Wall Street – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 08 Nov 2023 18:28:13 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Wall Street – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les défis de Ted Pick, nouveau PDG de Morgan Stanley https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/les-defis-de-ted-pick-nouveau-pdg-de-morgan-stanley/ Thu, 09 Nov 2023 11:28:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97104 PLANÈTE FINANCE - Faire croître la gestion de patrimoine en est un.

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Après plusieurs mois de suspense, la nomination de Ted Pick marque un nouveau chapitre dans l’histoire de la banque américaine. Le PDG nouvellement élu succèdera en janvier prochain à James Gorman, qui a dirigé le géant de Wall Street pendant 14 années. Âgé de 65 ans, le vétéran de la finance assumera le rôle de président exécutif pour assurer la transition pendant une période indéterminée.

Ted Pick, âgé de 54 ans, n’est pas un nouveau venu chez Morgan Stanley. Il œuvre depuis près 30 ans au sein de l’institution financière. Depuis deux ans, il occupe les fonctions de coprésident. À ce titre, il est chargé notamment de la banque d’affaires et des marchés de capitaux.

Il s’apprête à marcher dans les pas d’un pilier de la finance. James Gorman est réputé avoir sauvé Morgan Stanley de la catastrophe après la crise financière de 2008. Les clients s’étaient alors détournés de la banque, ce qui avait provoqué des doutes sur sa survie.

À la suite de cette crise, l’ancien PDG avait entrepris une transformation sur plusieurs années, plaçant la gestion de patrimoine au cœur de sa stratégie. Cette refonte lui a permis non seulement de redonner à Morgan Stanley sa place sur l’échiquier de Wall Street, mais aussi de propulser sa valeur boursière au-dessus de celle de son rival Goldman Sachs, rapporte Think Advisor.

« En 15 ans, il nous a conduits de la quasi-faillite à une position gagnante », a déclaré Ted Pick lors de sa première interview après l’annonce de sa nomination. Le PDG élu a déclaré qu’il maintiendra la direction de Morgan Stanley et ne prévoit aucun changement de stratégie.

Une succession attendue

James Gorman avait annoncé en mai qu’il prévoyait de se retirer au cours de l’année. Ted Pick faisait figure de dauphin. Deux autres membres de la haute direction étaient en lice pour le poste : Andy Saperstein et Dan Simkowitz. Ils ont été nommés respectivement responsable de la gestion de la richesse et des investissements et co-président et responsable des titres institutionnels.

Dans une entrevue, le PDG a salué la décision unanime du conseil d’administration de promouvoir Ted Pick. Il a souligné l’expérience de son successeur en matière de restructuration, de gestion des risques, de relations clients et de technologie. « C’est un cadre de classe mondiale, et il comprend notre culture », a-t-il déclaré.

La décision finale a également été saluée avec soulagement par les actionnaires. « Cela apporte la clarté nécessaire et devrait aider à orienter la direction après des mois d’incertitude », a signalé Bloomberg Intelligence.

Regagner des parts de marchés

Élevé au biberon de Morgan Stanley, Ted Pick a gravi les échelons, d’abord comme analyste puis en tant que banquier pour le marché des capitaux. Après 2008, il a joué un rôle important à la tête de la division des actions à un moment où la banque perdait des clients. Sous sa direction, cette branche a retrouvé une position saine, dépassant même ses concurrents pour obtenir la première place.

Par la suite, Ted Pick a été chargé de redonner vie à la division des titres à revenu fixe, mission qu’il dont il s’est également acquitté avec succès. Toutefois, l’éclatement de l’affaire du fonds Archegos, en 2021, a terni ce bilan, faisant perdre 911 millions de dollars à Morgan Stanley. La banque fait par ailleurs l’objet d’une enquête de la justice américaine sur les pratiques de négociation de bloc, qui relèvent de la responsabilité de Ted Pick.

Le défi le plus pressant du nouveau PDG sera toutefois de faire regagner des parts de marché à l’activité d’investissement, en perte de vitesse après avoir cédé du terrain à Goldman Sachs et JPMorgan, retient Thinkadvisor. Dans le même temps, les investisseurs voudront s’assurer que l’activité gestion de fortune pourra continuer à attirer rapidement des actifs.

