Pratte gestion de portefeuilles – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 14 May 2020 11:38:30 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Pratte gestion de portefeuilles – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 IQPF : moins de diplômés cette année https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/iqpf-moins-de-diplomes-cette-annee/ Thu, 14 May 2020 11:38:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=66441 NOUVELLES DU MONDE - L’Institut québécois de planification financière (IQPF) a accueilli 292 nouveaux diplômés à titre de planificateur financier.

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Cette année, on peut remarquer une légère baisse du nombre de diplômés par rapport à 2019 où l’IQPF a accueilli 341 nouveaux diplômés. Autre changement, la traditionnelle cérémonie, prévue le 2 mai, n’a pas pu avoir lieu en raison du coronavirus. Les 292 nouveaux diplômés recevront donc leur diplôme par la poste.

Parmi ces diplômés, on retrouve 36 % de femmes et 64 % d’hommes, soit à peu près le même pourcentage de femmes que l’an passé (37 %). La moitié de ces diplômés (50 %) œuvrent dans les institutions financières, 27 % dans le secteur du placement, 9% dans le secteur de l’assurance, et 15 % travaillent dans les autres catégories.

Des étudiants s’illustrent

Comme chaque année, des bourses ont été distribuées pour récompenser les efforts des étudiants ayant obtenu les trois meilleures notes à l’examen de l’IQPF.

La bourse Charles-Pelletier – RBC Banque Royale a été attribuée à David Clément, de Pratte Gestion de Portefeuille inc. et à Chloé Leseize, de BMO Banque de Montréal. Ils ont obtenu la meilleure note, soit 93 %.

La bourse Éditions Yvon Blais, attribuée à la personne qui a obtenu la deuxième meilleure note, a été remis à Marc-Alexandre Barbe, de Planisource inc. qui a obtenu la note de 92 %. Finalement, la bourse IQPF a été remise à trois diplômés qui ont tous obtenu la troisième meilleure note soit 91 %. Il s’agit de Jacques Belloeuvre, de RBC Groupe financier, de Caroline Bouchard, de Service Signature Saguenay-Lac Saint-Jean-Charlevoix et de Marie-Ève Mc Lean, de Services financiers MB.

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Pratte Gestion de Portefeuille accueille un nouveau chef des opérations https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/pratte-gestion-de-portefeuille-accueille-un-nouveau-chef-des-operations/ Fri, 04 Oct 2019 12:45:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=61435 NOUVELLE DU MONDE – Étienne Gélinas se joint à l’équipe de Pratte Gestion de Portefeuille à titre de chef des opérations.

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Après près de quatre ans auprès de Spiria en tant que Chef de projet puis Directeur, Développement des affaires en Outaouais, Étienne Gélinas rejoint Pratte Gestion de Portefeuille.

Étienne Gélinas a un parcours pour le moins atypique. Il possède une Maîtrise en gestion de projet de la faculté d’administration de l’Université du Québec en Outaouais, mais également un Baccalauréat en arts et design, concentration arts visuels et une Maîtrise en beaux-arts, muséologie et arts visuels de la même université.

Étienne Gélinas partage ainsi sa vie entre la finance et les arts. En plus de son nouvel emploi chez Pratte, l’artiste crée des tableaux où il cherche à faire dialoguer les codes plastiques et scientifiques.

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Volatilité des marchés : les stratégies à adopter pour les retraités https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/volatilite-des-marches-les-strategies-a-adopter-pour-les-retraites/ Thu, 06 Dec 2018 13:14:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=53422 FI RELÈVE - Les marchés ont été malmenés ces dernières semaines. Après un mois d’octobre où le ressac a été violent, la majorité des titres et des indices ayant terminé dans le négatif, la bourse a continué de chuter au début de novembre avant de se relever. En ces temps de turbulences, quelles stratégies doivent adopter les investisseurs préretraités ou retraités ? Conseils d’experts.

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Pour éviter une érosion de son portefeuille, Jacques Maurice privilégie une approche conservatrice en tout temps.

« Il faut une politique de placement qui, le plus possible, inclut des titres présentant peu de risques, explique le conseiller principal en gestion de patrimoine au Groupe Jacques Maurice. Nous privilégions les secteurs qui sont moins affectés par les soubresauts de l’économie, comme les banques, les chemins de fer, les pipelines, les entreprises d’alimentation. »

Ces entreprises ont une chose en commun : elles paient des dividendes variant de 3 % à 5 % qui ont en plus l’avantage d’être imposées à un taux moindre que les intérêts de placement.

