Banque TD – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 24 Apr 2024 10:56:35 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Banque TD – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Nomination à Patrimoine Richardson https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nomination-a-patrimoine-richardson-2/ Wed, 24 Apr 2024 10:56:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99946 NOUVELLES DU MONDE – Un nouveau vice-président, stratégie d’entreprise et analyse a été nommé.

L’article Nomination à Patrimoine Richardson est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Kevin Shubley rejoint Patrimoine Richardson à titre de vice-président, stratégie d’entreprise et analyse.

Ce dernier apporte plus de 30 ans d’expérience, notamment dans la gestion de patrimoine, l’exécution stratégique, la gestion du changement, la création de produits d’investissement, ainsi que l’implémentation de plateformes technologiques.

Diplômé d’un baccalauréat en administration de l’Université Acadia, il occupait récemment le poste de vice-président, responsable des initiatives stratégiques, au sein de Gluskin Sheff & Associates. Avant cela, il a longtemps travaillé à la Banque TD. Dans son dernier emploi, il était à la tête d’un secteur d’activité qui gérait plus de 37 milliards de dollars d’actifs sous gestion, pour le compte de clients très fortunés et institutionnels.

« Kevin est un ajout de taille à notre équipe de direction, s’enthousiasme Dave Kelly, le nouveau directeur de l’exploitation de Patrimoine Richardson. Après avoir travaillé ensemble au sein de Gluskin Sheff et à la Banque TD pendant de nombreuses années, j’ai pu constater en personne tout ce qu’il est capable d’accomplir. Son expérience en matière de résultats financiers constitue une source d’inspiration. Je suis convaincu qu’il nous aidera à promouvoir notre programme afin d’atteindre nos objectifs ambitieux. »

Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Kevin Shubley aura pour mission d’intensifier les initiatives de l’entreprise notamment en matière de transformation numérique, afin que les conseillers disposent de la veille stratégique nécessaire pour répondre aux besoins de leur clientèle et élaborer des stratégies encore plus solides.

« J’ai été attiré par la culture clanique de Patrimoine Richardson, qui se distingue nettement par son approche axée sur les conseillers, son esprit entrepreneurial et sa capacité à nouer des liens étroits avec les clients. Je suis impatient de commencer à travailler et d’aider Patrimoine Richardson à devenir la référence pour les meilleurs conseillers au Canada et leurs clients », affirme Kevin Shubley.

L’article Nomination à Patrimoine Richardson est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’écart de richesse atteint son plus haut niveau depuis 2015 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lecart-de-richesse-atteint-son-plus-haut-niveau-depuis-2015/ Wed, 24 Apr 2024 10:16:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100523 Selon un rapport de TD.

L’article L’écart de richesse atteint son plus haut niveau depuis 2015 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’année dernière, l’écart entre le groupe de gens aux revenus les plus élevés et celui aux revenus les plus faibles a atteint son plus haut niveau depuis 2015, les ménages les plus riches ayant vu leurs revenus augmenter beaucoup plus rapidement que les autres Canadiens.

La hausse des taux d’intérêt pousse les ménages à revenus moyens et faibles à dépenser de manière plus conservatrice, ce qui signifie que les dépenses de consommation des plus hauts revenus joueront un rôle essentiel dans le maintien de l’économie dans son ensemble.

Alors que la valeur nette des ménages a rebondi à 4,5 % l’année dernière, après une baisse de 6,5 % en 2022, les gains n’ont pas été répartis uniformément entre les niveaux de revenus, indique le rapport.

« Les ménages à revenus élevés ont bénéficié d’un avantage plus important en raison de leurs plus grands actifs financiers, qui ont été les principaux moteurs de richesse l’année dernière », a conclu Maria Solovieva, économiste à la Banque TD, dans son rapport.

Le revenu des ménages dans la catégorie supérieure était en moyenne de 197 909 $ en 2023, soit une hausse de 6 % par rapport à l’année précédente. Pendant ce temps, les ménages à revenus moyens et faibles ont connu une croissance stagnante ou pire, un déclin.

Le rapport montre que les ménages à faibles revenus ont fait un gain de 0,3 %, pour une moyenne de 31 518 $, tandis que les ménages à revenus moyens ont connu une baisse de 0,3 % (59 178 $) l’année dernière.

La baisse des actifs immobiliers a affecté les ménages à revenus moyens et faibles, à mesure que les dettes hypothécaires augmentaient. Les ménages à revenus moyens se sont endettés davantage qu’avant la pandémie, les renouvellements de prêts hypothécaires et les frais de service de la dette ayant augmenté dans un contexte de taux d’intérêt élevés.

En conséquence, les ménages aux revenus moyens et faibles réduisent leurs dépenses discrétionnaires (ameublement, équipement ménager et activités récréatives). Les réductions ont été significatives parmi les ménages à faibles revenus, suggère le rapport.

L’inflation, quant à elle, a poussé ces ménages à puiser dans leurs économies pour joindre les deux bouts, ce qui a entraîné des conséquences directes sur les dépenses futures, dans la mesure où ces familles auront moins de ressources vers lesquelles se tourner, selon le rapport.

Selon les conclusions de l’étude, les groupes à faibles revenus continueront de manquer de ressources dans les années à venir et seront contraints de faire des choix économiques plus difficiles, ralentissant leurs dépenses pour les ramener à leurs moyennes historiques.

