enjeux ESG aux États-Unis a également contribué à corser le tableau, alors que des pressions politiques contribuent à affaiblir l’engagement des groupes de gestion en faveur du climat.

Plus tôt cette année, Larry Fink, le directeur général de BlackRock, a déclaré qu’il avait cessé d’utiliser l’acronyme ESG parce qu’il avait été « militarisé » par des personnalités politiques de droite et de gauche.

Les grands gestionnaires suivent

BlackRock n’est pas le seul acteur à réduire son soutien aux propositions ESG des actionnaires. Le mouvement touche d’autres grands acteurs du secteur tels que Vanguard, State Street Global Advisors et Fidelity. Ils ont soutenu moins de votes en faveur du climat lors d’assemblées générales l’an dernier par rapport à l’année précédente, signale l’ONG ShareAction. Morningstar rapporte que les résolutions environnementales et sociales ont vu leur taux moyen d’approbation reculer de 30 % à 20 % de la part des grands investisseurs en 2023.

State Street, qui détient de 15 % à 20 % des entreprises américaines avec BlackRock par l’entremise de leurs fonds d’investissement, a adopté une position similaire à son concurrent, en citant le changement de politique de la SEC comme facteur contribuant à ce déclin. State Street a cependant augmenté son taux d’approbation, qui est passé de 59 % à 66 % en 2023, tout en déclarant que la polarisation croissante du discours sur le climat influençait ses décisions.

Chez Vanguard, le taux d’approbation des propositions d’actionnaires portant le climat est tombé à 2 % en 2023, comparativement à 12 % l’année dernière. La firme indique qu’elle n’a pas « soutenu les propositions qui allaient au-delà de la transparence et qui empiétaient sur la stratégie et la gestion opérationnelle de l’entreprise. » Elle estime par ailleurs qu’il revient au conseil d’administration et aux dirigeants de garder la main « sur la stratégie et les tactiques pour maximiser le rendement à long terme de l’entreprise et de ses actionnaires. »

La situation soulève des questions sur la manière dont les gestionnaires d’actifs contribuent à la lutte contre le changement climatique, alors que les investisseurs cherchent de plus en plus à aligner leurs portefeuilles sur des critères ESG.

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Une bruyante contestation de l’investissement ESG https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/une-bruyante-contestation-de-linvestissement-esg/ Wed, 14 Jun 2023 10:30:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94443 La quête de rendements à titre de justificatif.

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En décembre 2022, Vanguard provoqua l’effet d’un coup de canon dans les milieux de l’investissement ESG (Environnement – Société – Gouvernance) en quittant la Net-Zero Asset Managers initiative (NZAM).

NZAM est un regroupement d’environ 220 firmes financières internationales qui gèrent un actif collectif de 57 billions $US et souscrivent à l’objectif de ramener à zéro les émissions de gaz à effet de serre avant 2050 de façon à limiter la hausse des températures planétaires à 1,5o C. Le regroupement fait partie d’un ensemble plus large encore, le Glasgow Financial Alliance for Net-Zero, affilié aux Nations-Unies, qui regroupe pour sa part 150 B$ d’actifs collectifs, dont un autre sous-groupe, par exemple, rassemble les grands assureurs de la planète : Net-Zero Insurance Alliance.

Vanguard, le plus grand gestionnaire de portefeuille au monde avec Blackrock, et dont les actifs s’élèvent à 8 billions $US, avait joint NZAM en 2021. Dès 2022, il s’en est retiré, expliquant dans son communiqué de presse qu’il avait « un unique objectif de maximiser les rendements à long terme (de ses clients) et de donner les meilleurs chances de succès à leurs investissements en prévision de leur retraite, de l’éducation de leur enfant, de l’achat d’une maison… »

ESG sans valeur ajoutée

Dans une entrevue accordée au Financial Times, Tim Buckley, chef de la direction de Vanguard, a remis en question le bien-fondé d’investir en ESG, disant « que nous ne pouvons pas affirmer que l’investissement ESG donne de meilleurs rendements qu’une approche de marché large. Notre recherche indique que l’investissement ESG n’offre aucun avantage face à l’investissement indiciel. »

Un article du Wall Street Journal salue le geste de Tim Buckley. « Moins d’un gestionnaire de portefeuille actif sur sept surpasse le marché général sur une période de cinq ans, écrit le WSJ. Au cours des cinq dernières années, aucun n’a compté exclusivement sur une méthode d’investissement net-zéro. (…) L’an dernier, les titres technologiques ont chuté de plus de 30% tandis que le secteur de l’énergie, incluant l’industrie du pétrole et du gaz, a grimpé de près de 60%. Pourtant, à cause de leur engagement net-zéro, les fonds ESG continuent de surpondérer les premiers et de sous-pondérer le second. »

Méprise sur le devoir fiduciaire

L’article du WSJ relie la décision de Vanguard à son « devoir fiduciaire » de répondre aux besoins de ses clients. Avoir voulu soutenir une orientation ESG conforme aux buts de NZAM aurait contrevenu à ce devoir.

