Réserve fédérale américaine – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 09 Apr 2024 10:34:20 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Réserve fédérale américaine – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Comment naviguer dans le paysage changeant des taux hypothécaires au Canada https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/comment-naviguer-dans-le-paysage-changeant-des-taux-hypothecaires-au-canada/ Mon, 08 Apr 2024 13:08:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100072 ZONE EXPERTS – Hypothèques : facteurs à considérer pour le choix du taux variable versus le taux fixe.

L’article Comment naviguer dans le paysage changeant des taux hypothécaires au Canada est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’économie canadienne demeure très résiliente malgré les anticipations généralisées d’une récession imminente. Il est indéniable que la dynamique économique des États-Unis joue un rôle prépondérant dans cette résistance, toutefois, l’augmentation démographique due à l’immigration ne doit pas être sous-estimée.

L’actuelle projection de croissance économique américaine de 2,5% émise par le GDPNow de la Réserve fédérale d’Atlanta ne révèle aucune faiblesse notable. Il semble que la Réserve fédérale ait réussi à modérer l’économie tout en douceur, en dépit d’une politique monétaire des plus restrictives observée ces quarante dernières années, politique qui a bénéficié grandement à l’économie canadienne.

D’après les données de Statistique Canada, le Canada a vu sa population croître de 1,27 million de personnes au cours des quatre derniers trimestres, marquant un taux de croissance impressionnant de 3,2%. Cet essor démographique a été largement alimenté par l’immigration et est un pilier de la force économique canadienne.

Néanmoins, des signes de fragilité commencent à émerger sur le marché du travail. Statistique Canada a révélé le 5 avril dernier que le taux de chômage a grimpé à 6,1% en mars 2024, et que l’embauche sur le marché de l’emploi a reculé pour le sixième mois consécutif. Fait important à souligner :  la croissance du taux horaire des salaires a augmenté à 5,1% depuis un an, car ceci demeure un facteur inflationniste.

Pendant ce temps, bien que l’inflation continue de ralentir, elle demeure au-dessus de l’objectif de 2% fixé par les Banques Centrales. C’est en bonne partie pourquoi tous les yeux sont tournés vers le dépôt de l’indice des prix à la consommation (IPC) prévu le 16 avril prochain. Il devrait indiquer une augmentation du taux de l’inflation stimulée par la hausse significative des prix du pétrole. Par contre, en analysant le prix des acceptations bancaires, on constate qu’une baisse du taux directeur en juin et une autre d’ici la fin de l’année par la Banque du Canada (BdC) est grandement anticipée.

Le marché obligataire a été marqué par une hausse des taux depuis un mois. Est-ce lié à l’augmentation du coût des matières premières ou à la solidité de l’économie, qui pourrait contrecarrer une baisse de l’inflation ? Chose certaine, les banques centrales ne sentent pas le besoin de précipiter une baisse de leurs taux tant que l’économie ne montre pas des signes de faiblesse.

Le prix de l’or atteint des sommets historiques. Cette montée est-elle une réaction à l’anticipation de l’inflation, à l’incertitude géopolitique ou à l’augmentation de l’endettement public ? Bien que la cause exacte reste indéterminée, il est plausible que ce soit une combinaison de ces facteurs.

Il est sage de considérer toutes les options. Avec des offres de taux hypothécaires fixes présentement inférieurs à 5%, c’est une avenue à envisager pour ceux cherchant la sécurité. Bien que le taux variable, qui se situe actuellement à près de 1% en dessous du taux préférentiel, soit encore privilégié, il est crucial d’adapter nos conseils au profil spécifique de chaque client.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part. Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura guider le client et s’assurer que celui-ci en saisisse bien la valeur. Après tout, la gestion du passif n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

L’article Comment naviguer dans le paysage changeant des taux hypothécaires au Canada est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La BdC pense pouvoir baisser bientôt les taux https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-bdc-pense-pouvoir-baisser-bientot-les-taux/ Thu, 21 Mar 2024 10:36:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99790 « Dans le courant de l’année », dit-elle.

L’article La BdC pense pouvoir baisser bientôt les taux est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Banque du Canada s’attend à pouvoir commencer à réduire les taux d’intérêt « dans le courant de l’année », mais les membres de son conseil de direction sont divisés quant au moment précis où cette baisse pourra s’amorcer.

C’est ce que l’on peut apprendre mercredi dans le résumé des délibérations du conseil de direction de la banque centrale qui ont mené à la décision sur le taux directeur rendue le 6 mars, soit de le maintenir à 5,0 %.

Le résumé indique que les membres du conseil de direction ont convenu que des réductions de taux pourront commencer cette année si l’économie et l’inflation évoluent conformément aux projections de la Banque du Canada.

Même si les membres se sont mis d’accord sur les conditions qui devront être réunies pour commencer à baisser le taux directeur — ils veulent voir un assouplissement supplémentaire et soutenu de l’ensemble d’indicateurs qu’ils appellent « inflation sous-jacente » —, ils étaient divisés sur la question de savoir quand il y aura suffisamment de preuves que ces conditions seront remplies.

« Les membres avaient toutefois des divergences d’opinions quant au moment où il y aurait vraisemblablement des preuves suffisantes que ces conditions étaient réunies, et à la façon de pondérer les risques pesant sur les perspectives », peut-on lire dans le résumé des délibérations.

La Banque du Canada a choisi de maintenir son taux directeur à 5,0 % au début du mois et a évité de se prononcer sur le moment où elle commencera à le baisser. Son gouverneur, Tiff Macklem, a expliqué que la banque centrale veut éviter d’agir trop rapidement, afin de ne pas avoir à faire marche arrière par la suite.

Mercredi, la Réserve fédérale américaine a également annoncé qu’elle maintenait son taux d’intérêt directeur inchangé pour une cinquième réunion consécutive.

Les responsables de la banque centrale américaine ont indiqué qu’ils prévoyaient toujours de réduire leur taux directeur à trois reprises en 2024, malgré des signes suggérant que l’inflation est restée étonnamment élevée au début de l’année, mais ils prévoient moins de baisses de taux en 2025 et ont légèrement relevé leurs prévisions concernant l’inflation.

