BNY Mellon – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 25 Apr 2024 11:09:58 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png BNY Mellon – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Nouveau chef du développement des affaires à CIBC Mellon https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nouveau-chef-du-developpement-des-affaires-a-cibc-mellon/ Thu, 25 Apr 2024 11:09:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100281 NOUVELLES DU MONDE – Shane Kuros a été nommé à ce poste.

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Shane Kuros revient auprès de CIBC Mellon en tant que chef du développement des affaires. À ce titre, il assume la responsabilité globale des fonctions de croissance et de développement des affaires de la société, en plus de se joindre à l’équipe de la haute direction.

« Je suis très heureux d’accueillir à nouveau Shane au sein de l’équipe de CIBC Mellon. Il apporte une connaissance approfondie des défis et des opportunités auxquels sont confrontés certains des investisseurs institutionnels les plus sophistiqués au monde, ainsi qu’une expérience éprouvée en matière de prestation de services à la clientèle et de croissance stratégique au Canada et à l’échelle mondiale », assure Mal Cullen, chef de la direction de CIBC Mellon.

« Alors que notre entreprise mondiale continue d’innover et de se transformer pour soutenir nos clients, Shane est le leader idéal pour aider nos clients à saisir les opportunités et à faire prospérer leurs entreprises grâce à nos capacités en matière d’innovation, de données et de technologie », continue-t-il.

Shane Kuros a plus de 30 ans d’expérience en matière de gestion d’actifs et de développement de relations au Canada ainsi qu’à l’échelle mondiale à son actif. Jusqu’à récemment, il occupait le poste de chef mondial du développement des affaires — banques, courtiers et conseillers & Hedgemark auprès de BNY Mellon, New York.

Il a également occupé des postes de haute direction dans les domaines de l’administration de fonds, de l’analyse de placements, de la gestion du risque et de la conformité, de la communication de l’information et de la gestion de produits.

Shane Kuros a déjà travaillé au sein de CIBC Mellon. Il était alors chef du développement des affaires et dirigeait l’équipe d’Institutions Financières Mondiales où il avait la responsabilité des services aux banques mondiales, aux courtiers, aux fonds souverains et aux dépositaires.

« Je suis ravi de pouvoir à nouveau me concentrer sur la croissance des activités canadiennes de CIBC Mellon et de travailler une fois de plus avec l’équipe exceptionnelle du Canada, a déclaré Shane Kuros. Le Canada est l’un des marchés les plus dynamiques au monde, où les régimes de retraite et gestionnaires d’actifs créent des modèles d’exploitation qui deviennent des exemples dans le monde entier. Il n’y a pas de meilleur endroit pour évoluer avec les clients, car ils ont accès à une technologie avancée, à des possibilités à l’échelle mondiale, ainsi qu’à notre architecture ouverte dynamique et modulaire. »

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Changements au sein de la direction de CIBC Mellon https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/changements-au-sein-de-la-direction-de-cibc-mellon/ Mon, 22 Apr 2024 11:26:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99972 NOUVELLES DU MONDE – Afin de stimuler la croissance.

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CIBC a procédé à plusieurs nominations au sein de sa direction afin d’améliorer l’expérience client et stimuler la croissance.

« Ces nominations permettent à CIBC Mellon d’occuper une position avantageuse à mesure que nous élargissons notre position de chef de file du marché en matière d’innovation, de données et de technologie grâce aux capacités mondiales de BNY Mellon », selon Mal Cullen, chef de la direction, CIBC Mellon.

Richard Anton a ainsi été nommé au poste de chef des services et Catherine Thrasher à celui de cheffe des opérations.

À ce titre, Richard Anton assume la responsabilité globale de la gestion des relations, des solutions stratégiques pour la clientèle, du développement de produits, des communications d’entreprise et des fonctions de marketing de la société.

Titulaire d’un baccalauréat en commerce de l’Université Ryerson, Richard Anton possède plus de 30 ans d’expérience dans le secteur des services financiers. Jusqu’à récemment, il était chef des opérations de CIBC Mellon. Détenteur d’une vaste expérience de la supervision des fonctions opérationnelles, de l’exécution de projets de transformation et le maintien de solides prestations de services, il est connu pour favoriser la résilience, l’excellence du service et une gouvernance rigoureuse.