« Les investisseurs trouvent un confort dans ces titres, ajoute-t-il. Même s’ils ont perdu un peu cette année, enregistrant une baisse de 2 % à 3 %, ce n’est rien de majeur comparativement à d’autres secteurs comme les technologies. »

Faut-il revoir la composition de son portefeuille à l’approche de la retraite ? « Cela dépend vraiment de sa tolérance au risque, soutient Jacques Maurice. La politique de placement n’a pas forcément besoin de changer si le portefeuille est composé de titres sûrs. Ce qui doit être revu à long terme, ce sont les pourcentages entre les titres à revenus et les actions. »

Sécuriser son revenu

Pour se mettre à l’abri des soubresauts de la bourse, Philippe Pratte, président de Pratte Gestion de portefeuilles, conseille à ses clients à la retraite de détenir l’équivalent de deux ans de revenus au minimum dans un compte à intérêt élevé ou présentant peu de volatilité.

« Cela permet de ne pas avoir à vendre des positions dans un vrai marché baissier. Le revenu est ainsi sécurisé, le temps que la situation se rétablisse. Aux rencontres annuelles, on planifie avec le client son besoin de liquidités et on renfloue le compte à intérêts élevés au fur et à mesure. Si un client est frileux, on peut prévoir jusqu’à trois ans de revenus. »

Le reste du portefeuille peut être investi en suivant la politique de placement du client. « La retraite n’oblige pas nécessairement à adopter une stratégie plus conservatrice », soutient-il. Tout dépend de sa tolérance au risque et de la qualité des titres qu’il détient.

Le secret réside donc dans une bonne planification de ses besoins et, surtout, de ses dépenses discrétionnaires. « Décaisser 100 000 $ pour un voyage autour du monde qui n’a pas été prévu risque de coûter cher dans un marché baissier, explique Philippe Pratte. Lorsqu’on rencontre le client, on discute de ses projets et on lui rappelle de nous contacter s’ils ont une idée en tête. »

Un revenu garanti

Pour les retraités qui ont peur de manquer d’argent face à la volatilité ou un éventuel effondrement du marché, certains outils financiers comme la rente viagère sont à considérer. Elle assure d’avoir les revenus nécessaires jusqu’à sa mort, d’autant plus que l’espérance de vie allonge.

« De plus, avec l’âge, on peut avoir moins d’intérêt à suivre l’évolution de son portefeuille, explique André Buteau, planificateur financier et assureur vie agrée chez Financière Liberté 55. Il est toutefois recommandé d’acheter une rente viagère lorsque les taux d’intérêt en vigueur sont élevés. »

La fluctuation récente des marchés ne suscite pas trop d’inquiétudes chez les investisseurs, selon Philippe Pratte. « Le téléphone ne s’est pas encore mis à sonner. Les clients réagissent généralement après trois mois de résultats négatifs. Le rattrapage que l’on a connu à la fin de novembre a permis d’éviter un deuxième mois dans le rouge. »

C’est vrai en tout temps et encore plus quand on est à la retraite ou que celle-ci approche : il faut faire preuve de discipline dans la gestion de ses avoirs. « Il faut s’assurer de faire durer son portefeuille le plus longtemps possible, explique André Buteau. C’est important de prendre le temps de discuter avec le client sur l’utilité d’avoir une diversification régionale et sectorielle de ses titres. Et surtout de rester dans le marché. Le pire scénario, c’est d’en sortir quand il est à la baisse et d’y revenir quand il est à la hausse. »

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Le défi de faire sa place https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/le-defi-de-faire-sa-place/ Tue, 18 Sep 2018 12:12:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=51121 FI RELÈVE - Faire sa place comme relève d’une firme familiale présente de nombreux défis. Trois jeunes dirigeants racontent.

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À 27 ans, Audrée de Champlain se prépare à prendre la relève de son père, Normand, chez NDC Services financiers, une firme qu’il a fondée il y a 35 ans. Elle est entrée au sein de la firme en 2015 dans l’objectif de prendre la direction de l’entreprise d’ici trois ans. Dès le départ, elle et son père ont fait équipe dans la gestion de la clientèle.