C’est une méprise, juge Michel Mailloux, éthicien et président du Collège des professions financières. Le devoir fiduciaire impose de « prioriser l’intérêt du client, d’agir avec bonne foi, de fournir des informations complètes et justes, de ne pas tromper le client et de lui exposer tous les conflits d’intérêt. Si le client est bien informé de tout ça, il n’y a pas de contradiction. Si Tim Buckley avait obligé Vanguard à n’avoir que des fonds ESG d’ici 2050, cela aurait pu mener à des rendements dépressifs, mais ce n’est nullement en contradiction avec le devoir fiduciaire. »

Dans un article paru dans le Harvard Business Review, Kenneth Pucker, professeur à l’Université Tufts, dit du geste de Vanguard qu’il s’agit d’un retour à la raison, « d’une décision cohérente et honnête, qui tranche avec les décisions de plusieurs gestionnaires d’actifs qui demeurent dans la coalition NZAM alors qu’ils détiennent encore des titres d’énergie fossile et survendent les produits ESG. »

Cette réorientation tient en grande partie à la structure de Vanguard, qui est propriété de ses 30 millions d’investisseurs, des investisseurs individuels plutôt qu’institutionnels. Elle participe à un assainissement du secteur ESG. Cet assainissement entraînera la formation de véritables fonds ESG qui se concentrent sur des impact sociaux et environnementaux tandis que les fonds qui promettent confusément à la fois des rendements supérieurs et des impacts ESG tendront à disparaître. La démission du NZAM par Vanguard, écrit Kenneth Pucker, « reconnaît les limites d’un ESG gagnant-gagnant et représente une clarification dans le parcours urgent vers la décarbonisation. »

Quel devoir fiduciaire?

Par ailleurs, le geste de Vanguard suscite des interrogations à l’endroit de fonds d’investissement public, notamment la Caisse de dépôt et placement du Québec qui affiche un engagement ESG très clair. « En tant que gestionnaire de fonds publics, bâtir un monde plus équitable et plus durable n’est pas un choix. C’est une responsabilité en adéquation avec notre devoir fiduciaire. Nous avons un devoir fiduciaire envers nos déposants… » écrit Charles Emond, président et chef de la direction de la Caisse dans son mot d’introduction du Rapport d’investissement durable 2022.

Pour l’année 2022, le rapport annuel de CDPQ rend compte d’un rendement négatif de -5,6%. Or, une consultation du journal Chief Investment Officer nous apprend que les programmes de pension public, tant aux États-Unis qu’au Canada, ont donné en 2022 un rendement moyen, net des contributions de leurs déposants, d’environ 7,5%.

La Caisse fait une distinction claire entre ses « clients » et les déposants, ses principaux clients étant, entre autres, Finances Québec, Retraite Québec, le RREGOP et la Commission de la construction du Québec. Nous avons appelé Retraite Québec pour qu’il éclaircisse ce « devoir fiduciaire » réclamé par la CDPQ dans son engagement ESG, mais sans qu’il y ait eu de consultation auprès des « déposants ». Retraite Québec nous a référé à la Caisse qui, elle, n’a pas voulu nous accorder une entrevue et nous a plutôt référé vers les deux rapports cités plus haut.

Le retrait du NZAM par Vanguard suscite quelques questions à l’endroit de la Caisse, tout comme de plusieurs autres fonds publics de pension (par exemple le Régime de pension du Canada) qui ont unilatéralement pris un virage ESG sans consulter leurs déposants. Quel est leur premier devoir fiduciaire? Créer « un monde plus durable et équitable » pour leurs déposants ? Ou assurer à ces mêmes déposants le meilleur rendement possible de leurs épargnes ?

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Un gestionnaire de portefeuille factoriel https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurance-edition-papier/un-gestionnaire-de-portefeuille-factoriel/ Mon, 08 May 2023 04:09:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93809 Il prône notamment l’approche valeur.