Au Canada, l’inflation annuelle s’est révélée inférieure aux attentes pour un deuxième mois consécutif en février, atteignant 2,8 %.

Ces plus récentes données sur l’inflation ont renforcé les attentes des économistes selon lesquelles la Banque du Canada commencera à réduire les taux d’intérêt vers le milieu de l’année.

Cependant, le résumé des délibérations rendu public mercredi suggère que la banque centrale est très préoccupée par le risque d’une inflation plus élevée que prévu, d’autant plus que les coûts du logement continuent de monter en flèche.

« Si le secteur du logement devait rebondir au printemps, la hausse des frais de logement pourrait s’accentuer, ce qui retarderait le retour de l’inflation mesurée par l’indice des prix à la consommation à la cible de 2 %. Et si la forte inflation s’avérait plus persistante qu’anticipé, la politique monétaire devrait probablement rester restrictive pendant plus longtemps », peut-on lire dans le résumé.

En février, les coûts du logement étaient 6,5 % plus élevés qu’il y a un an. Les frais d’intérêts hypothécaires et les loyers ont été les deux principaux contributeurs à l’inflation.

La prochaine annonce de la Banque du Canada concernant les taux d’intérêt est prévue pour le 10 avril.

Avec des informations de l’Associated Press

L’article La BdC pense pouvoir baisser bientôt les taux est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le point sur le marché hypothécaire et l’annonce imminente de la Banque du Canada https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/le-point-sur-le-marche-hypothecaire-et-lannonce-imminente-de-la-banque-du-canada/ Mon, 04 Mar 2024 14:50:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99433 ZONE EXPERTS – Hypothèques : on continue de privilégier le taux variable!

L’article Le point sur le marché hypothécaire et l’annonce imminente de la Banque du Canada est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Tous les regards sont tournés sur la décision imminente de la Banque du Canada (BdC) prévue ce mercredi. Bien que le marché des contrats à terme sur les acceptations bancaires de trois mois évalue actuellement à seulement 19% la possibilité que la BdC baisse son taux directeur, les probabilités de voir ce taux retraiter de 25 points de base en juin oscillent présentement à 88%. Plus significatif encore, le marché prévoit à 51% une réduction du taux directeur de 100 points de base d’ici décembre.

Lors de son allocution du 6 février dernier à Montréal, Tiff Macklem, le gouverneur de la Banque, a souligné que bien que le timing des ajustements de la politique monétaire ne soit pas parfait, les actions de la banque centrale demeurent efficaces. Il maintient une approche patiente avant de procéder à des réductions de taux. Le but étant  de s’assurer que l’inflation soit bien maîtrisée. Cette position se justifie d’autant plus après l’annonce d’une croissance de 0,93% du produit intérieur brut (PIB) canadien pour le quatrième trimestre de 2023, marquant ainsi un troisième trimestre consécutif de croissance annualisée à 1% ou moins, sans tomber en récession. Contrairement à nos craintes d’être  déjà en récession à cette période, ces chiffres témoignent de la résilience de l’économie canadienne, qui bénéficie sans doute de la croissance économique des États-Unis, nos voisins du Sud.

Comme mentionné lors de notre plus récent billet, tôt ou tard, les taux commenceront à baisser. C’est la raison pour laquelle nous continuons de privilégier les taux variables hypothécaires, lorsqu’il est possible d’obtenir un escompte significatif sur le taux préférentiel.

D’après l’Association des Banquiers canadiens, en décembre 2023, 0,18% des hypothèques au Canada ont enregistré des retards de paiement excédant trois mois. Bien que ce pourcentage reste relativement bas, surtout en comparaison avec le pic de 0,45% observé juste après la crise financière, la récente publication des résultats financiers des banques canadiennes a révélé une augmentation significative du pourcentage de paiements hypothécaires en souffrance :

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

La récente annonce des résultats financiers des banques canadiennes pour le premier trimestre de 2024 a mis en lumière une autre inquiétude : en date du 31 janvier 2025, la Banque Toronto-Dominion (TD), la Banque de Montréal (BMO) et la Banque Canadienne Impériale de Commerce (CIBC), ont annoncé que les prêts hypothécaires à taux variable avec amortissement négatif représentaient 94 milliards de dollars, soit 14% de leur portefeuille hypothécaire total. Ce pourcentage a diminué au cours des deux derniers trimestres. Chez BMO, 70% des hypothèques arriveront à échéance après l’année fiscale 2025 et ce sera 61 % chez CIBC. La baisse des taux d’intérêt anticipée devrait contribuer à améliorer cette situation. Il est important de noter que ni la Banque Royale du Canada (RBC) ni la Banque Scotia ne permettent l’amortissement négatif dans leurs structures de prêt hypothécaire.

On constate alors que malgré l’augmentation importante des taux d’intérêt, la situation n’est pas aussi dramatique qu’on aurait pu le croire initialement. Ceci s’ajoutera sur la balance de la décision de Tiff. Macklem.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part. Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura guider le client et s’assurer que celui-ci en saisisse bien la valeur. Après tout, la gestion du passif n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

L’article Le point sur le marché hypothécaire et l’annonce imminente de la Banque du Canada est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Revenu fixe : bon moment pour allonger la durée? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/revenu-fixe-bon-moment-pour-allonger-la-duree/ Fri, 23 Feb 2024 12:19:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98955 FOCUS FNB – Après une année 2022 désastreuse, le paysage semble plus favorable aux FNB obligataires à long terme.

L’article Revenu fixe : bon moment pour allonger la durée? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Après avoir été un investissement désastreux pendant la forte hausse des taux d’intérêt qui s’est amorcée en mars 2022, les fonds négociés en Bourse (FNB) d’obligations canadiennes à long terme se sont rachetés en partie en 2023 avec des rendements moyens supérieurs à 8 %. La majeure partie de ce rendement a été enregistrée en décembre, dans un contexte d’optimisme croissant quant au fait que la Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine (Fed) avaient fini d’augmenter les taux d’intérêt et qu’elles apporteraient le soulagement tant attendu en 2024.

Étant donné que les prix des obligations évoluent en sens inverse des taux d’intérêt, les obligations à long terme sont celles qui ont le plus à perdre en cas de montée en flèche des taux du marché. C’est ce qui s’est produit en 2022. Ces FNB ont subi des pertes importantes se chiffrant à 22,8 % en moyenne, selon Fundata Canada.

