Fondaction – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 04 Jun 2025 14:45:10 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Fondaction – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Transition verte : cinq clés pour relancer la finance durable https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/transition-verte-cinq-cles-pour-relancer-la-finance-durable/ Thu, 22 May 2025 10:50:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107416 SOMMET DE LA FINANCE DURABLE – Quand collaboration rime avec innovation.

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Les reculs politiques et les tensions géopolitiques fragilisent les engagements climatiques. Dans ce contexte incertain, la finance durable doit redoubler d’audace. C’est le message qu’ont livré plusieurs leaders du secteur, dont Geneviève Morin, PDG de Fondaction, lors du Sommet de la finance durable. Voici cinq leviers concrets pour maintenir le cap.

1-Résister aux vents contraires

« On a avancé sur la finance durable et les engagements de décarbonation, mais dès qu’un obstacle politique se présente, tout semble balayé », constate Geneviève Morin. Un exemple : en janvier 2025, six grandes banques canadiennes — BMO, Banque Nationale, CIBC, TD, Scotia et RBC — ont quitté l’Alliance bancaire Net Zéro (NZBA), qui vise à aligner les portefeuilles financiers sur les objectifs de carboneutralité d’ici 2050.

Lire aussi : Retrait des banques de l’Alliance Net Zéro : une stratégie de recul ou de repositionnement ?

Bien qu’un écosystème solide ait vu le jour au cours de la dernière décennie (obligations vertes, fonds à impact, stress tests climatiques, etc.), ces outils sont aujourd’hui remis en question, en partie à cause de reculs politiques aux États-Unis.

« Le danger, c’est de répondre par le repli ou l’indignation. Il faut au contraire regarder la réalité en face », estime Philippe Zaouati, directeur général de Mirova, une filiale de Natixis dédiée à l’investissement responsable.

Même constat au Québec, où le recteur de l’Université Concordia, Graham Carr, dénonce le sous-financement chronique des universités, qui menace la formation de la relève. Il pointe aussi la baisse de 43 % des demandes d’admission d’étudiants internationaux, attribuable à des politiques migratoires restrictives. « Cette perte de talents est un frein majeur à la transition énergétique », souligne-t-il.

2-Repenser la gestion des risques 

Geneviève Morin propose une refonte de la grille d’analyse des modèles d’affaires, qui devraient prioriser le respect des limites planétaires et la réponse aux besoins humains plutôt que la seule rentabilité. Dans ce sens, l’économie circulaire, l’agriculture régénérative et l’économie sociale sont, selon elles, des filières prometteuses.

Elle appelle aussi à réévaluer notre rapport au temps et au risque. « Les pressions pour des rendements à court terme sont incompatibles avec les défis sociaux et environnementaux auxquels nous faisons face. » Les risques systémiques dans les décisions d’investissement, comme la perte de biodiversité, les inégalités sociales croissantes, les catastrophes climatiques, doivent être intégrés aux décisions d’investissement, au même titre que la volatilité des marchés.

La dimension sociale de la transition ne doit pas être ignorée, notamment pour les travailleurs issus de secteurs en déclin. Pour atteindre cet objectif, Fondaction s’est associé avec le collectif G15+, un regroupement québécois d’organisations qui développe une nouvelle série d’indicateurs de bien-être, comme le traitement des aînés, l’accès à la nature, la santé et l’éducation, afin de guider les décisions d’investissement.

3-Mobiliser l’épargne au service du bien commun

La transition passe aussi par un accès facilité à l’épargne durable. En décembre 2024, Fondaction a conclu une entente avec Bâtirente, spécialisée en produits d’épargne retraite responsables, pour élargir son offre. Objectif : permettre à tout un chacun, et pas seulement aux investisseurs aguerris, de faire fructifier son épargne tout en contribuant à un impact social et environnemental positif.

4-Accélérer la transition énergétique

Dans la transformation du secteur énergétique aussi, les partenariats contribuent à accélérer le mouvement. À Montréal, l’Université Concordia pilote actuellement un projet d’envergure avec Hydro-Québec et Énergir pour électrifier une trentaine de bâtiments du campus Loyola, dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce. Cette initiative bénéficiera aussi au voisinage en période de pointe.

« Ce projet est un véritable laboratoire vivant », précise Graham Carr. Il permet de tester à la fois de nouveaux modèles énergétiques et de financement durable. Car la transition énergétique, rappelle-t-il, n’est pas qu’une question d’ingénierie. Elle repose aussi sur des choix économiques.

5-Innover, collaborer, partager

L’accès à des données ouvertes et comparables est essentiel pour orienter les capitaux vers des projets durables. Mirova collabore avec d’autres gestionnaires d’actifs pour créer des bases de données d’impact accessibles à tous, par exemple pour évaluer les émissions évitées ou les impacts sur la biodiversité.

L’innovation passe également par la création de fonds d’impact, comme le fonds Land Degradation Neutrality (LDN), lancé par Mirova avec Fondaction et la Banque européenne d’investissement. Ce fonds investit dans la gestion durable et la restauration des terres. Un second fonds a vu le jour dans la foulée (Mirova Sustainable Land Fund 2) pour soutenir des projets d’agroforesterie et d’agriculture régénératrice dans les pays en développement.

En parallèle, Mirova a inauguré l’automne dernier un centre de recherche dédié à la finance durable, en partenariat avec l’Université Columbia et l’ENSAE Paris. Ce centre s’attaque à des thèmes négligés par le milieu académique, comme la finance mixte (blended finance).

