Finaeo – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 22 Sep 2020 12:09:18 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Finaeo – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Comment vous protéger https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/comment-vous-proteger/ Tue, 22 Sep 2020 12:10:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75157 Des fraudes comme celle qui a touché le Mouvement Desjardins en 2019 rappellent toute l'importance de la sécurité informatique.

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Plus que jamais, les cabinets de services financiers doivent en faire une priorité, quelle que soit leur taille.

En fait, les plus petites organisations sont même les plus à risque, car «les PME constituent maintenant la principale cible des cyberpirates», comme le souligne Simon David Williams, PDG du Groupe ISM.

Les cabinets de services financiers ont d’autant plus intérêt à raffermir leurs pratiques de sécurité que le marché des données personnelles est très florissant et lucratif. Un simple numéro de carte de crédit avec son code de vérification de sécurité se vend 80 $ dans les réseaux interlopes, signale Michel Mailloux, président du Collège des professions financières. Une carte d’assurance maladie du Québec se vend 250 $, un passeport canadien, jusqu’à 6 500 $.

Voici un programme relativement simple et peu coûteux à mettre en place pour vous protéger, bâti à partir des conseils de spécialistes de la sécurité informatique.

1. Évaluation des risques

De prime abord, il faut bien analyser les risques, souligne Michael Albertson, spécialiste montréalais en cybersécurité.

Demandez-vous ce qui pourrait vous arriver de pire et ce qui pourrait en résulter. Quelles seraient les conséquences si des données clients étaient volées ? Si vos bureaux – et vos dossiers – étaient détruits par un incendie ? Qu’arriverait-il si vous perdiez votre portable ? Si un pirate bloquait l’accès à tous vos fichiers et vous demandait une rançon de 60 000 $ pour les déverrouiller ?

«La sécurité parfaite n’existe pas, dit l’expert. C’est pourquoi il faut donner la priorité aux mesures qui visent les risques les plus élevés.»

2. Protection des accès

Les menaces sont innombrables dans les points d’entrée du cabinet, c’est-à-dire dans les courriels et les messages texte (SMS). Il faut se doter d’un solide antivirus et d’une suite de logiciels qui protègent contre une variété croissante de maliciels : logiciels espions qui enregistrent les frappes de touches sur un clavier et les déplacements en ligne (notamment dans le compte bancaire), logiciels de rançon, logiciels d’asservissement (zombies), chevaux de Troie, etc.

Beaucoup d’utilisateurs de Windows se contentent de l’application Defender qui est intégrée aux plus récentes versions de ce système d’exploitation. C’est nettement insuffisant, juge Simon David Williams : «Dans 80 % des incidents où nous sommes intervenus, les entreprises comptaient sur Windows Defender», dit-il. Or, celui-ci est uniquement un antivirus. On doit le compléter avec un logiciel offrant une suite de protection contre les différents maliciels.

Il faut avoir une saine gestion des mots de passe. Ceux-ci doivent être complexes et, de préférence, il vaut mieux recourir à un gestionnaire de mots de passe, comme KeePass. Le principe est simple : KeePass sauvegarde tous les mots de passe dans un fichier chiffré, qui est accessible par un seul mot de passe principal.

Michel Kabay, professeur de sécurité de l’information à l’Université Norwich, au Vermont, donne un excellent truc pour composer un bon mot de passe. On choisit un mot complexe, puis on le déforme. Par exemple, «parchemin» peut devenir «parrechemmain», auquel on peut ajouter des chiffres et des signes spéciaux, pour former : «paRRe !cheMMain3487».

On atteint ainsi trois objectifs : a) on déjoue les systèmes de déchiffrage numérique qui parcourent le dictionnaire en une fraction de seconde ; b) on s’appuie sur un aide-mémoire en utilisant un mot connu ; c) on peut se souvenir du mot de passe sans l’écrire sur un bout de papier collé à l’écran de son ordinateur.

Nettement mieux que des collections de mots de passe, on trouve les générateurs automatisés de mots de passe. Synchronisé à un logiciel dans le réseau informatique, le générateur produit un mot de passe aléatoire qui doit être validé par le réseau en moins de quelques minutes, sinon il expire et un nouveau mot de passe doit être généré.

3. Protection numérique

Il importe de protéger les données les plus importantes, notamment les dossiers des clients, en les cryptant. Autre mesure cruciale : la sauvegarde systématique des données stratégiques. Ces mesures sont grandement facilitées par des suites de logiciels comme Office 365 et le service info-nuagique OneDrive de Microsoft.

