BMO Gestion d’actifs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 06 Jun 2025 11:10:43 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png BMO Gestion d’actifs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les FNB et la potentielle facture fiscale américains https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-et-la-potentielle-facture-fiscale-americains/ Fri, 06 Jun 2025 11:10:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107919 FOCUS FNB — Un projet de loi américain pourrait nuire aux rendements des clients.

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Les clients qui investissent aux États-Unis risquent de subir une hausse de la retenue d’impôt étranger, si un projet de loi américain est adopté tel quel, d’après Valeurs mobilières TD (VMTD).

Le 22 mai dernier, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté un projet de loi qui prévoit des augmentations d’impôts pour les résidents des « pays étrangers discriminatoires » et qui risque de toucher nombre de Canadiens.

L’article 899, s’il est adopté, peut s’appliquer à tous les investisseurs canadiens dans les fonds négociés en Bourse (FNB), y compris les particuliers, les sociétés et les régimes de retraite, qui sont exposés à des actifs américains.

En règle générale, les investisseurs non américains sont soumis à une retenue à la source de 30 % (ou à un taux inférieur prévu par la convention fiscale Canada-États-Unis) sur les revenus de dividendes et d’intérêts américains, à condition que ces revenus ne soient pas liés à la conduite d’un commerce ou d’une entreprise aux États-Unis.

« Les investisseurs canadiens peuvent bénéficier des avantages de la convention Canada-États-Unis, auquel cas les distributions de dividendes peuvent être imposées à un taux réduit de 15 %, tandis que les revenus d’intérêts qualifiés sont exonérés de l’impôt américain. Pour les revenus d’intérêts, il peut également y avoir d’autres exonérations nationales américaines, telles que l’exonération des intérêts de portefeuille », lit-on dans une note de VMTD.

Selon les nouvelles règles proposées, les investisseurs canadiens en FNB seront soumis à une augmentation de 5 points de pourcentage de la retenue à la source chaque année, jusqu’à ce qu’elle atteigne 50 % (taux de 30 % applicable en vertu de l’Internal Revenue Code plus 20 %). Si la législation proposée est adoptée et mise en œuvre cette année, les investisseurs canadiens pourraient être soumis à une retenue à la source de 20 % pour les distributions de dividendes l’année prochaine, et de 25 % l’année suivante, jusqu’à ce qu’elle atteigne un plafond de 50 %.

Cette nouvelle hausse d’impôt s’applique à la fois aux particuliers et à la plupart des investisseurs institutionnels, comme les régimes de retraite canadiens.

Une foule d’outils de placement risque d’être touchés par cette hausse de la retenue d’impôt étranger américaine, selon VMTD. À commencer par les actions américaines et les FNB canadiens ou américains qui détiennent ce type d’actions. De manière analogue, les titres à revenu fixe américains ainsi que les FNB qui en détiennent seront aussi touchés.

« Il s’agit là d’un nouveau signe que la guerre commerciale est en train de se transformer en guerre des capitaux, ce qui est baissier pour les marchés en général », a indiqué Bipan Rai, Directeur, stratégies et solutions en FNB chez BMO Gestion mondiale d’actifs.

Une subtilité découlant de la manière dont est conçu un FNB mérite d’être connue des clients, selon Valeurs mobilières TD.

En effet, les clients canadiens qui investissent dans des titres internationaux directement par l’intermédiaire d’un FNB américain ou indirectement par l’intermédiaire d’un FNB canadien qui achète un FNB américain détenant des titres internationaux peuvent être soumis à la fois à la retenue d’impôt étranger américaine et à la retenue à la source étrangère.

Or, les clients canadiens qui achètent directement un FNB canadien détenant des titres internationaux (et non américains) peuvent n’être soumis qu’à une retenue d’impôt étranger et éviter toute retenue à la source américaine.

« Si l’article 899 est adopté dans la loi américaine sous sa forme actuelle et que les Canadiens sont soumis à des retenues à la source plus élevée, les pénalités liées à l’utilisation d’un FNB américain pour une exposition internationale favoriseront fortement l’utilisation de FNB canadiens pour une exposition internationale », lit-on dans l’article.

Lire : Les FNB et la retenue d’impôt étranger

Évidemment, le Canada risque de tenter d’éviter qu’on lui accole l’étiquette de pays étrangers discriminatoires. Ce faisant, il pourrait abandonner un impôt sur les services en ligne de 2024 lequel rapporterait des revenus au gouvernement de 1 G$.

« L’Association des marchés de valeurs et des investissements a été citée dans la presse, suggérant que les investisseurs canadiens pourraient être confrontés à une facture fiscale accrue de 81 milliards de dollars sur 7 ans. Malgré les avantages de l’impôt sur les services en ligne pour les Canadiens, les pénalités potentielles imposées par le nouveau projet de loi risquent d’être trop coûteuses pour les Canadiens, qui n’ont pas besoin d’impôt supplémentaire », fait valoir VMTD.

Effet sur les clients de détail

L’effet marginal de cet impôt sur les clients dépend de la stratégie d’investissement à l’étranger des conseillers et pourrait être plus faible pour certains clients, comme le mentionne un bulletin de RBC Dominion Valeurs mobilières.

Dans cette firme de courtage, lorsqu’un client a un compte non enregistré, les modèles de gestion discrétionnaire évaluent l’exposition aux actions américaines et internationales en mettant l’accent sur l’optimisation du rendement total, plutôt que de compter sur le rendement des dividendes des titres étrangers. En effet, les revenus de dividende étranger, comme les revenus de dividendes américains, ne bénéficient pas de traitement fiscal privilégié au Canada, contrairement au traitement fiscal des dividendes d’actions canadiennes.

« Des retenues à la source supplémentaires seraient certainement malvenues, mais comme nous tirons déjà des dividendes minimes des actions américaines, le pire scénario d’une retenue à la source de 50 % sur les dividendes américains n’aurait que très peu d’impact sur le rendement après impôt de nos clients canadiens imposables », lit-on dans la note à des clients de RBC Dominion.

Par ailleurs, nombre de clients canadiens ont un biais en faveur des actifs canadiens dans leur portefeuille, si bien que l’effet marginal de ces mesures pourrait être faible, selon le profil des clients.

Lire aussi : Lumière sur l’imposition des FNB pour les Canadiens

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La volatilité des marchés ralentit les créations nettes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-volatilite-des-marches-ralentit-les-creations-nettes/ Wed, 14 May 2025 10:15:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107312 FOCUS FNB – La demande pour les FNB d’actions internationales se maintient en avril.