Philippe Zaouati milite pour une vision élargie de la finance durable. « Elle ne doit pas se cantonner à une niche » dit-il, citant la question du financement de la défense en Europe, qui pose l’enjeu de la souveraineté de manière plus générale. Il invite à dépasser les « postures simplistes » et plaide pour une finance qui ose s’engager dans des domaines complexes sans renier ses valeurs.

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La finance durable prend le relai https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-finance-durable-prend-le-relai/ Wed, 14 May 2025 10:21:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107343 Au 5e Sommet de la finance durable à Montréal.

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« Et si on reprenait le courant… sans laisser de trace ? »  C’est l’appel lancé à l’ouverture de la 5e édition du Sommet de la finance durable, organisé par Finance Montréal, qui se tient du 13 au 15 mai dans la métropole.

Acteurs financiers, leaders municipaux et porteurs de solutions se réunissent pour repenser les modèles économiques dans le respect des limites planétaires. Durant la première matinée, ils ont brossé un portrait des défis planétaires, mais aussi des leviers financiers capables d’accélérer la transition.

« L’espoir du lendemain », comme l’illustrait poétiquement la performance du Théâtre du bonheur en ouverture du sommet, dépend de la capacité des acteurs de la finance à changer de cap, vite et ensemble. Le futur de la planète passe par une transformation systémique des économies que la finance a la capacité d’accélérer, a déclaré la journaliste Sandrine Rastello en préambule.

Le constat est sans appel : l’humanité consomme l’équivalent de 1,7 Terre par an pour couvrir ses besoins, selon le Global Footprint Network. Depuis 2009, les scientifiques ont défini neuf limites planétaires. Six d’entre elles ont déjà été franchies en 2023. Or, chaque transgression d’une limite affaiblit l’équilibre global des autres : le climat, la biodiversité, l’usage des sols, les cycles de l’azote et du phosphore, l’acidification des océans, la pollution chimique et l’eau douce. Sur plusieurs de ces éléments, les zones de sécurité écologique ont déjà été dépassées.

Alors que les urgences s’accumulent, certains signaux politiques inquiètent le secteur financier. En particulier, la vague de déréglementations climatiques qui ont marqué les 100 premiers jours du gouvernement de Donald Trump aux États-Unis suscite l’inquiétude et l’incertitude.

Montréal, chef de file

Pourtant, la collaboration internationale progresse en matière d’investissement responsable. Montréal entend jouer un rôle de chef de file dans ce mouvement. Selon le Global Green Finance Index, Montréal se classe désormais premier centre nord-américain en finance durable et 8e au monde parmi 95 villes.

« Nous avons à Montréal un écosystème financier qui veut vraiment changer les choses », observe Luc Rabouin, responsable du développement économique et de l’enseignement supérieur au comité exécutif de la Ville de Montréal.

Au cours des derniers mois, l’administration municipale a mis en place une série de mesures pour favoriser la transition, signale-t-il. Adoption de la première Feuille de route gouvernementale en économie circulaire (FREC), politique d’achats responsables pour 3 milliards de dollars de dépenses municipales, indice de circularité pour favoriser la réduction, le réemploi, la récupération et le recyclage, etc.

Cependant, dans un contexte d’incertitude économique, la tentation de ralentir est forte. « Ce serait une erreur. Il faut mettre le pied sur l’accélérateur. Et il n’y aura pas de transition écologique sans la finance », dit-il.

Jacques Deforges, directeur général de Finance Montréal, estime que les acteurs financiers doivent rester mobilisés malgré les vents contraires. « Nous avons une responsabilité d’influence », dit-il.

Parmi les initiatives en cours : la prochaine feuille de route québécoise pour la finance durable préparée par Finance Montréal. L’art a aussi sa place dans ce mouvement. « La finance doit permettre à l’art de s’exprimer », affirme Jacques Deforges soulignant la présence au sommet d’œuvres comme Blackhole et l’exposition de sculptures en carton recyclé de Laurence Vallières.

Les reculs observés dans les indices ESG (environnement, social et gouvernance) américains doivent servir de rappel, estime pour sa part Will Fayed, premier vice-président régional, Ventes institutionnelles et comptes nationaux, et responsable des placements durables chez Placements Mackenzie. « Ces défis nous forcent à mieux faire. »

Il appelle à maintenir le dialogue, mais aussi à multiplier les partenariats pour accélérer la transition. Il plaide notamment des projets basés sur des solutions fondées sur la nature, qui régénèrent les écosystèmes tout en stimulant les économies locales. « C’est une question d’héritage pour les générations futures. »

L’effet des partenariats

Plusieurs vents contraires soufflent sur les avancées climatiques. La finance a le pouvoir de renverser la tendance, notamment par la collaboration et les partenariats, ont mentionné des acteurs du secteur, mentionnent des intervenants.

Fondaction, par exemple, a établi des partenariats avec d’autres organisations à mission sociale et solidaire pour créer de nouveaux types de financement, notamment sur le plan de la retraite. « On s’unit on travaille ensemble pour amener les gens à se rendre compte que leur épargne à de l’importance », signale la présidente, Geneviève Morin. Elle souligne la nécessité de fournir « les bons produits aux Québécois pour leur donner davantage de solutions d’épargne qui auront plus d’impact ».

