Placements CI – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 13 Dec 2023 12:43:20 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Placements CI – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Regain d’appétit pour les FNB d’actions https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/regain-dappetit-pour-les-fnb-dactions/ Wed, 13 Dec 2023 09:38:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98123 FOCUS FNB - Ils enregistrent des créations nettes de 2,7 G$ en novembre.

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Le marché des fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens a poursuivi en novembre le mouvement de pente ascendante amorcé en octobre. Près de 5 milliards de dollars (G$) ont été investis dans les FNB canadiens le mois dernier, ce qui représente le deuxième plus important volume de créations nettes enregistrées depuis le début de l’année, après celui du mois de mars 2023, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

En conséquence, l’actif géré cumulatif en FNB cotés au Canada totalisait 370 G$ à la fin de novembre, soit 24 G$ de plus par rapport au mois précédent.

Retour en force des actions

Les FNB actions ont fait un retour en force en novembre avec des créations nettes de 2,7 G$. Ils effectuent un bond important par rapport à octobre, où leurs entrées nettes s’étaient élevées à 691 millions de dollars (M$).

Cette progression revient principalement aux FNB pondérés en fonction de la capitalisation boursière (XIU, XIC, VFV), qui ont continué à bien faire en novembre, ayant attiré 1,6 G$ en créations nettes.

« L’appétit des investisseurs pour les actions s’est récemment amélioré en raison de la forte performance des principaux indices boursiers à l’échelle mondiale », indiquent les analystes de BNMF à l’origine du rapport, Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma.

Les entrées nettes dans les FNB d’actions se sont concentrées dans les fonds d’actions canadiennes (1,9 G$) et d’actions américaines (955 M$), tandis que les marchés développés et les marchés émergents ont enregistré des rachats nets en novembre.

Rebond des FNB de cryptoactifs

Les FNB canadiens de cryptoactifs ont accueilli 815 M$, ce qui représente les créations nettes les plus importantes pour cette catégorie depuis mai 2021. « Les prix des cryptoactifs ont grimpé au cours des deux derniers mois, le cours du bitcoin ayant franchi la barre des 40 000 $US le 4 décembre, bien qu’il soit encore loin du sommet de près de 70 000 $US atteint en novembre 2021 », signalent les auteurs du rapport de BNMF. Les créations nettes ont été les plus importantes chez Purpose et CI (BTCC/B, BTCC/U, BTCX/U, BTCX/B), ainsi que chez 3iQ et Fidelity.

Les FNB canadiens multiactifs ont accueilli des entrées nettes de 253 M$ et les FNB canadiens à effet de levier ont récolté 124 M$.

Les FNB canadiens sectoriels ont reçu des créations nettes de 551 MS. Le secteur des technologies a bénéficié des entrées les plus importantes (174 M$) ainsi que les services publics (133 M$). Le secteur financier a accueilli 72 M$, soit moins que l’immobilier (83 M$) et l’énergie (81 M$). Les seules sorties enregistrées l’ont été dans le secteur des soins de santé.

Les FNB de titres à revenu fixe ralentissent

Les FNB de titres à revenu fixe ont ralenti le pas en novembre. Ils totalisent des créations nettes de 974 M$, alors qu’en octobre, ils avaient récolté 1,9 G$. Les FNB du marché monétaire ont reçu la part du lion, avec des entrées de 676 M$ (HISA, CSAV, CASH). Les obligations à long terme ont enregistré des entrées de 666 M$ et les FNB à échéance cible de 250 M$. Les FNB d’obligations étrangères (QEBL) et les FNB d’obligations de qualité inférieure (ZHY) ont enregistré des rachats.

Du côté des fournisseurs, BMO et Mackenzie ont subi des rachats nets en novembre, concentrés sur certains FNB. Les rachats chez BMO se sont concentrés sur ZFM et ZFS. Chez Mackenzie sur QEBL. « Les réaffectations institutionnelles dans le secteur des titres à revenu fixe semblent être à l’origine d’une partie de ce remaniement. « Mackenzie a affiché des rachats nets sur le plan des FNB d’obligations des marchés émergents, tandis que, chez BMO, les rachats semblent s’expliquer parce que des investisseurs se détournent des obligations fédérales au profit des obligations provinciales », signalent les analystes de BNMF.

Par ailleurs, en novembre, RBC iShares a affiché les plus importantes créations nettes (2,1 G$), suivi de Placements CI (566 M$), Evolve (427 M$) et Horizons (398 M$).

Moins de nouveaux produits

Les lancements de FNB sur le marché du Canada ont ralenti en novembre, avec sept nouveaux FNB, alors qu’une quarantaine avaient été lancés en septembre et octobre. Un nouvel émetteur, Tralucent, a lancé un FNB de fonds alternatifs à long/short d’actions mondiales, ce qui porte à 41 le nombre total de fournisseurs de FNB au Canada. Mackenzie a lancé quatre FNB couvrant diverses catégories d’actifs, tandis que Guardian a lancé deux FNB factoriels d’actions.

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont enregistré des entrées nettes de 34,4G$. Plus de la moitié des créations nettes est allée aux FNB à revenu fixe (19,8G$). Les FNB d’actions ont récolté 11 G$.

Les FNB du marché monétaire ont enregistré des entrées nettes de 9,8 G$. Les obligations mondiales canadiennes ont accueilli 4,3 G$ et les obligations du gouvernement canadien ont récolté plus de 3 G$. Les FNB ESG canadiens ont enregistré des entrées nettes de 4,3 G$.

Pour les 11 premiers mois de 2023, RBC iShares prend le premier rang des manufacturiers au chapitre des créations nettes avec 6,5 G$, suivi de Horizons (4,1 G$), Banque Nationale Investissement (3,9 G$), Placements CI (3,8 G$), BMO (3,4 G$) et Vanguard (3,4 G$).

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L’essor et le rôle des FNB de répartition d’actifs au Canada https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/acfnb/lessor-et-le-role-des-fnb-de-repartition-dactifs-au-canada/ Wed, 13 Sep 2023 10:19:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96131 ZONE EXPERTS - Comprendre les divers outils de placement à votre disposition pour bâtir un portefeuille solide et résilient.

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L’un de ces outils qui retiennent l’attention au Canada et dans le monde entier est le fonds négocié en bourse (FNB) de répartition d’actifs.

Cependant, il peut être difficile de s’y retrouver, surtout si l’on ne comprend pas exactement ce que sont les FNB de répartition d’actifs, pourquoi ils sont de plus en plus populaires et quels défis ils peuvent présenter.

L’Association canadienne des FNB (ACFNB) croit que la démystification des FNB de répartition d’actifs aidera à réduire les obstacles à l’entrée pour les investisseurs canadiens. Nous nous concentrerons aujourd’hui sur leurs caractéristiques essentielles, sur les raisons pour lesquelles ils sont devenus un véhicule de placement si populaire et sur les défis qu’ils peuvent présenter pour les investisseurs.

Comprendre les FNB de répartition d’actifs

Les FNB de répartition d’actifs sont des fonds multiactifs qui offrent aux investisseurs une solution à guichet unique pour un portefeuille diversifié et équilibré. Ils combinent différents types de placements, comme les actions, les obligations et d’autres FNB, qui sont tous gérés ensemble.

L’objectif des FNB de répartition d’actifs est d’atteindre des équilibres variables entre les rendements potentiels et le risque, en fonction de la stratégie de placement particulière suivie par le FNB. Comme leur nom l’indique, ces FNB auront des répartitions d’actifs variables ou des proportions/mélanges de différents actifs de placement comme des actions ou des obligations.

