Canadian Western Bank (CWB) – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 04 Jun 2025 13:28:43 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Canadian Western Bank (CWB) – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Le parcours d’un rassembleur https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/le-parcours-dun-rassembleur/ Mon, 09 Jun 2025 04:02:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107740 Il souhaite maintenir la proximité avec les conseillers.

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« Mettre le client au cœur de toutes les décisions garantit des choix judicieux à long terme, tant en matière de satisfaction que de rentabilité », dit Simon Lemay, premier vice-président et directeur national, Québec et Atlantique, à la Financière Banque Nationale (FBN). C’est la vision qu’il partage avec ses employés et collègues, et qui a façonné son style de gestion depuis les débuts de sa carrière.

Diplômé de HEC Montréal en 2001, Simon Lemay a fait son entrée à la FBN en avril 2002 comme analyste. Il est mis en relation avec Stéphan Bourbonnais, alors directeur principal. « Ce fut un coup de foudre et une porte d’entrée dans l’entreprise de mes rêves », relate Simon Lemay. Il raconte avoir développé une passion pour la Bourse jeune, et suivait « les stocks en lisant la page des cotes dans le journal ».

Depuis le siège social de la FBN à Montréal, Simon Lemay a travaillé d’abord à instaurer des procédures administratives concernant des projets d’amélioration opérationnelle dans la gestion de la rentabilité et de l’efficacité administrative des succursales. « Certaines politiques utilisées encore aujourd’hui sont celles que j’ai bâties il y a 20 ans », lance-t-il.

Ensuite, il « a été très impliqué » dans quatre acquisitions survenues en 2008, lesquelles ont eu un impact positif sur sa carrière : la société torontoise Aquilon Capital, le groupe financier Everest, de Saint-Lambert, Bieber Securities, de Winnipeg, ainsi que le Groupe Option Retraite.

« Une belle carrière est un mix des occasions qui se présentent à toi, tout en étant au bon endroit au bon moment. Et j’ai souvent été au bon endroit au bon moment », analyse Simon Lemay.

Il attribue son ascension au sein de la FBN à un mélange de compétences, de travail acharné, de bonnes relations et d’un bon timing. « Aujourd’hui, on tient cela pour acquis, mais à l’époque, il n’y avait pas beaucoup de “vrais bilingues” au siège social », rappelle celui qui a grandi dans l’ouest de l’île de Montréal.

L’année suivante, la FBN mène une restructuration qui abolit le poste des directeurs de succursale, qui gèrent à la fois les activités et leur propre portefeuille de clients, pour la remplacer par une direction régionale exempte de book. En marge de cette décision, Simon Lemay est promu vice-président directeur régional pour la région Québec-Nord. Le territoire comprend la Côte-Nord, le Bas-du-Fleuve, le Saguenay, l’Abitibi, et la Beauce.

Plusieurs de ces directeurs n’étaient pas enchantés de ce changement, d’après Simon Lemay. D’autant qu’il a tout juste 30 ans et que l’âge moyen d’un directeur régional tourne alors autour de 50-55 ans. Toutefois, ses interactions régulières avec eux lui ont permis de gagner leur confiance. « Ils aimaient comment je réfléchissais et comment je voyais les choses », avance-t-il.

Selon Simon Lemay, son approche humaine explique son Succès dans ce mandat. « On prend la moitié des commissions que les conseillers génèrent, donc nous devons être au service de leur réussite. Comprendre la situation personnelle de chacun est essentiel », illustre-t-il.

Ainsi, malgré les « grosses parts de marché déjà présentes, on a réussi à les doubler à travers la région en moins de cinq ans », dit-il, notamment grâce au « recrutement de conseillers de la concurrence ».

En 2014, Simon Lemay relève le défi de diriger la région métropolitaine de Toronto. Il reproduit à Bay Street les principes qui ont fait sa réussite au Québec. « Une culture d’entreprise forte est très importante pour garder les employés motivés », explique-t-il.

Simon Lemay adapte la culture québécoise à la réalité torontoise vers un modèle moins hiérarchique et bancaire que le modèle traditionnel de Bay Street. Ce positionnement connaît « énormément de succès ». Il évoque le recrutement d’une « vingtaine de conseillers représentant environ 5 milliards d’actifs en quelques années, un exploit dans un marché aussi concurrentiel ».

Il raconte avec humour que Louis Vachon, alors chef de la direction de la Banque Nationale, le surnommait « le most wanted man on Bay Street, parce que je dérangeais beaucoup ».

Son passage à Toronto est décisif. « J’ai un côté rassembleur et c’est à Toronto que j’ai pu l’amener à un autre niveau », explique-t-il.