«Les mécanismes de sécurité sur ces systèmes sont très sérieux et simplifient énormément les problèmes de sécurité qu’on pouvait avoir dans les années 1990. Malheureusement, les gens ne s’en servent pas», dit Michael Albertson.

4. Protection physique

Il faut protéger les lieux où reposent les données (verrous, accès réservés) et toute la quincaillerie informatique elle-même. Il faut prévoir un plan de relève au cas où ces appareils seraient frappés par une catastrophe (incendie, inondation, etc.).

Un tel plan de relève peut être coûteux pour un cabinet. C’est pourquoi Michel Kabay suggère que quelques cabinets collaborent et partagent des mécanismes de relève, en s’entraidant par exemple pour l’hébergement de données et pour la mise à disposition de la capacité informatique.

Les appareils mobiles et téléphones cellulaires sont faciles à voler, ce qui complique leur protection. La meilleure politique est de ne leur confier aucune information importante, suggère Michel Kabay.

5. Gestion des ressources humaines

Tous les spécialistes en sécurité s’entendent sur le fait que l’humain, agissant par ignorance ou avec intention malicieuse, constitue le maillon faible de la sécurité. Il faut donc sensibiliser les employés aux différents dangers potentiels (maliciels, manipulation de personnes extérieures, traitement négligent de l’information, etc.) et les renseigner sur les moyens de protéger efficacement les données.

À la suite du départ d’un employé, pensez à changer les mots de passe et les autorisations d’accès. Il faut tout particulièrement prendre garde aux employés qui sont congédiés : certains pourraient être tentés d’introduire un virus dans le réseau informatique, par exemple.

6. Acquisition d’une cyberassurance

De plus en plus de compagnies d’assurance offrent de telles polices, dit Simon David Williams. Elles ne couvrent pas les pertes de productivité, mais elles offrent une protection pour couvrir les dépenses en cas de poursuites à la suite d’un vol de données, précise-t-il.

L’assureur peut aussi offrir les services d’un cyberconseiller pour aider l’entreprise à reprendre rapidement ses activités à la suite d’une cyberattaque, et à communiquer efficacement avec ses clients afin de se protéger contre des poursuites éventuelles.

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La pandémie stimule la vente d’assurance https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-pandemie-stimule-la-vente-dassurance/ Thu, 06 Aug 2020 12:06:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=68051 Particulièrement chez les moins de 30 ans, selon un assureur.

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Plan de Protection du Canada, constate une nouvelle tendance dans la souscription aux produits d’assurance vie : une augmentation du nombre de clients de moins de 30 ans souscrivant à des polices d’assurance vie.

Le nombre de polices d’assurance vie émises pour les clients âgés de moins de 30 ans entre la mi-mars et juin 2020 a augmenté de près de 20 %, par rapport à la même période l’année passée.

Cette hausse est attribuable à la pandémie. On constate d’ailleurs une hausse des souscriptions en comparant les souscriptions de ce printemps avec les mois d’hiver qui ont précédé la pandémie.

Effectivement, si l’on compare les données pour le deuxième trimestre de 2020 avec celles de la période allant de janvier à mi-mars 2020 (le premier trimestre 2020), on voit une augmentation de 14 % des polices d’assurance vie émises pour les clients de moins de 30 ans.

Cette tendance est confirmée par une enquête récente de PolicyMe, une société de courtage en ligne d’assurance vie basée à Toronto, qui montre qu’environ un quart des Canadiens qui n’avaient pas d’assurance vie avant la pandémie ont souscrit des polices ou envisagent de le faire.

Parmi les Canadiens qui ont récemment envisagé de souscrire une assurance vie, 67 % ont déclaré que c’était en raison de préoccupations liées à la COVID-19, telles que la perte d’emploi, une réévaluation des finances personnelles et une sensibilisation accrue aux « menaces » contre la vie.

Cette tendance confirme une hypothèse émise dans un article publié dans l’édition de juin de Finance et investissement. Voici ce qu’on pouvait y lire :

Selon Rowena Chan, présidente et vice-présidente principale, Distribution Financière Sun Life (Canada), à Toronto, la pandémie « pourrait mener les gens à rechercher davantage de couverture en vie et en maladie – comme on l’a vu après [l’épidémie de] SRAS [de 2002] – ainsi qu’à soutenir leurs produits de gestion de patrimoine », comme les fonds distincts. Elle est d’avis que « le tournant vers la santé sera probablement plus prévalent, ce qui stimulera la croissance de l’innovation de nouveaux produits ainsi que l’utilisation d’outils [et] de solutions numériques, tels que les soins virtuels. »