Les dépenses du groupe aux revenus élevés, quant à elles, maintiendront l’économie en mouvement, tout en continuant à maintenir leur pouvoir d’achat.

L’article L’écart de richesse atteint son plus haut niveau depuis 2015 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Google Cloud et Banque TD concluent un partenariat stratégique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/google-cloud-et-banque-td-concluent-un-partenariat-strategique/ Tue, 09 Apr 2024 10:44:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100030 La Banque TD pourra ainsi profiter de l’infrastructure de Google Cloud.

L’article Google Cloud et Banque TD concluent un partenariat stratégique est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Banque TD a conclu un partenariat stratégique pluriannuel avec Google Cloud. En tirant parti de l’infrastructure de Google Cloud, la Banque TD espère améliorer son agilité et atteindre de nouveaux niveaux d’innovation, ce qui lui permettra de mieux s’adapter et répondre aux besoins évolutifs de ses clients.

En effet, suite à ce partenariat, la TD pourra compter sur l’assistance technique de Google Cloud, qui comprend le réseau mondial d’ingénieurs de Google. Ces derniers pourront soutenir ses équipes et les aider à optimiser l’utilisation des produits Google Cloud, ainsi qu’à les organiser, les concevoir et les exploiter dans un environnement hautement réglementé.

Google Cloud collaborera également avec TD à l’optimisation de ses processus et au déploiement d’applications. Google Cloud soutiendra également la TD dans le déploiement de nouvelles fonctionnalités, des mises à jour ou des produits financiers entièrement nouveaux.

« Grâce à notre partenariat avec Google Cloud, nous sommes en bonne position pour continuer à faire évoluer nos services et à favoriser des expériences bancaires nouvelles et novatrices », affirme Greg Keeley, premier vice-président à la direction, Plateformes et Technologie, TD.

Négociation automatisée, Valeurs Mobilières TD, une filiale de Valeurs Mobilières TD basée à Chicago, a commencé à utiliser l’infrastructure de Google Cloud afin d’offrir une automatisation technologique et une modélisation quantitative de premier plan pour les marchés des titres à revenu fixe.

« [Grâce à un dévouement sans faille à la technologie, à l’automatisation et à la modélisation quantitative], nous sommes devenus l’un des fournisseurs de liquidités les plus actifs sur le marché des obligations municipales, avec une présence croissante dans les obligations de sociétés et des plans d’extension à de nombreuses catégories d’actifs à revenu fixe au fil du temp », écrit Matthew Schrager, directeur général et chef de la négociation automatisée de Valeurs Mobilières TD dans un article de blogue.

« Notre partenariat avec Google Cloud a joué un rôle déterminant dans cette réussite. L’offre de Google Cloud nous a permis de construire une plateforme de recherche unique en son genre dans ce domaine, avec suffisamment de puissance pour gérer les charges de travail de recherche massives associées à notre approche gourmande en données », continue-t-il.

Cette plateforme fournit ainsi les outils technologiques nécessaires au traitement des importantes charges de travail de recherche associées à l’approche fondée sur les données du groupe en matière de négociation.

« La TD fait figure de véritable pionnière en utilisant les technologies infonuagiques pour repenser l’avenir des services bancaires, déclare Matt Renner, président des activités mondiales de Google Cloud. Dans le cadre de notre partenariat stratégique pluriannuel, la TD tirera parti de l’infrastructure infonuagique sécurisée et des talents en ingénierie de calibre mondial de Google Cloud en vue d’améliorer l’agilité, l’orientation client et l’innovation en ingénierie, permettant ainsi de s’adapter et de répondre plus rapidement aux besoins changeants des clients de la TD. »

L’article Google Cloud et Banque TD concluent un partenariat stratégique est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le gouvernement libéral pourra-t-il respecter ses cibles dans le budget d’avril ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-gouvernement-liberal-pourra-t-il-respecter-ses-cibles-dans-le-budget-davril/ Wed, 03 Apr 2024 13:17:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99992 Chrystia Freeland l’a promis, mais les économistes restent sceptiques.

L’article Le gouvernement libéral pourra-t-il respecter ses cibles dans le budget d’avril ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La ministre fédérale des Finances, Chrystia Freeland, a promis que son gouvernement atteindrait ses objectifs financiers dans le prochain budget, mais des économistes estiment que ce sera difficile, alors que le déficit augmente.

Dans un contexte de pression croissante pour freiner les dépenses gouvernementales, les libéraux ont dévoilé à l’automne de nouveaux « garde-fous budgétaires » visant à limiter les déficits. Le gouvernement promettait notamment que le déficit de cette année ne dépasserait pas 40,1 milliards de dollars (G$).

Dans de nouveaux rapports en prévision du budget fédéral, la TD et Desjardins proposent des points de vue un peu différents sur les chances que le gouvernement fédéral atteigne son objectif pour l’exercice en cours.

La TD affirme que même si le déficit semble se rapprocher des 55 G$, elle prévoit qu’il sera plafonné à 40 G$. « Je pense que le gouvernement a la capacité de le faire », déclare James Orlando, directeur des affaires économiques à la TD.

Par contre, Desjardins prévoit un déficit de 47 G$, ce qui n’est pas loin des prévisions du directeur parlementaire du budget publiées la semaine dernière.

