iA Groupe financier – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 07 Aug 2025 11:07:13 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png iA Groupe financier – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 De meilleurs résultats que prévu pour iA Groupe financier https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/de-meilleurs-resultats-que-prevu-pour-ia-groupe-financier/ Thu, 07 Aug 2025 11:07:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108909 L’assureur sauve 31 M$.

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Moins de morts, moins de maladies et moins de sinistres : iA Groupe financier a dévoilé des résultats meilleurs que prévu, tandis que le malheur a moins côtoyé ses clients ce printemps.

L’assureur de Québec a mentionné qu’il a réalisé un gain d’expérience de 31 millions de dollars (M$) au deuxième trimestre, ce qui veut dire que les réclamations ont été moins élevées que ses hypothèses.

Les astres ont été bien alignés au Canada tant pour l’assurance-vie, l’assurance collective offerte par les employeurs et l’assurance-dommages, a expliqué le chef des finances, Éric Jobin, lors d’une conférence téléphonique, mercredi avec les analystes financiers.

« Nous avons eu un gain d’expérience avec la mortalité, avec la morbidité (les réclamations pour maladies) pour les assurances collectives, a dit celui qui occupe également les fonctions d’actuaire en chef. Les conditions météorologiques étaient favorables. »

« Je dirais que le gain de 31 M$ s’explique par des petits gains dans chacun des segments », a-t-il précisé.

L’analyste, Darko Mihelic, de RBC Marchés des capitaux, a observé, dans une note, que les gains d’expérience « sont une belle chose, mais nous ne les voyons pas comme soutenables ». En excluant ce gain, ces résultats restent tout de même « solides », selon lui.

L’entreprise, qui portait anciennement le nom d’Industrielle Alliance, ne dévoile pas séparément les résultats pour son segment des garanties distribuées par les concessionnaires automobiles aux États-Unis, mais le chef de la croissance des opérations américaines, Sean O’Brien, a évoqué des améliorations graduelles.

Il a mentionné que la société a ajusté ses prix, ce qui devrait contribuer à l’amélioration des marges. « Nous avons réduit nos dépenses de 5 % dans ce segment. C’est significatif. »

Les conditions économiques ont été défavorables pour les garanties automobiles aux États-Unis au cours des derniers trimestres.

Le président et chef de la direction, Denis Ricard, avait indiqué en entrevue, en février, que la hausse des taux d’intérêt et l’augmentation du prix des automobiles avaient nui au secteur.

« Le client a moins de (marge de manœuvre) parce que, quand il atteint son maximum avec la voiture, après ça, c’est plus difficile de vendre l’extra », avait expliqué le président et chef de la direction.

Les analystes ont posé des questions sur l’acquisition de RF Capital Group pour 370 M$, annoncée la semaine dernière. Denis Ricard a mentionné qu’il ne savait pas encore quel serait le coût encouru pour fidéliser les conseillers de l’entreprise qui exerce ses activités sous la marque Patrimoine Richardson.

Le vice-président exécutif, iA Gestion de patrimoine, Stephan Bourbonnais, a souligné que la rétention des conseillers était essentielle au succès de la transaction. « Nous écoutons les conseillers pour comprendre ce qui est important pour eux. »

iA Groupe financier a l’intention de conserver la marque de Patrimoine Richardson. « Ça se fait dans la continuité et je crois que ça a été bien reçu jusqu’à maintenant », a dit Stephan Bourbonnais.

L’analyste Mike Rizvanovi, de Banque Scotia, a souligné qu’iA Groupe financier avait un trésor de guerre bien garni et que l’entreprise pouvait toujours déployer l’équivalent de 900 M$, même en tenant compte de la récente acquisition.

Denis Ricard a précisé que, si l’entreprise ne parvenait pas à trouver d’autres cibles d’acquisition, elle rachèterait de ses propres actions. Lorsqu’une entreprise rachète des actions, son bénéfice est dilué sur un moins grand nombre de titres.

« Nous n’avons pas l’intention d’empiler notre capital, a dit le PDG. Nous voulons le déployer. Si nous ne sommes pas en mesure de faire des acquisitions, nous allons racheter plus d’actions. »

L’entreprise a annoncé, en même temps, une augmentation de son dividende trimestriel de 10 % à 0,99 $.

iA Groupe financier a dévoilé un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 327 M$, en hausse de 53 %, par rapport à 214 M$ à la même période l’an dernier. Le bénéfice ajusté par action a bondi à 3,49 $, en hausse de 27 %.

Avant la publication des résultats, les analystes anticipaient un bénéfice par action de 3,09 $, selon la firme de données financières Refinitiv.

L’action a gagné 3,69 $, ou 2,67 %, à 142,14 $ à la fin de la séance de mercredi à la Bourse de Toronto.

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Guerre commerciale : le Canada s’en tire bien malgré tout https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/guerre-commerciale-le-canada-sen-tire-bien-malgre-tout/ Tue, 05 Aug 2025 11:00:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108862 Mais l’incertitude demeure entière.

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Malgré le décret du président américain, Donald Trump, le Canada est l’un des pays les moins frappés par ses visées protectionnistes. L’incertitude fait tout de même mal aux entreprises, prévient le milieu des affaires québécois.

Les droits de douane imposés par les États-Unis sur les produits canadiens ont été portés à 35 % vendredi, mais les produits conformes à l’accord de libre-échange entre le Canada, les États-Unis et le Mexique (ACEUM) sont exemptés.

« Les conséquences des annonces actuelles sont gérables pour l’économie canadienne, a analysé l’économiste Sébastien McMahon, d’iA Groupe financier, en entrevue. Pour le moment, on s’en tire relativement bien. »

Sébastien McMahon a souligné, en entrevue, que près de 90 % des exportations canadiennes sont exemptées des droits de douane, car elles sont conformes à l’ACEUM.

