BMO Gestion d’actifs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 15 Apr 2024 14:48:52 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png BMO Gestion d’actifs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Retraite pour Alain Desbiens, de BMO https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/retraite-pour-alain-desbiens-de-bmo/ Mon, 15 Apr 2024 14:48:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100291 NOUVELLES DU MONDE — Après une carrière de plus de 30 ans.

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Le démarcheur Alain Desbiens, directeur, FNB BMO chez BMO Gestion mondiale d’actifs, entend prendre sa retraite de son poste actuel le 1er mai 2024.

« Je travaille dans le secteur des placements depuis plus de 30 ans et les 14 dernières années ont été les plus extraordinaires de ma carrière professionnelle », a annoncé Alain Desbiens, sur les médias sociaux.

Figure bien connue de l’industrie et l’un des experts incontournables en matière de fonds négociés en Bourse (FNB), Alain Desbiens a connu un parcours bien rempli. Il a notamment travaillé comme représentant et directeur des ventes dans le secteur de la distribution des produits de gestion de patrimoine, ainsi qu’à titre de directeur de succursale et conseiller en placement dans le secteur du courtage.

Détenteur d’un baccalauréat en relations industrielles de l’Université Laval, Alain Desbiens a plus précisément fait sa marque au cours des 15 dernières années dans son rôle de spécialiste des FNB BMO de l’Est du Canada.

« J’ai essayé au fil des ans de construire ma carrière avec une PVP (Proposition de Valeur Personnelle) axée sur la confiance, l’éthique et les connaissances de notre industrie, du secteur des FNB et dans ma relation avec vous tous et toutes », a indiqué Alain Desbiens.

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Les FNB canadiens débutent 2024 d’un bon pied https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-canadiens-debutent-2024-dun-bon-pied/ Wed, 14 Feb 2024 02:05:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98966 FOCUS FNB – Ils accueillent des créations nettes de 4 G$ en janvier.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens poursuivent sur leur lancée. Ils ont totalisé des entrées nettes de 3,9 milliards de dollars (G$) en janvier. Leurs actifs sous gestion (ASG) s’élevaient à 389 G$ en début d’année, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers.

Les résultats des FNB canadiens en janvier 2024 demeurent inférieurs à ceux de la fin de l’année passée. En novembre 2023, ils avaient enregistré des entrées nettes de 5 G$, comparativement à 3,9 G$ pour le premier mois de l’année 2024. Cependant, les résultats de janvier 2024 se distinguent quand on les compare à ceux du début de l’année 2023, qui avaient été marqués par des rachats de 342 millions de dollars (M$).

L’an dernier, les FNB canadiens avaient recueilli 38,4 G$ en créations nettes, pour un ASG totalisant 383 G$ à la fin de l’année, un sommet historique, selon BNMF.

Les FNB d’actions ont continué à mener le bal en janvier, avec des créations nettes de 2,8 G$. Les actifs sous gestion totaux s’élevaient alors à 239 G$ dans cette catégorie d’actifs. La demande s’est concentrée surtout sur le marché américain ainsi que sur le marché international.

Les FNB de titres à revenu fixe ont enregistré des créations nettes de 1 G$ pour un actif total sous gestion de 121 G$. Les FNB multi-actifs ont affiché en janvier des créations nettes de 370 M$, principalement dans des FNB d’allocation d’actifs. Les FNB inversés à effet de levier ont accueilli des entrées de 111 M$, selon Banque Nationale Marchés financiers.

Les FNB de type « quasi-espèces » restent populaires auprès des conseillers. Leur rendement a toutefois légèrement diminué en raison des déclarations réglementaires du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) sur le traitement de la liquidité des dépôts sous-jacents par les banques, indique une note de BNMF.

Les FNB d’actions américaines en tête

Toutes les catégories de FNB d’actions ont enregistré des entrées nettes en janvier, à l’exception des FNB à faible volatilité qui affichent des rachats de 15 M$.

Les actions américaines ont enregistré les créations nettes les plus importantes de leur catégorie (1,5 G$). Les actions internationales (XEF, ZEA) ont attiré 1 G$.

Parmi les FNB d’actions concentrées sur un secteur donné, ceux du secteur financier se sont démarqués en attirant des créations nettes de 487 M$, creusant l’écart avec les autres secteurs tels que les matières premières (57 M$) et la technologie (49 M$). Les secteurs de l’énergie et de l’immobilier ont tous les deux enregistré des rachats nets.

Les obligations à moyen et long terme privilégiées

Les FNB du marché monétaire gagnent en popularité. Ils ont recueilli un montant net de 668 M$ malgré les sorties de fonds de 231 M$ enregistrées par un seul FNB alternatif (CSAV), qui était en tête du classement des sorties de fonds en janvier. Le FNB sur les actions privilégiées (ZPR) a continué à perdre des actifs avec une sortie de 41 M$.

Les FNB à échéance cible (RQN, RQO, RQP) se sont également bien portés. Ils ont engrangé des entrées nettes de 191 M$, ce qui représente 8,1 % de leurs actifs de décembre dernier.

En janvier, les investisseurs se sont désintéressés des obligations à court terme, qui avaient recueilli leurs faveurs au cours des derniers mois, pour se tourner sur les obligations à moyen et long terme. Cette stratégie est à mettre sur le compte de la faiblesse de l’économie et de la possibilité d’une baisse des rendements obligataires au cours des prochains mois, indiquent les analystes de BNMF. Une éventuelle baisse des taux d’intérêt ferait monter le prix des obligations à long terme, la relation entre le prix des obligations et les taux d’intérêt étant inverse.

Plongée des FNB de cryptoactifs

Les FNB de cryptoactifs canadiens ont connu en janvier les deuxièmes plus importants rachats nets mensuels depuis leur lancement au début de l’année 2021. Pour le premier mois de l’année, ils ont enregistré des rachats de 447 M$.

Cette plongée correspond à la décision du 11 janvier de la Securities and Exchange Commission d’autoriser les FNB de bitcoins au comptant aux États-Unis. Les investisseurs ont préféré se tourner vers des produits américains ou alors ont attendu la nouvelle du lancement des FNB américains pour se retirer du bitcoin, analyse BNMF.

Les FNB ESG canadiens ont enregistré pour leur part des entrées de fonds de 109 M$ en janvier. L’activité de création a surtout eu lieu dans la suite iShares ESG Aware, avec en tête le iShares ESG Aware MSCI EM Index FNB (XSEM), qui était également le principal FNB ESG en termes de flux au Canada l’année dernière.

Activités des fournisseurs

Les fournisseurs canadiens ont lancé 21 nouveaux FNB en début d’année. Guardian a été le plus dynamique, avec cinq nouveaux FNB dans la série Guardbonds. CI a lancé quatre nouveaux FNB. Les fournisseurs ont opté principalement pour les stratégies à revenu fixe, les stratégies factorielles, les stratégies d’actions individuelles et les stratégies d’options.

En janvier, BMO a enregistré des entrées nettes de 1,3 G$, ce qui en fait l’émetteur de FNB canadiens qui a le mieux réussi à ce chapitre. Il est suivi de Vanguard (852 M$) et Horizons (507 M$). CI a accusé les rachats nets les plus importants (414 M$) avec Mackenzie (83 M$).