Pour comprendre l’impact de la finance dans le monde, les universités ont également un rôle à jouer. Graham Carr, recteur de l’Université Concordia, signale le recul du financement des universités comme préoccupant. Toutefois, des initiatives inspirantes voient le jour, comme le récent partenariat entre l’Université Concordia, Énergir Développement et Hydro-Québec, qui vise à convertir 30 bâtiments du campus Loyola vers un réseau énergétique durable et favoriser la transition énergétique. « Pour relever le défi, on doit avoir un esprit de collaboration, car il y a beaucoup de barrières à briser », note Graham Carr.

Autre initiative, en finance durable cette fois : le Fonds intergénérationnel de l’Université Concordia (FiUC) a terminé sa transition vers le cadre en vertu duquel il s’engage à se convertir entièrement à l’investissement durable au cours des prochaines années.

L’effort est mondial. La société de gestion d’actifs spécialisée dans l’investissement responsable Mirova, basée en France, a lancé en partenariat avec d’autres institutions financières le premier fonds pour la gestion durable des terres (Land Degradation Neutrality), qui investit plus de 100 millions d’euros entre autres dans des projets de déforestation dans le monde.

Avec la guerre en Ukraine et le réarmement de plusieurs pays européens, le financement de la défense redevient d’actualité, signale Philippe Zaouati, spécialiste de la finance verte et directeur général de Mirova. Comment un financier durable et responsable aborde-t-il le financement de la défense ? La finance durable ne doit pas être une finance de niche, répond l’entrepreneur et écrivain. « Quand on est dans la finance, on doit financer le monde tel qu’il est dit. Il faut sauter dans le bain et s’attaquer aux problèmes de l’heure comme la souveraineté énergétique. »

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La transition vers la nouvelle économie bien engagée https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/la-transition-vers-la-nouvelle-economie-bien-engagee/ Wed, 27 Nov 2024 11:05:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104182 Malgré les aléas politiques

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« L’accélération des changements climatiques n’est pas en voie de s’arrêter, au contraire, et cela crée des occasions d’investissement, peu importe le gouvernement en place », a réagi Catherine Bérubé, associée chez Cycle Capital, qui commentait l’arrivée au pouvoir à Washington de la nouvelle administration républicaine. Ses commentaires étaient faits à l’occasion d’un webinaire organisé par CFA Montréal, le 13 novembre dernier, qui portait sur le financement climatique pour passer à une économie mondiale à faibles émissions de carbone.

« Oui, les changements de gouvernement à la suite d’élections ont toujours des impacts sur la suite des choses, mais on a l’avantage d’avoir un mandat plutôt large, des projets de décarbonation et du clean-tech, mais aussi des projets dans ce qui touche à la chaîne d‘approvisionnement batteries et minéraux critiques (NDLR comme le lithium, le cobalt, le nickel et les terres rares), ce qui nous permet de nous concentrer sur le long terme vers des projets porteurs d’avenir », ajoute pour sa part Katherine Dewar, première directrice, gestion d’actifs, à Fonds de croissance du Canada. « Le fonds en soi c’est quand même du capital patient dont on ne s‘attend pas de réaliser un retour en deux ans, ce qui fait qu’on ne dépend pas du cycle électoral année après année, on peut prendre une perspective long terme et diversifier nos investissements. »

Elle souligne toutefois qu’il demeure important de bien suivre et comprendre l’évolution des politiques réglementaires qui ont cours ici et au sud de la frontière pour mieux se positionner à plus long terme. « Ce n’est pas seulement réfléchir à ce que le prochain gouvernement pense, parce que le vent souffle alors plus à droite ou à gauche, c’est davantage une vue à long terme. »

François Bourdon, associé directeur chez Nordis Capital, animait l’événement et a rappelé en début de rencontre que les investissements dans les technologies climatiques continuaient leur irrésistible croissance. « Ces investissements dans les solutions climatiques sont essentiels pour assurer la transition vers la carboneutralité. » Il a cité des données de la firme McKinsey, prises entre 2019 et 2022, qui démontrent que les investisseurs en capital-investissement ont lancé plus de 330 nouveaux projets de développement durable et de fonds d’impact. Les actifs sous gestion de ces fonds ont triplé pendant la période, passant de 90 milliards à 270 milliards de dollars (G$).

Plus récemment, selon François Bourdon, l’Alliance des détenteurs d’actifs net-zéro [Net-Zero Asset Owner Alliance], a publié leur quatrième rapport d’étape duquel est ressorti que les actifs privés ont plus que doublé, à 33 M$ depuis 2022, soit une hausse de 200%. « Cela représente 555 milliards de dollars en 2023, soit environ 6% de l’actif total. »

Les différents experts ont parlé à tour de rôle de quelques-uns des projets et solutions innovantes mis de l’avant pour faciliter le net-zéro, notamment dans les champs de l’optimisation énergétique et de l’économie circulaire, dont l’idée centrale de cette dernière est de réduire le gaspillage et de maximiser l’utilisation des ressources en prolongeant leur cycle de vie.

