AFFQ – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 01 May 2024 11:06:13 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png AFFQ – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Nouvelle présidente au CA de l’AFFQ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nouvelle-presidente-au-ca-de-laffq/ Wed, 01 May 2024 11:06:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100628 NOUVELLES DU MONDE - Saloua Benkhouya milite pour une plus grande diversité dans l’industrie financière.

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Engagée depuis plusieurs années dans le développement du leadership et du capital féminin, Saloua Benkhouya est reconnue pour son engagement dans des entreprises innovantes détenues par des femmes.

Élue au poste de présidente du conseil d’administration de l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ) à compter du mois de mai, elle souhaite continuer à s’investir auprès de la relève et à militer pour une plus grande diversité dans l’industrie financière.

Membre active de l’AFFQ depuis 2016, elle y a occupé le rôle de secrétaire et a été membre du comité d’audit et de gestion des risques. À titre de présidente du CA, elle succède à Manuelle Oudar, qui a été nommée sénatrice en février dernier.

Saloua Benkhouya travaille au Fonds de solidarité FTQ depuis mai 2022. Elle y occupe le poste de vice-présidente aux placements privés et investissements d’impact. Elle est également responsable du portefeuille Services, qui inclut, entre autres, les services financiers et marketing, les technologies et le génie-conseil.

La mère de trois jeunes enfants a commencé sa carrière à l’international comme vice-présidente, banque d’investissement et marchés mondiaux au sein d’HSBC (maintenant RBC), au Moyen-Orient, de 2006 à 2009. Elle s’est ensuite jointe à SNC Lavalin comme directrice principale en financement structuré et projets d’infrastructure. Elle a notamment dirigé l’élaboration de la stratégie du marché du Qatar dans le cadre de la préparation de la Coupe du monde de football 2022.

En 2012, elle s’est jointe à la Banque Royale du Canada (RBC), où elle a œuvré au sein du groupe des marchés des capitaux à Toronto, New York et Montréal. Elle a par la suite occupé différents postes de responsabilité au sein de la banque. Lorsqu’elle l’a quittée en janvier 2022, elle agissait à titre de vice-présidente des services financiers aux entreprises – Industries diversifiées, médias et divertissement

Saloua Benkhouya détient une maîtrise en administration MBA de l’Université McGill et a suivi des programmes de formation en Fintech et Intelligence artificielle pour hauts dirigeants au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et à Harvard.

« C’est un grand privilège pour moi d’être nommée à la présidence du conseil d’administration de l’AFFQ, un point culminant dans mon engagement de longue date auprès de l’équipe. J’ai toujours cru au pouvoir de se rassembler pour évoluer et je considère que l’AFFQ joue un rôle central dans le développement et la progression des femmes en finance », a-t-elle déclaré.

Membre de la conférence canadienne du Gouverneur général sur le leadership 2022, Saloua Benkhouya siège aussi aux CA de Robotique First et de Montrusco Bolton Investments.

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Une stratège de retour chez Beneva https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/une-stratege-de-retour-chez-beneva/ Thu, 11 Apr 2024 11:20:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99976 NOUVELLES DU MONDE - Après un passage chez Desjardins.

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La stratège Julie Politi est de retour chez Beneva pour occuper le poste de conseillère experte en stratégie corporative et innovation. Elle y avait occupé les fonctions de conseillère stratégies et projets spéciaux de mai 2018 à janvier 2022. Entretemps, elle a été à l’emploi de Vignola puis de Desjardins, qu’elle a intégré en août 2022 à titre de conseillère principale, Stratégie et performance.

Au sein de Beneva, Julie Politi a œuvré principalement en gestion et développement de produits, en assurance collective puis au niveau du conseil, des stratégies et des projets spéciaux, notamment pour développer l’offre en assurance collective, incluant le programme d’invalidité et le programme d’aide et santé organisationnel.

Au sein de l’Autorité des marchés financiers (AMF), de mars 2014 à mai 2018, elle a contribué à mettre sur pied le cadre financier pour le secteur des fintechs en tant qu’analyste aux pratiques de distribution à la direction de l’encadrement des intermédiaires. Elle a par ailleurs conseillé l’organisation sur les politiques d’encadrement de la distribution en matière d’assurance et de valeurs mobilières pour les distributeurs de produits et services financiers.

Détentrice d’un DESS en gestion de patrimoine de l’École supérieure de commerce de Toulouse et d’une maîtrise de l’École nationale de l’assurance de Paris, Julie Politi a débuté sa carrière en France, où elle a notamment été gestionnaire de compte chez HSBC et responsable de produit pour l’assureur Generali.

Julie Politi a été présidente du conseil d’administration de l’association des femmes entrepreneures à Québec (son mandat s’est terminé en septembre 2023) et est membre du chapitre de l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ).

