Fidelity – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 12 Mar 2024 22:00:48 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Fidelity – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Tirer le meilleur parti des FNB momentum https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/tirer-le-meilleur-parti-des-fnb-momentum/ Wed, 13 Mar 2024 10:46:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99599 FOCUS FNB - L’un des aspects attrayants de ce facteur est qu’il ne tient pas compte du style.

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Au Canada, les fonds négociés en Bourse (FNB) axés sur le facteur momentum se présentent sous deux formes principales. Le plus courant repose sur la notion que les tendances positives des prix des actions ont tendance à persister. L’autre, appelé faible élan ou « momentum lite », combine le facteur momentum avec d’autres facteurs.

La gamme de fonds de Fidelity Investments Canada, qui propose une série de FNB d’actions canadiennes, américaines et internationales, est celle qui est la plus représentative du facteur momentum. Le FNB mondial à facteur momentum Vanguard (VMO) et le FNB iShares Edge MSCI USA Momentum Factor (MTUM) sont d’autres exemples de cette mouvance.

« Notre objectif est généralement d’offrir l’exposition la plus élevée au facteur que nous essayons de suivre », rapporte Andrew Clee, vice-président des produits chez Fidelity Canada, dont la gamme comprend d’autres stratégies basées sur des facteurs tels que la haute qualité, la faible volatilité et la valeur. Andrew Clee rappelle que ces stratégies et les FNB axés sur le momentum sont conçus pour « se comporter en fonction du facteur et non d’un biais involontaire ».

Gestion mondiale d’actifs CI (CI GMA), qui, comme Fidelity, est présent dans trois catégories d’actions, adopte ce qu’il décrit comme une approche plus diversifiée du momentum. La dernière offre de CI est le FNB indiciel momentum amélioré américain CI. Le fonds a été lancé le 16 janvier et est disponible en versions couverte et non couverte par rapport à la devise.

Le FNB est basé sur un indice créé et maintenu par la société new-yorkaise VettaFi, qui est devenue en janvier une filiale à part entière du Groupe TMX. La méthodologie de VettaFi prévoit une pondération de 60 % pour le facteur momemtum, de 20 % pour la croissance des revenus et de 20 % dans d’autres facteurs qualitatifs, y compris la rentabilité et l’endettement.

« Si les stratégies à facteur unique se sont avérées plus performantes à long terme, elles peuvent aussi être sujettes à des périodes prolongées de sous-performance, souligne Jaron Liu, directeur de la stratégie des FNB chez CI GMA. Il a été démontré qu’une approche multifactorielle permettait également d’améliorer la diversification des portefeuilles sans sacrifier la surperformance. »

En comparaison, la méthodologie qui sous-tend les FNB momentum de Fidelity est pondérée à 70 % en fonction de l’évolution des cours, à 15 % en fonction des bénéfices inattendus et à 15 % en fonction de l’élimination des actions qui font l’objet d’un intérêt élevé de la part des vendeurs à découvert.

Comme l’a expliqué Andrew Clee, le filtre en fonction des titres qui sont vendus à découvert a pour but d’éviter les actions sujettes à un resserrement de la vente à découvert, mais dont le momentum est fort. « Ces actions pourraient alors revenir à la réalité. »

D’autres éléments de la méthodologie de Fidelity comprennent le plafonnement de l’exposition sectorielle à un maximum de 7 % au-dessus ou en dessous de son poids sur le marché, et l’ajustement des pondérations des actions de sorte que la capitalisation boursière globale du portefeuille réplique le marché général dans lequel le FNB investit.

Andrew Clee explique qu’en minimisant l’exposition à d’autres facteurs tels que la valeur, la croissance, la faible volatilité et les petites capitalisations, on obtient une exposition pure au facteur momentum. « Nous pensons qu’il s’agit d’un outil très utile du point de vue de la construction d’un portefeuille. »

L’un des aspects attrayants du facteur momentum est qu’il ne tient pas compte du style, explique Andrew Clee. Étant donné que le momentum suit la performance des actions, un fonds momentum peut parfois présenter les caractéristiques d’un portefeuille « valeur », tout en ressemblant à d’autres moments à un portefeuille de croissance ou même à un portefeuille à faible volatilité. « Il n’est pas biaisé et n’est pas figé dans ses habitudes du point de vue du style d’investissement. »

L’idée qui sous-tend l’investissement momentum est que les actions qui ont récemment surperformé continueront à surperformer, tandis que celles qui ont sous-performé continueront à le faire. Mais cela ne tient pas nécessairement compte des fondamentaux des entreprises, « et cela peut aussi potentiellement conduire à investir dans des actions de plus en plus risquées », prévient Jaron Liu.

L’approche de CI en matière de momentum, ajoute-t-il, consiste à « essayer de trouver le bon équilibre entre les sociétés de qualité qui ont des fondamentaux solides, tout en conservant la majorité de l’exposition au facteur momentum ».

Le nouvel FNB momentum de CI a fait double emploi avec le FNB Indice Morningstar États-Unis Momentum CI, vieux de dix ans, qui a également des versions couverte et non couverte contre le risque de change. CI cherche à obtenir l’approbation des investisseurs pour fusionner l’ancien FNB avec le nouveau.

La performance n’est pas le problème du FNB américain Morningstar. Il est le seul FNB à facteur de momentum, toutes catégories confondues au Canada, à avoir obtenu la meilleure note Morningstar, soit cinq étoiles, pour les rendements historiques ajustés au risque.

Or, le nouvel FNB de CI est moins cher, avec des frais de gestion de 30 points de base, soit la moitié de ceux du FNB Morningstar, et il est également plus largement diversifié. Jaron Liu rapporte que le nouvel FNB est exposé à 200 titres, soit deux fois plus que le produit de l’indice Morningstar.

Deux autres FNB alimentés par Morningstar — FNB Indice Morningstar Canada Momentum C et FNB Indice Morningstar International Momentum CI — restent dans la gamme CI. Les indices de momentum Morningstar sont basés principalement sur les mouvements de prix des actions, ainsi que sur la révision des bénéfices, la surprise des bénéfices et le rendement des capitaux propres.