« Plutôt que de prendre de l’expérience au fur et à mesure sur des dossiers de plus en plus importants, on a voulu procéder différemment. J’ai accompagné Normand lors des rencontres avec les clients et il me présentait comme la relève. Cela a donné le temps aux clients d’apprendre à me connaître et moi, de me familiariser avec les dossiers. »

Pour la conseillère en sécurité financière et représentante en épargne collective, cela a constitué un apprentissage en accéléré. Cela lui a aussi permis de se positionner auprès de l’équipe de cinq employés et surtout de la clientèle. « C’est la clé, explique Audrée de Champlain. Il n’y a pas eu de choc pour les clients. Cela les rassure de savoir que je connais bien leur dossier. »

Une route parsemée d’écueils

Le transfert de propriété est amorcé. À ce jour, Normand de Champlain a cédé 30 % de ses parts à sa fille. D’ici trois ans, celle-ci deviendra actionnaire majoritaire alors qu’elle partagera la direction de l’entreprise avec un associé, un conseiller déjà en poste au sein de la firme.

Comme c’est souvent le cas en matière de relève, l’aspect financier du transfert d’entreprise a été relativement facile à régler pour les de Champlain. « Le défi de la relève, c’est plutôt qu’elle met en scène deux générations qui ont des idées et des façons de faire différentes. En plus, on vit des cheminements opposés. Moi, je dois prendre ma place alors que mon père doit laisser sa place », soutient Audrée de Champlain.

« Il faut beaucoup se parler et, surtout, bien se parler. Tout est dans la façon de dire les choses », explique Philippe Pratte qui est en processus de transfert de la firme Pratte Gestion de portefeuilles, qu’il a cofondé avec son père Raymond en 2015. « Je travaille avec mon père depuis 2008 alors que j’ai joint l’entreprise familiale. On a par la suite décidé de créer ensemble une nouvelle firme », explique Philippe Pratte, qui occupe le siège de président. Dès le départ, le rôle de chacun des associés a été clairement défini. Raymond Pratte, en tant que vice-président exécutif, est « le chef de la conformité » alors que Philippe gère les opérations quotidiennes.

Le côté humain du transfert exige la plus grande attention, selon lui. « C’est important d’avoir un processus structuré. Il faut surtout éviter de se retrouver avec des clans, que ce soit le jeune contre le plus âgé ou la famille contre les employés. L’essentiel, c’est de protéger l’entreprise dans cette transition », affirme Philippe Pratte.

Lui qui travaille avec son père depuis 10 ans estime que c’est à la fois une chance et un défi supplémentaire. « Les exigences sont forcément plus élevées. Il faut faire ses preuves. J’ai commencé au bas de l’échelle et j’ai appris les rouages de l’entreprise. Aujourd’hui, je peux dire que je comprends bien la business », explique Philippe Pratte, dont la firme, établie à Gatineau et bientôt à Tremblant, a plus de 100 M$ d’actifs sous gestion.

Frère et sœur aux commandes

Chez Assurances Provencher Verreault, la relève se fait en duo alors que Mathieu Verreault et sa sœur Karine se préparent à succéder à leur père Réal dans la firme familiale.

Un processus de relève qui se révèle plus compliqué qu’il ne le pensait, avoue Mathieu Verreault. Tout se joue dans la distribution des rôles. « C’est parfois difficile pour mon père de ne pas mettre son nez dans les opérations quotidiennes. Cela devient délicat pour les employés qui ont besoin de savoir qui prend les décisions en fin de compte. »

Dans un transfert d’entreprise, le lâcher-prise est le défi du fondateur. « Même quand mon père est en Floride, il suit ce qui se passe au bureau à distance », lance Mathieu Verreault en riant. Quelques réunions du conseil de famille ont permis de mettre les choses au clair. « Entre ma sœur et moi, il a aussi fallu préciser les responsabilités de chacun. On a parfois travaillé en double sur les mêmes projets. Aujourd’hui, on sait où l’on s’en va. Karine voit aux opérations alors que moi, je suis responsable du développement des affaires. On se complète bien. » Les deux ont de grandes ambitions pour l’entreprise qui est en forte croissance grâce à de récentes acquisitions. Le volume d’affaires actuel s’établit à 22 M$.

Un regard impartial

Les familles Pratte et Verreault n’ont pas fait appel à un consultant externe pour les accompagner dans le processus de relève. « Cela aurait pu être utile à certains moments », concède Mathieu Verreault.

Audrée de Champlain et son père ont choisi pour leur part de s’adjoindre une coach.