Le FNB de Vanguard axé sur l’index S&P 500 (VFV) a enregistré les entrées les plus importantes du mois (517 M$), tandis qu’iShares a subi le rachat le plus important avec XIU, pour un montant de 462 M$.

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Revenu fixe : bon moment pour allonger la durée ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/cest-le-moment-de-passer-a-laction/ Wed, 14 Feb 2024 01:24:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98624 FOCUS FNB – Après une année 2022 désastreuse, le paysage semble plus favorable aux FNB obligataires à long terme.

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Après avoir été un investissement désastreux pendant la forte hausse des taux d’intérêt qui s’est amorcée en mars 2022, les fonds négociés en Bourse (FNB) d’obligations canadiennes à long terme se sont rachetés en partie en 2023 avec des rendements moyens supérieurs à 8 %. La majeure partie de ce rendement a été enregistrée en décembre, dans un contexte d’optimisme croissant quant au fait que la Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine (Fed) avaient fini d’augmenter les taux d’intérêt et qu’elles apporteraient le soulagement tant attendu en 2024.

Étant donné que les prix des obligations évoluent en sens inverse des taux d’intérêt, les obligations à long terme sont celles qui ont le plus à perdre en cas de montée en flèche des taux du marché. C’est ce qui s’est produit en 2022. Ces FNB ont subi des pertes importantes se chiffrant à 22,8 % en moyenne, selon Fundata Canada.

Personne ne prévoit un rebond d’une telle ampleur. Mais le paysage du marché semble plus favorable pour une poussée plus loin sur la courbe des taux. Sur l’influent marché américain, les prix des contrats à terme indiquent que les opérateurs s’attendent à ce que la Fed commence à réduire ses taux dès le mois de mars, et certainement d’ici le milieu de l’année.

En novembre, Placements Mackenzie est entré sur le marché des obligations à long terme en lançant le FINB Obligations à long terme du gouvernement canadien Mackenzie, ainsi qu’un FNB d’obligations à long terme américaines.

« Compte tenu de l’activité potentielle de la Banque du Canada et de la Fed, nous prévoyons un intérêt accru pour les obligations à long terme jusqu’en 2024, déclare Prerna Mathews, vice-présidente de la stratégie des produits FNB chez Mackenzie, basée à Toronto. Le sentiment général est que nous allons assister à des baisses de taux. Il s’agit simplement de savoir dans quelle mesure et à partir de quand. »

Avec une baisse des taux à partir de 2024, les conseillers et leurs clients doivent réexaminer leurs positions en matière de revenu fixe. « Toute baisse des taux signifie qu’il faut commencer à réfléchir au rendement futur de ces solutions obligataires à ultra-court terme, rappelle Prerna Mathews, et aux avantages que l’on peut tirer d’une appréciation du prix des obligations et du rendement potentiel que l’on tirerait d’allonger l’échéance de ses obligations détenues . »

Alfred Lee, gestionnaire de portefeuille et stratège en investissement chez BMO Gestion mondiale d’actifs (GMA), considère que les obligations à long terme jouent un rôle de soutien dans le cadre d’une allocation diversifiée de titres à revenu fixe.

Il recommande ce que l’on appelle une approche haltère (barbell), qui consiste à s’exposer à la fois aux obligations à court terme et à celles à long terme. Cependant, il préfère surpondérer l’extrémité courte de la courbe de rendement.

Cela permet aux investisseurs de tirer parti de l’inversion actuelle de la courbe des rendements, puisque les émissions à court terme génèrent toujours des rendements plus élevés. Il s’agit d’une anomalie par rapport à une courbe normale dans laquelle les échéances plus longues offrent des rendements plus élevés que les titres à court terme.

En outre, lorsque les banques centrales commenceront à réduire les taux, Alfred Lee prévoit que ce soient les titres à court terme qui, dans un premier temps, gagneront le plus. Et pour les investisseurs qui ont une exposition considérable aux actions sensibles aux taux d’intérêt, telles que les banques, les pipelines et les services publics, il n’est pas judicieux, du point de vue de la diversification, de détenir trop de titres à revenu fixe à long terme, qui sont également vulnérables aux hausses de taux.

Cependant, dans certains scénarios de marché boursier baissier, les obligations à long terme aideraient à compenser le risque du marché des actions. C’est pourquoi les stratèges de BMO GMA privilégient une exposition modeste. Dans un portefeuille type 60/40 qui contient 40 % d’obligations, Alfred Lee a suggéré qu’une allocation raisonnable aux obligations à long terme serait de 3 % à 5 % de l’actif total.

Dans la catégorie des obligations canadiennes à long terme, des fonds comme le FINB BMO obligations fédérales à long terme et le nouveau FINB de Mackenzie investissent exclusivement dans des émissions gouvernementales. D’autres fonds à duration pure, qui ne prennent aucun risque de crédit provenant de sociétés, comprennent le Invesco Long Term Government Bond Index ETF, le iShares Core Canadian 15+ Year Federal Bond Index ETF et le FNB d’obligations fédérales canadiennes à long terme TD.

Les FNB iShares Core Canadian Long Term Bond Index ETF et Vanguard Canadian Long-Term Bond Index ETF adoptent une approche plus diversifiée du marché canadien, avec des titres constitués principalement d’émissions gouvernementales, mais aussi d’obligations de sociétés.

Les FNB d’obligations à long terme qui investissent dans les entreprises offrent des rendements plus élevés, tout en assumant un risque de crédit plus important. « Dès que l’on entre dans les obligations d’entreprises à long terme, on peut commencer à voir des émissions de très mauvaise qualité, prévient Prerna Mathews. Ce n’est pas pour rien qu’elles doivent émettre à si long terme. »

Le FINB BMO obligations de sociétés à long terme est un placement purement axé sur les entreprises. Il a récemment détenu près de 60 % de crédits A, tandis que la quasi-totalité du reste était notée BBB, ce qui est au bas de l’échelle de la qualité d’investissement. Ce portefeuille a récemment affiché un rendement à l’échéance de 4,8 %, ce qui est nettement plus élevé que les 3,1 % du FINB BMO obligations fédérales à long terme et de son portefeuille AAA.

Une variation sur le thème des FNB d’obligations à long terme est celle des FNB qui investissent dans le marché américain. Bien qu’il y ait une étroite corrélation à long terme avec les obligations canadiennes à long terme, il peut y avoir des divergences sur des périodes plus courtes.

Ce groupe comprend le plus ancien, le FINB BMO obligations du Trésor américain à long terme, les nouveaux venus de l’an dernier, le iShares 20+ Year U.S. Treasury Bond Index ETF et le FINB Mackenzie obligations du gouvernement américain à long terme, ainsi que le FINB TD obligations du Trésor américain à long terme.

Selon Alfred Lee, il peut être avantageux de détenir des obligations américaines à long terme lors d’une chute brutale du marché boursier ou d’un autre événement de type « cygne noir » au cours duquel le dollar américain s’apprécie, en raison de sa réputation de valeur refuge. Avec le FNB BMO américain, « vous obtenez également cette exposition au dollar américain, ce qui est un atout supplémentaire dans certaines circonstances où le risque diminue », estime-t-il.

