Volatilité – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 09 Dec 2025 12:42:08 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.9 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Volatilité – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 La volatilité nourrit les marchés privés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/la-volatilite-nourrit-les-marches-prives/ Tue, 09 Dec 2025 12:42:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111324 Sous la pression des risques politiques et de la volatilité des marchés, les fondations et les fonds de dotation canadiens orientent de plus en plus leurs actifs vers les marchés privés, selon le sondage annuel de Mercer.

Cette tendance rejoint les conclusions de l’enquête mondiale de Mercer, selon laquelle la volatilité des marchés (83 %) et le climat politique, tant national qu’international (82 %), figurent parmi les principaux risques auxquels sont confrontées les organisations.

Ces préoccupations demeurent vives, notamment au sujet des politiques commerciales des États-Unis et de leurs effets potentiels sur l’économie canadienne, pointe Mercer.

La firme observe toutefois des distinctions entre les petites et les grandes organisations. Les organisations les plus petites, soit celles ayant moins de 100 millions de dollars (M$) d’actifs sous gestion (ASG), consacrent en moyenne 14,7 % de leurs actifs aux marchés privés. Les plus grandes, celles ayant plus de 500 M$ d’ASG, sont plus résolument tournées vers ces marchés en leur allouant 32,3 % de leurs actifs.

De plus, les petites organisations se tournent davantage vers les actions publiques, avec 52,8 % des actifs investis dans cette catégorie d’investissement, dont 13,4 % dans les actions canadiennes.

Les grandes organisations sont plus réservées quant à leurs investissements dans les actions publiques (48,5 %), et investissent presque deux fois moins dans les actions canadiennes comparativement aux plus petites organisations, soit 7,2 %.

Enfin, le rendement médian sur cinq ans s’établit à 7,6 %, ce qui est en dessous des 9,15 % nécessaires pour atteindre le seuil de rentabilité en dollars réels, c’est-à-dire en tenant compte de l’inflation, des distributions et des dépenses. L’année 2022 a été la seule année pour laquelle le rendement médian annuel a été inférieur à 9,15 % lors des cinq années qui viennent de s’écouler.

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Perspectives issues du Forum mondial des investisseurs 2025 de l’AIMA https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/perspectives-issues-du-forum-mondial-des-investisseurs-2025-de-laima/ Fri, 31 Oct 2025 10:18:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110553 L’AIMA tenait récemment la 11e édition de son Forum mondial des investisseurs à Toronto. L’événement de deux jours a attiré plus de 600 participants venus de 18 pays à travers le monde. Les principaux allocataires institutionnels, gestionnaires d’actifs non traditionnels et experts du secteur à l’échelle mondiale s’y sont réunis pour des discussions pratiques, axées sur les investisseurs couvrant toutes les classes d’actifs, tous les mandats et toutes les zones géographiques.

Voici les 10 points clés à retenir de la conférence de cette année :

1— Les allocataires mondiaux concilient optimisme et prudence dans un monde fragmenté

Les divergences entre les modèles de croissance régionaux, l’évolution des relations commerciales et les programmes budgétaires façonnent la manière dont les investisseurs déploient leurs capitaux.

Malgré les inquiétudes liées à la concentration des indices boursiers, les marchés américains restent dynamiques, tandis que l’optimisme en Asie et au Moyen-Orient est alimenté par les réformes structurelles et le déploiement de capitaux à long terme.

Le Canada et l’Europe réévaluent leur productivité et leur compétitivité afin de relancer la croissance dans un ordre mondial en mutation.

2— La volatilité est devenue une condition préalable à la performance

Pour obtenir des rendements supérieurs à l’indice de référence, il faut de plus en plus accepter une plus grande volatilité à court terme.

Les allocataires réexaminent ainsi les hypothèses formulées pendant les années de soutien des banques centrales et intègrent des stratégies d’alpha portable et macroéconomiques afin de mieux gérer le risque de taux et de change.

Une couverture dynamique, une diversification des styles de négociation et des budgets de risque rigoureux sont essentiels pour maintenir la performance malgré les changements de régime.

3— La liquidité comme contrainte majeure

Avec l’augmentation des allocations sur les marchés privés et le ralentissement des distributions, la gestion de la liquidité est devenue le principal facteur de risque à prendre en compte.

Les institutions réévaluent leurs modèles de rythme, leurs réserves de trésorerie et leurs cadres de rééquilibrage afin de préserver leur flexibilité, d’éviter les ventes forcées et de saisir les opportunités créées par les perturbations du marché.

4— La diversification est en train d’être repensée à partir des principes fondamentaux, dans un contexte de convergence générale

Les relations traditionnelles entre actions et obligations se sont affaiblies, incitant les investisseurs à rechercher de nouvelles sources de rendement non corrélées dans les matières premières, les stratégies multiples et les actifs réels. Les tests de résistance et l’attribution des facteurs sont utilisés pour révéler le bêta caché et garantir la résilience des portefeuilles lorsque les corrélations convergent.