« Lorsque nous examinons les informations publiées par le gouvernement, il semble que, pour l’exercice en cours, à moins d’une grosse surprise, il sera très difficile pour le gouvernement fédéral d’atteindre son objectif budgétaire », a estimé Randall Bartlett, directeur principal, Économie canadienne, chez Desjardins.

Les projections du directeur parlementaire du budget suggèrent que le déficit fédéral atteindra 46,8 milliards $ (1,6 % du PIB) pour l’exercice en cours, « en supposant qu’aucune nouvelle mesure ne soit prise et que les mesures temporaires existantes prennent fin comme prévu ». Selon le ministère des Finances, le déficit fédéral pour l’exercice en cours s’élevait à 23,6 G$ à la fin de décembre.

Le mois dernier, lors d’une conférence de presse en Pologne, la ministre Freeland a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à respecter ses nouvelles règles de dépenses. « Pour notre gouvernement, il est très, très important d’investir dans le Canada et les Canadiens (…) et de le faire d’une manière responsable », a-t-elle déclaré. « Dans l’énoncé économique de l’automne, nous avons défini certaines orientations budgétaires et nous les respecterons. »

Le gouvernement souhaite également réduire le ratio dette/PIB en 2024-2025 par rapport aux projections de l’énoncé économique de l’automne, et à maintenir les déficits en dessous de 1 % du PIB à partir de 2026-2027.

Coût de la vie, logement, inflation

Le budget fédéral, que Chrystia Freeland doit présenter le 16 avril, arrive à un moment où les questions du coût de la vie continuent de dominer la politique canadienne et où les conservateurs maintiennent une bonne avance dans les sondages. Le gouvernement libéral a déjà indiqué que le budget se concentrerait sur les défis auxquels sont confrontés les jeunes — en particulier le logement.

On s’attend également à ce que ce budget contienne plus de détails sur le programme d’assurance médicaments récemment annoncé, qui promet de couvrir les contraceptifs et les médicaments contre le diabète. Mais le gouvernement fédéral a-t-il les moyens de se consacrer à ces priorités ?

James Orlando a déclaré que la TD prévoyait que le gouvernement disposerait d’une marge de manœuvre budgétaire d’environ 5 à 10 G$, qui pourrait l’aider à financer certaines de ses priorités.

« Cela signifierait que le gouvernement pourrait soit mettre en réserve cette somme d’argent et réduire le déficit budgétaire pour les années à venir, soit maintenir ses perspectives actuelles de déficit — et cela signifierait aussi qu’il dépenserait un peu plus d’argent. »

Les deux économistes rappellent que le gouvernement a bénéficié d’une croissance économique plus forte que prévu. Par contre, ils soulignent aussi que les dépenses de programmes et les frais de la dette publique ont augmenté plus rapidement que ce que le gouvernement avait prévu.

Même si ce pourrait être difficile, Randall Bartlett croit qu’il n’est pas impossible pour le gouvernement de trouver un moyen d’empêcher le déficit de dépasser la barre des 40 G$ cette année.

Par exemple, le gouvernement fédéral pourrait vendre des actifs, a-t-il suggéré. Il pourrait aussi y avoir des dépenses inutilisées, c’est-à-dire des fonds alloués aux ministères qui ne sont pas dépensés.

Mais l’économiste de Desjardins admet que cela ne représenterait pas de réelles économies. « Nous devons voir quelque chose à plus long terme, afin d’avoir une bonne idée […] s’ils atteignent un objectif budgétaire cette année, de la façon dont ils vont le faire l’année prochaine et comment ils vont continuer à le faire à l’avenir. »

L’article Le gouvernement libéral pourra-t-il respecter ses cibles dans le budget d’avril ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
BMO va entreprendre cette année un audit sur l’équité raciale https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/bmo-va-entreprendre-cette-annee-un-audit-sur-lequite-raciale/ Tue, 02 Apr 2024 11:06:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99871 Comme elles s’y étaient engagées, les six grandes banques canadiennes ont augmenté le nombre de personnes noires au sein de leurs conseils d’administration.

L’article BMO va entreprendre cette année un audit sur l’équité raciale est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Banque de Montréal (BMO), qui avait promis d’effectuer un audit sur l’équité raciale en novembre à la suite d’un engagement de la part des actionnaires, commencera celui-ci cette année. Comme la Banque Royale du Canada, la BMO effectuera l’audit en deux parties : l’examen de 2024 portera sur l’équité en matière d’emploi, et celui de 2025 sur les pratiques commerciales de la banque, a indiqué un porte-parole à Advisor.ca.

Les résultats seront rendus publics une fois les examens terminés.

Depuis la saison des procurations de l’an dernier, les six grandes banques, à l’exception de la Banque Scotia, se sont engagées à effectuer des vérifications de l’équité raciale en réponse à l’engagement d’actionnaires activistes. L’audit de la Banque TD a été achevé l’année dernière.

En outre, toutes les grandes banques qui ont signé un engagement largement médiatisé visant à augmenter le nombre de Noirs au sein des conseils d’administration d’ici à 2025 ont atteint cet objectif.

Pour rappel, en 2020, la BMO, la Banque de Nouvelle-Écosse, la CIBC et la Banque Nationale du Canada ont signé l’engagement BlackNorth, qui demande aux signataires de s’engager à ce que les Noirs occupent au moins 3,5 % des postes au sein des conseils d’administration d’ici à 2025, entre autres objectifs.