Le momentum, qui fonctionne bien lorsque les actions sont à la hausse, a également le potentiel d’être plus performant lorsque les marchés sont en baisse. « L’investissement momentum consiste essentiellement à essayer d’identifier les actions gagnantes qui montrent de la vigueur et à vendre les actions perdantes, explique Jaron Liu. Ce concept s’applique même pendant les marchés baissiers, lorsque le sentiment du marché est négatif. »

Toutefois, le facteur « momentum » a tendance à donner de mauvais résultats lorsque la tendance du marché s’inverse. « Les stratégies de momentum aiment les marchés qui suivent des tendances, explique Andrew Clee. Les marchés stagnants ou volatils ainsi que les marchés qui connaissent des changements dans le leadership [du marché] ne favorisent pas les stratégies de momentum. »

Les tendances de performance de l’investissement momentum, comme l’économie elle-même, sont cycliques. Historiquement, les périodes les plus rentables pour la stratégie tendent à être celles où la reprise économique est bien engagée.

Au cours des 12 derniers mois, qui se sont terminés le 29 février, les actions de croissance à grande capitalisation, comme certains titres parmi les « Sept Magnifiques », ont nourri une croissance des marchés et la plupart des FNB « momentum » ont enregistré des rendements robustes supérieurs à 10 %.

« Lorsque vous arrivez au milieu ou à la fin du cycle, le leadership a tendance à s’établir, constate Andrew Clee. Le momentum reprend les tendances et a l’habitude de très bien se comporter. »

Le tableau des performances globales est toutefois mitigé d’un point de vue historique. Les performances passées, ajustées au risque de presque tous les FNB momentum, sont soit moyennes, soit inférieures à la moyenne, selon Morningstar.

Les actifs combinés de tous les FNB de momentum totalisent actuellement environ 1 milliard de dollars. Plus de la moitié de ces actifs est détenue par le FNB Indice Morningstar Canada Momentum CI, d’une valeur de 562 millions de dollars, qui affiche un rendement de trois étoiles selon Morningstar. Jusqu’à présent, en tant que groupe, les FNB momentum ont eu peu de succès en termes de ventes.

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Fonds équilibrés : comment les puissants sont tombés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fonds-equilibres-comment-les-puissants-sont-tombes/ Wed, 13 Mar 2024 10:37:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99597 FOCUS FNB - Les rachats nets ont doublé entre 2022 et 2023.

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Au cours des dernières années, les fonds équilibrés sont passés du statut de fonds commun de placement les plus populaires à celui de fonds les plus rachetés. Ces rachats massifs ont coïncidé avec un phénomène inhabituel : à la fois les actions et les obligations ont affiché un rendement négatif en 2022.

Cette anomalie du marché a contredit l’attente de longue date des investisseurs – et encouragée par les courtiers de détail, les courtiers en épargne collective et les représentants en succursales bancaires – selon laquelle la diversification permet de naviguer en douceur et de réduire le risque de perte importante de capital.

En 2022, il n’en a rien été. La plupart des fonds communs de placement équilibrés ont enregistré des pertes de l’ordre de 9 à 11 % sur l’ensemble de l’année et la déception des investisseurs s’est traduite par des rachats nets d’un montant total de 30 milliards de dollars (G$), selon l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC). Bien que la performance des investissements se soit redressée en 2023, les rachats ont presque doublé pour atteindre 57 G$.

Carlos Cardone, directeur général de la société Investor Economics, basée à Toronto, explique que le « resserrement de l’épargne » des ménages canadiens a contribué aux rachats de fonds équilibrés – et de fonds communs de placement en général.

Les nouvelles épargnes nettes pour les ménages s’élèveraient à environ 140 G$ dans une année normale, estime Carlos Cardone. Pendant la pause forcée survenue lors de la pandémie de COVID-19 en 2020 et 2021, l’épargne a augmenté pour atteindre 250 à 280 G$ par an. Mais en 2023, les épargnes nettes des ménages se sont considérablement réduites pour se fixer environ à 55 G$.

Selon Carlos Cardone, l’impact de la contraction de l’épargne a été ressenti principalement par le marché de masse, le segment qui est normalement le principal acheteur de fonds équilibrés.

Les taux d’intérêt élevés et la réapparition des CPG en tant qu’option attrayante pour accueillir l’épargne des ménages ont également contribué à l’abandon des fonds communs de placement à long terme en général. Selon Investor Economics, les CPG ont attiré un total combiné d’environ 300 G$ de nouvelles épargnes en 2022 et 2023.

Bien qu’une partie de ces entrées de fonds provienne de comptes bancaires qui rapportaient beaucoup moins d’intérêts que les CPG, certains rachats de fonds d’investissement se sont retrouvés dans les CPG, explique Carlos Cardone.

L’évolution future des taux d’intérêt continuera à déterminer les préférences en matière d’investissement.  « Lorsque l’environnement des taux d’intérêt commencera à se normaliser, les rendements à long terme deviendront potentiellement plus attrayants, affirme Carlos Cardone. Nous ne sommes pas encore sortis de la période de transition de l’environnement des taux d’intérêt. »

Les attentes d’une baisse des taux plus tard dans l’année se reflètent dans les messages des gestionnaires d’actifs aux conseillers en services financiers pendant la saison des REER. « On a beaucoup parlé d’immobiliser les rendements à plus long terme », ajoute-t-il.

Au sein de l’univers des fonds d’investissement, il existe des différences significatives dans la répartition des actifs entre les fonds communs de placement et les fonds négociés en Bourse (FNB). Alors que les fonds équilibrés représentaient 47 %, soit près de la moitié des actifs des fonds communs de placement à la fin de 2023, ils ne constituaient que 4 % des actifs des FNB, selon l’IFIC.

Les FNB équilibrés et d’allocation d’actifs n’ont pas gagné de parts au sein du secteur des FNB au cours de l’année écoulée, mais ils ont suivi le rythme de la croissance globale des actifs. Il s’agit d’un développement assez récent dans le secteur des FNB au Canada, qui existe depuis 34 ans et qui s’est toujours consacré à des produits qui ciblent une seule catégorie d’actifs.

Les fonds communs de placement équilibrés totalisaient 901 G$ d’actifs à la fin de l’année 2023, mais les FNB multiactifs ne détenaient qu’environ 16 G$, dont une partie dans des portefeuilles tout en actions. Malgré cela, les FNB d’allocation d’actifs ont augmenté en nombre et en actifs sous gestion au cours des dernières années.

Le principal fournisseur est Placements Vanguard Canada. Depuis 2018, Vanguard a créé une gamme de six FNB de répartition d’actifs. Les cinq parmi eux qui investissent à la fois dans les actions et les obligations ont des actifs combinés de 8,3 G$.

