risque | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/risque/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 21 Nov 2025 13:13:00 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.9 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png risque | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/risque/ 32 32 Raymond James lance un pupitre de négociation dédié aux stratégies d’actions non traditionnelles https://www.finance-investissement.com/nouvelles/raymond-james-lance-un-pupitre-de-negociation-dedie-aux-strategies-dactions-non-traditionnelles/ Fri, 21 Nov 2025 13:13:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111078 Le nouveau pupitre vise à aider les gestionnaires à optimiser leurs rendements ajustés au risque.

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Raymond James lance un nouveau pupitre de négociation, pour les placements non traditionnels canadiens. Cette nouvelle initiative vise à proposer de nouvelles stratégies d’actions aux investisseurs institutionnels, tout en élargissant l’éventail des produits disponibles.

Le pupitre de négociation de placements non traditionnels a été créé afin de répondre à la demande grandissante des gestionnaires d’actifs non traditionnels et liquides qui souhaitent bénéficier d’une couverture différenciée des actions au Canada.

Les stratégies d’actions non traditionnelles désignent des approches de placement qui ne se limitent pas aux positions traditionnelles longues sur les actions cotées en Bourse. Avec cette initiative, Raymond James entend offrir davantage de diversification, une meilleure gestion des risques et la possibilité d’optimiser les rendements pour les gestionnaires de fonds, précise le communiqué.

Un nouveau dirigeant d’expérience

Chris Porraccio, directeur général et chef des stratégies d’actions non traditionnelles chez Raymond James, dirigera l’équipe. Celui-ci possède une vaste expérience dans le conseil auprès des gestionnaires non traditionnels dans des actions canadiennes.

Auparavant, il a occupé des postes dans la vente d’actions institutionnelles et la facilitation des transactions à Bay Street, où il a été responsable de la couverture des clients dans le secteur des placements non traditionnels canadiens ainsi que de la gestion des risques liés aux stratégies d’actions non traditionnelles.

« Le leadership de Chris dans le domaine des stratégies d’actions non traditionnelles s’inscrit dans notre volonté continue d’élargir notre gamme de produits afin de proposer des services performants à nos clients », explique Sean Boyle, directeur général principal et chef des ventes d’actions institutionnelles chez Raymond James.

Une collaboration active

Raymond James collabore activement avec les investisseurs institutionnels ainsi qu’avec les gestionnaires d’actifs non traditionnels par l’entremise de son pupitre de négociation d’actions canadiennes.

La société leur fournit une expertise et des analyses personnalisées afin de répondre efficacement à leurs besoins évolutifs.

« Avec la hausse des valorisations boursières et la corrélation croissante entre les actions et les obligations, les placements non traditionnels sont de plus en plus reconnus au Canada pour leur capacité à offrir des rendements supérieurs ajustés au risque », commente Chris Porraccio par voie de communiqué.

« Notre approche est unique dans ce secteur et notre couverture des stratégies non traditionnelles est parfaitement adaptée à nos clients qui évoluent dans ce segment de marché », ajoute-t-il.

Raymond James, filiale canadienne de Raymond James Financial, gère 98 milliards de dollars d’actifs, regroupe plus de 520 conseillers indépendants ainsi que plus de 2 000 employés répartis dans 170 succursales et bureaux.

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Mes 20 années d’utilisation de FNB d’or physique https://www.finance-investissement.com/edition-papier/guide-des-fnb/mes-20-annees-dutilisation-de-fnb-dor-physique/ Mon, 10 Nov 2025 05:12:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110725 L’exécution de la stratégie reste un défi.

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Afin de bâtir les portefeuilles de mes clients, j’utilise des fonds négociés en Bourse (FNB) d’or en détention physique depuis 2006. Cette exposition à l’or a apporté différents bénéfices à mes clients, dont celui de la diversification. Par contre, elle comporte certains défis, dont celui de gérer leurs émotions par rapport à ces fonds. Voici des leçons tirées de mon expérience.

Actif unique. Les principaux utilisateurs d’or se répartissent en quatre groupes. L’industrie de la bijouterie représente près de la moitié de la demande mondiale. Les institutions financières utilisent l’or à des fins d’investissement. Le secteur technologique y a recours pour la fabrication de composants électroniques, tels que les connecteurs, et le secteur médical, pour la conception d’équipements.