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Goldman Sachs mise sur la gestion de patrimoine pour croître https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/goldman-sachs-mise-sur-la-gestion-de-patrimoine-pour-croitre/ Mon, 06 Mar 2023 19:10:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92323 Fitch estime que le géant de Wall Street cherche la stabilité dans les revenus découlant des frais facturables propres à ce secteur.

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Autrefois le parangon de la chaussure blanche de Wall Street, Goldman Sachs Group Inc. se tourne vers ses divisions de vente au détail pour stimuler la croissance, rapporte Fitch Ratings.

Après la deuxième journée des investisseurs tenue par Goldman Sachs, l’agence de notation a déclaré que la société avait réitéré son intérêt envers la gestion d’actifs et de patrimoine pour générer des revenus de frais et soutenir sa croissance globale.

La division de gestion d’actifs et de patrimoine a déclaré un taux de croissance annuel composé de 11% pour les actifs sous administration, selon Fitch. L’objectif de Goldman Sachs est de 10 milliards de dollars américains (G$) en revenus de frais annuels pour ce secteur d’ici 2024, contre 8,8 G$ l’an dernier.

La performance des activités de gestion d’actifs et de patrimoine est également essentielle aux objectifs globaux de rendement des capitaux propres (ROE) de Goldman Sachs et à l’atteinte de ses objectifs en matière de capital, a noté Fitchs.

« La croissance de la contribution [de la gestion d’actifs et de patrimoine] au total des revenus nets, ainsi qu’à la croissance continue des dépôts en pourcentage du financement total, pourraient progressivement améliorer le profil commercial de Goldman Sachs et améliorer le potentiel de notation à la hausse à moyen terme », a-t-on indiqué.

Du côté des secteurs banque d’investissement et trading, qui continuent de représenter la portion la plus importante de ses revenus, Goldman Sachs vise à « réduire la volatilité des revenus grâce à une expansion du financement FICC et actions, qui représentait 22% des revenus du segment l’année dernière », a également noté Fitch.

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La spéculation boursière gagne des adeptes au Québec https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-speculation-boursiere-gagne-des-adeptes-au-quebec/ Thu, 28 Jan 2021 21:40:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77657 Un phénomène qui soulève certaines inquiétudes auprès de l’AMF.

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En plus du profit qu’il a réalisé en vendant ses actions, Christopher Gagnon était surtout satisfait de faire partie d’un mouvement qui, pour une rare fois, a damé le pion à des poids lourds de Wall Street.

Comme d’autres boursicoteurs québécois, ce spéculateur sur séance s’est intéressé à la récente frénésie boursière provoquée par la visibilité de certains titres dans les médias sociaux, un engouement qui soulève certaines inquiétudes chez le gendarme boursier de la province.

« J’étais content de voir que pour une fois, ce n’était pas les petits investisseurs qui se sont fait avoir, mais plutôt les gros vendeurs à découvert et c’est une bonne affaire », a relaté Christopher Gagnon, jeudi, au cours d’un entretien téléphonique en expliquant avoir acheté des actions à la fois dans l’espoir de réaliser un gain et pour « passer un message ».

Cette semaine, la mobilisation de petits investisseurs dans les réseaux sociaux comme Reddit a fait monter en flèche le cours de titres comme le détaillant de jeux vidéo GameStop (EB Games au Québec) ainsi que la chaîne américaine de salles de cinéma AMC, deux entreprises qui éprouvent pourtant des difficultés. Le phénomène a provoqué d’importantes pertes au sein de firmes d’investissement pratiquant la vente à découvert, qui empruntent des titres dont elles prédisent le recul pour les vendre, puis les racheter à rabais et ainsi effectuer un gain en retournant leur emprunt.

Dans le cas d’AMC, Christopher Gagnon, qui s’est dit bien au fait des risques de la spéculation sur séance et qui s’informe notamment par l’entremise de groupes d’investisseurs sur Facebook ainsi que sur la plateforme StockTwits, a dit avoir réalisé un gain de 30 % sur une somme de « plusieurs milliers de dollars investie ».

« Je surveillais l’entreprise depuis un certain temps, a-t-il dit. Quand j’ai vu que tout le monde en parlait partout. J’ai vendu mes actions parce qu’à un moment donné, tu ne veux pas te faire avoir. »

C’est au début de la pandémie que Steve Briau Seha a décidé d’effectuer lui-même ses transactions boursières. Jusqu’à tout récemment, il n’avait jamais entendu parler de Reddit et s’intéressait à des titres d’entreprises bien établies comme des banques.