Le Horizons Long-Term U.S. Treasury Premium Yield ETF, lancé en octobre, sera probablement le plus performant des FNB d’obligations à long terme. Ce FNB utilise des options d’achat et de vente, ce qui modifie le profil de risque du portefeuille tout en cherchant à générer des revenus bien plus élevés que les titres sous-jacents.

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BMO révise les cotes de risque de ses FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bmo-revise-les-cotes-de-risque-de-ses-fnb/ Thu, 25 Jan 2024 11:52:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98581 PRODUITS – Elle a été haussée pour la plupart.

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BMO Gestion d’actifs a modifié l’évaluation de la cote de risque de ses FNB.

Voici les changements apportés plus en détail :

La cote de cinq fonds est rehaussée de « Faible à Moyen » à « Moyen ». Il s’agit des fonds suivants :

  • le FINB BMO actions privilégiées de sociétés américaines couvert en dollars canadiens (ZHP);
  • le FINB BMO actions privilégiées de sociétés américaines (ZUP);
  • le FINB BMO actions privilégiées de sociétés américaines (parts en $ US) (ZUP.U);
  • le FNB BMO vente d’options d’achat couvertes de services aux collectivités (ZWU);
  • et le FNB BMO revenu mensuel (parts en $ US) (ZMI.U).

La cote des fonds suivant passe de « Moyen » à « Moyen à Élevé » :

  • le FINB BMO biens de consommation discrétionnaires mondiaux couvert en dollars canadiens (DISC);
  • le FINB BMO échelonné actions privilégiées (parts en $ US) (ZPR.U);
  • le FINB BMO obligations du Trésor américain à long terme (ZTL);
  • et le FINB BMO actions du Nasdaq 100 (ZNQ).

La cote du FNB BMO vente d’options d’achat couvertes de banques canadiennes (parts en $ US) (ZWB.U) passe de « Moyen » à « Élevé ».

Enfin, deux fonds voient leur cote diminuer et passer de « Moyen à Élevé » à « Moyen ». Il s’agit :

  • du FINB BMO Japon (ZJPN)
  • et du FINB BMO Japon (parts couvertes) (ZJPN.F).

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Attrait nouveau pour les FNB obligataires https://www.finance-investissement.com/edition-papier/industrie/attrait-nouveau-pour-les-fnb-obligataires/ Mon, 16 Oct 2023 04:23:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96675 GUIDE DES FNB - La montée des taux d’intérêt donne un nouveau souffle aux fonds de titres à revenu fixe.

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Avec la montée des taux d’intérêt, le secteur des fonds négociés en ­Bourse (FNB) de titres à revenu fixe a changé au cours de la dernière année et demie. De la famine, on est passé à l’abondance, ce qui crée des défis et des occasions pour les clients.

Dans une note d’août 2022, ­Valeurs mobilières ­TD (VMTD) soulignait que le secteur des ­FNB obligataires avait une part de marché faiblissante. « ­Les ­FNB de titres à revenu fixe composent 29 % du marché total des ­FNB aujourd’hui, en déclin par rapport au niveau de 35 % en 2012. »

Ceci s’explique par la croissance supérieure de l’actif des FNB d’actions au cours de la période de 10 ans se terminant en 2022. « L’environnement des bas taux d’intérêt durant la même période a fait plafonner le potentiel de croissance des ­FNB de revenu fixe », indiquait l’équipe d’analystes de ­VMTD.

Dans sa note de mars 2023, ­VMTD chantait un air bien différent. « ­Après des années de bas taux d’intérêt suivies par une montée rapide des taux en 2022, les rendements obligataires ont rebondi à des niveaux attrayants cette année. Plusieurs investisseurs voient le revenu fixe, grâce à des revenus séduisants et un faible risque, comme un des investissements les plus populaires dans l’environnement actuel. »

Certes, le rendement de nombre de ­FNB de titres à revenu fixe a été négatif en 2022, la montée des taux ayant diminué le prix des obligations. La relation entre le prix des obligations et les rendements étant inverse. Or, la remontée des taux d’intérêt crée des occasions à long terme et redonne un nouveau souffle au secteur.

En 2022 et pour les sept premiers mois de 2023, les créations nettes de ­FNB de titres à revenu fixe ont été supérieures à celles des ­FNB d’actions, entre autres en raison de l’attrait pour les ­FNB de comptes à intérêt élevé. Résultat : à la ­mi-août 2023, l’actif total des 334 ­FNB de titres à revenu fixe (109,3 G$) représentait 31,4 % de l’actif de l’ensemble des ­FNB canadiens.

VMTD constate que le secteur des ­FNB de revenu fixe a connu le lancement de 19 nouveaux produits dans la période d’un an, à partir d’une base de 306 produits. Les FNb d’actions ont vu émerger plus du double, soit 45 nouveaux produits à partir d’un compte original de 808.

Ces développements sur le front des ­FNB de revenu fixe s’inscrivent dans un mouvement plus large, explique VMTD. Malgré une assez bonne tenue des marchés boursiers, « les craintes de récession ont incité les investisseurs à mettre de l’argent dans des actifs plus sécuritaires. Des ­FNB à thème défensif, comme des ­FNB de marchés monétaires, d’obligations gouvernementales, d’options couvertes et d’allocation d’actifs ont été plus populaires que d’autres thèmes orientés vers la croissance ».

Ainsi, seulement neuf ­FNB de gestion de liquidités se sont partagé des entrées nettes de 3,4 G$ dans les cinq premiers mois de 2023, ce qui en fait un type de produit populaire. Et pour cause : « Avec un niveau de risque très bas et une duration de zéro, les ­FNB de gestion de trésorerie en dollars canadiens et américains offrent des revenus d’intérêt de 5,0 % et 5,2 % respectivement », commente VMTD. (Lire : ­« Engouement pour les FNB de comptes d’épargne à intérêt élevé »)

Les ­FNB d’obligations gouvernementales sont l’autre catégorie championne des créations nettes de janvier à mai 2023, récoltant 2,4 G$. « ­Les obligations gouvernementales surperforment durant les récessions, et les investisseurs en ont accumulé en prévision d’une récession potentielle cette année », note ­VMTD. Les ­FNB d’obligations gouvernementales de longue durée ont obtenu les deux tiers des créations nettes de ce type de FNB, qui est négocié principalement par des investisseurs institutionnels.