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Ruben Antoine, 38 ans et gestionnaire de portefeuille chez Tulett, Matthews et Associés à Kirkland, est adepte de l’approche factorielle en investissement qui, dit-il, « a l’avantage d’être appuyée par une recherche scientifique très étendue ».

Le gestionnaire apporte un bagage d’expérience riche et très diversifié à sa profession. Né à Montréal de parents haïtiens, il a d’abord étudié à HEC Montréal en vue de devenir comptable agréé. Mais un emploi aux îles Vierges pour une des grandes firmes comptables l’a exposé au monde des fonds d’investissement, qui a capté son intérêt. Après l’obtention de son titre de CFA, il s’est retrouvé à Londres, où il a travaillé pour la société de capital privé Black Lion. Puis, de retour à Montréal avec Maple Group, il s’est finalement joint à Tulett Matthews en 2015.

« Après avoir expérimenté plusieurs domaines d’investissement, dit Ruben Antoine, j’ai réalisé que je voulais pouvoir combiner toutes mes connaissances avec le contact humain, pas simplement être assis toute la journée devant des écrans Bloomberg. » C’est ce qu’il fait au bureau de Kirkland, où il fait profiter ses clients de son parcours en comptabilité, en fiscalité et en gestion privée.

Gérant un portefeuille de 90 millions de dollars, ce qui représente presque un cinquième du capital de sa firme, il s’adresse à une clientèle plus fortunée d’entrepreneurs, de cadres supérieurs, de professionnels de la santé et de retraités issus de ces trois groupes.

Condition pour trouver place dans le portefeuille:un nouveau client doit adhérer à l’approche factorielle, « qui est un mariage entre l’indiciel et le traditionnel actif » , note le gestionnaire. Les principaux facteurs qu’on retrouve dans son portefeuille sont la valeur et les petites capitalisations. « C’est une approche très systématique, avec des règles précises qui visent à écarter les aspects émotifs dans la prise de décision d’investissement. »

Ruben Antoine se refuse à faire quelque prévision des marchés que ce soit, bien qu’il reconnaisse que plusieurs éléments provoquent en ce moment beaucoup de volatilité : inflation, hausses de taux directeur, guerre en Ukraine, faillites bancaires. Son attitude vis-à-vis des fonds est essentiellement optimiste, dit-il, parce qu’elle porte sur le court et le long terme, et s’appuie sur les confirmations scientifiques de la pertinence des facteurs.

ACTIONS CANADIENNES DE BASE
Manufacturier : Dimensional Fund Advisors Canada
Offre initiale du fonds : juin 2004
Actif sous gestion (ASG) (20 avril 2023) : 2,8 G$
Ratio de frais de gestion (RFG) : 0,22 %, série F
Rendement annualisé depuis la création : 7,28 %
Réf. : Canadian Core Equity Fund (F)
(dimensional.com)

Dimensional est un des pionniers de l’approche factorielle, la firme se distinguant par une large équipe de mathématiciens, de statisticiens, d’économétriciens et même un lauréat d’un prix Nobel, qui poursuivent tous une approche scientifique de l’investissement, privilégiant les chiffres et le parcours historique par-dessus tout. « Cette perspective scientifique interpelle beaucoup les médecins dans ma clientèle », souligne Ruben Antoine.

Ce fonds d’actions canadiennes abrite un échantillon très vaste de 424 entreprises, où prédominent évidemment les grands secteurs typiques des financières, de l’énergie et des matériaux. « C’est un peu comme acheter tout le marché, de façon à ne pas être trop loin de l’indice de référence », explique Ruben Antoine.

Pour assurer un biais valeur et petites capitalisations, il surpondère les actions de ce type en portefeuille, et sous-pondère les titres de croissance. Le biais ne vise pas la « valeur profonde », mais plutôt « raisonnable », le ratio prix/valeur comptable s’établissant à 1,6.

« Je suis comptable de formation, rappelle le gestionnaire, de telle sorte que je vois un manufacturier de fonds comme je lis un rapport annuel pour avoir la meilleure performance au meilleur coût. » C’est ce qu’il trouve avec ce fonds de Dimensional, qui affiche un taux de rotation de seulement 11,59 % et un ratio de frais d’exploitation de 0,01 %. Comme son équivalent canadien, ce fonds de titres américains présente une performance inférieure à son indice de référence : 13,43 % sur dix ans comparativement à 14,37 % pour le Russell 3000. Au Canada, les rendements pour la même période sont de 5,9 %, contre 7,86 % pour l’indice de référence.