Une bonne partie des ventes de FNB de répartition d’actifs provient des clients du courtage à escompte, y compris les investisseurs plus âgés qui épargnent en vue de la retraite. Les FNB de répartition d’actifs conviennent également aux parents qui ont ouvert des REEE au bénéfice de leurs enfants.

Selon Carlos Cardone, de nombreux investisseurs autonomes ont adopté les FNB multiactifs pour remplacer les FNB à exposition unique ou la détention directe d’actions et de titres à revenu fixe. De plus, en raison des frais de gestion beaucoup plus faibles des FNB équilibrés, les investisseurs en ligne les préfèrent massivement aux fonds communs de placement équilibrés.

« L’un des facteurs clés que nous avons identifiés comme étant très positifs pour que ces produits gagnent du terrain a été la tarification », souligne Carlos Cardone.

Les frais des FNB d’allocation d’actifs reflètent le niveau de gestion active des actifs sous-jacents ou les changements tactiques dans la répartition des actifs. Au bas de l’échelle, les investisseurs sensibles au prix peuvent choisir parmi des FNB équilibrés dont les ratios de frais de gestion sont de l’ordre de 20 à 25 points de base.

Carlos Cardone prévoit une expansion continue des FNB équilibrés. « Certains clients [émetteurs de fonds] me disent que c’est peut-être un domaine dans lequel ils veulent planter un drapeau. »

Les nouveaux concurrents attendus se joindraient à un nombre croissant de manufacturiers de produits multiactifs existants, dont BlackRock, BMO Gestion globale d’actifs, Gestion globale d’actifs CI, Gestion d’actifs CIBC, Fidelity, Horizons ETFs Management (Canada), iA Clarington, Invesco Canada, Mackenzie, Purpose et Gestion de Placements TD.

Les sociétés de FNB qui ne se sont pas encore lancées dans les fonds multiactifs peuvent s’inspirer de l’expérience de Fidelity. La société a déclaré début février que ses quatre FNB Fidelity All-in-One (FNB simplifiés), lancés en 2021 et 2022, continuaient de bénéficier d’une dynamique de vente positive et avaient récemment dépassé le milliard de dollars d’actifs.

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Pas de fournisseur d’indice tiers pour Fidelity https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/pas-de-fournisseur-dindice-tiers-pour-fidelity/ Wed, 13 Mar 2024 09:51:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97527 FI TV - Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada, explique pourquoi Fidelity Canada ne fait pas affaire avec des fournisseurs d'indice tiers.

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Finance et Investissement : Pour bon nombre de ses fonds négociés en Bourse (FNB), Fidelity est le fournisseur de l’indice sous-jacent du FNB et n’a pas de fournisseur d’indice tiers. Pour quelles raisons avoir opté en ce sens? Est-ce que cela se traduit par une économie de coût pour les clients?

Étienne Joncas-Bouchard : En termes d’économies de coûts, malheureusement, ce n’est pas le cas.

La raison principale pour laquelle Fidelity va créer ses propres indices, c’est dû à la recherche que nous pouvons offrir en tant que firme. Cela fait plus de 80 ans que nous sommes gestionnaires de portefeuille de façon mondiale. Nos gestionnaires font de la recherche fondamentale, ils vont passer à travers les états financiers, rencontrer des compagnies, les équipes de direction des entreprises, etc. Et cette recherche, aussi précieuse est-elle pour nous, on veut la partager avec les investisseurs.

On veut créer des indices qui sont peut-être un peu plus sophistiqués. Je dis cela parce que la majorité des indices qui sont répliqués habituellement par les FNB, sont basés sur un critère unique : la capitalisation boursière. C’est ce qu’on appelle la gestion passive. Le but est de recréer un indice de référence quelconque en fonction de la taille des entreprises : la plus grosse entreprise a la plus grosse pondération et la plus petite, la plus faible pondération.

À long terme, cela ne fait pas beaucoup de sens selon nous. Nos gestionnaires de portefeuille vont ainsi regarder plusieurs autres choses en termes de métrique afin de comparer une entreprise avec une autre. On ne va pas nécessairement dire qu’on achète ce titre parce qu’il est plus gros que celui-là. On l’achète peut-être parce qu’il est plus profitable ou qu’il offre un meilleur ratio de valorisation, donc son cours-bénéfice est plus faible, ou bien son cours valeur liquidative est plus faible. On peut également regarder des métriques comme le rendement en dividende, la volatilité de leurs bénéfices…

Bref, il y a des centaines de variables qui, selon nous, ont un plus gros impact sur le rendement d’un titre que simplement sa taille. En tirant ces leçons, on a créé des indices qui, systématiquement, sélectionnent des titres à partir de ces critères fondamentaux qui représentent mieux, selon nous, le profil d’investissement d’une entreprise.

Donc ce choix n’est pas fait pour sauver des coûts, mais pour offrir un produit plus sophistiqué qui va permettre d’aller plus profondément dans la recherche du côté des titres.

Les opinions exprimées sont celles d’Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada en date du 13 novembre 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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Bilan de l’arrivée des premiers FNB de bitcoin américains en détention physique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bilan-de-larrivee-des-premiers-fnb-de-bitcoin-americains-en-detention-physique/ Wed, 14 Feb 2024 01:49:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98925 FOCUS FNB - Ils ont fait leur apparition sur le marché américain des FNB en janvier.

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Janvier 2024 a marqué l’histoire du secteur américain des fonds négociés en Bourse (FNB) avec l’arrivée des premiers FNB de cryptoactifs en « détention physique » cotés à une Bourse américaine.

Alors qu’ils étaient disponibles au Canada depuis février 2021, les autorités réglementaires américaines n’avaient pas encore donné leur autorisation jusqu’à récemment. Seuls les FNB de crypto actif conçus à partir de contrat à terme avaient obtenu la permission de la Securities and Exchange Commission (SEC). Un récent jugement portant la permission pour l’entreprise Grayscale de convertir un fonds à capital fermé en FNB avait toutefois pavé la voie à l’arrivée imminente des FNB de cryptoactif en détention.

C’est chose faite. Le 10 janvier, le marché américain des FNB était témoin de la mise en marché de 11 FNB de cryptoactifs, principalement sur le bitcoin. Dans le premier mois de son existence, l’actif en FNB américains de crypto a atteint 30 G$. « Or, si on exclut les actifs qui proviennent de la conversion en FNB du fonds à capital fermé colossal de Grayscale, les entrées nettes seraient de seulement 1,6 G$ », lit-on dans une revue du secteur américain des FNB de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Malgré l’attention médiatique très forte sur les FNB de crypto, en janvier, les FNB d’actions ont affiché 22 G$ en créations nettes et les FNB de titres à revenu fixe, 20,1 G$.