Même si le gouvernement Carney n’est pas parvenu à une entente commerciale avant l’échéance du 1er août, le Canada a un avantage concurrentiel par rapport aux autres partenaires commerciaux, même ceux qui ont signé une entente.

« Aujourd’hui, en tenant compte des exemptions de l’ACEUM, on se retrouve le deuxième pays avec le tarif le plus faible vers les États-Unis, a nuancé l’économiste. Donc, le Mexique est en premier. Après ça, c’est nous avec un tarif moyen d’environ 5 %. »

Certaines industries sont toutefois touchées plus durement, notamment l’aluminium, le cuivre, le bois d’œuvre et le secteur automobile, qui sont frappés d’autres droits de douane.

Une incertitude qui fait mal

Les entreprises souffrent toutefois de l’incertitude économique, a nuancé la présidente-directrice générale de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), Véronique Proulx, en entrevue. « C’est l’incertitude qui fait le plus mal à nos entreprises et à nos régions », a-t-elle déploré.

La voix du milieu des affaires québécois est préoccupée par la baisse des investissements des entreprises, tandis que l’économie est « sur pause ». « Ça va avoir un impact sur le moyen et long terme par rapport à notre capacité, en fait, de garder nos entreprises, notamment industrielles, dans les différentes régions du Québec », a prévenu Véronique Proulx.

Dans le secteur manufacturier québécois, les investissements ont reculé de 318 millions de dollars par rapport à l’an dernier, selon un bilan tracé par la FCCQ à partir des données de Statistique Canada.

L’effet sur l’économie du Québec s’est aussi fait sentir sur les emplois. Il s’est perdu 15 000 emplois dans le secteur manufacturier au cours des six premiers mois de l’année, toujours selon le bilan de la FCCQ. Ce chiffre est de 25 000 emplois pour le secteur de la construction et de 4000 emplois dans le secteur primaire.

« Nos entreprises ont réduit la production et laissent aller des travailleurs, malheureusement », a déploré Véronique Proulx.

L’incertitude ne se dissipera pas complètement, mais les choses pourraient s’améliorer, croit Sébastien McMahon. « Il va demeurer un sentiment d’incertitude, mais peut-être que l’incertitude pourrait réduire parce qu’on se rend compte que ce n’est peut-être pas un scénario catastrophe qu’on est en train de vivre. »

La priorité sera de préserver le libre-échange entre les États-Unis et le Canada afin de limiter les dégâts, a ajouté l’économiste. « L’important c’est que l’accord de libre-échange tienne la route à long terme. Maintenant, quand on regarde vers 2026, ça nous amène à un nouveau risque. Est-ce que Donald Trump va s’opposer au renouvellement de cet accord-là ? Va-t-il vouloir le renégocier ? »

Cette négociation est critique pour l’économie, a abondé Véronique Proulx, mais, devant un président imprévisible, le gouvernement Carney doit aussi agir sur ce qu’il peut contrôler, a-t-elle plaidé.

Elle a donné en exemple les politiques d’achat local des gouvernements. Elle est aussi revenue à la charge contre les restrictions du nombre de travailleurs étrangers temporaires.

« C’est maintenant qu’ils doivent agir pour aider les entreprises qui vont être contraintes de réduire leur production parce que le gouvernement fédéral ne renouvelle pas les permis de travail », a-t-elle ajouté.

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iA absorbe RF Capital dans une transaction de 597 M$ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/ia-absorbe-rf-capital-dans-une-transaction-de-597-m/ Tue, 29 Jul 2025 10:55:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108755 La société consolide ainsi sa position auprès de la clientèle fortunée.

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iA Société financière (iA), de Québec, annonce la conclusion d’une entente définitive en vue d’acquérir RF Capital Group pour une contrepartie en espèces de 20 $ par action ordinaire, valorisant la transaction à 597 millions de dollars (M$).

Cette acquisition marque une étape importante dans la stratégie de croissance d’iA, qui ajoute ainsi plus de 40 milliards de dollars (G$) en actifs sous gestion à ses activités et renforce sa position dans le segment des clients à valeur nette élevée. À la fin de juillet, Patrimoine Richardson comptait 455 personnes détentrices d’un titre de représentant de courtiers (conseillers associés et adjoints avec permis inclus) répartit dans 23 bureaux à la grandeur du Canada.

RF Capital, connue pour ses services-conseils personnalisés sous la bannière Patrimoine Richardson, continuera d’opérer sous cette marque. Ses quelque 175 G$ d’actifs consolidés sous gestion, une fois intégrés, feront d’iA Gestion de patrimoine une « plateforme non bancaire de premier plan au Canada », particulièrement dans le domaine du courtage de plein exercice indépendant.

« Cette transaction s’inscrit dans notre stratégie de croissance durable et renforce notre modèle de distribution évolutif », affirme Denis Ricard, président et chef de la direction d’IA Groupe financier.

Des synergies technologiques et opérationnelles

L’opération devrait générer des synergies significatives, tant en matière de revenus que de coûts. L’intégration portera notamment sur les plateformes numériques, les fonctions d’entreprise et les fournisseurs externes. Une attention particulière sera toutefois portée au maintien de l’indépendance opérationnelle des conseillers de RF Capital.

Sur le plan technologique, iA entend capitaliser sur l’expertise de RF Capital en matière de plateformes numériques et d’intelligence artificielle pour améliorer l’expérience des clients et des conseillers. Le regroupement permettra également d’harmoniser les outils et d’élargir l’offre de produits, incluant gestion de patrimoine, marchés des capitaux, assurance et services-conseils.