Néanmoins, ce qu’il a lu sur les réseaux sociaux l’a incité tourner son attention vers les titres de GameStop et AMC. Steve Briau Seha a dit avoir réalisé un profit mais a préféré ne pas le préciser.

« Habituellement, je ne me lance jamais dans ce qui touche la distribution, a-t-il expliqué, au bout du fil. J’ai décidé de tenter le coup avec moins de 10 % de mon portefeuille. Quand j’ai vu que ça n’arrêtait pas de monter, je suis sorti pour faire un petit profit. Je pense conserver cette stratégie avec les réseaux sociaux. »

Cette spéculation boursière en proie à Wall Street a eu des répercussions, jeudi, alors que des plateformes de courtage en ligne comme Robinhood, qui sont prisées par les spéculateurs sur séance, ont décidé de restreindre les transactions sur des titres comme GameStop.

Pour Christopher Gagnon, il s’agit d’un exemple illustrant que les gros joueurs finissent toujours par l’emporter en Bourse.

« Cela fait seulement montrer que quand eux perdent, ce n’est pas correct, mais quand nous on perd, c’est comme cela que ça fonctionne, a-t-il déploré. Pour une fois, cette semaine, ce sont les gros joueurs qui ont encaissé des pertes. »

Mise en garde

Ces exemples de gains ne sont toutefois pas la norme en Bourse, et à la lumière des événements des derniers jours, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a servi une mise en garde aux petits investisseurs.

Dans un courriel, son porte-parole, Sylvain Théberge, a souligné que le gendarme boursier était « très préoccupé » par la situation.

« L’Autorité est particulièrement préoccupée envers les investisseurs sans expérience ou les spéculateurs qui prennent part ou seraient tentés de prendre part à ce phénomène, a-t-il écrit. Car malheureusement, l’engouement pour ces titres risque d’être de courte durée et leur valeur chuter tout aussi rapidement. »

Dans le cas de GameStop, Stephen Foerster, professeur à l’Ivey Business School de l’université Western Ontario, a fait remarquer que le cours de son action se situait bien au-delà de sa fourchette habituelle.

Cette entreprise a perdu 1,6 milliard de dollars américains au cours des 12 derniers trimestres et son titre en décliné pendant six années consécutives avant de rebondir en 2020.

« Ce que nous observons est très similaire à il y a quelques décennies, pendant la soi-disant bulle technologique, a expliqué le professeur. Les actions n’étaient pas négociées en fonction de leurs perspectives réalistes, comme la rentabilité. »

Les titres étaient plutôt négociés pour des raisons qui, finalement, ne reposaient pas sur des principes fondamentaux, a dit Stephen Foerster.

(Avec des informations d’Anita Balakrishnan)

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Quand Wall Street affronte Main Street https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/francois-gagnon/quand-wall-street-affronte-main-street/ Fri, 07 Feb 2020 13:09:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63960 Zone Experts - Les niveaux records connus par la bourse en début janvier sont-ils déconnectés de réalité

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On remarque que l’économie progresse de façon lente depuis plusieurs années pendant que les marchés boursiers roulent à fonds de train. Un économiste, David Rosenberg faisait remarquer que la croissance économique expliquerait seulement 7% la croissance de la bourse au cours des dernières années alors qu’historiquement ils expliquaient 70% des fluctuations.

On doit plutôt regarder du côté du bilan de la Réserve fédérale américaine pour mieux comprendre l’évolution des marchés. Les mesures d’assouplissement quantitatif justifieraient 70% du mouvement récent de la bourse américaine.

L’investisseur Warren Buffet compare la capitalisation boursière de la bourse américaine avec le PIB américain pour se faire une idée si le marché est surévalué. Warren Buffett a souligné que la capitalisation boursière totale par rapport au PIB américain est « probablement la meilleure mesure unique de l’évaluation du marché à un moment donné ». Lorsque la capitalisation boursière dépasse la valeur du PIB, on entre dans la zone de danger.