« M. Anton possède une connaissance approfondie des activités de CIBC Mellon ainsi que de l’orientation que doivent prendre notre société et nos clients au cours des prochaines années, et a noué des relations étroites avec les clients et le secteur. Il est sur le point de mener des initiatives transformatrices qui amélioreront les relations avec les clients et stimuleront l’innovation », affirme Mal Cullen.

« Je suis honoré d’occuper le poste de chef des services aux clients et d’avoir la mission claire de donner à nos clients les moyens de transformer leurs activités et d’assurer leur avenir, dit de son côté Richard Anton, chef des services aux clients, CIBC Mellon. Je suis très heureux de me concentrer sur l’approfondissement et le renforcement de nos relations avec nos clients. »

Dans le cadre de son nouveau poste, Catherine Thrasher est responsable de superviser les volets opérationnels de CIBC Mellon, y compris les services de garde de valeurs, d’administration des fonds, de tenue des registres des investisseurs, les services de prestations de retraite, la comptabilité institutionnelle et des régimes de retraite, l’excellence opérationnelle, la gestion de projet et plus encore.

Détentrice d’une licence en mathématiques de l’Université de Waterloo, d’un Certificate in Investment Performance Measurement (CIPM) et du titre de gestionnaire des risques financiers (FRM), Catherine Thrasher possède plus de 25 ans d’expérience dans le secteur des placements, ayant œuvré au sein des services de Solutions de gestion du risque mondial de BNY Mellon et des sociétés qui l’ont précédée depuis 1998. Dans le cadre de ses fonctions antérieures de cheffe des services de solutions clients auprès de CIBC Mellon, elle était responsable de la supervision du modèle opérationnel et des solutions multiproduits à l’échelle de CIBC Mellon et de BNY Mellon qui répondent aux besoins des clients en matière de données.

« Mme Thrasher a fait ses preuves en offrant des solutions et des produits de premier ordre et en améliorant l’optimisation des affaires. Elle possède l’expérience nécessaire pour poursuivre sur notre lancée dans nos initiatives de transformation de l’expérience client et faire progresser nos priorités stratégiques », avance Mal Cullen.

« Je me réjouis à l’idée de diriger les équipes fantastiques d’exploitation et de prestation de services de CIBC Mellon pendant que nous mettons en œuvre des initiatives à grande échelle et que nous continuons d’améliorer les services quotidiens aux clients, assure Catherine Thrasher, cheffe des opérations, CIBC Mellon. C’est une période passionnante chez CIBC Mellon et je suis très fière de diriger nos équipes opérationnelles de premier plan. »

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Les régimes de retraite canadiens performent mieux https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-regimes-de-retraite-canadiens-performent-mieux/ Thu, 15 Feb 2024 12:15:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98996 Grâce aux rendements des obligations canadiennes.

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Les régimes de retraite canadiens bénéficient de la bonne tenue des titres à revenu fixe canadiens au quatrième trimestre de l’année 2023.

Les titres à revenu fixe canadiens ont affiché un rendement de 7,27 % au quatrième trimestre de l’année 2023 et un rendement médian de 10,04 % sur un an, soit la meilleure performance de l’ensemble des catégories d’actifs, selon le rapport BNY Mellon Canadian Asset Strategy View Universe.

Au quatrième trimestre 2023, toutes les classes d’actifs traditionnelles ont enregistré des rendements élevés à un chiffre. Les classes d’actifs en actions et en titres à revenu fixe ont propulsé les rendements vers le haut, indique le rapport.

Les obligations canadiennes ont surpassé les actions américaines (8,91 %) et mondiales (8,52 %). Elles ont également fait mieux que les actions canadiennes (7,69 %). Les actions internationales ont livré un moins bon rendement trimestriel (6,65 %).

Du côté des actifs non traditionnels, le capital-investissement affiche un rendement médian trimestriel de 1,45 %, ce qui représente la meilleure performance pour cette catégorie d’actifs. L’immobilier connaît pour sa part une chute de 2,08 %. Les fonds spéculatifs ont terminé le trimestre avec un rendement médian de -0,30 %.