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La guerre tarifaire lancée par le président américain Donald Trump et l’incertitude économique qui en découle ont créé de la volatilité sur les marchés boursiers. En conséquence, les créations nettes dans les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont ralenti en avril, bien que le mois ait connu la plus forte journée et la plus forte semaine de volume de transactions de l’histoire des FNB canadiens, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Les entrées nettes en FNB canadiens d’avril se sont élevées à 7,3 milliards de dollars (G$), comparativement à 13,6 G$ au mois mars. Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont attiré 39 G$, dépassant les niveaux annuels d’avant la pandémie de COVID-19. L’actif sous gestion total s’élève à 545 G$.

En avril, les FNB d’actions arrivent en tête des entrées nettes avec 5 G$ (comparativement à 6,3 G$ en mars). Les FNB d’actions internationales ont tenu le haut du pavé, représentant plus de la moitié des créations nettes du mois (3 G$) dans cette catégorie d’actifs, suivies des fonds d’actions américaines (1,5 G$) et des actions canadiennes (577 M$).

Le boum de la demande de FNB d’actions internationales a été déclenché par les annonces de tarifs douaniers américains, les investisseurs cherchant à diversifier leurs portefeuilles face à la correction du marché des actions américaines, indique BNMF.

Les FNB d’actions pondérés en fonction de la capitalisation boursière ont enregistré les plus importantes créations nettes avec 3,1 G$, suivis par les FNB à faible volatilité (1,7 G$), parmi lesquels la série de dividendes à faible volatilité de la CIBC et le ZLB de BMO, ainsi que les FNB d’actions internationales (ZEA, XEF).

Plusieurs sous-catégories de FNB d’actions ont enregistré des rachats nets, notamment les FNB sectoriels (854 M$) et les FNB multifactoriels (235 M$). Les secteurs financier (677 M$) et technologique (425 M$) affichent des sorties nettes, tandis que les FNB d’action du secteur de l’énergie a reçu des entrées nettes (237 M$).

En avril, BNMF a observé par ailleurs des signes d’achat par des « chasseurs de rabais » dans certains secteurs canadiens et dans les FNB d’actions larges canadiennes (TTP) et américaines (VFV, VUN) au début d’avril.

Revenu fixe : prudence sur la durée

En avril, les FNB de titres à revenu fixe ont fortement marqué le pas, récoltant 922 M$ en créations nettes, comparativement à 6,3 G$ en mars. Les FNB d’obligations gouvernementales canadiennes à long terme (TCLB, ZFL), d’obligations canadiennes agrégées (HBB, XBB, CAGG) et d’obligations étrangères (NUBF, QGB) ont enregistré des rachats nets totalisant plus de 1 G$. Les FNB d’obligations à long terme affichent des rachats nets de 941 M$ et les FNB d’obligation de marché large, de 508 M$.

Les FNB d’obligations à court terme (XSB), très court terme (ZST) et de marché monétaire (ZMMK) ont reçu des entrées respectives de 764 M$, 336 M$ et 854 M$. « Les rendements obligataires nord-américains ont grimpé en avril, les investisseurs remettant en question le statut refuge des bons du Trésor américain en pleine tourmente tarifaire. Cela a provoqué des ventes massives tant sur les actions que sur les obligations », commentent les auteurs du rapport de BNMF.

Après un début d’année lent, les FNB de cryptoactifs ont enregistré des entrées nettes de 106 M$, principalement grâce au lancement d’un FNB Solana par 3iQ.

37 nouveaux FNB

En avril, le nombre d’émetteurs de FNB au Canada est resté stable. Plusieurs émetteurs ont subi des rachats, notamment AGF (364 M$), TDAM (357 M$), CI GAM (261 M$), BNI (259 M$) et Scotia GAM (214 M$).

Vanguard arrive en tête des créations nettes avec 2 G$. RBC iShares suit avec 1,5 G$, puis CIBC (1,4 G$) et BMO (1,2 G$). Fidelity se positionne avec 636 M$ en entrées nettes. Les émetteurs de FNB dont les entrées nettes d’avril ont représenté une part élevée de leur actif sous gestion en début de mois sont 3iQ, CIBC et JP Morgan.

Au total, 37 FNB ont été lancés le mois dernier. Global X a élargi sa gamme de FNB thématiques et sectoriels avec 11 nouveaux produits, tandis que RBC iShares a ajouté quatre FNB obligataires à échéance cible. Les quatre premiers FNB du cryptoactif Solana ont été lancés simultanément par Purpose, Evolve, CI et 3iQ, qui détiennent directement l’actif sous-jacent, Bitcoin et Ether. Brompton a lancé un FNB de CLO (obligations adossées à des prêts) (BAAA), suivi par Mackenzie et BMO qui ont lancé leurs propres FNB de CLO.

Pour les quatre premiers mois de 2025, les FNB canadiens ont affiché des créations nettes de 39 G$, dont 19,1 G$ en FNB d’actions et 14,1 G$ en FNB d’obligations. BMO affiche les plus importantes créations nettes (7,3 G$), suivie de RBC iShares (7,2 G$), de Vanguard (5,9 G$), Fidelity (3,1 G$) et CIBC (2,4 G$).

De janvier à fin avril 2025, le FNB de Vanguard S&P 500 Index (VFV) a attiré les plus importantes entrées nettes (2 G$). Le FNB BMO S&P 500 Index (ZSP) a enregistré des rachats les plus notables (1,5 G$).

Investissement durable : avenir favorable

Les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) cotés au Canada ont enregistré des sorties nettes de 92 M$ en avril, rompant une séquence de trois mois de créations nettes, qui a culminé avec des entrées nettes records de 325 M$ en février. BNMF observe que, jusqu’à la fin avril, « l’avenir de l’investissement ESG au Canada restait flou, en raison du suspense électoral entre les partis conservateur et libéral, aux positions climatiques très divergentes », ajoutant que la victoire des libéraux a clarifié la feuille de route du pays en matière de durabilité et de transition écologique.

Cependant, d’après la firme, plusieurs initiatives amorcées sous la gouvernance de Justin Trudeau devraient se poursuivre sous le gouvernement de Mark Carney, comme le cadre de référence pour la finance durable, le développement des énergies renouvelables et le plafonnement des émissions des secteurs pétrolier et gazier. Ces développements favoriseront l’investissement durable au pays, estime BNMF.

Pour les quatre premiers mois de 2025, les FNB de type ESG affichent des créations nettes de 682 M$, dont 573 M$ sous forme de FNB d’actions.

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L’angle mort des FNB de répartition d’actifs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/langle-mort-des-fnb-de-repartition-dactifs/ Wed, 14 Aug 2024 10:06:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102146 FOCUS FNB - Ils sont à la fois les amis et les ennemis des conseillers.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) de répartition d’actif ont de quoi piquer la curiosité des conseillers.