En 2018, il est nommé directeur national des ventes pour le Canada, à l’exception du Québec, alors géré par Denis Gauthier. Son mandat consiste à développer la présence de la FBN de Victoria jusqu’à Halifax, dans des marchés où elle est peu implantée — parfois à moins de 10 % de part de marché.

Même si le recrutement de conseillers a favorisé cette croissance, Simon Lemay assure n’avoir jamais ressenti la pression d’engager à tout prix. « Nous cherchions des gens qui fittaient avec nous culturellement. L’acquisition ne doit jamais se faire au détriment des talents existants. »

Le dirigeant compte d’ailleurs stimuler aujourd’hui la croissance de la FBN au Québec avec cette même approche. Il estime important d’assurer un environnement dans lequel les conseillers peuvent s’épanouir et où leur fidélité n’est pas tenue pour acquise. « Nous sommes à leur service. Il faut leur donner un environnement stimulant, dans lequel ils peuvent bien servir leurs clients, et où leur équipe va aussi être satisfaite et rester engagée. Quand un conseiller change de firme, de 90 à 95 % de la clientèle va les suivre. La fidélisation repose donc sur un engagement sincère et durable. »

Après un an et demi à la direction nationale hors Québec, Simon Lemay est promu responsable du Québec à l’été 2023, et conserve le secteur de l’Atlantique. Il prend ainsi la relève de Denis Gauthier. Il convient que le départ de ce dernier a pu être « dérangeant pour la firme, parce que Denis a été un leader qui a eu une belle influence sur la culture de la firme ». Or, sa relation de longue date avec lui et la complémentarité de leurs styles de gestion a été rassurante pour les équipes en place.

Selon lui, sa nomination fut bien accueillie et n’a pas entraîné d’instabilité. Une nomination venue par exemple « du milieu bancaire ou carrément de l’externe aurait pu créer un clash culturel un peu trop fort ».

En effet, la FBN n’enregistre pas d’exode de conseillers depuis 2023, au contraire. Le nombre de CP avec code de représentant au Québec est passé de 434 en mars 2023 à 443 en mars 2025. La part de marché de la FBN en matière d’actifs gérés par des sociétés de courtage de détail en valeurs mobilières au Québec est restée stable à 26,4 % durant cette période, selon la « Banque de données des statistiques officielles sur le Québec » et les données du Pointage des courtiers québécois de Finance et Investissement.

Dans l’ensemble du Canada, à la fois le nombre de conseillers et la part de marché en termes d’actif géré sont restés stables de 2023 à 2025, et ce, malgré les tentatives de recrutement de ses CP par les courtiers concurrents. Selon lui, la proximité avec les conseillers reste la clé de la rétention de talents. Ceux qui gèrent les plus gros blocs d’affaires exigent une approche différenciée et une gestion créative et adaptable.

Dans cette optique, il a installé son bureau dans la succursale de Place Ville-Marie plutôt qu’au siège social de la banque. Ça lui permet de rester en contact avec les conseillers, de soutenir les équipes dans leurs défis et d’intervenir rapidement en cas de problème.

Les résultats de la FBN au Pointage des courtiers québécois ainsi que les sondages internes montrent une satisfaction élevée des représentants. Selon lui, un conseiller heureux peut davantage rendre un client heureux.

Son passage à Toronto lui a aussi permis d’observer les pratiques des grandes banques ailleurs au Canada, a enrichi sa perspective, et lui a donné les moyens de mieux faire évoluer la FBN au Québec en y insufflant des idées neuves.

Historiquement, la firme était perçue comme étant divisée entre deux réalités : la culture québécoise, concentrée à Montréal, et celle du reste du pays, explique Simon Lemay. Il affirme avoir réussi à « briser les limites et à rapprocher vraiment les deux solitudes en une firme où on réfléchit ensemble, travaille ensemble et avance ensemble ». L’acquisition de Wellington West et celle des services-conseils en placement de Valeurs mobilières HSBC, toutes deux en 2011, avaient rendu l’harmonisation d’autant plus nécessaire. Ce rapprochement des deux solitudes est sa plus grande fierté professionnelle.

«  Avoir une culture d’entreprise forte a toujours été au centre de mes priorités, tout comme le fait d’être centré sur le client. C’est lui, notre véritable patron », ajoute Simon Lemay.

Aujourd’hui, l’actif sous gestion de la FBN s’élève à 182 milliards de dollars à l’échelle canadienne et le nombre de conseillers en placement, à 910. Ce dernier chiffre devrait atteindre environ 955 ou 960 une fois l’intégration des effectifs de Canadian Western Bank terminée.

En plus d’une équipe mobilisée, la FBN compte au Québec une force de vente jeune, la moyenne d’âge étant de 49,6 ans. « Maintenant, on a les enfants de nos conseillers et conseillères dans nos bureaux », rapporte-t-il.