ACTIONS AMÉRICAINES DE BASE
Manufacturier : Dimensional Fund Advisors Canada
Offre initiale du fonds : juin 2005
Actifs sous gestion
ASG (20 avril 2023) : 3,9 G$
RFG : 0,22%, série F
Rendement annualisé depuis la création : 8,58 %
US Core Equity Fund (F)

Cela tient surtout à la surperformance explosive des titres de croissance et à la sous-performance relative du facteur valeur, soutient Ruben Antoine, une constatation qui n’influe pas sur son adhésion à l’approche par facteurs. Car, dans la perspective à long terme, la seule qui l’intéresse, le facteur valeur l’emporte nettement sur la croissance. Ainsi, la valeur au Canada de 1977 à 2021 a donné un rendement annualisé de 10,85 %, contre 8,29 % pour la croissance. Aux États-Unis, pour une période plus longue s’étalant de 1928 à 2021, la valeur a donné 12,6 %, contre 9,76 % pour la croissance.

Or, le feu d’artifice « croissance » a fait son temps, juge le gestionnaire, et la valeur va retrouver sa prééminence historique.

Un autre avantage du style valeur tient à sa plus grande résistance auxmarchés baissiers, ce que la déconfiture de 2022 a démontré. Le fonds canadien présente un rendement de 1,03 %, contre -5,84 % pour le S&P/TSX ; du côté américain, devant une chute de -13,74 % pour le Russell 3000, le fonds a reculé de -8,89 %.

Le VEQT est un fonds atypique qui abrite 13 666 titres. L’acheteur qui y investit achète presque la totalité des marchés mondiaux.

PORTEFEUILLE FNB D’ACTIONS (VEQT)
Manufacturier : Vanguard
Offre initiale du fonds : janvier 2019
ASG (20 avril 2023) : 2,0 G$
RFG : 0,24 %, série F
Rendement annualisé depuis la création : 9,33 %
All-Equity ETF Portfolio (VEQT)
-en Vanguard Canada

« On l’utilise peu, signale Ruben Antoine, mais on le recommande beaucoup pour les clients qui veulent ouvrir un CELI pour un enfant, par exemple, ou qui veulent gérer un pécule à part. C’est comme avoir un robot-conseiller, mais à faible coût. Il offre une diversification instantanée et se rééquilibre continuellement. »

Ce fonds est en fait constitué de quatre fonds séparés qui combinent les marchés canadien, américain, mondial et émergent. « Auparavant, pour avoir une diversification égale, les gens devaient acheter quatre FNB séparés et faire leur propre rééquilibrage. Ce fonds, c’est comme acheter un gestionnaire de portefeuille à 0,24 %. »

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Les FNB d’obligations poursuivent sur leur lancée https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-dobligations-poursuivent-sur-leur-lancee/ Wed, 08 Mar 2023 11:32:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92368 FOCUS FNB - Ils enregistrent plus de la moitié des créations nettes de février.

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Après de faibles rachats en janvier, le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens renoue avec les créations nettes pour le mois de février 2023. Il a enregistré des entrées nettes de 4 milliards de dollars (G$) en février, ce qui porte l’actif géré cumulatif en FNB canadiens à 328 G$. Plus de la moitié des entrées nettes, soit 2,6 G$, provient des FNB de titres à revenu fixe, selon Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Les FNB canadiens avaient commencé l’année timidement avec des rachats nets de 829 M$ en janvier, dont 501 M$ pour les FNB de titres à revenus fixes, et 328 M$ pour les FNB d’actions.

Les créations nettes de FNB en février ont retrouvé le niveau de novembre 2022, mais elles restent bien en deçà des résultats de décembre 2022, qui avaient connu des entrées nettes records de 7,5 G$.

Les créations nettes de FNB obligataires représentent 58 % des apports nets totaux de FNB canadiens pour les deux premiers mois de 2023, suivis par les FNB d’actions, les FNB multiactifs et les FNB à effet de levier et inversés.

Les FNB de titres à revenus fixes mènent le bal

De toutes les catégories d’actifs, ce sont les FNB de titres à revenus fixes qui ont été les plus populaires le mois dernier. Ils ont redressé la tête en février, après un mois de janvier plus difficile sur le plan des créations nettes. Ils totalisent des actifs de 99,5 G$, ce qui représente 30 % des parts de marchés des FNB canadiens en termes d’actifs.