Ces fonds, souvent composés d’autres FNB, visent à maintenir une pondération cible de diverses catégories d’actifs et sont rééquilibrés en continu par leur émetteur. Leur allocation d’actifs peut aller d’un portefeuille conservateur à un portefeuille investi 100 % en actions, en passant par un portefeuille équilibré entre actions et obligations.

Aussi désignés FNB équilibrés ou d’allocation d’actifs, ces fonds semblent indifférents aux performances passées des différentes catégories d’actifs et récoltent beau temps mauvais temps des créations nettes significatives, comme l’indique Valeurs mobilières TD, dans une récente analyse de ces fonds.

Pour les sept premiers mois de 2024, cette catégorie de FNB affichait 2,9 milliards de dollars (G$) de créations nettes, selon Banque Nationale Marchés financiers. À la fin de juillet 2024, ces FNB totalisaient 24,1 G$ d’actifs sous gestion, soit 5,2 % de l’ensemble des actifs en FNB au Canada. Ce type de fonds a conservé sa part de marché depuis juillet 2022.

« Aujourd’hui, ce groupe de 67 FNB d’allocation d’actifs au Canada a atteint une valeur de 25 G$, un chiffre qui continue de croître comme de la mauvaise herbe chaque mois. Ces éternels fonds en croissance ont connu dernièrement un regain d’afflux de la part des investisseurs individuels qui recherchent un guichet unique pour leur portefeuille et des conseillers qui gèrent des comptes plus modestes », écrit Valeurs mobilières TD dans son étude.

Ces FNB peuvent offrir des avantages tout en présentant certains inconvénients pour les conseillers. Ils peuvent être utiles en fournissant une solution à faible coût pour les petits comptes, comme lorsque les conseillers acceptent de s’occuper des enfants majeurs de leurs clients fortunés. Cependant, étant conçus entre autres pour concurrencer les robots-conseillers, ces FNB peuvent indirectement faire compétition aux conseillers dans le segment de la clientèle de détail.

Voici d’autres éléments intéressants à propos de ces FNB.

Populaires auprès des investisseurs de détail

Les FNB de répartition d’actifs sont particulièrement populaires parmi les clients de détail. En effet, en analysant les transactions et en les triant en fonction de leur taille, Valeurs mobilières TD estime qu’environ 60 % des acheteurs de ces FNB sont des clients de détails ou des investisseurs autonomes qui utilisent des courtiers en ligne ou à escompte.

Par exemple, les FNB iShares Core Equity ETF Portfolio (XEQT CN) ou le Vanguard All-Equity ETF Portfolio (VEQT CN) sont parmi les plus en demande parmi les FNB de répartition d’actif, selon Valeurs mobilières TD. Les investisseurs autonomes les privilégient pour obtenir un portefeuille diversifié à travers un seul produit d’investissement.

À la TD, plus de 91 % des actifs sous gestion des FNB de répartition de l’actif sont détenus par les clients dans des comptes de courtage à escompte/en ligne, tandis que les clients des services de courtage traditionnel (habituellement des comptes d’investissement plus importants) détiennent moins de 9 % de ces FNB.

« La majorité des actifs des FNB de répartition d’actif du premier segment sont concentrés dans des portefeuilles de croissance et d’actions, tandis que les FNB de répartition de l’actif équilibrés sont populaires auprès des conseillers en tant que solutions pour les petits comptes », lit-on dans l’étude.

Marché concentré

Les principaux émetteurs de fonds du marché canadien des FNB sont également des acteurs importants dans le marché des FNB d’allocation d’actifs. En effet, les trois principaux acteurs de ce marché (Vanguard, RBC iShares et Fidelity) occupent 93 % du marché total. Vanguard a la part du lion, avec 52 % de l’actif, suivi de RBC iShares (31 %), Fidelity (8 %) et BMO (3 %), selon Valeurs mobilières TD.

Parmi les FNB d’allocation d’actifs les plus populaires, ceux de type croissance et 100 % actions détiennent chacun une part de marché de 33 %. Ils sont suivis par les FNB équilibrés avec 23 % de part de marché, et les FNB de portefeuilles conservateurs, qui représentent 5 %, selon les données du courtier.

Fonds à frais bas

Les frais de gestion des FNB de répartition d’actifs restent généralement supérieurs aux frais de leurs fonds sous-jacents, mais relativement bas par rapport aux FNB gérés activement. Par exemple, Vanguard offre une gamme de cinq FNB d’allocation d’actifs dont les frais de gestion sont de 0,22 % et dont leurs actifs sous gestion sont des FNB indiciels provenant de leur gamme interne. RBC iShares et BMO ont une gamme de huit fonds et sept fonds, respectivement, ayant chacun des frais de gestion de 0,18 %. Ils sont aussi construits à partir de FNB indiciels provenant de leur gamme interne.

Par contre, chez Fidelity, leur gamme de quatre FNB de répartition d’actifs comporte des frais de gestion variant de 0,35 % à 0,39 %. Ils sont composés à la fois de FNB indiciels et de FNB à gestion active provenant de leur gamme interne.

Parmi les huit autres familles de FNB de répartition d’actif, provenant d’autant d’émetteurs, les frais de gestion varient de 0,15 % à 0,75 %, selon Valeurs mobilières TD.

Médias sociaux et stratégies de différenciation

La concurrence étant vive sur ce plan, les émetteurs de fonds tentent de se différencier de diverses manières. L’une d’elles est la place des médias sociaux, sachant que les investisseurs autonomes y discutent activement de FNB.

« Aujourd’hui, de nombreux investisseurs autonomes discutent activement en ligne du secteur des FNB, y compris des FNB d’allocation d’actifs, indique Valeurs mobilières TD. La présence de ces FNB et de leurs symboles boursiers sur divers médias sociaux sensibilise la communauté des investisseurs autonomes et suscite parfois des comportements proches de l’esprit grégaire. À titre d’exemple, XEQT et VGRO ont tous deux de nombreux adeptes sur Reddit, ce qui peut expliquer l’intérêt soutenu et les entrées nettes vers ces FNB. »

D’autres facteurs de différenciation sont le portefeuille sous-jacent des FNB d’allocation d’actif comme tel. La croissance rapide des FNB du genre chez Fidelity s’explique parce qu’on y trouve une part de FNB de cryptoactifs, ce qui n’est pas le cas des émetteurs concurrents.