Pertinente diversification

Il est quelque peu étonnant que les ­FNB d’épargne à intérêt élevé ou de gestion de liquidité soient inclus dans la catégorie générale des ­FNB de titres à revenu fixe, reconnaît ­Daniel ­Straus, directeur général, recherche ­FNB à ­Banque ­Nationale ­Marchés financiers. « ­Nous les classons ainsi parce que c’est de cette façon que les investisseurs les envisagent et les utilisent, dit l’analyste, et avec les niveaux de revenus qu’ils offrent, autour de 5 %, on les comprend. »

Or, il s’agit de produits très différents, ­souligne-t-il. « ­Les gens auraient avantage à ne pas complètement remplacer les ­FNB obligataires par des produits de gestion de liquidité. » ­Dans la situation où les taux d’intérêt changeraient de direction, ­explique-t-il, les premiers gagneraient, les deuxièmes perdraient. « ­Les ­FNB obligataires sont de l’assurance dans un portefeuille : ils ziguent quand les marchés zaguent. »

Dans la faveur retrouvée pour les ­FNB de revenu fixe, les investisseurs peuvent renouer avec les multiples avantages qui les caractérisent. Au premier chef, leur rôle de guichet unique, comme le caractérise ­Andres ­Rincon, premier directeur, chef des ventes et stratégie de ­FNB à ­VMTD. « Avec un seul titre en ­Bourse, un investisseur peut avoir accès d’un coup à des centaines d’obligations de multiples émetteurs, de plusieurs niveaux de qualité et de structures », ­explique-t-il. Plus encore, les écarts cours ­acheteur-cours vendeur sur un ­FNB sont souvent inférieurs à ceux des titres ­sous-jacents qui les composent, sans compter que leurs frais de gestion ne sont en moyenne que de 0,39 %. Pour les ­FNB de titres à revenu fixe indiciel, le ­RFG moyen est même de 0,24 %.

L’analyste en fait ressortir aussi les multiples usages dans un portefeuille. Entre autres, la solution guichet unique donne un accès facile à de nombreux types de titres qui seraient autrement difficiles à acheter, par exemple les obligations de sociétés à haut rendement et les titres de dette de pays émergents. Du coup, les allocations tactiques à des secteurs spécialisés s’en trouvent facilitées et accélérées. La vente à découvert, habituellement fort complexe dans les titres obligataires, se fait en un tournemain à l’aide d’un seul symbole boursier.

Par ailleurs, le marché des ­FNB de titres à revenu fixe reste varié. Un investisseur peut gérer la duration ou la qualité de crédit des émetteurs de son portefeuille en privilégiant le placement dans un ­sous-segment d’émetteurs de titres à revenu fixe.

Également, la stratégie de vente à perte à des fins fiscales dans des comptes non enregistrés est facilitée. L’une des opérations les plus populaires à la fin de 2022 a été la vente de titres à revenu fixe pour cristalliser des pertes fiscales. La hausse des taux entraînant la chute des prix obligataires, les portefeuilles de nombreux investisseurs se retrouvaient avec des pertes non réalisées. Bon nombre ont substitué des ­FNB à des titres individuels, cristallisant ainsi les pertes tout en conservant leur exposition au secteur et en amenuisant les coûts de cette manœuvre.

Vent favorable

Dans une note d’août 2022, ­Andres ­Rincon jugeait que tout le secteur des ­FNB était entré dans une phase de plus grande maturité « avec des barrières à l’entrée qui augmentent et une compétition qui s’intensifie ». Il soutient encore ce point de vue, notant que « les coûts pour les mainteneurs de marché sont plus élevés avec plus de produits à couvrir, de telle sorte qu’il est plus difficile pour un fournisseur d’arriver avec un produit innovateur ».

Dans le secteur des ­FNB de titres à revenu fixe, ­BMO affiche le premier rang des émetteurs en termes d’actifs, avec 30 % de part de marché, suivi de ­RBC iShares (24 %), selon ­VMTD. Placements ­Vanguard, ­Placements Mackenzie et ­FNB ­Horizons viennent ensuite avec chacune une part de 7 % du marché.

Dans le secteur des titres de revenu fixe, les innovations sont relativement rares. Une exception tient aux ­FNB à gestion active, qui se multiplient. « ­BMO a récemment acquis une foule de nouveaux gestionnaires et, de ce fait, s’oriente de plus en plus vers la gestion active », fait ressortir ­Andres ­Rincon. Même dans le domaine hyperactif des fonds axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), l’émergence de nouveaux produits est clairsemée. « Ça intéresse plus les institutions, ­ajoute-t-il. On voit peu d’intérêt de la part des investisseurs individuels. Desjardins, qui s’est spécialisé dans cette voie, a montré des signes de vie, mais il ne s’agit pas de nouveaux produits, plutôt d’un changement de certains mandats pour être plus aligné sur l’objectif [carboneutre]. »

À cause du vent très favorable des taux d’intérêt plus hauts, le secteur des ­FNB obligataires fait face surtout à des occasions et à peu de défis. La plus grande de ­celles-ci tient « au retour du portefeuille classique ­60-40 », juge Dan Hallett, ­vice-président et directeur à Highview Financial. « Les obligations jouent leur rôle à nouveau, dit-il. Elles ne sont pas simplement un diversificateur, mais contribuent au rendement du portefeuille. »

Une autre occasion tient à l’apport en liquidité que permettent les ­FNB obligataires, un avantage que la crise de liquidité de mars 2020 a révélé. « À un moment où les titres obligataires individuels ne se négociaient pas, rappelle ­Dan ­Hallett, les ­FNB continuaient à s’échanger et à donner de la liquidité à ceux qui en avaient besoin. »

Erika ­Toth, directrice, distribution de ­FNB aux marchés de conseil et institutionnels à ­BMO Gestion d’actifs, souligne un seul défi, mais il est lié aux investisseurs qui se sont précipités en grand nombre vers les fonds à courte duration. « ­Les gens devraient penser à plus long terme et préserver des titres obligataires à long terme dans leur portefeuille », ­dit-elle.

Advenant une récession et une baisse des rendements obligataires, les titres à revenu fixe à long terme profiteraient davantage de ce fléchissement, car leurs prix monteraient, la relation entre le prix des obligations et leur rendement étant inverse.

L’apparition croissante de ­FNB à gestion active en titres à revenu fixe constitue un développement heureux, pense Dan Hallett. « ­Pour les obligations gouvernementales canadiennes, le recours à des ­FNB passifs fait très bien l’affaire, ­dit-il, mais dès qu’on sort de ces limites, il peut être très pertinent pour une majorité d’investisseurs d’acquérir des titres obligataires plus exotiques par l’intermédiaire de gestionnaires actifs. Jouer dans ces marchés est plus difficile qu’il y a 20 ans : la liquidité est plus friable, l’investisseur individuel n’a pas accès aux meilleurs prix même dans les réseaux de courtage à escompte. »

Par contre, ­Dan ­Hallett fait à l’endroit des ­FNB obligataires la même critique qu’il lance à tout le secteur des ­FNB : « ­Ce qui me frappe, c’est combien les choses ont perdu toute proportion. Il y a trop de produits et, ça oriente beaucoup d’investisseurs vers de mauvaises décisions. Ils changent de produits trop souvent ; ils deviennent des gestionnaires actifs et sautent d’un ­FNB à l’autre. C’est bon pour l’industrie, pas pour les investisseurs et leurs conseillers. » 

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BMO : changement de sous-conseiller https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bmo-changement-de-sous-conseiller/ Fri, 28 Jul 2023 11:28:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95200 PRODUITS - Pour le Portefeuille BMO privé d'actions des marchés émergents

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BMO Gestion privée de placements, le gestionnaire du Portefeuille BMO privé d’actions des marchés émergents, a annoncé le changement de sous-conseiller pour le portefeuille.

À compter du ou vers le 28 juillet 2023, ARGA Investment Management, LP remplacera Comgest SA à titre de sous-conseiller du portefeuille. Comgest SA cessera à ce moment d’être un sous-conseiller du portefeuille.