5— Toutes les voies mènent à l’approche de portefeuille global

Compte tenu des corrélations élevées, l’approche de portefeuille global devient la norme, les allocataires de toutes tailles intégrant les actifs publics et privés dans des cadres unifiés en matière de risque, de liquidité et d’efficacité du capital.

La gestion des risques est de plus en plus intégrée au niveau de l’entreprise, reliant chaque décision d’investissement à son impact marginal sur le rendement et la volatilité du fonds total. Les données, la technologie, le leadership et la culture sont les principaux catalyseurs de cette transformation.

6— Le crédit privé reste une valeur sûre dans les portefeuilles institutionnels

Dépassant désormais les 3 000 milliards de dollars d’actifs sous gestion à l’échelle mondiale, le crédit privé continue d’attirer des capitaux à long terme et de se diversifier au-delà des prêts aux entreprises, avec une croissance des stratégies de prêt garanti par des actifs, immobilière et de dette d’infrastructure.

Le resserrement des écarts et les autres effets secondaires de la concurrence sur les marchés du crédit concentrent l’attention sur la discipline de souscription et la sélection des gestionnaires, mais les investisseurs continuent de considérer le crédit privé comme une allocation stratégique plutôt que tactique.

7— Le capital-investissement traverse une période de réinitialisation de la liquidité

L’allongement des périodes de détention et le ralentissement des sorties remettent en question les modèles traditionnels de réalisation de valeur, même si les fusions-acquisitions reprennent lentement.

Les marchés secondaires, les véhicules de continuation et les structures de co-investissement offrent des solutions de liquidité, tandis que la tokenisation et les fonds accessibles aux particuliers laissent entrevoir des innovations futures. L’accent est désormais mis non plus sur le taux de rendement interne, mais sur les rendements en espèces réalisés, l’alignement des intérêts et la transparence.

8— Les actifs numériques et l’intelligence artificielle redessinent le paysage de l’investissement

La jetonisation, l’infrastructure des chaînes de blocs et les modèles de propriété numérique passent du stade pilote à celui de la mise en œuvre, améliorant la transparence et l’efficacité des règlements, tout en continuant à démocratiser les marchés privés.

Parallèlement, l’intelligence artificielle (IA) transforme la recherche, la gestion des risques et les opérations. Les propriétaires d’actifs accordent la priorité à la gouvernance, à l’intégrité des données et à la supervision humaine afin de garantir que la technologie améliore le jugement sans le remplacer.

9— Les mégatendances entraînent une réallocation stratégique du capital

La réindustrialisation, la transition énergétique, l’évolution démographique et la numérisation redéfinissent les occasions à long terme. Les matières premières sont en train de passer du statut de couverture contre l’inflation à celui de moteurs de rendement actifs, tandis que les réformes des marchés émergents ouvrent de nouvelles perspectives de rendement réel par rapport aux économies développées endettées.

10— La culture, l’alignement et la transparence sont les fondements du succès et des partenariats à long terme

Dans toutes les classes d’actifs, la culture institutionnelle apparaît comme un avantage décisif. Les organisations qui remettent en question les hypothèses, acceptent l’incertitude et communiquent avec transparence sont mieux armées pour faire face aux perturbations tout en gérant le risque de réputation publique.

Un alignement solide entre les gestionnaires et les allocataires, fondé sur la confiance, la responsabilité et un objectif commun, ainsi qu’une structure de frais flexible, définira la prochaine ère du leadership en matière d’investissements non traditionnels.

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Les investisseurs institutionnels explorent de nouvelles classes d’actifs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/les-investisseurs-institutionnels-explorent-de-nouvelles-classes-dactifs/ Fri, 25 Jul 2025 11:19:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108536 Alors que la volatilité des marchés financiers alimente les craintes d’une correction boursière, les investisseurs institutionnels réévaluent leurs stratégies. Une nouvelle étude mondiale menée par CrossLedger Capital révèle que 96 % d’entre eux s’ouvrent à de nouvelles catégories d’actifs autrefois marginales, comme les produits numériques à rendement stable.

Pas moins de 83 % des répondants le font en raison d’une éventuelle baisse des marchés.

Cette approche défensive se traduit également par une gestion active des gains : près de la moitié (49 %) déclarent avoir sécurisé leurs profits récents, tandis que 43 % évoquent la volatilité comme principale préoccupation actuelle.

Le crédit d’entreprise de qualité demeure la catégorie d’actifs la plus recherchée, avec 49 % des institutionnels prévoyant une augmentation marquée de leur allocation dans les deux prochaines années. Les actifs numériques sont aussi parmi les options de plus en plus considérées compte tenu de leurs performances récentes et de leur potentiel de rendement, souligne Graham Cooke, PDG et fondateur de Brava, la société mère de CrossLedger Capital. Ils arrivent à égalité avec les actions versant des dividendes en termes d’augmentation prévue des allocations.