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Du sang neuf au CA de l’AFFQ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/du-sang-neuf-au-ca-de-laffq/ Tue, 05 Dec 2023 13:12:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97779 NOUVELLES DU MONDE - Cinq nouveaux administrateurs font leur entrée.

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Le Conseil d’administration de l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ) a élu cinq nouveaux membres lors de son assemblée générale annuelle, qui s’est tenue le 27 novembre.

  • Amandine Michaud, cheffe de cabinet de Rana Ghorayeb, présidente et cheffe de la direction d’Otéra Capital, a été recrutée par la firme en 2020 à titre de directrice, Communications et Marketing. Elle a travaillé chez Addenda Capital et chez Kruger. Elle détient une maîtrise en administration des affaires de HEC Montréal.
  • Geneviève Pellerin Lemonde, Première directrice, Analytique, chez Investments PSP, se spécialise en investissement, gestion et modélisation des risques financiers, ainsi qu’en développement de stratégies analytiques. Elle a été directrice principale chez KPMG Canada et analyste séniore à la Banque Nationale. 
  • Laury-Ann C. Paulin, responsable de l’Accélérateur Banque du Futur chez Banque de Développement du Canada (BDC), travaille depuis 12 ans à la BDC, où elle a occupé les fonctions de directrice du Parcours client, directrice du centre d’affaires virtuel et coach régionale pour le Québec.
  • Ilham El Hazmi, leader de pratique en Stratégie de Valorisation des Données chez Desjardins, a travaillé également à la Banque Nationale et à la Banque Laurentienne. Elle détient un DESS en veille d’entreprise et TIC de l’Université d’Orléans, en France, et un certificat en gestion de projet de HEC Montréal.
  • Patrick Lamontagne, chef des opérations et associé depuis juin 2021 chez Van Berkom, a été vice-président exécutif pour Gestion Optimum et vice-président, Est du Canada chez Investissements Standard Life. Il détient une maîtrise en économie et un baccalauréat en mathématiques de l’Université de Montréal.

Les nouveaux membres succèdent à Manon Beaulieu, Manon Roy et Jessica Syms. Deux administratrices voient leur mandat renouvelé pour une période de deux ans. Il s’agit de Saloua Benkhouya et Sylvie Pinsonnault.

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Propulsée par la résilience https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/propulsee-par-la-resilience/ Tue, 03 Oct 2023 11:00:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96399 DÉVELOPPEMENT - Le parcours de Léa Saadé. 

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Lors de la soirée du gala Les talentueuses organisé par l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ), Léa Saadé a été couronnée du prix Coup de cœur, une distinction qui l’a particulièrement touchée puisqu’elle émanait du vote du public.

Selon la vice-présidente régionale, Montréal centre, Rive-Nord, Gestion de patrimoine à la Financière des professionnels, sa vidéo de présentation pour annoncer le nom des finalistes a sûrement contribué à lui attirer la sympathie de l’assistance. Elle y racontait un tournant de son enfance qui a fait d’elle une femme déterminée visant à toujours se dépasser.

« Au primaire, une remarque de mon enseignante m’a beaucoup marqué. Elle a prédit devant tous mes camarades que je ne parviendrais jamais au secondaire », se souvient Léa Saadé.

Une simple erreur dans l’analyse d’une phrase lui avait valu ce commentaire pour le moins désobligeant. Toutefois, grâce aux encouragements de sa mère, elle a choisi de transformer cette critique en carburant pour prendre sa vie en main et réussir.

Malgré des défis d’apprentissage, Léa Saadé a toujours redoublé d’efforts. « Apprendre peut être un processus plus lent pour moi, mais cela m’a enseigné la résilience », confie Léa Saadé, qui était aussi finaliste au prix Leadership lors du même gala de l’AFFQ, une distinction qui a été remportée par Nathalie Lamarche, directrice générale de La maison grise de Montréal, qui offre de l’hébergement pour femmes violentées.

La finance, une passion

C’est un conseiller d’orientation au cégep qui l’a aiguillée vers la finance. « J’aimais les relations humaines et les chiffres, le domaine financier était donc tout désigné pour moi. Je m’accomplis quand j’aide les autres », affirme-t-elle.

Elle a occupé des postes clés dans différentes institutions financières avant de faire le saut à la Financière des professionnels, en 2018, où elle dirige l’équipe de conseillers en gestion de patrimoine et leurs adjoints. Elle aspire à constamment faire évoluer sa carrière.

« À chacun de mes postes, je me mets au défi d’apprendre tout ce que je peux avant de passer à autre chose. Cela peut vouloir dire un changement de poste, à l’interne ou ailleurs, ou un enrichissement de ma fonction afin de demeurer pertinente tout en m’accomplissant. J’aime avoir une destination à chaque étape de ma progression de carrière », dit-elle.