Philipe Crête, directeur général à l’investissement, Fondaction Gestion d’actifs, a mentionné l’investissement qu’ils ont effectué dans CarbiCrete, « une jeune pousse issue de l’écosystème montréalais et de la recherche à l’université McGill ». Cette entreprise, située dans l’arrondissement de Lachine, a conçu un procédé pour fabriquer un nouveau béton sans ciment, « le ciment étant l’un des grands émetteurs de GES sur la planète ». Le directeur à Fondaction a expliqué notamment comment CarbiCrete remplace l’utilisation du ciment par l’incorporation de scories d’acier, en captant du CO2, et créant des blocs en béton qui sont carbonégatifs. « Elle a le vent dans les voiles, avec des partenariats, avec Patio Drummond notamment, pour commencer la commercialisation de ces blocs, les premiers blocs de béton négatifs en carbone rendus disponibles sur le marché nord-américain. »

Katherine Dewar du Fonds de croissance du Canada a fait état de la création récente d’un partenariat stratégique avec Varme Énergie et Gibson Énergie afin d’accélérer le développement de la première installation de valorisation énergétique des déchets dotée d’une technologie de capture du carbone au Canada. « Grosso modo, il s’agit de prendre des déchets municipaux, de les transformer pour produire de l’électricité, et – en cours de processus – de capter toutes les émissions de CO2 pour les séquestrer dans le sol et produire au final une énergie propre. »

La directrice a rappelé qu’un tel projet revêtait un potentiel important qui pourrait être reproduit à travers les municipalités au pays et permettre à terme au Canada d’exporter cette expertise à l’échelle mondiale.

Catherine Bérubé, associée chez Cycle Capital, une plateforme de capital-risque dans les technologies climatiques, a mentionné pour sa part la participation de sa société dans le financement d’Airex Énergie, une entreprise québécoise basée à Montréal qui développe et fournit des solutions de décarbonation. L’entreprise produit du biocharbon (avec un potentiel de réduction de GES de 90%), du biochar qui permet la séquestration de carbone (un type de charbon produit par la pyrolyse de biomasse dérivé de la décomposition thermique de matières organiques comme le bois, les résidus agricoles ou les déchets verts), et du biocarbone. « Trois applications hyper différentes qui contribuent à la lutte aux changements climatiques. C’est donc un modèle d’affaires qui cadre en tout point en économie circulaire. »

L’associée chez Cycle Capital rappelle que l’entreprise possède une usine en fonction à Bécancour depuis plusieurs années et qu’elle en construit une autre dans la région de Port-Cartier. « C’est un partenariat que nous avons avec Suez et qui a l’ambition de produire plusieurs autres usines à travers le monde. »

Optimisation énergétique

« Une autre des thématiques qui nous intéressaient depuis quelques années c’était de comment financer l’optimisation énergétique, comment on réduit notre consommation énergétique pour libérer des mégawatts, puis accueillir de nouvelles entreprises et permettre à la nouvelle économie de croître », expliquait Philipe Crête de Fondaction Gestion d’actifs.

Le défi, selon lui, c’est qu’il y a peu d’investissements au plan industriel ou commercial en efficacité énergétique. « Une des raisons pour cela est que les périodes de retour sur l’investissement sont assez longues dans le temps. »  C’est pour faciliter et accélérer la mise en œuvre de projets d’efficacité énergétique dans les entreprises québécoises qu’Econoler et Fondaction ainsi que d’autres partenaires ont créé la Société de financement et d’accompagnement en performance énergétique (SOFIAC). « L’enveloppe initiale était d’environ 180 M$. C’est l’une des premières organisations au Canada à offrir une telle approche financière et technique pour la mise en place de mesures en efficacité énergétique pour les entreprises des secteurs commerciaux et industriels. »

Un des premiers gros projets annoncés, un financement autour de 14M$, est avec Aéroport de Montréal. « Il est sur le point d’être lancé et consiste à moderniser tout le système central de chauffage, convertir le système d’éclairage au DEL, réduire les consommations d’eau chaude, etc. »

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Oxia Initiative : quand les données propulsent la transition https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/oxia-initiative-quand-les-donnees-propulsent-la-decarbonation/ Tue, 01 Oct 2024 11:02:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103182 DÉVELOPPEMENT — La jeune pousse fait partie de la première cohorte d’ElleFintech.

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En 2018, Emmanuelle Tavernier a fondé Oxia Initiative, une jeune pousse qui aide les entreprises et les investisseurs à calculer et divulguer leur empreinte carbone. Sa vision : contribuer à permettre à l’humanité de vivre en harmonie avec la nature.

Pour la jeune femme, il y a urgence. « Nous n’avons que 10 ans pour inverser la tendance et décarboner l’économie. C’est la survie de l’humanité qui est en jeu », affirme-t-elle.

Après des études au sein de grandes écoles de commerce, Emmanuelle débute sa carrière à la Société Générale en France avant de se joindre à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) comme analyste des marchés boursiers. Cette passionnée de mathématiques trouve son travail stimulant intellectuellement. Cependant, elle ressent un décalage avec ses valeurs personnelles et décide de se former en finance durable, en ESG (environnement, social, gouvernance). Son passage à l’ONU dans le domaine des risques climatiques et de la finance carbone renforce sa volonté d’allier finance et impact environnemental.

C’est chez Fondaction qu’elle prend pleinement conscience des défis liés à la collecte de données ESG. Chargée de suivre l’empreinte carbone de quelque 600 entreprises à l’aide de simples tableurs, elle réalise que l’industrie manque cruellement d’outils pour réaliser cette tâche. Cette expérience sera le catalyseur pour la création d’Oxia Initiative, une plateforme automatisée et collaborative qui permet aux entreprises de mesurer leur empreinte carbone et de recevoir du soutien pour accélérer leur décarbonation.