Comme Rowena Chan, Aly Dhalla, président et chef de la direction, ainsi que cofondateur de Finaeo, une insurtech de Toronto, considère que les clients pourraient être davantage portés à souscrire de l’assurance. « La perception des consommateurs concernant le risque, la morbidité et la mortalité va être plus importante que jamais. Les conseillers se trouvent vraiment dans une position très forte pour amorcer une conversation sur l’assurance avec les clients. »

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Les distributeurs en assurance se tournent toujours davantage vers le numérique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-distributeurs-en-assurance-se-tournent-toujours-davantage-vers-le-numerique/ Wed, 26 Feb 2020 13:22:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64488 Trois facteurs devraient être pris en compte pour ne pas se laisser distancer dans ce secteur compétitif.

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Les assureurs tentent toujours plus de numériser la distribution, afin de faciliter celle-ci et d’accélérer le processus de souscription qui peut prendre plusieurs semaines. Si la technologie est toujours plus intégrée dans notre vie quotidienne, selon un rapport récent publié par Finaeo, le secteur des assurances mise beaucoup sur la transformation numérique pour essentiellement trois raisons :

1) L’évolution des demandes des consommateurs

Les consommateurs dépendent de plus en plus de la technologie mobile et s’attendent à ce que tout aille rapidement.

En assurance, près de la moitié des consommateurs accordent davantage d’importance à la rapidité, à la commodité et à la simplicité de la souscription qu’à tout autre facteur, révèlent de récentes études. En sachant cela, les compagnies d’assurance doivent s’adapter.

Il est évident que les anciennes façons d’approcher les clients et d’émettre des polices en utilisant un stylo et du papier s’effacent rapidement.  2020 devrait être l’année de la distribution numérique transparente.

Les clients ont toujours plus d’exigences qui pourront être comblées grâce au numérique. Ils veulent ainsi que les informations relatives à leur assurance et leur historique de paiement soient accessibles en tout temps.

Ils ne veulent pas non plus avoir à comprendre des produits d’assurance complexes et remplir des formulaires compliqués. Au contraire, ils veulent avoir l’esprit tranquille quand il s’agit de leurs finances. Il est donc nécessaire que les conseillers soient mieux équipés pour les accompagner.

En tirant parti de la technologie, les distributeurs peuvent offrir une meilleure expérience à leurs clients, ce qui se traduira certainement par un volume plus important de ventes.

2) Efficacité accrue et potentiel de revenus

Le processus de souscription à une assurance comme l’assurance vie et santé est long et s’effectue essentiellement sur papier. Sans outil technologique efficace, cela prend à un conseiller environ de six à huit semaines pour mener à bien ce processus. Il s’agit d’une approche est complexe et se caractérise par la présence de goulots d’étranglement importants.

Un avantage de la technologie est de réduire ce cycle d’exécution des politiques notamment en automatisant :

  • la paperasserie administrative;
  • la gestion de la conformité;
  • et en donnant aux conseillers un accès plus rapide aux produits.

La technologie permettra aux conseillers d’être plus efficaces et donc de faire davantage de ventes, ce qui, au final, augmente les recettes des distributeurs.

Une approche numérique permet également au conseiller de maintenir le contact de façon active avec le client, ce qui renforce le lien de confiance.

Pour faire cela, les distributeurs centraliseront de plus en plus les différentes étapes du cycle de vente sur des plateformes entièrement intégrées. Ces systèmes tiers offriront des outils supplémentaires aux conseillers pour les aider à approcher plus de clients et à exploiter les données pour comparer les produits de façon à expliquer plus clairement leurs différences, avantages et inconvénients aux clients.

3) Recrutement et fidélisation des conseillers

Les promesses de davantage d’autonomie et de réduction des formalités administratives liées au processus de vente devraient permettre aux agences générales de courtage et aux organisations internationales de marketing d’attirer plus de conseillers et de les fidéliser.

Les distributeurs qui s’emploient à simplifier le travail des conseillers auront un avantage concurrentiel non négligeable. Les conseillers veulent être connectés à un réseau qui leur permettra d’aider davantage leurs clients et de les impressionner en identifiant rapidement les meilleurs produits d’assurance pour eux. Cela peut être réalisé par le biais technologique.

Pour rester compétitifs, les distributeurs doivent donc s’assurer d’investir dans l’innovation autant pour améliorer leurs opérations internes que pour accroître le potentiel de revenus de leurs conseillers et améliorer l’expérience conseiller-client.

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