En février, les FNB du marché monétaire occupent la part du lion (52 % ou 1,4 G$) des créations nettes des FNB obligataires. En raison de cette dominance et du fait que les FNB de comptes à intérêts élevés représentent 17,8 G$ en actifs, soit 18 % de tous les FNB de titres à revenu fixe, Banque Nationale Marchés financiers envisage de créer une catégorie spécifique à ce type de fonds, afin de les isoler parmi les FNB de titres à revenu fixe. Les FNB de liquidité ont bénéficié de la hausse des taux d’intérêt en 2022, qui a fait baisser les prix des obligations et rendu les rendements sur les comptes plus attractifs.

En février, les FNB d’obligations gouvernementales canadiennes, américaines et à haut rendement ont également reçu des entrées de fonds significatives, soit 277 M$, 341 M$ et 253 M$ respectivement.

Du côté des sorties, les obligations de sociétés canadiennes et les FNB d’actions privilégiées ont été les seules catégories de titres à revenu fixe à enregistrer des rachats nets en février.

Même après une année 2022 volatile sur le plan des rendements sur les marchés, les FNB multiactifs ont fait preuve de résilience en prolongeant leur série d’entrées de fonds qui dure depuis près de cinq ans. Cette catégorie a recueilli 357 M$ d’actifs nouveaux en février, principalement grâce aux FNB d’allocation d’actifs alternatifs.

Moins demandés, les FNB d’actions

En février, les FNB d’actions ont enregistré des créations nettes de 955 M$, comparativement à des rachats nets de 328 M$ en janvier. Les entrées sont concentrées surtout dans les actions canadiennes (608 M$) et dans les actions de pays développés de marché large (370 M$). Les FNB d’actions canadiennes représentent plus du tiers des parts du marché, pour des actifs totaux de 77 G$ sur les 204,6 G$ en FNB d’actions

Pour les deux premiers mois de 2023, les FNB d’actions américaines ont été le seul secteur géographique des FNB à avoir connu des rachats (- 273 M$) sur 627 M$ pour janvier et février 2023

Les FNB de soins de santé (149 M$) et de matières premières (126 M$) ont enregistré les plus importantes créations nettes parmi les FNB d’actions sectorielles, tandis que le secteur des finances a affiché des rachats de 254 M$. On note également des sorties nettes de capitaux dans les FNB sectoriels de l’énergie et des technologies.

Pour les deux premiers mois de 2023 dans le secteur des FNB d’actions, trois types de fonds affichent des créations nettes, soit les FNB de dividendes/revenus, les fonds qui portent sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) et les FNB d’actions à faible volatilité.

Les FNB ESG tirent les marrons du feu

Les FNB de type ESG continuent d’attirer l’attention, malgré les débats entourant leur définition, souligne Banque Nationale Marchés financiers.

Ainsi, en février, ce type de fonds affiche des créations nettes de 363 M$, la majorité étant dans les FNB d’actions du genre (266 M$). L’actif sous gestion total en FNB ESG s’élevait à 11,8 G$ à la fin de février dernier, soit 3,6 % des actifs canadiens en FNB.

La suite de produits iShares ESG Aware (XSUS) et les FNB ESG gérés activement de Banque Nationale Investissements (BNI) ont continué à attirer de nouveaux fonds en février.

Pour les deux premiers mois de 2023, les créations nettes de FNB ESG se sont établies à 572 M$, dont 465 M$ pour des FNB d’actions ESG.

Pour la même période, les FNB thématiques ont reçu des créations nettes de 466 M$ et les FNB de dividendes se classent avantageusement dans leur catégorie avec des créations nettes de 293 M$. Par contre, les FNB pondérés en fonction de la capitalisation boursière ont affiché des rachats de 300 M$.

Par ailleurs, les FNB qui ont comme actif sous-jacent des cryptoactifs ont connu des créations nettes en dents de scie depuis le début de l’année. Après une brève poussée d’afflux en janvier, où les entrées nettes ont atteint 105 M$, ces fonds enregistrent des rachats nets de 52 M$ en février, ce qui est représentatif de leur volatilité, selon les analystes de BNMF.

Enfin, malgré la hausse du taux de l’inflation, les investisseurs n’ont pas cherché à s’en protéger en se tournant massivement vers les commodités. Alors qu’elles avaient enregistré des créations nettes de 24 M$ en janvier, elles ont plutôt affiché des rachats nets de 15 M$ en février.