Tous les FNB sur le bitcoin aux États-Unis sont structurés comme des grantor trusts, une structure courante parmi les FNB sur les matières premières, de métaux précieux ou les devises qui détiennent physiquement les actifs sous-jacents dans une fiducie pour le compte des investisseurs.

De plus, les nouveaux FNB de bitcoin ont une structure similaire : tous sauf deux conservent leurs actifs numériques auprès de Coinbase, selon BNMF.

« Ils sont également extrêmement concurrentiels en termes de prix, s’étant engagés dans une guerre des frais à grande vitesse, réduisant les frais avant même que leurs produits ne soient lancés, et leurs frais de gestion sont de l’ordre de 0,25 % par an.

Les créations nettes de 1,6 G$, excluant la conversion du GBTC, sont « décevantes » par rapport à l’expérience canadienne d’il y a près de trois ans, car le marché américain des FNB est 20 fois plus important que le marché canadien, note Banque Nationale Marchés financiers. Les FNB de bitcoins canadiens ont été lancés pour la première fois en février 2021 et ont reçu 700 M$ canadiens de créations ce mois-là. « Si les FNB de bitcoins canadiens sont un indicateur de ce qui pourrait se passer aux États-Unis, il pourrait y avoir une période de flux mensuels réguliers avant que l’adoption ne soit saturée. »

Une fois que les FNB de bitcoin au comptant basés aux États-Unis ont été approuvés au cours de la nouvelle année, nous avons constaté des rachats de FNB de bitcoin cotés au Canada, pour un total de 447 M$ canadiens de rachats nets. « Certains investisseurs américains qui ont acheté des FNB cotés au Canada en 2021 ont peut-être opté pour des solutions moins chères aux États-Unis (la plupart des FNB de bitcoins canadiens facturent plus de 1 % de frais de gestion) », lit-on dans la note de BNMF.

Banque Nationale note que certaines personnes se sont demandé si les nouveaux FNB de bitcoins au comptant détenaient réellement des bitcoins « physiques », étant donné que la SEC n’a approuvé que la création/le rachat d’espèces au lieu du processus « en nature » plus typique que l’on trouve dans la plupart des FNB adossés à des actifs physiques.

Bitwise a répondu à cette préoccupation en divulguant volontairement l’adresse du portefeuille du Bitwise Bitcoin ETF (BITB), ce qui permet de tracer les transactions en bitcoins associées à la création/au rachat du BITB.

« Nous avons vérifié que le montant en bitcoins du portefeuille et ses variations correspondent aux flux de la BITB (nous avons observé que les bitcoins sont généralement envoyés au portefeuille le jour de bourse suivant la création). En outre, la valeur totale actuelle en dollars américains des bitcoins dans le portefeuille correspond à l’encours total du FNB. Cela confirme que les actifs des ETF Bitcoin au comptant sont effectivement adossés à des bitcoins « physiques » », indique Banque Nationale Marchés financiers.

Toutefois, cela soulève la question de savoir ce qui se passera si des inconnus sur Internet envoient des transactions en bitcoins à ce portefeuille, qui seront reconnues par le réseau bitcoin, mais « involontaires » pour Bitwise (ce qui a déjà commencé à se produire à l’état de traces ou de quantités immatérielles), note BNMF.

Dans une note envoyée à la mi-janvier, Valeurs mobilières TD (VMTD) apporte un éclairage sur la question. Les FNB de bitcoin aux États-Unis sont créés et rachetés par les teneurs de marché en utilisant des espèces, à l’instar des FNB cryptographiques au Canada. Il s’agit d’un choix des émetteurs de fonds d’utiliser cette méthode.

« Cette situation est toutefois surprenante, compte tenu de la richesse des acteurs du marché aux États-Unis. Le fait de permettre la livraison de bitcoins au comptant (physique) aurait pu différencier les FNB américains de leurs homologues canadiens. Cela signifie également que les mainteneurs de marché sont susceptibles de négocier à la fois au comptant et à l’aide de contrat à terme pour se couvrir », lit-on dans une note de Valeurs mobilières TD.

Par ailleurs, ce courtier met en garde les investisseurs par rapport aux frais de gestion annoncés par les émetteurs de FNB de bitcoins américains. En effet, les frais de gestion affichés peuvent être plus élevés que le ratio des frais de gestion (RFG), en raison d’autres coûts qui restent encore inconnus pour le moment.

« Au Canada, l’écart entre les frais de gestion et le RFG (coût total de possession) des FNB Bitcoin varie de 39 points de base (pb) à 117 pb. Le RFG le plus élevé est de 1,92 %. Les frais de garde et d’exécution des cryptoactifs sont particulièrement onéreux. Par conséquent, soit l’émetteur prend en charge une partie des coûts, soit ces coûts sont pris en compte dans le coût total de possession de ces fonds. Aucun de ces éléments ne sera communiqué aux détenteurs de parts avant un certain temps », lit-on dans la note de Valeurs mobilières TD.

Impact sur le marché canadien

Il est difficile de prévoir exactement quel sera l’impact à moyen terme sur le marché canadien des FNB de cryptoactif. On peut toutefois s’attendre à une réduction des frais pour les FNB de crypto canadiens, selon Valeurs mobilières TD : « Le 11 janvier 2024, Fidelity Canada a annoncé une réduction des frais de gestion à 0,39 % avec un RFG prospectif estimé à 0,44 % (y compris la TVH estimée), à compter du 12 janvier 2024. Il s’agit d’une réduction importante par rapport au RFG actuel du FNB de 0,95 % (au 30 septembre 2023). D’autres grands émetteurs de FNB de crypto pourraient suivre le mouvement pour rester concurrentiels. »

De plus, la venue d’autres FNB de cryptoactifs est envisageable. En effet, jusqu’à présent, le bitcoin et l’éther sont les seuls actifs numériques proposés sur le marché des FNB. « Une raison très importante à cela est que seuls les contrats à terme sur le bitcoin et l’éther sont négociés sur le CME, utilisés par les teneurs de marché pour couvrir leurs risques », explique Valeurs mobilières TD.

Une fois que davantage de contrats à terme ou d’autres outils de couverture seront disponibles, nous pourrions voir d’autres cryptoactifs, tels que Tether et XRP, arriver dans le secteur des FNB. « Compte tenu de l’environnement progressiste, le marché canadien est bien placé pour prendre la tête de l’innovation dans le secteur des FNB », conclut VMTD.