Un financement interne

Le financement de l’acquisition se fera à même l’encaisse existante d’iA, ce qui entraînera une baisse de son ratio de solvabilité d’environ six points de pourcentage. Malgré cela, la direction affirme que l’impact sur les résultats de base sera neutre la première année et que l’acquisition devrait bonifier le bénéfice par action (BPA) d’au moins 0,15 $ à partir de la deuxième année.

Par ailleurs, les coûts de transaction et d’intégration sont estimés à 60 M$ sur trois ans, principalement concentrés sur la première année.

Une prime pour les actionnaires

La transaction, qui prévoit aussi l’achat des actions privilégiées de série B à 25 $ chacune, représente une prime de 107 % sur le cours de clôture du 25 juillet (9,65 $) et de 102 % sur le cours moyen pondéré sur 30 jours. Les actionnaires recevront leur contrepartie intégralement en espèces, assurant ainsi une liquidité immédiate.

L’opération a reçu l’appui unanime du conseil d’administration de RF Capital, sur la recommandation de son comité spécial d’administrateurs indépendants, ainsi que celui de Richardson Financial Group Limited, principal actionnaire de RF Capital avec une participation de 44,32 %.

« Cette étape importante marque le début d’un nouveau chapitre passionnant pour RF Capital. En alliant nos forces à celles d’iA, nous pouvons tirer parti d’excellentes opportunités dans les domaines de la technologie, de l’innovation produit et de l’échelle opérationnelle, ce qui améliore la proposition de valeur pour les conseillers grâce à des capacités et un soutien accru », a commenté Dave Kelly, président et chef de la direction de RF Capital.

La transaction devrait être finalisée au cours du quatrième trimestre de 2025, sous réserve de l’approbation des actionnaires de RF Capital et des autorités réglementaires. Elle soutient l’objectif d’iA d’atteindre un rendement des capitaux propres supérieur à 17 % d’ici 2027.

Le coût de la transaction inclut la liquidation des régimes d’actionnariat, lequel permettait à certains conseillers en placement d’être actionnaires de leur entreprise.

Par ailleurs, lorsque survient ce genre de transaction, surtout dans le secteur du courtage de plein exercice indépendant, certains conseillers gérant d’importants actifs sont sollicités afin qu’ils changent vers une société de courtage concurrente. Pour éviter un départ massif d’actifs, les conseillers de la société cible reçoivent souvent une mesure incitative afin de rester auprès du courtier choisi par leurs supérieurs. Selon le communiqué de presse, iA Groupe financier mettra en place une « stratégie de rétention des conseillers », lequel coût s’ajoutera au prix d’achat. Cette stratégie vise « de maintenir et de développer notre réseau de distribution national », indique-t-on.

Cela fait plusieurs décennies qu’iA Gestion privée de patrimoine tente d’atteindre une masse critique importante de conseillers et d’actifs afin de répartir ses coûts technologiques, de conformité et de croissance. En août 2017, iA avait fait l’acquisition de Patrimoine Hollis et, l’année dernière, se sont ajoutés 31 conseillers de la division de courtage de détail de plein exercice de la Banque Laurentienne.

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iA Société financière fera l’acquisition de RF Capital Group https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/ia-societe-financiere-fera-lacquisition-de-rf-capital-group-inc/ Mon, 28 Jul 2025 14:16:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108735 Pour un prix d’achat de 597 M$.

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iA Société financière a annoncé la conclusion d’une entente avec RF Capital à l’issue de laquelle elle fera l’acquisition de la totalité des actions ordinaires émises et en circulation de RF Capital moyennant 20,00 $ par action en espèces.

« Cette acquisition s’inscrit dans notre approche distinctive, À la façon de iA — mettant de l’avant notre approche stratégique en matière de croissance durable — en élargissant notre portée dans les segments cibles et en améliorant notre modèle de distribution évolutif, a déclaré Denis Ricard, président et chef de la direction de iA Groupe financier. Nous réaffirmons notre engagement envers la valeur du conseil en dotant les conseillers d’outils de premier ordre tout en préservant leur indépendance, afin qu’ils puissent aider les clients à se sentir en sécurité face à leur avenir financier. »

Le prix d’achat de 597 millions de dollars (M$) comprend une évaluation des capitaux propres de RF Capital après dilution de 370 M$ et 227 M$ en obligations financières (facilité de crédit renouvelable et actions privilégiées).

« Cette étape importante marque le début d’un nouveau chapitre passionnant pour RF Capital. En alliant nos forces à celles de iA, nous pouvons tirer parti d’excellentes opportunités dans les domaines de la technologie, de l’innovation produit et de l’échelle opérationnelle, ce qui améliore la proposition de valeur pour les conseillers grâce à des capacités et un soutien accru, a déclaré Dave Kelly, président et chef de la direction de RF Capital. Nos conseillers continueront d’opérer de façon indépendante sous la marque Patrimoine Richardson, soutenus par la solidité et la stabilité financières de iA Groupe financier, et demeurent entièrement dédiés à fournir des conseils personnalisés et fiables à leurs clients. »

« L’ajout de RF Capital renforce la position de iA Gestion de patrimoine en tant que plateforme de gestion de patrimoine non bancaire de premier plan au Canada, offrant une portée supplémentaire dans le secteur du courtage de plein exercice indépendant. En regroupant des modèles de distribution complémentaires, cette transaction propulse les actifs sous gestion totaux du réseau de conseillers de gestion de patrimoine de iA à près de 175 milliards de dollars et crée des économies d’échelle en termes de prix, de distribution, de force numérique et de marque, a déclaré Stephan Bourbonnais, vice-président exécutif, Gestion de patrimoine.

Rappelons qu’en 2024, iA Groupe financier a acquis la division de courtage de détail à service complet de la Banque Laurentienne.

Plus d’informations à venir.