Ce changement n’a aucune incidence sur l’objectif de placement fondamental du portefeuille ni sur sa cote de risque de placement.

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Ausculter un FNB spécialisé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/ausculter-un-fnb-specialise/ Wed, 14 Jun 2023 10:30:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94407 FOCUS FNB - Éléments d’une vérification diligente pour certains FNB.

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Avant de choisir un fonds négocié en Bourse (FNB) spécialisé, les conseillers devraient établir une vérification diligente du produit et de son émetteur. Voici des éléments de vérifications pour certains types de FNB spécialisés qui ont été abordés à l’occasion de la Conférence sur les FNB organisée par le Cercle de la finance du Québec, le 31 mai dernier.

Liquidité

Lorsqu’on envisage d’investir dans un FNB spécialisé, on doit bien comprendre ce qui peut influencer sa liquidité. Notons d’abord que les FNB ont deux niveaux principaux de liquidité. La liquidité primaire du fonds, c’est-à-dire la facilité avec laquelle on peut négocier ses actifs sous-jacents à un prix qui est juste. Il s’agit de la liquidité intrinsèque d’un FNB. Le deuxième niveau de liquidité concerne le marché secondaire du FNB lui-même, qui peut être négocié avec d’autres participants au marché, comme des investisseurs individuels, institutionnels ou des mainteneurs de marchés.

« Même si un FNB n’a pas de marché secondaire actif, a peu de volume de transactions, parfois même n’a pas transigé depuis quelques jours et même avoir une petite taille d’actif sous gestion, le FNB peut tout de même être très liquide dépendamment de la liquidité du marché sous-jacent », a précisé Pierre-Luc Vachon, chef des produits, Stratégies de placement, chez Desjardins Gestion internationale d’actifs. En somme, un FNB est au moins aussi liquide que ses titres sous-jacents.

Parfois, un FNB peut également être significativement plus liquide que ses titres sous-jacents, comme ça a été le cas en mars 2020 où certaines obligations de sociétés ont cessé d’être négociées, le marché étant en pénurie d’acheteurs.

Dans le secteur des FNB de titres à revenu fixe, on ne devrait pas porter trop d’attention au volume de négociation d’un FNB, mais plutôt examiner son écart cours acheteur-cours vendeur, selon Erika Toth, directrice BMO FNB, BMO Gestion mondiale d’actifs : « L’écart entre le cours acheteur et le cours vendeur constitue un bon indicateur de la liquidé d’un FNB. » Selon elle, pour bien des investisseurs, cet écart est souvent plus restreint que lorsqu’on tente d’acheter des obligations individuelles.

Pour accéder à certains fonds spécialisés dans les dettes de pays émergents, il est parfois plus économique de passer par l’intermédiaire d’un FNB afin d’éviter des écarts trop élevés par ailleurs. « Si on voulait acheter à la pièce des obligations de marchés émergents, on devrait ouvrir des comptes dans chacun de ces pays, faire face à des fourchettes de prix très larges parce que ce ne sont pas des titres qui se négocient forcément et composer avec les enjeux de taxation et de paperasse », a indiqué Hadiza Djataou, gestionnaire de portefeuille, Placements Mackenzie.

Frais

En plus de l’écart cours acheteur-cours vendeur, qui constitue souvent des frais importants à l’achat et à la vente d’un titre, on doit considérer les frais de négociation du FNB en tant que tel. Ces frais varient en fonction de la taille de l’ordre. Bien qu’on puisse se procurer des parts d’un FNB avec une somme modeste, celle-ci peut faire que ces coûts de négociations peuvent être importants et on devrait ainsi les considérer, selon Pierre-Luc Vachon.

Le ratio des frais de gestion et le ratio des frais d’opérations constituent également une mesure à prendre en compte, selon Erika Toth. Bien qu’il existe des FNB indiciels ayant des frais du genre inférieur à 10 points de base, c’est rarement le cas pour des FNB spécialisés, dont la fourchette de frais peut évoluer entre 30 points de base et 130 points de base.

Évaluer l’ensemble des frais est donc particulièrement important pour un FNB spécialisé. Durant la présentation, on a insisté sur l’importance de bien lire les documents des émetteurs de fonds afin d’identifier les forces et les faiblesses de la stratégie. Il importe aussi de tenir compte de l’expérience de l’émetteur du fonds ainsi que de son degré de transparence. Il a aussi été question de certaines vérifications propres aux FNB axés sur l’investissement socialement responsable et sur les stratégies d’options d’achats couvertes, soit deux stratégies qui ont été populaires en 2022 et 2023.

Comprendre l’ESG

Ainsi, une autre tendance forte de marché des FNB concerne ceux axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Ce segment de marché représente des actifs de 13,2 G$ et des créations nettes de 1,6 G$ de janvier à avril 2023, selon Banque Nationale Marchés financiers. Ces FNB sont populaires, mais occasionnellement remis en question, parfois par manque de connaissance envers la stratégie ESG.

D’abord, on doit comprendre qu’il y a une panoplie d’approches en investissement responsable. Certains fonds visent principalement à exclure des titres dans certains secteurs d’activité, par exemple le charbon, a expliqué Pierre-Luc Vachon. D’autres choisissent les meilleurs acteurs sur le plan ESG dans leur catégorie, sans exclure aucun secteur. Certains fonds visent des thématiques comme les énergies vertes.

« C’est important de maintenir cette diversité au niveau des stratégies et des approches pour répondre aux besoins variés des investisseurs. Je ne crois pas qu’on veuille nécessairement qu’il y ait une seule approche acceptée et que tous les fonds tendent vers cette approche », a-t-il dit.

Certains fonds vont exclure par exemple les compagnies du secteur de l’énergie, d’autres non et vont rester investi, tenter d’encourager la transition énergétique, dialoguer avec les entreprises pour amener du changement. « Ça n’en fait pas moins un fonds d’investissement responsable. Par contre, ce qui est très important, c’est d’être clair sur ce que le fonds offre et ce qui est visé par sa stratégie », a-t-il souligné.

Hadiza Djataou a vu l’arrivée sur le marché d’une panoplie d’obligations dites vertes. Selon elle, il est donc d’autant plus important d’avoir l’expertise et l’équipe qui permet de découvrir les failles DNS la documentation. Par exemple, certaines entreprises vont émettre des obligations afin de rencontrer des cibles qui sont déjà atteintes. Il est donc important de comprendre ce que l’entreprise fera avec les liquidités dégagées.

Selon Erika Toth, l’éducation auprès des clients et la divulgation des émetteurs du fonds sont essentielles. Parmi les éléments à vérifier dans un fonds ESG, on trouve une comparaison entre son indice de référence sur le plan des frais, de l’approche, du risque et, le cas échéant, de l’indice d’émission de carbone.

Options d’achats couvertes

Ces FNB ont été populaires depuis le début de l’année et en 2022. Par contre, il faut faire une bonne diligence raisonnable avant d’investir dans ces titres et comprendre les stratégies mises en place par les émetteurs.

« Il faut comprendre la méthodologie du gestionnaire et comment (est généré) le taux de distribution », a souligné Erika Toth.