Personne ne prévoit un rebond d’une telle ampleur. Mais le paysage du marché semble plus favorable pour une poussée plus loin sur la courbe des taux. Sur l’influent marché américain, les prix des contrats à terme indiquent que les opérateurs s’attendent à ce que la Fed commence à réduire ses taux dès le mois de mars, et certainement d’ici le milieu de l’année.

En novembre, Placements Mackenzie est entré sur le marché des obligations à long terme en lançant le FINB Obligations à long terme du gouvernement canadien Mackenzie, ainsi qu’un FNB d’obligations à long terme américaines.

« Compte tenu de l’activité potentielle de la Banque du Canada et de la Fed, nous prévoyons un intérêt accru pour les obligations à long terme jusqu’en 2024, déclare Prerna Mathews, vice-présidente de la stratégie des produits FNB chez Mackenzie, basée à Toronto. Le sentiment général est que nous allons assister à des baisses de taux. Il s’agit simplement de savoir dans quelle mesure et à partir de quand. »

Avec une baisse des taux à partir de 2024, les conseillers et leurs clients doivent réexaminer leurs positions en matière de revenu fixe. « Toute baisse des taux signifie qu’il faut commencer à réfléchir au rendement futur de ces solutions obligataires à ultra-court terme, rappelle Prerna Mathews, et aux avantages que l’on peut tirer d’une appréciation du prix des obligations et du rendement potentiel que l’on tirerait d’allonger l’échéance de ses obligations détenues . »

Alfred Lee, gestionnaire de portefeuille et stratège en investissement chez BMO Gestion mondiale d’actifs (GMA), considère que les obligations à long terme jouent un rôle de soutien dans le cadre d’une allocation diversifiée de titres à revenu fixe.

Il recommande ce que l’on appelle une approche haltère (barbell), qui consiste à s’exposer à la fois aux obligations à court terme et à celles à long terme. Cependant, il préfère surpondérer l’extrémité courte de la courbe de rendement.

Cela permet aux investisseurs de tirer parti de l’inversion actuelle de la courbe des rendements, puisque les émissions à court terme génèrent toujours des rendements plus élevés. Il s’agit d’une anomalie par rapport à une courbe normale dans laquelle les échéances plus longues offrent des rendements plus élevés que les titres à court terme.

En outre, lorsque les banques centrales commenceront à réduire les taux, Alfred Lee prévoit que ce soient les titres à court terme qui, dans un premier temps, gagneront le plus. Et pour les investisseurs qui ont une exposition considérable aux actions sensibles aux taux d’intérêt, telles que les banques, les pipelines et les services publics, il n’est pas judicieux, du point de vue de la diversification, de détenir trop de titres à revenu fixe à long terme, qui sont également vulnérables aux hausses de taux.

Cependant, dans certains scénarios de marché boursier baissier, les obligations à long terme aideraient à compenser le risque du marché des actions. C’est pourquoi les stratèges de BMO GMA privilégient une exposition modeste. Dans un portefeuille type 60/40 qui contient 40 % d’obligations, Alfred Lee a suggéré qu’une allocation raisonnable aux obligations à long terme serait de 3 % à 5 % de l’actif total.

Dans la catégorie des obligations canadiennes à long terme, des fonds comme le FINB BMO obligations fédérales à long terme et le nouveau FINB de Mackenzie investissent exclusivement dans des émissions gouvernementales. D’autres fonds à duration pure, qui ne prennent aucun risque de crédit provenant de sociétés, comprennent le Invesco Long Term Government Bond Index ETF, le iShares Core Canadian 15+ Year Federal Bond Index ETF et le FNB d’obligations fédérales canadiennes à long terme TD.

Les FNB iShares Core Canadian Long Term Bond Index ETF et Vanguard Canadian Long-Term Bond Index ETF adoptent une approche plus diversifiée du marché canadien, avec des titres constitués principalement d’émissions gouvernementales, mais aussi d’obligations de sociétés.

Les FNB d’obligations à long terme qui investissent dans les entreprises offrent des rendements plus élevés, tout en assumant un risque de crédit plus important. « Dès que l’on entre dans les obligations d’entreprises à long terme, on peut commencer à voir des émissions de très mauvaise qualité, prévient Prerna Mathews. Ce n’est pas pour rien qu’elles doivent émettre à si long terme. »

Le FINB BMO obligations de sociétés à long terme est un placement purement axé sur les entreprises. Il a récemment détenu près de 60 % de crédits A, tandis que la quasi-totalité du reste était notée BBB, ce qui est au bas de l’échelle de la qualité d’investissement. Ce portefeuille a récemment affiché un rendement à l’échéance de 4,8 %, ce qui est nettement plus élevé que les 3,1 % du FINB BMO obligations fédérales à long terme et de son portefeuille AAA.

Une variation sur le thème des FNB d’obligations à long terme est celle des FNB qui investissent dans le marché américain. Bien qu’il y ait une étroite corrélation à long terme avec les obligations canadiennes à long terme, il peut y avoir des divergences sur des périodes plus courtes.

Ce groupe comprend le plus ancien, le FINB BMO obligations du Trésor américain à long terme, les nouveaux venus de l’an dernier, le iShares 20+ Year U.S. Treasury Bond Index ETF et le FINB Mackenzie obligations du gouvernement américain à long terme, ainsi que le FINB TD obligations du Trésor américain à long terme.

Selon Alfred Lee, il peut être avantageux de détenir des obligations américaines à long terme lors d’une chute brutale du marché boursier ou d’un autre événement de type « cygne noir » au cours duquel le dollar américain s’apprécie, en raison de sa réputation de valeur refuge. Avec le FNB BMO américain, « vous obtenez également cette exposition au dollar américain, ce qui est un atout supplémentaire dans certaines circonstances où le risque diminue », estime-t-il.

Le Horizons Long-Term U.S. Treasury Premium Yield ETF, lancé en octobre, sera probablement le plus performant des FNB d’obligations à long terme. Ce FNB utilise des options d’achat et de vente, ce qui modifie le profil de risque du portefeuille tout en cherchant à générer des revenus bien plus élevés que les titres sous-jacents.