À 21 ans, elle s’était fixé un plan de carrière et de vie avec des objectifs précis et un échéancier pour chacun. C’était avant de s’apercevoir que la vie réserve parfois des surprises. « Le seul objectif que j’ai atteint est celui d’avoir mes enfants avant l’âge de 30 ans. Ma cadette est née un mois avant mon anniversaire », raconte la mère de deux filles âgées de 12 et 10 ans.

Une femme engagée

Léa Saadé vient d’être élue pour un deuxième mandat comme membre du conseil d’administration de l’Institut québécois de la planification financière (IQPF). Pour mandat 2023-2024, elle agira d’ailleurs à titre de trésorière du conseil. Depuis septembre, elle est aussi la représentante de l’organisme au conseil de FP Canada.

« J’ai à cœur l’avancement de la profession. Les avantages des conseils financiers sont reconnus aujourd’hui. Des études ont démontré que les gens qui font affaire avec un planificateur financier épargnent davantage et sont gagnants autant sur le plan fiscal que successoral. Pour moi, l’indépendance financière, c’est très important », explique Léa Saadé qui a déjà commencé à inculquer quelques notions à ses deux filles. « Il n’est jamais trop tôt pour s’y mettre », soutient-elle.

En plus de ces engagements, elle est active au sein de Let’s Bond, un collectif de jeunes professionnels qui ont à cœur la cause de la santé mentale. « On amasse des fonds pour la Fondation de l’Hôpital Douglas et la Fondation Jeunes en tête qui servent au financement de leurs activités. Les problèmes de santé mentale se sont accentués surtout depuis la pandémie. Il faut en parler davantage pour briser le tabou qui les entoure. »

Léa Saadé est aussi ambassadrice pour l’Effet A, qui propose aux femmes un parcours de 100 jours pour exprimer leur ambition et affirmer leur leadership. « J’ai fait le parcours moi-même et on m’a demandé de devenir une de leur ambassadrice. J’encourage les femmes à travailler sur elle-même pour gagner en confiance et oser foncer. Il ne faut pas craindre de se faire dire non. Un refus, ce n’est pas un obstacle, juste un autre chemin à explorer. »

Un travail d’équipe

Comment fait-elle pour gérer famille, carrière et ses engagements ? « Mon mari et moi formons une équipe soudée, ce qui nous aide à balancer toutes les sphères de nos vies. Ce n’est pas toujours facile, il faut accepter de laisser aller des choses. On ne peut être parfait partout. »

Cet appui a été d’autant plus crucial quand Léa Saadé a décidé de faire un MBA. « J’ai dit à mon mari qu’ON s’inscrivait au MBA. Je n’étais pas la seule concernée par cette décision qui a représenté un défi de conciliation d’autant plus que j’ai dû aller étudier en France pendant deux semaines, puisque je faisais un MBA avec une double diplomation ESG UQAM et Université Paris Dauphine. »

C’est sur les conseils d’un des vice-présidents de la banque où elle travaillait qu’elle a décidé de compléter sa maîtrise. « Tout au long de mon parcours, J’ai eu la chance d’avoir des gestionnaires qui m’ont épaulé et ouvert des portes », dit-elle.

Son conseil à la relève ? « C’est important d’avoir un mentor pour être accompagné dans son cheminement. Seul, on peut aller loin, mais avec une personne objective qui saura nous guider, le parcours est plus enrichissant », conclut-elle.

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L’inspirante trajectoire d’Anabelle Corbeil en gestion de patrimoine https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/linspirante-trajectoire-danabelle-corbeil-en-gestion-de-patrimoine/ Tue, 05 Sep 2023 11:07:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95973 DÉVELOPPEMENT – Elle est lauréate du prix Relève RBC de l’AFFQ.

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À l’heure où il est difficile d’attirer les jeunes et les femmes dans le domaine des services financiers, l’histoire d’Anabelle Corbeil donne espoir. La lauréate du prix Relève RBC au gala Les Talentueuses de l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ) montre un parcours qui sort de l’ordinaire.

Elle avait à peine 15 ans quand elle a eu la piqure de la finance. « J’hésitais entre le droit et la finance. Mon père, qui travaille dans le domaine financier, m’a alors proposé de rencontrer Angela D’Angelo, de Financière Banque Nationale. Avec elle, j’ai exploré quelques départements, dont la gestion de patrimoine. C’est là où j’ai découvert ma passion », raconte Anabelle Corbeil qui, à 23 ans, est associée en gestion de patrimoine chez Corbeil Boudreau Groupe financier, affilié à la Financière Banque Nationale.

Vision et détermination

Elle considère comme une chance d’avoir identifié si tôt sa voie professionnelle. En embrassant le domaine financier, elle marche dans les pas de son père, Marc Corbeil, et de son grand-père, Robert.