« Fidelity a bénéficié de la forte performance des cryptomonnaies cette année, enregistrant une très forte croissance et une bonne performance de ses FNB d’allocation d’actifs », selon Valeurs mobilières TD.

En 2023 et 2024, deux émetteurs (Global X et Harvest) ont également lancé des FNB d’options d’achat couvertes et d’allocation d’actifs améliorée au Canada, lit-on dans la note.

« Bien qu’il soit encore tôt, ces produits pourraient stimuler la croissance des FNB d’allocation d’actifs au Canada, étant donné que la base d’investisseurs est centrée sur le taux de distribution ou la croissance. »

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Le premier semestre se conclut en lion pour les FNB canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-premier-semestre-se-conclut-en-lion-pour-les-fnb-canadiens/ Wed, 17 Jul 2024 10:01:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101682 FOCUS FNB – 2024 pourrait être une année record sur le plan des créations nettes.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont reçu 9,7 milliards de dollars (G$) d’entrées nettes en juin. C’est le plus important volume de créations nettes réalisé historiquement pour un mois. Les créations nettes de juin représentent plus de deux fois les entrées nettes de 4,7 G$ récoltées en mai. Ce résultat dépasse de 25 % le précédent record, qui avait été établi en février 2020, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Pour les six premiers mois de 2024, les FNB canadiens ont enregistré 33 G$ en créations nettes, un record par rapport aux entrées nettes des premiers semestres des années précédentes. En 2021, meilleure année à ce jour, les créations nettes avaient totalisé 30 G$ au premier semestre et 52 G$ pour toute l’année.

Si la tendance se maintient, ce record pourrait être battu en 2024, signalent les auteurs du rapport, Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma.

Au total, l’actif sous gestion dans les FNB canadiens s’élève à 441 M$.

Les FNB de titres à revenu fixe surpassent les actions

La demande pour les FNB de titres à revenu fixe a été plus forte en juin, avec 6,8 G$ de créations nettes comparativement à 1,7 G$ en mai. Elle a battu en brèche la demande pour les actions, qui a dominé le bal des créations nettes en avril et en mai.

Les FNB d’obligations canadiennes mondiales (ZAG) et d’obligations de sociétés canadiennes (ZCS, ZCM, ZST) ont reçu chacun plus de 2 G$ d’entrées nettes le mois dernier. Les FNB du marché monétaire (ZMMK) ont réalisé 1,3 G$ de créations nettes. Elles se sont élevées à 108 M$ dans les FNB de trésorerie alternative.

La demande pour les FNB canadiens d’actions a ralenti en juin. Ils ont attiré 2,3 G$ de créations nettes, comparativement à 2,6 G$ en mai. Les FNB multiactifs ont reçu des entrées de 439 M$, soit 128 M$ de plus que le mois précédent.

La popularité des actions américaines, qui avait été forte en mai, a ralenti en juin. Les FNB d’actions des États-Unis ont enregistré des rachats de 432 M$ comparativement à des entrées nettes de 1,1 G$ en mai.

Les investisseurs leur ont privilégié les actions canadiennes ainsi que celles des marchés internationaux, qui ont reçu des créations nettes de plus d’un milliard de dollars chacun. En mai, les actions canadiennes avaient récolté 206 M$ en créations nettes, comparativement à 1,4 G$ en juin.

Des rachats dans les FNB canadiens

Les rachats dans la catégorie des FNB d’actions se sont concentrés dans le FNB BMO ESG Leaders pour la région des États-Unis, qui a enregistré 1,8 G$ de sorties nettes dans le cadre d’une opération de substitution de la part d’investisseurs institutionnels, précise le rapport de BNMF.

Les autres rachats proviennent des FNB sectoriels, notamment du secteur de l’énergie, qui a enregistré des sorties de 39 M$ le mois dernier, et du secteur des soins de santé (21 M$). Les secteurs de la finance et des matières premières ont chacun reçu plus de 100 M$ de créations nettes. Les technologies, les services publics et l’immobilier sont aussi dans le vert.

Les FNB de cryptomonnaies ont subi des rachats de 20 M$, en partie en raison des sorties d’un fonds fermé converti en FNB (ETHC/B), dont les premiers détenteurs de parts ont cherché à obtenir de la liquidité, signalent les analystes de BNMF. Au cours des six premiers mois de 2024, les sorties nettes dans les FNB de cryptomonnaie totalisent 832 M$.

En juin, BMO se place en tête des fournisseurs de FNB canadiens avec des créations nettes de 5,8 G$. RBC IShares arrive deuxième (1,1 G$), suivi par Vanguard (899 M$).

Au total, 14 nouveaux FNB ont été lancés en juin. Quadravest entre en scène avec un nouvel FNB à actions privilégiées divisées, ce qui porte à 41 le nombre d’émetteurs. Les nouveaux FNB comprennent des FNB de portefeuille d’allocation d’actifs, des FNB factoriels gérés activement et un FNB d’Ether staking. Franklin Templeton a émis 4 nouveaux FNB, Mackenzie en a lancé 3, et 2 proviennent de Manuvie.

Vers une année record ?

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens d’actions ont reçu des créations nettes de 19 G$ menées par les actions américaines, qui ont représenté près de la moitié des créations nettes durant cette période.

Les FNB de titres à revenu fixe ont récolté 12 G$. Les obligations de sociétés canadiennes ont créé 4 G$, suivies par les obligations mondiales canadiennes, les obligations étrangères et les FNB du marché monétaire.

Le VFV de Vanguard a reçu 2,9 G$ au cours des six premiers mois de l’année. En conséquence, il a dépassé le XIU et s’est emparé du titre de « plus grand FNB au Canada », à la fois sur une base non ajustée et ajustée, précisent les analystes de BNMF.

Les FNB ESG canadiens auraient enregistré des créations nettes de 888 M$ depuis le début de l’année, n’eut été un rachat institutionnel de 1,8 G$ en juin.

Les analystes de BNMF signalent par ailleurs que le projet de loi C-59 adopté le 20 juin pourrait impacter l’investissement ESG au Canada et stimuler les investissements dans les technologies propres. En revanche, les dispositions de la loi en matière de communication contre l’écoblanchiment pourraient inciter les entreprises à réduire leurs informations ESG de peur de tomber sous le coup de nouvelles règles, ce qui constituerait un frein à l’adoption accrue des investissements dans les FNB ESG à des fins d’information, indique Batej Sidhu, analyste des ESG chez BNMF. L’experte envisage un impact potentiel de la nouvelle loi sur les secteurs des services publics, de l’énergie et de la finance.

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Incursion de Desjardins dans les fonds indiciels https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/incursion-de-desjardins-dans-les-fonds-indiciels/ Wed, 26 Jun 2024 10:43:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101529 Les quatre FNB ont déjà amassé 1,4 G$.