L’article Revenu fixe : bon moment pour allonger la durée? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Bilan de l’arrivée des premiers FNB de bitcoin américains en détention physique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bilan-de-larrivee-des-premiers-fnb-de-bitcoin-americains-en-detention-physique/ Wed, 14 Feb 2024 01:49:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98925 FOCUS FNB - Ils ont fait leur apparition sur le marché américain des FNB en janvier.

L’article Bilan de l’arrivée des premiers FNB de bitcoin américains en détention physique est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Janvier 2024 a marqué l’histoire du secteur américain des fonds négociés en Bourse (FNB) avec l’arrivée des premiers FNB de cryptoactifs en « détention physique » cotés à une Bourse américaine.

Alors qu’ils étaient disponibles au Canada depuis février 2021, les autorités réglementaires américaines n’avaient pas encore donné leur autorisation jusqu’à récemment. Seuls les FNB de crypto actif conçus à partir de contrat à terme avaient obtenu la permission de la Securities and Exchange Commission (SEC). Un récent jugement portant la permission pour l’entreprise Grayscale de convertir un fonds à capital fermé en FNB avait toutefois pavé la voie à l’arrivée imminente des FNB de cryptoactif en détention.

C’est chose faite. Le 10 janvier, le marché américain des FNB était témoin de la mise en marché de 11 FNB de cryptoactifs, principalement sur le bitcoin. Dans le premier mois de son existence, l’actif en FNB américains de crypto a atteint 30 G$. « Or, si on exclut les actifs qui proviennent de la conversion en FNB du fonds à capital fermé colossal de Grayscale, les entrées nettes seraient de seulement 1,6 G$ », lit-on dans une revue du secteur américain des FNB de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Malgré l’attention médiatique très forte sur les FNB de crypto, en janvier, les FNB d’actions ont affiché 22 G$ en créations nettes et les FNB de titres à revenu fixe, 20,1 G$.

Tous les FNB sur le bitcoin aux États-Unis sont structurés comme des grantor trusts, une structure courante parmi les FNB sur les matières premières, de métaux précieux ou les devises qui détiennent physiquement les actifs sous-jacents dans une fiducie pour le compte des investisseurs.

De plus, les nouveaux FNB de bitcoin ont une structure similaire : tous sauf deux conservent leurs actifs numériques auprès de Coinbase, selon BNMF.

« Ils sont également extrêmement concurrentiels en termes de prix, s’étant engagés dans une guerre des frais à grande vitesse, réduisant les frais avant même que leurs produits ne soient lancés, et leurs frais de gestion sont de l’ordre de 0,25 % par an.

Les créations nettes de 1,6 G$, excluant la conversion du GBTC, sont « décevantes » par rapport à l’expérience canadienne d’il y a près de trois ans, car le marché américain des FNB est 20 fois plus important que le marché canadien, note Banque Nationale Marchés financiers. Les FNB de bitcoins canadiens ont été lancés pour la première fois en février 2021 et ont reçu 700 M$ canadiens de créations ce mois-là. « Si les FNB de bitcoins canadiens sont un indicateur de ce qui pourrait se passer aux États-Unis, il pourrait y avoir une période de flux mensuels réguliers avant que l’adoption ne soit saturée. »

Une fois que les FNB de bitcoin au comptant basés aux États-Unis ont été approuvés au cours de la nouvelle année, nous avons constaté des rachats de FNB de bitcoin cotés au Canada, pour un total de 447 M$ canadiens de rachats nets. « Certains investisseurs américains qui ont acheté des FNB cotés au Canada en 2021 ont peut-être opté pour des solutions moins chères aux États-Unis (la plupart des FNB de bitcoins canadiens facturent plus de 1 % de frais de gestion) », lit-on dans la note de BNMF.

Banque Nationale note que certaines personnes se sont demandé si les nouveaux FNB de bitcoins au comptant détenaient réellement des bitcoins « physiques », étant donné que la SEC n’a approuvé que la création/le rachat d’espèces au lieu du processus « en nature » plus typique que l’on trouve dans la plupart des FNB adossés à des actifs physiques.

Bitwise a répondu à cette préoccupation en divulguant volontairement l’adresse du portefeuille du Bitwise Bitcoin ETF (BITB), ce qui permet de tracer les transactions en bitcoins associées à la création/au rachat du BITB.

« Nous avons vérifié que le montant en bitcoins du portefeuille et ses variations correspondent aux flux de la BITB (nous avons observé que les bitcoins sont généralement envoyés au portefeuille le jour de bourse suivant la création). En outre, la valeur totale actuelle en dollars américains des bitcoins dans le portefeuille correspond à l’encours total du FNB. Cela confirme que les actifs des ETF Bitcoin au comptant sont effectivement adossés à des bitcoins « physiques » », indique Banque Nationale Marchés financiers.

Toutefois, cela soulève la question de savoir ce qui se passera si des inconnus sur Internet envoient des transactions en bitcoins à ce portefeuille, qui seront reconnues par le réseau bitcoin, mais « involontaires » pour Bitwise (ce qui a déjà commencé à se produire à l’état de traces ou de quantités immatérielles), note BNMF.

Dans une note envoyée à la mi-janvier, Valeurs mobilières TD (VMTD) apporte un éclairage sur la question. Les FNB de bitcoin aux États-Unis sont créés et rachetés par les teneurs de marché en utilisant des espèces, à l’instar des FNB cryptographiques au Canada. Il s’agit d’un choix des émetteurs de fonds d’utiliser cette méthode.

« Cette situation est toutefois surprenante, compte tenu de la richesse des acteurs du marché aux États-Unis. Le fait de permettre la livraison de bitcoins au comptant (physique) aurait pu différencier les FNB américains de leurs homologues canadiens. Cela signifie également que les mainteneurs de marché sont susceptibles de négocier à la fois au comptant et à l’aide de contrat à terme pour se couvrir », lit-on dans une note de Valeurs mobilières TD.

Par ailleurs, ce courtier met en garde les investisseurs par rapport aux frais de gestion annoncés par les émetteurs de FNB de bitcoins américains. En effet, les frais de gestion affichés peuvent être plus élevés que le ratio des frais de gestion (RFG), en raison d’autres coûts qui restent encore inconnus pour le moment.

