Al G. Brown and Associates – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 22 Sep 2020 13:08:58 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Al G. Brown and Associates – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 La non-discrimination génétique est maintenue https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/la-non-discrimination-genetique-est-maintenue-2/ Tue, 22 Sep 2020 13:10:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75161 L'arrêt de la Cour suprême signifie qu'il est temps de revoir ce dont vous discutez avec vos clients.

L’article La non-discrimination génétique est maintenue est apparu en premier sur Finance et Investissement.

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Les assureurs ne peuvent pas demander à leurs clients de subir des tests génétiques ou de partager les résultats de tels tests. Une décision confirmant cette interdiction rappelle aux conseillers en assurance de bien réfléchir aux questions qu’ils posent à leurs clients.

Le 10 juillet, la Cour suprême du Canada a confirmé la Loi sur la non-discrimination génétique. Adoptée en 2017, cette loi interdit aux assureurs (et autres sociétés) d’exiger de leurs clients qu’ils subissent un test génétique avant de souscrire une assurance (ou d’autres services). Les entreprises ne peuvent pas non plus demander les résultats de tests génétiques existants. Exiger ces résultats serait une infraction pénale.

David Wm. Brown, associé chez Al G. Brown and Associates, à Toronto, affirme que la loi est déjà généralement respectée. Les clients conservent leur vie privée et ne font pas l’objet de discrimination, souligne-t-il. La décision de la Cour suprême favorise, selon lui, l’harmonisation de l’industrie dans tout le pays.

Les effets de la loi sur les clients et les assureurs – ainsi que sur les conseillers – pourraient toutefois se faire sentir davantage.

Dans un article de blogue, le cabinet Torys LLP a noté que la législation de chaque province exige que les clients potentiels divulguent toute information importante pour leur assurance.

«Le fait de ne pas divulguer ou de déformer ces informations rend le contrat annulable par l’assureur, a déclaré le cabinet Torys. Les tribunaux devront déterminer comment la loi agit sur ce principe fondamental du droit des assurances.»

Le cabinet Torys a représenté l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes (ACCAP), qui est intervenue dans l’affaire.

Qu’en est-il des conseillers ?

L’avertissement est le même qu’il y a trois ans, lorsque la loi a été mise en oeuvre, dit David Brown : soyez clair sur ce que vous devez et ne devez pas demander aux clients.

«Les conseillers doivent se rappeler qu’ils portent deux chapeaux, précise-t-il. Ils représentent leurs clients auprès de l’entreprise, et ils représentent leur entreprise auprès des clients. Ils doivent être honnêtes et transparents dans la représentation de ces deux intérêts.»

D’éventuelles conséquences négatives pour les clients ou les assureurs ne préoccupent pas David Brown, étant donné la solidité du processus de souscription.

Les clients doivent prouver qu’ils ont besoin du montant d’assurance demandé et qu’ils ont un revenu suffisant pour obtenir une souscription, dit-il. Ainsi, la loi n’entraînera probablement pas une augmentation du nombre de clients cherchant – et obtenant – une couverture d’assurance importante motivée par les résultats de tests génétiques.

En outre, les clients qui souscrivent une assurance sont soumis à de nombreuses questions liées à la santé, notamment sur leurs antécédents familiaux. «En se basant sur les questions [et] sur les déclarations du médecin traitant, les assureurs connaîtront la situation de toute façon», précise David Brown.

Dans certains cas, un client peut vouloir autoriser l’accès aux résultats de ses tests génétiques. Par exemple, si les résultats montrent qu’il n’a pas de gène particulier pour un certain cancer fréquent dans sa famille, il peut remplir un formulaire pour communiquer l’information à l’assureur. Les résultats de tels tests peuvent aider l’assureur à émettre une police d’assurance sur une base standard, explique David Brown.

Le secteur de l’assurance, qui s’est conformé à la Loi sur la non-discrimination génétique depuis sa création, doit maintenant rendre permanentes ses pratiques, a déclaré Torys dans son billet de blogue.

Les sanctions pour violation de la loi comprennent une amende pouvant atteindre 1 M$ et cinq ans de prison.

L’ACCAP a déclaré dans un courriel qu’elle respecte la décision du tribunal. «L’industrie continuera à adhérer à la Loi sur la non-discrimination génétique», affirme-t-elle.

Traduction d’un article d’Advisor’s Edge

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La non-discrimination génétique est maintenue https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/la-non-discrimination-genetique-est-maintenue/ Wed, 29 Jul 2020 12:17:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67875 L'arrêt de la Cour suprême signifie qu'il est temps de revoir ce dont vous discutez avec vos clients.

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Les assureurs ne peuvent pas demander à leurs clients de subir des tests génétiques ou de partager les résultats de leurs tests génétiques. Une décision confirmant cette interdiction rappelle aux conseillers en assurance de bien réfléchir aux questions qu’ils posent à leurs clients.

Le 10 juillet, la Cour suprême a confirmé la Loi sur la non-discrimination génétique. Adoptée en 2017, cette loi interdit aux assureurs (et autres sociétés) d’exiger de leurs clients qu’ils subissent un test génétique avant de souscrire une assurance (ou d’autres services). Les entreprises ne peuvent pas non plus demander les résultats de tests génétiques existants. Exiger ces résultats serait une infraction pénale.