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Clément Gignac se voit confier de nouvelles responsabilités au sein du Sénat canadien https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/clement-gignac-se-voit-confier-de-nouvelles-responsabilites-au-sein-du-senat-canadien/ Tue, 22 Jul 2025 12:06:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108453 NOUVELLES DU MONDE — Il présidera un comité à saveur économique.

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L’honorable Clément Gignac a été nommé président du Comité sénatorial des banques, du commerce et de l’économie. Il est économiste et cumule plus de 35 années d’expérience dans les secteurs privé et public.

« Bien hâte de travailler en compagnie de mes collègues du comité au retour de la pause estivale pour accomplir notre mandat. Avec l’agenda à saveur fortement économique du Gouvernement Carney, nous devrions être fort occupés et en mesure de jouer notre rôle de second regard attentif », a témoigné Clément Gignac sur les réseaux sociaux.

Avant sa nomination comme sénateur le 29 juillet 2021, Clément Gignac a été vice-président principal et économiste en chef chez iA Groupe financier à compter de 2012.

Élu député à l’Assemblée nationale du Québec en 2009, il a d’abord été ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, puis ministre des Ressources naturelles et de la Faune de 2011 à 2012 au sein du gouvernement du Québec.

Auparavant, Clément Gignac a agi en tant que conseiller économique et stratège au sein de différentes institutions financières, y compris à titre de vice-président et d’économiste en chef pour la Financière Banque Nationale de 2000 à 2008.

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IA, Great-West et Manuvie dévoilent leurs résultats trimestriels https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/ia-great-west-et-manuvie-devoilent-leurs-resultats-trimestriels/ Tue, 13 May 2025 10:59:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107305 La croissance au rendez-vous malgré la volatilité des marchés.

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IA, Great-West et Manuvie ont dévoilé leurs résultats du premier trimestre qui s’est terminé le 31 mars 2025. En voici un condensé.

iA Groupe financier : une forte progression

IA Groupe financier poursuit « une croissance rentable, soutenue par une forte progression des ventes et une solide situation en matière de capital », selon leur communiqué.

Parmi les faits saillants du premier trimestre, iA Groupe financier a enregistré un résultat par action ordinaire (BPA) dilué tiré des activités de base de 2,91 $, en hausse de 19 % par rapport à la même période en 2024.

Le rendement sur les capitaux propres (RCP) tiré des activités de base pour les 12 derniers mois s’est établi à 16,1 %.

Le résultat net attribué aux actionnaires ordinaires au premier trimestre s’est chiffré à 186 millions de dollars (M$), le BPA dilué, à 1,98 $ et le RCP pour les 12 derniers mois, à 13,0 %.

Le ratio de solvabilité était de 132 % au 31 mars 2025, témoignant « d’une solide situation en matière de capital », indique le communiqué.

Par ailleurs, IA enregistre une forte progression des ventes au Canada et aux États-Unis, ayant mené à 5,8 milliards de dollars (G$) en primes et dépôts (en hausse de 19 % d’une année à l’autre).

Au 31 mars 2025, IA comptait plus de 264 G$ en actifs, soit une augmentation de 15 % au cours des 12 derniers mois (actif sous gestion et actif sous administration totaux).

La valeur comptable par action ordinaire était de 74,62 $ au 31 mars 2025, en hausse de 2 % au cours des trois derniers mois et de 8 % au cours des 12 derniers mois.

« Après une solide performance en 2024, nous avons continué d’afficher une forte progression à l’aube de 2025 dans toutes les unités d’exploitation. La croissance des ventes et des revenus, observée au Canada et aux États-Unis au cours du premier trimestre, souligne la force de notre réseau de distribution et de notre modèle d’affaires diversifié, ce qui nous place en bonne position pour atteindre nos nouvelles cibles financières présentées lors de notre événement destiné aux investisseurs en février », commente Denis Ricard, président et chef de la direction de iA Groupe financier.

« Au Canada, poursuit-il, nous avons maintenu notre excellente position en matière de ventes dans nos activités de base, à savoir l’assurance individuelle, les services aux concessionnaires et les fonds distincts. Aux États-Unis, le secteur de l’Assurance individuelle a enregistré de solides résultats, soutenus par une croissance organique et des acquisitions, tandis que les Services aux concessionnaires ont affiché l’amélioration progressive des bénéfices que nous avions anticipée, reflétant notre discipline en matière d’exécution de nos activités. »

Great-West Lifeco : une croissance en gestion du patrimoine et de la retraite

Dans son communiqué, Great-West Lifeco annonce que le bénéfice fondamental s’est chiffré à plus de 1,0 G$, en hausse de 5 % d’un exercice à l’autre, en raison d’une croissance à deux chiffres du bénéfice fondamental dans ses secteurs d’activité Retraite et Gestion du patrimoine.

Parmi les autres faits saillants, le bénéfice net lié aux activités poursuivies s’est établi à 860 M$, ou 0,92 $ par action, en baisse de 17 % par rapport au premier trimestre de 2024. Selon Great-West, cette baisse « reflète principalement l’expérience défavorable sur le marché, particulièrement en ce qui a trait à la diminution des rendements des actifs immobiliers et aux taux d’intérêt ».

Le rendement des capitaux propres fondamental s’est établi à plus de 17 % et devrait continuer de croître, indique Great-West, principalement en raison de la solide croissance au sein de son exploitation américaine. Le rendement des capitaux propres – activités poursuivies, s’est chiffré quant à lui à 15,6 %.

Le ratio du test de suffisance du capital des sociétés d’assurance vie (TSAV) s’est établi à 130 % et la trésorerie de Lifeco à 2,5 G$, alors que la valeur comptable par action s’est chiffrée à 27,61 $, en hausse de 12 % d’un exercice à l’autre.

Great-West a finalement racheté 2,1 millions d’actions, s’inscrivant ainsi dans son objectif de rachats totalisant 500 M$ en 2025.

