Université Concordia – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 07 Mar 2024 13:23:18 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Université Concordia – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Favoriser une plus grande autonomie financière féminine https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/favoriser-une-plus-grande-autonomie-financiere-feminine/ Fri, 08 Mar 2024 11:21:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99512 En cette Journée internationale des femmes.

L’article Favoriser une plus grande autonomie financière féminine est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
À l’occasion de la Journée internationale des femmes, l’Organisation des Nations unies (ONU) a retenu comme thématique l’investissement en faveur des femmes pour favoriser une plus grande équité, notamment sur le plan financier. Ce choix a particulièrement séduit Annamaria Testani, cheffe Expérience client chez IG Gestion de patrimoine.

Elle considère cette journée comme un rappel de l’importance de poursuivre les luttes entreprises par les précédentes générations. « Les femmes ont gagné le droit de voter, d’aller à l’université, d’avoir leur compte bancaire… Il nous reste maintenant à prendre en main notre avenir financier, une responsabilité qui ne peut plus être déléguée », affirme-t-elle.

Pour l’ONU, l’investissement en faveur des femmes dépasse la simple question des droits humains : il s’agit aussi d’un impératif économique et social. Le renforcement de l’autonomie financière des femmes n’est pas seulement bénéfique pour elles-mêmes, mais profite à l’ensemble de la société, en contribuant à la création d’économies plus justes et prospères.

Annamaria Testani insiste sur l’importance pour les femmes de saisir leur pouvoir décisionnel en matière financière, et ce, au sein même de leur foyer. « Elles ne doivent pas se laisser intimider par le fait qu’elles ne connaissent pas tout. Il leur faut apprendre les bases. Elles doivent oser poser des questions à leur conseiller ou conseillère. On a toutes le devoir d’accroître nos connaissances et nos compétences pour viser une plus grande autonomie financière », soutient celle qui œuvre dans l’industrie financière depuis plus de 20 ans.

Faire carrière en finance

Les entreprises du domaine financier ont aussi leur rôle à jouer pour accroître la présence des femmes dans leur rang. La diversité apporte une richesse de perspectives différentes dans la prise de décision et l’analyse financière, croit Annamaria Testani. « Les femmes peuvent apporter des expériences de vie uniques et des approches différentes à la gestion financière, ce qui peut enrichir les conseils et les stratégies proposés aux clients », dit-elle.

IG Gestion de patrimoine a pris des initiatives pour encourager la diversité au sein de son équipe. La firme mise entre autres sur le recrutement de stagiaires. « Depuis 2020, on en a accueilli au-delà de 300, dont plus de 40 % étaient des femmes, précise Annamaria Testani. On a fait du recrutement sur les campus universitaires, on a organisé des conférences pour démontrer les possibilités de carrière en finance. On met également l’accent sur la formation de nos recrues. Plus une personne gagne en compétences, plus elle a de chances de réussir. »

Ces efforts ont porté leurs fruits, puisque les professionnelles représentent aujourd’hui entre 25 % et 30 % des effectifs chez IG. « On est bien aligné pour atteindre notre objectif qui est d’avoisiner 40 % », affirme Annamaria Testani.

Même s’il reste des défis à relever, le chemin à prendre pour faire sa place en finance est moins difficile qu’avant, selon elle. « À mes débuts, il fallait que je sois mon propre cheerleader si je voulais réussir », lance Annamaria Testani qui, après son baccalauréat en finance, a obtenu son titre de CFA. Elle détient également un MBA exécutif de l’Université Concordia.

« Aujourd’hui, de plus en plus d’entreprises, incluant IG, investissent dans le développement de leurs professionnels, ajoute-t-elle. Le métier a aussi beaucoup changé avec les outils technologiques, surtout depuis la pandémie alors que le télétravail s’est répandu. Il y a 20 ou 30 ans, quitter le bureau pour aller chez le dentiste avec son enfant, c’était difficile. Aujourd’hui, il est plus facile de concilier travail et famille. »

L’article Favoriser une plus grande autonomie financière féminine est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Nouveaux administrateurs au CA de la Laurentienne https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nouveaux-administrateurs-au-ca-de-la-laurentienne/ Wed, 14 Feb 2024 12:32:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98940 NOUVELLES DU MONDE – Trois administrateurs viennent d’être nommés.