« Au Canada, l’écart entre les frais de gestion et le RFG (coût total de possession) des FNB Bitcoin varie de 39 points de base (pb) à 117 pb. Le RFG le plus élevé est de 1,92 %. Les frais de garde et d’exécution des cryptoactifs sont particulièrement onéreux. Par conséquent, soit l’émetteur prend en charge une partie des coûts, soit ces coûts sont pris en compte dans le coût total de possession de ces fonds. Aucun de ces éléments ne sera communiqué aux détenteurs de parts avant un certain temps », lit-on dans la note de Valeurs mobilières TD.

Impact sur le marché canadien

Il est difficile de prévoir exactement quel sera l’impact à moyen terme sur le marché canadien des FNB de cryptoactif. On peut toutefois s’attendre à une réduction des frais pour les FNB de crypto canadiens, selon Valeurs mobilières TD : « Le 11 janvier 2024, Fidelity Canada a annoncé une réduction des frais de gestion à 0,39 % avec un RFG prospectif estimé à 0,44 % (y compris la TVH estimée), à compter du 12 janvier 2024. Il s’agit d’une réduction importante par rapport au RFG actuel du FNB de 0,95 % (au 30 septembre 2023). D’autres grands émetteurs de FNB de crypto pourraient suivre le mouvement pour rester concurrentiels. »

De plus, la venue d’autres FNB de cryptoactifs est envisageable. En effet, jusqu’à présent, le bitcoin et l’éther sont les seuls actifs numériques proposés sur le marché des FNB. « Une raison très importante à cela est que seuls les contrats à terme sur le bitcoin et l’éther sont négociés sur le CME, utilisés par les teneurs de marché pour couvrir leurs risques », explique Valeurs mobilières TD.

Une fois que davantage de contrats à terme ou d’autres outils de couverture seront disponibles, nous pourrions voir d’autres cryptoactifs, tels que Tether et XRP, arriver dans le secteur des FNB. « Compte tenu de l’environnement progressiste, le marché canadien est bien placé pour prendre la tête de l’innovation dans le secteur des FNB », conclut VMTD.

L’article Bilan de l’arrivée des premiers FNB de bitcoin américains en détention physique est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Revenu fixe : bon moment pour allonger la durée ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/cest-le-moment-de-passer-a-laction/ Wed, 14 Feb 2024 01:24:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98624 FOCUS FNB – Après une année 2022 désastreuse, le paysage semble plus favorable aux FNB obligataires à long terme.

L’article Revenu fixe : bon moment pour allonger la durée ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Après avoir été un investissement désastreux pendant la forte hausse des taux d’intérêt qui s’est amorcée en mars 2022, les fonds négociés en Bourse (FNB) d’obligations canadiennes à long terme se sont rachetés en partie en 2023 avec des rendements moyens supérieurs à 8 %. La majeure partie de ce rendement a été enregistrée en décembre, dans un contexte d’optimisme croissant quant au fait que la Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine (Fed) avaient fini d’augmenter les taux d’intérêt et qu’elles apporteraient le soulagement tant attendu en 2024.

Étant donné que les prix des obligations évoluent en sens inverse des taux d’intérêt, les obligations à long terme sont celles qui ont le plus à perdre en cas de montée en flèche des taux du marché. C’est ce qui s’est produit en 2022. Ces FNB ont subi des pertes importantes se chiffrant à 22,8 % en moyenne, selon Fundata Canada.

Personne ne prévoit un rebond d’une telle ampleur. Mais le paysage du marché semble plus favorable pour une poussée plus loin sur la courbe des taux. Sur l’influent marché américain, les prix des contrats à terme indiquent que les opérateurs s’attendent à ce que la Fed commence à réduire ses taux dès le mois de mars, et certainement d’ici le milieu de l’année.

En novembre, Placements Mackenzie est entré sur le marché des obligations à long terme en lançant le FINB Obligations à long terme du gouvernement canadien Mackenzie, ainsi qu’un FNB d’obligations à long terme américaines.

« Compte tenu de l’activité potentielle de la Banque du Canada et de la Fed, nous prévoyons un intérêt accru pour les obligations à long terme jusqu’en 2024, déclare Prerna Mathews, vice-présidente de la stratégie des produits FNB chez Mackenzie, basée à Toronto. Le sentiment général est que nous allons assister à des baisses de taux. Il s’agit simplement de savoir dans quelle mesure et à partir de quand. »

Avec une baisse des taux à partir de 2024, les conseillers et leurs clients doivent réexaminer leurs positions en matière de revenu fixe. « Toute baisse des taux signifie qu’il faut commencer à réfléchir au rendement futur de ces solutions obligataires à ultra-court terme, rappelle Prerna Mathews, et aux avantages que l’on peut tirer d’une appréciation du prix des obligations et du rendement potentiel que l’on tirerait d’allonger l’échéance de ses obligations détenues . »

Alfred Lee, gestionnaire de portefeuille et stratège en investissement chez BMO Gestion mondiale d’actifs (GMA), considère que les obligations à long terme jouent un rôle de soutien dans le cadre d’une allocation diversifiée de titres à revenu fixe.

Il recommande ce que l’on appelle une approche haltère (barbell), qui consiste à s’exposer à la fois aux obligations à court terme et à celles à long terme. Cependant, il préfère surpondérer l’extrémité courte de la courbe de rendement.

Cela permet aux investisseurs de tirer parti de l’inversion actuelle de la courbe des rendements, puisque les émissions à court terme génèrent toujours des rendements plus élevés. Il s’agit d’une anomalie par rapport à une courbe normale dans laquelle les échéances plus longues offrent des rendements plus élevés que les titres à court terme.

En outre, lorsque les banques centrales commenceront à réduire les taux, Alfred Lee prévoit que ce soient les titres à court terme qui, dans un premier temps, gagneront le plus. Et pour les investisseurs qui ont une exposition considérable aux actions sensibles aux taux d’intérêt, telles que les banques, les pipelines et les services publics, il n’est pas judicieux, du point de vue de la diversification, de détenir trop de titres à revenu fixe à long terme, qui sont également vulnérables aux hausses de taux.