Les 13 principaux émetteurs de FNB au Canada ont connu des créations nettes en février, tandis que de faibles rachats nets ont été observés chez CIBC, Manuvie, Desjardins et Guardian Capital. Placements CI affiche les plus importantes créations nettes de février (702 M$), suivie de BMO (623 M$), RBC iShares (543 M$) et Vanguard (495 M$).

Les apports nets affichés chez Banque Nationale Investissements (390 M$), Hamilton (167 M$), AGF (73 M$) et Fidelity (156 M$) ont représenté des parts significatives par rapport à leur actif initial.

Pour les deux premiers mois de 2023, CI arrive en tête des émetteurs au chapitre des créations nettes (1,26 G$), suivie de TD (852 M$), BNI (810 M$) et Horizons (380 M$).

Une quinzaine de nouveaux fonds ont vu le jour en février, notamment des FNB d’options d’achat couvertes, d’obligations à long terme, d’ESG et d’indices de marché larges. iShares a lancé cinq nouveaux fonds et Invesco en a initié trois. Les autres FNB ont été créés par Mulvihill, Placements CI et CIBC.

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La lutte à l’inflation se fera au prix d’une récession mondiale en 2023 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-lutte-a-linflation-se-fera-au-prix-dune-recession-mondiale-en-2023/ Thu, 05 Jan 2023 13:05:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90948 Selon les perspectives de Vanguard.

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Les banques centrales n’auront guère le choix en 2023 : pour tenter de stabiliser les prix, elles devront resserrer les conditions financières, ce qui pourrait mener à une récession mondiale, estime Josh Hirt, économiste principal de Vanguard aux États-Unis.

Selon la firme, la moitié des pressions à la hausse sur l’inflation à l’échelle de la planète sont attribuables à l’offre, en raison des effets persistants des répercussions de la pandémie sur les chaînes d’approvisionnement et de la guerre en Ukraine. L’autre moitié est causée par la demande des consommateurs.

« Pour résoudre le problème de l’inflation, la Réserve fédérale américaine (Fed) doit vraiment ralentir l’activité économique, affirme Josh Hirt. Nous croyons que la marge de manœuvre dont dispose la Fed pour relever les taux au point de ralentir l’inflation, mais pas au point de provoquer une récession est très étroite. »

Toutes les conditions qui ont mené à une récession par le passé sont présentes actuellement, selon Vanguard, soit :

  • les préoccupations face à l’offre et la demande d’énergie,
  • la diminution des flux de capitaux,
  • la baisse des volumes des échanges commerciaux
  • et la baisse de la production par personne.

Cela dit, les ménages, les entreprises et les institutions financières sont en bien meilleure posture pour faire face à cet éventuel repli que lors des récessions précédentes. Les experts ne s’attendent donc pas à une récession historique, même si elle risque de nuire à plusieurs.

La croissance du PIB devrait rester inchangée ou être légèrement négative à la fin de 2023 dans la plupart des grandes économies, à l’exception de la Chine (4,5 %).

Économie canadienne

Au Canada, Vanguard anticipe une faible croissance de 0,7 % l’an prochain. Les risques de faibles exportations canadiennes, la volatilité des prix de l’énergie ou les problèmes de chaîne d’approvisionnement pourraient retarder la normalisation de l’inflation.

La récession pourrait donc être plus sévère que prévu en raison des conditions financières qui resteront serrées et de la politique monétaire. Ajouter à cela, il y a l’endettement record des ménages canadiens et la baisse des prix des logements et du patrimoine des ménages qui font croire aux experts qu’un atterrissage en douceur est peu probable.

Perspectives plus optimistes pour les investisseurs

Si les titres à revenu fixe ont été malmenés ces derniers mois face à la hausse des taux d’intérêt, des jours meilleurs sont à venir. Selon Vanguard, les perspectives à long terme pour les marchés développés sont nettement meilleures comparativement à l’an dernier en raison de la hausse des taux d’intérêt initiaux.

Parce que leurs évaluations sont actuellement plus faibles, les actions mondiales devraient procurer des rendements supérieurs aux investisseurs.

« Au cours des dix prochaines années, nous prévoyons un rendement annualisé de 4 % à 5 % pour les obligations mondiales hors États-Unis et de 4,1 % à 5,1 % pour les obligations américaines, affirme Kevin DiCiurcio, chef de l’équipe de recherche pour le Vanguard Capital Markets Model. Il s’agit d’une augmentation de 2,7 points de pourcentage par rapport aux prévisions de l’an dernier pour chaque catégorie d’obligations. Cela signifie que pour les investisseurs ayant un horizon de placement suffisamment long, nous nous attendons à ce que leur patrimoine soit plus élevé d’ici la fin de la décennie que ce que nous prévoyions il y a un an. »

Pour ce qui est des obligations canadiennes, elles devraient enregistrer un rendement de 3,3 % à 4,3 % par année sur un horizon de dix ans, supérieur aux rendements annuels de 1,4 % à 2,4 % que prévoyait les experts il y un an.