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Fidelity et les tendances de marché https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/fidelity-et-les-tendances-de-marche/ Wed, 14 Feb 2024 01:25:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97526 FI TV - Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada, parle de la hausse des taux d’intérêt à court terme et de la popularité des FNB de comptes à intérêt élevé et de marché monétaire.

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Finance et Investissement (FI) : Ces derniers mois, le marché des FNB a été fortement influencé par la hausse des taux d’intérêt à court terme et les FNB de comptes à intérêt élevé et de marché monétaire ont été particulièrement populaires tout comme les FNB de vente d’options d’achats couvertes. Comment Fidelity se positionne-t-elle par rapport à ces tendances? Est-ce que Fidelity a l’intention de prendre des parts de marché sur ces deux plans?

Étienne Joncas-Bouchard (EJB) : Nous avons regardé ces deux options. Je pense que ce sont des types de produits particulièrement intéressants lorsque l’on constate la présence de volatilité dans les marchés et, dans les dernières années, on en a vu beaucoup. 2022 a été une année particulièrement difficile pour les portefeuilles multiactifs – ceux où l’on a des actions et des obligations, qui sont censés être là pour diversifier le risque l’un envers l’autre – où l’on a récemment observé des corrélations. Les produits d’options d’achats couvertes ont été populaires afin de limiter la volatilité et pour obtenir un rendement intéressant en termes de distribution.

Fidelity, pour le moment, ne se retrouve pas dans ces catégories pour plusieurs raisons. La première est que l’on se concentrait sur le core de notre portefeuille. Comme nous sommes un peu nouveaux dans le marché des FNB, il est important pour nous de lancer les classes d’actifs plus « traditionnelles », soit les obligations et les actions. Ainsi, lorsque le moment est venu de lancer des portefeuilles complets, on a vraiment les outils principaux. Ceci dit, avec le temps, ce sont des secteurs que nous regardons, particulièrement pour ce qui est du compte à intérêts élevés. On a parlé des options d’achats couvertes qui offrent un peu moins de volatilité par rapport à un produit d’action traditionnel.

De l’autre côté aussi, on n’a aucune sensibilité aux changements de taux ni à la volatilité du marché plus générale où on est capable d’aller générer un revenu d’intérêt dû à la hausse des taux. Selon nous, c’est plus comme un véhicule de transit par rapport à l’investissement. Je ne pense pas qu’aucun investisseur sur le long terme ne veut rester dans ce qu’on appelle des alternatives à des liquidités. Ceci dit, pour le moment, s’assurer de récolter un 5-5,5 % peut faire beaucoup de sens. Mais on croit que lorsque les marchés vont reprendre et que les investisseurs auront de nouveau de l’appétit pour le risque, on risque d’observer une transition vers les obligations à plus long terme, les obligations plus traditionnelles. Ou encore, vers d’autres secteurs de revenu fixe qui offrent de meilleurs rendements sur le long terme.

Donc, lorsque ce nuage gris que sont les hausses de taux se sera dissipé, on pense que cette catégorie pourrait potentiellement être moins populaire. Pour les options d’achats couvertes, ça demeure un outil de construction de portefeuille qui peut être intéressant. Mais à long terme, les liquidités, pour nous, ne sont pas vraiment une option.

Les opinions exprimées sont celles d’Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada en date du 13 novembre 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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Bilan des 5 premières années de Fidelity https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/bilan-des-5-premieres-annees-de-fidelity/ Sun, 14 Jan 2024 10:45:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97524 FI TV - Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada, tire quelques leçons de ces premières années sur le marché.

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Finance et Investissement (FI) : Fidelity a célébré récemment ses cinq ans dans le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB). Quelles leçons tirez-vous de ces cinq premières années dans l’industrie?

Étienne Joncas-Bouchard (EJB) : Fidelity a célébré ses cinq ans dans le secteur des FNB. Nous avons connu un bon succès au Canada avec une nouvelle gamme de produits. C’était très important pour nous de lancer ces produits afin d’offrir plus d’options aux conseillers et aux investisseurs. En date de la fin 2023, on parle tout de même de 4,4 G$ d’actif total et nous avons plus de 40 FNB disponibles.

L’objectif était d’offrir également plus de choix aux conseillers et aux investisseurs au Canada. Donc nous ne nous sommes pas concentrés sur la gestion passive, mais bien sur notre spécialité qui est la gestion active et la gestion quantitative.

Nous avons appris plusieurs leçons au courant de ces lancements. Effectivement, c’est une industrie qui est très compétitive et en forte croissance. Donc par exemple, il a fallu comprendre ce dont les investisseurs avaient vraiment besoin afin d’obtenir des allocations de portefeuille plus précises, des outils de construction plus spécifiques et concentrés pour vraiment augmenter les capacités de diversification dans les portefeuilles. Nous voulions offrir quelque chose qui complète bien ce qui existe actuellement, qui est plus de l’ordre de la gestion passive, donc des mandats qui investissent dans un marché plus large.

Des leçons, il y en a donc plusieurs et on continue tous les jours d’apprendre.

FI : Au Canada, le réseau de distribution est souvent la clé de la réussite d’un produit financier. Quels messages auprès du réseau de distribution ont été les plus difficiles à faire comprendre par rapport aux FNB de Fidelity?

EJB : On est assez unique dans le marché des FNB au Canada étant un gestionnaire plus actif, historiquement du côté des FCP, mais maintenant on apporte cette spécialité du côté des FNB. Il a fallu vraiment faire la différenciation entre les divers styles de gestion donc : active/passive et un genre d’hybride entre les deux que nous appellons la gestion factorielle, mais qui peut aussi être appelée bêta intelligent ou gestion quantitative.

Mais nous devions vraiment partager notre valeur ajoutée, notre approche et comment on construit les portefeuilles. Étant donné que ce n’est pas quelque chose qui était présent dans le marché des FNB, qui était nouveau, il fallait bien faire comprendre ce type de stratégie.

Ensuite, la deuxième étape consistait à expliquer comment on peut intégrer nos produits dans les portefeuilles. Ça a pris beaucoup de travail de notre côté, mais aussi du côté des conseillers et des investisseurs afin de trouver un juste milieu ou un endroit spécifique pour les incorporer dans les portefeuilles.