La FBN entend également miser sur la diversité et participe à différentes initiatives sur ce plan. Simon Lemay cite un projet-pilote avec l’Université McGill destiné à comprendre comment attirer plus de femmes dans l’industrie. « On ne le fait pas pour une question de ratio, mais parce que les équipes les plus diversifiées sont celles qui ont le plus de succès et le plus de croissance, parce que le client est ainsi mieux servi. »

La nouvelle génération arrive dans l’industrie avec d’autres attentes et usages, par exemple un rapport différent à l’investissement, qui s’est démocratisé en raison des avancées technologiques, convient Simon Lemay. « La technologie est un autre de nos chevaux de bataille, et on travaille beaucoup à l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) dans nos pratiques d’affaires. »

La FBN a adopté l’outil Copilot de Microsoft, qui est déjà bien implanté dans ses activités et utile à la prise de notes, entre autres.

Pour Simon Lemay, l’IA ne remplacera pas l’humain. « La machine ne sera jamais capable de gérer les émotions des clients. Au début de la COVID-19, quand le marché boursier plantait, ce n’est pas un robot-conseiller, le courtage direct ni une IA qui ont pris le téléphone pour appeler ses clients et les rassurer. »

Or, en matière de productivité, il estime que l’IA peut permettre aux conseillers de mieux s’occuper de leurs clients. « Quand on pense à la prise de notes, au respect des règles de connaissance du client et du produit, ou aux obligations liées (à la divulgation du coût total des fonds) qui s’en viennent relativement vite, l’IA peut être un allié très efficace. »

« Tout le monde est essoufflé en raison des changements réglementaires qui s’intensifient et l’IA est une des belles pistes de solution pour simplifier un peu la tâche », avance Simon Lemay.

Malgré cela, il souligne que la « conformité est une alliée. Il ne faut pas voir le réglementaire comme une montagne insurmontable, au contraire. Les règles sont là pour de bonnes raisons. Toutefois, la plus grande constante, c’est le changement, surtout en matière de réglementation ». Dans cet esprit, Simon Lemay imagine un avenir proche où les manuels de conformité pourraient être intégrés dans les systèmes d’IA, qui seraient alors capables de fournir des réponses précises et contextualisées aux enjeux réglementaires.

Après 23 ans passés à la FBN, Simon Lemay continue de se percevoir comme un bâtisseur. Il voit dans l’acquisition de la Canadian Western Bank une nouvelle étape excitante, avec des possibilités à exploiter autant au Québec qu’ailleurs au pays. Il est convaincu que la FBN n’a pas encore atteint son plein potentiel, malgré des résultats remarquables. « La banque croit beaucoup en la gestion de patrimoine. Elle a besoin d’une division de gestion de patrimoine forte et la FBN est un pilier stratégique. »

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Ottawa donne son accord pour l’acquisition de CWB par la BN https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/ottawa-donne-son-accord-pour-lacquisition-de-cwb-par-la-bn/ Mon, 23 Dec 2024 12:56:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104760 La clôture finale de l’opération est prévue le 3 février.

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Le gouvernement fédéral donne son feu vert à l’acquisition de la Banque canadienne de l’Ouest (CWB) par la Banque Nationale du Canada.

C’est ce qu’ont indiqué les deux institutions financières dans un communiqué conjoint vendredi.

« Nous sommes heureux que la transaction ait obtenu l’approbation finale du ministre des Finances. Cette approbation marque la conclusion d’un processus réglementaire rigoureux, après avoir reçu l’aval du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) et du Bureau de la concurrence », a affirmé le président et chef de la direction de la Banque Nationale, Laurent Ferreira.

La société établie à Montréal avait annoncé en juin avoir conclu un accord d’achat d’actions pour acquérir CWB qui valorise le prêteur établi à Edmonton à environ 5 milliards $. En septembre, les actionnaires de CWB avaient approuvé le projet de transaction.

La clôture finale de l’opération est prévue le 3 février, selon la Nationale. Laurent Ferreira avait indiqué plus tôt ce mois-ci, lors de la présentation des derniers résultats trimestriels, que le processus progressait comme prévu et être optimiste quant à une conclusion de la transaction au début de 2025.

Avec cette prise de contrôle, la Banque Nationale souhaite accélérer sa croissance pancanadienne. La Banque canadienne de l’Ouest compte 39 succursales en Colombie-Britannique et en Alberta, alors que l’institution montréalaise ne compte actuellement que trois succursales dans chacune de ces deux provinces.

« Nous nous réjouissons d’unir nos forces à celles de la Banque Nationale pour offrir à notre clientèle l’accès à une plateforme de produits et de services plus complète, à l’échelle nationale », a pour sa part déclaré le président et chef de la direction de CWB, Chris Fowler.

Dans la foulée de l’approbation par le gouvernement fédéral, la Banque Nationale a annoncé vendredi des nominations au sein de son équipe de direction.