« Je viens d’une famille d’entrepreneurs. Mon grand-père a dirigé quelques entreprises avant de devenir conseiller en placements. En 1981, il a établi son propre bureau, auquel mon père s’est joint quelques années plus tard. Il en a pris la relève avec son associée, Isabelle Boudreau », explique Anabelle Corbeil qui a commencé à travailler pour la firme familiale à 16 ans comme adjointe administrative tout en poursuivant ses études.

Elle a obtenu sa certification comme adjointe en placement à 18 ans, puis celle de conseillère en placement alors qu’elle était en dernière année de son baccalauréat en finance à l’ESG UQAM. « Je voulais d’autres responsabilités dans l’équipe et commencer à bâtir ma clientèle en ciblant plus particulièrement les jeunes afin de les aider à prendre leurs finances en main sans attendre », dit-elle.

Pour ajouter d’autres cordes à son arc, elle s’est inscrite à la maîtrise en fiscalité de l’Université de Sherbrooke en plus de suivre le cours en planification financière de l’Institut de la planification financière du Québec (IQPF). « Il me reste uniquement à passer l’examen pour obtenir le titre, mais j’ai décidé de le repousser en 2024 afin de compléter ma maîtrise et d’acquérir davantage d’expérience », précise Anabelle Corbeil qui élabore son parcours avec vision et détermination.

Le fait de se porter candidate au prix décerné par l’AFFQ représente pour elle une manière de marquer sa trajectoire et de renforcer sa crédibilité au sein d’une profession dominée en majorité par des hommes, souvent âgés de 40 ans et plus. Comment parvient-elle à s’imposer avec assurance dans cet environnement ?

« Pour moi, l’âge n’est pas un critère déterminant. Je mets en avant mon expérience, qui s’étend sur plus de sept ans dans le domaine financier. Mon autre atout réside dans l’équipe au sein de laquelle j’évolue. Je suis entourée de professionnels d’expérience. Si je me trouve face à une question d’un client à laquelle je n’ai pas de réponse, je sais vers qui me tourner », affirme avec confiance Anabelle Corbeil.

Ambition et détermination sont les termes qui la caractérisent. « J’ai un front de bœuf. Je crois sincèrement à ma réussite. Et s’il m’arrive de me tromper, je suis capable de mettre mon genou à terre et de me relever », confie celle qui souhaite inspirer encore plus de femmes à choisir une carrière en finance, notamment en gestion de patrimoine, un domaine où elles se font plus rares.

La force du mentorat

Accroître la représentation féminine, c’est aussi l’objectif d’Angela D’Angelo, vice-présidente, Développement et Expérience client à la FBN. En plus d’un programme de stages offert aux étudiants universitaires, la firme a mis en place un programme de mentorat visant plus spécifiquement les conseillères en gestion de patrimoine. Anabelle Corbeil a bénéficié de ces deux programmes.

Le programme de mentorat, qui inclut un jumelage avec un ou une mentore d’expérience pour une période de neuf mois, donne de bons résultats. « Près de 25 % de nos mentorées font aujourd’hui carrière à la FBN. Notre objectif, c’est que les femmes représentent 23 % de l’ensemble de nos conseillers en gestion de patrimoine. On est près du but », précise Angela D’Angelo qui est la mentore d’Anabelle Corbeil.

C’est elle qui lui a suggéré de poser sa candidature pour le prix Relève de l’AFFQ. « Ma suggestion n’est pas tombée dans l’oreille d’une sourde. Anabelle est une femme qui passe à l’action. Je lui ai fait cette proposition, comme à bien d’autres, mais elle, elle a agi », dit-elle.

Sa mentore l’a aussi aidé à développer sa stratégie de développement de clientèle. « Elle m’a rappelé l’importance de développer mon réseau de contacts, autant personnels que professionnels, explique Anabelle Corbeil qui est impliquée dans de nombreuses organisations caritatives dont la Fondation de l’Hôpital Sainte-Justine, Héma Québec, et bien d’autres. « Je m’investis beaucoup dans la recherche de commandites. C’est un bon challenge et cela me permet de faire des contacts dans différentes entreprises », explique-t-elle.

Pour mieux se faire connaître, Anabelle Corbeil caresse également le projet de lancer une chaîne Youtube pour parler de littératie financière. Son public cible : les jeunes vingtenaires et trentenaires. Elle vise 2024 pour lancer ses premières capsules où elle parlera de finances personnelles et d’investissements.

En tant que mentore, Angela D’Angelo a donné un autre précieux conseil à Anabelle Corbeil qui voulait connaître la recette pour réussir en finance. « Elle m’a dit d’être différente et de rester moi-même. La différence entre ceux qui réussissent et les autres, c’est d’être unique, » dit-elle. Un autre conseil qu’elle applique à la lettre.

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Gala Les Talentueuses https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/gala-les-talentueuses/ Tue, 30 May 2023 10:06:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94172 DÉVELOPPEMENT - Reconnaître la valeur des parcours atypiques

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L’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ) a célébré les réalisations des professionnelles en finance lors de son Gala Les Talentueuses qui a eu lieu le 11 mai dernier, à Montréal.