Découvrez le classement des catégories d’actifs les plus susceptibles de voir leur allocation augmenter dans les portefeuilles institutionnels d’ici deux ans :

Catégorie d’actif Augmentation marquée % Augmentation légère % Maintien du niveau actuel %
Crédit d’entreprise de qualité 49 48 3
Fonds du marché monétaire 45 29 25
Obligations d’État 39 35 24
Actifs numériques générant du rendement 37 44 16
Actions à dividendes 37 39 23
Espèces 33 48 15
Crédit d’entreprise non coté (haut rendement) 32 20 43

L’étude a été menée en juin 2025 auprès de 200 investisseurs — fonds de pension, gestionnaires de fortune, compagnies d’assurance, gestionnaires d’actifs, bureau de gestion de patrimoine (family office) et fonds spéculatifs — dans 13 pays dont les États-Unis, le Royaume-Uni, les Émirats arabes unis, le Brésil, Hong Kong et dans l’UE.

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Les Canadiens continuent d’épargner malgré la volatilité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/les-canadiens-continuent-depargner-malgre-la-volatilite/ Fri, 11 Jul 2025 11:19:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108440 Malgré le contexte économique incertain, les Canadiens continuent d’épargner pour la retraite. Pour faire face à la volatilité, ces derniers ont davantage tendance à adapter leur stratégie de placement et d’épargne-retraite qu’à l’abandonner, révèle le rapport Objectif épargne 2025 de la Sun Life.

Ce rapport compile les données de 1,5 million de participants des régimes collectifs de retraite de la Sun Life pour ressortir des tendances en matière d’épargne au travail. Il permet ainsi de mettre en lumière la résilience des régimes au travail et de leurs participants.

Les tendances principales montrent :

  • Une réaffectation des placements : les participants ont sorti leur argent des fonds d’actions américaines à un rythme plus soutenu que celui observé depuis le début de 2020. Ces derniers tentent ainsi de réduire leur exposition au risque, mais l’argent n’est toutefois pas retiré du régime. Les taux de retrait sont ainsi comparables d’une année sur l’autre.
  • Une augmentation des cotisations moyennes : celles-ci atteignent plus de 9 500 $, soit une augmentation de 6 % par rapport à 2022.
  • Une formation qui porte ses fruits : la grande majorité des participants (70 %) ayant consulté un conseiller étaient plus susceptibles d’agir au sujet de leur avenir financier que ceux ne l’ayant pas fait.
  • La popularité des fonds axés sur une date d’échéance : ces fonds représentent actuellement 42 % des soldes des participants. À titre de comparaison, ils ne représentaient que 29 % des soldes de participants en 2018. Ceux qui investissent dans ce type de fonds obtiennent de meilleurs rendements que ceux qui investissent dans d’autres types de produits pour huit des dix dernières années.

« La tendance “acheter canadien” qui a gagné en popularité plus tôt cette année pourrait également avoir des répercussions sur la façon dont les gens investissent leur argent. Même si certaines personnes revoient leurs finances, il est encourageant de constater qu’elles ne retirent pas leur argent du marché sur un coup de tête, analyse Dave Jones, vice-président principal, régimes collectifs de retraite, Sun Life. Certains Clients déplacent leur actif des actions américaines vers des options plus prudentes. Ils sont engagés et prennent leur avenir financier au sérieux tout en faisant face aux turbulences. »

Le rapport note également que les participants au régime d’épargne au travail ont tendance à prendre leur retraite deux ans plus tôt que les autres Canadiens.

La Sun Life propose quelques moyens simples d’assurer son avenir financier, soit de :

  • Tirer parti de son régime d’épargne au travail : en maximisant notamment ses cotisations ;
  • Créer un plan financier personnalisé : afin de s’assurer d’atteindre ses objectifs personnels ;
  • Communiquer avec un conseiller : pour se doter d’une feuille de route financière personnalisée et d’ainsi profiter d’une combinaison idéale de solutions de placement, d’assurance et de santé.

« En période de changement et d’incertitude, avoir un partenaire de confiance qui comprend vos objectifs et besoins uniques est primordial », souligne Rowena Chan, présidente, Distribution Financière Sun Life (Canada) et vice-présidente principale, Conseils et solutions de l’Individuelle.

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Une crise obligataire semble se profiler à l’horizon https://www.finance-investissement.com/nouvelles/une-crise-obligataire-semble-se-profiler-a-lhorizon/ Mon, 09 Jun 2025 11:02:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107639 Les investisseurs devraient garder le marché obligataire mondial à l’œil, selon le Financial Post. Celui-ci serait ainsi de plus en plus perturbé et pourrait même être le vecteur de la prochaine phase d’instabilité financière, avance le quotidien. En effet, les marchés de la dette souveraine laissent entrevoir des signes de faiblesse.