Dans un récent article, Finance et Investissement expliquait la stratégie.

Un FNB d’options d’achat couvertes vendra une option d’achat à parité (at the money) de 2 $ sur une action se négociant actuellement à 100 $, et recevra 200 $ sur un contrat de 100 actions. L’acheteur de l’option paie une prime pour avoir le droit d’acheter au prix de levée de 100 $ le bloc d’actions. Le gestionnaire du FNB parie que, pour la durée de l’option, habituellement entre un et deux mois, le prix de l’action sous-jacente ne montera pas de plus de 2 $.

Si la valeur de l’action sous-jacente baisse, l’option ne sera pas exercée. Tant que le prix ne franchit pas le seuil de 98 $, le revenu de la vente d’option couvre la perte encourue. Or, si le titre tombe sous les 98 $, les pertes ne sont pas stoppées et le portefeuille est entièrement exposé à toute baisse supplémentaire.

À l’inverse, si le cours de l’action augmente, les gains sont plafonnés. En effet, au-dessus du prix de 100 $, la valeur de l’action augmente mais l’option sera exercée, ce qui nécessitera la vente de la position à l’acheteur de l’option. Si l’action se négocie entre 100 $et 102 $, la prime reçue fait plus que compenser l’augmentation du capital à laquelle on renonce. Or, une fois que les actions se négocient au-dessus de 102 $, le FNB a renoncé à une partie de l’appréciation du capital.

En résumé, pour la stratégie de vente d’options d’achat couvertes, les gains à la hausse sont plafonnés, et les pertes n’ont aucun filet de sécurité.

La portion du portefeuille du FNB qui fait l’objet de vente d’options d’achat varie selon le manufacturier et le produit. Par exemple, elle est de 50 % chez BMO, de 33 % chez Harvest et de 25 % chez CI. Plus cette proportion est élevée, plus la part du portefeuille plafonné en cas de gain est grande.

Lors de la conférence en ligne, Erika Toth a souligné certains éléments à examiner : « Si le niveau distribution semble trop beau pour être vrai – on parle de produits qui affichent un taux de distribution de 13 % ou 14 % – c’est probablement le cas. Il est possible que ces rendements ne soient pas durables et aient un impact négatif sur la performance à long terme. »

Un investisseur devrait aussi vérifier si le fournisseur utilise ou non un effet de levier pour augmenter son taux de distribution. « Nous recommandons d’éviter des stratégies d’options d’achat couvertes qui ont un levier. Ça peut augmenter le taux de distribution, mais en fait les covered call, c’est une stratégie défensive. Lorsqu’on utilise un effet de levier, les rendements sont amplifiés à la baisse. Et on n’est pas en mesure d’aller profiter pleinement de la hausse des titres à cause de la vente d’options d’achat. On n’utilise jamais un effet de levier dans nos FNB », a expliqué Erika Toth.

On devrait également savoir si les options sont vendues hors cours. « Pour nous, le choix du prix d’exercice de l’option dépendra de la disponibilité des primes et des conditions générales du marché. Nous faisons l’analyse sur chaque titre. Nous allons prendre des options qui sont davantage hors du cours quand la volatilité augmente et on va vendre davantage des options plus près du cours lorsque la volatilité diminue. »

On devrait également tenir compte de l’échéance des options. Plus une option se rapproche de son échéance, plus elle perd de la valeur « et cela, c’est avantageux pour le vendeur de l’option et l’investisseur dans les stratégies de covered call », a expliqué Erika Toth.

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La croissance des FNB canadiens au ralenti https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-croissance-des-fnb-canadiens-au-ralenti/ Wed, 10 May 2023 10:23:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93933 FOCUS FNB - Les créations nettes se font surtout dans les FNB à revenu fixe.

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L’activité sur le plan des créations nettes et rachats nets du secteur des fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens a été « prudente et défensive », y compris en raison des turbulences du secteur bancaire américain, selon une analyse de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF), signée par les analystes Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma.

Les créations nettes des FNB canadiens se sont chiffrées à 2,0 milliards de dollars (G$) en avril, par rapport à la performance record de 7,0 G$ en mars. L’actif géré cumulatif en FNB canadiens s’élevait à 344 G$ fin avril, comparativement à 338 G$ à la fin mars. Cela représente un ralentissement de la croissance, qui avait atteint 10 G$ entre février et mars dernier.

Les analystes de BNMF attribuent cette diminution d’activité à une position plus attentiste des investisseurs, qui ont les yeux braqués « sur la crise bancaire et les décisions de la Réserve fédérale américaine ».

En avril, les FNB à revenu fixe ont obtenu la faveur des investisseurs avec près de 2 G$ de créations nettes, tandis que les FNB d’actions ont connu de légers rachats nets de 263 millions de dollars (M$).

Les FNB du marché monétaire toujours en tête

Les FNB du marché monétaire trônent toujours en tête avec plus d’un milliard de dollars de créations nettes le mois dernier. Les FNB multi-actifs ont enregistré des entrées nettes de 286 M$, principalement dans des FNB neutres par rapport au marché et dans des stratégies d’allocation d’actifs. Les FNB de matières premières (rachats nets de 23 M$), les FNB à effet de levier et inversés (créations nettes 59 M$) et les FNB qui ont comme actif sous-jacent des cryptoactifs (créations nettes 3 M$) sont restés quant à eux relativement stables.

Les FNB d’obligations du gouvernement canadien récoltent des créations nettes de 419 M$. Ils surpassent les titres à revenu fixe américains et nord-américains (+ 279 M$). « La rotation des obligations de qualité inférieure vers les obligations d’État et les obligations globales suggère un positionnement défensif », signale BNMF.

Les FNB d’actions internationales ont la cote

Les FNB d’actions enregistrent des sorties nettes de 263 M$ en avril. « Les sorties de fonds modérées sur les actions témoignent d’une demande claire pour les placements internationaux plutôt que pour les placements au Canada ou aux États-Unis », signalent les analyses de BNMF. La demande pour les FNB d’actions canadiennes et américaines est en baisse. Les FNB d’actions canadiennes subissent des rachats nets de 836 M$, notamment pour le fonds XIU (- 615 M$) et le ZCN (- 99 M$), tandis que les FNB d’actions américaines subissent des sorties nettes de 349 M$, entre autres chez ZNQ (- 177 M$), ZSP (- 125 M$) et XSP (-85 M$). En revanche, les FNB d’actions internationales ont la cote auprès des investisseurs, avec des entrées nettes de 922 M$ en avril. Cette catégorie de FNB totalise 4,1 G$ en créations nettes depuis de janvier à la fin d’avril 2023.

Le principal flux entrant du mois d’avril a été le FNB HEB de Hamilton sur les banques canadiennes (+ 495 M$). BNMF explique ce résultat par « un changement structurel au sein du complexe de fonds de Hamilton, qui a également entraîné des sorties de fonds d’un autre FNB bancaire HCA, pour un montant à peu près équivalent ».

Les FNB d’actions du secteur financier, qui avaient fait l’objet d’une forte demande en mars (1,4 G$), ont subi des sorties nettes de 206 M$ en avril. BNMF attribue ce renversement à la crise bancaire régionale qui a débuté en mars, avec les faillites des banques Silicon Valley, Signature et First Republic.