Il s’agissait de la 18e édition de cet événement qui a rassemblé quelque 600 personnes, un auditoire majoritairement féminin quoique les hommes se font plus nombreux d’une année à l’autre.

« Depuis quelques années, on limite le nombre d’inscriptions à 600, explique Martine Cantin, directrice générale de l’AFFQ. On tient à conserver cette taille pour notre événement afin de permettre aux personnes présentes de se retrouver et de réseauter plus facilement. En deux semaines, tous les billets sont vendus. »

Des parcours atypiques

Les lauréates et finalistes sont très représentatives de l’évolution du monde de la finance où les profils et les parcours se diversifient, soutient Martine Cantin. « Il y a moins de carrières linéaires où les gens travaillent toute leur vie dans l’industrie, explique-t-elle. Également, on voit plus qu’avant des progressions latérales plutôt que verticales. C’est davantage reconnu et valorisé. »

Un bel exemple de parcours atypique est celui de Rana Ghorayeb, présidente et cheffe de la direction d’Otéra Capital, la filière immobilière de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), qui s’est vu décerner le prix Inspiration Andrée Corriveau.

Titulaire d’une maîtrise en génie civil de l’Université Concordia, elle a d’abord travaillé dans le secteur immobilier avant de compléter une maîtrise en finance à l’Université de New York. Elle a travaillé dans le domaine des investissements immobiliers à New York et à Londres pour ensuite revenir à Montréal où elle a lancé sa firme de consultation en immobilier. Elle a été recrutée par la CDPQ en 2012 où elle gère le portefeuille des infrastructures pour ensuite prendre la direction d’Otéra Capital en 2019.

Le prix Inspiration Andrée Corriveau — du nom de la fondatrice de l’AFFQ — souligne à la fois le parcours et l’engagement communautaire de la lauréate. Lors de son discours d’acceptation, Rana Ghorayeb a souligné que, chez elle, ce sont « deux rôles qui s’exercent main dans la main. C’est important de redonner à la société », dit celle qui siège notamment au conseil des gouverneurs de l’Université Concordia et au comité consultatif de l’École de génie et d’informatique Gina-Cody.

Des femmes de cœur

Le prix Étoile montante a été remis à Julie Côté, conseillère stratégique, Régime de rentes du Mouvement Desjardins. Elle a entamé sa carrière dans le domaine de gestion de patrimoine pour une petite firme — « c’est là où j’ai tout appris », dit-elle — avant d’œuvrer pour de grandes organisations. Elle a travaillé pendant plus de 16 ans pour la CDPQ avant de se joindre à Desjardins il y a un peu plus d’un an.

Elle a fait réagir la foule en précisant qu’elle avait acheté la robe qu’elle portait avec beaucoup d’élégance à la boutique du Chaînon, un organisme qui vient en aide aux femmes en difficulté, dont elle est l’une des administratrices. « C’est un devoir de soutenir les grands enjeux de la société. L’authenticité et la bienveillance se concilient avec le monde de la finance », a-t-elle déclaré lorsqu’elle est montée sur la scène pour recevoir son prix.

Le prix leadership a été attribué à Nathalie Lamarche, directrice générale de La maison grise de Montréal, qui offre de l’hébergement pour femmes violentées. Elle a joint l’organisme il y a plus de 28 ans où elle s’emploie à « redonner du pouvoir aux femmes ». Pour recevoir son prix, elle a tenu à être accompagnée sur la scène par trois de ses collaboratrices. « Il faut unir nos forces pour plus d’impact », a-t-elle souligné. « C’est beau de leader avec le cœur », s’est exclamée Mitsou Gélinas, l’animatrice du gala à son retour sur la scène. L’entrepreneure, conférencière et animatrice à la radio et à la télévision, était accompagnée de sa sœur, Abeille Gélinas, qui agissait comme DJ.

Un leader engagé

Cette année, le prix Alter Ego a été remis à Denis Ricard, président et chef de la direction de iA Groupe financier. Il a souligné qu’à son arrivée à la tête de l’organisation en 2018, les femmes constituaient à peine 22 % des membres de la haute direction. Aujourd’hui, elles sont plus du tiers à 36 %. L’objectif du dirigeant est d’atteindre entre 40 % et 60 % d’ici quatre ans. « Pour y arriver, cela prend des actions. On a mis en place une politique et un programme pour aider les femmes dans leur progression professionnelle. Il faut les encourager à prendre des positions de leadership afin de construire un avenir meilleur pour toutes et tous », a affirmé ce père de deux filles qui souhaite qu’elles aient les mêmes possibilités que les garçons.