Les conseils d’administration des six grandes banques comptent entre 13 et 15 membres, de sorte que l’ajout d’un administrateur noir répond à cette exigence.

À un an de l’échéance, les quatre signataires ont atteint leur objectif. La BMO a nommé un administrateur noir en août 2023, la Banque Nationale en avril 2021 et la Banque Scotia en juin 2022. La CIBC compte un membre noir au sein de son conseil d’administration depuis 2017.

La CIBC a également atteint l’un de ses objectifs d’équité raciale fixés en 2021, à savoir qu’au moins 4 % des postes de direction approuvés par le conseil d’administration soient occupés par des membres de la communauté noire d’ici à la fin de 2023. L’année dernière, la banque a mis à jour cet objectif, visant à atteindre au moins 5 % d’ici 2025.

Les banques ont également augmenté le nombre de membres autochtones au sein de leurs conseils d’administration : trois banques ont nommé des administrateurs autochtones cette année, contre deux l’année dernière. Allant encore plus loin, la Banque Toronto-Dominion propose deux administrateurs autochtones, contre un seul l’année dernière.

Les assemblées générales annuelles des banques ont lieu en avril. Voici un aperçu des conseils d’administration proposés par chaque institution :

Banque de Montréal

 

État d’avancement de l’audit sur l’équité raciale : En novembre, la Commission s’est engagée à réaliser un audit sur l’équité raciale à la suite de l’engagement pris par les actionnaires. L’audit commencera cette année et se concentrera d’abord sur les pratiques d’emploi, puis sur les pratiques commerciales.

Statut du conseil d’administration, 2024 :

  • Six des 13 candidats sont des femmes (46 % ; objectif de 33 %).
  • Deux des 13 candidats s’identifient comme des personnes de couleur (15 % ; pas d’objectif)
  • Un candidat s’identifie comme Noir (8 % ; objectif de 3,5 %).
  • Aucun candidat ne s’identifie comme autochtone (pas d’objectif).

Banque de Nouvelle-Écosse

 

Statut de l’audit sur l’équité raciale : Aucun audit officiel n’a été signalé ; aucune résolution d’actionnaire ne demande un tel audit en 2024.

Statut du conseil d’administration :

  • Cinq des 14 candidats sont des femmes (36 % ; objectif de 30 %).
  • Deux des 14 candidats s’identifient comme des personnes de couleur (14 % ; pas d’objectif).
  • Un candidat est noir (7 % ; objectif de 3,5 %).
  • Aucun candidat ne s’identifie comme autochtone (pas d’objectif).

CIBC

 

Statut de l’audit sur l’équité raciale : « La CIBC a engagé un tiers indépendant pour entreprendre une évaluation de l’équité raciale en deux phases sur nos politiques d’emploi et nos pratiques commerciales en 2024 et 2025, indique la banque dans son rapport sur le développement durable 2023. Un rapport final, comprenant des recommandations et un plan d’action, sera inclus dans nos divulgations de l’exercice 2026. »

Statut du conseil d’administration :

  • Six des 13 candidats sont des femmes (46 % ; objectif de 40 %).
  • Deux des 13 candidats s’identifient comme des personnes de couleur (15 % ; pas d’objectif).
  • Un candidat s’identifie comme Noir (8 % ; objectif de 3,5 %)
  • Un candidat s’identifie comme autochtone (8 % ; pas d’objectif)
  • Un des 13 candidats s’identifie comme membre de la communauté LGBTQ+ (8 % ; pas d’objectif)

Banque Nationale du Canada

 

État d’avancement de l’audit sur l’équité raciale : Un travail d’audit est en cours concernant les principes de la banque responsable, et la banque collaborera avec SHARE sur d’autres travaux d’audit relatifs à l’équité raciale.

Statut du conseil d’administration :

  • Six des 13 candidats sont des femmes (46 % ; objectif de 40 %).
  • Un des 13 candidats est une minorité visible (8 % ; pas d’objectif).
  • Ce candidat est noir (8 % ; objectif de 3,5 %).
  • Aucun candidat ne s’est identifié comme autochtone (pas d’objectif).

Banque Royale du Canada

 

État d’avancement de l’audit sur l’équité raciale : La banque s’est engagée à réaliser un audit sur l’équité raciale en novembre à la suite de l’engagement des actionnaires. La banque prévoit d’achever l’audit des pratiques d’emploi en matière d’équité raciale par une tierce partie d’ici à la fin décembre 2024. Toujours d’ici la fin de 2024, la banque a déclaré qu’elle procéderait à un audit de ses pratiques commerciales par un tiers spécialisé dans l’équité raciale, l’audit devant avoir lieu en 2025.

Statut du conseil d’administration :

  • Cinq des 13 candidats sont des femmes (38 % ; objectif de 35 %) ; la banque a également nommé une femme au conseil d’administration en février.
  • Quatre des 13 candidats s’identifient comme Noirs, autochtones, personnes de couleur et/ou LGBTQ+ (31 % ; pas d’objectif).
  • Un candidat s’identifie comme autochtone (8 % ; pas d’objectif).

Banque Toronto-Dominion

Statut de l’audit sur l’équité raciale : La TD a été la première des six grandes banques, et l’une des premières entreprises au Canada, à accepter de réaliser un audit à la suite de la pression exercée par les actionnaires. L’audit de la banque a été achevé en 2023. L’audit a été salué pour son caractère novateur, mais l’actionnaire qui l’avait demandé a fait remarquer qu’il comportait des « limites importantes » parce qu’il ne couvrait que les pratiques en matière d’emploi et la culture de l’entreprise, et non les pratiques commerciales.