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Le 18 avril dernier, Desjardins Société de Placement lançait quatre fonds négociés en Bourse (FNB) indiciels, une première pour le groupe dans le secteur coupe-gorge des FNB à frais planchers. Le pari donne tous les signes d’être gagné puisque, seulement deux mois plus tard, les fonds avaient déjà accumulé des actifs de 1,4 milliard de dollars (G$). Dans les produits indiciels, le nerf de la guerre tient avant tout aux volumes de vente.

Les nouveaux FNB couvrent quatre grands marchés : les actions canadiennes (DMEC), les obligations canadiennes (DCBC), les actions américaines (DMEU) et les actions internationales (DMEI). Chacun suit un indice respectif composé par Solactive. Le premier suit l’indice Solactive Canada Broad Market, le second le Solactive Canadian Bond Universe Corporate TR, le troisième le Solactive GBS Unites States 500 CAD, le quatrième le Solactive GBS Developed Markets ex North America Large & Mid Cap CAD. Les trois fonds d’actions, via leurs indices respectifs, ont pour mission d’investir dans des titres de grande et de moyenne capitalisation dans leurs marchés respectifs.

Viser le moins cher

Dans ces produits indiciels, « on vise à être concurrentiels et à se positionner parmi les moins chers », affirme Jean-François Girard, directeur, développement des fonds d’investissement chez Desjardins. C’est le cas. Trois des nouveaux FNB proposent des frais identiques à ceux des grands concurrents. Par exemple, les frais de 0,05% du DMEC sont les mêmes que ceux de Vanguard (VCN), iShare (XIC) et BMO (ZCN). Il en est de même pour les obligations canadiennes et les actions internationales.

Dans un cas, celui du FNB d’actions américaines, les frais sont nettement inférieurs à ceux des trois grands concurrents, soit 0,05% contre 0,08%. Le temps dira si ces géants choisiront de répliquer au geste de Desjardins.

Pour l’instant, l’avancée des fonds de Desjardins est remarquable. « Peu de produits vendent à hauteur de 1,4 G$ en 2 mois au Canada », fait ressortir Jean-François Girard. Disponibles en bourse, les produits sont distribués à l’intérieur du large réseau de Desjardins où joue au premier chef une « relation de proximité », ajoute-t-il. Ainsi, ils sont promus dans les Caisses via le service Signature Desjardins, chez Valeurs mobilières Desjardins et chez Disnat. Parce que SFL Gestion de patrimoine ne dispose pas d’une plateforme de vente de FNB, les nouveaux produits indiciels ne sont pas disponibles à cette enseigne.

Se distinguer avec une palette de produits complète

L’afflux fulgurant d’actifs tient en grande partie à un déplacement d’argent hors de produits concurrents vers les nouveaux fonds de Desjardins, reconnaît, Jean-François Girard. « Ce n’est pas du déplacement à 100%, nuance-t-il, mais c’est le cas en grande partie. »

Desjardins entend être tout à tous dans le monde des FNB encore en pleine croissance, y compris dans les produits à frais très bas. La firme ne vise pas nécessairement à toujours offrir le produit le moins cher, comme c’est le cas avec le FNB d’actions américaines, mais elle vise à toujours loger « parmi les moins chers », note Jean-François Girard.

Ainsi, la société prévoit le lancement d’un nouveau produit indiciel en septembre. Et elle n’en restera pas là. « On veut développer un spectre complet allant du plus simple au plus complexe et jusqu’aux produits alternatifs liquides, souligne Jean-François Girard. On veut compléter notre offre là où on pense que les besoins ne sont pas comblés, et on poursuivra notre emphase sur l’investissement responsable. »

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Populaires, les FNB d’actions américaines https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/populaires-les-fnb-dactions-americaines/ Wed, 08 May 2024 09:30:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100699 FOCUS FNB — Ils stimulent les créations nettes en avril.

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Le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens connaît de fortes créations nettes en avril. Durant ce mois, les FNB canadiens ont cumulé des entrées nettes de 5,3 milliards de dollars (G$), comparativement à 4 G$ le mois précédent, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF). Toutes les catégories d’actifs ont connu des apports de capitaux, à l’exception des FNB de cryptomonnaie.

Au chapitre des créations nettes, avril constitue le deuxième meilleur mois depuis le début de l’année après celui de février. Depuis janvier, les FNB canadiens ont engrangé 19 G$ de créations nettes. L’actif sous gestion total en FNB canadiens s’élève à 415,3 G$.

La demande pour les FNB d’actions continue à croître, avec des créations nettes totalisant 4 G$ en avril, soit une augmentation de plus de 1 G$ par rapport à mars.

Les FNB d’actions américaines arrivent en tête avec des entrées nettes de 2,1 G$. Les actions américaines bénéficient de l’engouement pour les FNB qui suivent l’indice S&P 500, notamment VFV et ZSP. Ces deux FNB ont surclassé plus tôt cette année le XIU d’iShares en tant que plus importants FNB au Canada sur le plan de l’actif sous gestion, signale BNMF.

Les FNB d’actions canadiennes ont reçu des entrées nettes de 831 M$ en avril. Les FNB d’actions des marchés émergents, qui avaient suscité l’intérêt des investisseurs au cours des mois précédents, voient leur étoile pâlir : ils enregistrent des rachats de 142 M$.

Après d’importantes sorties nettes en mars, les FNB sectoriels renouent avec les créations nettes en avril. Les fonds du secteur financier, en particulier, remontent la pente. Après avoir connu des rachats de près de 1 G$ en mars, ils renversent la vapeur et enregistrent des créations nettes de 722 M$ en avril. Les FNB des secteurs des matières premières, de l’énergie et de l’immobilier sont également dans le vert, tandis que les soins de santé et la technologie subissent des rachats.

Rachats de FNB du marché monétaire

Les résultats des FNB canadiens de titres à revenu fixe restent stables en avril. Ils enregistrent des créations nettes de 868 M$, par rapport à 776 M$ en mars. Ce sont les FNB du marché monétaire qui ont subi les plus importants rachats du mois (865 M$). Les analystes de BNMF considèrent même la performance des FNB canadiens à revenu fixe comme « impressionnante », compte tenu des résultats des FNB du marché monétaire. Les FNB de liquidité enregistrent quant à eux leurs plus importants rachats mensuels.