« Nous avons affiché de solides résultats au premier trimestre, notamment une croissance à deux chiffres du bénéfice fondamental dans nos secteurs d’activité Retraite et Gestion du patrimoine », observe Paul Mahon, président et chef de la direction de Great-West Lifeco.

« Notre exploitation américaine continue d’être la principale source de cette croissance, continue-t-il, grâce à ses solides entrées nettes attribuables aux mandats remportés au titre des régimes de retraite et à l’essor de ses souscriptions liées aux transferts. Bien que la volatilité des marchés soit élevée, les activités principales continuent d’afficher de bons résultats, et nos ambitions de croissance demeurent bien soutenues par notre capital généré et notre bilan, qui sont solides. »

Manuvie : des résultats records

Manuvie a dégagé pour le premier trimestre de 2025 « des résultats records au chapitre des affaires nouvelles des activités d’assurance et une croissance soutenue de la valeur comptable par action ordinaire », indique leur communiqué.

Parmi les principaux faits saillants, le résultat tiré des activités de base s’est chiffré à 1,8 G$, en baisse de 1 % selon un taux de change constant par rapport à celui du premier trimestre de 2024. Selon Manuvie, cette diminution modérée s’explique par la croissance soutenue des activités dans Gestion de patrimoine et d’actifs, Monde et le secteur Asie, contrebalancée par l’augmentation de 45 M$ après impôts de la provision pour pertes de crédit attendues au premier trimestre de 2025.

Le résultat net attribué aux actionnaires s’est établi à 0,5 G$, en baisse de 0,4 G$ par rapport à celui du premier trimestre de 2024. Cette diminution reflète une charge nette plus élevée au titre des résultats techniques du marché, indique Manuvie.

Le résultat dilué par action ordinaire (RPA) tiré des activités de base s’est établi à 0,99 $, en hausse de 3 % par rapport à celui du premier trimestre de 2024.

Le RPA s’est établi à 0,25 $, en baisse de 48 % par rapport à celui du premier trimestre de 2024

Le rendement des capitaux propres (RCP) tiré des activités de base s’est chiffré à 15,6 % et le RCP à 3,9 %, tandis que le ratio du TSAV s’est établi à 137 %.

Manuvie souligne une vigueur soutenue des résultats des produits d’assurance au premier trimestre de 2025, comme en témoigne l’augmentation des souscriptions d’équivalents primes annualisées (EPA), de la marge sur services contractuels au titre des affaires nouvelles (MSC) et de la valeur des affaires nouvelles (VAN) d’un exercice à l’autre respectivement de 37 %, 31 % et 36 %.

Manuvie a enregistré des entrées nettes de fonds de 0,5 milliard de dollars dans sa division Gestion de patrimoine et d’actifs — Monde, un recul marqué par rapport aux 6,7 G$ observés au premier trimestre de 2024.

Dans le sous-secteur des régimes de retraite, les sorties nettes de fonds ont atteint 2,6 G$ au T1 2025, contrastant avec des entrées nettes de 3,2 G$ un an plus tôt. Ce renversement s’explique par un nombre accru de rachats de régimes ainsi qu’une hausse des retraits nets de participants en Amérique du Nord.

« La croissance de nos activités sous-jacentes est demeurée stable, tandis que celle du RPA tiré des activités de base a été freinée par l’augmentation de la provision pour pertes de crédit attendues et une provision au titre des feux de forêt en Californie. Au T1 2025, la valeur comptable par action ordinaire a continué d’afficher une croissance soutenue, augmentant de 12 % d’un exercice à l’autre. Le ratio du TSAV est demeuré robuste, à 137 %, et le ratio de levier financier s’est fixé à 23,9 %, un niveau largement en deçà de notre cible à moyen terme de 25 %. Ancrés dans nos priorités stratégiques et soutenus par un bilan robuste, nous sommes en bonne position pour composer avec la conjoncture économique actuelle et tirer parti des possibilités de croissance », rapporte Colin Simpson, chef des finances de Manuvie.

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iA Groupe financier déploie son outil de planification financière https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/ia-groupe-financier-deploie-son-outil-de-planification-financiere/ Fri, 09 May 2025 11:05:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107106 Les conseillers du réseau courtage qualifiés au programme de reconnaissance iA Premier y auront accès.

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iA Groupe financier déploie Mon parcours financier, un outil numérique de planification financière, aux conseillers du réseau courtage qualifiés au programme de reconnaissance iA Premier. Cet outil permet aux professionnels qui l’utilisent de proposer à leurs clients un plan personnalisé adapté à leurs objectifs financiers.

Lancé en 2021, jusqu’ici Mon parcours financier était réservé aux plus de 2 000 conseillers en assurance, épargne et retraite individuelles du Réseau Carrière. Cette solution qui facilite l’analyse des besoins financiers des particuliers leur permettait ainsi d’accompagner leurs clients dans leurs décisions financières.

À ce jour, plus de 300 000 parcours financiers ont été réalisés.

« Désirant être un partenaire de premier plan pour l’ensemble de nos conseillers à travers le Canada, nous sommes heureux de proposer l’outil Mon parcours financier à un plus grand nombre d’entre eux et ainsi les aider à toujours mieux servir leurs clients pour qu’ils se sentent confiants et sécures face à leur avenir. Cet outil, signé iA Groupe financier, démontre, une fois de plus, notre capacité incontestable de combiner l’expérience humaine et numérique dans un environnement sécurisé », affirme Renée Laflamme, Vice-présidente exécutive, Assurance, Épargne et retraite individuelles.

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Google veut être l’allié de la finance pour accélérer l’IA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/google-veut-etre-lallie-de-la-finance-pour-accelerer-lia/ Mon, 14 Apr 2025 10:45:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106176 Des défis limitent l’adoption de cette technologie.