Le Japon prit dans la tempête

Le rendement des obligations d’État japonaises à 30 ans et celui des obligations à 40 ans ont atteint des niveaux record de 3,14 % et 3,6 % respectivement il y a peu, révélant ainsi les inquiétudes des investisseurs quant à la stabilité budgétaire du pays. Les investisseurs semblent ainsi incertains quant à la capacité du Japon à maîtriser sa dette sans perturber les marchés.

La Banque du Japon doit maintenant trancher entre relever ses taux pour soutenir le yen ou contenir l’inflation et ainsi faire grimper le coût du service de la dette, qui pourrait dépasser les 30 000 milliards de yens (environ 289 milliards de dollars canadiens) dès l’exercice 2025. Toutefois maintenir les taux bas pourrait encore entamer la confiance des investisseurs, déjà en repli sur les obligations d’État japonaises à long terme.

Bien que le Japon semble bien loin, ce contexte pourrait déclencher un raz-de-marée mondial, car le Japon est le premier créancier étranger des États-Unis. Il possède ainsi près de 1 130 milliards de dollars en bons du Trésor américain. À noter que les institutions japonaises ont déjà vendu pour 119,3 milliards de dollars de ces titres en un seul trimestre — la plus forte baisse depuis 2012.

Et un désengagement soutenu pourrait entraîner des conséquences internationales.

Les États-Unis déjà impactés

Cette situation n’est déjà pas sans effet du côté américain. Les adjudications d’obligations du Trésor montrent des signes de tension. Récemment, une émission de 16 milliards de dollars d’obligations à 20 ans n’a pas atteint les demandes escomptées, entraînant une hausse des rendements.

Le rendement des bons du Trésor à 30 ans a dépassé les 5 %, signe d’inquiétudes liées à l’augmentation des déficits et à la capacité d’emprunt à long terme. Résultat, Moody’s Ratings a baissé la note de la dette souveraine américaine, renforçant la méfiance des investisseurs.

Sans compter l’incertitude de la politique monétaire de la Réserve fédérale et l’instabilité budgétaire croissante. Deux facteurs qui ont également contribué à l’augmentation des primes de risque pour les bons du Trésor américain à long terme.

Si la confiance envers la dette publique américaine continue de s’étioler de la sorte, les coûts d’emprunt pourraient encore grimper aggravant les déséquilibres budgétaires du pays.

Malgré la situation, les gouvernements refusent de réduire leurs dépenses. Les États-Unis sont en tête de liste pour ce qui est des dépenses déficitaires, avec un déficit équivalent à 6,4 % du PIB en 2024, selon le Congressional Budget Office. En comparaison, le ratio déficit/PIB du Canada était de 2 %, selon la déclaration économique d’automne 2024 du gouvernement.

Et plusieurs pays pourraient se servir de l’instabilité commerciale actuelle — à laquelle l’administration Trump n’est pas étrangère — comme alibi pour prolonger leurs politiques déficitaires, accentuant encore la pression sur des marchés obligataires déjà sous tension.

Du côté des investisseurs

Les marchés obligataires semblent presser les gouvernements à prendre des mesures contre leurs déséquilibres déficitaires, mais les politiciens font la sourde oreille. Le Financial Post encourage les investisseurs en titres à revenu fixe à s’adapter au paysage financier avant qu’il continue de se transformer. L’inaction devient particulièrement risquée, souligne le journal.

La remontée des taux à long terme entraîne une baisse des prix obligataires questionnant le portefeuille traditionnel 60/40. Cela ne veut toutefois pas dire qu’il est bon de tout miser sur les actions. Le quotidien souligne que dans un monde où les gouvernements pourraient utiliser l’inflation comme un moyen discret d’éroder la valeur réelle de leur dette, les actifs réels, comme les matières premières, apparaissent comme un rempart potentiel contre la perte de pouvoir d’achat. Pourquoi ne pas envisager non plus les obligations structurées ?

Comme d’habitude, la diversification reste la clé. Il est essentiel de combiner intelligemment titres à revenu fixe, actifs réels, instruments structurés et actions soigneusement sélectionnées peut permettre de naviguer avec résilience dans un environnement volatil.

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Pour les banques, la volatilité n’est pas sans inconvénient https://www.finance-investissement.com/nouvelles/pour-les-banques-la-volatilite-nest-pas-sans-inconvenient/ Fri, 02 May 2025 10:24:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106987 Jusqu’à présent, les entreprises financières ont généralement bénéficié de l’extrême volatilité des marchés provoquée par la politique américaine erratique, mais elles sont également confrontées à des risques croissants, qui pourraient peser sur leurs bénéfices futurs.

