Tiff Macklem – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 20 Mar 2024 20:39:08 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Tiff Macklem – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 La BdC pense pouvoir baisser bientôt les taux https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-bdc-pense-pouvoir-baisser-bientot-les-taux/ Thu, 21 Mar 2024 10:36:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99790 « Dans le courant de l’année », dit-elle.

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La Banque du Canada s’attend à pouvoir commencer à réduire les taux d’intérêt « dans le courant de l’année », mais les membres de son conseil de direction sont divisés quant au moment précis où cette baisse pourra s’amorcer.

C’est ce que l’on peut apprendre mercredi dans le résumé des délibérations du conseil de direction de la banque centrale qui ont mené à la décision sur le taux directeur rendue le 6 mars, soit de le maintenir à 5,0 %.

Le résumé indique que les membres du conseil de direction ont convenu que des réductions de taux pourront commencer cette année si l’économie et l’inflation évoluent conformément aux projections de la Banque du Canada.

Même si les membres se sont mis d’accord sur les conditions qui devront être réunies pour commencer à baisser le taux directeur — ils veulent voir un assouplissement supplémentaire et soutenu de l’ensemble d’indicateurs qu’ils appellent « inflation sous-jacente » —, ils étaient divisés sur la question de savoir quand il y aura suffisamment de preuves que ces conditions seront remplies.

« Les membres avaient toutefois des divergences d’opinions quant au moment où il y aurait vraisemblablement des preuves suffisantes que ces conditions étaient réunies, et à la façon de pondérer les risques pesant sur les perspectives », peut-on lire dans le résumé des délibérations.

La Banque du Canada a choisi de maintenir son taux directeur à 5,0 % au début du mois et a évité de se prononcer sur le moment où elle commencera à le baisser. Son gouverneur, Tiff Macklem, a expliqué que la banque centrale veut éviter d’agir trop rapidement, afin de ne pas avoir à faire marche arrière par la suite.

Mercredi, la Réserve fédérale américaine a également annoncé qu’elle maintenait son taux d’intérêt directeur inchangé pour une cinquième réunion consécutive.

Les responsables de la banque centrale américaine ont indiqué qu’ils prévoyaient toujours de réduire leur taux directeur à trois reprises en 2024, malgré des signes suggérant que l’inflation est restée étonnamment élevée au début de l’année, mais ils prévoient moins de baisses de taux en 2025 et ont légèrement relevé leurs prévisions concernant l’inflation.

Au Canada, l’inflation annuelle s’est révélée inférieure aux attentes pour un deuxième mois consécutif en février, atteignant 2,8 %.

Ces plus récentes données sur l’inflation ont renforcé les attentes des économistes selon lesquelles la Banque du Canada commencera à réduire les taux d’intérêt vers le milieu de l’année.

Cependant, le résumé des délibérations rendu public mercredi suggère que la banque centrale est très préoccupée par le risque d’une inflation plus élevée que prévu, d’autant plus que les coûts du logement continuent de monter en flèche.

« Si le secteur du logement devait rebondir au printemps, la hausse des frais de logement pourrait s’accentuer, ce qui retarderait le retour de l’inflation mesurée par l’indice des prix à la consommation à la cible de 2 %. Et si la forte inflation s’avérait plus persistante qu’anticipé, la politique monétaire devrait probablement rester restrictive pendant plus longtemps », peut-on lire dans le résumé.

En février, les coûts du logement étaient 6,5 % plus élevés qu’il y a un an. Les frais d’intérêts hypothécaires et les loyers ont été les deux principaux contributeurs à l’inflation.

La prochaine annonce de la Banque du Canada concernant les taux d’intérêt est prévue pour le 10 avril.

Avec des informations de l’Associated Press

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Une hausse de l’inflation à plus de 3 % en février https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/une-hausse-de-linflation-a-plus-de-3-en-fevrier/ Mon, 18 Mar 2024 12:12:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99708 C’est ce que prévoient des économistes.

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Les économistes s’attendent à ce que l’inflation ait repris en février au Canada dans un contexte de hausse des prix de l’essence.