Les régimes de retraite d’entreprises obtiennent un rendement médian de 8,13 % au quatrième trimestre, dépassant les régimes de retraite publics (5,58 %), ainsi que les fondations et les fonds de dotation (6,29 %).

Il s’agit d’un renversement de situation pour les obligations canadiennes, qui avaient moins bien performé (7,97 %) sur l’ensemble de l’année 2023, comparativement aux actions mondiales (18,79 %) et américaines (17,41 %) et aux actions canadiennes (11,14 %).

Sur un an, les régimes de retraite d’entreprises obtiennent un rendement moyen de 11,02 %. Ils font mieux que les régimes de retraite publics (9,34 %), mais moins bien que les fondations et fonds de dotation (12,74 %).

Le rapport de BNY Mellon analyse les actifs de placement d’une valeur de 291,8 milliards de dollars (G$) dans 72 régimes de retraite canadiens d’entreprises, d’organismes publics et d’universités dont la taille moyenne s’élève à de 4,1 G$.

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Moody’s abaisse la note de plusieurs banques américaines https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/moodys-abaisse-la-note-de-plusieurs-banques-americaines/ Mon, 14 Aug 2023 11:28:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95555 Le financement et les risques immobiliers ont contribué à cette décision.

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Invoquant l’impact du resserrement des conditions financières, les tensions dans le secteur bancaire et les risques posés par l’immobilier commercial, Moody’s Investors Service a revu à la baisse les notes attribuées à un certain nombre de banques américaines de taille moyenne.

Les rapports financiers du deuxième trimestre ont révélé l’impact de la hausse des coûts de financement sur les bénéfices des banques, a déclaré Moody’s, une situation qui continuera à réduire la rentabilité des banques et à affaiblir leur capacité à générer du capital en interne pour une certain temps.

L’agence de notation a ainsi abaissé la note de dix banques, dont M&T Bank, Pinnacle Financial Partners et Commerce Bancshares. Elle a également placé les notes de six autres institutions sous surveillance en vue d’un éventuel abaissement, dont U.S. Bancorp, State Street, Northern Trust et Bank of New York Mellon Corp.

« Certaines banques ont réduit la croissance de leurs prêts, ce qui préserve leur capital mais ralentit également l’évolution de la composition de leurs prêts vers des actifs à plus haut rendement, alors même que leurs coûts de financement augmentent, ce qui pèse sur leur rentabilité », a noté Moody’s.

En même temps, la hausse des taux d’intérêt continue de peser sur la valeur des titres et des prêts à taux fixe des banques, ce qui contribue à poser des risques de liquidité.

Les banques américaines de taille moyenne sont généralement soumises à des exigences de fonds propres moins élevées que les plus grandes institutions bancaires, rappelle l’agence.

Toutefois, « dans le contexte actuel, certaines banques américaines, en particulier celles dont les pertes économiques importantes dues à la hausse des taux d’intérêt ne sont pas prises en compte dans leurs ratios de fonds propres réglementaires, sont moins résistantes et plus vulnérables à une perte de confiance des investisseurs », a suggéré Moody’s.

Enfin, l’agence de notation a indiqué que les banques de petite et moyenne taille sont plus exposées aux risques dans le secteur de l’immobilier commercial, qui sont élevés en raison du ralentissement de l’économie, de la baisse de la demande d’espaces de bureaux et de la hausse des taux d’intérêt.

« Ces forces sont susceptibles d’entraîner une détérioration de la qualité des actifs des prêts dans certains secteurs de l’immobilier commercial, ce qui exercera une pression supplémentaire sur les profils de crédit des banques ayant une exposition plus importante à ces secteurs », a déclaré l’agence de notation.

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Des changements de gestionnaires de portefeuille à la BNI https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/des-changements-de-gestionnaires-de-portefeuille-a-la-bni/ Tue, 07 Mar 2023 11:43:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92192 PRODUITS - Dès le mois d’avril.