Pour les clients, l’or peut offrir une sorte de couverture contre la perte de pouvoir d’achat des monnaies fiduciaires : ce métal précieux tend à conserver sa valeur avec le temps. Il est aussi une valeur refuge, les investisseurs se tournant souvent vers l’or lors des bouleversements du marché, faisant monter son prix et offrant une stabilité aux portefeuilles. L’or est un actif liquide, facilement convertible en espèces sur les marchés mondiaux. Cette liquidité garantit que les investisseurs peuvent rapidement accéder aux fonds en cas de besoin, faisant de l’or un élément flexible d’une stratégie d’investissement.

Gérer le risque. J’utilise l’or dans mes portefeuilles surtout pour sa capacité de diversification. Les mouvements de prix de l’or sont généralement non corrélés ou négativement corrélés avec d’autres catégories d’actifs, telles que les actions et les obligations. Ceci aide à réduire le risque global du portefeuille et sa volatilité, améliorant les rendements à long terme.

Par exemple, en 2022, alors que les actions et les obligations connaissaient des baisses de rendement, l’or s’est révélé stable, ce qui a permis à mes clients de réduire la volatilité à la baisse de leur portefeuille. Par contre, il faut être prêt à conserver l’or à long terme, et ceci, même lors de périodes prolongées de rendements moins intéressants.

Sur 25 ans, l’or a été la catégorie d’actifs qui a affiché la plus forte performance. Un investissement de 100 $ effectué le ler janvier 2000 vaut 1068 $ au 30 juillet 2025 pour un rendement annuel de 10 %, selon Thomson. La même somme investie dans le S&P 500 ne vaudrait que 710 $ pour un rendement de 6 % malgré ses impressionnants résultats depuis plus de dix ans. Et si on avait investi 100 $ dans l’or à son sommet du 11 août 2011 et dans le S&P 500 après sa décennie de sous-performance ? L’investissement dans l’or vaudrait 246 $ comparativement à 910 $ dans le S&P 500, soit un rendement de 6 % contre 17 % pour l’indice, d’après Thomson. L’or, comme tout autre actif, connaît de bonnes périodes et des mauvaises.

Choisir le bon FNB. Je préfère les FNB qui offrent le métal en détention physique plutôt que les titres de sociétés aurifères ou des contrats à terme sur l’or. Les aurifères comportent trop de risques opérationnels et un levier financier défavorable aux investisseurs. Et ils ont par le passé sous-performé par rapport aux FNB d’or en détention physique.

Quant aux FNB qui utilisent des contrats à terme, ils sont sujets au rendement inférieur lié au roulement de leurs contrats (vendre ceux à courte échéance et acheter ceux à plus longue échéance).

Cette situation s’explique parce que le marché est souvent en situation de report (contango), soit lorsque le prix à terme du contrat est supérieur au prix au comptant. Les FNB tels que le MNT se distinguent du fait qu’ils offrent la possession directe des lingots d’or, tandis que les fonds comme GLD donnent des certificats de livraison. Certains clients peuvent croire à tort que ces certificats les désavantagent par rapport aux grands acteurs du secteur financier. C’est un aspect sur lequel on doit les rassurer. On doit aussi les informer que, par rapport à un FNB classique, MNT est un fonds à capital fermé (closed end fund), ce qui vient avec un coût indirect, car il est sujet à des écarts importants entre la valeur marchande du fonds et sa valeur liquidative.

Pour m’exposer à l’or, je privilégie les FNB classiques, étant donné qu’ils sont généralement faciles à négocier en grands blocs, liquides et offerts à coût raisonnable.

Gare aux coûts. Certes, il faut tenir compte des frais de gestion et des frais de transaction des FNB sur l’or, qui varient entre 0,17 % et 0,74 %, d’après une compilation de Banque Nationale Marchés financiers. Or, il. Y a d’autres facteurs à considérer. Par exemple, un coût de l’écart cours acheteur-cours vendeur supérieur pour un FNB peut nuire à l’expérience du client si l’on doit négocier souvent ce FNB. La taille de l’actif géré par un FNB importe également dans ses coûts de transaction. Rien ne sert d’économiser quelques dollars en frais de gestion et ensuite de subir des coûts moins visibles encore plus importants.