Statistique Canada devrait publier mardi ses données sur l’Indice des prix à la consommation (IPC) de février. Les prévisionnistes s’accordent sur une hausse des prix de 3,1 % par rapport à février 2023, ce qui annulerait certains progrès réalisés en janvier, lorsque le taux d’inflation annuel avait ralenti à 2,9 %.

Selon Royce Mendes, directeur général et chef de la stratégie macroéconomique au Mouvement Desjardins, il faut s’attendre à une autre accélération de l’inflation en raison de la hausse des prix de l’énergie au cours du mois. « Il semble que dans les prochains mois, l’inflation rebondira probablement autour de 3 % », à son avis.

Une hausse de l’inflation compliquera légèrement la stratégie de la Banque du Canada qui devrait commencer à réduire son taux d’intérêt directeur au cours des prochains mois.

Mais Royce Mendes affirme que mardi, il faudra surtout surveiller les pressions sous-jacentes sur les prix, qui aident les économistes à évaluer la direction que prend l’inflation.

Lors de la décision de la Banque du Canada sur les taux d’intérêt plus tôt ce mois-ci, le gouverneur Tiff Macklem a noté que près de la moitié des composantes de l’Indice des prix à la consommation augmentaient à un rythme supérieur à 3 %. En période d’inflation plus normale, seul un quart environ de ces composantes progressent aussi rapidement.

Parallèlement, le gouverneur Macklem a souligné que la banque centrale ne voulait pas réduire les taux d’intérêt prématurément et qu’elle attendrait donc jusqu’à ce qu’il y ait des preuves plus claires que l’inflation se dirigeait bientôt vers l’objectif de 2 % fixé par la banque. La Banque du Canada a maintenu son taux d’intérêt directeur à 5 % depuis juillet, en attendant de nouvelles preuves que l’inflation se rapproche de 2 %, et sa dernière projection suggérait que l’inflation atteindrait cet objectif en 2025, une prévision partagée par de nombreux économistes.

L’un d’eux, Douglas Porter de Groupe financier BMO, affirme qu’une source d’incertitude dans ces prévisions vient des prix de l’énergie, qui ont généralement un effet significatif sur l’inflation globale. « Les prix du pétrole peuvent évoluer très rapidement et donner l’impression que de nombreuses prévisions d’inflation sont aléatoires ».

Le relevé d’inflation de mardi Statistique Canada sera son dernier avant l’annonce des taux d’intérêt par la Banque du Canada en avril, que Douglas Porter qualifié de « décision cruciale ». Même si la banque centrale ne devrait pas modifier son taux directeur le mois prochain, de nombreux prévisionnistes prévoient qu’elle le fera lors de la prochaine réunion de décision en juin.

« Je pense que si la banque veut réduire ses taux d’intérêt en juin, elle devra envoyer un signal assez fort lors de la réunion d’avril », selon l’économiste Porter.

Cependant, l’économiste en chef a déclaré que la banque centrale ne peut rien garantir, car beaucoup de choses peuvent se produire en deux mois. En outre, le gouvernement du Canada devrait présenter son budget une semaine après la décision sur les taux en avril, ce qui pourrait affecter les perspectives d’inflation.

Il y aura encore deux mois de données économiques que la Banque du Canada devra évaluer avant sa décision de juin.

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IPC de janvier: baisse de l’inflation à 3,2 $ prévue https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/ipc-de-janvier-baisse-de-linflation-a-32-prevue/ Mon, 19 Feb 2024 14:13:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99266 Les prix des logements devraient quant à eux continuer d’augmenter.

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Statistique Canada publiera mardi son rapport sur l’Indice des prix à la consommation (IPC) de janvier et les prévisionnistes s’attendent à une baisse du taux d’inflation au Canada.

Les banques RBC, CIBC et TD prévoient toutes que le taux annuel du mois dernier baissera à 3,2 %, alors qu’il a été de 3,4 % en décembre.

