En effet, plusieurs entreprises utilisent maintenant des logiciels de gestion de tests de la personnalité. Leurs résultats disent qui embaucher. Les critères ne tiennent pas compte tant de l’expérience des postulants que de leur «stabilité émotionnelle» et de leur façon d’envisager le monde du travail. Ces logiciels posent ainsi toutes sortes de questions en apparence anodines, qui servent à trier le bon grain de l’ivraie. Par exemple, les gens qui ne disent pas la vérité (ce qui se mesure lorsqu’on doit répondre uniformément à des centaines de questions) sont reconnus comme ayant une tendance à voler… des objets ou du temps, comme de «faux» jours de maladie.

Le Wall Street Journal rapporte que des spécialistes de centres d’appels utilisent ces logiciels pour éliminer les postulants «curieux», car ces derniers ne restent pas longtemps en poste. Nous n’y sommes pas encore, mais des spécialistes en ressources humaines estiment que ces logiciels pourront un jour déterminer quels employés devraient recevoir une promotion.