Cependant, dans certains scénarios de marché boursier baissier, les obligations à long terme aideraient à compenser le risque du marché des actions. C’est pourquoi les stratèges de BMO GMA privilégient une exposition modeste. Dans un portefeuille type 60/40 qui contient 40 % d’obligations, Alfred Lee a suggéré qu’une allocation raisonnable aux obligations à long terme serait de 3 % à 5 % de l’actif total.

Dans la catégorie des obligations canadiennes à long terme, des fonds comme le FINB BMO obligations fédérales à long terme et le nouveau FINB de Mackenzie investissent exclusivement dans des émissions gouvernementales. D’autres fonds à duration pure, qui ne prennent aucun risque de crédit provenant de sociétés, comprennent le Invesco Long Term Government Bond Index ETF, le iShares Core Canadian 15+ Year Federal Bond Index ETF et le FNB d’obligations fédérales canadiennes à long terme TD.

Les FNB iShares Core Canadian Long Term Bond Index ETF et Vanguard Canadian Long-Term Bond Index ETF adoptent une approche plus diversifiée du marché canadien, avec des titres constitués principalement d’émissions gouvernementales, mais aussi d’obligations de sociétés.

Les FNB d’obligations à long terme qui investissent dans les entreprises offrent des rendements plus élevés, tout en assumant un risque de crédit plus important. « Dès que l’on entre dans les obligations d’entreprises à long terme, on peut commencer à voir des émissions de très mauvaise qualité, prévient Prerna Mathews. Ce n’est pas pour rien qu’elles doivent émettre à si long terme. »

Le FINB BMO obligations de sociétés à long terme est un placement purement axé sur les entreprises. Il a récemment détenu près de 60 % de crédits A, tandis que la quasi-totalité du reste était notée BBB, ce qui est au bas de l’échelle de la qualité d’investissement. Ce portefeuille a récemment affiché un rendement à l’échéance de 4,8 %, ce qui est nettement plus élevé que les 3,1 % du FINB BMO obligations fédérales à long terme et de son portefeuille AAA.

Une variation sur le thème des FNB d’obligations à long terme est celle des FNB qui investissent dans le marché américain. Bien qu’il y ait une étroite corrélation à long terme avec les obligations canadiennes à long terme, il peut y avoir des divergences sur des périodes plus courtes.

Ce groupe comprend le plus ancien, le FINB BMO obligations du Trésor américain à long terme, les nouveaux venus de l’an dernier, le iShares 20+ Year U.S. Treasury Bond Index ETF et le FINB Mackenzie obligations du gouvernement américain à long terme, ainsi que le FINB TD obligations du Trésor américain à long terme.

Selon Alfred Lee, il peut être avantageux de détenir des obligations américaines à long terme lors d’une chute brutale du marché boursier ou d’un autre événement de type « cygne noir » au cours duquel le dollar américain s’apprécie, en raison de sa réputation de valeur refuge. Avec le FNB BMO américain, « vous obtenez également cette exposition au dollar américain, ce qui est un atout supplémentaire dans certaines circonstances où le risque diminue », estime-t-il.

Le Horizons Long-Term U.S. Treasury Premium Yield ETF, lancé en octobre, sera probablement le plus performant des FNB d’obligations à long terme. Ce FNB utilise des options d’achat et de vente, ce qui modifie le profil de risque du portefeuille tout en cherchant à générer des revenus bien plus élevés que les titres sous-jacents.

L’article Revenu fixe : bon moment pour allonger la durée ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’inflation va-t-elle rebondir? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/linflation-va-t-elle-rebondir/ Thu, 08 Feb 2024 12:08:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98882 L’agilité sera le mot d’ordre en 2024.

L’article L’inflation va-t-elle rebondir? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Alors que nombre d’investisseurs attendent une baisse des taux d’intérêt en 2024, celle-ci pourrait être moins marquée et plus lente qu’anticipée en raison d’un rebond de l’inflation, prévient Jean Boivin, directeur général du BlackRock Investment Institute lors d’un événement organisé par CFA Montréal, fin janvier.

Les grandes tendances économiques ont été historiquement dépendantes de la demande, toutefois, de nos jours, celles-ci dépendent davantage de la capacité de production, observe Jean Boivin. Et la capacité de production fait face à de nombreux obstacles, notamment démographiques et géopolitiques, ce qui hausse les coûts de production. Nous pouvons donc nous attendre « à des pressions inflationnistes persistantes », selon les mots de l’économiste rapportés par Avantages.

L’expert s’attend à ce que la première partie de 2024 aille de pair avec optimisme, contrôle de l’inflation et marchés à la hausse. Il pense même que l’inflation pourrait redescendre à 2 %. Toutefois, cela ne durera pas selon lui. L’inflation rebondira quand l’effet déflationniste sur le prix des biens sera complètement intégré et que l’inflation plus élevée sur le prix des services sera révélée.

Jean Boivin s’attend ainsi à ce que la Réserve fédérale ne baisse que trois fois ses taux alors que les marchés tablent sur cinq à six baisses. Il recommande donc aux gestionnaires de portefeuille de rester sur le qui-vive et de faire preuve de flexibilité.

Il recommande également aux investisseurs de ne pas s’attendre à ce « [qu’]un trop grand vent arrière [pousse] les rendements à la hausse cette année ».

Selon lui, les occasions de rendements ne seront pas dans un secteur ou une région en particulier, mises à part les actions japonaises, pour lesquelles BlackRock se montre très positif. Il estime toutefois qu’il pourrait y avoir des occasions dans le secteur de la dette privée.

Plus de risques de récession au Canada

Jimmy Jean, économiste en chef du Mouvement Desjardins, également présent lors de cet événement, continue d’anticiper pour sa part un assouplissement rapide de la politique monétaire.

La coopérative s’attend ainsi à ce que la Banque du Canada baisse à six reprises son taux directeur en 2024 et cinq autres fois en 2025. Selon Jimmy Jean, ces baisses pourraient commencer dès le mois d’avril au Canada, car la Banque du Canada a intérêt à agir rapidement si elle ne veut pas provoquer une récession plus importante avance l’expert. Les États-Unis prendront davantage de temps avant de suivre le mouvement.