L’article Nouveaux administrateurs au CA de la Laurentienne est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Trois nouveaux administrateurs indépendants ont été nommés pour siéger au conseil d’administration (CA) de la Banque Laurentienne. Il s’agit de :

  • Johanne Brunet,
  • Jamey Hubbs
  • et Paul Stinis.

Titulaire d’un doctorat en études industrielles et commerciales de l’Université de Warwick en Angleterre et d’une maîtrise en administration des affaires de HEC Montréal, Johanne Brunet est professeure de marketing à HEC Montréal. Cette dernière, dont les recherches portent sur la gestion de la créativité dans des environnements complexes, l’innovation, les économies mondiales, le marketing international et la planification d’entreprise, siège déjà à plusieurs CA. Elle est notamment présidente du conseil de la Société des alcools du Québec (SAQ).

Titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’université de Waterloo, d’une maîtrise en gestion de projet de la Schulich School of Business et du titre IAS.A. de l’Institut des administrateurs de sociétés, Jamey Hubbs est banquier et régulateur. Il a commencé sa carrière comme courtier auprès du Groupe Banque TD, avant de devenir Directeur – Négociation et vente de titres à revenu fixe, marchés des capitaux de la dette à la Scotia. Il a également travaillé à la Banque Nationale du Canada à tire de Directeur général, marchés des capitaux de la dette et à la HSBC où il a occupé le poste de Vice-président exécutif, co-responsable des marchés mondiaux. Depuis 2012, il travaille au Bureau du surintendant des institutions financières. Il possède donc une grande expérience dans le domaine bancaire, des marchés de capitaux, de la réglementation ainsi que de la gestion des risques.

Titulaire d’un baccalauréat en génie de l’Université McGill et d’une maîtrise en administration des affaires de l’Université Concordia, Paul Stinis est un dirigeant d’entreprise chevronné. Il occupe actuellement le poste de vice-président du conseil d’administration d’Hydro-Québec. Il était auparavant vice-président principal et trésorier corporatif de BCE inc. et de Bell Canada et a été président de Bimcor. Il possède donc une vaste expérience dans les marchés financiers, la gestion des risques, le développement des affaires et le secteur bancaire canadien.

« Nous sommes enchantés d’accueillir Mme. Brunet, M. Hubbs et M. Stinis au sein du conseil d’administration de la Banque, assure Michael Boychuk, président du conseil d’administration de la Banque. Leur grande expérience des domaines de l’innovation, de la gestion des risques et de la direction d’entreprise complètera parfaitement l’expertise présente au sein du conseil. Alors que nous persistons dans notre engagement envers l’excellence du service à la clientèle et dans notre volonté de renforcer notre position en tant qu’institution québécoise solide, leurs précieuses contributions joueront indubitablement un rôle déterminant dans la poursuite du succès de la Banque Laurentienne. »

L’article Nouveaux administrateurs au CA de la Laurentienne est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Des obligations durables pour financer Concordia https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/des-obligations-durables-pour-financer-concordia/ Tue, 12 Feb 2019 14:28:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=56425 L’Université Concordia crée un précédent pour financer son incubateur de recherche en sciences appliquées (Science Hub): elle émet des obligations vertes et durables (20 ans, 3,626%). C’est la première université canadienne à recourir à ce mode de financement.

L’article Des obligations durables pour financer Concordia est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Ce texte est tiré d’un bloque de Diane Bérard, pour en lire la version complète, cliquez ici.

Au total, 25M$ seront recueillis, pour couvrir 40% des frais du nouvel édifice. Le reste provient du gouvernement du Québec et du Canada.

Diane Bérard (DB): Les obligations émises cette semaine par Concordia sont vertes et durables. Qu’est-ce qu’une obligation durable?

Denis Cossette, chef de la direction financière de l’université Concordia (DC) : Nos obligations sont vertes parce qu’elles financent un édifice certifié LEED, 35% plus efficient au plan énergétique que les édifices précédents. Elles sont durables parce que les activités menées à l’intérieur de cet édifice contribueront à l’atteinte de 3/17 des objectifs de développement durable (ODD) établies par les Nations-Unies en septembre 2015.