Dans leurs résultats du premier trimestre, les grandes banques américaines ont fait état d’une augmentation de leurs bénéfices, stimulée par des revenus de négociation records, des revenus d’intérêts nets solides et une croissance modeste des dépenses, note Fitch Ratings dans un nouveau rapport.

Cependant, ces résultats positifs pourraient ne pas se répéter dans les mois à venir, car les mêmes changements de politique qui ont provoqué un pic de volatilité sur les marchés ont également créé une extrême incertitude, sapé la confiance des entreprises et des consommateurs, et conduit à une révision à la baisse des prévisions économiques mondiales — augmentant les perspectives de récession aux États-Unis et ailleurs, ainsi qu’une possible stagflation.

La guerre commerciale menée par les États-Unis « a entraîné une baisse significative des prévisions de croissance pour 2025 et 2026, tandis que les risques de récession aux États-Unis, de stagflation et de volatilité des marchés financiers sont devenus plus aigus », explique Fitch Ratings dans un rapport distinct.

Par ailleurs, l’incertitude de la politique commerciale, les représailles potentielles et leurs impacts sur l’économie et les marchés financiers « soulèvent des doutes quant à la capacité de déduire les performances futures des banques à partir des résultats du premier trimestre », continue l’agence de notation.

Alors que les banques ont largement confirmé leurs prévisions antérieures concernant les revenus, les dépenses et la qualité du crédit, Fitch Ratings affirme que leur confiance dans la croissance économique, les taux, le chômage et l’activité de banque d’investissement s’est érodée.

Par exemple, « les banques ont observé un sentiment de prudence parmi les entreprises clientes, qui montrent peu d’intérêt pour l’utilisation de lignes de crédit ou la recherche de fonds sur les marchés des capitaux dans les conditions actuelles », selon l’étude.

En effet, le conflit commercial « soulève des incertitudes significatives pour le crédit mondial ».

« L’incertitude entourant la politique commerciale des États-Unis, compte tenu des exemptions et des reculs par rapport aux mesures initialement annoncées, freinera également l’investissement et pèsera sur la croissance et l’appétit des investisseurs pour le risque », ajoute l’agence de notation.

Du côté positif, les banques font face à cette période d’incertitude extrême « avec une capacité d’absorption des pertes relativement forte », note Fitch Ratings, puisque les ratios de fonds propres de base (common equity tier 1) des banques restent à leurs plus hauts niveaux pluriannuels ou s’en approchent.

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Les marchés volatils, une occasion pour les conseillers https://www.finance-investissement.com/fi-releve/les-marches-volatils-une-occasion-pour-les-conseillers/ Thu, 01 May 2025 11:04:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106731 Les périodes de volatilité des marchés représentent de véritables occasions à saisir pour les conseillers. Certes, c’est le moment idéal pour identifier des opportunités sur le marché, mais aussi pour renforcer votre présence auprès de vos clients. En vous montrant proactif et à l’écoute, vous consoliderez leur confiance à long terme, et, qui sait, cela pourrait également vous ouvrir la porte à de nouvelles recommandations, rappelle Advisorpedia dans un article récent.

Un conseiller bien présent

Le rôle du conseiller est bien au-delà des chiffres. Lorsque les choses sont aussi mouvementées, les clients cherchent une personne de confiance pour redresser la barre. N’attendez pas qu’ils vous contactent, au contraire, prenez les devants.

En les contactant rapidement, vous pourrez plus facilement apaiser leur anxiété et renforcer leur confiance en vous. Vos clients se souviendront ensuite que vous êtes intervenu au bon moment.

Soyez également attentifs à ce que vous dit votre client. Ne vous contentez pas d’un « je vais bien ». Investiguez davantage, posez des questions ouvertes comme « Dites-moi comment vous vous sentez » ou « Que vous disent vos amis et votre famille ? », cela vous aidera à découvrir leurs préoccupations cachées et à les adresser.

Ces questions pourront également mener à des conversations honnêtes qui approfondiront vos relations avec vos clients.

Le moment de demander des références

Une fois que vous vous êtes montré proactif et réfléchi, vous pourriez en profiter pour demander à vos clients s’ils connaissent quelqu’un dans leur entourage qui semble frustré à l’égard de son conseiller, et si oui de ne pas hésiter à lui donner votre nom.

Vous pouvez également dire : « Lorsque vous parlez à vos amis, à votre famille et à vos collègues et que vous découvrez des personnes préoccupées, voire craintives, par leur situation financière, je ne suis jamais trop occupé pour voir si je peux vous aider. S’il vous plaît, ne me cachez pas aux personnes qui vous sont chères ».

Si la conversation le permet, vous pouvez même cibler quelqu’un en particulier dans l’entourage de votre client. En posant une question du genre : « Comment vos parents gèrent-ils cette situation ? Avez-vous l’impression qu’ils sont entre de bonnes mains ? »

Ne donnez pas l’impression que votre objectif est d’obtenir des références, mais bien d’aider le plus de personnes possible en cette période d’incertitude.