Statut du conseil d’administration :

  • Sept des 15 candidats sont des femmes (47 % ; objectif de 30 %-40 %).
  • Dix des 15 candidats s’identifient à une minorité visible, à une personne autochtone, à 2SLGBTQ+ ou à une personne handicapée (67 % ; pas d’objectif).
  • Deux candidats sont autochtones (13 % ; pas d’objectif)
  • Un candidat est noir (7 % ; pas d’objectif)

L’article BMO va entreprendre cette année un audit sur l’équité raciale est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Des propositions aux assemblées des banques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/des-propositions-aux-assemblees-des-banques/ Fri, 15 Mar 2024 10:26:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99663 Mais peu de nouvelles sur le climat.

L’article Des propositions aux assemblées des banques est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les banques canadiennes sont confrontées à une autre série de propositions d’actionnaires axées sur des questions environnementales, sociales et de gouvernance lors de leurs assemblées annuelles cette année, mais peu de nouvelles sur le climat.

La Banque TD voit une proposition mise de l’avant l’an dernier être proposée à nouveau cette année, qui l’appelle à fournir plus de détails sur ses plans en ce qui a trait à la transition énergétique.

Les six grandes banques font d’ailleurs face à une résolution déposée à nouveau les poussant à organiser un vote consultatif des actionnaires sur leurs objectifs en matière d’environnement et de changements climatiques.

La seule nouvelle résolution cette année vient de plusieurs fonds de pension de New York qui veulent pousser la Banque Royale du Canada à rendre compte de la comparaison de son financement dans les énergies à faible émission de carbone avec son financement dans les combustibles fossiles.

Les huit propositions contrastent avec les 13 déposées l’année dernière qui poussaient RBC, TD, BMO, la Banque Scotia, CIBC et la Banque Nationale à accroître leur action contre les changements climatiques.

Ce changement s’inscrit dans le cadre d’un abandon plus large du recours aux propositions d’actionnaires pour promouvoir l’action climatique, selon la directrice mondiale de la recherche sur le développement durable chez Morningstar, Hortense Bioy.

« Je pense que la dynamique ralentit dans tous les domaines », a-t-elle affirmé.

« Ce que nous constatons, c’est un niveau globalement inférieur pour les propositions, et en particulier pour le climat, qui a débuté l’année dernière par rapport aux années précédentes. »

Cela s’explique en partie, du moins aux États-Unis, par la forte réticence des républicains à l’encontre des gestionnaires d’actifs qui souhaitent soutenir ces propositions.

Ce changement se produit également en partie parce que les premières résolutions visaient davantage à pousser les entreprises, y compris les banques, à commencer à mesurer et à déclarer leurs émissions et à fixer des objectifs pour les réduire.

De nombreuses entreprises, tout comme les banques canadiennes, ont commencé à le faire, de sorte que les propositions s’aventurent dans un territoire plus délicat consistant à les presser sur des détails plus spécifiques, tels que des détails sur les plans de transition ou des objectifs plus ambitieux, a souligné Hortense Bioy.

« À mesure que la crise climatique s’aggrave, nous constatons que les investisseurs souhaitent pousser les entreprises encore plus au-delà de la simple divulgation de données climatiques de base ou minimales. »

Les entreprises s’opposent généralement et exhortent les actionnaires à rejeter toute proposition trop normative.

Investors for Paris Compliance a été prudent dans sa formulation pour éviter ces critiques lorsqu’il a poussé la TD à fournir plus de détails sur ses projets, a plaidé le directeur du groupe de défense, Matt Price.

« En gros, nous disons simplement à la TD que nous voulons voir plus de viande sur l’os. Nous ne disons pas à quoi la viande doit ressembler », a-t-il expliqué.

Les plans de la banque sont trop vagues, avec peu de détails sur la manière dont elle atteindra ses objectifs ou incitera ses clients à réduire leurs émissions, a soutenu Matt Price.

Il a cité comme exemples de progrès ce que RBC a fait ces derniers mois, comme la publication de son approche d’engagement des clients sur le climat et l’établissement d’un objectif visant à tripler le financement des énergies renouvelables d’ici 2030 pour le porter à environ 15 G$.

Les discussions avec TD n’ont pas été encourageantes, c’est pourquoi le groupe a déposé à nouveau sa proposition après avoir obtenu 23,5 % de soutien, ainsi que 5,4 % d’abstention, lors du vote de l’année dernière.

Matt Price espère obtenir plus de soutien cette année pour démontrer que les investisseurs veulent en apprendre plus sur le plan climatique de l’institution financière.

En réponse, la TD a soutenu que son Plan d’action climatique décrit déjà son approche et que ce plan continue d’évoluer à mesure que la banque s’engage dans des efforts vers la carboneutralité.

RBC, quant à elle, a déclaré en réponse à la résolution lui demandant de divulguer son ratio de financement à faible émission de carbone par rapport aux combustibles fossiles qu’elle a publié de nombreuses informations sur le climat qui, selon elle, assurent une transparence suffisante.