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Avec la numérisation qui s’accélère, les institutions financières doivent évoluer rapidement. Or, leur prudence excessive freine parfois l’innovation, observe Marc Boyer, responsable de l’infonuagique de Google Canada.

Dans la transition vers l’intelligence artificielle (IA), le nuage (cloud) ne se limite pas au stockage des données. Il devient l’ossature des nouvelles applications d’IA, selon l’expert. « L’adoption du nuage permet aux institutions financières de dépasser les limites des infrastructures traditionnelles. Elles peuvent tester et déployer des technologies beaucoup plus rapidement, avec une puissance de calcul inégalée », souligne le directeur de Google Cloud pour l’Est et l’Ouest du Canada.

Google accompagne plusieurs acteurs du secteur dans cette transformation, dont Desjardins, la Banque Scotia, Valeurs mobilières TD et iA Groupe financier, ainsi que des investisseurs institutionnels comme la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) et Investissements PSP.

IA de première génération : l’automatisation des interactions

L’implantation de l’IA en services financiers se fait en intégrant progressivement des solutions automatisées, d’abord basées sur des modèles simples, puis sur des technologies plus avancées.

Dans un premier temps, l’IA a été utilisée dans les services financiers pour automatiser les interactions de base avec la clientèle, rappelle Marc Boyer. Chez Desjardins, par exemple, cela s’est traduit par la mise en place d’agents conversationnels capables de répondre aux questions fréquentes des utilisateurs.

« Les appels entrants sont analysés et filtrés par un agent virtuel basé sur les technologies de Google. Le robot est en mesure de comprendre l’intention du client, de produire un résumé de la discussion et d’aiguiller la requête au bon service, avec le bon contexte. »

Ces solutions permettent de réduire le temps d’attente et d’améliorer l’expérience client en éliminant les transferts d’appels inutiles.

IA avancée : l’analyse des données en temps réel

Le perfectionnement des algorithmes a permis aux institutions financières de commencer à exploiter l’IA pour analyser les données en temps réel et soutenir leurs conseillers. iA Groupe financier, par exemple, utilise un robot (chatbot) interne basé sur l’IA pour assister les équipes de gestion de patrimoine.

« Ce robot répond aux questions des conseillers en temps réel sur une vaste gamme de produits financiers. Il leur permet d’accéder à une information à jour et de personnaliser leurs recommandations », signale le dirigeant.

Dans cet exemple, l’IA ne se contente plus d’interagir avec les clients : elle devient un outil d’aide à la décision pour les professionnels du secteur.

IA multimodale : la convergence des données et des formats

La prochaine avancée ?

Une IA capable de traiter simultanément texte, images et audio.

« Avec des outils comme Notebook LM, l’IA peut assembler et analyser divers contenus, puis en extraire des podcasts interactifs en quelques minutes », explique Marc Boyer.

Cette technologie pourrait transformer le travail des analystes financiers, leur permettant d’agréger instantanément des documents réglementaires, des rapports économiques et des notes internes pour obtenir une synthèse personnalisée.

Autre évolution majeure : l’informatique quantique. « Les avancées sont fulgurantes dans ce domaine. On parle d’applications concrètes non pas dans 10 ou 15 ans, mais d’ici 3 à 4 ans », précise-t-il.

Cette technologie qui réunit l’informatique, la physique et les mathématiques promet d’accélérer le traitement des données complexes grâce à des puces inspirées des réseaux de neurones, comme celles utilisées par ChatGPT et Gemini.

Une adoption encore prudente

Malgré les gains potentiels, l’adoption de l’IA reste prudente. Trop ? Une étude menée par le Conseil du patronat du Québec estime que l’IA pourrait générer jusqu’à 230 milliards d’économies annuelles et faire gagner 175 heures de travail par employé. Pourtant, son déploiement reste limité.

« Les entreprises avancent à petits pas. La confidentialité des données et les risques de fuite les préoccupent. Les régulations du secteur financier, bien que nécessaires, ralentissent aussi l’implantation de nouvelles technologies. Trouver l’équilibre entre sécurité et performance est délicat », souligne Marc Boyer.

L’un des enjeux majeurs pour les institutions financières consiste à garantir que les données utilisées par les systèmes d’IA restent internes aux entreprises et ne servent pas à entraîner des modèles externes. Un défi important à relever.

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Une solution intégrée d’opérations de placement au Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/une-solution-integree-doperations-de-placement-au-canada/ Tue, 01 Apr 2025 11:19:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106337 CIBC Mellon et iA Groupe financier innovent.

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CIBC Mellon soutient la transformation opérationnelle d’iA Groupe financier en lançant la première solution intégrée d’opérations de placement au Canada.

« Ce mandat a été forgé en fonction de l’objectif clair de iA Groupe financier : redéfinir son cadre opérationnel pour les placements et renforcer ses activités pour soutenir une croissance soutenue et efficace », explique Mark McKeon, chef mondial des solutions de suivi de marché chez BNY.

Développée par CIBC Mellon et BNY, en collaboration avec iA Groupe financier, cette solution propose un service complet incluant la première solution externalisée de comptabilité des fonds généraux d’assurance au Canada.

« Nous sommes très fiers de cette réalisation collaborative. Cette transformation pour iAGMA servira de modèle aux autres gestionnaires d’actifs et propriétaires d’actifs au Canada qui cherchent à assurer l’avenir de leurs activités. Ce fut un honneur de travailler avec un client qui a une vision aussi claire de la façon d’élargir ses activités et innover. Il s’agit d’un modèle qui offrira une voie pour les opérations de placement futures non seulement au Canada, mais partout dans le monde », commente Mal Cullen, chef de la direction de CIBC Mellon.

Dans ce modèle, la solution infonuagique de gestion de données native de BNY a joué un rôle clé. Cette infrastructure aide l’équipe de iA Gestion mondiale d’actifs (iAGMA) à accéder et à exploiter les données, ce qui permet de générer des analyses plus poussées pour appuyer les solutions de placements.