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Banque Nationale Investissements (BNI) procèdera à des changements de gestionnaire de portefeuille et de sous-gestionnaire de portefeuille pour certains Fonds BNI et Fonds négociés en bourse BNI (FNB BNI). Une opération qui s’inscrit dans le cadre du processus de gouvernance de la structure d’architecture ouverte de BNI.

Des modifications concernent le Fonds de revenu d’actifs réels mondiaux BNI. À partir de ou aux alentours du 24 avril 2023, Trust Banque Nationale (TBN) remplacera Gestion d’actifs BNY Mellon Canada à titre de gestionnaire de portefeuille de ce fonds.

À la même date, Nuveen Asset Management (Nuveen) remplacera Newton Investment Management North America (Newton) à titre de sous-gestionnaire de portefeuille du fonds. Il remplacera également Newton à titre de sous-gestionnaire de portefeuille du FNB de revenu d’actifs réels mondiaux BNI.

À compter du ou vers le 10 avril 2023, Gestion d’actifs StonePine agira conjointement à titre de sous-gestionnaire de portefeuille aux côtés de Corporation Fiera Capital pour le Fonds d’actions mondiales BNI, le Fonds d’actions américaines BNI, le Portefeuille privé d’actions internationales à convictions élevées BNI et le Portefeuille privé d’actions américaines à convictions élevées BNI.

TBN, en tant que gestionnaire de portefeuille de ces fonds, assurera une surveillance pour veiller à ce que les décisions des sous-gestionnaires de portefeuille correspondent à leurs mandats respectifs. Les objectifs d’investissement des fonds restent inchangés.

Des modifications au prospectus simplifié des Fonds BNI et au prospectus simplifié des FNB BNI, seront apportées et les documents seront déposés sur le site Internet SEDAR ainsi que sur le site Internet de Banque Nationale Investissements.

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Innocap absorbe la plateforme américaine HedgeMark https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/innocap-absorbe-la-plateforme-americaine-hedgemark/ Tue, 01 Mar 2022 13:05:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85380 Une plateforme technologique consacrée au placement alternatif découlera notamment de la transaction.

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Cette acquisition conclue avec la Banque de New York (BNY) Mellon, propriétaire de HedgeMark, permet à la fintech montréalaise Gestion de placements Innocap de créer une plateforme technologique consacrée au placement alternatif d’une valeur de 63 milliards de dollars.

La plateforme de comptes gérés pour fonds alternatifs HedgeMark a été créée en 2009. Son siège social est situé à New York. Elle est devenue propriété intégrale de BNY Mellon en 2014. La banque américaine, qui détenait une participation de 35 % dans l’entreprise depuis 2011, avait alors racheté les 65 % de parts détenues par la direction de HedgeMark et des investisseurs extérieurs.

BNY Mellon s’ajoute ainsi au groupe d’actionnaires d’Innocap comprenant BNP Paribas et la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), qui effectue un réinvestissement après une première injection de fonds en 2017 sous forme de capital-actions et de prêt.

Deux autres investisseurs québécois, le Fonds de solidarité FTQ et Gestion d’actifs mondiale Walter, se joignent à l’actionnariat.

Une fois la transaction conclue, Innocap disposera de plus de 300 employés répartis entre son siège social de Montréal ainsi que des bureaux situés aux États-Unis (New York et Boston), en Irlande (Dublin), en Pologne (Vratislavie) et en Inde (Pune et Chennai).

François Rivard, président et chef de la direction d’Innocap, estime que cela créera « une plateforme d’investissement agile, adaptable et à la fine pointe du secteur », ce qui positionnera la firme pour « transformer l’industrie et profiter du changement massif qui est en train de s’opérer ».

Il a indiqué par voie de communiqué que l’association avec HedgeMark permettra notamment à la clientèle institutionnelle d’avoir accès à « une plateforme d’investissement spécialisée offrant un meilleur contrôle et une plus grande visibilité sur ses placements », ajoutant que « la tendance n’est plus aux fonds amalgamés ».

Le chef mondial des services en fonds de placement à BNY Mellon, Alan Flanagan, assure que l’entreprise est déterminée « à demeurer un fournisseur de premier plan dans le secteur de l’investissement alternatif ».