Comme le démontre le tableau ci-dessous, la bourse était clairement dans la zone de danger à la fin des années 1990 et avant la crise de 2008. L’écart actuel est plus grand en ce moment qu’il ne l’a été pendant la bulle des technos…

Un graphique montrant la capitalisation boursière des entreprises intérieures cotées et le PIB des États-Unis entre 1980 et 2019.
Source : Tableau Gestion Privée Phoenix S.A, données Banque mondiale

On peut observer qu’au cours des quatre dernières décennies, la valorisation du marché a varié dans une très large fourchette de prix comparativement au PIB qui maintient une croissance relativement stable. À titre de comparaison, lors de la bulle technologique en 2000, le marché avait une capitalisation équivalente à 148% du PIB américain.

Présentement, la capitalisation totale du marché américain est de 33029,1 milliards de dollars, soit environ 153,3% du dernier PIB déclaré ce qui suggère que le marché est hautement surévalué.

Selon l’indicateur Buffett, la Bourse américaine est positionnée pour générer un rendement annualisé moyen de -3,1% dans les 8 prochaines années. Ce rendement est estimé à partir des valorisations historiques de la bourse et inclut les rendements des dividendes, actuellement à 1,75%.

Dans un autre ordre d’idée, le célèbre gestionnaire de fonds spéculatifs, Paul Tudor Jones, est plutôt d’avis que les actions peuvent être chères sans être au bord du précipice. Il a analysé le présent rallye de Wall Street, alimenté par un appétit pour les titres technologiques, et il a établi des comparaisons avec l’environnement début de 1999 avant la crise du dot-com.

Selon lui, l’ascension stratosphérique des actions de Tesla, qui a doublé en un an pour atteindre une valeur de marché de plus de 100 milliards de dollars, est au cœur de l’idée que les investisseurs sont maintenant prêts à payer n’importe quel prix pour un avenir de transformation technologique.

Pourtant, malgré tout, le niveau d’évaluation du marché et l’activité spéculative d’aujourd’hui sont loin d’être aussi extrêmes qu’en 1999. Par exemple, la plus grande capitalisation du marché aujourd’hui, Apple, approche un cours de 24 fois les bénéfices prévus pour 2020; en 1999, Microsoft, la plus grande capitalisation de l’époque, avait atteint à son sommet un cours de 60 fois les bénéfices.

Les sceptiques pointeront du doigt les ratios prix / ventes et les multiples valeurs d’entreprise/flux de trésorerie du S&P 500 qui sont en effet aux mêmes niveaux qu’avant la chute de l’an 2000. Paul Tudor Jones fait remarquer que la raison pour laquelle ils sont plus élevés est justifiée parce que les entreprises ont des marges bénéficiaires plus élevées, que les taux d’intérêt et les impôts sont structurellement plus bas.

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Le producteur du « Loup de Wall Street » accusé de blanchiment d’argent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-producteur-du-loup-de-wall-street-accuse-de-blanchiment-dargent/ Mon, 08 Jul 2019 11:43:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=59569 PLANÈTE FINANCE – Riza Aziz, un des co-fondateurs de la société de production américaine Red Granite Pictures qui a financé le film « Le Loup de Wall Street », a été mis en examen pour blanchiment d’argent.

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Riza Aziz, le producteur malaisien du célèbre film de Martin Scorsese qui relatait justement les frasques d’un courtier véreux, est soupçonné d’avoir détourné 248,17 millions de dollars du fonds 1Malaysia Development Berhad (1MDB), un fonds souverain censé servir au développement économique de la Malaisie.

Selon les chefs d’accusation, ces sommes, reçues en 2011 et 2012, proviendraient du fonds 1 MDB. Elles auraient été versées sur des comptes appartenant à la société de production de l’intimé Red Granite Pictures.

Riza Aziz a plaidé non coupable aux cinq chefs d’accusation de blanchiment d’argent au cours d’une audition devant un tribunal de Kuala Lumpur.

 Un immense scandale

Le fonds malaisien 1MDB devait normalement investir de l’argent public dans divers projets. Les bénéfices tirés de ceux-ci devaient ensuite profiter à l’économie du pays. Mais, grâce à un montage financier impliquant des paradis fiscaux ainsi que des sociétés-écrans, plusieurs personnes sont soupçonnées d’avoir détourné des milliards de dollars du fonds pour leur propre bénéfice. Le ministère de la Justice des États-Unis a intenté un procès alléguant qu’au moins 3,5 milliards de dollars américains auraient été volés dans le fonds 1MDB.

Le pillage de ce fonds a débouché sur un scandale qui a notamment contribué à la chute de l’ex-Premier ministre malaisien Najib Razak, inculpé de corruption en mai 2018. Un autre lien avec Riza Aziz, puisque Najib Razak n’est autre que son beau-père.