Ces personnes viendront « appuyer sa vision stratégique et sa croissance accélérée dans certains marchés, notamment dans le contexte de l’acquisition de la Banque canadienne de l’Ouest », a-t-elle fait savoir dans un communiqué distinct.

Le premier vice-président à la direction Entreprises et Gestion privée 1859, Michael Denham, est nommé premier vice-président à la direction et vice-président du conseil. Il dirigera notamment l’intégration de CWB.

Le poste actuel de Michael Denham sera dorénavant occupé par Judith Ménard, première vice-présidente Entreprises et Gestion privée 1859 (Colombie-Britannique, Prairies, Ontario et Atlantique). Elle se joindra aussi à l’équipe relevant directement de Laurent Ferreira.

Dominic Paradis, premier vice-président aux affaires juridiques et secrétaire corporatif, est promu au poste de premier vice-président à la direction, affaires juridiques.

Toutes ces nominations entreront en vigueur le 1er mars prochain.

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La Banque Nationale nomme un membre de l’Ouest canadien à son CA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/la-banque-nationale-nomme-un-membre-de-louest-canadien-a-son-ca/ Fri, 19 Jul 2024 10:35:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101857 NOUVELLES DU MONDE – Scott Burrows est un spécialiste du secteur de l’énergie.

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La Banque Nationale du Canada accueille Scott Burrows, président et chef de la direction de Pembina Pipeline Corporation, au sein de son conseil d’administration (CA). À compter du 1er août 2024, Scott Burrows agira à titre d’administrateur et membre du comité d’audit.

Scott Burrows dirige Pembina Pipeline, une société de Calgary spécialisée dans le transport et le stockage du pétrole et du gaz naturel, depuis février 2022, en plus de siéger au conseil d’administration. Depuis 2010, il y a occupé divers postes de gestion, dont celui de directeur financier pendant environ sept ans. Il y a également exercé le rôle de vice-président des marchés financiers et de vice-président du développement de l’entreprise et des relations avec les investisseurs. Avant de se joindre à Pembina Pipeline, Scott Burrows a été associé directeur chez Scotia Capital à Calgary pendant près de sept ans.

Robert Paré, président du CA de la Banque Nationale, affirme que l’expérience de Scott Burrows en matière de fusions et acquisitions, d’offres publiques à l’épargne et d’émissions d’obligations et de dettes, tout particulièrement dans l’Ouest canadien, sera un atout important pour le conseil d’administration alors que la Banque Nationale accélère sa croissance dans cette région. En juin, l’institution financière montréalaise a fait l’acquisition de la Banque canadienne de l’Ouest (CWB), qui possède une forte présente en Alberta et en Colombie-Britannique.

Scott Burrows est titulaire d’un baccalauréat en commerce de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) et porte le titre de Chartered Financial Analyst.

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Acquisition de la CWB par la Banque Nationale https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/acquisition-de-la-cwb-par-la-banque-nationale/ Thu, 27 Jun 2024 10:56:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101560 Quel sera l’impact sur le secteur de la gestion de patrimoine ?

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D’anciens dirigeants de la Banque Nationale du Canada affirment que la décision d’acheter la Banque canadienne de l’Ouest (CWB) est très logique.

« C’est un grand coup de pouce pour la Banque Nationale, qui sera certainement un excellent nouveau partenaire pour CWB », estime John Cucchiella, président de SMEx Advisory et associé chez First North Consulting à Toronto. « Culturellement, ils sont alignés. »

« Je suis très optimiste quant à [l’acquisition] », indique pour sa part Charlie Spiring, fondateur et président de Wellington-Altus Private Wealth Inc., à Winnipeg.

Charlie Spiring, qui a également fondé Wellington West Holdings Inc., à Winnipeg, a vendu cette entreprise à la Financière Banque Nationale Ltée (FBN) en 2011. Il a été vice-président du comité exécutif de la FBN de 2011 à 2016.

« Je suis toujours l’un des plus importants actionnaires individuels [de la Banque Nationale], alors je demeure attentif à la performance de l’action et au chemin que les choses empruntent », signale-t-il. « Lorsque je siégeais au conseil d’administration il y a une dizaine d’années, nous avons examiné cette potentielle transaction. J’étais un grand fan. »

Si elle est approuvée, l’entente étendrait la portée de la Banque Nationale à l’extérieur de son bastion québécois, puisque la CWB compte 39 succursales dans l’Ouest canadien et en Ontario. John Cucchiella fait également l’éloge des activités commerciales de CWB.

Quant au secteur de la gestion de patrimoine, la Banque Nationale « reprend une division qui peut très bien s’intégrer à la Financière Banque Nationale », a-t-il déclaré.