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Rester calme face aux turbulences boursières https://www.finance-investissement.com/nouvelles/rester-calme-face-aux-turbulences-boursieres/ Mon, 14 Apr 2025 11:12:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106717 Face aux turbulences extrêmes des marchés la semaine dernière, les gestionnaires de fonds maintiennent le cap et s’appuient sur leurs stratégies d’investissement à long terme, tout en recherchant des opportunités dans un contexte de panique.

Kevin Burkett, gestionnaire de portefeuille chez Burkett Asset Management, explique que la stratégie de son entreprise ne repose pas sur l’anticipation des marchés ni sur la prévision de l’évolution des forces macroéconomiques.

Elle se concentre plutôt sur un ensemble de ce qu’il appelle des « entreprises toutes saisons », moins vulnérables aux fluctuations brutales des investisseurs sous pression tarifaire.

« Si la stratégie ne repose pas sur l’anticipation des marchés, si elle ne repose pas sur des perspectives géopolitiques, alors je pense qu’elle est plus fiable, a souligné Kevin Burkett. L’idée est que […] lorsque nous entrons dans ce type de périodes de tension, nous avons déjà agi de manière proactive. »

Des ventes massives et quelques fortes hausses ont eu lieu la semaine dernière sur les marchés depuis que le président américain Donald Trump a annoncé des droits de douane massifs sur des pays du monde entier.

Les marchés ont replongé dans le rouge jeudi, un jour après avoir bondi à l’annonce de la suspension par Donald Trump de certains droits de douane pendant 90 jours.

L’approche adoptée par un gestionnaire de portefeuille dépend de son mandat, a expliqué Ian Chong, gestionnaire de portefeuille chez First Avenue Investment Counsel.

« Une perspective à plus long terme est plus facile à assimiler, car on sait que les corrections permettent aux marchés de se réajuster et de progresser, a-t-il ajouté. En tant que gestionnaire de portefeuille, il faut savoir distinguer le signal du bruit et tirer parti de ce type de situations pour améliorer son portefeuille avec des entreprises de qualité. »

Le portefeuille géré par Ian Chong est axé sur la dynamique, avec une exposition à de nombreuses valeurs technologiques à forte croissance qui ont généré des gains ces deux dernières années.

Mais, vers la mi-février, alors que Donald Trump commençait à mettre à exécution certaines de ses menaces de droits de douane, Ian Chong a commencé à réduire certains risques du portefeuille et à se tourner vers des secteurs du marché plus à même de résister à un environnement inflationniste. Cela inclut les biens de consommation de base, comme Dollarama et Loblaw, ou Costco aux États-Unis, ainsi que l’or.

« Nous ne nous séparons pas de ces positions, loin de là, a-t-il ajouté. Elles génèrent un bon rendement du capital investi, et nous pensons donc qu’il s’agit toujours d’entreprises de bonne qualité, mais, en période de volatilité accrue (…), nous cherchons à gérer cela. »

Pierre-Benoît Gauthier, vice-président, Stratégie de placement chez IG Gestion de patrimoine, explique que son entreprise a abordé l’année 2025 sur la défensive et recherche désormais de bons points d’entrée sur certaines actions, les valorisations devenant plus attractives dans un contexte de volatilité.

« Si les investisseurs attendent que la situation s’apaise avant de commencer à réduire leurs investissements, ils risquent d’attendre longtemps, a-t-il indiqué. Ce marché sera déterminé par les événements, et nous pensons qu’il est nécessaire de commencer à l’accepter et à réduire leurs investissements, car les valorisations deviennent beaucoup plus attractives. »

Les investisseurs devraient se tourner vers les entreprises moins sensibles aux fluctuations de la demande des consommateurs, a noté Pierre-Benoît Gauthier Gauthier.

« Nous envisageons également d’accroître l’exposition aux segments du marché les moins touchés, et je pense que ce sera probablement un thème récurrent partout », a-t-il ajouté.

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Quatre thèmes d’investissement pour un marché volatil https://www.finance-investissement.com/nouvelles/quatre-themes-dinvestissement-pour-un-marche-volatil/ Thu, 03 Apr 2025 11:42:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106419 Les conseillers qui cherchent à rassurer leurs clients en comparant le marché actuel aux périodes de volatilité passées devront remonter bien au-delà des deux décennies d’expérience de Rene Reyna dans le secteur. Le responsable de la stratégie thématique et spécialiste des fonds négociés en Bourse chez Invesco, à Downers Grove, dans l’Illinois, affirme n’avoir jamais rien observé de similaire.