Tout comme les actions, les parts d’un FNB de répartition d’actifs sont échangées tout au long de la journée sur une Bourse et possèdent leur propre symbole. En achetant une part d’un FNB de répartition d’actifs, les investisseurs sont exposés au panier de placements sous-jacent.

Au Canada, les FNB de répartition d’actifs peuvent généralement être regroupés en deux principaux types.

  • FNB de répartition fixe d’actifs : Ces FNB ont une proportion fixe d’actifs, par exemple, 60 % d’actions et 40 % d’obligations. Cette proportion demeure généralement constante au fil du temps, quelles que soient les conditions du marché. Périodiquement, ils se rééquilibreront pour revenir à une répartition d’actifs déterminée.
  • FNB de répartition tactique d’actifs : Ces FNB permettent une approche flexible, où la répartition des différents actifs peut changer en fonction des conditions du marché ou des prévisions économiques. Cette gestion active offre aux investisseurs la possibilité de profiter des tendances du marché tout en maintenant un portefeuille diversifié, mais peut s’avérer plus coûteuse.

Quelle est la popularité des FNB de répartition d’actifs au Canada ?

Au cours des dernières années, on a constaté une augmentation constante de l’adoption des FNB de répartition d’actifs. Compte tenu de l’intérêt croissant des investisseurs, les FNB de répartition d’actifs se sont rapidement taillé une place de choix, quoique plus modeste, dans le marché canadien des FNB.

La concurrence est féroce dans ce domaine, et de nombreux gestionnaires de FNB, de grande et de petite taille, se disputent les parts de marché. À l’heure actuelle, le secteur est dominé par trois acteurs en ce qui concerne l’actif sous gestion : BlackRock iShares, BMO Gestion mondiale d’actifs et Vanguard Canada.

Les concurrents des « trois grands » sont notamment FNB Horizons, CI Gestion mondiale d’actifs, Gestion de Placements TD, Placements Mackenzie, Fidelity Canada et Purpose Investments, qui exploitent tous leurs propres gammes de FNB de répartition d’actifs.

Selon le dernier rapport mensuel de l’ACFNB, au 30 juin 2023, les « trois grands » contrôlent respectivement environ 99 milliards de dollars (G$), 94 G$ et 56 G$ de l’actif géré des FNB. Pour ce qui est de la part de marché, iShares est en tête avec 26,3 %, suivi de BMO avec 24,9 % et de Vanguard avec 14,8 %.

À l’heure actuelle, iShares exploite 9 FNB multiactifs, tandis que BMO et Vanguard en exploitent respectivement 6 et 5. Toutefois, les FNB multiactifs ne représentent toujours qu’une faible proportion de l’actif géré global de ces titans, soit 4,2 G$, 574 M$ et 7,5 G$ respectivement pour iShares, BMO et Vanguard au 30 juin 2023.

Dans l’ensemble du secteur canadien des FNB, la part de marché des FNB multiactifs s’établit actuellement à 3,8 %, tandis que les FNB d’actions seulement dominent à 62,5 %, et les FNB à revenu fixe seulement, à 24,4 %. En 2023 seulement, on a enregistré des créations nettes d’environ 942 M$ pour des FNB multiactifs.

Pourquoi les investisseurs aiment-ils les FNB de répartition d’actifs ?

Les FNB de répartition d’actifs sont devenus le véhicule de placement de choix pour de nombreux Canadiens, et il n’est pas difficile de comprendre pourquoi lorsque nous examinons les avantages uniques qu’ils offrent.

La diversification est peut-être l’un des avantages les plus convaincants et les plus faciles à comprendre. La plupart des FNB de répartition d’actifs offrent aux investisseurs une exposition à une vaste gamme de catégories d’actifs, de régions, de tailles de capitalisation boursière, de styles d’actions, d’échéances de titres à revenu fixe et de qualités de crédit.

La construction de FNB de répartition d’actifs permet d’atténuer l’incidence d’une catégorie d’actifs à rendement inférieur sur l’ensemble du portefeuille, ce qui constitue un outil efficace de gestion du risque. En réduisant considérablement le risque lié aux titres, la forte diversification présente dans ces FNB permet d’obtenir un portefeuille potentiellement moins volatil et une séquence de rendements moins volatile.

Le rapport coût-efficacité est un autre attrait important. Les FNB de répartition d’actifs affichent souvent un ratio des frais de gestion (RFG) inférieur à celui des fonds communs de placement. À une époque où les attentes de rendement sont modestes et les évaluations des actifs élevées, ce rapport coût-efficacité peut avoir une incidence considérable sur les rendements à long terme.

L’un des avantages les moins connus, mais très précieux, des FNB de répartition d’actifs réside peut-être dans le rééquilibrage discipliné et mécanique effectué par le gestionnaire du fonds. Cette approche garantit que le portefeuille reste aligné sur la répartition d’actifs souhaitée. Ce rééquilibrage régulier, qui se fait habituellement chaque trimestre ou chaque année, peut mener à de meilleurs rendements ajustés au risque au fil du temps.

Enfin, la constitution et la gestion d’un portefeuille diversifié peuvent être un processus complexe et long. Bien que certains investisseurs puissent réussir à gérer leurs portefeuilles, cela exige beaucoup de temps, de connaissances et de discipline, en plus des coûts de négociation.

En revanche, les FNB de répartition d’actifs sont gérés par des gestionnaires de portefeuille professionnels qui disposent de l’expertise et des ressources nécessaires pour surveiller les marchés et prendre continuellement des décisions de placement, tout en profitant des ressources et des économies d’échelle digne des investisseurs institutionnels.

Cette gestion professionnelle peut se traduire par une constitution de portefeuille plus efficace et de meilleurs rendements ajustés au risque au fil du temps. Dans l’ensemble, l’aspect pratique peut être particulièrement bénéfique pour les investisseurs particuliers qui n’ont pas le temps ou l’expertise nécessaires pour gérer un portefeuille diversifié. Pour les conseillers en placements, les FNB de répartition d’actifs peuvent également faciliter les placements pour le compte d’un client, comme la constitution des composantes de base, à faible coût, d’un portefeuille.

Défis et solutions possibles

Malgré les avantages importants offerts par les FNB de répartition d’actifs, les investisseurs doivent tenir compte de certains défis potentiels. Comme tout placement, les FNB de répartition d’actifs présentent des inconvénients qui leur sont propres et que les investisseurs doivent comprendre et connaître.

L’une des principales préoccupations concerne les inefficacités fiscales potentielles. Les FNB de répartition d’actifs, bien qu’ils constituent un outil de placement diversifié et pratique, pourraient ne pas offrir la même efficacité fiscale que la détention directe de FNB domiciliés aux États-Unis dans un régime enregistré d’épargne-retraite (REER). La structure de ces FNB peut entraîner des retenues d’impôt étrangères sur les dividendes américains, ce qui réduit le rendement net pour les investisseurs.

Une autre considération est le coût associé aux FNB de répartition d’actifs. Bien qu’ils soient souvent moins chers que les fonds communs de placement traditionnels, ils ont tendance à avoir des ratios de frais de gestion plus élevés que les FNB indiciels individuels, d’autant plus que la négociation sans commission est de plus en plus offerte dans un compte de courtage en ligne.

De plus, il y a un risque associé à la portion à revenu fixe des FNB de répartition d’actifs, qui compte souvent sur les obligations totales de durée intermédiaire pour se protéger. Toutefois, dans certaines conditions de marché, comme la hausse des taux d’intérêt en 2022, ces obligations peuvent donner un rendement inférieur et ne pas offrir la protection prévue contre les baisses.

Cependant, ces défis ne font pas des FNB de répartition d’actifs des options peu pratiques. Ils ne font que souligner l’importance de comprendre et d’éviter ces pièges potentiels. Une compréhension approfondie des répercussions fiscales, des structures de coûts et des risques inhérents aux différents types d’actifs peut permettre aux investisseurs de prendre des décisions plus éclairées.