John Cucchiella, qui a été premier vice-président à la Banque Nationale de 2016 à 2018, croit également que les deux organisations partagent une culture entrepreneuriale. Par conséquent, les conseillers de CWB « trouveront que ce sera une excellente maison », dit-il.

Au 30 avril, la division de gestion de patrimoine de CWB supervisait 11,2 milliards de dollars (G$) d’actifs, soit : 8,8 G$ d’actifs sous gestion et administration, et 2,4 G$ d’actifs sous conseils (principalement liés à ses activités de services aux Autochtones). En comparaison, l’actif supervisé était de 10,0 G$ au 31 octobre 2023.

John Cucchiella et Charlie Spiring soulignent l’importance de communiquer avec le personnel au cours des mois à venir.

« C’est une bonne affaire sur papier et a le potentiel est grand à moyen et long terme, estime Charlie Spiring. Mais il faut avoir la bonne culture et parvenir à faire intégration adéquate. Il ne faut pas sous-estimer cet aspect. »

La Banque Nationale du Canada a refusé de commenter.

Implications pour BNRI

La consolidation dans l’industrie signifie généralement des défis et des difficultés pour les plus petits joueurs. Toutefois, le rapprochement actuel pourrait avoir pour effet de soutenir les petites sociétés de conseils financiers.

Wellington-Altus utilise les services de Banque Nationale Réseau Indépendant (BNRI) pour ses services administratifs, de garde et d’exécution des opérations. Charlie Spiring indique avoir reçu l’assurance que BNRI demeurait une priorité pour la Banque Nationale.

« CWB apporte beaucoup en matière technologique, avance Charlie Spiring. CWB pourrait ajouter de la valeur à l’offre déjà solide proposée par la Banque Nationale. »

Jared Rabinowitz, directeur et associé fondateur de Quintessence Wealth, à Toronto, croit lui aussi que l’acquisition de CWB sera positive pour les clients de BNRI.

Jared Rabinowitz indique qu’il est rassurant pour les clients d’une petite société de gestion de portefeuille comme la sienne d’avoir une grande banque comme dépositaire. « Cependant, lorsqu’il est question de l’Ouest canadien, la reconnaissance de la marque de la Banque Nationale est loin d’être comparable à celle des Big Five, rappelle-t-il. Heureusement, bien que la CWB ne soit pas une très grande banque, elle est beaucoup plus reconnue en Alberta et en Colombie-Britannique, ce qui est avantageux pour nous. »

Un autre trait avantageux concerne les prêts.

« Les prêts sur liquidité sont vraiment essentiels à la croissance de l’univers dans lequel nous nous trouvons », affirme Rabinowitz, en référence aux firmes indépendantes. « La plupart des banques [font] des prêts adossés à des actifs ; ils ne comprennent pas les prêts sur liquidité. » Les prêts adossés à des actifs tiennent compte du bilan de l’emprunteur, tandis que les prêts sur liquidité tiennent compte des revenus actuels et futurs.

CWB Maxium Financial est l’un des rares prêteurs à accorder des prêts sur liquidité à des sociétés de gestion de patrimoine, indique Jared Rabinowitz, un autre exemple étant Care Lending Group, basé à Newmarket, en Ontario.

Le transfert de CWB Maxium à la Banque Nationale « fournira des synergies supplémentaires, un bilan plus important et peut-être une plus grande motivation, car [ces prêts] profitent directement à la croissance de BNRI », suggère-t-il — plus l’espace indépendant est fort, mieux c’est pour BNRI.

Bien que les acquisitions soient l’occasion pour une organisation de revoir son offre de produits et services, Jared Rabinowitz affirme ne pas avoir d’inquiétudes particulières quant à la réduction des opérations de prêt de liquidité de la Banque Nationale par la CWB. Il cite BNRI comme un facteur de différenciation pour la Banque Nationale par rapport aux autres grandes banques, ainsi que la croissance de firmes indépendantes telles que Quintessence et Wellington-Altus.

« Il est vraiment logique que [la Nationale] redouble d’efforts pour soutenir ce type de croissance », affirme Jared Rabinowitz.

« Les affaires continuent de se dérouler comme d’habitude chez CWB, en attendant que les approbations requises par les actionnaires de CWB et les autorités réglementaires soient obtenues et que la transaction soit conclue, ce que nous prévoyons de poursuivre jusqu’à la fin de 2025 », a déclaré la banque dans un communiqué sur le site Web de Maxium.

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La Banque Nationale poursuit son expansion dans l’ouest canadien https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-banque-nationale-poursuit-son-expansion-dans-louest-canadien/ Thu, 13 Jun 2024 11:43:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101411 Et la consolidation du secteur bancaire canadien.

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La Banque Nationale du Canada a annoncé mardi l’acquisition de la Banque canadienne de l’Ouest (CWB) dans le cadre d’un échange d’actions évalué à environ 5 milliards de dollars (G$).