L’article Des propositions aux assemblées des banques est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Cour donne son feu vert au financement des recours collectifs des banques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-cour-donne-son-feu-vert-au-financement-des-recours-collectifs-des-banques/ Thu, 14 Mar 2024 12:01:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99500 Quatre banques font l’objet d’actions en justice concernant les doubles frais de chèque sans provision.

L’article La Cour donne son feu vert au financement des recours collectifs des banques est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Un tribunal de l’Ontario a approuvé les modalités de financement d’une série d’actions collectives proposées contre de grandes banques, alléguant que les clients devaient payer des frais excessifs pour des transactions de débit qui avaient échoué.

Quatre grandes banques — la Banque de Montréal, la CIBC, la Banque de Nouvelle-Écosse et la Banque Royale du Canada — font l’objet de recours collectifs similaires intentés par la même équipe d’avocats, au motif que les banques facturent indûment des frais pour insuffisance de fonds en cas d’échec de transactions par débit préautorisé.

« Dans chaque action, le demandeur plaide que le contrat type du défendeur n’autorise pas les frais en double et que la pratique du défendeur viole la législation ontarienne sur la protection des consommateurs », souligne la Cour supérieure de justice dans sa décision.

Cette décision a approuvé les modifications apportées aux affaires des plaignants afin de leur permettre de financer le litige par le biais d’accords identiques de financement par des tiers.

Compte tenu du chevauchement des affaires, le tribunal a rendu une seule décision pour les quatre, approuvant les accords de financement des litiges. L’approbation du tribunal est requise pour les accords par lesquels un tiers accepte de financer un recours collectif en échange d’une part des dommages-intérêts.

Dans ce cas, le tribunal a conclu que les accords de financement — qui permettraient au bailleur de fonds de percevoir entre 7 % et 12 % des dommages-intérêts, en fonction de la date de résolution de l’affaire — étaient équitables et raisonnables.

« Les accords de financement [prévoient] une récompense raisonnable pour le bailleur de fonds en échange de l’indemnisation des coûts et du financement des débours nécessaires », affirme le tribunal, ajoutant que les plaignants n’ont pas subi de pertes suffisamment importantes pour qu’il soit pratique de financer le litige par ses propres moyens.

« Les accords de financement sont donc nécessaires pour faciliter l’accès à la justice pour le groupe et promouvoir la modification du comportement, si en fin de compte un tribunal estime que les défendeurs, ou l’un d’entre eux, ont eu un comportement qui devrait être modifié », appuie le tribunal.

Le tribunal estime également que le financier disposait des ressources nécessaires pour payer les frais qui lui seraient imputés si les banques obtenaient gain de cause dans les recours collectifs.

Il a donc accepté les requêtes des plaignants et approuvé les accords de financement proposés.

En février, la Cour supérieure de l’Ontario a approuvé un règlement de 15,9 millions de dollars dans le cadre d’un recours collectif contre la Banque Toronto-Dominion, qui portait sur la question de savoir si la banque avait correctement indiqué que les clients pouvaient se voir facturer deux fois les 48 dollars de frais de chèque sans provision.

L’article La Cour donne son feu vert au financement des recours collectifs des banques est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Énergies renouvelables : la RBC triple son objectif de financement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/energies-renouvelables-la-rbc-triple-son-objectif-de-financement/ Wed, 13 Mar 2024 11:02:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99495 La banque a notamment créé sa propre catégorie « Financement de la décarbonisation ».

L’article Énergies renouvelables : la RBC triple son objectif de financement est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Banque Royale du Canada (RBC) prévoit d’augmenter son financement dans les énergies renouvelables, même si elle a également signalé peu de progrès dans la réduction de l’intensité des émissions de son financement pétrolier et gazier.

Dans son dernier rapport annuel sur le climat mercredi, la banque s’est fixé pour objectif de tripler le financement des énergies renouvelables pour le porter à 15 milliards de dollars (G$) d’ici 2030 et a annoncé qu’elle prévoyait d’affecter 1 G$ aux solutions climatiques d’ici la fin de la décennie.

La RBC a également créé sa propre catégorie « Financement de la décarbonisation » pour aider à orienter le financement, alors que les progrès en matière de création de normes de finance verte à l’échelle de l’industrie restent bloqués au gouvernement fédéral.

« Les mesures que nous annonçons aujourd’hui nous permettront d’aider nos clients à réduire leurs émissions, de contribuer à l’établissement de nouvelles sources d’énergie renouvelable et de financer des solutions climatiques novatrices », a déclaré Jennifer Livingstone, vice-présidente Climat de RBC, dans un communiqué.

La banque a également révélé que l’intensité des émissions de ses financements pétroliers et gaziers était « relativement stable » l’année dernière par rapport au niveau de référence de 2019, alors que son objectif est de réduire la mesure entre 11 et 35 % d’ici la fin de la décennie.

La banque a soutenu qu’il était préférable de travailler avec les sociétés pétrolières et gazières pour réduire l’intensité de leurs émissions, même si elles augmentent leur production, plutôt que de supprimer le financement comme l’exigent certains militants environnementaux.

La RBC n’a pas divulgué dans le rapport comment le montant total de son financement dans les énergies à faible émission de carbone se compare à celui de son financement dans les combustibles fossiles. La banque fait face à une pression des investisseurs pour qu’elle adopte cette mesure clé.