Garder le cap. L’or a joué un rôle positif dans les comptes de nos clients au fil des années, même en faisant abstraction de la forte performance des 18 derniers mois. Or, il arrive que certains clients s’impatientent contre les catégories d’actifs qui semblent moins bien s’illustrer sur une période relativement prolongée. Peut-être que c’est même encore plus le cas avec un actif comme l’or qui ne paie aucun dividende ni revenu d’intérêts. C’est lors de ces moments de doute que le conseiller peut apporter beaucoup de valeur en expliquant que la diversification améliore la fiabilité des rendements. Le prix à payer pour cette fiabilité est qu’il faut accepter que certaines composantes puissent avoir une contreperformance durant une certaine période. On doit les conserver et même en acheter davantage pour maintenir la pondération cible, même si nos émotions nous disent de vendre.

Financière Banque Nationale Gestion de patrimoine (FBNGP) est une division de la Financière Banque Nationale inc. (FBN) et une marque de commerce appartenant à la Banque Nationale du Canada (BNC) utilisée sous licence par la FBN. FBN est membre de l‘Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) et du Fonds canadien de protection des investisseurs (FCPI) et est une filiale en propriété exclusive de la BNC, qui est une société ouverte inscrite à la cote de la Bourse de Toronto (NA : TSX). Les titres ou les secteurs mentionnés dans cette chronique ne s’adressent pas à tous les types d’investisseurs et ne devraient en aucun cas être considérés comme une recommandation. Veuillez consulter votre conseiller en gestion de patrimoine afin de vérifier si ce titre ou secteur vous convient et pour avoir des informations complètes, incluant les principaux facteurs de risque. Certains titres ou secteurs mentionnés dans cette chronique peuvent ne pas être suivis par les analystes de la FBN.

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Risques accrus et durcissement du crédit en zone euro https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/risques-accrus-et-durcissement-du-credit-en-zone-euro/ Thu, 06 Nov 2025 10:53:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110615 Les tensions commerciales et les inquiétudes géopolitiques pèsent sur la demande de prêts et la sous-cription.

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Les banques européennes ont resserré leurs critères d’octroi de crédit pour les prêts aux entreprises au troisième trimestre, selon la plus récente enquête de la Banque centrale européenne (BCE) réalisée entre le 19 septembre et le 7 octobre auprès de 154 institutions financières.

Autrement dit, les établissements ont appliqué des critères d’approbation plus stricts ou resserré leurs lignes directrices internes. Les conditions de crédit se sont également resserrées pour les prêts à la consommation et autres financements aux ménages, tandis que les normes applicables aux prêts hypothécaires sont demeurées stables.

« Les risques perçus pour les perspectives économiques ont contribué à ce resserrement des critères de crédit », souligne la BCE. Les banques ont aussi invoqué le niveau élevé d’incertitude géopolitique et les tensions commerciales pour justifier une approche plus sélective selon les secteurs ou les entreprises, plusieurs d’entre elles indiquant avoir renforcé leurs pratiques de suivi et d’analyse.

La montée des perceptions de risque a également été identifiée comme le principal facteur du resserrement des conditions pour le crédit à la consommation.

Pour le quatrième trimestre, les banques s’attendent à ce que les critères de crédit demeurent globalement inchangés pour les entreprises, qu’ils se resserrent légèrement pour les prêts hypothécaires et davantage pour le crédit à la consommation.

Ce durcissement s’est traduit par une hausse du taux de rejet des demandes de prêt dans toutes les catégories, la plus forte augmentation étant observée du côté du crédit à la consommation.

Les établissements ont aussi signalé une légère hausse nette de la demande de prêts ou de lignes de crédit de la part des entreprises, bien que celle-ci demeure faible dans l’ensemble. Cette demande aurait été soutenue par la baisse des taux d’intérêt et par des besoins accrus en refinancement ou en restructuration de dettes. Cependant, plusieurs banques ont noté que les incertitudes mondiales et les tensions commerciales pèsent toujours sur la demande.