Au nombre des autres lauréates, il y a eu Anabelle Corbeil, prix Relève RBC, qui est étudiante à l’École des sciences de la gestion à l’UQAM. Le prix Relève Desjardins a été remis à deux étudiantes de HEC Montréal, soit Charlène Hébert et Meriem Mehri. Quant à Jeanne Bourgault, étudiante à la maîtrise en ingénierie financière à HEC Montréal, elle s’est vu remettre le prix Relève CDPQ.

Les prix Relève honorent des femmes qui se démarquent dans leur parcours universitaire en finance.

Le public présent dans la salle a attribué le prix Coup de cœur à Léa Saadé, vice-présidente régionale, Montréal centre et Rive-Nord, Gestion de patrimoine, à la Financière des professionnels, qui était une des finalistes pour le prix Leadership.

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Une haute fonctionnaire à la tête de l’AFFQ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/une-haute-fonctionnaire-a-la-tete-de-laffq/ Tue, 15 Nov 2022 13:14:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90095 NOUVELLES DU MONDE – Manuelle Oudar succède à Françoise Lyon.

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L’Association des femmes en finance du Québec a choisi une nouvelle présidente pour son conseil d’administration en la personne de Manuelle Oudar, présidente-directrice générale de la Commission des normes de l’équité de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).

Membre active de l’AFFQ depuis 2016, Manuelle Oudar s’est impliquée, en autres, au sein du comité de rayonnement provincial et siège au conseil d’administration depuis 2018.

« L’AFFQ est fière de pouvoir compter sur son engagement à faire rayonner chacune des membres œuvrant dans le milieu de la finance au Québec et de bénéficier de sa polyvalence et de son expertise tant personnelle que professionnelle », a indiqué l’AFFQ, qui a souligné également « le professionnalisme, la rigueur, la disponibilité et le dévouement » de la présidente sortante.

La haute fonctionnaire succède à Françoise Lyon, qui occupait la présidence du conseil de l’association depuis 2018, et dont le mandat venait à échéance.

Avocate, diplômée en droit et en droit bancaire de l’Université Laval, Manuelle Oudar a œuvré durant près de 25 ans au sein de la fonction publique québécoise.

Elle a notamment dirigé le service des affaires juridiques du ministère de la Justice, avant d’être nommée sous-ministre adjointe au ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur en 2010, puis sous-ministre au ministère du Travail deux ans plus tard.

En 2016, elle est devenue présidente de la CNESST. Elle préside également le conseil de l’Institut de recherche en santé et sécurité du travail (IRSST).

Son parcours lui a valu de recevoir un prix Leadership de l’AFFQ et un prix d’excellence de l’Institut d’administration publique du Québec. Elle a figuré par ailleurs dans le Top 100 des Canadiennes les plus influentes (WXN).

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Desjardins recrute la conseillère stratégique Julie Politi https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/desjardins-recrute-la-conseillere-strategique-julie-politi/ Wed, 31 Aug 2022 12:16:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88723 NOUVELLES DU MONDE - Au poste de conseillère principale.

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Julie Politi, qui était jusqu’à récemment conseillère en stratégies d’affaires chez Vignola, a été recrutée par Desjardins pour occuper le poste de conseillère principale. Elle a pris ses fonctions en août.

Le parcours professionnel de Julie Politi s’est principalement articulé au sein de l’industrie financière. Avant d’effectuer un passage éclair chez Vignola, elle a travaillé durant quatre ans chez Beneva en gestion et développement de produits en assurance collective puis au niveau du conseil, des stratégies et des projets spéciaux, notamment pour développer l’offre en santé organisationnelle.

Auparavant, auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF), elle avait contribué à mettre sur pied un cadre financier pour le secteur des fintechs en tant qu’analyste aux pratiques de distribution à la direction de l’encadrement des intermédiaires. Elle a également travaillé chez HSBC et Generali.

Diplômée de l’École nationale de l’assurance de Paris et en gestion de patrimoine de l’École supérieure de commerce de Toulouse en France, Julie Politi est également membre du comité de la ville de Québec pour l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ).

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S’aider soi-même pour mieux aider les autres https://www.finance-investissement.com/edition-papier/developpement-des-affaires-edition-papier/saider-soi-meme-pour-mieux-aider-les-autres/ Tue, 19 Apr 2022 04:15:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=86417 Encadré ou informel, le mentorat aide les femmes à accéder à des fonctions supérieures.

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Un nouveau réseau de mentorat, le Women’s Global Mentoring Program, a vu le jour en début d’année à l’initiative de La Gouvernance au Féminin et de Women in Tech, afin d’accompagner les cadres supérieures et les professionnelles qui veulent progresser dans leur carrière.