Dans un contexte où environ 10 % des entreprises risquent de disparaître faute de pouvoir s’adapter aux exigences de la transition écologique, l’innovation technologique d’Oxia permet aux fonds d’investissement d’identifier les entreprises prêtes à relever ce défi. Pour Emmanuelle Tavernier, la clé se trouve dans l’exploitation des données réelles et dans l’utilisation de moyennes, comme c’est le cas en général. « Ce sont les entreprises qui détiennent les données réelles, mais elles n’ont pas les moyens de les utiliser efficacement. Oxia peut les aider à générer automatiquement des rapports ESG conformes aux standards internationaux à partir de leurs données. »

L’ambition d’Emmanuelle Tavernier ne s’arrête pas là. Elle veut faire d’Oxia le hub de données ESG le plus précis d’ici trois ans. Avec une équipe de cinq personnes, composée d’experts informatiques et de spécialistes ESG, l’entreprise a démarré grâce à une aide du ministère québécois de l’Économie et de l’Innovation et bénéficie du soutien de Cycle Capital. Sélectionnée à l’automne 2022 pour l’Accélérateur Cycle Momentum avec 5 autres start-ups des technologies propres, Oxia s’étend au Canada et à l’international, avec des partenariats en Colombie-Britannique, à New York et en Californie.

En parallèle, Emmanuelle Tavernier a été choisie pour se joindre à la première cohorte du programme ElleFintech de Finance Montréal, une initiative qui vise à accompagner les femmes entrepreneures dans le secteur des fintechs. Ce programme inclut une formation au « pitch » à l’écrit afin d’aider les participantes à simplifier leur message tout en le rendant accessible pour un public varié. Il propose également un coaching sur la présentation orale afin de se démarquer dans un environnement compétitif, ainsi qu’une formation sur la recherche de financement, avec des partenaires comme la Banque Scotia et Luge Capital.

Le programme met en lumière les défis uniques auxquels les femmes en fintech sont confrontées, comme l’explique Elsa Vande Voorde, spécialiste en innovations technologiques à Finance Montréal : « Alors que les hommes bénéficient généralement d’une présomption de compétence, les femmes doivent souvent répondre à des questions sur les obstacles qu’elles pourraient rencontrer, ce qui les oblige à prouver leur expertise encore davantage. »

Comme Emmanuelle Tavernier, Daria Subach, cofondatrice d’Argentium, a dû naviguer dans ce secteur dominé par les hommes. Bien qu’elle n’ait pas rencontré de discrimination directe, elle signale : « Mon co-fondateur, qui est un homme, est parfois mieux écouté que moi. C’est une réalité. »

Daria Subach voit cela comme une opportunité de montrer la voie et d’encourager plus de femmes à se lancer dans la technologie : « Je veux que les femmes soient plus nombreuses à entreprendre et à avoir confiance en elles. »

Originaire de Russie, Daria Subach a débuté sa carrière dans le secteur bancaire. Elle passait une grande partie de son temps à traiter des documents administratifs. Cette expérience lui a fait prendre conscience de l’inefficacité et du stress auxquels sont confrontés de nombreux employés dans ce domaine. Elle a cofondé Argentium, pour automatiser les tâches administratives complexes grâce à l’intelligence artificielle, libérant ainsi les employés pour se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée.

En arrivant au Canada, elle a été frappée par le rythme effréné des employés de l’industrie financière : « Ils travaillent dur, souvent au détriment de leur bien-être. Je veux aider les gens à trouver un équilibre entre vie personnelle et professionnelle, en utilisant la technologie pour réduire le stress et augmenter l’efficacité. »

Le programme ElleFintech met également en lumière d’autres projets novateurs, comme celui de Géraldine Jippé, qui a présenté Assets Waves, une plateforme pour le marché immobilier, ou encore Khushboo Jha, fondatrice de By properly qui facilite l’ajout d’investissements alternatifs dans les portefeuilles financiers. Jennifer Schell a, quant à elle, créé Finliti, un logiciel d’aide à la décision en investissement basé sur la science comportementale, tandis qu’Elhamm Kheradmand a lancé Lucid Axon, une solution d’évaluation des scores ESG. Laura McDonald a, pour sa part, conçu, une assurance infertilité destinée aux femmes. Ce problème touche la moitié des femmes nord-américaines et seulement 2 % d’entre elles ont accès au traitement, selon l’entrepreneure.

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Fondaction et Triodos unissent leurs forces https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/fondaction-et-triodos-unissent-leurs-forces/ Fri, 10 May 2024 11:43:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100750 Pour créer un nouveau fonds sur la biodiversité.

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Fondaction s’associe à la banque néerlandaise Triodos pour financer des projets axés sur la biodiversité, la préservation de la nature et la résilience climatique.

Le partenariat avec Triodos Investment Management vise à créer un nouveau fonds d’investissement durable afin de combler le déficit de financement des initiatives liées au capital naturel dans les pays développés. Le nouveau fonds investira dans des solutions tangibles. Il adoptera une structure à capital fixe et mobilisera des capitaux privés pour soutenir des projets et des organisations engagés dans la préservation de la biodiversité, la protection de la nature et la résilience climatique. Il investira par exemple dans des projets d’agriculture régénératrice, de gestion durable des forêts et de restauration de la nature.

« Le partenariat avec Triodos Investment Management offre une opportunité exceptionnelle de mobiliser nos forces pour multiplier notre impact auprès de l’économie et du secteur financier », déclare Geneviève Morin, présidente-directrice générale de Fondaction.

Les deux partenaires prévoient d’investir dans leurs activités respectives au cours des deux prochaines années, signale Jeroen Rijpkema, président du conseil d’administration et directeur général de la Banque Triodos.

