Personal Capital – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 06 Feb 2020 12:53:38 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Personal Capital – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les conseillers-robots connaissent une grande expansion https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-conseillers-robots-connaissent-une-grande-expansion/ Thu, 06 Feb 2020 12:53:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63999 Les conseillers-robots, ou l’investissement par le biais de plateformes en lignes, sont toujours aussi populaires. Cette industrie vaudra 1,4 trillion de dollars en 2020!

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L’investissement par le biais de plateformes en ligne est particulièrement populaire en raison de ses frais moins élevés et de sa facilité d’entrée. Leurs frais s’élèvent ainsi généralement à 0,25 % par an et exigent de petits soldes d’ouverture (à partir de 10 $), comparés aux frais d’environ 3 % des conseillers en patrimoine traditionnel et de leurs dépôts d’ouverture requis de plusieurs centaines de dollars.

Né de la crise financière de 2008, quand les investisseurs cherchaient des gestionnaires de patrimoine qui facturaient des frais moins élevés, ils ont connu une belle croissance. Au cours des dix dernières années, les conseillers-robots se sont développés partout dans le monde. Leurs actifs sous gestion s’élevaient à 240 milliards de dollars (G$) en 2017, a révélé le Statista Robo-advisors Market Outlook. En 2018-2019, le volume du marché a quadruplé pour atteindre une valeur de 980,5 G$.

Bien que le ralentissement économique mondial affecte également ce marché, ce secteur devrait encore connaître une croissance importante au cours des prochaines années, selon les données recueillies par LearnBonds.com. Ainsi, les conseillers-robots représenteront 1,4 trillion de dollars en 2020, soit un bond de 47 % par rapport à 2019. Et l’industrie devrait encore croître à un taux annuel composé de 21 % d’ici 2023. LearnBonds.com estime ainsi que dans 3 ans, le nombre d’utilisateurs devrait tripler et atteindre 147 millions (soit onze fois plus qu’en 2017) et que la valeur des actifs gérés par les conseillers-robots devrait atteindre 2,5 trillions de dollars.

Les États-Unis, un chef de file

Nos voisins du sud ont été les premiers à introduire des conseillers-robots. Les plus grands acteurs du marché, comme Betterment, Wealthfront, Personal Capital, Nutmeg, FutureAdvisor et The Vanguard Group, sont d’ailleurs américains. En 2020, l’ensemble du secteur américain des conseillers en robotique devrait atteindre une valeur de 1 000 G$.

Après les États-Unis, on retrouve la Chine avec 700 G$ de moins que le marché américain, puis le Royaume-Uni, l’Allemagne et enfin le Canada dont le marché de conseiller-robot devrait atteindre une valeur de 8 milliards de dollars cette année.

Notons que contrairement aux États-Unis, ou les premiers conseillers-robots sont apparus en 2008, le Canada a attendu 2014 pour lancer cette tendance. ShareOwner a été la première société en courtage à offrir des logiciels de conseillers-robots en mai 2014, révèle un article de Contact.

Toutefois, conseiller-robot ne veut pas dire qu’il n’y a aucune intervention humaine. Les robots-conseils hybrides, ceux qu’on retrouve au Canada, offrent une plateforme d’investissement automatisée avec accès aux conseils d’experts humains des conseillers financiers. Cette nouvelle tendance est née de la demande des clients pour une solution plus adaptée aux investissements complexes.

En outre, la protection offerte est sensiblement la même qu’avec un conseiller humain. L’Autorité des marchés financiers (AMF) oblige toute firme de courtage souhaitant proposer un service en ligne de se soumettre aux conditions d’inscription habituelles, soit aux normes de conduite et aux obligations continues prévues au Règlement 31-103 sur les obligations et les dispenses d’inscription et sur les obligations continues des personnes inscrites. La firme a donc pour devoir de s’inscrire auprès de l’AMF et doit respecter le devoir de loyauté et de diligence, soit connaître le client avec lequel on fait affaire et le produit que l’on propose, afin de faire des recommandations d’investissements qui correspondent au profil du client.

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Les investisseurs sont nerveux face à l’économie et la volatilité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-investisseurs-sont-nerveux-face-a-leconomie-et-la-volatilite/ Mon, 13 Jan 2020 13:44:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63554 Les investisseurs américains semblent particulièrement pessimistes quant à l’avenir de l’économie. La majorité d’entre eux ont donc développé une aversion pour le risque et abandonnent les actions quitte à retarder leur départ à la retraite.

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Nombre d’investisseurs ont développé une aversion pour le risque, révèle une récente étude réalisée auprès de 850 Américains et publiée par le magazine Kiplinger Personal Finance et la société de gestion de patrimoine numérique, Personal Capital.

La plupart d’entre eux ont exprimé leur crainte face à la volatilité des marchés et ont déclaré accumuler des liquidités et vouloir réduire leurs investissements en actions quitte à repousser leur retraite.

Les répondants ont environ 18 % de leur portefeuille en espèces et plus de la moitié (53 %) comptent augmenter leurs avoirs dans les comptes épargnes traditionnels, afin de contrer la volatilité du marché. Des solutions certes peu risquées, mais qui rapportent surtout très peu de rendements.

« Alors que la plupart des gens qui épargnent en vue de la retraite doivent augmenter leurs avoirs en actions pour atteindre leurs objectifs d’épargne, beaucoup de ceux qui ont été marqués par la Grande Récession sont maintenant nerveux face à l’économie et à la longévité du marché haussier [et] veulent réduire leurs risques autant que possible », déclare le rédacteur en chef du magazine, Mark Solheim, repris par Think Advisor.

Lorsque le sondage leur a demandé ce qu’il ferait si leur portefeuille devait diminuer du quart de sa valeur, 42 % des sondés ont affirmé qu’ils retarderaient leur retraite et 21 % envisagent de demander des prestations de sécurité sociale plus tôt que prévu.

Une belle occasion pour les conseillers

La plupart des investisseurs sondés comprennent l’intérêt d’avoir un plan financier à long terme qui leur permettrait de traverser les hauts et les bas de la Bourse. 70 % d’entre eux ont d’ailleurs un tel plan.  Toutefois, moins du cinquième (18,6 %) des répondants consultent actuellement un conseiller professionnel pour faire face à la volatilité des marchés.

Pourtant, « lorsque la volatilité frappe inévitablement, ou même si [l’investisseur se sent] juste assez anxieux face à la volatilité pour envisager des changements impulsifs qui pourraient avoir un impact sur [leurs] objectifs à long terme, [leur] premier appel devrait être à [leur] conseiller », affirme Kyle Ryan, vice-président directeur des services consultatifs chez Personal Capital.

En effet, les sondés seraient certainement mieux préparés à un coup dur comme une baisse de 25 % s’ils avaient un professionnel des finances à leurs côtés. Une belle occasion à saisir!

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