Ce sont les deux défis spécifiques que nous avons rencontrés. Ceci dit, évidemment, il y a eu d’autres défis comme : comment lancer des produits qui vont être bien reçus par le marché. Il fallait bien comprendre les tendances de l’industrie. Donc on va parler de différents types de produits : le revenu fixe, les actions, les produits équilibrés, les produits thématiques, etc.

Mais le défi principal consistait à bien comprendre les besoins.

FI : Quels éléments ont été les mieux perçus ou compris par le réseau de distribution et les conseillers en lien avec les FNB de Fidelity?

EJB : Je pense que ce qui a été le mieux compris, c’est la force de Fidelity.

Nous avons des centaines d’analystes dans le monde. Nous sommes la plus grosse firme de gestion de portefeuille privée au monde. Cette capacité d’offrir de la recherche mondiale, des spécialistes à travers le monde – au Canada on est plus de 500 employés, aux États-Unis, on en a des milliers, à l’international également –, ça nous permet d’offrir une spécialité en termes de recherche que je ne pense pas que toutes les firmes canadiennes ont la capacité d’offrir.

Cela paraît également dans la performance à long terme de plusieurs de nos mandats, mais également dans la façon dont on sélectionne les titres. Je pense que c’est une approche plutôt unique.

À la base, on est une firme d’analyse fondamentale et maintenant on arrive avec une approche un peu plus systématique, quantitative qui vient compléter l’ensemble.

Je pense que c’est ce qui a été le mieux compris autant de la part des conseillers que des investisseurs. Je crois que la plupart des gens connaissent le nom de Fidelity, ce qui est un avantage pour nous, mais aussi pour les investisseurs.

Les opinions exprimées sont celles d’Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada en date du 13 novembre 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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Les éléments de vérification diligente à effectuer https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/les-elements-de-verification-diligente-a-effectuer/ Wed, 10 Jan 2024 11:24:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97525 FI TV - Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada, parle des éléments de vérification diligente, outre les vérifications d’usages liées à la stratégie de placement en tant que telle.

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Finance et Investissement (FI) : Hormis les vérifications d’usages liées à la stratégie de placement en tant que telle, quels éléments de vérification diligente les conseillers devraient-ils effecter spécifiquement au moment de choisir un fonds négocié en Bourse (FNB) pour leurs clients?

Étienne Joncas-Bouchard (EJB) : Il y a plusieurs points à considérer parce que, présentement (en novembre 2023), il y a plus de FNB qui se transigent sur le Toronto Stock Exchange (TSX) que de titres.

Il faut comprendre que les choix sont multiples. Donc, il faut prendre le temps de lire les documents publics. Si on a le temps, évidemment, il faudrait lire un prospectus, un fund factsheet, etc., des documents qui sont tous disponibles de façon publique, auxquels on peut accéder sans vraiment creuser et qui permettent ainsi de comprendre ce qu’on achète.

Il faut savoir quels genres de titres on détient en sous-jacent, comment l’indice est construit; car ce sont tous des produits qui sont bâtis de façon systématique. Ainsi, contrairement à un gestionnaire de portefeuille qui, lui, va peut-être modifier sa façon de penser du jour au lendemain, ici, il s’agit d’une recette qu’on réplique. Il est donc très faisable de se documenter là-dessus pour l’investisseur.

Un deuxième point, c’est de déterminer si ce FNB est liquide, en se demandant : est-ce que ses sous-jacents sont liquides? Une fois qu’on a compris la méthodologie, après ça il faut l’appliquer dans un scénario. Est-ce que tous les sous-jacents peuvent se transiger à l’intérieur d’une journée. Est-ce qu’il détient des titres privés ou des obligations à rendements élevés, des petites cap. Ça peut être des actifs qui sont quand même liquides, mais qui, dans des périodes de volatilité, peuvent l’être moins. Mars 2020 a ouvert les yeux à plusieurs investisseurs qui se sont rendu compte que le FNB se transigeait à une prime ou un escompte. Un nouveau concept qu’on a redécouvert en période de volatilité, mais qui existe réellement.

Si les sous-jacents ne se transigent pas, malheureusement, il y a un coût qui est associé à la transaction du FNB en tant que tel.

Donc c’est quoi la méthodologie, est-ce qu’il est liquide et troisièmement, il faut comprendre comment le transiger s’il est liquide. Donc mettre des ordres limites sur le marché et non un ordre de marché. Cela permet de dire qu’on veut le FNB à un tel prix sinon on peut se retrouver dans des situations où le manque de profondeur peut augmenter le coût à chaque part supplémentaire que l’on achète.

Ce sont les trois points clés que je recommanderais de vérifier aux investisseurs et conseillers qui achètent des FNB.

FI : Quels éléments de vérification diligente liés à l’émetteur de FNB sont les moins bien compris ou devraient l’être davantage?

EJB : Je pense que la taille de l’émetteur et la force de cette entreprise sont des éléments importants et souvent sous-évalués. Est-ce que ça fait longtemps que cette firme fait ça? Est-ce que ça fait longtemps qu’elle offre des FNB? Est-ce qu’elle a déjà eu des FCP? Ce sont des points clés.

Il est important qu’une firme soit grosse, car si jamais quelque chose arrive, on peut être supporté par une autre ligne de business ou une autre gamme de produits. On a vu que dans les périodes de volatilité, lorsque des petits émetteurs lancent des stratégies, elles sont également plus volatiles et à risque de fermeture. Je pense que pour un investisseur, ça peut être une des pires choses parce qu’on se retrouve immobiliser dans quelque chose qui finalement ne nous offre plus ce service d’investissement-là.

Donc la taille est très importante comme le type de stratégie. Quelque chose de plus vanille a plus de probabilité de passer à travers le temps que quelque chose qui est peut-être plus exotique.

FI : Auriez-vous un conseil pour un conseiller qui commence à s’intéresser au secteur des FNB?

EJB : Je lui conseillerais de lire. Il y a beaucoup de documentations sur comment ce véhicule fonctionne réellement, c’est quoi la différence entre la gestion active et passive. Ce sont deux des éléments qui sont les plus importantes.

Donc, comprendre le véhicule, comment le transiger, comment faire ses vérifications. On mentionnait la vérification sur la liquidité et la taille de l’émetteur, ce sont toutes des démarches qu’on peut faire avec un minimum d’efforts.