« Grâce à cette transaction, nous pourrons innover encore plus et accélérer la transformation du secteur en amenant les investisseurs institutionnels à se servir de plateformes pour gérer la répartition de leurs investissements alternatifs. Notre superplateforme leur permettra d’innover et d’investir à plus grande échelle et avec plus de flexibilité, tout en gardant l’appui d’institutions comme BNY Mellon », a-t-il ajouté.

Kim Thomassin, première vice-présidente et cheffe des Placements au Québec et de l’Investissement durable à la CDPQ, qualifie pour sa part cette acquisition de « transformative », saluant « la création d’un nouveau leader mondial basé au Québec ».

La valeur de la transaction entre Innocap et BNY Mellon n’a pas été divulguée. Elle est sujette à l’approbation des autorités réglementaires et aux conditions normales de clôture, prévue au cours du premier semestre 2022. La firme américaine sera actionnaire minoritaire de la nouvelle plateforme sous forme de contrepartie d’espèces et d’actions d’Innocap.

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Inciter les femmes à investir davantage https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/inciter-les-femmes-a-investir-davantage/ Wed, 23 Feb 2022 12:30:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85109 L'industrie perd près de 4000 milliards de dollars par année en négligeant les femmes.

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Près de neuf gestionnaires d’actifs sur dix (86 %) admettent cibler majoritairement des hommes avec leurs produits, selon une étude de la Banque de New York. Résultat : des pertes considérables en termes d’investissements potentiels.

Les femmes ne sont pas seulement sous-représentées chez les investisseurs. Elles le sont aussi dans l’industrie. Les trois quarts des gestionnaires d’actifs (73%) interrogés par la Banque de New York estiment que le secteur de l’investissement manque cruellement de femmes gestionnaires qui pourraient représenter des modèles pour la clientèle féminine. Seulement 10% ou moins des gestionnaires de fonds ou analystes d’investissement sont des femmes dans la moitié des firmes sondées.

Faute d’être suffisamment inclusive, l’industrie se priverait ainsi de près de 4000 milliards de dollars chaque année, selon BNY Mellon Investment Management, qui a interrogé 8 000 investisseurs et une centaine de gestionnaires d’actifs dans une quinzaine de pays.

Des obstacles à surmonter

Trois obstacles principaux découragent les femmes d’investir, selon la Banque de New York. Elles considèrent qu’il faut avoir un revenu annuel disponible d’au moins 60 000 $ pour faire des placements, ce qui est bien supérieur à la moyenne mondiale.

Elles affichent une tolérance au risque moins élevé que les hommes. Seulement 9 % des femmes déclarent avoir un niveau de tolérance au risque élevé ou très élevé, tandis que 49 % démontrent un niveau de tolérance modéré et 42% un niveau faible.

De plus, moins d’un tiers des femmes disent se sentir assez en confiance pour investir une partie de leur argent.

Prendre un pas de recul

« L’industrie doit prendre un pas de recul pour analyser le segment des femmes, car la diversité n’est pas seulement un atout pour les organisations, mais une occasion de développer un marché supplémentaire », estime Léa Saadé, vice-présidente régionale, gestion de patrimoine, chez la Financière des professionnels, qui compte plus de 70% de femmes parmi ses gestionnaires.

Créer un lien de confiance est la clé pour attirer la clientèle féminine, affirme-t-elle. « Il faut apprendre à bien écouter les besoins des femmes, leur parler un langage moins technique et s’assurer de comprendre toutes les étapes de leur vie, incluant la grossesse, dans la planification de la retraite. »

La clientèle des femmes possède plusieurs avantages, selon Léa Saadé. « Elles sont très loyales une fois que lien de confiance est établi. Elles sont plus préoccupées que les hommes par le long terme. Elles ont également tendance à référer davantage de clients quand elles sont satisfaites. »

Pour assurer son avenir, l’industrie a donc intérêt à assurer une plus grande complémentarité en incluant davantage de femmes dans les équipes, estime la gestionnaire. Alors que 70 % des femmes quittent leur conseiller au décès de leur conjoint et que la progression de l’équité salariale contribue à améliorer la situation financière des femmes, la vice-présidente considère que la discussion sur l’inclusion est absolument nécessaire avec les équipes.