Bien que les FNB de répartition d’actifs puissent être un outil puissant pour les conseillers au détail, certains conseillers en placement pourraient les considérer comme un défi supplémentaire, soit comme un concurrent ou une simplification des services de diversification et de gestion de portefeuille qu’ils proposent.

Conclusion

Le paysage financier canadien est en constante évolution, et les FNB de répartition d’actifs représentent l’un des développements importants des dernières années. Leur popularité grandissante témoigne de leur potentiel de diversification, de gestion du risque, de rentabilité et de commodité. Ces FNB ont démocratisé l’accès à des portefeuilles diversifiés pour un large éventail d’investisseurs particuliers.

Pour les conseillers, les FNB de répartition d’actifs ne doivent pas seulement représenter un concurrent ou un défi supplémentaire à relever : on peut également les utiliser pour établir rapidement ou facilement une exposition diversifiée dans des portefeuilles de clients plus petits ou pour aider à gérer les placements selon certains paramètres.

En fin de compte, la popularité des FNB de répartition d’actifs reflète l’importance croissante qu’ont les placements pour les Canadiens, ce qui nous plaît beaucoup à l’ACFNB.

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Focus sur les FNB d’actions mondiales axées sur l’ESG https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/focus-sur-les-fnb-dactions-mondiales-axees-sur-lesg/ Wed, 09 Aug 2023 10:14:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95519 FOCUS FNB - Mackenzie est le dernier à livrer concurrence dans un secteur qui comprend des stratégies actives et basées sur des facteurs.

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Puisque les considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) ont une portée mondiale, il est normal que les investisseurs en fonds négociés en Bourse (FNB) aient le choix entre des stratégies couvrant tous les pays. Le dernier fonds à avoir fait son apparition sur ce plan, le FNB Global 100 Corporate Knights Mackenzie, apporte un élément distinct d’expertise canadienne à son mandat.

Également offert sous forme de fonds commun de placement, ce FNB est fondé sur l’indice phare élaboré par Corporate Knights Inc. une société de recherche et d’édition établie à Toronto. L’indice Global 100 à pondération égale, qui remonte à 2005, évalue les entreprises en fonction de 25 indicateurs clés de performance (ICP).

Ces indicateurs englobent des critères tels que les revenus et les investissements durables, la gestion des ressources naturelles, les relations avec les employés, la rémunération des cadres et la diversité, ainsi que les performances des fournisseurs.

Les entreprises considérées comme engagées dans des activités à risque, telles que le blocage d’initiatives climatiques ou la contribution à la déforestation, sont exclues de l’évaluation, de même que les fabricants d’armes controversées, l’industrie du tabac et les fournisseurs de divertissements pour adultes. Sont également exclues les entreprises pharmaceutiques qui sont considérées comme des retardataires en termes d’accès aux médicaments.

Corporate Knights utilise également des filtres financiers conventionnels. Pour figurer dans le Global 100, les entreprises doivent avoir un chiffre d’affaires annuel supérieur à 1 milliard de dollars américains.

Les principaux critères de qualité financière, qui sont appliqués en tant que filtre préliminaire, sont basés sur le Piotroski F-Score développé par le professeur de comptabilité américain Joseph Piotroski. Le F-Score est basé sur neuf tests de solidité financière, tels que les bénéfices, les flux de trésorerie et le niveau d’endettement. Pour être éligibles au Global 100, les entreprises doivent réussir au moins trois tests, un seuil relativement bas.

Le capitalisme responsable s’est avéré rentable, selon les données historiques du Global 100, qui est reconstitué chaque année en janvier. Depuis sa création le 1er février 2005 jusqu’à la fin de l’année 2022, l’indice a enregistré un rendement annualisé de 8,3 %, contre 7,4 % pour l’indice MSCI All Country World.

Jusqu’à très récemment, il n’existait aucun moyen d’investir facilement dans les 100 entreprises. Cela a changé avec le lancement, en avril, de l’ETF et du fonds commun de placement Mackenzie, qui mettront le Global 100 à l’épreuve de la réalité.

« Nous avons vu là une excellente occasion d’exploiter les recherches de Corporate Knights, a déclaré Prerna Mathews, vice-présidente de la stratégie des produits FNB chez Placements Mackenzie, basée à Toronto. Il s’agit de leur principal centre d’intérêt. Ils ne sont pas distraits par le lancement d’autres indices et la diversification de leurs activités à travers différents types d’ensembles de données. »

Prerna Mathews a déclaré que Mackenzie considère la nouvelle stratégie comme un élément de base du portefeuille pour les investisseurs qui recherchent une solution d’actions mondiales avec une large exposition à tous les secteurs et un filtre ESG.

La sélection finale des actions du Global 100 est effectuée de manière à ce que l’exposition sectorielle soit étroitement alignée sur celle de l’indice MSCI All Country World. L’exception à la neutralité sectorielle par rapport de l’indice est la combinaison des pondérations des secteurs des services publics et de l’énergie. Cela permet à Corporate Knights de réduire l’exposition aux entreprises de combustibles fossiles tout en maintenant le concept de neutralité sectorielle.

L’offre de Mackenzie rejoint une douzaine d’autres FNB d’actions mondiales avec des mandats ESG, dont la plupart utilisent également des méthodologies basées sur des facteurs.

Le FNB AGF Systematic Global ESG Factors, lancé en février 2018, a été l’un des premiers à faire son entrée sur le marché. Le fonds est géré à l’interne par l’équipe quantitative d’AGF Investments Inc. basée à Toronto, qui cherche à employer des facteurs ESG qui ont une corrélation significative avec les rendements futurs des actions.

Le portefeuille est largement diversifié, détenant récemment environ 130 titres en portefeuille. Au 30 juin, son rendement sur cinq ans était de 7,2 %, se classant dans le deuxième quartile de la catégorie des actions mondiales, selon Morningstar Canada.

Les indices conçus par la firme MSCI sont les plus répandus parmi les FNB d’actions mondiales basés sur des facteurs avec des mandats ESG. Ils sont utilisés pour les familles de fonds de BMO, CI et iShares.

Le FINB BMO MSCI Global ESG Leaders, par exemple, utilise une combinaison de notes ESG plus élevées déterminées par MSCI, ainsi que des exclusions sectorielles spécifiques. La stratégie exclut les entreprises qui tirent des revenus importants du tabac, de l’alcool, des jeux d’argent, de l’armement et de l’énergie nucléaire. Le portefeuille de BMO est pondéré en fonction de la capitalisation boursière et rééquilibré tous les trimestres.

Bien que les stratégies ESG de MSCI se traduisent par de faibles pondérations dans les secteurs traditionnels de l’énergie, la société Gestion mondiale d’actifs CI, basée à Toronto, va encore plus loin. Le FNB indiciel MSCI Monde Incidence ESG CI est basé sur une variante de l’indice MSCI qui exclut spécifiquement l’exposition à l’industrie des combustibles fossiles.

Parmi les autres FNB d’actions mondiales basés sur des facteurs, citons FNB Desjardins IR Mondial multifacteurs sans réserves de combustibles fossiles, qui est basé sur un indice Scientific Beta créé pour Desjardins, et le FNB Fidelity Développement durable mondial. Fidelity détient des actions ayant des notes ESG élevées, telles que définies par MSCI, tout en utilisant une méthodologie multi-factorielle développée à l’interne et dont elle est propriétaire.