Du côté des obligations internationales hors Canada (couvertes), les rendements annuels devraient s’établir entre 3,1 % et 4,1 % (plutôt que de 1,2 % à 2,2 %).

Vanguard est aussi plus optimiste face aux actions mondiales en raison du marché baissier qui laisse entrevoir de meilleures occasions à l’extérieur des États-Unis.

Du côté des actions américaines, une certaine prudence à court terme pourrait encore être justifiée en raison des valorisations excessives observées ces dernières années qui n’étaient pas viables dans le contexte de l’inflation intérieure et de hausse des taux d’intérêt.

« Les évaluations des actions américaines demeurent supérieures à nos estimations de la juste valeur, et les prévisions de rendement à long terme sont légèrement inférieures aux moyennes historiques aux États-Unis », indique Kevin  DiCiurcio.

Vanguard s’attend à ce que les actions américaines enregistrent un rendement de 4,7 % à 6,7 % au cours des dix prochaines années, soit une hausse de 2,4 points par rapport aux prévisions de l’an dernier.

Les actions canadiennes quant à elles devraient afficher un rendement annuel de 4,7 % à 6,7 % au cours des dix prochaines années, mieux que ce qui était prévu il y a un an (3,1 % à 5,1 %). Pour les actions internationales, les prévisions de rendement annuel s’établissent entre 4,9 % à 6,9 %.

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Novembre : fortes créations nettes mensuelles de FNB canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/novembre-fortes-creations-nettes-mensuelles-de-fnb-canadiens/ Wed, 14 Dec 2022 12:14:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90809 FOCUS FNB – Ils ont enregistré leurs meilleures créations nettes depuis mars.

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Le mois de novembre a souri aux FNB canadiens. Après plusieurs mois de créations nettes mensuelles entre un et deux milliards de dollars (G$), et un mois de rachats nets soit juin 2022, les FNB canadiens ont renoué avec leurs résultats de début d’année sur le plan des apports de capitaux, selon Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Ainsi, en novembre, les FNB cotés à une Bourse canadienne ont enregistré 4,2 G$ de créations nettes, un montant qui rivalise avec les créations nettes mensuelles de 3,9 G$ de février, mais aussi avec les 4,8 G$ de mars et les 5 G$ de janvier, d’après une note de BNMF.

Comme en septembre et en octobre, ce sont les FNB de titres à revenu fixe qui ont dominé les créations nettes en novembre 2022, avec des nouveaux flux de 2,3 G$, par rapport à 1,6 G$ pour les FNB d’actions.

Du côté des FNB d’actions, ce sont les fonds d’actions canadiennes qui ont mené la danse avec des créations nettes de 745 M$, tandis que les FNB d’actions américaines et internationales ont respectivement enregistré 414 M$ et 435 M$, selon le rapport de BNMF.

Parmi les FNB qui ont capté le plus de créations nettes, on note les FNB de marché élargi, notamment pour la région du Canada, comme le iShares Core S&P/TSX Capped Composite Index ETF, le iShares S&P/TSX 60 Index ETF, le Horizon S&P/TSX 60 Index ETF et le Vanguard FTSE Canada All Cap Index ETF, et des États-Unis, comme le iShares Core S&P 500 Index ETF CAD- Hedged et le Vanguard S&P 500 Index ETF CAD-hedged. Par ailleurs, les FNB à faible volatilité, notamment le BMO Low Volatility US Equity ETF, ont également commencé à attirer des actifs en novembre, peut-être en raison de leur profil défensif et de leur surperformance depuis le début de l’’année.

Les FNB d’actions du secteur financier, de leur côté, ont subi des rachats nets de 166 M$, mais tous les autres secteurs, notamment l’immobilier et les matériaux, ont enregistré des apports de capitaux, d’après le bilan mensuel de BNMF.