Ceci dit, ça demande quand même un effort. Donc si vous êtes un investisseur, peut-être vous fier à un conseiller, et, si vous êtes un conseiller, peut-être vous fier à des ressources dans l’industrie. Que ça soit chez votre courtier ou auprès de firmes de gestion de portefeuille comme Fidelity. Ce sont toutes de bonnes sources d’informations qui sont à votre portée.

Je recommanderais également de faire la diligence avant de commencer. Mais une fois que vous allez commencer, vous allez voir les opportunités que ça peut vous apporter en termes de recrutement de nouvelles clientèles. Pour un investisseur, ça peut être de nouvelles allocations d’actifs. Bref, je pense que pour les conseillers ça va être important de répondre aux besoins à long terme de la plus jeune génération qui a grandi avec les FNB comme le véhicule principal d’investissement à leur portée. Donc, pour le futur, c’est à considérer.

Les opinions exprimées sont celles d’Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada en date du 13 novembre 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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Changements de nom pour des fonds Fidelity https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/changements-de-nom-pour-des-fonds-fidelity/ Mon, 11 Dec 2023 12:24:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97862 PRODUITS - Les changements sont entrés en vigueur le 1er décembre 2023.

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Fidelity Investments Canada a décidé de modifier le nom de plusieurs de ses fonds négociés en Bourse (FNB) et fonds communs de placement. Ces changements sont entrés en vigueur au début du mois de décembre.

Cette décision a été prise pour simplifier les noms pour les investisseurs.

Ainsi, 23 FNB qui suivent passivement des indices sur mesure ont vu leur nom changer pour en retirer le mot « indiciel ». Les produits visés sont :

  • FNB indiciel Fidelity Dividendes canadiens élevés
  • FNB indiciel Fidelity Dividendes américains élevés
  • FNB indiciel Fidelity Dividendes américains élevés – Devises neutres
  • FNB indiciel Fidelity Dividendes américains pour hausses de taux
  • FNB indiciel Fidelity Dividendes américains pour hausses de taux – Devises neutres
  • FNB indiciel Fidelity Dividendes internationaux élevés
  • FNB indiciel Fidelity Actions canadiennes à faible volatilité
  • FNB indiciel Fidelity Actions américaines à faible volatilité
  • FNB indiciel Fidelity Actions américaines à faible volatilité – Devises neutres
  • FNB indiciel Fidelity Actions internationales à faible volatilité
  • FNB indiciel Fidelity Actions canadiennes de grande
  • FNB indiciel Fidelity Actions américaines de grande qualité
  • FNB indiciel Fidelity Actions américaines de grande qualité – Devises neutres
  • FNB indiciel Fidelity Actions internationales de grande qualité
  • FNB indiciel Fidelity Valeur Canada
  • FNB indiciel Fidelity Valeur Amérique
  • FNB indiciel Fidelity Valeur Amérique – Devises neutres
  • FNB indiciel Fidelity Valeur internationale
  • FNB indiciel Fidelity Momentum Canada
  • FNB indiciel Fidelity Momentum Amérique
  • FNB indiciel Fidelity Momentum Amérique – Devises neutres
  • FNB indiciel Fidelity Momentum international
  • FNB indiciel Fidelity Métavers total

Afin d’uniformiser les noms de sa gamme de produits, Fidelity Investments Canada a également retiré le mot indiciel du nom de 15 de ses FCP. Il s’agit ainsi du :

  • Fonds Fidelity FNB indiciel Dividendes canadiens élevés
  • Fonds Fidelity FNB indiciel Dividendes américains élevés
  • Fonds Fidelity FNB indiciel Dividendes américains élevés – Devises neutres
  • Fonds Fidelity FNB indiciel Dividendes américains pour hausses de taux
  • Fonds Fidelity FNB indiciel Dividendes américains pour hausses de taux – Devises neutres
  • Fonds Fidelity FNB indiciel Dividendes internationaux élevés
  • Fonds Fidelity FNB indiciel Actions canadiennes à faible volatilité
  • Fonds Fidelity FNB indiciel Actions américaines à faible volatilité
  • Fonds Fidelity FNB indiciel Actions américaines à faible volatilité – Devises neutres
  • Fonds Fidelity FNB indiciel Actions internationales à faible volatilité
  • Fonds Fidelity FNB indiciel Actions canadiennes de grande qualité
  • Fonds Fidelity FNB indiciel Actions américaines de grande qualité
  • Fonds Fidelity FNB indiciel Actions américaines de grande qualité – Devises neutres
  • Fonds Fidelity FNB indiciel Actions internationales de grande qualité
  • FNB indiciel Métavers total

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CI privatise des fonds équilibrés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/ci-privatise-des-fonds-equilibres/ Thu, 30 Nov 2023 11:41:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97661 PRODUITS - Et en modifie les mandats.

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CI Gestion mondiale d’actifs a modifié les mandats d’investissement de deux fonds équilibrés pour permettre des investissements privés.

Le Fonds équilibré canadien CI et la Catégorie de société équilibrée canadienne CI, qui investissent principalement dans des actions et des obligations canadiennes, peuvent désormais investir jusqu’à 10 % de leurs portefeuilles dans des actifs privés, notamment le capital-investissement, le crédit privé, l’immobilier privé, l’infrastructure privée et le capital-risque.

Les fonds détiendront désormais 50 % à 60 % d’actions, 30 % à 50 % de titres à revenu fixe et 0 % à 10 % d’investissements privés.

Marc-André Lewis, vice-président exécutif et directeur des investissements de CI GAM, déclare dans un communiqué que le mandat élargi permettra une diversification et un profil de risque/rendement non corrélé aux titres publics. Les fonds investiront dans les fonds de marché privé existants de CI.

En août, la société a lancé deux produits de marché privé qui utilisent une structure de fonds de fonds, rejoignant ainsi les rangs des fabricants qui proposent des solutions alternatives.

D’autres sociétés ont récemment ajouté des variantes aux fonds de portefeuille traditionnels. Le mois dernier, FNB Horizons (Canada) a lancé des fonds négociés en Bourse (FNB) de répartition d’actifs qui intègrent des options d’achat couvertes, tandis que Fidelity a lancé un fonds d’actions avec une exposition limitée à un fonds alternatif liquide.

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Réforme réglementaire critiquée https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/reforme-reglementaire-critiquee/ Mon, 13 Nov 2023 05:02:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97309 Elle concerne la transmission des états finan ciers par les fonds.

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Les ­Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) proposent une solution de rechange à la transmission des états financiers par les fonds d’investissement qui ne fait pas l’unanimité.