Le savoir de nos chercheurs contribue :

-À développer des formes d’énergie propres à un coût abordable (#7);

-À bâtir une infrastructure résiliente et à promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourage l’innovation (#9);

-À la lutte aux changements climatiques (#13).

DB: Qui peut acheter ces obligations?

DC: Elles se destinent aux fonds d’investissement et aux compagnies d’assurance.

DB: Concordia est la première université canadienne à se financer par l’entremise d’obligations durables, pourquoi avoir choisi ce véhicule?

DC: D’abord, nous saisissons une occasion de financement émergente. On a parlé des occasions d’affaires des ODD pour les entreprises. Les produits et les services développés par le marché peuvent contribuer à l’atteinte des ODD. Le résultat des recherches universitaires aussi. Il nous apparaît naturel de lier la mission des universités et l’atteinte des ODD.

De plus, c’est une question de cohérence entre nos différentes actions. Concordia est un des signataires des Principes d’investissement responsable (PRI) des Nations-Unies. Et, depuis 2018, notre politique d’investissement responsable inclut un volet investissement social. Une portion de notre portefeuille est donc dédiée à des investissements à vocation sociale.

DB: Certains investisseurs pourraient trouver ce type d’obligation moins fiable que des obligations traditionnelles…

DC: Avant d’être émise, une obligation durable doit être certifiée par un tiers. C’est l’équivalent des cotes des crédit accordées par les Moody’s de ce monde.

Dans notre cas, ce fut l’agence de notation sociale et environnementale internationale Vigeo Eiris qui a certifié le caractère responsable de notre obligation durable. Vigeo Eiris a publié son avis le 17 octobre 2018. En voici un extrait: « Nous formulons une assurance raisonnable sur la capacité existante de l’Émetteur à intégrer les facteurs ESG pertinents dans sa stratégie et à en rendre compte. (…) Les indicateurs de reporting sélectionnés pour rendre compte de l’allocation des fonds et les bénéfices environnementaux et sociaux du Projet sont pertinents. » Notre obligation durable a reçu le plus haut niveau d’assurance accordé par Vigeo Eiris.

Chaque année, nous devrons communiquer nos indicateurs de performance à l’agence de notation. Celle-ci pourra, à tout moment, suspendre la certification, si elle ne juge plus notre projet conforme à nos engagements de durabilité.

DB: Une obligation durable implique des rendements extrafinanciers. On imagine mal le département des finances rendre compte de ces rendements…

DC : Vous avez raison, ni moi ni les collègues de mon département n’avons établi les indicateurs de performance de cette obligation. C’est un nouveau produit de financement qui exige une expertise pointue et de nouvelles façons de faire. Nous avons donc travaillé avec les experts, soit nos collègues des facultés de génie, des arts et des sciences et des études supérieures. Ce sont eux qui travailleront dans le futur pavillon des sciences appliquées. C’est à eux de nous expliquer en quoi leurs travaux contribuent à l’atteinte des ODD 7, 9 et 13 pour qu’on puisse ensemble déterminer des indicateurs de performance.

DB: S’il n’y avait pas eu de nouvel édifice, Concordia aurait-elle pu émettre des obligations durables simplement pour financer les travaux de recherche liés aux ODD?

DC: En principe, oui. Rien ne lie les obligations durables à des travaux d’infrastructures. En pratique, non. Les universités ne peuvent solliciter du financement à long terme (nos obligations sont assorties d’un terme de 20 ans) que pour des travaux d’infrastructure.

DB: Les investisseurs semblent confortables avec les obligations vertes. Le concept d’obligation durable paraît plus abstrait. Comment évaluez-vous ses chances de succès?

DC: Il y a cinq ans, le concept d’obligation verte était abstrait. C’est une question d’éducation. Si je vous parle de financer le développement de nouveaux matériaux et de nouvelles méthodes de fabrication plus rentables et moins polluants, la durabilité devient un concept, et un investissement concret. Je suis conscient que nous sommes au début d’une tendance. Et il m’apparaît opportun qu’une université se situe à l’avant-scène des tendances.

L’article Des obligations durables pour financer Concordia est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>