Du côté des ménages, la demande de crédit à la consommation est restée stable, les effets positifs de la baisse des taux d’intérêt étant contrebalancés par un recul de la confiance des consommateurs. Pour le quatrième trimestre, les banques prévoient une demande stable de la part des entreprises, mais une légère hausse pour les prêts à la consommation et les prêts hypothécaires résidentiels.

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Un encadrement inégal du secteur crypto fait planer un risque systémique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/un-encadrement-inegal-du-secteur-crypto-fait-planer-un-risque-systemique/ Tue, 28 Oct 2025 10:02:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110447 Le CSF et l’OICV constatent une application incohérente des politiques.

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Les efforts déployés pour réglementer le jeune secteur des cryptomonnaies demeurent fragmentés et incohérents, exposant ainsi le système financier mondial à des risques systémiques, concluent deux examens publiés par le Conseil de stabilité financière (CSF) et l’Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV).

Le CSF a publié un rapport d’étape sur la mise en œuvre de son cadre de 2023 pour la réglementation des entreprises de cryptomonnaies et des stablecoins, constatant que l’adoption de ses recommandations progresse lentement.

Peu de juridictions ont élaboré un cadre réglementaire complet pour le secteur crypto et, « même lorsque ces cadres sont finalisés, leur alignement complet sur les recommandations du CSF demeure limité, en particulier pour les dispositifs de stablecoins et les prestataires de services d’actifs numériques », note le rapport.

Dans l’ensemble, le CSF conclut que, malgré certains progrès, il subsiste « des lacunes et incohérences importantes susceptibles de menacer la stabilité financière et le développement d’un écosystème d’actifs numériques résilient ».

« Les progrès demeurent incomplets, inégaux et incohérents. Cela crée des occasions d’arbitrage réglementaire et complique la supervision d’un marché des cryptoactifs par nature mondial et en constante évolution », commente Arthur Yuen, chef de la direction adjointe de la Hong Kong Monetary Authority et président du groupe du CSF ayant rédigé le rapport.

De son côté, l’OICV a publié un rapport sur la mise en œuvre de ses propres recommandations pour le secteur crypto, couvrant la protection des investisseurs, la prévention des conflits d’intérêts, de la fraude et des abus de marché, ainsi que les exigences de divulgation et de gouvernance.

L’organisation avertit que « l’écosystème des cryptoactifs, en évolution rapide, présente encore des risques liés à la protection des investisseurs et à l’intégrité des marchés » et exhorte les régulateurs du monde entier à agir rapidement pour appliquer ses recommandations politiques.

Le rapport souligne également que les mécanismes actuels d’échange d’informations transfrontaliers dans le domaine des cryptomonnaies demeurent « relativement limités » et appelle à renforcer la coopération internationale.

« Une collaboration internationale renforcée est essentielle pour contrer l’arbitrage réglementaire et assurer une supervision cohérente et harmonisée », selon Matthew Long, coprésident du groupe de travail de l’OICV et directeur, paiements et actifs numériques, à la Financial Conduct Authority (FCA) du Royaume-Uni.

« Notre rapport met en lumière la nécessité d’un partage proactif d’informations tout au long du cycle de réglementation — de l’autorisation à la surveillance, jusqu’à l’application des règles », précise-t-il.

Le rapport du CSF va dans le même sens, exhortant les décideurs et les régulateurs à poursuivre la mise en œuvre intégrale et uniforme de ses recommandations, et à renforcer la cohérence, la coopération transfrontalière et la coordination dans la supervision du secteur.

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Le Canada serait trop réticent au risque https://www.finance-investissement.com/nouvelles/le-canada-serait-trop-reticent-au-risque/ Wed, 22 Oct 2025 12:09:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110303 Selon le patron de la Banque Royale.

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Le président et chef de la direction de la plus grande banque du pays affirme que le Canada doit devenir moins réticent au risque pour prospérer face aux bouleversements du commerce mondial.

Le président et chef de la direction de la Banque Royale du Canada, Dave McKay, constate que les gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux « ont peur de commettre des erreurs », ce qui allonge les délais d’approbation des projets et décourage les entreprises d’investir.