Les FNB détenant des titres du marché monétaire avaient enregistré des entrées nettes depuis le début de l’année, tandis que les FNB « de comptes d’épargne à intérêt » avaient subi des rachats au cours des trois derniers mois en raison d’une différence dans le rendement des distributions, commentent les analystes de BNMF. Ils signalent que les FNB d’épargne, basés sur les dépôts, ont vu leurs rendements baisser de 30 à 50 points de base à la suite de la décision du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) d’imposer un traitement plus rigoureux des dépôts des FNB en matière de liquidité, tandis que les FNB du marché monétaire ont affiché des rendements concurrentiels. De plus, les FNB d’obligations canadiennes pourraient également avoir attiré une partie de l’argent qui a quitté les FNB de liquidités, expliquent-ils.

Pour expliquer les rachats dans la catégorie des FNB d’obligations à long terme (ZFL, TULB), les analystes de BNMF signalent que ces produits attirent habituellement les actifs lorsque les investisseurs prévoient des baisses de taux et des périodes économiques difficiles. La résistance de l’économie américaine a plutôt fait grimper la courbe des rendements en avril.

Le rythme des rachats dans les FNB de cryptoactifs, qui était plus prononcé en début d’année, a ralenti en avril. Ils se sont élevés à 46 M$ le mois dernier comparativement à 139 M$ en mars.

Ce ralentissement des rachats est attribuable aux FNB de bitcoin américains en détention physique, qui ont reçu l’approbation de la Securities and Exchange Commission (SEC) en janvier. L’engouement des investisseurs pourrait toutefois se calmer au cours des prochains mois, étant donné que « les actifs à risque se sont vendus et que le prix du bitcoin s’est éloigné de ses sommets historiques », estiment les analystes de BNMF.

Les FNB ESG portefeuille en croissance

Les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) canadiens ont moins performé en avril par rapport à mars. Ils ont connu des rachats nets de 107 M$, alors qu’ils avaient enregistré des créations nettes de 509 M$ en mars. Quelques FNB ESG ont toutefois tiré leur épingle du jeu.

Les FNB ESG à revenu fixe et les FNB ESG d’allocation d’actifs ont attiré de nouveaux actifs. La sous-catégorie ESG qui connaît la croissance la plus rapide au Canada depuis le début de l’année est celle des FNB d’allocation d’actifs.

Lancés par iShares en 2020, les FNB portefeuille avec une touche ESG permettent aux investisseurs soucieux des questions ESG de gérer de petits comptes. Cette sous-catégorie affiche actuellement 242 M$ d’actifs sous gestion contenus dans sept produits offerts par trois fournisseurs, selon le rapport de BNMF.

Le mois d’avril a été prolifique au chapitre du lancement de nouveaux FNB : 30 produits ont été mis sur le marché, un record depuis le début de l’année. RBC et TD ont lancé de nouvelles séries de FNB d’obligations à échéance cible comportant respectivement 8 et 6 titres. Par ailleurs, depuis le 1er mai, les anciens FNB Horizons portent la marque Global X à l’exception de la famille de produits BetaPro.

En avril, c’est BMO qui a connu les plus fortes créations nettes (1,9 G$), suivie de Vanguard (1,3 G$), RBC iShares (794 M$), Desjardins (702 M$), Fidelity (476 M$) et TD (409 M$). Pour les quatre premiers mois de 2024, Vanguard prend la tête des entrées nettes (5,3 G$), suivie de RBC iShares (4,7 G$), BMO (3,9 G$), Fidelity (2,5 G$), TD (2,0 G$) et Desjardins (1,1 G$).

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Retraite pour Alain Desbiens, de BMO https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/retraite-pour-alain-desbiens-de-bmo/ Mon, 15 Apr 2024 14:48:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100291 NOUVELLES DU MONDE — Après une carrière de plus de 30 ans.

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Le démarcheur Alain Desbiens, directeur, FNB BMO chez BMO Gestion mondiale d’actifs, entend prendre sa retraite de son poste actuel le 1er mai 2024.

« Je travaille dans le secteur des placements depuis plus de 30 ans et les 14 dernières années ont été les plus extraordinaires de ma carrière professionnelle », a annoncé Alain Desbiens, sur les médias sociaux.

Figure bien connue de l’industrie et l’un des experts incontournables en matière de fonds négociés en Bourse (FNB), Alain Desbiens a connu un parcours bien rempli. Il a notamment travaillé comme représentant et directeur des ventes dans le secteur de la distribution des produits de gestion de patrimoine, ainsi qu’à titre de directeur de succursale et conseiller en placement dans le secteur du courtage.

Détenteur d’un baccalauréat en relations industrielles de l’Université Laval, Alain Desbiens a plus précisément fait sa marque au cours des 15 dernières années dans son rôle de spécialiste des FNB BMO de l’Est du Canada.

« J’ai essayé au fil des ans de construire ma carrière avec une PVP (Proposition de Valeur Personnelle) axée sur la confiance, l’éthique et les connaissances de notre industrie, du secteur des FNB et dans ma relation avec vous tous et toutes », a indiqué Alain Desbiens.

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Les FNB canadiens débutent 2024 d’un bon pied https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-canadiens-debutent-2024-dun-bon-pied/ Wed, 14 Feb 2024 02:05:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98966 FOCUS FNB – Ils accueillent des créations nettes de 4 G$ en janvier.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens poursuivent sur leur lancée. Ils ont totalisé des entrées nettes de 3,9 milliards de dollars (G$) en janvier. Leurs actifs sous gestion (ASG) s’élevaient à 389 G$ en début d’année, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers.

Les résultats des FNB canadiens en janvier 2024 demeurent inférieurs à ceux de la fin de l’année passée. En novembre 2023, ils avaient enregistré des entrées nettes de 5 G$, comparativement à 3,9 G$ pour le premier mois de l’année 2024. Cependant, les résultats de janvier 2024 se distinguent quand on les compare à ceux du début de l’année 2023, qui avaient été marqués par des rachats de 342 millions de dollars (M$).

L’an dernier, les FNB canadiens avaient recueilli 38,4 G$ en créations nettes, pour un ASG totalisant 383 G$ à la fin de l’année, un sommet historique, selon BNMF.

Les FNB d’actions ont continué à mener le bal en janvier, avec des créations nettes de 2,8 G$. Les actifs sous gestion totaux s’élevaient alors à 239 G$ dans cette catégorie d’actifs. La demande s’est concentrée surtout sur le marché américain ainsi que sur le marché international.

Les FNB de titres à revenu fixe ont enregistré des créations nettes de 1 G$ pour un actif total sous gestion de 121 G$. Les FNB multi-actifs ont affiché en janvier des créations nettes de 370 M$, principalement dans des FNB d’allocation d’actifs. Les FNB inversés à effet de levier ont accueilli des entrées de 111 M$, selon Banque Nationale Marchés financiers.