Fondaction et Triodos considèrent que les institutions financières doivent cesser de soutenir des activités préjudiciables à la biodiversité et à la nature pour financer plutôt des solutions ayant un impact positif sur l’environnement.

Selon Fondaction, la collaboration avec Triodos représente un pas de plus vers une transformation positive du secteur financier, basée sur la coopération entre individus, organisations et communautés autour d’une vision commune.

L’organisation considère que la société a besoin de solutions financières innovantes à grande échelle pour promouvoir la collaboration dans le secteur financier. « C’est par la collaboration avec d’autres leaders du mouvement que nous pourrons avoir un impact encore plus grand », signale Geneviève Morin.

Au cours des deux prochaines années, les deux partenaires s’efforceront d’identifier des objectifs et des priorités communes, afin de mobiliser des ressources, des compétences et des réseaux pour provoquer des changements. Ils partageront également leur expertise en finance durable et uniront leurs voix pour influencer les décideurs politiques et le secteur financier en vue de promouvoir la transparence et façonner un cadre réglementaire et opérationnel financier.

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Changement important à l’équipe de direction de Fondaction https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/changement-important-a-lequipe-de-direction-de-fondaction/ Mon, 29 Apr 2024 11:35:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100513 NOUVELLES DU MONDE – Le fonds d’investissement annonce deux nominations.

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L’équipe de direction de Fondaction annonce deux changements importants. Stéphan Morency accède ainsi au poste de vice-président exécutif, Initiatives stratégiques après cinq ans au poste de vice-président et chef de l’Investissement. Claire Bisson a été choisie pour prendre sa relève à son ancien poste.

Les deux, qui relèvent directement de Geneviève Morin, présidente-directrice générale de Fondaction, ont pris leurs nouvelles fonctions et leur poste au sein du comité de direction de Fondaction le lundi 22 avril dernier.

« C’est emballant de voir Fondaction continuer d’évoluer, de croître et ses leaders grandir avec l’organisation, s’enthousiasme Geneviève Morin. La création d’un nouveau rôle au sein de sa direction donnera à Fondaction l’impulsion nécessaire pour aller toujours plus loin dans sa volonté d’être un acteur de la transformation positive de l’économie. »

Stéphan Morency travaille pour Fondaction depuis 2009. Il y était alors entré à titre de directeur de portefeuille. Il a été nommé directeur de portefeuille principal en 2012, puis chef adjoint de l’Investissement en 2017 et chef de l’Investissement en 2019.

Diplômé de l’Université Concordia, il a apporté avec lui une transformation profonde des pratiques d’investissement avec une stratégie de finance durable entièrement axée sur la recherche continue de solutions financières durables et une classification des investissements qui distingue Fondaction. Plusieurs innovations structurantes en finance durable lui sont attribuables. Dans les dernières années, il a notamment mis sur pied la filiale Fondaction Gestion d’actifs (FGA), un gestionnaire d’impact qui crée et déploie des solutions financières innovantes et performantes pour résoudre de grands enjeux environnementaux et sociétaux tout en générant des rendements compétitifs. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, il continuera d’assumer son rôle de président exécutif du conseil d’administration de FGA.

Avant de se joindre à Fondaction, il était analyste financier chez Deloitte (1995-1998), puis directeur de portefeuille chez Desjardins Capital (1998-2001) et enfin entrepreneur et fondateur de deux entreprises (2001-2009).

« Stéphan et moi travaillons ensemble et de très près depuis de nombreuses années. J’ai toujours été impressionnée par sa vision, son intelligence, sa capacité à mobiliser et sa détermination. Je suis ravie de le voir prendre ce nouveau défi à bras le corps, de tracer de nouveaux chemins d’avenir pour Fondaction. Stéphan est la personne tout indiquée pour amener Fondaction à se dépasser et à accroître son impact positif sur l’économie, la société et la planète au cours des prochaines années », assure Geneviève Morin.

Claire Bisson, de son côté, travaille pour Fondactoin depuis 2010. À titre de cheffe adjointe de l’Investissement, elle a développé des stratégies d’investissements basées sur les thématiques de la lutte contre les changements climatiques, l’agroalimentaire durable, le développement de villes et de communautés durables ainsi que la santé et le bien-être. Au fur et à mesure, elle a élargi son champ d’action pour couvrir tous les investissements directs en entreprise en plus de contribuer à la création d’une équipe entièrement dédiée à l’investissement d’impact en 2020, une première pour un investisseur institutionnel au Québec.

Avant de se joindre à Fondaction, Claire Bisson travaillait dans des PME du secteur technologique. Titulaire d’un MBA de l’Université Laval, elle a également œuvré au sein du Mouvement Desjardins pendant une douzaine d’années où elle a développé une approche de financement pour les entreprises de la nouvelle économie, assumé le démarrage et la direction générale d’un Fonds d’investissement régional, assuré la direction du bureau régional de Desjardins Capital et participé au développement d’une nouvelle direction en acquisition d’entreprises.

« Véritable maître d’œuvre de notre stratégie d’investissement, le poste de cheffe de l’Investissement joue un rôle clé dans nos activités, notre réussite et notre impact. C’est un rôle à la mesure du talent de Claire, qui est reconnue au sein de Fondaction comme dans tout l’écosystème pour son leadership en finance durable et sa capacité à déployer une vision stratégique en actions, en projets et en résultats », commente Geneviève Morin.