Lorsque Anik Lapointe a été nommée directrice générale du bureau de la Financière Banque Nationale à New York, en janvier 2017, un de ses premiers appels a été pour Phyllis Yaffe, ancienne consule du Canada dans la métropole américaine. « J’avais besoin de savoir certaines choses sur la culture d’affaires aux États-Unis. Phyllis est ma mentore depuis des années. C’était naturel de me tourner vers elle pour lui demander conseil, car j’ai confiance en elle et je la respecte », déclare celle qui travaille depuis près de 30 ans dans l’industrie financière québécoise.

Anik Lapointe a eu plusieurs mentors au cours de sa carrière. Elle a aussi joué ce rôle auprès de collègues, souvent de manière informelle. Quand Caroline Codsi, fondatrice de La Gouvernance au Féminin, l’a approchée pour être mentore dans le cadre d’un nouveau programme pour les professionnelles, elle n’a pas hésité.

« J’aime mentorer des personnes plus jeunes, car elles arrivent avec un point de vue différent sur certains enjeux. Je trouve cela rafraîchissant. Cela m’aide aussi à gérer et à encadrer mes employés autrement », déclare Anik Lapointe.

La directrice générale est jumelée avec une professionnelle de la Société Générale. « Je l’aide à canaliser ses objectifs, à mieux se connaître et à réfléchir à ses choix de carrière. Mon rôle n’est pas de lui souffler les réponses. Elle doit prendre ses propres décisions. Je suis là pour l’aider à cheminer et à éviter certaines erreurs », explique-t-elle.

Un cadeau à se faire

Dominique Vézina considère le mentorat comme un outil de développement personnel. « C’est un cadeau que l’on se fait, un temps d’arrêt pour penser à soi et se fixer des objectifs de développement », estime la vice-présidente, Gestion des risques, Marchés boursiers et Analyse transactionnelle à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ).

Mentore à l’Association des femmes en finance du Québec et pour des cadres à l’interne, elle a aussi bénéficié de l’accompagnement de dirigeants de la Caisse. Ces expériences ont été décisives pour l’aider à gravir les échelons, dit-elle. « Cela m’a donné l’occasion de parler de mes forces avec quelqu’un d’autre que mon responsable direct, de dire où je voulais aller et ce que je visais sur le plan professionnel. »

Un de ses mentors a parlé d’elle en haut lieu, ce qui lui a ouvert des portes. « Je me voyais aller plus haut, mais j’avais besoin que quelqu’un d’autre le voie aussi et m’aide à passer le cap. »

Dominique Vézina est jumelée avec Karl Blackburn, président du Conseil du patronat du Québec, dans le programme de mentorat pour cadres supérieurs de La Gouvernance au Féminin. « Karl m’amène à avoir des angles d’attaque que je ne voyais pas sur mon radar et il me fait bénéficier de son très vaste réseau », indique-t-elle.

Devenir plus visibles

Le mentorat est un excellent moyen d’amener les femmes à développer leur influence et à accroître leur visibilité pour accéder à des postes supérieurs, estime Francis Repka, directeur général de la Société Générale au Canada et mentor auprès d’une cadre de WSP Global.

« Il permet aux femmes d’acquérir plus d’assurance, par exemple pour prendre des décisions difficiles, susciter l’adhésion des équipes à certains projets ou se positionner dans des contextes masculins », soulève-t-il.

Ces compétences sont essentielles, selon lui, dans la période actuelle de grande transformation des organisations, lorsqu’il s’agit de prendre de nouvelles fonctions ou d’implanter un nouveau projet.

Une histoire de confiance

Pour que le mentorat fonctionne, la confiance doit être totale entre le mentor et le mentoré, soulignent les dirigeants interrogés. Chacun peut cependant imprimer son style. Anik Lapointe privilégie les rencontres informelles. « Je suis du genre à envoyer un texto d’encouragement à la personne avant une présentation ou à l’inviter à aller marcher. Quand je prépare trop les rencontres, je n’échange pas aussi bien. »

La démarche peut être plus structurée. Avec un précédent mentor, Dominique Vézina a mis en place un plan stratégique mis en place un plan stratégique en plusieurs étapes pour se faire remarquer par la haute direction de la Caisse. « Toutes les six semaines, je devais rendre des comptes sur les actions que j’avais posées. Cela m’a poussée à prendre le temps de le faire », raconte celle qui est la seule femme à siéger au comité de gestion de risques de la CDPQ.

Le mentor agit comme un révélateur, estime Francis Repka. « À la fin de chaque séance, on choisit une ou deux thématiques sur lesquelles la mentorée réfléchit et qui débouchent sur quelques actions avec des livrables. Souvent, la personne connaît déjà les solutions, mais celles-ci ne sont pas toujours faciles à déterminer, à prioriser ou à mettre en oeuvre. »

En fin de compte, le mentorat procure des avantages au mentor et au mentoré, en amenant chacun à acquérir une nouvelle vision des enjeux et à revoir ses approches pour atteindre ses objectifs.