Les FNB de type « quasi-espèces » restent populaires auprès des conseillers. Leur rendement a toutefois légèrement diminué en raison des déclarations réglementaires du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) sur le traitement de la liquidité des dépôts sous-jacents par les banques, indique une note de BNMF.

Les FNB d’actions américaines en tête

Toutes les catégories de FNB d’actions ont enregistré des entrées nettes en janvier, à l’exception des FNB à faible volatilité qui affichent des rachats de 15 M$.

Les actions américaines ont enregistré les créations nettes les plus importantes de leur catégorie (1,5 G$). Les actions internationales (XEF, ZEA) ont attiré 1 G$.

Parmi les FNB d’actions concentrées sur un secteur donné, ceux du secteur financier se sont démarqués en attirant des créations nettes de 487 M$, creusant l’écart avec les autres secteurs tels que les matières premières (57 M$) et la technologie (49 M$). Les secteurs de l’énergie et de l’immobilier ont tous les deux enregistré des rachats nets.

Les obligations à moyen et long terme privilégiées

Les FNB du marché monétaire gagnent en popularité. Ils ont recueilli un montant net de 668 M$ malgré les sorties de fonds de 231 M$ enregistrées par un seul FNB alternatif (CSAV), qui était en tête du classement des sorties de fonds en janvier. Le FNB sur les actions privilégiées (ZPR) a continué à perdre des actifs avec une sortie de 41 M$.

Les FNB à échéance cible (RQN, RQO, RQP) se sont également bien portés. Ils ont engrangé des entrées nettes de 191 M$, ce qui représente 8,1 % de leurs actifs de décembre dernier.

En janvier, les investisseurs se sont désintéressés des obligations à court terme, qui avaient recueilli leurs faveurs au cours des derniers mois, pour se tourner sur les obligations à moyen et long terme. Cette stratégie est à mettre sur le compte de la faiblesse de l’économie et de la possibilité d’une baisse des rendements obligataires au cours des prochains mois, indiquent les analystes de BNMF. Une éventuelle baisse des taux d’intérêt ferait monter le prix des obligations à long terme, la relation entre le prix des obligations et les taux d’intérêt étant inverse.

Plongée des FNB de cryptoactifs

Les FNB de cryptoactifs canadiens ont connu en janvier les deuxièmes plus importants rachats nets mensuels depuis leur lancement au début de l’année 2021. Pour le premier mois de l’année, ils ont enregistré des rachats de 447 M$.

Cette plongée correspond à la décision du 11 janvier de la Securities and Exchange Commission d’autoriser les FNB de bitcoins au comptant aux États-Unis. Les investisseurs ont préféré se tourner vers des produits américains ou alors ont attendu la nouvelle du lancement des FNB américains pour se retirer du bitcoin, analyse BNMF.

Les FNB ESG canadiens ont enregistré pour leur part des entrées de fonds de 109 M$ en janvier. L’activité de création a surtout eu lieu dans la suite iShares ESG Aware, avec en tête le iShares ESG Aware MSCI EM Index FNB (XSEM), qui était également le principal FNB ESG en termes de flux au Canada l’année dernière.

Activités des fournisseurs

Les fournisseurs canadiens ont lancé 21 nouveaux FNB en début d’année. Guardian a été le plus dynamique, avec cinq nouveaux FNB dans la série Guardbonds. CI a lancé quatre nouveaux FNB. Les fournisseurs ont opté principalement pour les stratégies à revenu fixe, les stratégies factorielles, les stratégies d’actions individuelles et les stratégies d’options.

En janvier, BMO a enregistré des entrées nettes de 1,3 G$, ce qui en fait l’émetteur de FNB canadiens qui a le mieux réussi à ce chapitre. Il est suivi de Vanguard (852 M$) et Horizons (507 M$). CI a accusé les rachats nets les plus importants (414 M$) avec Mackenzie (83 M$).

Le FNB de Vanguard axé sur l’index S&P 500 (VFV) a enregistré les entrées les plus importantes du mois (517 M$), tandis qu’iShares a subi le rachat le plus important avec XIU, pour un montant de 462 M$.

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Revenu fixe : bon moment pour allonger la durée ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/cest-le-moment-de-passer-a-laction/ Wed, 14 Feb 2024 01:24:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98624 FOCUS FNB – Après une année 2022 désastreuse, le paysage semble plus favorable aux FNB obligataires à long terme.

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Après avoir été un investissement désastreux pendant la forte hausse des taux d’intérêt qui s’est amorcée en mars 2022, les fonds négociés en Bourse (FNB) d’obligations canadiennes à long terme se sont rachetés en partie en 2023 avec des rendements moyens supérieurs à 8 %. La majeure partie de ce rendement a été enregistrée en décembre, dans un contexte d’optimisme croissant quant au fait que la Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine (Fed) avaient fini d’augmenter les taux d’intérêt et qu’elles apporteraient le soulagement tant attendu en 2024.

Étant donné que les prix des obligations évoluent en sens inverse des taux d’intérêt, les obligations à long terme sont celles qui ont le plus à perdre en cas de montée en flèche des taux du marché. C’est ce qui s’est produit en 2022. Ces FNB ont subi des pertes importantes se chiffrant à 22,8 % en moyenne, selon Fundata Canada.

Personne ne prévoit un rebond d’une telle ampleur. Mais le paysage du marché semble plus favorable pour une poussée plus loin sur la courbe des taux. Sur l’influent marché américain, les prix des contrats à terme indiquent que les opérateurs s’attendent à ce que la Fed commence à réduire ses taux dès le mois de mars, et certainement d’ici le milieu de l’année.

En novembre, Placements Mackenzie est entré sur le marché des obligations à long terme en lançant le FINB Obligations à long terme du gouvernement canadien Mackenzie, ainsi qu’un FNB d’obligations à long terme américaines.

« Compte tenu de l’activité potentielle de la Banque du Canada et de la Fed, nous prévoyons un intérêt accru pour les obligations à long terme jusqu’en 2024, déclare Prerna Mathews, vice-présidente de la stratégie des produits FNB chez Mackenzie, basée à Toronto. Le sentiment général est que nous allons assister à des baisses de taux. Il s’agit simplement de savoir dans quelle mesure et à partir de quand. »

Avec une baisse des taux à partir de 2024, les conseillers et leurs clients doivent réexaminer leurs positions en matière de revenu fixe. « Toute baisse des taux signifie qu’il faut commencer à réfléchir au rendement futur de ces solutions obligataires à ultra-court terme, rappelle Prerna Mathews, et aux avantages que l’on peut tirer d’une appréciation du prix des obligations et du rendement potentiel que l’on tirerait d’allonger l’échéance de ses obligations détenues . »

Alfred Lee, gestionnaire de portefeuille et stratège en investissement chez BMO Gestion mondiale d’actifs (GMA), considère que les obligations à long terme jouent un rôle de soutien dans le cadre d’une allocation diversifiée de titres à revenu fixe.