« Cette transaction est axée sur la croissance et réunit deux grandes banques ayant une empreinte complémentaire dans les services bancaires aux particuliers et aux entreprises, et soutient nos objectifs dans l’Ouest canadien et partout au pays », a déclaré Laurent Ferreira, président et chef de la direction de la Banque Nationale, dans un communiqué.

« CWB a développé une franchise bancaire attrayante avec une réputation de service exceptionnel et de relations étroites avec les clients dans un certain nombre d’industries et de gammes de services prioritaires, » a-t-il ajouté.

La transaction s’est effectuée avec le concours de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) qui a fait un investissement de 500 M$ dans la Banque Nationale du Canada À la suite de cette transaction, la CDPQ se hissera au deuxième rang des plus importants actionnaires de la Banque Nationale. La première participation de la CDPQ dans la Banque Nationale du Canada remonte à plus de 40 ans.

« La CDPQ est fière de poursuivre son engagement de longue date envers la Banque Nationale en prenant part à cette acquisition transformative qui lui permettra d’exécuter un nouveau pan de son plan d’expansion », a indiqué Vincent Delisle, premier vice-président et chef des Marchés liquides de la CDPQ. « Cet investissement est parfaitement aligné avec notre stratégie d’élargir la portée des entreprises du Québec afin de consolider leur position de leader dans leur secteur. »

Dans un communiqué, Chris Fowler, chef de la direction de CWB, a fait l’éloge de l’envergure de la Banque Nationale, de son expertise complémentaire du marché et de ses capacités technologiques.

« La Banque Nationale peut accroître ses activités bancaires et de gestion de patrimoine et proposer des produits et services plus compétitifs pour offrir aux clients plus d’options et une meilleure valeur », a déclaré la banque dans un communiqué.

En 2022, CWB Groupe financier a regroupé ses cinq sociétés de gestion privée traditionnelles sous la nouvelle plateforme de marque CWB Gestion de patrimoine. Il s’agit de T.E. Wealth, Doherty & Bryant Financial Strategists, Leon Frazer & Associates, CWB Wealth Management (fondée à l’origine sous le nom d’Adroit Investment Management) et CWB McLean & Partners.

CWB Gestion de patrimoine se concentre sur la satisfaction des besoins de gestion de patrimoine des propriétaires d’entreprises fortunés.

Au 31 octobre 2023, CWB gérait et administrait 7,9 G$ de dollars d’actifs sous gestion et administration sur sa plateforme CWB Gestion de patrimoine, et 2,1 G$ de dollars d’actifs sous conseil dans ses activités de services aux Autochtones, pour un total de 10 G$ de dollars d’actifs sous surveillance. Cela se compare à 9,6 G$ de dollars d’actifs sous administration au 31 octobre 2022.

La CCB compte 39 succursales dans l’Ouest canadien et en Ontario, et elle a ouvert une succursale à Toronto en janvier. Le nouveau centre régional de gestion de patrimoine et le centre bancaire devaient aider la CCB à cibler les clients propriétaires d’entreprise comme solution de rechange aux six grandes banques.

L’Alberta et la Colombie-Britannique représentent environ 24 % de l’actif sous administration de la Banque Nationale.

Le communiqué indique que les cadres et les dirigeants continueront d’être basés à Edmonton.

Cette décision poursuit la consolidation du secteur bancaire canadien.

En novembre 2022, le Groupe HSBC a accepté de vendre ses activités bancaires au Canada à la Banque Royale du Canada. La transaction a été conclue en mars 2024.

En juillet 2023, la Banque Laurentienne a lancé un examen stratégique pour « maximiser la valeur pour les actionnaires et les parties prenantes » qui aurait pu mener à une vente. Cependant, aucun acheteur n’a émergé.

L’achat de la Banque Nationale sera assujetti à l’approbation des deux tiers des voix exprimées par les actionnaires de la CCB lors d’une assemblée extraordinaire qui devrait se tenir en septembre. Il sera également soumis à d’autres approbations habituelles.

(Avec la contribution de Rudy Mezzetta et de La Presse canadienne)

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Banque Nationale achète la CWB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/banque-nationale-achete-la-cwb/ Tue, 11 Jun 2024 21:40:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101403 La transaction s’élève à 5 G$.

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La Banque Nationale (NA) fait l’acquisition de la Banque canadienne de l’Ouest (CWB) pour 5 milliards de dollars (G$).

Cette acquisition permettra à la NA d’accroître son empreinte géographique à l’extérieur du Québec. CWB compte 39 succursales et 37 G$ de prêts pour le compte de 65 000 clients.