« Avec Sara [Gilbert], nous avions un regard impartial sur ce qui se passait. C’était important pour nous d’être sur la même longueur d’onde autant sur la vision de l’entreprise que sur la relation que nous voulions avoir. Nous avons ainsi établi la règle de ne pas attendre pour se dire les choses. C’est le meilleur investissement que nous avons fait », explique Audrée, qui a particulièrement apprécié cette aide pour préparer son absence durant son congé de maternité, elle qui est nouvelle maman depuis deux mois.

Les affaires continuent donc de bien rouler au sein de la firme de La Prairie dont les actifs sous gestion s’élèvent à 120 M$.

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L’avenir au conseil à valeur ajoutée https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/lavenir-au-conseil-a-valeur-ajoutee/ Thu, 19 Apr 2018 18:14:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=47354 Pour continuer de croître, l’industrie du conseil indépendant doit offrir un service à valeur ajoutée et miser sur son indépendance.

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C’est ce qui ressort d’une conférence présentée dans le cadre du Forum des conseillers et des gestionnaires en émergence, qui se tenait à Montréal, jeudi.

« Il faut que tu sois niché, que tu sois très discipliné, il faut que tu sois ciblé et très près de la clientèle. [On se démarque en servant] un client à la fois », a noté Raymond Pratte, gestionnaire de portefeuille, dirigeant et chef de la conformité chez Pratte Gestion de portefeuilles.

Plusieurs panélistes ont souligné l’importance de se démarquer en offrant aux clients une planification financière complète, conçue en collaboration avec des experts comme des notaires, des avocats, des fiscalistes ou des actuaires.

« Avec des experts, le représentant est mieux outillé et il peut aller chercher de plus gros clients avec de plus gros actifs dont les besoins sont plus précis », a indiqué l’actuaire Stéphane Beaulieu, membre du comité d’investissement de MICA Capital, qui est aussi lié à ce cabinet comme représentant de courtier en épargne collective et représentant de courtier en marché dispensé.

L’industrie du conseil indépendant peut aussi jouer la carte de l’indépendance dans le choix d’offrir le meilleur produit pour le client. « Ce que l’on offre, c’est de n’être rattaché à aucun produit. Nous sommes en mesure d’offrir le meilleur produit pour un besoin bien ciblé », a noté Stéphane Beaulieu.

L’indépendance du conseiller résonne différemment en fonction de la perception du client. Certains clients préfèrent avoir des produits maison, d’autres non. « Ce que je souhaite, c’est d’offrir la liberté au client pour qu’il sache dans quoi ils s’embarquent. Les clients sont assez intelligents. Quand ils rentrent dans une banque ou une caisse, ils se font offrir ces produits-là. C’est leur choix », a poursuivi Stéphane Beaulieu.

De plus en plus de clients sont sensibles aux conflits d’intérêts découlant de l’offre de produits maison et se tournent vers d’autres firmes à la recherche de conseils indépendants, a relevé Peter Tsakiris, planificateur financier et conseiller en placement au Cabinet de services financiers Whitemont : « Depuis un an et demi, je vois un changement de cap. Pour la première fois, il n’y a pas de client qui pose des questions sur des scandales passés, mais plutôt des clients qui disent : “Je vais sortir d’une institution financière. Je sens que je n’ai pas les bons conseils. Je sens qu’il y a des conflits d’intérêts et je veux faire affaire avec des conseillers indépendants.” »

Peter Tsakiris a d’ailleurs salué le travail des journalistes qui ont révélé les systèmes de rémunérations des institutions qui posaient des risques sur le plan du désalignement entre les  intérêts des clients et les intérêts de ces institutions financières : « On voit que le conseil offert en succursales vise parfois davantage à maximiser le profit de l’institution financière que de répondre aux besoins du client. Les clients commencent à réaliser cela. Chapeau aux journalistes. »

Raymond Pratte a aussi noté que « les institutions financières sont alignées vers la distribution de leur propre produit et il y a certainement des conflits d’intérêts là. Nous on dit que l’indépendant, c’est d’être libre de conflits d’intérêts et d’offrir un service à valeur ajoutée ».

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Investir au Canada : au-delà de la préférence nationale https://www.finance-investissement.com/dossiers_/dossiers-speciaux/investir-au-canada-au-dela-de-la-preference-nationale/ Sat, 01 Oct 2016 00:00:00 +0000 https://stg-avatar.finance-investissement.com/uncategorized/investir-au-canada-au-dela-de-la-preference-nationale/ INVESTIR AU CANADA – En raison de leur penchant traditionnel pour les titres locaux, les investisseurs canadiens sont surexposés à des secteurs comme les ressources naturelles et les services financiers.