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Deux premiers gestionnaires d’actifs pour le Fonds Investi https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/deux-premiers-gestionnaires-dactifs-pour-le-fonds-investi/ Wed, 28 Feb 2024 12:19:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99286 Ils auront pour mandat de gérer le portefeuille d’actions.

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Le fonds d’investissement de 300 millions de dollars créé au bénéfice de l’écosystème québécois de la finance durable, Investi, a profité de l’OFF du Sommet de la finance durable présenté par Finance Montréal, le 21 février, pour dévoiler l’identité de ses deux premiers gestionnaires d’actifs qui recevront le mandat de gérer le portefeuille d’actions.

Manuvie et Van Berkom ont ainsi été choisis pour jouer ce rôle. Ces derniers ont été sélectionnés, car il s’agit de deux gestionnaires établis et proposant des approches ESG pertinentes combinées à un rendement financier attendu supérieur.

« Nous sommes ravis d’avoir été sélectionnés par Investi pour notre expertise, notre processus d’investissement distinctif et notre connaissance de l’économie à faibles émissions de carbone. L’expertise de nos équipes met davantage l’accent sur l’innovation et la durabilité afin de découvrir des opportunités d’investissement auprès d’entreprises qui atteignent les objectifs de zéro émission nette ou qui cherchent à réduire considérablement leurs émissions », a affirmé Colin Purdie, chef des placements, Marchés publics, Gestion de placements Manuvie.

« Nous sommes fiers d’avoir été sélectionnés à titre de gestionnaire en actions pour le Fonds Investi, et d’ainsi contribuer au rayonnement du Québec sur le plan international en matière d’investissement responsable. À titre d’experts en actions à petite capitalisation, non seulement notre objectif est de générer des rendements supérieurs à long terme, mais l’intégration des facteurs ESG et du développement durable est également au cœur de nos préoccupations, et nous considérons de notre devoir d’accompagner les entreprises en portefeuille dans leurs efforts ESG », a ajouté Mathieu Sirois, président, Van Berkom Gestion mondiale d’actifs.

Pour rappel, Investi a été lancé en mai 2023. Le fonds est piloté par Innocap – qui gère et coordonne les activités quotidiennes d’Investi tout en étant responsable de la distribution auprès d’investisseurs institutionnels et en assurant un cadre institutionnel rigoureux au niveau de la vérification diligente, de la gestion des risques et du suivi en continu – ainsi que Finance Montréal qui est au cœur du développement et de la promotion de l’industrie financière québécoise comme centre d’excellence en finance durable.

« L’attribution de ces mandats d’investissement marque le lancement concret d’Investi. Cette initiative possède cette double mission de moteur de développement économique et de levier pour la place financière québécoise. Les choses bougent au Québec en finance durable, et ce n’est que le début. D’autres annonces sont prévues dans le futur et j’invite tous les acteurs de l’investissement et de la gestion à se joindre à cette initiative structurante et nécessaire pour un avenir viable », a déclaré Jacques Deforges, directeur général de Finance Montréal.

Le but d’Investi est de mettre de l’avant les meilleurs talents et attirer les stratégies les plus novatrices en investissement durable. Il bénéficie de la collaboration de dix grandes organisations financières québécoises, soit :

  • Banque Nationale Investissement,
  • Bâtirente,
  • Beneva,
  • la CDPQ,
  • Desjardins,
  • Fondaction,
  • le Fonds de solidarité FTQ,
  • la Fondation Familiale Trottier,
  • Optimum Groupe financier
  • et le Samara Family Office.

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Finance durable : Fondaction Gestion d’actifs fait un pas dans ce sens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/finance-durable-fondaction-gestion-dactifs-fait-un-pas-dans-ce-sens/ Mon, 15 Jan 2024 12:16:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98426 NOUVELLES DU MONDE – Et nomme Marc-André Binette vice-président et directeur général.

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Fondaction Gestion d’actifs (FGA), un gestionnaire d’impact qui crée et déploie des solutions financières pour résoudre de grands enjeux environnementaux et sociétaux, vient de nommer Marc-André Binette au poste de vice-président et directeur général.

Ce dernier est reconnu pour son leadership en finance durable et d’impact. Il a ainsi plusieurs initiatives structurantes à son actif. Il a contribué entre autres à mettre en place des solutions d’investissements visant à résoudre des problématiques clés telles que l’efficacité énergétique, l’économie circulaire, le capital naturel et le logement abordable.

« La nomination de Marc-André à la tête de FGA témoigne de notre engagement continu à repousser les limites de l’innovation financière. Avec son expérience étendue dans le domaine des investissements, il jouera un rôle déterminant dans le développement de FGA, une filiale de Fondaction créée en 2022, au sein de la communauté financière au Québec et à l’échelle mondiale. Son expertise précieuse est un atout indéniable complétant notre équipe chevronnée d’experts en investissement et en impact pour structurer des opportunités d’investissement uniques et canaliser les capitaux dans des thématiques d’impact à fort potentiel », mentionne Stéphan Morency, président du conseil d’administration de Fondaction Gestion d’actifs.

Marc-André Binette possède plus de 25 ans d’expérience dans le domaine de l’investissement. Il travaille au sein de Fondaction depuis 12 ans et y a notamment dirigé les équipes responsables des projets d’immobiliers durables, d’infrastructures sociales ainsi que des fonds de placements privés et du co-investissement.

En plus de son emploi chez Fondaction, Marc-André Binette siège sur plusieurs conseils d’administration et comité de placement, dont celui de Canadian Venture Capital & Private Equity Association (CVCA) et de Patrimonica Gestion d’actifs.