Un autre concurrent dans ce segment de marché est le FNB Horizons Indice chefs de file mondiaux en matière de durabilité, qui suit un indice NASDAQ socialement responsable. L’un des principaux critères de sélection de cet indice de grandes capitalisations est d’identifier les entreprises qui sont des leaders mondiaux en matière de changement climatique, en fonction de leur efficacité en termes d’émissions de carbone. Plusieurs secteurs sont exclus, notamment les producteurs de combustibles fossiles, l’uranium et l’énergie nucléaire, les jeux d’argent, l’alcool et la malbouffe.

D’autres FNB d’actions mondiales axés sur l’ESG sont entièrement actifs, ce qui signifie qu’ils ne sont pas contraints par des indices basés sur des facteurs ou d’autres méthodologies quantitatives.

Le FNB Développement durable d’actions mondiales BNI NSGE, parrainé par Banque Nationale Investissements Inc. et lancé en janvier 2020, investit dans des sociétés dont les produits et les services sont conformes aux objectifs de développement durable des Nations Unies. Sous-conseillé par AllianceBernstein Canada Inc. les titres du FNB font l’objet d’une analyse des données financières fondamentales et des facteurs ESG.

Le Fonds durable d’actions mondiales CIBC – Série FNB, qui existe depuis deux ans, est géré à l’interne par Amber Sinha, gestionnaire principale d’actions mondiales chez Gestion d’actifs CIBC inc. et Natalie Taylor, membre de l’équipe des actions mondiales fondamentales.

Le Middlefield Sustainable Global Dividend ETF adopte une approche de l’investissement mondial ESG axée sur le revenu. Géré par la société Middlefield Capital Corp. basée à Toronto, ce FNB à distributions mensuelles détient des sociétés qui versent des dividendes en mettant l’accent sur les considérations ESG.

Certains fonds à vocation sociale se concentrent sur le « E » de ESG.  C’est le cas de l’AGF Global Sustainable Growth Equity ETF, cogéré par Martin Grosskopf et Vishal Bané d’AGF. Le premier a notamment travaillé comme scientifique de l’environnement, et le second est un ancien chercheur ESG chez MSCI Inc.

Le portefeuille AGF n’est pas largement diversifié comme la plupart des mandats ESG mondiaux. Il se concentre plutôt sur plusieurs secteurs : les technologies de l’énergie et de l’électricité, les solutions pour l’eau et les eaux usées, la gestion des déchets et la lutte contre la pollution, ainsi que la santé et le bien-être. En tant que tel, FNB est peut-être considéré davantage comme un fonds thématique qu’une stratégie ESG mondiale de base.

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Randall Alberts de retour chez Placements CI https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/randall-alberts-de-retour-chez-placements-ci/ Fri, 07 Jul 2023 11:09:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94906 NOUVELLES DU MONDE – Après quatre mois chez Placements mondiaux Sun Life.

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Après un mandat de quatre mois chez Placements mondiaux Sun Life comme vice-président régional pour l’Est du Canada, Randall Alberts est de retour chez Placements CI pour y occuper le poste de chef de la distribution pour l’Est du Canada. À ce titre, il dirigera l’équipe des ventes et collaborera avec les partenaires pour accroitre les parts de marchés de Placements CI sur ce territoire.

Lorsqu’il est entré au service de Placements mondiaux Sun Life en mars 2023, Randall Alberts occupait les fonctions de chef de distribution pour l’Est et l’Ouest du Canada de Placements CI. Auparavant, il avait dirigé la distribution pour l’Est du Canada chez WisdomTree, jusqu’à l’acquisition de la firme par Placements CI en février 2020.

Le gestionnaire a également occupé des postes à responsabilité pendant près de six ans chez BMO Gestion mondiale d’actifs, notamment à titre de vice-président des ventes régionales, ainsi que chez Fonds AGF et RBC.

Comptant près de 25 ans d’expérience en finance, spécialisé dans la gestion d’actifs et la gestion de patrimoine, Randall Alberts possède une maîtrise en administration des affaires de l’Université Heriott Watt, à Édimbourg, en Écosse, ainsi que plusieurs licences et certificats en gestion d’investissements.

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Placements mondiaux Sun Life : nouveau vice-président pour l’Est du Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/placements-mondiaux-sun-life-nouveau-vice-president-pour-lest-du-canada/ Wed, 15 Mar 2023 11:19:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92396 NOUVELLES DU MONDE – Il travaillait chez Placements CI.

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Randall Alberts occupe depuis le début du mois de mars le poste de vice-président régional, Est du Canada de Placements mondiaux Sunlife.

Dans le cadre de ce mandat, il est responsable d’exécuter la stratégie de vente pour l’ensemble de la gamme de produits et des canaux de distribution de la firme. Il dirige l’équipe des ventes de l’Est du Canada pour soutenir les conseillers et collaborer avec des partenaires stratégiques.

Avant d’être recruté par Sun Life, Randall Alberts occupait depuis un an les fonctions de vice-président principal, Chef de distribution pour l’Est et l’Ouest du Canada de Placements CI. Il a notamment participé à la conception de la stratégie de distribution de la firme pour tous les produits et toutes les plateformes.

Randall Alberts compte près de 25 ans d’expérience dans le milieu de la finance, en particulier dans les secteurs mondial de la gestion d’actifs et de la gestion de patrimoine.

Avant de travailler pour Placements CI, il a été chef de Distribution, Est du Canada chez WisdomTree Asset Management pendant trois ans, jusqu’à l’acquisition de la firme par Placements CI en février 2020.

Il a également occupé des postes de vente de haut niveau et des rôles de leadership pendant près de six ans chez BMO Gestion mondiale d’actifs, à titre de vice-président, ventes régionales, ainsi qu’auprès de Fonds AGF pendant plus de trois ans, en tant que représentant régional, et chez RBC, comme chef d’équipe principal.

Il a commencé sa carrière de conseiller en 1995, d’abord chez un courtier en fonds communs de placement, puis chez BMO Nesbitt Burns.

Randall Alberts possède une maîtrise en administration des affaires de l’Université Heriott Watt ainsi qu’une licence de gestionnaire d’investissement agréé et une technique de gestion de portefeuille de l’Institut canadien des valeurs mobilières. Il détient également une certification du programme de formation de WisdomTree des cadres en sciences du comportement de l’UCLA Anderson School of Management.

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Les FNB d’obligations poursuivent sur leur lancée https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-dobligations-poursuivent-sur-leur-lancee/ Wed, 08 Mar 2023 11:32:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92368 FOCUS FNB - Ils enregistrent plus de la moitié des créations nettes de février.

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Après de faibles rachats en janvier, le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens renoue avec les créations nettes pour le mois de février 2023. Il a enregistré des entrées nettes de 4 milliards de dollars (G$) en février, ce qui porte l’actif géré cumulatif en FNB canadiens à 328 G$. Plus de la moitié des entrées nettes, soit 2,6 G$, provient des FNB de titres à revenu fixe, selon Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Les FNB canadiens avaient commencé l’année timidement avec des rachats nets de 829 M$ en janvier, dont 501 M$ pour les FNB de titres à revenus fixes, et 328 M$ pour les FNB d’actions.

Les créations nettes de FNB en février ont retrouvé le niveau de novembre 2022, mais elles restent bien en deçà des résultats de décembre 2022, qui avaient connu des entrées nettes records de 7,5 G$.

Les créations nettes de FNB obligataires représentent 58 % des apports nets totaux de FNB canadiens pour les deux premiers mois de 2023, suivis par les FNB d’actions, les FNB multiactifs et les FNB à effet de levier et inversés.

Les FNB de titres à revenus fixes mènent le bal

De toutes les catégories d’actifs, ce sont les FNB de titres à revenus fixes qui ont été les plus populaires le mois dernier. Ils ont redressé la tête en février, après un mois de janvier plus difficile sur le plan des créations nettes. Ils totalisent des actifs de 99,5 G$, ce qui représente 30 % des parts de marchés des FNB canadiens en termes d’actifs.