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Philippe Pratte, président, chef des investissements et gestionnaire de portefeuille, chez Pratte gestion de portefeuilles, explique comment investir au Canada sans tomber dans ces deux pièges.

Finance et Investissement (FI) : Comment percevez-vous le biais en faveur des sociétés nationales des investisseurs canadiens ?

Philippe Pratte : J’ai remarqué au fil des ans que l’investisseur canadien est très patriotique dans ses choix de placement. Le fait d’investir dans des entreprises de son propre pays semble lui apporter un certain réconfort et de la sécurité.

FI : Selon vous, pour quelles raisons les investisseurs canadiens privilégient-ils souvent les investissements à saveur canadienne, et comment ce biais s’articule-t-il dans l’actif des investisseurs ?

Philippe Pratte : En plus de la sécurité mentionnée précédemment, de nombreuses raisons portent les investisseurs à privilégier le Canada. Voici les principales, à mon avis :

Tout d’abord, les nouvelles émissions ou syndications auxquelles participent les maisons de courtage ou les banques pour en faire la promotion auprès de leurs clients sont en grande partie des émissions d’actions ou d’obligations canadiennes.

Par ailleurs, on voit régulièrement des investisseurs, croyant avoir trouvé une occasion, surpondérer leur portefeuille d’une nouvelle émission vendue par leur institution. Surpondérer son portefeuille ajoute un risque à celui-ci et n’est pas recommandé.

Ensuite, j’ai remarqué que plusieurs institutions financières reproduisent leurs différentes répartitions d’actif selon le même modèle que les grands fonds de pension canadiens. Ces derniers semblent souvent privilégier une répartition plus prononcée en investissements canadiens du fait qu’ils contribuent de façon importante à l’économie canadienne et encouragent les nouvelles émissions du pays.

Finalement, le fait que les actifs soient plus accessibles aide à justifier une plus grande exposition en investissements canadiens dans les portefeuilles des résidents canadiens. On observe le même phénomène aux États-Unis, les Américains aussi ont tendance à être patriotiques dans leur répartition d’actif.

FI : Comment investir dans le marché intérieur en évitant les pièges du marché canadien ?

Philippe Pratte : En premier lieu, il est très important de respecter sa tolérance au risque et sa répartition d’actif, on ne cesse de le répéter. L’économie canadienne est fortement liée à la variation du prix des commodités et demeure volatile en tout temps. L’indice TSX de la Bourse de Toronto est le moins volatil, et le niveau de risque des petites capitalisations canadiennes du TSX Venture semble sous-estimé par plusieurs investisseurs canadiens. Il ne faut pas oublier que l’offre de produits canadiens est moins nivelée qu’aux États-Unis.

FI : Quel réflexe doit-on développer au moment d’analyser le marché canadien.

Philippe Pratte : Il faut se souvenir que les secteurs de l’énergie et des matériaux ont beaucoup de poids dans la balance des indices canadiens. Il est donc important pour l’investisseur canadien de rester diversifié et de ne pas sur-pondérer involontairement.

FI : Quels sont les secteurs à privilégier pour les prochains mois, quelle proportion les titres des secteurs de l’énergie et du secteur financier doivent-ils occuper dans un portefeuille, et vers quels autres secteurs est-il pertinent de se tourner ?

Philippe Pratte : Les secteurs de l’énergie et des matériaux sont actuellement dans une période de pause, ce qui pourrait bien constituer un point d’achat intéressant. On constate que de son côté, le secteur financier progresse, alors que plusieurs banques canadiennes ont déposé des résultats positifs au dernier quart.

En ce qui concerne les autres secteurs à surveiller, on retrouve celui de la santé, qui s’améliore et participe au rebond de Valeant (VRX). Ensuite, les secteurs des télécommunications et industriels restent stables. Je les considère même comme une partie non volatile d’un portefeuille, étant donné que ces secteurs sont souvent composés d’actions à faible bêta, versant un dividende. Les secteurs de l’information et de la consommation sont actuellement en perte de vitesse, et nous demeurons vigilants afin de trouver un point d’achat intéressant.

FI : Quel outil le client qui souhaite investir majoritairement au Canada doit-il privilégier ?

Philippe Pratte : Les FNB permettent d’exprimer des idées et de créer une diversification à faible coût.

Ils permettent également de prendre position dans un secteur spécifique, diminuant ainsi le risque lié à une société en particulier du fait qu’ils sont un panier d’actions.

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