« Le temps coûte de l’argent. L’incertitude coûte de l’argent. Il est donc très difficile pour notre pays d’avancer avec confiance et rapidité, et le reste du monde le ressent », a-t-il déclaré mercredi devant la Chambre de commerce de Calgary.

Dave McKay a ajouté qu’il y avait eu plusieurs faux départs dans le cadre de nouveaux projets d’infrastructure majeurs, ce qui a dissuadé les entreprises d’investir des capitaux.

« De nombreuses équipes de direction se disent : “Je ne peux pas investir beaucoup plus d’énergie, d’argent et de temps dans ce projet s’il doit échouer”. Nous devons donc aller de l’avant, faire approuver ces projets, puis commencer à obtenir le financement nécessaire, car il est disponible. Il ne reste plus qu’à nous mettre d’accord. »

Dave McKay a fait ces remarques une semaine après que l’Alberta a annoncé qu’elle financerait les premiers travaux d’un nouveau projet de pipeline vers la côte nord de la Colombie-Britannique, dans l’espoir que le secteur privé prenne le relais.

Un tel projet permettrait à davantage de pétrole brut des sables bitumineux de l’Alberta d’accéder aux marchés lucratifs du Pacifique.

La première ministre de la province, Danielle Smith, et des dirigeants de l’industrie ont déclaré que les politiques fédérales, comme l’interdiction des pétroliers au large de la côte nord de la Colombie-Britannique et le plafonnement des émissions de gaz à effet de serre, ont rendu impossible pour les entreprises privées de justifier un tel projet.

L’Alberta compte déposer sa proposition ce printemps auprès du nouveau Bureau des grands projets, créé en vertu d’une loi fédérale visant à accélérer le développement des infrastructures jugées d’intérêt national.

Par ailleurs, le premier ministre Mark Carney a conclu mercredi une visite à Washington sans parvenir à un accord levant les droits de douane américains sur les produits canadiens.

Même sans la multitude de droits de douane imposés par le président Donald Trump, M. McKay a indiqué qu’il serait impératif pour le Canada de diversifier sa clientèle d’exportation afin de stimuler la productivité économique.

Il doute que le Canada sorte gagnant d’un accord commercial avec les États-Unis et espère que, si un accord est conclu, le pays ne retombera pas dans la complaisance.

« Je ne pense pas que nous en sortirons gagnants. Je ne sais pas à quel point ce sera pire », a-t-il dit.

Selon Dave McKay, il faudra donc tenter de conclure de « grands accords » avec des pays de l’Europe et de l’Asie en utilisant les ressources agricoles et énergétiques, qui sont en forte demande, comme leviers.

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Des risques subsistent en raison du retard dans la mise en œuvre des réformes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/des-risques-subsistent-en-raison-du-retard-dans-la-mise-en-oeuvre-des-reformes/ Mon, 02 Dec 2024 12:51:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104207 Le travail politique a progressé, mais la lenteur de l’adoption laisse le système vulnérable.

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Les décideurs politiques mondiaux ont réussi à élaborer des recommandations de réforme pour remédier aux vulnérabilités du système financier, mais l’adoption de ces réformes s’avère plus difficile. Le Conseil de stabilité financière (Financial Stability Board ou FSB) a mis en garde contre la persistance des risques et l’apparition de nouvelles menaces.

Dans une lettre adressée aux dirigeants des pays du G20, le FSB, créé dans le cadre de la réponse à la crise financière mondiale, a déclaré que, si des « progrès substantiels » ont été accomplis pour améliorer la résilience du système financier mondial, il reste encore beaucoup à faire.

« Les épisodes de turbulences sur les marchés et la faillite de plusieurs banques et établissements non bancaires ces dernières années nous rappellent brutalement que des vulnérabilités subsistent au sein du système financier mondial. Et à mesure que le système financier évolue, de nouveaux risques apparaissent », écrit le président du FSB, Klaas Knot.

« L’élaboration de politiques ne suffit pas, précise la lettre. Le fait que les réformes financières convenues n’aient pas encore été pleinement mises en œuvre constitue un défi évident à l’heure actuelle. »

Ces lacunes constituent un problème compte tenu de l’état de l’économie mondiale.