L’étude de la BNY démontre par ailleurs que les femmes, en particulier les plus jeunes, ont tendance à privilégier des investissements à impact social et environnemental positif qui correspondent à leurs valeurs personnelles. Sept femmes de moins de 30 ans sur dix déclarent ainsi préférer investir dans des entreprises qui soutiennent leurs valeurs personnelles, contre 53 % des femmes de plus de 50 ans.

Ce phénomène se traduit par la présence sur le marché d’un nombre de plus en plus important de produits qui ciblent spécifiquement la clientèle féminine, tels les fonds axés sur le leadership féminin, observe Léa Saadé, une tendance qui devrait se poursuivre.

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Comment résoudre un problème tel que l’évaluation? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/comment-resoudre-un-probleme-tel-que-levaluation/ Mon, 22 Jun 2020 12:12:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67272 ZONE EXPERTS - Évaluer les dettes privées pendant la crise financière de la COVID

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L’évaluation de la dette privée est devenue un sujet important parmi les directeurs de crédit alternatif alors que les effets de la COVID-19 se font ressentir sur le marché.

Le 5 mai, plus de 20 des plus grands gestionnaires de dettes privées du monde et des spécialistes de l’évaluation membres du Conseil du crédit alternatif (CCA) de l’AIMA se sont joints à BNY Mellon lors d’une table ronde virtuelle pour discuter des pratiques actuelles à la lumière de la COVID-19.

Cette fois, c’est différent

Cette crise est unique et les questions d’évaluation sont au centre des préoccupations des sociétés de crédit privées, en particulier celles actives sur des marchés non liquides et difficiles à évaluer. La transparence de la séance a montré à quel point les gestionnaires de fonds étaient désireux de partager leurs opinions pour s’assurer d’être en phase avec le marché lorsqu’ils déterminent la juste valeur en cette époque sans précédent.

Cependant, certaines choses ne changent jamais

Rien n’a changé en ce qui concerne les principes fondamentaux d’évaluation. Les politiques doivent être conçues avec suffisamment de souplesse pour résister à la volatilité des marchés et aux cycles de crédit. La question capitale de savoir ce qu’est la juste valeur et où chercher des indications sur cette même valeur demeure la même. Toutefois, il a été fait état de modifications des méthodologies pour refléter le caractère unique de la situation.

Toute approche de la juste valeur doit également être relativement agnostique quant à savoir si le fonds est de type ouvert ou fermé. Toutefois, le devoir de traiter équitablement les investisseurs entrants et sortants augmente les enjeux des fonds ouverts, étant donné que l’argent entre et sort à la valeur liquidative. Il peut donc être nécessaire d’apporter un soin particulier et de fournir des informations supplémentaires sur les méthodes utilisées pour les fonds de type ouvert afin de garantir une transparence convenable aux investisseurs et d’éviter toute surprise.

L’environnement plutôt stable des souscriptions et des rachats au cours de la dernière décennie est susceptible de changer; cela a été désigné comme un domaine où les gestionnaires d’actifs devraient s’attendre à une surveillance accrue.

En préparation d’un deuxième trimestre de COVID

Comment évaluer un investissement dans un monde en pleine crise COVID? De nombreux apports potentiellement pertinents — allant du soutien en liquidités du gouvernement et des délais de développement d’un vaccin à l’allègement de l’éloignement social — sont difficiles à quantifier ou à prévoir. La superposition de plusieurs variables aléatoires augmente les risques d’erreurs lors de l’analyse. C’est pourquoi beaucoup préfèrent un modèle plus simple axé sur des ajustements de rendement, en utilisant si possible des données objectives actuelles et historiques.

Étant donné le degré d’incertitude au 31 mars, l’analyse fondamentale du crédit à la fin du premier trimestre était particulièrement difficile. Du point de vue de l’évaluation, les investisseurs ont cherché à déterminer un ajustement adéquat du taux d’actualisation en fonction de l’émetteur, du secteur et du niveau d’exposition à la COVID.