En février, les FNB du marché monétaire occupent la part du lion (52 % ou 1,4 G$) des créations nettes des FNB obligataires. En raison de cette dominance et du fait que les FNB de comptes à intérêts élevés représentent 17,8 G$ en actifs, soit 18 % de tous les FNB de titres à revenu fixe, Banque Nationale Marchés financiers envisage de créer une catégorie spécifique à ce type de fonds, afin de les isoler parmi les FNB de titres à revenu fixe. Les FNB de liquidité ont bénéficié de la hausse des taux d’intérêt en 2022, qui a fait baisser les prix des obligations et rendu les rendements sur les comptes plus attractifs.

En février, les FNB d’obligations gouvernementales canadiennes, américaines et à haut rendement ont également reçu des entrées de fonds significatives, soit 277 M$, 341 M$ et 253 M$ respectivement.

Du côté des sorties, les obligations de sociétés canadiennes et les FNB d’actions privilégiées ont été les seules catégories de titres à revenu fixe à enregistrer des rachats nets en février.

Même après une année 2022 volatile sur le plan des rendements sur les marchés, les FNB multiactifs ont fait preuve de résilience en prolongeant leur série d’entrées de fonds qui dure depuis près de cinq ans. Cette catégorie a recueilli 357 M$ d’actifs nouveaux en février, principalement grâce aux FNB d’allocation d’actifs alternatifs.

Moins demandés, les FNB d’actions

En février, les FNB d’actions ont enregistré des créations nettes de 955 M$, comparativement à des rachats nets de 328 M$ en janvier. Les entrées sont concentrées surtout dans les actions canadiennes (608 M$) et dans les actions de pays développés de marché large (370 M$). Les FNB d’actions canadiennes représentent plus du tiers des parts du marché, pour des actifs totaux de 77 G$ sur les 204,6 G$ en FNB d’actions

Pour les deux premiers mois de 2023, les FNB d’actions américaines ont été le seul secteur géographique des FNB à avoir connu des rachats (- 273 M$) sur 627 M$ pour janvier et février 2023

Les FNB de soins de santé (149 M$) et de matières premières (126 M$) ont enregistré les plus importantes créations nettes parmi les FNB d’actions sectorielles, tandis que le secteur des finances a affiché des rachats de 254 M$. On note également des sorties nettes de capitaux dans les FNB sectoriels de l’énergie et des technologies.

Pour les deux premiers mois de 2023 dans le secteur des FNB d’actions, trois types de fonds affichent des créations nettes, soit les FNB de dividendes/revenus, les fonds qui portent sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) et les FNB d’actions à faible volatilité.

Les FNB ESG tirent les marrons du feu

Les FNB de type ESG continuent d’attirer l’attention, malgré les débats entourant leur définition, souligne Banque Nationale Marchés financiers.

Ainsi, en février, ce type de fonds affiche des créations nettes de 363 M$, la majorité étant dans les FNB d’actions du genre (266 M$). L’actif sous gestion total en FNB ESG s’élevait à 11,8 G$ à la fin de février dernier, soit 3,6 % des actifs canadiens en FNB.

La suite de produits iShares ESG Aware (XSUS) et les FNB ESG gérés activement de Banque Nationale Investissements (BNI) ont continué à attirer de nouveaux fonds en février.

Pour les deux premiers mois de 2023, les créations nettes de FNB ESG se sont établies à 572 M$, dont 465 M$ pour des FNB d’actions ESG.

Pour la même période, les FNB thématiques ont reçu des créations nettes de 466 M$ et les FNB de dividendes se classent avantageusement dans leur catégorie avec des créations nettes de 293 M$. Par contre, les FNB pondérés en fonction de la capitalisation boursière ont affiché des rachats de 300 M$.

Par ailleurs, les FNB qui ont comme actif sous-jacent des cryptoactifs ont connu des créations nettes en dents de scie depuis le début de l’année. Après une brève poussée d’afflux en janvier, où les entrées nettes ont atteint 105 M$, ces fonds enregistrent des rachats nets de 52 M$ en février, ce qui est représentatif de leur volatilité, selon les analystes de BNMF.

Enfin, malgré la hausse du taux de l’inflation, les investisseurs n’ont pas cherché à s’en protéger en se tournant massivement vers les commodités. Alors qu’elles avaient enregistré des créations nettes de 24 M$ en janvier, elles ont plutôt affiché des rachats nets de 15 M$ en février.

Les 13 principaux émetteurs de FNB au Canada ont connu des créations nettes en février, tandis que de faibles rachats nets ont été observés chez CIBC, Manuvie, Desjardins et Guardian Capital. Placements CI affiche les plus importantes créations nettes de février (702 M$), suivie de BMO (623 M$), RBC iShares (543 M$) et Vanguard (495 M$).

Les apports nets affichés chez Banque Nationale Investissements (390 M$), Hamilton (167 M$), AGF (73 M$) et Fidelity (156 M$) ont représenté des parts significatives par rapport à leur actif initial.

Pour les deux premiers mois de 2023, CI arrive en tête des émetteurs au chapitre des créations nettes (1,26 G$), suivie de TD (852 M$), BNI (810 M$) et Horizons (380 M$).

Une quinzaine de nouveaux fonds ont vu le jour en février, notamment des FNB d’options d’achat couvertes, d’obligations à long terme, d’ESG et d’indices de marché larges. iShares a lancé cinq nouveaux fonds et Invesco en a initié trois. Les autres FNB ont été créés par Mulvihill, Placements CI et CIBC.

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« Négligence » dans une affaire de « market timing » https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-societes-de-fonds-negligentes-dans-une-affaire-de-market-timing/ Tue, 21 Feb 2023 11:32:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91997 Des sociétés de fonds ont manqué à leur devoir de diligence envers les investisseurs, mais pas à leurs obligations fiduciaires, selon la décision.

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Près de 20 ans après que les autorités américaines ont dénoncé pour la première fois les opérations de synchronisation du marché (market timing) dans les fonds communs de placement, un tribunal de l’Ontario a conclu que les gestionnaires de fonds avaient manqué à leurs obligations envers les investisseurs lorsqu’ils n’avaient pas empêché les opérations de synchronisation du marché en permettant aux fonds de couverture d’utiliser leurs fonds pour se livrer à cette pratique.

À l’automne 2003, le procureur général de New York a pris la première mesure d’application de la loi alléguant que les sociétés de fonds communs de placement permettaient aux fonds spéculatifs d’utiliser leurs fonds dans des opérations d’arbitrage qui nuisaient aux investisseurs à long terme de ces mêmes fonds communs de placement. Cette découverte a donné lieu à une série d’enquêtes réglementaires et de mesures d’application de la loi aux États-Unis et au Canada.

Par la suite, un recours collectif a été intenté contre les cinq principaux gestionnaires de fonds qui avaient conclu des règlements avec la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario au sujet de cette pratique — IG Gestion de placements ltée, Fonds communs de placement CI Inc., Société de placements Franklin Templeton, Fonds AGF Inc. et AIC Ltée. Trois de ces cinq entreprises se sont établies depuis.

À la mi-février 2023, la Cour supérieure de justice de l’Ontario a statué que les deux autres, Fonds communs de placement CI et AIC, avaient manqué à leur obligation de diligence d’empêcher le timing du marché de leurs fonds.

« Il y avait amplement de preuves devant moi pour démontrer que la norme de diligence pendant la période du recours collectif exigeait que les défendeurs soient conscients des dangers des transactions fréquentes avec leurs fonds et prennent des mesures raisonnables pour les empêcher », a déclaré la décision.