« Dans le contexte d’une dette publique et privée élevée et d’une croissance modeste du PIB, le monde ne peut pas se permettre d’instabilité financière. Nous devons redoubler nos efforts combinés pour garantir un système financier mondial stable, capable de financer l’économie sans recourir à un soutien extraordinaire », indique la lettre, qui ajoute que seule une volonté politique permettra de réaliser de réels progrès.

Dans le secteur bancaire, les récentes turbulences soulignent la nécessité pour les banques et les régulateurs de se préparer à faire face à des sorties de dépôts plus rapides que par le passé. Des travaux politiques antérieurs ont mis en évidence le rôle des médias sociaux et la facilité avec laquelle on peut déplacer de l’argent, qui pourraient accélérer les retraits de fonds.

« Un autre point à retenir est l’importance fondamentale de la solidité de la gestion des risques des banques, des pratiques de gouvernance et d’une supervision vigilante. Au cours de l’année à venir, il est important que les principaux enseignements tirés des faillites bancaires de 2023 continuent d’être pris en compte », souligne le FSB.

Dans le même temps, le passage du secteur bancaire traditionnel aux banques de l’ombre est depuis longtemps une priorité pour le FSB, qui a noté que « l’intermédiation financière non bancaire continue de croître, et le secteur continue d’évoluer d’une manière qui modifie les risques et les vulnérabilités auxquels le système financier est confronté ».

Cela a conduit à proposer des réformes de la gestion du risque de liquidité pour les fonds d’investissement, et plus particulièrement pour les fonds du marché monétaire. Au cours de l’année à venir, le FSB a l’intention de proposer des mesures pour « traiter les risques pour la stabilité financière découlant de l’effet de levier dans le secteur non bancaire ».

« Encore une fois, il ne suffit pas d’élaborer des politiques, il faut aussi les mettre en œuvre de manière efficace, souligne la lettre. Il est essentiel que les juridictions finalisent et mettent en œuvre les réformes convenues afin que le système financier puisse absorber les tensions au lieu de les amplifier. »

Dans le même temps, le système financier continue de faire face à des tendances fondamentales — telles que la numérisation accrue, la croissance de l’utilisation de l’intelligence artificielle et le changement climatique — qui ont des implications pour la stabilité financière, souligne le FSB.

« Alors que nous développons de nouvelles mesures politiques, il est essentiel que les réformes existantes soient pleinement mises en œuvre. Il n’y a pas de place pour la complaisance à cet égard, car des chocs défavorables pourraient agir sur toute vulnérabilité non traitée », conclut-il.

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Changement à la cote de risque de deux portefeuilles TD https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/changement-a-la-cote-de-risque-de-deux-portefeuilles-td/ Wed, 06 Nov 2024 12:15:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103755 PRODUITS – Celle-ci augmente.

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Gestion de Placements TD a rehaussé les cotes de deux de ses portefeuilles.

Ainsi, la cote de risque du Portefeuille géré TD — revenu et celle du Portefeuille FNB géré TD — revenu sont passées de « faible » à « faible à moyenne ».

À noter que ces changements n’influencent en rien les objectifs de placements, les stratégies ou la gestion de ces deux portefeuilles.

Ces modifications reposent sur la méthode normalisée et obligatoire de classification du risque établie par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) et sur l’examen annuel connexe que mène GPTD pour établir la cote de risque des fonds d’investissement offerts au public.

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Naviguer dans un environnement de risque complexe https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/naviguer-dans-un-environnement-de-risque-complexe/ Thu, 24 Oct 2024 11:50:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103618 Le BSIF face aux défis du système financier canadien.

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Naviguer dans un environnement de risque complexe tout en renforçant la résilience du système financier canadien est un défi majeur. C’est précisément ce à quoi s’est attaché le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF). Ce dernier vient de publier son rapport annuel de 2023-2024 qui met en lumière les efforts déployés pour anticiper et gérer les risques, tout en veillant à la solidité et à la stabilité du système financier du pays.

Le document, qui fait état des travaux du BSIF entre le 1er avril 2023 et le 31 mars 2024, résume et détaille l’ensemble des actions posées par l’organisme pour continuer d’assurer la réalisation de son Plan stratégique de 2022-2025 et du Plan ministériel 2024-2025.