« Cette réalisation démontre une fois de plus notre détermination à viser les meilleures pratiques institutionnelles, estime Jean-Pierre Cornillaut, directeur-général, chef de l’exploitation (placements), chez iAGMA. Nous sommes motivés par l’efficience opérationnelle et cette transformation nous permet non seulement d’accroître notre efficience mais aussi d’en faire bénéficier nos clients et leurs portefeuilles. »

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L’inclusion dans la finance : un défi de relève et de diversité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/linclusion-dans-la-finance-un-defi-de-releve-et-de-diversite/ Mon, 17 Mar 2025 14:04:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106204 Attirer, retenir et valoriser les talents féminins : une priorité pour l’industrie financière.

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« C’est un grand défi d’attirer une relève », lance Chantal Lamoureux, présidente-directrice générale de l’Institut de planification financière (l’Institut). Au point où, « depuis plusieurs années, l’Institut considère la relève comme un enjeu majeur », témoigne-t-elle.

L’Institut, qui est le seul organisme au Québec habilité à délivrer le diplôme en planification financière, signale que le nombre de Planificateurs financiers (Pl. Fin.) stagne à près de 5 000 d’année en année. Sa diplomation annuelle, évaluée entre 200 et 300 personnes, compense tout juste les départs à la retraite.

Pourtant, les perspectives en matière d’emploi dans l’industrie financière sont encourageantes. Le Guichet-Emplois du gouvernement du Canada signale que les employeurs de l’industrie de la finance, des assurances, des services immobiliers et de location « déploient constamment des efforts pour embaucher et pour maintenir leur main-d’œuvre qualifiée ».

Ses prévisions en matière d’embauche pour la période 2024-2026 indiquent que « les perspectives du sous-secteur de la gestion de placements resteront bonnes en raison de la demande en hausse de placements non traditionnels tels que le capital-investissement ainsi que les prêts directs et actifs numériques qui devrait stimuler la croissance ». Le Guichet-Emplois ajoute que les perspectives d’emplois seront également favorables dans plusieurs autres domaines spécialisés de l’industrie, « notamment en informatique, en programmation et en intelligence artificielle afin de poursuivre le développement et l’implantation des nouvelles technologies dans les institutions financières et les compagnies d’assurances ».

Malgré ces perspectives engageantes, attirer et retenir des talents est un défi important pour les organisations de l’industrie financière. La volonté exprimée par la majorité d’entre elles d’ajouter une plus grande diversité au sein d’un secteur historiquement dominé par « l’homme blanc d’un certain âge » est certainement une orientation susceptible de faire progresser la situation.

D’autant que les clients viennent de toutes sortes d’horizons. « Il faut être en mesure de comprendre leurs défis et leurs perspectives. Il faut être inclusif dans la profession », soutient Chantal Lamoureux.

Par exemple, d’ici 2028, les Canadiennes contrôleront des actifs totalisant plus de 4 000 milliards de dollars (G$), presque le double des 2 200 milliards de dollars (G$) qu’elles détiennent, selon un rapport publié par Placements mondiaux Sun Life en mars 2023. « Et bien que les femmes indiquent qu’elles sont plus à l’aise d’obtenir des conseils en placement auprès de conseillères, celles-ci ne représentent que de 15 à 20 % des membres de la profession au Canada », souligne aussi le rapport.

Dans les dernières années, plusieurs institutions ont choisi d’implanter des programmes en matière d’équité, de diversité et d’inclusion (EDI), y compris du mentorat, afin de faciliter un recrutement moins homogène. C’est notamment le cas chez iA Groupe financier, qui affirme reconnaître « l’équité, la diversité et l’inclusion comme un facteur essentiel de notre innovation et de notre croissance ».

« À mesure que nos marchés s’étendent à de nouvelles communautés, nos employées et employés doivent en être représentatifs pour comprendre et bien servir nos nouvelles clientèles », exprime Denis Ricard, président et chef de la direction de iA Groupe financier, sur le site web de l’entreprise.

Du côté des courtiers, l’intégration de membres des minorités et de femmes conseillères dans la propriété des blocs d’affaires est en croissance.

Il s’agit d’initiatives qui portent leurs fruits, mais il y a encore beaucoup d’efforts à faire en matière d’inclusion, selon le Portrait de la diversité du secteur de la finance et de l’assurance au Québec réalisé par Mercer et publié par Finance Montréal en novembre 2023.

Si les femmes sont bien représentées dans les secteurs de la finance (56,6 %) et de l’assurance (58 %), elles le sont beaucoup moins dans le domaine de la gestion d’actifs et du placement (36 %) ainsi que dans les secteurs des marchés financiers et des services bancaires d’investissement (36,5 %). L’étude indique aussi que 30 % des employés de l’ensemble du secteur financier s’identifient à une minorité visible, une « proportion supérieure à celle observée sur le marché du travail québécois, qui se situe à 17 % ».

« Si la performance des organisations est positive dans son ensemble, nous constatons que des efforts restent à déployer au sein des organisations pour faire en sorte que la tendance s’applique à tous les échelons », rappelle néanmoins Jacques Deforges, directeur général de Finance Montréal.

En effet, les données de l’enquête montrent que de nombreux efforts sont encore requis pour améliorer la représentation des femmes et des groupes ethniques dans les postes de cadres supérieurs. La proportion de femmes occupant ces postes varie entre 25,4 % et 29,8 %, ce qui équivaut à ce qui est observé pour l’ensemble des industries, sauf dans les marchés financiers et les services bancaires d’investissement, où cette proportion est de 13 %.