Si les États-Unis semblent à l’abri d’une récession en 2024, la situation serait un peu plus sombre au Canada, selon Jimmy Jean. Il constate que les consommateurs canadiens ont une moins grande confiance en l’économie que ceux de l’autre côté de la frontière ; le PIB canadien s’est contracté au troisième trimestre de 2023, les dépenses de consommation ont stagné alors que le taux d’épargne est supérieur à ce qu’il était avant la pandémie.

« Plus de secteurs d’activité sont actuellement en contraction qu’en expansion, une situation qui mène généralement à une récession », souligne Jimmy Jean.

En 2024, on pourrait de plus s’attendre à de nombreuses faillites d’entreprise, ce qui entraînera une hausse du taux de chômage, ce qui réduira à son tour la pression sur les hausses salariales. Hormis dans le secteur du logement, Jimmy Jean s’attend donc à ce que la désinflation se poursuive cette année.

D’après lui, ce qui a permis d’éviter la récession au Canada pour le moment, c’est la forte croissance démographique canadienne, portée par l’immigration. Il estime donc que le resserrement annoncé concernant l’admission d’immigrants temporaires représente un autre vent contraire.

L’article L’inflation va-t-elle rebondir? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Fed maintient son taux de base https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-fed-maintient-son-taux-de-base/ Thu, 01 Feb 2024 13:27:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98731 À environ 5,4 %.

L’article La Fed maintient son taux de base est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Réserve fédérale des États-Unis a indiqué mercredi qu’elle s’approchait d’une transition tant attendue vers une réduction des taux d’intérêt, signe que les responsables sont convaincus qu’ils sont sur le point de maîtriser complètement l’inflation.

La Fed a annoncé le maintien de son taux directeur à environ 5,4 %, un sommet depuis 22 ans. Dans un communiqué, on remarque qu’elle a abandonné une formulation précédente qui disait que de nouvelles hausses étaient toujours possibles.

Néanmoins, la banque centrale américaine a prévenu qu’elle «ne s’attend pas à ce qu’il soit approprié» de réduire les taux «tant qu’elle n’aura pas acquis une plus grande confiance dans le fait que l’inflation évolue de manière durable» vers son objectif de 2 %.

Cela suggère qu’une réduction des taux est peu probable lors de sa prochaine réunion, en mars.

Les changements généraux apportés au communiqué par rapport à sa rencontre en décembre indiquent que la Fed s’est définitivement orientée vers l’examen de réductions de taux tout en maintenant sa flexibilité. En décembre, les responsables avaient indiqué qu’ils prévoyaient de réduire les taux de trois quarts de point cette année.

Toutefois, ils ont peu parlé du moment où ces réductions pourraient commencer, même si de hauts responsables ont souligné que la Fed agirait avec prudence.

La plupart des économistes ont affirmé s’attendre à ce que la Fed commence à réduire son taux directeur en mai ou juin. Les baisses de taux entraîneraient à terme une baisse des coûts d’emprunt pour les consommateurs et les entreprises américaines, notamment pour les prêts hypothécaires, les prêts automobiles et les cartes de crédit.

Il y a un an, de nombreux analystes prédisaient que des licenciements massifs et une forte hausse du chômage seraient nécessaires pour calmer l’économie et freiner l’inflation. Pourtant, la croissance de l’emploi est restée constante. Le taux de chômage, à 3,7 %, ne dépasse pas de loin son plus bas niveau depuis un demi-siècle.

Si le rythme de la croissance économique s’accélère, cela pourrait compliquer la tâche de la Fed. Une progression beaucoup plus rapide, notamment alimentée par des baisses de taux, pourrait potentiellement raviver l’inflation.

D’un autre côté, tout signe d’un ralentissement sensible de l’économie accélérerait probablement le calendrier de réduction des taux de la Fed.

L’économie américaine surpasse celle de ses homologues étrangères. Au cours du trimestre d’octobre à décembre, les 20 pays qui partagent l’euro ont évité de justesse une récession, affichant une croissance pratiquement nulle.

Pourtant, comme aux États-Unis, le chômage est très faible dans la zone euro et l’inflation a ralenti pour atteindre un taux annuel de 2,9 %. Même si la Banque centrale européenne pourrait réduire ses taux dès avril, de nombreux économistes croient que cela risque de ne pas se produire avant juin.

L’article La Fed maintient son taux de base est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Que nous réserve l’industrie de la gestion des actifs non traditionnels en 2024 ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/que-nous-reserve-lindustrie-de-la-gestion-des-actifs-non-traditionnels-en-2024/ Fri, 26 Jan 2024 11:14:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98600 ZONE EXPERTS - Voici quelques éléments à surveiller.

L’article Que nous réserve l’industrie de la gestion des actifs non traditionnels en 2024 ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
  • Maintien de la prédominance des plates-formes multigestionnaires.
  • Le succès des plates-formes de fonds spéculatifs multigestionnaires marque un tournant important dans le secteur. Malgré de récentes performances mitigées, elle continue d’attirer la plus grande partie des nouveaux investissements.  Alors que les investisseurs recherchent des stratégies plus sophistiquées et que le contexte financier devient de plus en plus complexe, l’attrait du modèle multigestionnaire pour ses approches d’investissement variées et sa gestion des risques reste fort. Toutefois, l’intensification de la concurrence pour attirer les meilleurs talents augmente les coûts et les barrières à l’entrée pour les fonds multigestionnaires. Cette dynamique devrait conduire à une consolidation du secteur et à une bifurcation plus prononcée, un groupe plus restreint d’acteurs clés contrôlant une plus grande part des actifs sous gestion dans les années à venir.

    1. Une plus grande certitude quant à l’environnement réglementaire mondial.

    L’année dernière a marqué la période la plus active de l’AIMA en matière de défense du secteur au niveau mondial, sous l’impulsion du vaste programme d’élaboration de règles de la SEC. L’AIMA a répondu à plus de propositions réglementaires que jamais en Amérique du Nord. Même si le contexte réglementaire américain continuera d’évoluer dans plusieurs domaines clés cette année, l’accent est mis sur la mise en œuvre, ce qui apportera inévitablement un certain degré de certitude au secteur. En outre, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Union européenne devraient réduire les nouvelles initiatives politiques à mesure qu’ils approchent des dernières phases de leurs cycles politiques avant les prochaines élections. D’une manière ou d’une autre, le tableau réglementaire mondial du secteur de la gestion des actifs non traditionnels sera plus clair d’ici la fin de l’année 2024.