D’autres secteurs tels que les FNB d’actions du secteur de l’énergie (- 146 M$), de l’immobilier (- 88 M$) et des matériaux de base (- 51 M$) ont subi des sorties de capitaux. Les FNB d’actions du secteur de la santé enregistre pour leur part des entrées, notamment grâce au nouveau Global Healthcare Leaders ETF CHCL/B de CI (+ 102 M$).

Sur le plan des fonds d’actions thématiques, les FNB ESG ont obtenu des créations nettes modérées de 561 M$ en avril. C’est toutefois mieux que mars (272 M$). Ces résultats sont dus essentiellement au FNB ESG XSEM (iShares ESG Aware MSCI Emerging Markets), qui a connu une création de 450 M$ en une seule journée, mentionne BNMF.

Arrêt des opérations

En avril, Desjardins et Hamilton ont enregistré les créations nettes mensuelles les plus élevées en pourcentage de leur actif sous gestion du début du mois. Horizons (527 M$), Purpose (292 M$) et Desjardins (249 M$) figurent en tête des créations nettes mensuelles pour avril. Pour le 4 premiers mois de 2023, BNI (2,4 G$), Horizons (1,9 G$), CI (1,8 G$) et BMO (1,8 G$) obtiennent le plus de créations nettes.

Les FNB Emerge ont fait l’objet pour leur part d’une ordonnance d’interdiction d’opération permanente pour avoir manqué un délai réglementaire pour la production d’un rapport financier. BNFM continue cependant à déclarer leurs actifs sous gestion « parce que la valeur liquidative du fonds est toujours mise à jour quotidiennement ». Les analystes signalent toutefois que les flux sont nuls tant que les investisseurs ne sont pas en mesure de négocier ces FNB sur le marché secondaire.

Une dizaine de nouveaux FNB ont vu le jour en avril dans des thématiques tels que les marchés monétaire, sectoriel, d’options d’achat couvertes et les ESG. TD est à l’origine de trois des nouveaux produits.

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont reçu 12,5 G$ en créations nettes, dont 7,2 G$ en titres à revenu fixe et 4 G$ en actions, mentionne BNMF. Au chapitre des FNB d’actions, les FNB de dividendes/revenus, les FNB sectoriels (finance, santé), les produits thématiques ESG et non ESG se sont taillé la part du lion dans les entrées de capitaux depuis le 1er janvier 2023.

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Attentes face à l’ESG en redéfinition https://www.finance-investissement.com/edition-papier/perspectives-esg/attentes-face-a-lesg-en-redefinition/ Tue, 11 Apr 2023 04:05:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92959 Zoom sur les tendances du secteur.

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« L’ESG n’est pas une tendance passagère dans les marchés financiers, mais une trame de fond qui ne fait que commencer à s’installer pour des décennies à venir », affirme Grégoire Baillargeon, président de BMO Groupe financier pour le Québec.

L’année 2022 confirme les propos du banquier, mais apporte également plusieurs bémols. Malgré un recul marqué sur les marchés financiers, la vague de l’investissement axé sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) ne s’est pas brisée pour autant. Aux États-Unis et au Canada, les créations nettes de fonds négociés en Bourse (FNB) de type ESG ont chuté de 90 % et de 32 % respectivement, selon une étude de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF) de janvier 2023.

Le secteur a été malmené par les Bourses, rapporte BNMF. Les dix principaux FNB ESG canadiens au chapitre de l’actif géré ont subi une déconfiture de -12 % comparativement à -9 % pour l’indice S&P/TSX, le recul étant de 20 % pour les dix principaux FNB ESG américains, par rapport à une baisse de 19 % du S&P 500.

La mauvaise performance tient en grande partie à la forte présence de titres technologiques dans les fonds, la corrélation entre l’indice MSCI World ESG Leaders et le NASDAQ étant de 0,95. Les piètres résultats des FNB ESG tiennent aussi à l’absence de titres énergétiques, « le seul secteur, cela adonne, qui a connu des gains notables en 2022 », note l’analyste Baltej Sidhu, auteur du rapport de BNMF.

Malgré cela, les investisseurs n’ont pas abandonné le secteur. Pour 2022, 2,8 G$ ont été versés dans des FNB ESG, un montant élevé quand on le compare aux 4,7 G$ US qui ont fait leur chemin dans les FNB ESG américains.

Remous américains

Différents facteurs expliquent ce renversement de tendance, dont une politisation de l’ESG ainsi qu’une hausse de son encadrement réglementaire aux États-Unis, relate BNMF. Ainsi, une supervision intensifiée provenant surtout de la Securities and Exchange Commission (SEC) et des accusations d’écoblanchiment suscitent une hausse marquée de poursuites légales. Au cabinet Norton Rose Fulbright, le quart des avocats en litige s’attendent à une augmentation de litiges liés à l’ESG.

La SEC demande que les fonds, pour bénéficier d’une étiquette ESG, alignent au moins 80 % de leurs fonds avec des investissements appareillés. Cela entraîne une réorientation importante des fonds et des changements de noms, les gestionnaires s’inquiétant de poursuites potentielles. Déjà, dans l’Union européenne (UE), on a vu des fonds affichant 72 milliards d’euros affectés à des fonds « vert foncé » (selon l’article 9) se déclasser volontairement vers un statut « vert pâle » (article 8). Après la tendance à l’éco-blanchiment, on assiste à de « l’éco-amenuisement » (green-hushing).

L’analyse de BNMF rend compte également de la contestation provenant de plusieurs États américains qui, par exemple, imposent à leurs fonds de pension de se retirer de fonds d’investissement ESG parce que ceux-ci interdisent les placements dans le secteur pétrolier.

De plus, 2022 s’est terminée par un coup de tonnerre lorsque Tim Buckley, président de Vanguard, le deuxième plus important gestionnaire de fonds au monde, a annoncé son retrait de la Net Zero Managers Initiative, représentant des actifs sous gestion d’une valeur de 59 G$ US, affiliée à la Glasgow Financial Alliance for Net Zero. Tim Buckley affirme que l’engagement ESG ne lui permet pas d’honorer son devoir fiduciaire d’assurer les meilleurs rendements aux investisseurs. « Il serait irresponsable de parier l’argent de ses clients sur le fait que les politiciens et les régulateurs font toujours ce qu’il faut, juge un chroniqueur du Wall Street Journal. Il y a de moins en moins de possibilités que la planète soit carboneutre d’ici 2050. Personne ne devrait promettre de fonder toute sa stratégie d’investissement sur de telles probabilités. »

La surveillance accentuée de la SEC, la contestation politique visant la thématique ESG dans différents États américains et la réévaluation générale des actifs ESG par les firmes d’investissement ont mené à une chute marquée des actifs ESG sous gestion aux États-Unis, « qui ont plongé à une part de 13 % d’un marché total de 67 G$US en 2021 comparativement à 33 % d’un marché total de 52 G$ US en 2019 », écrit Baltej Sidhu.