Nathan Janzan, économiste en chef adjoint de RBC, affirme que le ralentissement est probablement dû aux prix de l’énergie et des aliments. « Les prix de l’essence étaient plus bas qu’il y a un an en janvier et la croissance des prix des produits alimentaires a probablement continué à ralentir d’une année à l’autre », à son avis. « Je pense que l’attention sera davantage portée sur les autres composantes de l’IPC, en surveillant les signes indiquant que les pressions inflationnistes plus larges continuent de ralentir, ne serait-ce qu’à un rythme graduel. »

Alors que les coûts d’emprunt élevés incitent les consommateurs et les entreprises à réduire leurs dépenses, l’inflation devrait se rapprocher lentement de l’objectif de 2 % d’ici la fin de l’année. Mais contrairement à ce qui se passe habituellement lorsque les taux d’intérêt augmentent, le marché immobilier ne contribuera pas à ralentir l’économie.

La plupart des économistes s’attendent à ce que les coûts du logement continuent de monter en flèche cette année, ce qui rendra la tâche de la Banque du Canada encore plus difficile.

« L’alimentation et le logement restent l’épine au pied de la Banque du Canada », d’après James Orlando, directeur des affaires économiques au Groupe financier TD.

En décembre, les frais de logement ont augmenté de 6 % par rapport à l’année précédente et les prix des produits d’épicerie ont progressé de 4,7 % en un an. James Orlando soutient que la banque centrale ne devrait pas attendre de réduire les taux d’intérêt en espérant que le marché immobilier ralentisse, étant donné que des taux d’intérêt élevés ne contribueront pas à réduire ces coûts.

Dans un rapport publié vendredi, la Banque CIBC a également noté que la banque centrale n’était pas en bonne position pour contribuer à réduire les coûts du logement. « Les réductions prévues de l’afflux d’étudiants étrangers, et peut-être d’autres mesures gouvernementales à venir, pourraient être plus efficaces que des taux d’intérêt élevés pour calmer la hausse des loyers », dit le rapport.

La Banque du Canada a récemment souligné le rôle démesuré que le logement a joué dans le soutien de l’inflation. Lors de l’annonce sur le taux directeur le mois dernier, lorsqu’elle a choisi de le maintenir à 5 %, la banque centrale a noté que les coûts du logement étaient désormais le principal moteur d’une inflation supérieure à l’objectif.

RBC affirme que les frais d’intérêt hypothécaires – qui sont entraînés par les hausses de taux de la banque centrale – représentent un quart de l’inflation. Si ces coûts étaient supprimés, la banque affirme que l’inflation se situerait dans la fourchette cible de 1 % à 3 %.

L’Association canadienne de l’immeuble a récemment annoncé une reprise des ventes de maisons en janvier pour un deuxième mois consécutif. Les prix ont baissé et il y a eu hausse de l’activité.

D’ailleurs, la perspective d’un rebond est clairement dans l’esprit de la Banque du Canada. Dans ses explications sur le maintien du taux directeur le 24 janvier, elle a signalé que son conseil des gouverneurs craignait qu’un rebond du marché immobilier ce printemps puisse maintenir l’inflation au-dessus de son objectif, même si la croissance des prix ailleurs dans l’économie ralentit.

James Orlando prévient que si la banque centrale devait réduire ses taux trop tôt, cela pourrait provoquer une agitation supplémentaire sur le marché immobilier. Mais il a ajouté que la Banque du Canada devrait continuer de se concentrer sur la façon dont l’économie se porte dans son ensemble. « Êtes-vous prêts à sacrifier le reste de l’économie pour faire baisser l’inflation du logement ? Notre analyse montre que vous ne parviendrez même pas à faire baisser l’inflation du logement, peu importe ce que vous faites avec les taux d’intérêt », affirme-t-il.

Pour atteindre une inflation de 2 %, James Orlando croit que les prix des autres biens et services devraient essentiellement cesser d’augmenter pour compenser les coûts élevés du logement.

Dans un discours livré le 6 février dernier à Montréal, le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a reconnu que la banque centrale ne pouvait pas faire grand-chose en matière de coûts du logement. « L’offre de logements est restée inférieure à la demande depuis de nombreuses années. Il y a de nombreuses raisons à cela: restrictions de zonage, retards et incertitudes dans les processus d’approbation et pénurie de travailleurs qualifiés. Aucun de ces problèmes ne peut être résolu par la politique monétaire », a-t-il précisé.

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Les taux ne reviendront « probablement pas » aux seuils des années 2010 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-taux-ne-reviendront-probablement-pas-aux-seuils-des-annees-2010/ Wed, 07 Feb 2024 12:26:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98903 Dit Tiff Macklem.