    1. La fin de l’hiver cryptographique ouvre de nouvelles perspectives pour les actifs numériques.

    En 2023, le secteur des actifs numériques a fortement rebondi, en particulier après l’effondrement de FTX en 2022. Le bitcoin a connu une augmentation de plus de 150 %, stimulée par l’enthousiasme suscité par l’approbation anticipée des fonds négociés en Bourse (FNB) de bitcoin, une étape majeure pour le secteur des cryptomonnaies.

    La tendance à la jetonisation des fonds et des actifs devrait s’accélérer cette année, attirant l’attention des vétérans du secteur des cryptomonnaies et des nouveaux opérateurs du marché, tels que les investisseurs institutionnels et les régulateurs. Alors que les entreprises cherchent à bénéficier de l’efficacité opérationnelle dérivée de l’intégration de la technologie des registres distribués dans leurs processus administratifs, l’expansion continue de ces capacités créera des possibilités supplémentaires d’intégrer et de distribuer des produits de manière transparente. On s’attend à ce qu’un nombre croissant d’émetteurs introduisent sur le marché des actifs non traditionnels sous forme de jetons, ce qui intéressera les investisseurs à la recherche d’opportunités de flux de transactions diversifiées.

    1. Le crédit privé continuera à prospérer.

    Le crédit privé devrait conserver sa popularité auprès des investisseurs au cours de l’année à venir, sous l’effet du retrait continu des banques. Ce repli devrait stimuler les financements adossés à des actifs et la dette immobilière, poursuivant une tendance de dix ans dans les prêts aux entreprises. Des taux d’intérêt plus élevés et plus longs continueront d’être une arme à double tranchant pour le secteur, stimulant les rendements des prêts à taux variable tout en augmentant les pressions de remboursement des emprunteurs.

    Au cours de cette année, les gestionnaires de fonds de crédit privé continueront à se concentrer sur le développement de produits pour les clients privés et les particuliers, ces réserves de capitaux augmentant régulièrement en proportion de l’ensemble des actifs sous gestion du secteur.

    1. Une plus grande adoption de l’IA générative par les gestionnaires d’actifs.

    L’année dernière, le monde entier s’est réveillé et a pris conscience de l’impact énorme que les différentes formes d’IA auront sur notre civilisation. L’IA ne sera plus confinée aux gestionnaires d’actifs poursuivant des stratégies quantitatives, mais sera adoptée à des degrés divers par un plus large éventail de fonds spéculatifs qui s’efforceront d’être plus efficaces sur le plan opérationnel et de trouver de nouvelles façons de produire de l’alpha. L’année à venir verra une plus grande adoption de l’IA générative par l’industrie de la gestion d’actifs non traditionnels, dont beaucoup engagent des ressources importantes pour libérer son potentiel d’optimisation des tâches opérationnelles et permettre aux gestionnaires d’actifs de se concentrer sur la prise de décision concernant les portefeuilles.

    Par : Tom Kehoe, directeur général, responsable mondial de la recherche et des communications, AIMA

    L’article Que nous réserve l’industrie de la gestion des actifs non traditionnels en 2024 ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

    ]]>
    Décembre : l’inflation annuelle grimpe de 3,4 % aux États-Unis https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/decembre-linflation-annuelle-grimpe-de-34-aux-etats-unis/ Fri, 12 Jan 2024 12:15:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98443 La Fed a encore du pain sur la planche!

    L’article Décembre : l’inflation annuelle grimpe de 3,4 % aux États-Unis est apparu en premier sur Finance et Investissement.

    ]]>
    La hausse des prix de l’énergie et de l’immobilier a stimulé l’inflation globale aux États-Unis en décembre, signe que les efforts de la Réserve fédérale pour ralentir l’inflation jusqu’à son objectif de 2 % resteront probablement cahoteux.

    Le rapport publié jeudi par le département du Travail a montré que les prix dans l’ensemble ont augmenté de 0,3 % par rapport à novembre et de 3,4 % par rapport à 12 mois plus tôt. Ces gains ont dépassé la hausse mensuelle précédente de 0,1 % et l’inflation annuelle de 3,1 % en novembre. Les chiffres de décembre étaient légèrement supérieurs aux prévisions des économistes.

    Plus de la moitié de la montée des prix de novembre à décembre reflète la hausse des coûts du logement. Les coûts de l’énergie, notamment l’électricité et l’essence, ainsi que les prix des denrées alimentaires, ont également contribué à l’inflation.

    Cependant, si l’on exclut les coûts volatils des aliments et de l’énergie, les prix dits de base n’ont augmenté que de 0,3 % d’un mois à l’autre, sans changement par rapport à l’augmentation de novembre. Les prix de base ont augmenté de 3,9 % par rapport au même mois de l’année précédente – le rythme le plus modéré depuis mai 2021. Les économistes accordent une attention particulière aux prix de base, car, en excluant les coûts qui varient généralement d’un mois à l’autre, ils sont considérés comme un meilleur indicateur de l’évolution probable de l’inflation.

    L’inflation s’est ralentie plus ou moins régulièrement depuis qu’elle a atteint, à la mi-2022, un sommet de 9,1 % en quatre décennies. Pourtant, malgré le ralentissement de la hausse des prix, ainsi qu’une croissance économique stable, un faible taux de chômage et des embauches saines, les sondages montrent que de nombreux Américains sont insatisfaits de l’économie.

    Cette déconnexion, qui sera probablement un enjeu lors des élections de 2024, a intrigué les économistes et les analystes politiques. Un facteur majeur réside dans les effets financiers et psychologiques persistants de la pire crise d’inflation depuis quatre décennies. Une grande partie du public reste exaspérée par la hausse des prix. Les prix sont toujours 17 % plus élevés qu’avant le début de la poussée inflationniste et continuent d’augmenter.

    L’article Décembre : l’inflation annuelle grimpe de 3,4 % aux États-Unis est apparu en premier sur Finance et Investissement.

    ]]>