Le préjudice que les transactions fréquentes causent aux porteurs de parts à long terme « est connu depuis des décennies », a-t-il ajouté.

Alors que les prospectus des fonds communs de placement mettaient en garde contre les dommages causés par les transactions fréquentes et menaçaient de payer des frais de 2% pour les empêcher, « les défendeurs ont non seulement omis de prendre des mesures pour empêcher les transactions fréquentes ou facturer les frais fixés dans leurs prospectus lorsque cela s’est produit, mais ils ont facilité les transactions fréquentes en concluant » accords de conversion « qui ont permis à certains investisseurs d’entrer et de sortir des fonds moyennant des frais de seulement 0,2%, », a noté le tribunal.

Selon la décision du tribunal, les entreprises ont fait valoir qu’elles n’étaient pas au courant que les traders fréquents étaient engagés dans un « arbitrage de fuseau horaire ».

Cependant, le tribunal a conclu que la forme spécifique de synchronisation du marché n’avait pas d’importance – c’était la négociation fréquente qui nuisait aux investisseurs à long terme.

« Si les défendeurs avaient pris des mesures pour empêcher ou interdire les transactions fréquentes, ils auraient également empêché l’arbitrage de fuseau horaire », a-t-il déclaré.

Dans le même temps, le tribunal a statué que, bien que les sociétés de fonds aient fait preuve de négligence, elles n’ont pas manqué à leurs obligations fiduciaires envers les investisseurs.

« Je ne trouve pas que leur négligence constitue un manquement à l’honnêteté ou à la bonne foi », a déclaré le tribunal dans sa décision.

« Les défendeurs ont peut-être agi avec beaucoup d’orgueil en pensant que leur propre « connaissance » du marché était supérieure à celle des fonds spéculatifs expérimentés et sophistiqués. Ils ont agi avec un manque de connaissances qui n’était pas conforme aux normes de diligence en ne reconnaissant pas les dangers des transactions fréquentes à court terme. Ils ont agi avec négligence en ne comprenant pas ce que les commerçants fréquents leur disaient. Ils ont agi avec négligence en omettant d’examiner les dossiers de négociation passés ou actuels pour tester leur thèse de marche aléatoire, mais je ne suis pas convaincu qu’ils aient agi en violation de leurs obligations fiduciaires », a-t-il déclaré.

Toutefois, sur la base de la conclusion que les sociétés ont manqué à leurs obligations de diligence, le tribunal a ordonné que l’affaire fasse l’objet d’un procès pour déterminer les dommages causés aux investisseurs.

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Grands défis en allocation d’actifs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/grands-defis-en-allocation-dactifs/ Wed, 12 Jan 2022 13:09:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=84532 Rareté des spécialistes du traitement de données, risque d'embardée lors de changements de cap, difficultés de transformer les données brutes en informations utiles, avancées technologiques incertaines.

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Voilà les principaux défis en allocation d’actifs que des connaisseurs de haut niveau ont identifié lors d’un récent webinaire organisé par le CFA Québec.

Ces connaisseurs sont Hugues Bessette, chef des placements et de la gestion du risque chez Innocap; Marc-André Lewis, vice-président exécutif et chef de la gestion des investissements chez Gestion mondiale d’actifs CI; et Aurèle Storno, chef des investissements, Groupe multi-actifs chez Lombard Odier Investment Managers.

Intitulé L’allocation d’actifs : comment innover pour faire face à nos présents et futurs défis ?, le webinaire était animé par Mathieu St-Jean, consultant chez KPMG.

Rareté de main-d’œuvre

En poste depuis septembre dernier chez Gestion mondiale d’actifs CI, Marc-André Lewis a évoqué le passage chez son nouvel employeur d’un modèle de type multi-boutique vers une plateforme commune.

Cette plateforme commune aura pour effet d’enrichir le coffre à outils des gestionnaires de fonds, principalement par rapport à la collecte et l’utilisation des données, selon lui.

Mais comme le précise Marc-André Lewis, ce passage amène son lot de défis. « Le bassin de recrutement des spécialistes de données est limité. La demande est forte, notamment de la part des entreprises technologiques », dit-il.

Soulignant la nécessité d’expliciter tout ce qui est implicite dans les processus d’investissement, Marc-André Lewis a mis un bémol sur l’apport éventuel de l’intelligence artificielle. « L’investissement n’est pas un environnement clos comme les échecs ou le jeu de go », des domaines où, rappelle-t-il, l’intelligence artificielle a beaucoup de succès.

Risque d’embardée

Aurèle Storno a utilisé l’analogie de la Formule 1 afin de mettre en relief les risques de changements brusques en gestion d’actifs.

« Les ingénieurs de Formule 1 travaillent continuellement à améliorer la performance d’une même voiture de course », a-t-il dit.

En gestion d’actifs, le défi principal consiste à maintenir le cap et de gérer les priorités, signale Aurèle Storno. « Il y a toujours de fortes pressions au quotidien car les choses ne vont pas toujours bien. De plus, il y a un nombre incalculable d’idées qui viennent de partout ».

À l’image des ingénieurs avec leurs voitures de Formule 1, une philosophie d’investissement bien établie ne devrait être changée « qu’à la marge. »

Il en est de même des nouvelles technologies, à utiliser avec prudence. Leur intégration devrait se faire « lentement », en autant qu’elles font du sens et que leur efficacité soit raisonnablement prouvée.

Transformer la donnée brute

Le grand défi d’une organisation comme Innocap consiste « à transformer les points de données en connaissances utiles aux décisions d’investissement », a martelé Hugues Bessette, chef des placements et de la gestion du risque.

Ce défi de compréhension est d’autant plus grand qu’Innocap doit lire les indications de « plus de 60 000 instruments par jour ».

Hugues Bessette entend relever ce défi par l’emploi de langages communs entre les différentes équipes, l’optimisation des technologies existantes, le développement de meilleurs outils et la mise en commun d’expertises diversifiées.

Avancées technologiques incertaines

« Dans le passé, un fichier Excel supportait le cycle de données en investissement », rappelle Hugues Bessette. Évidemment, nous n’en sommes plus là. Toutefois, poursuit Hugues Bessette, l’industrie de la gestion d’actifs a encore beaucoup de chemin à faire.

« De façon globale, l’industrie ne valorise pas suffisamment l’innovation en gestion de portefeuille. Or, on sait tous qu’une mauvaise diversification de risques peut coûter cher ».

Marc-André Lewis a rejoint Hugues Bessette.

« Contrairement à ce qu’on voyait il y a dix ou quinze ans, l’industrie est très consciente de l’importance des données. Toutefois, les fondations technologiques sont trop souvent désuètes. Trop de projets technologiques ont été développés en silos, faisant en sorte que le tout est très instable », a signalé le vice-président exécutif et chef de la gestion des investissements chez Gestion mondiale d’actifs CI.

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En vogue, les FNB d’options d’achat couvertes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/en-vogue-les-fnb-doptions-dachat-couvertes/ Thu, 14 Oct 2021 04:27:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=82749 FOCUS FNB - De nombreux produits sur le marché canadien établissent un équilibre entre le revenu des options et la croissance du capital.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) qui vendent des options d’achat sur les actions qu’ils détiennent sont devenus parmi les produits offrant les rendements les plus élevés sur le marché canadien.

Selon un rapport de Marchés mondiaux CIBC publié en août, les FNB d’options d’achat couvertes sont « le produit de choix pour les investisseurs canadiens qui recherchent un rendement élevé – une caractéristique d’une importance capitale pour les retraités qui vivent souvent des distributions ».