Du côté des FNB de titres à revenu fixe, leurs créations nettes ont été les plus élevées en novembre pour les FNB d’obligations canadiennes de marché large (aggregate bond) et pour les FNB de liquidités qui viennent remplacer l’argent comptant, comme les FNB de comptes à intérêt élevé. Les FNB à ultra court terme ont affiché des rachats nets de 1,1 G$, tandis que les produits de marché large ont gagné 2,1 G$, ce qui reflète la préférence des investisseurs pour les FNB à revenu fixe de plus longue durée, alors que la courbe de rendement s’inverse profondément au Canada et aux États-Unis. Par exemple, l’écart entre les rendements de 2 ans et les rendements de 10 ans des obligations du gouvernement du Canada ont oscillé entre 60 et 100 points de base la semaine dernière.

Les FNB d’espèce ou de liquidités ont affiché des créations nettes de 1,2 G$ en novembre, ce qui porte l’actif sous gestion de cette catégorie à plus de 13 G$, soit plus du double de ce qu’il était à la fin de l’année dernière, d’après les données de Banque Nationale Marchés financiers.

Les FNB d’obligations globales et les FNB d’obligations à long terme (ZTL/F) ont attiré de l’argent frais, car les taux à long terme ont baissé parallèlement au ralentissement de l’inflation et à l’attente croissante d’une réduction des hausses de taux de la Réserve fédérale américaine.

Ce mois-ci, comme en juin, juillet, août et septembre, les FNB de cryptomonnaies ont enregistré des sorties nettes de capitaux. Ces dernières n’ont toutefois rien à voir aux centaines de millions de sorties nettes des mois d’été, puisqu’elles ne sont élevées « qu’à » 29 M$. Toutefois, comme la valeur des cryptoactifs sous-jacents a chuté, l’actif sous gestion des FNB de cryptoactifs est tombé à 1,8 G$ en novembre. Pour rappel, à son apogée en novembre 2021, l’actif sous gestion de cette catégorie avait atteint 7,5 G$, selon BNMF.

« Malgré ce repli (peut-être typique) des prix du bitcoin et de l’Ethereum, les utilisateurs de FNB de cryptomonnaies canadiennes n’ont pas encore vendu leurs titres en masse. Lors de baisses antérieures (p. ex., mai 2021), nous avons vu le rythme des entrées nettes ralentir plutôt que de devenir négatif, mais il ne s’est stabilisé que récemment à un petit filet de rachats nets. Cela suggère que les utilisateurs de FNB de cryptoactifs s’en tiennent à leurs allocations, espérant peut-être que le marché récupère ces pertes à long terme », écrivent l’équipe d’analystes de BNMF, dont Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma.

Au chapitre des lancements de FNB, le mois de novembre a été très actif. On en dénombre ainsi 15, notamment des FNB d’actions thématiques, des FNB d’actions à facteurs, des FNB de titres à revenu fixe et de stratégies d’options.

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont enregistré des créations nettes de 28 G$, dont 13 G$ dans les FNB de titres à revenu fixe contre 11,8 G$ pour les FNB d’actions. C’est la première année où la catégorie des FNB de titres à revenu fixe dépasse celle des FNB d’actions depuis 2019.

Par ailleurs, pour les 11 premiers mois de 2022, la palme des créations nettes revient à Vanguard, avec ses 5,49 G$. Notons que ce chiffre comprend la nouvelle méthodologie de BNMF où les créations nettes sont ajustées pour exclure l’effet des FNB de FNB. RBC iShares arrive deuxième, avec 4,3 G$ en créations nettes, suivis de Horizons ETF (3,9 G$), BMO Gestion mondiale d’actif (3,49 G$), Banque Nationale Investissements (2,4 G$), Purpose (2,2 G$) et Mackenzie (1,1 G$).

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Nouvelle directrice, Stratégies FNB, chez Gestion mondiale d’actifs CI https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nouvelle-directrice-strategies-fnb-chez-gestion-mondiale-dactifs-ci/ Thu, 21 Jul 2022 11:59:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88161 NOUVELLES DU MONDE - Elle appuiera notamment l’équipe de distribution.

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Gestion mondiale d’actifs CI a nommé Veronika Popova à titre de directrice, Stratégies FNB.

Entrée en poste en juin, Veronika Popova sera notamment chargée de communiquer les philosophies d’investissement, les processus et les mises à jour continues des produits à l’équipe de distribution, aux clients et aux partenaires de CI GAM.

Diplômée en commerce de l’Université Ryerson, à Toronto (2016), elle occupait depuis trois ans un poste d’Analyste de marché des capitaux, FNB, chez Vanguard. Auparavant, elle a aussi œuvré au sein de RBC gestion mondiale d’actifs, et de CIBC.

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