« Rien ne me vient à l’esprit avec un tel niveau d’incertitude », a-t-il déclaré lors d’une interview à Future Proof Citywide à Miami. La difficulté à cerner l’environnement actuel s’explique en partie par le fait que la volatilité a été déclenchée, du moins en partie, par un président américain dont le plan reste flou et l’exécution, imprévisible.

« Il est difficile de percevoir la finalité de la situation. Cela n’a aucun sens. »

Son responsable des médias craint que nous abordions la politique, ce qui, en ce moment, revient presque à dire à un météorologue de ne pas évoquer le vent. Donald Trump n’est pas le seul à influencer le marché en 2025, mais il appartient à une catégorie à part.

Rene Reyna et moi avons pris une table au bord de la mer pour parler de quatre marchés sur lesquels lui et son équipe sont investis, avec un mélange de choix d’actions et de transactions d’options :

  • l’intelligence artificielle (IA),
  • les entreprises de défense américaines,
  • les grandes banques américaines
  • et la technologie chinoise.

« La sélection des actions est plus importante dans un environnement comme celui d’aujourd’hui », a-t-il affirmé. Les investisseurs regardent au-delà des « Sept Magnifiques ».

Intelligence artificielle

L’introduction fracassante de DeepSeek à Hangzhou, en Chine, cet hiver, a semblé remettre en question l’évaluation de Nvidia et d’autres leaders du secteur. Ce n’est pas le cas, selon Rene Reyna. « L’engagement demeure, a-t-il assuré. Les perspectives sont toujours très positives. Il est difficile de dire qu’ils sont surévalués ».

Des géants comme Amazon continuent d’innover et de se développer, à la fois de manière organique et par le biais d’acquisitions. « Il semble que les grandes [entreprises] vont continuer à se développer », a avancé Rene Reyna.

L’IA n’en est qu’à ses débuts sur le plan commercial. L’optimisme des chefs d’entreprise à son égard et la demande de gains d’efficacité dans de nombreuses industries à travers le monde plaident en faveur d’une exposition continue, a-t-il ajouté.

Défense américaine

Le « Department of Government Efficiency » du président Donald Trump pose aux investisseurs dans les entreprises de défense américaines une question à laquelle ils n’ont jamais eu à faire face auparavant : la croissance des dépenses pourrait-elle ralentir, voire devenir négative ? Bien que cette dernière possibilité semble peu probable, la nature imprévisible du projet dirigé par Elon Musk rend toute certitude difficile à affirmer.

Dans l’ensemble, toutefois, Rene Reyna estime que les entreprises américaines de ce secteur continueront d’enregistrer de bons résultats. Les propos sévères de Donald Trump sur les dépenses militaires des pays membres de l’OTAN ont l’effet escompté. Les décideurs politiques de ces pays craignent également que les États-Unis ne se retirent de leur position de leader au sein de l’alliance historique, ce qui pourrait avoir de graves répercussions sur la défense du continent.

« L’Europe a l’impression qu’elle pourrait devoir faire cavalier seul, a analysé Rene Reyna. Nous pensons que les entreprises de défense américaines en tireront parti. Nous restons des leaders en matière de technologie de défense. »

Aussi difficile à accepter soit-elle pour les Européens, une augmentation de leurs dépenses en défense profitera aux fabricants américains.

Les grandes banques américaines

Ces dernières années, les grandes banques américaines ont dû faire face à deux vents contraires : un environnement réglementaire plus strict et des taux d’intérêt plus élevés, a rapporté Rene Reyna. Ces deux facteurs se sont inversés.

« Nous assistons à une reprise assez importante », a-t-il dit.

« Si vous regardez 2024, nous avons vu une forte augmentation du volume des transactions et des revenus. Il s’agit de déréglementation, de réduction des impôts et, espérons-le, d’amélioration de l’environnement tarifaire. »

La technologie chinoise

La promesse de Pékin de peser de tout son poids pour atteindre un taux de croissance économique de 5 % cette année a entraîné un regain de soutien à l’activité commerciale dans tout le pays.

« Nous savons que le président Xi décide des moments où l’esprit d’entreprise est célébré ou non dans le pays, a rapporté Rene Reyna. Il semble que nous ayons repris l’initiative. Et d’après des réunions récentes, nous savons qu’ils souhaitent se concentrer sur leurs capacités technologiques. »

Les valorisations des actions sont favorables, du moins par rapport aux marchés américains. C’est un domaine où la gestion active a le potentiel d’ajouter de la valeur.

La volatilité des marchés touche ces quatre thèmes d’investissement. Les opérations sur options permettent de gérer ce risque. L’équipe de Rene Reyna utilise des options d’achat couvertes et des options de vente garanties par des liquidités pour obtenir une plus grande flexibilité du prix d’exercice, par exemple.

Ils associent également les investissements passifs en actions à une gestion active des options, « ce qui empêche l’inadéquation entre les options indicielles et les titres sous-jacents, permettant au revenu régulier de jouer le rôle de diversificateur et de tampon défensif », a expliqué Rene Reyna dans un courriel de suivi.