Le rapport a identifié 65 FNB dont le mandat est lié à des options d’achats couvertes et dont l’actif totalise environ 12 milliards de dollars (G$). Avec des taux de distribution se situant pour la plupart dans la fourchette de 5 % à 10 %, les FNB de vente d’options d’achats couvertes offrent les rendements les plus élevés de l’univers des FNB canadiens, conclut la Banque CIBC. En tête de liste pour la période de 12 mois terminée en juillet se trouve le FNB CI Gold+ Giants Covered Call, dont le rendement est de 11,6 %.

L’acteur dominant en matière d’options d’achat couvertes est la société torontoise BMO Gestion mondiale d’actifs avec une douzaine d’inscriptions et environ 8 G$ sous gestion. Les autres principaux fournisseurs sont CI Investments de Toronto, qui gère 1,8 G$ dans neuf FNB, et Harvest Portfolios Group d’Oakville, en Ontario, qui gère 1,3 milliard de dollars (G$) dans 14 FNB.

Horizons ETFs Management (Canada), Brompton Funds et Evolve Funds Group, tous basés à Toronto, ont chacun huit FNB de vente d’options d’achat.

Les investisseurs et leurs conseillers devraient se poser trois questions principales lorsqu’ils examinent la pertinence des FNB à options d’achat couvertes, selon Paul MacDonald, directeur des placements de Harvest. Premièrement, veulent-ils être investis dans le secteur ou la stratégie sous-jacente ? Deuxièmement, ont-ils besoin d’un revenu élevé et régulier ? Et troisièmement, sont-ils prêts à renoncer à une certaine appréciation potentielle du capital ?

Si l’action augmente au-delà du prix d’exercice de l’option, celle-ci sera exercée. Si l’appréciation du capital dépasse le montant de la prime reçue par le vendeur de l’option d’achat, l’acheteur de l’option en tirera les bénéfices. Mais en cas de baisse importante du cours de l’action, le revenu de la prime compensera en partie les pertes en capital pour le vendeur de l’option.

Les émetteurs de FNB adoptent des approches différentes pour trouver un équilibre entre la génération de revenus liés à la vente d’options et le maintien d’une exposition aux actions sous-jacentes.

Les FNB BMO, par exemple, vendent généralement des options d’achat couvertes sur la moitié des actions qu’ils détiennent. À 50 %, les investisseurs peuvent encore tirer une croissance du capital des portefeuilles, assure Mark Raes, chef de produit chez BMO Gestion mondiale d’actifs Canada. « La dernière chose que l’on souhaite, c’est d’obtenir un flux de revenu important et de se rendre compte, cinq ou dix ans plus tard, que l’on a érodé son capital », a-t-il ajouté.

À cette fin, les FNB Harvest sont davantage axés sur la croissance du capital, puisqu’ils limitent la vente d’options d’achat couvertes à 33 % de chaque action détenue. « Nous voulons être dans des secteurs qui ont une croissance séculaire à long terme, mais nous voulons aussi générer des flux de trésorerie élevés, souligne Paul MacDonald. Et donc nous ne voulons pas renoncer à ce potentiel de hausse de la valeur des actions. »

Les FNB CI appliquent une touche encore plus légère à la vente d’options d’achat couvertes. Leur maximum est de 25 % de chaque action. « Nous sommes en mesure de capter environ 75 % de la hausse des marchés, tout en offrant un certain revenu et un certain degré de protection contre la baisse des marchés grâce à la prime d’option générée », rapporte Nirujan Kanagasingam, vice-président de la stratégie des FNB de CI. Contrairement à la plupart des FNB d’options d’achat couvertes, qui effectuent des distributions mensuelles, CI le fait trimestriellement.

Les FNB de Brompton adoptent une approche beaucoup plus active de la vente d’options d’achat couvertes. Bien que les entreprises ayant des limites spécifiques de vente d’options d’achat disent avoir la possibilité de procéder à des ajustements en fonction des conditions du marché, Brompton n’a pas de minimum ou de maximum.

« Nos gestionnaires de portefeuille peuvent choisir le niveau de couverture du portefeuille et le prix d’exercice, l’objectif étant d’avoir un impact positif sur les rendements totaux », commente Chris Cullen, vice-président senior de Brompton et responsable des FNB.

Par exemple, contrairement aux entreprises qui ont tendance à vendre des options d’achat dont le prix de levée est près du cours actuel de l’action, les gestionnaires de Brompton peuvent opter pour des prix d’exercice plus élevés que le cours de l’action (out of the money stike prices). « Le cours de l’action a plus de marge pour s’apprécier avant qu’il y ait un risque que l’option soit exercée », explique Chris Cullen.

Pour les FNB d’options d’achat couvertes dans leur ensemble, les actions sous-jacentes seront le principal facteur déterminant du rendement total. Les deux principaux types de mandats – marché large et secteur spécifique – sont tous deux représentés dans la gamme BMO.

Six des FNB de BMO sont également positionnés comme des stratégies géographiques à dividendes élevés, allant des marchés canadiens et américains aux marchés européens et mondiaux. Pour ces FNB axés sur le revenu, les options d’achat couvertes constituent « avant tout une stratégie de dividendes améliorée », rapporte Mark Raes de BMO. « Lorsque les fonds de dividendes peuvent vraiment être des pièces maîtresses de votre portefeuille, les options d’achat couvertes le peuvent aussi. »

Chez CI, tous les FNB d’options d’achat couvertes sont des mandats sectoriels (spécialisés dans la technologie, les soins de santé et l’énergie, entre autres) destinés à compléter des positions de base plus diversifiées.

« Ces FNB permettent aux investisseurs d’exprimer leurs points de vue et d’obtenir cette exposition ciblée à des secteurs spécifiques du marché, détaille Nirujan Kanagasingam. Et c’est aussi un excellent moyen pour les investisseurs d’accéder et de percevoir des revenus dans certains secteurs qui n’offrent pas traditionnellement des revenus élevés. »

À l’exception du Harvest Brand Leaders Plus Income ETF, les FNB d’options d’achat couvertes de Harvest sont également spécifiques à un secteur. Ces types de mandats, tels que la technologie et les soins de santé, ont tendance à générer des primes d’option plus élevées que les secteurs plus stables comme la consommation de base ou les services publics, déclare Paul MacDonald. Cette volatilité plus élevée « nous a permis de verser des flux de trésorerie mensuels plus élevés ».

Un autre avantage des options d’achat couvertes est l’efficacité fiscale, puisque le revenu des primes généré est considéré comme un gain en capital. Pour profiter pleinement de cette fiscalité avantageuse, les FNB d’options d’achat couvertes doivent être détenus dans des comptes non enregistrés. Toutefois, en raison du rendement élevé des distributions, ces FNB peuvent encore convenir aux REER et aux autres comptes enregistrés.

« Les gains en capital peuvent être très efficaces pour quelqu’un qui a besoin de liquidités dans son compte enregistré », assure Paul MacDonald.

Enfin, les FNB qui génèrent des revenus de primes d’options constituent une solution de rechange pratique – à des ratios de frais de gestion qui se situent généralement entre 70 et 100 points de base – à la propriété directe d’actions sur lesquelles des options d’achat peuvent être vendues.

« Les FNB d’options d’achat couvertes permettent aux investisseurs d’obtenir une exposition efficace aux stratégies d’options d’achat couvertes sans la complexité et le temps qu’il faut pour vendre soi-même des options d’achat », conclut Nirujan Kanagasingam.

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Syndrome FOMO et FNB thématiques https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/syndrome-fomo-et-fnb-thematiques/ Mon, 14 Jun 2021 04:01:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=80505 Ces FNB présentent des risques à considérer dans ses vérifications diligentes.