Écart d’investissement

L’organisme de recherche BloombergNEF a découvert que la RBC avait consacré environ 37 cents aux sources à faibles émissions de carbone pour chaque dollar consacré aux combustibles fossiles en 2022, soit 11,5 G$ US aux sources à faibles émissions de carbone, contre 31,2 G$ US aux combustibles fossiles.

BloombergNEF estime que les banques devraient plutôt consacrer au moins 4 $ aux options vertes pour chaque dollar consacré au pétrole et au gaz d’ici la fin de la décennie afin de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius.

La RBC a déclaré dans son rapport sur le climat qu’elle avait pour objectif de faire passer le financement des énergies à faibles émissions de carbone à plus de 35 G$ d’ici 2030, soit environ 26 G$ US.

Les fonds de pension de la ville de New York ont déposé une résolution d’actionnaires contre la RBC, la poussant à divulguer elle-même le ratio énergies vertes/énergies fossiles. Le fonds de retraite a également déposé une résolution similaire auprès de JPMorgan Chase, mais a abandonné cette résolution après que la banque a accepté de le faire.

La nécessité d’une meilleure divulgation des informations sur le climat a été soulignée par un rapport du groupe de défense britannique InfluenceMap publié mercredi, qui montre que les grandes banques canadiennes consacrent en général une part croissante de leur financement aux combustibles fossiles.

TD, Banque Scotia, BMO, RBC et CIBC ont augmenté leur orientation de financement envers les combustibles fossiles de 15,5 % en 2020 à 18,4 % en 2022, indique le rapport.

L’Association des banquiers canadiens (ABC) a déclaré dans un communiqué au nom des banques citées qu’elles comprennent toutes l’importance du secteur financier dans la transition vers un avenir à faibles émissions de carbone.

L’ABC a déclaré que le rapport InfluenceMap est basé sur les données de 2022 et ne rend pas compte des récents progrès climatiques, tandis que les prochaines divulgations bancaires fourniront des informations supplémentaires sur les efforts climatiques.

RBC a divulgué pour la première fois dans son rapport ses émissions absolues financées provenant du pétrole et du gaz. Ce chiffre équivalait à 71,4 millions de tonnes d’émissions de carbone l’année dernière, soit à peu près autant que l’émission annuelle de toutes les voitures et camions légers au Canada.

L’article Énergies renouvelables : la RBC triple son objectif de financement est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Banque TD veut corriger ses lacunes contre le blanchiment https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-banque-td-veut-corriger-ses-lacunes-contre-le-blanchiment/ Thu, 07 Mar 2024 12:26:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99425 Et accélère ses efforts en ce sens.

L’article La Banque TD veut corriger ses lacunes contre le blanchiment est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le Groupe Banque TD a identifié ses lacunes en matière de surveillance contre le blanchiment d’argent et s’efforce d’y remédier, a déclaré le président et chef de la direction, Bharat Masrani.

« C’est une priorité pour la banque, et nous prenons au sérieux notre responsabilité de respecter nos normes élevées. Nous continuerons à mobiliser les ressources nécessaires pour renforcer nos capacités », a-t-il affirmé jeudi lors d’une conférence téléphonique sur les résultats du premier trimestre.

La banque accélère ses investissements dans son infrastructure de risque et de contrôle et a embauché des centaines de collègues dans ces domaines au cours des deux derniers trimestres, a déclaré Bharat Masrani.

« En bref, nous savons quel est le problème [de lutte contre le blanchiment d’argent] et nous progressons chaque jour pour le résoudre. J’ai hâte de fournir d’autres mises à jour dès que possible », a-t-il indiqué.

La banque a révélé en août dernier qu’elle s’attend à ce que les régulateurs américains imposent des sanctions liées à son programme de conformité contre le blanchiment d’argent. Elle avait déclaré à ce moment qu’elle coopérait avec les enquêteurs, notamment ceux du département américain de la Justice.

Certains médias ont également rapporté que les problèmes liés à son programme de lutte contre le blanchiment d’argent étaient l’une des principales raisons pour lesquelles le groupe avait dû abandonner son rachat de la société américaine First Horizon, pour 13,4 milliards de dollars américains (G$ US).

Surveillance accrue au Canada

L’intensification des mesures de conformité par la TD intervient alors que les autorités canadiennes exercent également une surveillance accrue à l’égard des banques sur cette question.

Le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) a annoncé en décembre qu’il avait imposé des pénalités respectives de 7,4 M$ à RBC et de 1,3 M$ à la CIBC pour non-respect des mesures de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. La TD s’apprête également à faire face à une amende importante de la part du CANAFE, selon un article du Globe and Mail.

Peter Routledge, qui dirige le Bureau du surintendant des institutions financières, a également déclaré en janvier que le régulateur bancaire intensifiait ses contrôles sur le blanchiment d’argent dans le secteur financier à mesure que les risques augmentent.

La TD augmente ses dépenses annuelles de plusieurs centaines de millions de dollars pour combler ses lacunes.

Une grande partie des économies escomptées par la banque grâce à une restructuration, qui comprenait une réduction d’environ 3% du personnel, seront probablement consacrées à ces correctifs, a déclaré le directeur financier Kelvin Tran lors de la conférence téléphonique.

« Les économies qui résulteront de ce programme de restructuration – nous prévoyons des économies de 400 M$ en 2024 et de 600 M$ en 2025 sur une base annualisée – je dirais que la majeure partie serait réinvestie dans le risque et le contrôle », a-t-il indiqué.