 Un lien avec « Le Loup de Wall Street »

Le film de Martin Scorcese a été financé par l’argent de ce fonds malaisien à travers la société de production de Riza Aziz, Red Granite Pictures. Cette société a fourni l’essentiel du budget du film qui s’élevait à 100 M$. Depuis sa sortie, le film a rapporté près de 400 M$, mais étant donné la provenance frauduleuse de ses fonds, la justice américaine estime de son devoir de saisir tous les futurs bénéfices.

L’acteur vedette du film, Leonardo Di Caprio, qui a interprété le rôle du courtier Jordan Belfort, n’est pas directement cité dans le dossier. Mais, on mentionne qu’un acteur vainqueur d’un Golden Globe pour le film aurait participé à l’une des fêtes payées avec l’argent de 1MDB.

Leonardo Di Caprio connait également plusieurs des personnes impliquées dans cette affaire. Jho Low, un entrepreneur américain qui est suspecté par la justice américaine pour avoir pris part à ce scandale, aurait fait d’importants dons à l’organisation pour la défense de l’environnement fondée par l’acteur. C’est lui qui aurait mis en contact Leonardo Di Caprio et Riza Aziz.

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La Bourse de Toronto devrait se remettre en 2019 de sa pire année en une décennie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-bourse-de-toronto-devrait-se-remettre-en-2019-de-sa-pire-annee-en-une-decennie/ Fri, 28 Dec 2018 14:27:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=54437 La Bourse de Toronto devrait se remettre en 2019 de sa pire performance annuelle en une décennie. L'année 2018 a vu le parquet torontois perdre environ 14 % dans un contexte de forte volatilité, de plongeon des prix du pétrole et d'incertitude géopolitique, ont noté des experts.

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« Notre perspective pour 2019 s’appuie sur un optimisme prudent », a expliqué Candice Bangsund, gestionnaire de portefeuille pour Fiera Capital.

Elle s’attend à ce que les valeurs mobilières performent mieux que les obligations, pendant que la croissance mondiale restera relativement saine. Selon elle, une récession est improbable avant la fin de 2020.

Les marchés en sont aux derniers moments d’un cycle économique marqué, notamment, par sa plus longue séquence haussière. C’est habituellement à ce moment que les investisseurs délaissent les titres qui s’appuient sur la croissance pour se réfugier dans les secteurs jugés plus défensifs, comme ceux de la finance, des matériaux, de l’industrie et de l’énergie.

« Cela va être intrinsèquement positif pour le TSX », a expliqué Mme Bangsund, prédisant des rendements de 10 à 15 % et une performance encore plus forte pour les marchés émergents. L’experte ne voit cependant pas beaucoup d’avantages pour les marchés américains.

« C’est une période où nous voyons une occasion de rattrapage, mais cela ne sera pas une opération à long terme. D’ici la deuxième moitié de 2019, nous allons avoir des prises de profits et du repositionnement pour 2020, avec des perspectives un peu plus prudentes. »

L’indice composé S&P/TSX traversait les dernières séances de l’année en affichant un recul d’environ 14 % par rapport au début janvier, alors qu’il valait 16 209,13 points. Cela ferait de 2018 la pire année du TSX depuis 2008, année de la Grande Récession, alors qu’il avait perdu 35,2 %.

Le TSX a subi une correction en février et a de nouveau glissé en octobre après avoir culminé à 16 586,46 points à la mi-juillet. Il a ensuite chuté en décembre, atteignant son plus bas niveau en deux ans, à 13 863,97 points le 24 décembre, avant de rebondir jeudi à 14 165,21 points.

« Cela a été une année où il a été difficile pour un investisseur de faire de l’argent même avec un portefeuille équilibré typique », a souligné Mme Bangsund en entrevue.

Optimisme face au pétrole

Le secteur financier, le plus important selon la valeur boursière sur le TSX, a chuté de près de 15 %. L’énergie, le deuxième en importance, a glissé de près de 32 %, le prix du pétrole WTI ayant cédé environ 26 % et le cours du brut canadien ayant été affecté par le manque de capacité des oléoducs pour les marchés d’exportation.

Les matériaux ont chuté d’environ 14 % en raison de la baisse des prix de l’or et du cuivre et de la hausse du dollar américain.