Fondée en 1984, la CWB se spécialise dans les services bancaires aux entreprises et aux particuliers, le financement d’équipement, les services fiduciaires et la gestion de patrimoine qui a un actif total de 42 G$. Elle a une forte présence en Alberta et en Colombie-Britannique.

Cette acquisition permettra de stimuler la croissance des activités de la Banque Nationale dans le secteur des prêts aux particuliers et aux entreprises ainsi qu’en gestion de patrimoine.

La Nationale anticipe des synergies de coûts et de financement d’environ 270 M$ avant impôts par année d’ici la troisième année. Par contre, elle prévoit assumer des frais d’intégration avant impôts d’environ 400 M$, qui seront engagés sur une période de 2 ans.

L’opération doit être approuvée par au moins les deux tiers des actionnaires de CWB. Sous réserve des approbations réglementaires, la transaction devrait être close d’ici la fin de 2025.

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Les petites banques exposées à certains risques de crédit https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-petites-banques-exposees-a-certains-risques-de-credit/ Fri, 10 Mar 2023 12:42:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92404 Leur spécialisation devient un enjeu dans le contexte économique actuel.

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Selon un nouveau rapport de DBRS Morningstar, les petites banques canadiennes font face à des risques de crédit plus importants que les six grandes banques à mesure que la croissance économique ralentit et que les conditions de financement se resserrent.

L’agence de notation a déclaré que les petites et moyennes banques sont généralement moins diversifiées, tant sur le plan opérationnel que géographique, que leurs homologues du club des « six grande banques », ce qui les expose davantage à la hausse des risques de crédit.

Selon le rapport, les petites banques, parmi lesquelles la Banque Laurentienne du Canada, la Banque canadienne de l’Ouest, la Banque Manuvie du Canada, Home Trust Co., ATB Financial et la Banque Équitable, représentent environ 7,4 % de l’actif total des banques, les six grandes détenant le reste (92,6 %).

Leurs empreintes beaucoup plus petites sont plus concentrées dans des créneaux spécifiques, tels que les prêts hypothécaires résidentiels (Home Trust et Manuvie) ou les prêts commerciaux (CWB), note le rapport.

Ce degré de diversification plus faible laisse ces institutions confrontées à des risques de crédit plus élevés, indique le rapport, tout comme le fait qu’elles sont plus fortement exposées à des classes d’actifs plus risquées telles que les prêts hypothécaires résidentiels à risque et les prêts immobiliers commerciaux.

En conséquence, DBRS est d’avis que la pression du crédit sur les banques de taille moyenne « augmentera probablement davantage en raison de l’environnement économique actuel ».

En particulier, l’agence de notation a déclaré qu’elle considérait Home Trust et Equitable « comme étant plus sensibles à une correction du marché immobilier que leurs pairs ».

Outre les risques de crédit plus élevés, les petites banques sont également confrontées à des risques de financement plus élevés, les dépôts provenant de courtiers représentant une plus grande part de leur financement.

DBRS a fait remarquer que les dépôts des courtiers sont généralement plus sensibles aux taux que les dépôts des succursales.

Cela dit, le rapport indique également que les petites banques cherchent activement à diversifier leurs sources de financement et qu’elles disposent actuellement de liquidités suffisantes. Malgré leur approche de financement plus coûteuse et plus risquée, les petites banques ont généralement des marges d’intérêt nettes stables et des bénéfices constants.

En outre, la qualité du crédit est solide dans les petites banques, a déclaré DBRS : la moyenne sur deux ans des prêts douteux varie entre 0,2% et 1,3% des prêts bruts, avec des radiations minimes.

« Cela a été soutenu par de bonnes normes de souscription, la plupart des prêts étant garantis », évoque-t-on.

Leurs ratios de fonds propres dépassent également leurs minimums réglementaires, « fournissant un tampon supplémentaire pour protéger ces banques contre les pertes dans un environnement stressé », note le rapport.

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Toutes les banques ne suppriment pas les nouveaux achats de fonds de tiers  https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/toutes-les-banques-ne-suppriment-pas-les-nouveaux-achats-de-fonds-de-tiers/ Tue, 28 Sep 2021 12:06:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=82215 CWB et Meridian continueront à offrir des produits extérieurs. 

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Alors que certaines des grandes banques canadiennes font l’objet d’un examen minutieux à la suite de leur décision de réduire leurs gammes de produits pour les conseillers de détail en succursale, d’autres banques continuent à offrir des fonds de tiers malgré les réformes à venir.

Rappelons que les conseillers en succursale de la Banque Toronto-Dominion, de la Banque Royale du Canada et de la CIBC ont annoncé qu’elles ne proposeraient plus de nouveaux achats de produits de tiers, afin de mieux se plier aux exigences de connaissance des produits qui entreront en vigueur à la fin de cette année. Les nouvelles règles font partie de la réforme axée sur le client des Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM).