On s’attend à ce que le deuxième trimestre soit très différent. Bien qu’un grand nombre d’incertitudes persistent, les entreprises publient de nouvelles prévisions pour 2020. Par conséquent, le processus d’évaluation du deuxième trimestre demandera beaucoup de travail alors que les gestionnaires de fonds examinent leur portefeuille emprunteur par emprunteur. Une attention particulière doit être accordée au risque de double comptage. Il est impossible de superposer l’analyse de crédit à de larges ajustements des taux d’actualisation, car certains de ces facteurs seront déjà pris en compte.

L’utilisation des coûts amortis comme variables de la dépréciation est un autre domaine dans lequel l’industrie réfléchit aux approches actuelles. Cette pratique peut être vue comme un « raccourci » qui passe souvent inaperçu dans un environnement stable, mais pas forcément dans un monde en plein COVID. La principale question est donc de savoir s’il vaut mieux procéder à des ajustements ou présenter des informations et si les investisseurs seront favorables à l’une ou l’autre.

La pandémie a également remis en question la manière dont les gestionnaires de fonds peuvent ou doivent utiliser au mieux les actifs liquides et les cotations des courtiers pour informer l’évaluation du crédit privé. La phase initiale de la crise montre un certain degré de déconnexion entre les marchés publics et privés, ainsi qu’une baisse des données disponibles pour les comparaisons.

Les divergences entre les marchés publics et privés se manifestent à la fois dans le calendrier et dans les niveaux de volatilité. En mars, de nombreuses données sur les marchés publics indiquaient une baisse et il n’y avait pas de données sur les marchés privés. Depuis lors, les marchés publics se sont améliorés et les points de données des marchés privés deviennent plus accessibles. Certains gestionnaires ont signalé que l’augmentation des prix des rendements sur les marchés publics et/ou des prêts liquides s’accompagne d’un resserrement des écarts sur certains montages du marché privé. Ce qui était connu et connaissable le 31 mars sera très différent d’ici le 30 juin.

Apprendre par l’exemple

D’autres régions et des crises antérieures peuvent être instructives pour l’évaluation des portefeuilles. De manière générale, l’Asie est en avance de quelques semaines sur l’Amérique du Nord et l’Europe du point de vue de la chronologie de crise. La région peut donner un aperçu de ce qui pourrait se passer. Les premières données indiquent que nous assistons à des modifications des calendriers de paiement, à des remboursements de prêts pour améliorer la couverture du rapport prêt-valeur ou à l’ajout de garanties supplémentaires.

Les participants à la table ronde ont également rappelé que le fait de remonter à 2008 et de trouver des entreprises comparables au secteur était, à ce stade, l’indicateur le plus utile pour certaines firmes. L’analyse du recrutement et de l’expansion des entreprises comparables depuis 2008 pourrait fournir une mesure de leur caractère cyclique à un moment où il est plus difficile de trouver des points de données fiables. Certaines ont été plus prudentes quant à l’utilisation généralisée de chiffres historiques ou modélisés du BAIIDA des douze derniers mois dans des scénarios prospectifs, estimant que ces facteurs sont trop difficiles à justifier.

Le secteur des sociétés de développement commercial (SDC) est une autre source de transparence. Les SDC sont tenues de divulguer un grand nombre de données dans leurs dossiers et les résultats du premier trimestre sont maintenant publiés. Il est intéressant de noter un certain regroupement, les ajustements de la valeur liquidative se situant autour de 10 à 15 %, alors que les prix des actions démontraient une dispersion bien plus grande. La transparence autour des SDC pourrait donc être un aperçu utile sur la manière dont les prêteurs du cours moyen abordent l’évaluation de manière plus globale, ainsi que sur la crédibilité de ces évaluations pour le marché.

Communiquer

Les investisseurs sont de plus en plus exigeants et demandent chaque fois plus d’informations. Ils font même appel à des agents d’évaluation indépendants pour obtenir une évaluation alternative. Les gestionnaires de fonds doivent s’assurer de pouvoir dialoguer avec leurs investisseurs de manière exhaustive et transparente. Les directeurs de fonds ont également mis l’accent sur les pratiques d’évaluation et la divulgation d’informations lors des réunions du conseil d’administration.

Texte par : Jiri Krol, directeur général adjoint, responsable mondial des affaires gouvernementales, AIMA.

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