Une mise à jour du Cadre de surveillance

Le BSIF a d’abord mis à jour son Cadre de surveillance et plusieurs lignes directrices afin de tenir compte de sa nouvelle propension à prendre des risques, pour mieux répondre aux nouveaux risques financiers et non financiers.

Le but était aussi de donner une plus grande marge de manœuvre à ses surveillants dans leur processus de prise de décisions.

Des initiatives de modernisation

Le BSIF a également renforcé ses capacités analytiques et de gestion des données pour appuyer ses activités de surveillance et de réglementation.

À cette fin, il a entre autres accompli des avancées importantes dans le projet de modernisation de la collecte de données, en collaboration avec la Banque du Canada et la Société d’assurance-dépôts du Canada.

Un élargissement de son mandat

Le 22 juin 2023, le Parlement a élargi le mandat du BSIF, ce dernier devant désormais s’assurer que les institutions se protègent contre les menaces pesant sur leur intégrité et leur sécurité, y compris l’ingérence étrangère.

Pour mettre en œuvre ce nouveau mandat, le BSIF a publié en janvier 2024 la version finale de sa ligne directrice sur l’intégrité et la sécurité établissant les attentes quant à la manière dont les institutions financières devraient se protéger.

Par ailleurs, durant cet exercice, le BSIF a publié plusieurs documents, dont son deuxième Regard annuel sur le risque (RAR). Ce rapport informe sur les risques qui pèseront sur le système financier et sur les mesures de surveillance et de réglementation prises par le BSIF pour y répondre. Le repli du marché du logement, l’immobilier commercial, le cyberrisque, l’innovation numérique figurent parmi ces risques.

Enfin, le BSIF a lancé son nouveau plan stratégique de 2024-2027, entré en vigueur le 1er avril 2024, qui énonce ses six nouvelles priorités au cours des trois prochaines années : le régime d’intégrité et de sécurité, le renouvellement des activités de surveillance, la culture, la gestion et l’analyse des données, les fonctions essentielles ainsi que la résilience opérationnelle.

« Notre rapport annuel souligne les efforts que nous avons déployés cette dernière année et témoigne de notre capacité à évoluer dans un environnement de plus en plus complexe, tout en continuant de contribuer à renforcer la confiance du public dans le système financier du Canada », résume Peter Routledge, surintendant des institutions financières.

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IG modifie le niveau de risque de certains placements https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/ig-modifie-le-niveau-de-risque-de-certains-placements/ Tue, 02 Jul 2024 11:13:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101494 PRODUITS – Trois fonds sont touchés par ces changements.

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IG Gestion de patrimoine a modifié le niveau de risque de certaines solutions de placement le 18 juin.

Ainsi, le niveau de risque du Portefeuille Action climat IG – Équilibré mondial à revenu fixe a augmenté passant de « faible » à « faible à moyen ».

À l’inverse, le niveau de risque du Portefeuille fondamental IG – Mondial Revenu a diminué passant de « faible à moyen » à « faible » et celui du Fonds international petite capitalisation IG Mackenzie est passé de « moyen à élevé » à « moyen ».

À noter que les objectifs et stratégies de placement ainsi que la méthode de gestion de ces fonds restent quant à eux inchangés.

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Modifications de niveaux de risque à BMO https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/modifications-de-niveaux-de-risque-a-bmo/ Thu, 06 Jun 2024 11:25:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100922 PRODUITS – Trois portefeuilles sont concernés.

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BMO Gestion Privée de placements modifie l’évaluation du risque de trois Portefeuilles BMO Privés.

Ainsi, le Portefeuille BMO privé de rendement diversifié a vu sa côte passer de « faible à moyenne » à « moyenne », à l’inverse le Portefeuille BMO privé d’actions des marchés émergents a vu son niveau de risque baisse de « moyenne à élevée » à « moyenne ».

Finalement le Portefeuille BMO privé d’actions américaines de croissance a vu sa côte grimper de « moyenne à élevée » à « élevée ».

Ces changements, qui sont fondés sur la méthode normalisée de classification des risques prescrite par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières et sur un examen annuel effectué par BMO Gestion Privée de placements, n’affectent en rien les objectifs d’investissement, les stratégies ou la gestion de ces trois portefeuilles.

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