En même temps qu’il assumera les responsabilités qui viennent avec sa nomination, Marc-André Binette assurera la codirection de FGA aux côtés de Patrick Cabana, vice-président et directeur général de FGA.

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Patrimonica accueille deux nouveaux membres à son comité de placement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/patrimonica-accueille-deux-nouveaux-membres-a-son-comite-de-placement/ Fri, 08 Sep 2023 10:37:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96012 NOUVELLES DU MONDE - Dans le marché du multi-family office.

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Patrimonica Gestion d’actifs accueille Michel Lemieux et Marc-André Binette à son Comité de placement. « La nomination de ces deux professionnels vient solidifier notre leadership dans le marché du multi-family office ainsi que nos valeurs d’excellence, d’innovation et d’indépendance », a indiqué la firme dans un communiqué.

Michel Lemieux est administrateur de sociétés et consultant. Il a effectué une carrière en investissement institutionnel. Au cours des 11 dernières années, il a été directeur, Placements pour la Fondation Lucie et André Chagnon. Il a également été pendant plus de 20 ans gestionnaire de portefeuille obligataire, d’abord à la caisse de retraite d’Hydro-Québec, puis dans les filiales de gestion de portefeuille du Mouvement Desjardins, et finalement chez Fiera Capital.

Détenteur d’une maîtrise en sciences économiques de l’Université de Montréal et CFA, il siège à plusieurs comités de placements, dont ceux du régime de retraite de l’Université Laval, de l’Université du Québec, de la Financière des professionnels et de deux communautés religieuses.

Marc-André Binette, quant à lui, œuvre depuis plus d’une dizaine d’années chez Fondaction. Il y occupe depuis 2019 les fonctions de chef adjoint, placements immobiliers, fonds privés et co-investissements, et supervise à ce titre l’intégration des processus d’évaluation reconnus en matière de développement durable pour l’ensemble des actifs sous sa gouverne.

Avec plus de 25 ans d’expérience en placements alternatifs, Marc-André Binette a travaillé pendant 6 ans chez Groupe Maestro, où il a été directeur des investissements. Il a également dirigé la stratégie et le développement de Beauward immobilier et a débuté sa carrière comme avocat d’affaires en infrastructure immobilière. Il est titulaire d’un baccalauréat en droit et d’une maîtrise en administration des affaires, spécialisation finance, de l’Université de Sherbrooke. Il siège également au conseil d’administration de l’Association canadienne du capital de risque et d’investissement et du Fonds LDN (Land Degradation Neutrality Fund).

Michel Lemieux et Marc-André Binette conseilleront Patrimonica sur ses stratégies de placements et de gestions d’actifs pour sa clientèle composée de familles fortunées, de fondations et de fonds de dotation.

Fondée en 2012, la firme se spécialise dans les services de conseil via Patrimonica Conseil et de gestion de patrimoine via Patrimonica Gestion d’actifs. Elle compte parmi ses administrateurs Alain Bouchard, le fondateur de Couche-Tard, un actionnaire important de la firme qui fait également partie de l’équipe de direction composée de Diane Henry, cofondatrice et présidente, et de Mark-Olivier McNulty, premier vice-président.

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Un milliard pour l’investissement durable https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-milliard-pour-linvestissement-durable/ Thu, 01 Jun 2023 12:19:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94305 Innocap et Finance Montréal désirent lancer un fonds d’investissement.

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Innocap et Finance Montréal veulent lancer un fonds d’investissement durable d’un milliard de dollars (G$). L’objectif est de renforcer l’expertise montréalaise en finance durable en confiant des capitaux à des gestionnaires basés à Montréal.

Une dizaine de partenaires ont manifesté leur intérêt pour le fonds « Investi », qui doit être lancé cet automne, raconte la directrice principale, Solution d’impact et ESG, chez Innocap, Caroline Bergeron. Leur engagement représenterait des sommes équivalentes à 300 M$. « Investi vise à terme une levée d’engagement d’un G$ d’actifs », précise la directrice.

Le Mouvement Desjardins, Banque Nationale, le Fonds de solidarité, Fondaction ainsi que la Caisse de dépôt et placement du Québec comptent parmi les institutions qui ont manifesté leur intérêt.

En confiant des mandats de gestion « d’entre 50 M$ et 75 M$ » à des firmes établies, le fonds « Investi » veut renforcer l’expertise montréalaise en stratégie de portefeuille ESG. Les firmes ont jusqu’au 30 juin pour soumettre leurs candidatures. « Un objectif crucial, c’est de pousser les gestionnaires qui sont présentement au Québec à développer les meilleures stratégies ESG-investissement d’impact », explique Caroline Bergeron.

Des mandats pourraient également être confiés à des gestionnaires internationaux à condition qu’ils ouvrent une antenne au Québec. On veut « leur faire comprendre que Montréal est la place en Amérique du Nord et que s’ils veulent lancer une stratégie en finance durable, alors c’est ici qu’ils doivent déployer leurs équipes, établir leurs bureaux ».

Même pour les grandes firmes internationales, Caroline Bergeron croit qu’un mandat d’au moins 50 M$ est une somme « substantielle » pour attirer de nouvelles entreprises à Montréal. « Pour partir une nouvelle stratégie, ce n’est pas facile de faire une levée d’actifs, surtout dans les marchés qu’on connaît aujourd’hui. »

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