Le secteur de la technologie a enregistré une croissance d’environ 5 % sur la même vague que les bourses américaines, mais il ne représente que 3 % du TSX. Le mince secteur des soins de santé a perdu 14 % en raison de la volatilité extrême des titres de cannabis, alors que le Canada a légalisé la consommation de marijuana à des fins récréatives en octobre.

Malgré les ventes de titres dans le secteur de l’énergie en décembre ayant contribué au recul du WTI à un creux de 44,25 $ US le baril, Mme Bangsund établit un prix cible de 70 $ US le baril pour 2019, tandis que d’autres observateurs le voient se situer entre 50 et 60 $ US.

« Nous sommes plutôt optimistes à l’égard des prix du pétrole, ce qui alimente nos perspectives positives pour le dollar canadien et le marché boursier canadien », a ajouté Mme Bangsund.

L’année a été marquée par des incertitudes géopolitiques, notamment la confrontation sur le budget italien entre Rome et l’Union européenne, et par le Brexit. Mais le principal élément qui a influencé les marchés est le programme protectionniste de l’administration Trump, qui s’est notamment traduit par la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain, des menaces de tarifs douaniers sur les automobiles et un affrontement avec la Chine.

Du côté de Wall Street

Les marchés américains étaient également en voie de connaître leur pire année en une décennie en dépit du fait qu’ils ont été propulsés au début de l’année par le secteur de la technologie et que les bénéfices des entreprises ont été soutenus par les réductions d’impôt fédérales. Vers la fin de l’année, la moyenne industrielle Dow Jones et l’indice S&P 500 chutaient d’environ 12 % après avoir gagné 25 % et 20 % respectivement en 2017.

Les rendements sur les marchés seront compliqués au moins au cours des deux prochaines années par des hausses des taux d’intérêt et la faiblesse de la croissance mondiale, prédit Kash Pashootan, PDG et directeur des investissements de First Avenue Investment Counsel.

« Nous ne nous attendons pas à un effondrement du marché ni à un déclin important, mais nous ne croyons pas non plus que nous aurons la même résilience et la même vigueur des actions que celles observées au cours des quelques dernières années », a-t-il affirmé.

La volatilité qui a marqué 2018 pourrait se poursuivre l’année prochaine, a ajouté Craig Fehr, stratège des marchés canadiens pour Edward Jones.

« Je ne pense pas que ce sera nécessairement une année record, a-t-il déclaré. Je ne pense pas qu’il y aura répétition de l’année 2017 avec des gains énormes et très peu d’inconvénients, mais je pense que 2019 peut être une autre bonne année pour le marché des actions. »

Selon Douglas Porter, économiste en chef de BMO, le TSX performera mieux que le S&P 500 l’année prochaine, alors qu’il a eu un rendement inférieur à celui des États-Unis au cours de sept des huit dernières années.

« En règle générale, c’est assez simple: lorsque le prix réel des produits de base augmente, la Bourse de Toronto brille », écrit-il dans une note. « Néanmoins, avec la réduction de l’incertitude liée au commerce, l’accord de libre-échange Canada-États-Unis-Mexique, et de nombreuses mauvaises nouvelles dans le secteur de l’énergie déjà prises en compte, l’année prochaine pourrait voir un rare gain pour le TSX, au moins sur une base relative. »

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Bientôt la fin de Wall Street? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/bientot-la-fin-de-wall-street/ Mon, 10 Sep 2018 13:10:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=50929 PLANÈTE FINANCE - Les changements à la fiscalité des entreprises américaines favorisent le rapatriement dans ce pays des profits autrefois conservés à l’étranger. Ces profits servent surtout à financer des programmes de rachat d’actions. Avec quelles conséquences?

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Dans un récent rapport, le Réserve fédérale américaine (Fed) constate que le rapatriement au pays de plus de 300 milliards de dollars américains (395 G$ CA) de profits dans le premier trimestre de 2018 dépasse de loin la moyenne des dernières années. Celle-ci se situait à environ 50 milliards de dollars américains (65,9 G$ CA) par trimestre.

La réforme fiscale diminuait à 15,5 % l’imposition de profits rapatriés de l’étranger, et à 8 % pour ce qui est des actifs non-liquides. Auparavant, les entreprises qui ramenaient les profits aux États-Unis payaient 35 % d’impôt.

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