David Wm. Brown, associé chez Al G. Brown and Associates à Toronto, affirme que la loi est déjà généralement respectée. Les clients conservent leur vie privée et ne font pas l’objet de discrimination, souligne-t-il. La décision de la Cour suprême favorise, selon lui, l’harmonisation de l’industrie dans tout le pays.

Les effets de la loi sur les clients et les assureurs – et les conseillers – pourraient toutefois se faire sentir davantage.

Dans un article de blog, le cabinet Torys LLP a noté que la législation de chaque province exige que les clients potentiels divulguent toute information importante pour leur assurance.

« Le fait de ne pas divulguer ou de déformer ces informations rend le contrat annulable par l’assureur, a déclaré le cabinet Torys. Les tribunaux devront déterminer comment la loi affecte ce principe fondamental du droit des assurances. »

Le cabinet Torys a représenté l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes (ACCAP), qui est intervenue dans l’affaire.

Qu’en est-il des conseillers ?

L’avertissement est le même qu’il y a trois ans, lorsque la législation a été mise en œuvre, dit David Brown : soyez clair sur ce que vous devez et ne devez pas demander aux clients.

« Les conseillers doivent se rappeler qu’ils portent deux chapeaux, précise-t-il. Ils représentent leurs clients auprès de l’entreprise, et ils représentent leurs entreprises auprès des clients. Ils doivent être honnêtes et transparents dans la représentation de ces deux intérêts. »

David Brown n’est pas préoccupé par d’éventuelles conséquences négatives pour les clients ou les assureurs, étant donné la solidité du processus de souscription.

Les clients doivent prouver qu’ils ont besoin du montant d’assurance demandé et qu’ils ont un revenu suffisant pour obtenir une souscription, dit-il. Ainsi, la loi n’entraînera probablement pas une augmentation du nombre de clients cherchant – et obtenant – une couverture d’assurance importante motivée par les résultats de tests génétiques.

En outre, les clients qui souscrivent une assurance sont soumis à de nombreuses questions liées à la santé, notamment sur leurs antécédents familiaux. « En se basant sur les questions [et] sur les déclarations du médecin traitant, les assureurs connaîtront la situation de toute façon », précise David Brown.

Dans certains cas, un client peut vouloir autoriser l’accès aux résultats de ses tests génétiques. Par exemple, si les résultats montrent que le client n’a pas de gène particulier pour un certain cancer fréquent dans sa famille, il peut remplir un formulaire pour communiquer l’information à l’assureur. Les résultats de tels tests peuvent aider l’assureur à émettre une police d’assurance sur une base standard, explique David Brown.

Le secteur de l’assurance, qui s’est conformé à la loi sur la non-discrimination génétique depuis sa création, doit maintenant rendre permanentes ses pratiques, a déclaré Torys dans son billet de blog.

Les sanctions pour violation de la législation comprennent une amende pouvant atteindre un million de dollars et cinq ans de prison.

L’ACCAP a déclaré dans un courriel qu’elle respecte la décision du tribunal. « L’industrie continuera à adhérer à la loi sur la non-discrimination génétique », affirme-t-elle.

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COVID-19: les assureurs vie font preuve de flexibilité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/covid-19-les-assureurs-vie-font-preuve-de-flexibilite/ Fri, 10 Apr 2020 12:10:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=65677 En réponse à la pandémie, les assureurs vie facilitent le processus de vente par le biais des canaux numériques, assouplissant les exigences de souscription et les extensions de couverture, selon Advisor’s Edge.

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Laura McKay, cofondatrice et présidente de PolicyMe, affirme que les rendez-vous médicaux pour recueillir des échantillons « ont pratiquement cessé dans l’industrie » en raison de la pandémie.

De nombreux assureurs réagissent en augmentant leurs seuils de couverture pour les personnes en bonne santé sans avoir besoin d’analyser des échantillons, donc le délai d’exécution est plus rapide, souligne quant à elle Melissa Carruthers, directrice principale au sein du cabinet de conseil stratégique de Monitor Deloitte à Toronto.

Seules les grandes entreprises d’assurance sont disposées à accroître leur tolérance au risque, dit-elle.

Par exemple, un porte-parole de la Canada-Vie a déclaré qu’il « assouplissait temporairement » ses exigences afin d’élargir la gamme d’applications qu’il souscrirait sans signes vitaux ni fluides.

Alors que de nombreux grands assureurs ont facilité les approbations sans analyse d’échantillons, ces demandes ne seront pas nécessairement approuvées, rappelle Laura McKay.

« En l’absence de rapports d’antécédents médicaux, nous ferons de notre mieux pour offrir une couverture sur une certaine base », indique un document publié par la Canada-Vie.

David W. Brown, associé chez Al G. Brown and Associates à Toronto, conseille aux clients ayant des conditions sous-jacentes ou des antécédents cliniques de maladie de ne pas s’exclure de la possibilité d’obtenir une assurance.

« Ce n’est pas automatique qu’ils soient refusés », dit-il, bien qu’ils puissent faire l’objet d’exclusions ou d’autres mesures.

Le document de la Canada-Vie indique que, dans certains cas, une couverture réduite qui ne nécessite pas de prélèvements peut être offerte, avec une possibilité d’augmentation une fois que les visites médicales auront repris.

En fin de compte, la pandémie « va changer la façon…

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