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Les taux d’intérêt ne redescendront « probablement pas » aussi bas qu’ils l’ont été durant les années 2010, prévient le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem.

« On verra ce qui se passe avec l’inflation, mais je n’anticipe pas que les taux d’intérêt vont retourner au niveau de la pandémie, même probablement pas au niveau d’avant la pandémie », avance-t-il lors d’une allocution, mardi, devant le Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM).

La Banque du Canada a maintenu son taux directeur à 5 %, lors de sa plus récente annonce à la fin janvier. De 2009 à 2022, le taux directeur n’a jamais dépassé le seuil des 2 % dans un contexte de faible inflation suivant la crise financière de 2008, puis durant le choc initial de la pandémie.

Les ménages ne devraient pas tenir pour acquis que les seuils des années 2010 constituaient la normale. « Ils (les taux) étaient très bas pour presque 12 ans, souligne le gouverneur. Quand l’inflation est à la baisse, on peut réduire les taux d’intérêt, mais probablement pas à des niveaux qu’on a vus après [la faillite de] Leham [durant la crise financière de 2008]. »

Tiff Macklem a précisé que la Banque du Canada estimait que le taux neutre se situerait dans une fourchette entre 2 % et 3 %, lors d’une conférence de presse après son allocution. Le taux neutre est un taux théorique où l’économie devrait croître à sa pleine capacité sans que l’inflation excède la cible. « Dans notre modèle, on utilise un taux de 2,5 %. »

Le gouverneur a souligné « qu’il y avait beaucoup d’incertitude autour du taux neutre ». « Quand on utilise les modèles avec les données historiques, ça suggère quelque chose entre 2 % et 3 %. Quand on regarde le futur, c’est plus probable que ça sera plus haut que plus bas. »

Il a souligné que certains facteurs étaient de nature inflationniste comme les freins récents à la mondialisation. « Ces facteurs travaillent dans le sens contraire que les données historiques. C’est possible que le taux neutre soit un peu plus haut. »

Le consensus des économistes anticipe que la Banque du Canada baissera les taux d’intérêt cette année au moment où l’inflation se modère et que l’économie canadienne ralentit.

À la fin janvier, la Banque du Canada a également ouvert la porte à une éventuelle baisse des taux. « Comme la politique monétaire fonctionne, le Conseil ne cherche plus autant à savoir si elle est assez restrictive, a réitéré le gouverneur, mardi. Il cherche plutôt à savoir pendant combien de temps le resserrement doit se poursuivre. »

Tiff Macklem n’a pas voulu s’avancer sur le moment où la première baisse pourrait avoir lieu. « On verra, répond-il, déclenchant un rire dans la salle. Je ne peux pas encercler [de date] sur un calendrier. »

Immobilier : « on ne règle pas l’offre avec les taux »

Tiff Macklem a répété que la Banque du Canada n’était pas responsable de l’offre insuffisante de logements, un message qu’il avait déjà passé aux élus en commission parlementaire la semaine dernière.

Devant les gens d’affaires venus l’écouter à Montréal, le gouverneur a reconnu que « le prix trop élevé des logements est un vrai problème au Canada ». Il souligne que l’offre ne suit pas la demande « depuis de nombreuses années ». Il a attribué cette difficulté entre autres aux règles de zonage et au manque de travailleurs qualifiés. « La politique monétaire ne peut régler aucun de ces problèmes. »

Le gouverneur n’a pas voulu s’avancer sur les politiques à mettre en place, mais il a dit que les interventions des gouvernements devaient être conçues pour stimuler l’offre et non la demande.

« Les politiques qui vont stimuler la demande, ce n’est pas ce dont nous avons besoin maintenant, répond-il en conférence de presse. Ça va créer une situation encore plus sévère. Ça ne va pas régler le problème. »

Les taux d’intérêt ont toutefois un effet sur l’offre tandis que des promoteurs hésitent à lancer un projet en raison du coût de financement trop élevé. « Les taux d’intérêt ont un effet sur l’offre, mais l’effet sur la demande est beaucoup plus grand que l’effet sur l’offre. »

« On ne peut pas régler l’offre avec les taux d’intérêt », insiste-t-il.

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