Il ne faut pas trop s’émouvoir de ces difficultés, selon l’analyste de BNMF, qui estime qu’un scepticisme plus grand à l’endroit de l’ESG est bienvenu et représente simplement une crise de croissance nécessaire et saine. « La surveillance accrue est largement nécessaire et démontre que la thématique mûrit », écrit-il.

Aux yeux de Baltej Sidhu, ce grand remaniement constitue la tendance majeure de 2022. En 2023, « nous devrions assister à la même chose, écrit-il, les investisseurs faisant preuve de prudence (et de scepticisme) dans le cadre d’un plus grand nettoyage et d’une plus grande concentration ».

Au sein de ce remaniement, d’autres tendances se dessinent ou se poursuivent. Celle qui est peut-être la plus importante tient aux efforts de réglementation et de taxonomie en cours. Au Canada, une étape majeure a été atteinte au début de mars avec la publication du Rapport sur la feuille de route de la taxonomie par le Conseil d’action en matière de finance durable, rapport que Grégoire Baillargeon qualifie de « plus important développement de 2023 ». Notons qu’il ne traite que d’une taxonomie climatique, consacrée uniquement au « E » de l’acronyme ESG.

L’International Sustainable Standard Board, division de l’IFRS qui détermine les normes comptables mondiales, a publié en juin ses normes de standardisation liées aux questions climatiques. « Les normes sont volontaires, mais plusieurs pays ont dit appuyer l’initiative et la rendront obligatoire », prévoit Rosalie Vendette, directrice chez Quinn et associés. « Les entreprises leaders vont endosser ces standards, ce qui va forcer la main des retardataires », ajoute-t-elle.

Au chapitre réglementaire, une seule initiative capitale a abouti à ce jour:la Corporate Sustainability Reporting Directive, publiée par l’Union européenne en décembre 2022 et visant les entreprises y étant actives dont le chiffre d’affaires dépasse 150 millions d’euros. Ces directives de l’UE visent les trois secteurs de l’ESG:environnement, société, gouvernance.

Par ailleurs, Rosalie Vendette note plusieurs travaux en cours tant à la SEC qu’à l’Autorité des marchés financiers, mais elle ne peut déterminer encore l’avènement d’un cadre réglementaire précis, quoique les « réflexions » de la SEC ont déjà suscité plusieurs ajustements.

Finance durable bancaire

L’activité de prêt durable constitue une tendance importante, selon Rosalie Vendette, ce que confirme Grégoire Baillargeon. « Les prêts sont liés à l’atteinte d’objectifs durables et leur taux d’intérêt est ajusté en fonction, dit celui-ci. Ça fait partie du rôle des banques comme courroies d’engrenage entre les capitaux et l’économie; on propose d’agir comme arbitres pour vérifier l’atteinte d’objectifs durables. »

Cette activité de prêt demeure modeste encore, mais connaît une croissance importante. De 6 G$ US en janvier 2016, elle est passée à 322 G$ US en septembre 2021, selon les Principles for Responsible Investment (PRI).

C’est sans compter la multiplication des émissions obligataires « vertes » de la part des entreprises, développement où le Canada se distingue comme chef de file dans le domaine nucléaire. En 2021, Bruce Power a été la première entreprise énergétique à émettre des obligations vertes pour un projet nucléaire au montant de 500 M$, une initiative suivie par une autre émission de 300 M$ de l’Ontario Power Generation au cours de 2022.

« Lorsque les gens reconnaîtront que le nucléaire est un nouveau vert, 10 % des obligations énergétiques pourraient étre liées au nucléaire à l’avenir », affirme Tom Li, vice-président, énergie, services publics et ressources naturelles à DBRS Morningstar.

Baltej Sidhu repère deux autres tendances destinées à s’amplifier au cours des prochaines années. La première tient aux crédits de carbone, qui devraient connaître « une croissance explosive au cours des prochaines années ». L’analyste les associe à un type de «commodité»ou de denrée de base, une caractérisation qui n’étonne pas Rosalie Vendette. « Ça m’apparaît assez naturel dans les développements », dit-elle.

Comme d’autres denrées de base, les crédits de carbone « sont appelés à toucher toutes les industries, avance Baltej Sidhu, offrant la possibilité de voir le carbone comme un actif plutôt que comme une dette. Un investisseur pourra y recourir en tant que stratégie de couverture dans son portefeuille. »

Dans la foulée de la COP15 de Montréal, on assistera à un accent renforcé sur la biodiversité, prévoit Baltej Sidhu. « Nous croyons que l’année en cours, écrit-il, devrait voir une hausse dans les propositions d’actionnaires et les pressions associées sur les conseils d’administration relatives aux engagements en biodiversité. »

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BMO lance six nouveaux fonds d’investissement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bmo-lance-six-nouveaux-fonds-dinvestissement/ Thu, 06 Apr 2023 11:24:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92786 PRODUITS – Principalement des titres à revenu fixe et de rendement.

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Dans le marché actuel, les investisseurs cherchent à diversifier leur portefeuille au moyen de placements moins risqués et capables de produire un revenu stable. C’est pour répondre à cette demande croissante que BMO Investissements lance six nouveaux fonds d’investissement axés sur des titres à revenu fixes et de rendement.

Il s’agit des fonds suivants :

  • BMO Fonds FNB obligations totales (séries A, F, I et Conseiller) : ce fonds vise à procurer un rendement semblable à celui d’un ou de plusieurs fonds négociés en bourse (FNB) qui investissent principalement dans des obligations canadiennes.
  • BMO Fonds FNB obligations de sociétés (séries A, F, I et Conseiller) : ce fonds vise à procurer un rendement semblable à celui d’un ou de plusieurs FNB qui investissent principalement dans des obligations de sociétés canadiennes.
  • BMO Fonds mondial énergie (séries A, F, I et Conseiller) : il a comme objectif d’accroître la valeur de placement à long terme en investissant surtout dans des titres de capitaux propres et des titres à revenu fixe de sociétés étrangères actives dans le domaine de l’énergie, des sources d’énergie de remplacement ou des secteurs connexes.
  • BMO Fonds FNB mondial à faible volatilité (séries A, T6, F, F6, I et Conseiller) : ce fonds vise aussi le placement à long terme en investissant principalement dans des FNB qui investissent dans des titres de capitaux propres et des titres à revenu fixe mondiaux.
  • BMO Fonds FNB à rendement bonifié (séries A, F, I et Conseiller) : ce fonds vise un rendement semblable à celui d’un ou de plusieurs FNB qui procurent une exposition à un portefeuille de sociétés américaines à grande capitalisation, en investissant principalement dans des titres de capitaux propres américains et des dérivés. Ce type de produit procure une appréciation du capital à long terme, génère un revenu et atténue le risque de perte en cas de baisse.
  • BMO Fonds Chine élargie (séries A, F, I et Conseiller) : ce fonds vise la croissance du capital à long terme en investissant surtout, directement ou indirectement, dans des titres de capitaux propres de sociétés de la Chine élargie (Chine continentale, Hong Kong et Taïwan) ainsi que dans des titres de capitaux propres de sociétés qui tirent avantage de leur exposition à la Chine élargie.

Le gestionnaire de portefeuille de ces fonds est BMO Gestion d’actifs à l’exception du BMO Fonds Chine élargie dont le gestionnaire est Polen Capital HK.

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