Quant aux groupes ethniques, ils sont aussi « fortement sous-représentés au sein des organisations du secteur », et occupent entre 8,8 % et 10 % des postes de cadres supérieurs. Dans le segment de la gestion d’actifs et de placements, les minorités visibles n’occupent que 0,8 % des postes de cadres, signale l’étude.

Il faut des modèles

Bien que de nombreux conseillers en placement de la Financière Banque Nationale Gestion de patrimoine (FBNGP) aimeraient accueillir davantage de femmes dans leur équipe, la tâche n’est pas aisée pour autant. « C’est juste difficile de les trouver », constate Simon Lemay, premier vice-président et directeur national, Québec et Atlantique, chez FBNGP.

Chantal Lamoureux ne s’en cache pas, attirer plus de femmes dans la profession « est un enjeu qui nous interpelle beaucoup ». Elle évalue que de 37 à 38 % des planificateurs financiers sont des femmes, une proportion qui « stagne depuis plusieurs années ».

« Attirer et accueillir la relève est un enjeu, peu importe le genre. Je constate aussi que les attentes, le profil et la manière de faire des candidats peuvent différer d’un genre à l’autre, ce qui apporte certainement une valeur différente et son lot d’éléments positifs, compte tenu du type de la clientèle à servir potentiellement par la suite », analyse Mélanie Beauvais, présidente du conseil d’administration de l’Institut.

Malgré les différences de profils et de réalités entre les genres, Mélanie Beauvais n’est pas convaincue que l’enjeu d’attirer des femmes s’avère « vraiment plus grand, et qu’il ne faudrait pas juste développer une autre façon de le faire ».

Mélanie Beauvais cite les modes de rémunération comme une barrière à l’entrée des femmes dans la profession. « Il arrive que les femmes ne se fassent pas confiance pour ce qui est d’adopter un mode de rémunération totalement ou majoritairement variable. Un homme qui va joindre une équipe va de son côté demander à voir les chiffres. Il va les regarder froidement et se dire : “OK, je suis capable moi aussi.” Mais beaucoup de femmes résistent à s’engager dans cette voie parce qu’elles veulent absolument avoir la stabilité d’un salaire aux deux semaines ».

Pour Mélanie Beauvais, les femmes s’imposent une « grosse barrière ». « On a besoin d’une certaine sécurité, d’une stabilité, et ça ne s’applique pas seulement à la rémunération, mais aussi quand vient le temps de passer au poste suivant », affirme-t-elle.

« Souvent, les femmes, on dirait qu’on doit toujours s’assurer d’avoir coché toutes les cases avant de passer à l’étape suivante, alors que dans les faits, si on est bien entourée, on comprend qu’on a le droit à l’erreur, à la réflexion et à se réajuster. Mais c’est une chose qu’on se permet peut-être moins. On cherche à atteindre la perfection tout de suite, malheureusement, ça n’arrive jamais. On a toutes des imperfections », analyse Mélanie Beauvais.

Dans le même ordre d’idées, elle déplore que les jeunes femmes hésitent souvent à « se mettre en avant ». Bien qu’elles soient nombreuses à fréquenter les programmes de finance à l’université, on les voit peu s’impliquer dans des concours et s’engager dans de telles initiatives, déplore-t-elle. « C’est désolant, parce que l’important n’est pas de gagner les prix. Il s’agit plutôt d’une occasion d’apprendre, de rencontrer des gens, de développer son réseau, et d’acquérir plein de compétences transversales. Les gens qui s’impliquent entre autres dans les comités de concours universitaires, apprennent à organiser, à influencer, à présenter ; des compétences extrêmement importantes pour la carrière », illustre Mélanie Beauvais.

« Les êtres humains sont tous imparfaits. On est imparfaits dans la vie et la femme, en particulier, doit accepter qu’elle ne sera pas une professionnelle parfaite, une gestionnaire parfaite, une mère parfaite, une épouse parfaite, ni une fille de parents parfaite », indique Chantal Lamoureux.

« Souvent, on l’entend, les femmes se mettent une charge mentale incroyable sur les épaules », affirme-t-elle.

Selon Chantal Lamoureux, la présence de modèles féminins dans l’industrie peut amener les femmes à prendre confiance en elles, mais « il faut aussi que les femmes échangent avec les hommes », avance-t-elle. Elles doivent être bien entourées et, par le biais du mentorat et du réseautage comprendre la perspective des hommes, leur façon de voir les choses. « Pas pour les imiter, précise-t-elle, mais pour les comprendre et partager des points de vue, car c’est ça l’inclusion. »

Le mentorat est aussi essentiel, ajoute Chantal Lamoureux. « C’est là que des hommes peuvent faire la différence en mettant en avant leurs collègues féminins, en parlant de leurs forces. L’objectif n’est pas de favoriser, mais de faire connaître quelqu’un pour que cette personne-là ait l’occasion de démontrer sa valeur ».

« Quand je discute avec les gens qu’on voit davantage, on constate que pour en arriver -là, il y a eu quelqu’un en arrière qui les a poussés à prendre leur place. »  Selon Chantal Lamoureux, souvent, il aura fallu la présence d’un mentor ou d’un modèle, pour leur montrer qu’elles peuvent progresser, qu’elles ont le droit d’aller de l’avant et qu’elles ne volent la place de personne. »

Chantal Lamoureux voit plusieurs hommes qui tirent vers le haut, qui font un mélange des genres et qui tentent de défaire le boy’s club.

Elle constate notamment que les équipes de conseillers sont de plus en plus multidisciplinaires. « Je pense que de facto, il y a probablement plus de femmes, plus de communautés culturelles qui adhèrent à ces équipes. Est-ce une façon de créer une nouvelle réalité et de mettre les gens à l’aise ? Est-ce une voie pour faire évoluer les mentalités de l’intérieur et pour que les gens constatent que ça peut être positif pour tout le monde ? »

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