Les éléments clés d’un mentorat efficace

Du côté du mentor :

– Mettre en place une relation de confiance avec le mentoré ;
– Faire preuve d’écoute et poser les bonnes questions ;
– Partager des expériences concrètes.

Du côté du mentoré :

– Donner le rythme aux rencontres et s’y investir ;
– Être prêt à apporter des changements et sortir de sa zone de confort ;
– Se connecter à l’industrie en participant à des groupes professionnels.

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Contribuer à réaliser le potentiel des autres https://www.finance-investissement.com/edition-papier/developpement-des-affaires-edition-papier/contribuer-a-realiser-le-potentiel-des-autres-2/ Mon, 14 Jun 2021 04:17:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=80524 Angela D’Angelo a reçu le Prix Inspiration-Andrée-Corriveau de l’Association des femmes en finance du Québec.

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Lorsqu’on interroge Angela D’Angelo sur sa vision du leadership, la réponse ne se fait pas attendre. «Il s’agit d’aider les autres à réaliser leur plein potentiel, qui est souvent caché à leurs propres yeux», dit avec conviction la vice-présidente, développement et expérience client de la Financière Banque Nationale (FBN).

Lauréate du Prix Inspiration-Andrée-Corriveau décerné en 2021 par l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ), Angela D’Angelo occupe le poste de vice-présidente à la FBN depuis 2009.

En 2015, elle lance un programme de mentorat pour finissantes universitaires. «Il n’y a pas assez de femmes en gestion de patrimoine. Elles ont toutes les qualités pour réussir et pourtant elles pensent encore que le métier de conseiller consiste à vendre. Rien n’est plus faux», dit-elle.

Afin de dissiper ces préjugés, le programme met les finissantes en contact direct avec l’univers de la gestion de patrimoine.

«Plus de 150 finissantes de 41 universités canadiennes ont déjà participé au programme. Les mentorées sont accompagnées par des conseillères et conseillers d’expérience pendant neuf mois dans des activités importantes, comme des rencontres avec des clients, des événements de réseautage, des discussions sur la confiance, la gestion de portefeuille, etc. Après avoir vu comment les choses se passent, environ 18 % des mentorées sont devenues conseillères en placement associées ou encore expertes en gestion de patrimoine à la FBN», signale la vice-présidente, développement et expérience client.

Afin de donner un coup de pouce aux conseillères en placement qui voudraient devenir mères, Angela D’Angelo a lancé un second programme intitulé «Faire la différence:Une approche centrée femmes». Ainsi, lorsqu’elles sont en congé de maternité, les conseillères en placement peuvent temporairement transférer leurs clientèles à certains de leurs collègues. Une fois le congé terminé, elles retrouvent leurs clientèles.

«Pour moi, la plus grande mesure de succès de “Faire la différence”, c’est qu’aucune femme n’ait à choisir entre fonder une famille et bâtir sa pratique… surtout en 2021 !»souligne cette dirigeante de la FBN. Par ailleurs, Angela D’Angelo est elle-même mentore. «J’ai mentoré plus de 50 personnes au cours des 12 dernières années. Il s’agit souvent de femmes ayant plusieurs années d’expérience et qui entreprennent une démarche de développement personnel», dit-elle.

Comment s’y prend-elle pour aider ces personnes à réaliser leur plein potentiel ?

«Je leur offre mon temps, mon écoute et surtout accès à mon réseau. Je leur pose des questions, beaucoup de questions, qui leur permettent de trouver leurs propres réponses… et non pas les miennes !»explique la gagnante du Prix Inspiration-Andrée-Corriveau.

Ce n’est pas tout. «Le moyen le plus sûr de faire émerger le plein potentiel caché consiste à développer la confiance en soi.

Dans ce contexte, il ne faut pas hésiter à faire des jeux de rôle. Il n’y a rien de plus efficace que de s’exercer et de s’entendre dire ce qu’on vient de décider. C’est ici que la confiance prend tout son sens!» dit Angela D’Angelo.

Rappelons que le Prix Inspiration-Andrée-Corriveau vise à rendre hommage à la fondatrice de l’AFFQ, Andrée Corriveau. Il vise à récompenser «une Québécoise qui s’est distinguée par son engagement social et son parcours professionnel». Les lauréates doivent travailler dans le monde de la finance depuis au moins cinq ans et avoir concrètement favorisé la place des femmes dans l’entreprise ou l’industrie.

Au cours des dernières années, ce prix a été décerné à Kathy Fazel, vice-présidente et conseillère en investissement chez RBC Gestion de patrimoine (2020), Geneviève Morin, alors présidente-directrice générale d’Anges Québec Capital (2019) et présidente-directrice générale de Fondaction depuis janvier 2020, Andrée-Lise Méthot, fondatrice et associée directrice de Cycle Capital Management (2018), et Lucie Rousseau, coach exécutive pour Unix coaching (2017).

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