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Ces derniers mois, on a assisté à la prolifération des fonds négociés en Bourse (FNB) thématiques, qui exposent les clients à un sous-segment de marché lié à un thème ou une tendance en vogue. Même s’ils peuvent paraître attrayants et constituer des occasions d’investissement, une analyse convenable de leurs risques propres, y compris celui de concentration sectorielle, s’impose.

Ainsi, je ne connais aucun investisseur qui n’aimerait pas surfer sur la vague haussière de la toute dernière meilleure idée du siècle. L’appétit pour les titres spéculatifs, avec leurs promesses de richesses futures, fluctue en fonction des conditions des marchés et de l’humeur générale des investisseurs.

Durant les périodes de marchés haussiers, les investisseurs, y compris nos clients parfois, ont da v a nt a ge tenda nce à sous-estimer le réel risque du marché et à devenir plus téméraires. C’est à ces moments qu’ils commencent à être moins patients avec les portions plus défensives de leurs portefeuilles diversifiés et à tendre vers les placements plus spéculatifs.

Or, l’humeur des clients et des marchés peut se renverser. Lors de marchés baissiers, le réflexe est de larguer ses titres volatils et de se réfugier dans des placements plus conservateurs.

Bref, en période de baisse, l’investisseur est motivé par la peur, et en période de hausse, par l’appât du gain.

Récemment, il semble que ce dernier phénomène ait propulsé la prise de risque dans le marché. Et cette situation m’incite à la prudence.

Si vous avez le sens de l’aventure, on observe une croissance du nombre de petites firmes émettrices de FNB qui souhaiteraient bien vous donner de grosses émotions. En effet, plusieurs d’entre elles offrent des FNB thématiques, même si les plus grands manufacturiers de FNB en proposent aussi.

Cette situation n’est pas le fruit du hasard. Par le passé, les gros acteurs de l’industrie établis depuis longtemps, tels BlackRock, Vanguard, State Street, BMO Gestion mondiale d’actifs, etc., ont bien servi le segment des FNB exposés aux catégories d’actifs plus traditionnelles. Or, ces firmes ont largement ignoré les FNB de type «saveur du mois», misant plutôt sur la thématique ESG (facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance) pour leur croissance future. Ce sont principalement les plus petites et nouvelles firmes de FNB qui sont à l’origine de l’offre de FNB thématiques et qui permettent de participer aux toutes dernières sensations. Une nouvelle firme cherchant à se procurer une part du marché trouverait extrêmement difficile de concurrencer les acteurs établis sur le tableau des catégories d’actifs traditionnelles. Elles misent donc sur les produits de niche qui n’intéressent pas particulièrement les grandes firmes.

Voici quelques FNB thémat iques populaires par ces temps-ci.

Commençons par les cryptomonnaies. Elles ne laissent personne indifférent. Certains y voient la plus grande innovation monétaire du dernier siècle redonnant au peuple le pouvoir d’échange depuis trop longtemps monopolisé par les grandes institutions, les gouvernements et la classe dirigeante.

D’autres y voient la plus grande sottise de ce dernier siècle, peut-être même une arnaque orchestrée par un petit groupe anonyme et qui est majoritairement utilisée par des organisations ayant une réputation peu enviable pour négocier dans l’obscurité réglementaire. Seul l’avenir nous dira ce qu’il en est réellement. Peu importe le camp dans lequel on se trouve, il est possible au Canada de participer aux folles variations du bitcoin grâce au FNB BTCC de la firme Purpose. D’autres manufacturiers canadiens en offrent, dont Evolve et Placements CI.

Des fois, l’investisseur peut connaître beaucoup de succès grâce à ces produits thématiques ou hyper ciblés. Cependant, ce n’est pas toujours le cas. La cryptomonnaie illustre bien l’attrait des «trades qu’il ne faut pas manquer». On se rappelle les histoires pathétiques de petits spéculateurs qui avaient tout perdu en misant ce qu’ils possédaient dans le but de pouvoir faire partie de la vague à la hausse du bitcoin en 2017-2018.

Il est là le danger des investissements thématiques qui carburent à la frénésie populaire, multipliée par les campagnes d’émoustillement menées sur les réseaux sociaux. On a intérêt à être parmi les premiers à participer à ces bulles spéculatives. Tous les autres ne sont là que pour aider la bulle à gonf ler, même si elle se dégonflera lorsque les premiers venus décideront de prendre leurs profits, avant qu’ils puissent éviter d’énormes pertes.

Le FNB BUZZ de la firme Van Eck offre d’investir dans les titres qui font le plus parler d’eux sur les réseaux sociaux, tels REDDIT, StockTwits et Twitter. Ce FNB détient 75 titres américains et, à ce jour, compte 500 M$US en actif sous gestion. Il investit aussi dans les actions de type chèque en blanc, mieux connues sous leur acronyme SPAC (special purpose acquisiton company). Ces sociétés n’ont aucune activité commerciale et sont formées strictement afin de récolter des capitaux dans le but d’acheter une entreprise existante. Généralement, on sait dans quel secteur elles visent à faire une acquisition. Les SPAC servent aux jeunes pousses à obtenir des capitaux.

Le FNB UFO de la firme Procure investit dans tout ce qui touche la conquête de l’espace.

Pour les fanas du sport professionnel, il y a le FNB MVP de la firme Roundhill Investments. Il investit dans les équipes de sport professionnelles, les ligues, les réseaux sportifs, et… les SPAC. Vous craignez un retour de l’inflation ? Vous pourriez utiliser le INFL de la firme Horizon Kinetics Asset Management qui tente de déterminer ces entreprises qui pourraient bénéficier d’une reprise de l’inflation. On n’y retrouve pas de SPAC !

Un FNB FOMO ? Pourquoi pas !

La popularité des FNB thématiques semble liée au syndrome FOMO (fear of missing out), caractérisé par la peur de rater quelque chose d’important.

Pourquoi ne pas boucler la boucle en offrant un FNB permettant d’investir d’un coup dans tous les thèmes chauds ? La petite firme Tuttle Tactical Management tentera d’attirer l’intérêt des investisseurs pour les toutes dernières modes avec son FNB portant évidemment le symbole… FOMO. La firme a récemment déposé une demande d’enregist rement auprès de la Securit ies and Exchange Commission. Tuttle propose d’appliquer des filtres de momentum sur tout ce qui bouge pour investir dans les thèmes les plus populaires parmi les investisseurs. Par exemple, il serait présentement investi dans les actions de momentum, Gamestop, BlackBerry, et autres titres en vogue sur les réseaux sociaux, les cryptomonnaies, l’hydrogène… et les SPAC.

Il est rendu si abordable et relativement simple d’émettre un nouveau FNB aux États-Unis si l’on est prêt à partager les revenus de gestion avec l’une des multiples firmes qui se spécialisent dans l’accompagnement de mise en marché. On dirait presque qu’il ne suffit que d’un acronyme accrocheur pour que certains se lancent dans l’industrie des FNB.

Ces produits représentent un niveau de risque jamais vu dans le passé. Les FNB offrant une concentration accrue, tels les FNB sectoriels, ou des catégories d’actifs volatiles existent depuis longtemps. Ces FNB sont certes plus volatils, mais permettent à l’investisseur une précision supérieure des allocations lorsqu’ils sont utilisés de manière modérée. Ils permettent aussi à l’investisseur convaincu de prendre une position dont le niveau de risque n’est pas pour tout le monde. Les nouveaux produits FOMO jouent toutefois sur une tout autre dimension, soit l’émotion de l’investisseur et la peur de manquer la nouvelle sensation. Cela les rend plus risqués et en fait des produits qui devraient être utilisés avec beaucoup de prudence.

Guy Lalonde est conseiller en placement, gestionnaire de portefeuille

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