Il recommande ce que l’on appelle une approche haltère (barbell), qui consiste à s’exposer à la fois aux obligations à court terme et à celles à long terme. Cependant, il préfère surpondérer l’extrémité courte de la courbe de rendement.

Cela permet aux investisseurs de tirer parti de l’inversion actuelle de la courbe des rendements, puisque les émissions à court terme génèrent toujours des rendements plus élevés. Il s’agit d’une anomalie par rapport à une courbe normale dans laquelle les échéances plus longues offrent des rendements plus élevés que les titres à court terme.

En outre, lorsque les banques centrales commenceront à réduire les taux, Alfred Lee prévoit que ce soient les titres à court terme qui, dans un premier temps, gagneront le plus. Et pour les investisseurs qui ont une exposition considérable aux actions sensibles aux taux d’intérêt, telles que les banques, les pipelines et les services publics, il n’est pas judicieux, du point de vue de la diversification, de détenir trop de titres à revenu fixe à long terme, qui sont également vulnérables aux hausses de taux.

Cependant, dans certains scénarios de marché boursier baissier, les obligations à long terme aideraient à compenser le risque du marché des actions. C’est pourquoi les stratèges de BMO GMA privilégient une exposition modeste. Dans un portefeuille type 60/40 qui contient 40 % d’obligations, Alfred Lee a suggéré qu’une allocation raisonnable aux obligations à long terme serait de 3 % à 5 % de l’actif total.

Dans la catégorie des obligations canadiennes à long terme, des fonds comme le FINB BMO obligations fédérales à long terme et le nouveau FINB de Mackenzie investissent exclusivement dans des émissions gouvernementales. D’autres fonds à duration pure, qui ne prennent aucun risque de crédit provenant de sociétés, comprennent le Invesco Long Term Government Bond Index ETF, le iShares Core Canadian 15+ Year Federal Bond Index ETF et le FNB d’obligations fédérales canadiennes à long terme TD.

Les FNB iShares Core Canadian Long Term Bond Index ETF et Vanguard Canadian Long-Term Bond Index ETF adoptent une approche plus diversifiée du marché canadien, avec des titres constitués principalement d’émissions gouvernementales, mais aussi d’obligations de sociétés.

Les FNB d’obligations à long terme qui investissent dans les entreprises offrent des rendements plus élevés, tout en assumant un risque de crédit plus important. « Dès que l’on entre dans les obligations d’entreprises à long terme, on peut commencer à voir des émissions de très mauvaise qualité, prévient Prerna Mathews. Ce n’est pas pour rien qu’elles doivent émettre à si long terme. »

Le FINB BMO obligations de sociétés à long terme est un placement purement axé sur les entreprises. Il a récemment détenu près de 60 % de crédits A, tandis que la quasi-totalité du reste était notée BBB, ce qui est au bas de l’échelle de la qualité d’investissement. Ce portefeuille a récemment affiché un rendement à l’échéance de 4,8 %, ce qui est nettement plus élevé que les 3,1 % du FINB BMO obligations fédérales à long terme et de son portefeuille AAA.

Une variation sur le thème des FNB d’obligations à long terme est celle des FNB qui investissent dans le marché américain. Bien qu’il y ait une étroite corrélation à long terme avec les obligations canadiennes à long terme, il peut y avoir des divergences sur des périodes plus courtes.

Ce groupe comprend le plus ancien, le FINB BMO obligations du Trésor américain à long terme, les nouveaux venus de l’an dernier, le iShares 20+ Year U.S. Treasury Bond Index ETF et le FINB Mackenzie obligations du gouvernement américain à long terme, ainsi que le FINB TD obligations du Trésor américain à long terme.

Selon Alfred Lee, il peut être avantageux de détenir des obligations américaines à long terme lors d’une chute brutale du marché boursier ou d’un autre événement de type « cygne noir » au cours duquel le dollar américain s’apprécie, en raison de sa réputation de valeur refuge. Avec le FNB BMO américain, « vous obtenez également cette exposition au dollar américain, ce qui est un atout supplémentaire dans certaines circonstances où le risque diminue », estime-t-il.

Le Horizons Long-Term U.S. Treasury Premium Yield ETF, lancé en octobre, sera probablement le plus performant des FNB d’obligations à long terme. Ce FNB utilise des options d’achat et de vente, ce qui modifie le profil de risque du portefeuille tout en cherchant à générer des revenus bien plus élevés que les titres sous-jacents.

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BMO révise les cotes de risque de ses FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bmo-revise-les-cotes-de-risque-de-ses-fnb/ Thu, 25 Jan 2024 11:52:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98581 PRODUITS – Elle a été haussée pour la plupart.

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BMO Gestion d’actifs a modifié l’évaluation de la cote de risque de ses FNB.

Voici les changements apportés plus en détail :

La cote de cinq fonds est rehaussée de « Faible à Moyen » à « Moyen ». Il s’agit des fonds suivants :

  • le FINB BMO actions privilégiées de sociétés américaines couvert en dollars canadiens (ZHP);
  • le FINB BMO actions privilégiées de sociétés américaines (ZUP);
  • le FINB BMO actions privilégiées de sociétés américaines (parts en $ US) (ZUP.U);
  • le FNB BMO vente d’options d’achat couvertes de services aux collectivités (ZWU);
  • et le FNB BMO revenu mensuel (parts en $ US) (ZMI.U).

La cote des fonds suivant passe de « Moyen » à « Moyen à Élevé » :

  • le FINB BMO biens de consommation discrétionnaires mondiaux couvert en dollars canadiens (DISC);
  • le FINB BMO échelonné actions privilégiées (parts en $ US) (ZPR.U);
  • le FINB BMO obligations du Trésor américain à long terme (ZTL);
  • et le FINB BMO actions du Nasdaq 100 (ZNQ).

La cote du FNB BMO vente d’options d’achat couvertes de banques canadiennes (parts en $ US) (ZWB.U) passe de « Moyen » à « Élevé ».

Enfin, deux fonds voient leur cote diminuer et passer de « Moyen à Élevé » à « Moyen ». Il s’agit :

  • du FINB BMO Japon (ZJPN)
  • et du FINB BMO Japon (parts couvertes) (ZJPN.F).

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