Les efforts de restructuration eux-mêmes ont coûté à la banque environ 291 M$ au premier trimestre.

Dans l’ensemble, la banque a déclaré un bénéfice de 2,82 G$ au premier trimestre, en hausse par rapport à 1,58 G$ un an plus tôt, alors que ses revenus ont également augmenté.

La banque a indiqué que le bénéfice s’élevait à 1,55 $ par action diluée pour le trimestre clos le 31 janvier, en hausse par rapport à un bénéfice de 82 cents par action diluée au même trimestre de l’année dernière.

Les revenus ont totalisé 13,71 G$, contre 12,20 G$ un an plus tôt.

Les provisions pour pertes sur créances de TD pour le trimestre se sont élevées à 1 G$, en hausse par rapport à 690 M$ un an plus tôt.

Sur une base ajustée, la TD affirme avoir gagné 2,00 $ par action diluée, en baisse par rapport à un bénéfice ajusté de 2,23 $ par action diluée au premier trimestre de l’année dernière.

Il s’agit d’un résultat supérieur aux attentes des analystes, qui projetaient en moyenne un bénéfice de 1,89 $ par action, selon les estimations compilées par la société de données sur les marchés financiers Refinitiv.

En marge de la présentation de ses résultats trimestriels, Groupe Banque TD a annoncé jeudi le versement d’un dividende de 1,02 $ par action ordinaire pour le trimestre se terminant le 30 avril prochain; il sera payable à compter de cette date.

L’article La Banque TD veut corriger ses lacunes contre le blanchiment est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le point sur le marché hypothécaire et l’annonce imminente de la Banque du Canada https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/le-point-sur-le-marche-hypothecaire-et-lannonce-imminente-de-la-banque-du-canada/ Mon, 04 Mar 2024 14:50:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99433 ZONE EXPERTS – Hypothèques : on continue de privilégier le taux variable!

L’article Le point sur le marché hypothécaire et l’annonce imminente de la Banque du Canada est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Tous les regards sont tournés sur la décision imminente de la Banque du Canada (BdC) prévue ce mercredi. Bien que le marché des contrats à terme sur les acceptations bancaires de trois mois évalue actuellement à seulement 19% la possibilité que la BdC baisse son taux directeur, les probabilités de voir ce taux retraiter de 25 points de base en juin oscillent présentement à 88%. Plus significatif encore, le marché prévoit à 51% une réduction du taux directeur de 100 points de base d’ici décembre.

Lors de son allocution du 6 février dernier à Montréal, Tiff Macklem, le gouverneur de la Banque, a souligné que bien que le timing des ajustements de la politique monétaire ne soit pas parfait, les actions de la banque centrale demeurent efficaces. Il maintient une approche patiente avant de procéder à des réductions de taux. Le but étant  de s’assurer que l’inflation soit bien maîtrisée. Cette position se justifie d’autant plus après l’annonce d’une croissance de 0,93% du produit intérieur brut (PIB) canadien pour le quatrième trimestre de 2023, marquant ainsi un troisième trimestre consécutif de croissance annualisée à 1% ou moins, sans tomber en récession. Contrairement à nos craintes d’être  déjà en récession à cette période, ces chiffres témoignent de la résilience de l’économie canadienne, qui bénéficie sans doute de la croissance économique des États-Unis, nos voisins du Sud.

Comme mentionné lors de notre plus récent billet, tôt ou tard, les taux commenceront à baisser. C’est la raison pour laquelle nous continuons de privilégier les taux variables hypothécaires, lorsqu’il est possible d’obtenir un escompte significatif sur le taux préférentiel.

D’après l’Association des Banquiers canadiens, en décembre 2023, 0,18% des hypothèques au Canada ont enregistré des retards de paiement excédant trois mois. Bien que ce pourcentage reste relativement bas, surtout en comparaison avec le pic de 0,45% observé juste après la crise financière, la récente publication des résultats financiers des banques canadiennes a révélé une augmentation significative du pourcentage de paiements hypothécaires en souffrance :

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

La récente annonce des résultats financiers des banques canadiennes pour le premier trimestre de 2024 a mis en lumière une autre inquiétude : en date du 31 janvier 2025, la Banque Toronto-Dominion (TD), la Banque de Montréal (BMO) et la Banque Canadienne Impériale de Commerce (CIBC), ont annoncé que les prêts hypothécaires à taux variable avec amortissement négatif représentaient 94 milliards de dollars, soit 14% de leur portefeuille hypothécaire total. Ce pourcentage a diminué au cours des deux derniers trimestres. Chez BMO, 70% des hypothèques arriveront à échéance après l’année fiscale 2025 et ce sera 61 % chez CIBC. La baisse des taux d’intérêt anticipée devrait contribuer à améliorer cette situation. Il est important de noter que ni la Banque Royale du Canada (RBC) ni la Banque Scotia ne permettent l’amortissement négatif dans leurs structures de prêt hypothécaire.

On constate alors que malgré l’augmentation importante des taux d’intérêt, la situation n’est pas aussi dramatique qu’on aurait pu le croire initialement. Ceci s’ajoutera sur la balance de la décision de Tiff. Macklem.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part. Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura guider le client et s’assurer que celui-ci en saisisse bien la valeur. Après tout, la gestion du passif n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

L’article Le point sur le marché hypothécaire et l’annonce imminente de la Banque du Canada est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>