Dans une consultation qui s’est terminée à la fin de 2022, une vingtaine de mémoires ont commenté le modèle fondé sur l’accès à cette information. Tous saluent la volonté de modernisation que le modèle démontre, mais les moyens que les ­ACVM mettent de l’avant sont loin de faire consensus.

Le modèle fondé sur l’accès visera en premier lieu les rapports de la direction sur le rendement du fonds (RDRF) et les états financiers. Selon la proposition, il exigerait que les émetteurs affichent les documents sur leur site ­Web désigné et les obligerait à publier et afficher sur leur site Web un communiqué annonçant la disponibilité des documents.

Il y aura également obligation de transmettre sur demande les documents aux porteurs et propriétaires de titres, ou conformément à des instructions permanentes. Le projet, explique l’avis de consultation des ­ACVM, « vise à réduire les frais d’impression et d’envoi postal associés au régime actuel, contribuant à réduire le fardeau réglementaire des émetteurs sans compromettre la protection des investisseurs ».

Le modèle repose sur deux piliers : d’une part, les émetteurs doivent rendre leurs documents facilement accessibles sur leur site et sur ­SEDAR ; d’autre part, les investisseurs doivent être avisés de la disponibilité de ces documents dès leur parution, et cet avis doit être diffusé par voie de communiqué de presse.

La majorité des mémoires saluent l’esprit de la réforme, mais en réprouvent la lettre. « ­Nous n’appuyons pas le modèle proposé […] qui, selon nous, introduit de nouveaux coûts d’opération, des fardeaux réglementaires et des risques de conformité sans réduire de façon sensible les exigences actuelles basées sur les documents papier », écrit ­Fasken. En bref, l’application du modèle contredirait les objectifs qu’il dit vouloir atteindre.

Selon ­FAIR ­Canada, la seule nouveauté du modèle est de remplacer l’exigence actuelle d’émettre des avis annuels aux détenteurs de titres, avis qui leur signale qu’un ­RDRF est disponible, par une exigence de publier un communiqué de presse annonçant que les documents sont disponibles.

Le nouveau modèle risque même d’accroître la diffusion de documents papier, prévoit ­Fasken, car les investisseurs qui ont déjà donné leurs instructions à cet effet verront plus probablement ces mêmes instructions reconduites dans une nouvelle ronde.

Selon ­Fasken, la diffusion par communiqué de presse tente d’imposer au monde des fonds d’investissement un modèle emprunté au monde des entreprises cotées en Bourse qui ne lui correspond pas du tout.

Fidelity objecte que le modèle l’obligerait à produire 665 communiqués par année. « ­Rédiger, approuver, distribuer, afficher et classifier un tel nombre de communiqués chaque année représenterait un investissement considérable de temps et de ressources » qui contredirait l’objectif. L’Institut des fonds
d’investissement 
du ­Canada (IFIC), comme ­Fidelity, propose qu’un manufacturier ne produise qu’un seul communiqué où seraient indiqués tous les fonds qui produisent les ­RDRF à une date précise. Ken Kivenko, président de ­Kenmar ­Associates, considère que ce serait une solution pire et craint que le nouveau modèle réduise l’implication des investisseurs.

FAIR, pour sa part, juge que la voie des communiqués va rater la cible : « ­Le communiqué de presse ne sera tout simplement pas repris par les médias et passera largement inaperçu auprès des détenteurs de titres. »

La réforme veut faire place officiellement aux voies électroniques, mais sans abolir les voies postales traditionnelles. Les investisseurs se verraient offrir la possibilité « de donner l’instruction permanente de recevoir l’une ou l’autre » des deux versions, électronique ou papier.

Fidelity propose de renverser les choses et de faire de la communication électronique la voie par défaut. Elle demande également que, tout comme on recueille aujourd’hui l’adresse postale des investisseurs, on recueille leur courriel et leur numéro de téléphone cellulaire. C’est ce que les courtiers font déjà auprès de leurs clients. Fidelity demande que ces informations soient obligatoirement transmises aux manufacturiers, qui seraient alors en mesure de communiquer électroniquement avec leurs détenteurs de parts.

La proposition de ­Fidelity ouvrirait un canal électronique direct entre manufacturiers de fonds et investisseurs. Ainsi, ils pourraient envoyer directement un avis aux investisseurs signalant qu’un nouveau document a été produit et publié sur leur site et sur ­SEDAR.

Viser l’implication des investisseurs

IFIC et ­Fasken coupent l’herbe sous le pied à tout le projet en demandant que les ­ACVM étudient jusqu’à quel point les investisseurs sont intéressés par les ­RDRF. L’IFIC fait référence à un sondage qu’elle a mené indiquant que seulement de 2,6 % à 3,9 % des investisseurs avaient demandé que les rapports intérimaires et annuels sur les fonds leur soient acheminés de 2017 à 2019.

En effet, la participation des investisseurs est faible. C’est pourquoi ­Kenmar et ­Broadridge pensent que la réforme devrait être l’occasion de chercher à accroître la lecture des ­RDRF. Ainsi, une enquête de ­Broadridge auprès de 2 000 investisseurs canadiens a montré que « la plupart des investisseurs préfèrent être avisés directement par courriel et recevoir automatiquement des informations sommaires tirées des ­RDRF, plutôt que de surveiller des sites ­Web pour des communiqués de presse, chercher le bon ­RDRF et éplucher ce long document pour en tirer des informations pertinentes ».

Broadridge propose donc que les manufacturiers de fonds produisent ce qu’il appelle un « ­Aperçu de fonds ­Plus » et qu’il soit envoyé automatique via courriel aux détenteurs de parts. La réforme atteindrait ainsi deux objectifs plutôt qu’un seul : accroître la littératie financière des investisseurs et réduire les frais de diffusion des manufacturiers.

Où en est l’Autorité des marchés financiers (AMF) par rapport au projet ? ­Elle nous a répondu par voie de courriel que « les ­ACVM souhaitent prendre davantage de temps pour analyser les commentaires reçus ainsi que les développements récents à l’international ». L’AMF ne peut donc préciser en ce moment une date où elle annoncera le fruit de ses réflexions.

Nous avons également demandé à l’AMF si ce projet était un prélude à des changements éventuels qui toucheraient les conseillers : par exemple, ils n’auraient plus à remettre des documents sur les fonds d’investissement à leurs clients, mais seulement leur indiquer un lien renvoyant aux sites des manufacturiers. « ­Ce projet ne vise que les obligations d’information continue des fonds d’investissement », ­répond-elle.

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