« Vous pouvez réduire la volatilité et obtenir un flux de revenus fiable », a-t-il ajouté. C’est mieux que de recevoir des appels de clients sur le fil du rasoir.

« Ces stratégies d’options offrent une sorte de protection en raison de leur structure. Vous sacrifiez une partie de la hausse. Si nous connaissons un rebond, vous pourriez regretter de ne pas avoir investi à 100 %, mais je pense que c’est ce que font actuellement les investisseurs, a affirmé Rene Reyna. Il existe un juste milieu entre vendre entièrement sa position et s’y engager pleinement. »

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Récession pour le Canada, effondrement pour les États-Unis https://www.finance-investissement.com/nouvelles/recession-pour-le-canada-effondrement-pour-les-etats-unis/ Tue, 01 Apr 2025 11:19:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106260 Étant donné la nature particulièrement éphémère des prévisions économiques dans un contexte de politique commerciale américaine en constante évolution, BMO Marchés des capitaux prévoit désormais une récession au Canada et un ralentissement de l’économie américaine, en raison d’un conflit commercial persistant.

Dans un rapport récent, les économistes de BMO affirment que les prévisions actuelles en matière de politique commerciale — qui supposent que les droits de douane américains sur les exportations canadiennes qui doivent entrer en vigueur le 2 avril resteront en vigueur pendant un an et feront l’objet de représailles de la part du Canada — réduiront la croissance économique de part et d’autre de la frontière cette année.

« L’économie canadienne subira des blessures graves, mais pas mortelles, lors du premier assaut majeur de la guerre commerciale », indique le rapport, qui précise que les nouveaux droits de douane « pourraient entraîner une contraction de l’économie canadienne pendant deux trimestres, réduisant la croissance du PIB réel de 1,5 point de pourcentage cette année, pour atteindre seulement 0,5 % ».

Dans le même temps, « l’économie américaine ne sera pas épargnée, avec une croissance annuelle qui devrait tomber en dessous de 2 % pour la première fois en cinq ans », selon le rapport, car la hausse des droits de douane et les licenciements gouvernementaux pèsent sur les dépenses et les investissements.

En outre, le déclin du marché boursier pourrait amplifier la faiblesse de la demande des consommateurs américains.

« Si les marchés boursiers continuent de baisser, l’effet de richesse s’inversera, entraînant dans sa chute les dépenses de consommation », prévoient les auteurs du rapport.

BMO observe que ses prévisions actuelles pour la croissance du PIB canadien cette année sont inférieures au consensus, qui s’attend toujours à une croissance de la production de plus de 1 % cette année.

Dans ce contexte, le rapport indique que la Banque du Canada devrait abaisser ses taux de 75 points de base supplémentaires cette année, car elle se concentre davantage sur la hausse du chômage que sur la résurgence de l’inflation.

« Le ralentissement économique attendu pourrait entraîner plus de 100 000 pertes nettes d’emploi et porter le taux de chômage à 8,0 % d’ici la fin de l’année, contre 6,6 % en février. »

Dans le même temps, l’inflation devrait augmenter à mesure que le dollar canadien s’affaiblit, pour atteindre 2,7 % au cours des prochains mois, avant de retomber sous la barre des 2 % l’année prochaine, en raison de la croissance des pertes d’emploi.

Pour sa part, la Réserve fédérale américaine (Fed) « reprendra probablement ses mesures d’assouplissement en septembre », prédit le rapport, et abaissera finalement ses taux de 125 points de base jusqu’en 2026.

« Toutefois, l’incertitude extrême augmente également le risque d’un faux pas de la part de la Fed, qui pourrait être amenée à s’attaquer à une inflation tenace au détriment de la croissance. Dans ce cas, l’atterrissage en douceur que la Fed s’est efforcée de mettre en place pourrait devenir la principale victime de la guerre commerciale. »

En effet, les perspectives économiques des deux côtés de la frontière sont particulièrement incertaines, étant donné la volatilité de l’environnement politique, précise le rapport.

« La durée de vie des prévisions économiques se mesure désormais en jours, voire en heures, en raison des politiques commerciales imprévisibles de l’administration américaine. L’incertitude à elle seule nuit à l’investissement, en particulier au Canada compte tenu de son exposition élevée au commerce. »

« L’administration américaine menaçant de recourir à la “force économique”, le Canada est confronté à un niveau de risque sans précédent », selon le rapport, qui souligne que les secteurs de l’acier et de l’automobile sont particulièrement menacés.

« Les droits de douane réciproques et les droits de douane spécifiques à l’industrie qui pourraient être imposés le 2 avril pourraient amplifier les dommages, prolonger et aggraver la récession attendue. L’industrie automobile serait décimée dans le pire des cas », prévient le rapport.

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