La Canadian Western Bank (CWB), qui est également connue sous le nom de CWB Financial Group, offre une gamme mixte de fonds à la fois dans ses centres bancaires et dans son service de gestion de patrimoine privé qui s’adresse aux investisseurs fortunés, CWB Wealth Management. Cette pratique se poursuivra – avec des ajustements – a déclaré un porte-parole dans un communiqué.

« Dans les centres bancaires de la CWB, où nous servons les clients de détail, nous continuerons à offrir des produits tiers (en plus des [solutions gérées CWB Onyx]), a déclaré la banque. Ces produits tiers constitueront une offre réduite par rapport à avant les réformes, mais nous aurons toujours des options disponibles. »

Meridian Credit Union a également déclaré que les produits tiers resteront proposés aux clients de détail.

« Les planificateurs financiers peuvent offrir des solutions d’investissement provenant d’une gamme de gestionnaires d’actifs de premier plan, y compris, mais sans s’y limiter, des solutions exclusives offertes par Aviso Wealth et ses courtiers », a assuré James Antonio, directeur du soutien aux ventes et des solutions de patrimoine chez Meridian.

Aviso Wealth est détenu à 50 % par le Mouvement Desjardins et à 50 % par un partenariat comprenant les cinq centrales de caisses de crédit provinciales et le groupe CUMIS.

Meridian offre ses services aux particuliers par l’intermédiaire de ses planificateurs financiers en succursale et de ses conseillers en gestion de patrimoine qui s’occupent du segment des clients fortunés. Ensemble, ils représentent la grande majorité (89 %) des actifs administrés de Meridian, les conseillers en gestion de patrimoine se taillant la part du lion.

Ces conseillers proposent « une gamme de produits plus étendue », a rapporté James Antonio.

Il a noté qu’Aviso Wealth a réduit la gamme de produits disponibles pour les planificateurs financiers agréés pour les fonds communs de placement de Meridian en 2019. Mais, a-t-il dit, la liste « est suffisamment étendue pour offrir aux conseillers un choix capable de répondre aux exigences de connaissance du produit et à nos engagements de planification personnalisée ».

La coopérative de crédit travaille avec Aviso Wealth pour introduire de nouveaux outils afin d’aider les conseillers à répondre aux exigences de connaissance du client, a-t-il ajouté.

D’autres institutions s’en tiennent à des produits internes.

La Banque de Montréal a indiqué par courriel que ses planificateurs financiers en succursale « ne recommandent pas et ne vendent pas de manière proactive des fonds de tiers ». Les clients peuvent transférer des produits externes à partir d’autres comptes et la BMO acceptera des investissements supplémentaires dans ces fonds, a précisé la banque.

BMO offre également des fonds de fonds qui comprennent des produits de tiers. Les clients qui recherchent plus de choix peuvent utiliser la plateforme autogérée BMO Ligne d’action ou la société de courtage à service complet BMO Nesbitt Burns.

La Banque de Nouvelle-Écosse a refusé de commenter son utilisation de produits tiers. Dans une déclaration envoyée par courriel, la banque a confirmé qu’elle mettait en place une formation supplémentaire sur les produits et la réforme axée sur les clients pour les conseillers en succursale. En juillet, la banque a déclaré à Investment Executive qu’elle ne modifiait pas son offre de produits.

Les conseillers en succursale de la Banque Nationale du Canada ne vendent actuellement pas de fonds de tiers aux clients et cela ne changera pas. Mais la banque prévoit d’autoriser le transfert de fonds tiers par le biais d’une nouvelle plateforme d’investissement pour ses conseillers en succursale, a précisé un porte-parole par courriel.

Nancy Paquet, première vice-présidente, stratégie, investissement et épargne, banque de détail, a déclaré à Investment Executive en juin que la banque avait « simplifié sa gamme de produits » avant les réformes. Cela a conduit à la suppression de certains portefeuilles stratégiques et gérés, qui ont été fusionnés avec d’autres produits, a-t-elle ajouté.

Chez Desjardins, les conseillers travaillant dans le réseau des caisses ne vendent que des produits Desjardins. Cependant, les membres desservis par les Services Signature Desjardins ont également accès à des produits complémentaires émanant de tiers.

La Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) a écrit aux banques cette semaine pour leur faire part de ses préoccupations concernant la limitation de l’offre de produits.

« L’intention des réformes axées sur le client est de donner aux investisseurs l’accès aux produits qui répondent le mieux à leurs besoins – et non pas de provoquer un déplacement vers des fonds exclusifs », a souligné Kristen Rose, directrice des affaires publiques de la CVMO.

La Fondation canadienne pour l’avancement des droits des investisseurs (FAIR Canada) a qualifié la décision des banques de « profondément décevante » dans une lettre ouverte.

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