Retraite | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/retraite/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 09 Oct 2025 12:22:46 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Retraite | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/retraite/ 32 32 Une approche « santé » de la préparation à la retraite https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-approche-sante-de-la-preparation-a-la-retraite/ Fri, 10 Oct 2025 10:23:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110102 Tanya Staples étudie les facteurs qui mènent à une bonne planification de la retraite.

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Tanya Staples a présenté un aperçu de ses recherches sur la préparation des Canadiens et Canadiennes à la retraite à l’occasion du symposium de l’Institute of Advanced Financial Planners à Nanaimo (C.-B.), le 25 septembre dernier.

Tanya Staples est professeure en planification financière et en recherche à la School of Business du Conestoga College Institute of Technology and Advanced Learning. Elle détient un doctorat en planification financière personnelle à Kansas State University et présentera sa thèse le mois prochain.

« J’ai toujours pensé que notre façon d’aborder la santé reflète souvent notre façon d’aborder nos finances, a-t-elle affirmé à son auditoire. Éviter, éviter, ignorer, ignorer, jusqu’à ce que quelque chose de grave se produise. »

Elle a combiné ses propres recherches avec les résultats de l’Enquête canadienne sur les capacités financières de 2019. Tanya Staples a aussi appliqué le Health Belief Model (modèle des croyances en santé), élaboré par les services de santé publique des États-Unis dans les années 1950 pour comprendre comment les gens prennent des décisions liées à leur santé.

« Les individus ont certaines perceptions qui les motivent à adopter un comportement, a expliqué Tanya Staples. Ils sont motivés si les avantages perçus dépassent les obstacles et réduisent les menaces possibles. […] Ce modèle a été très efficace. »

L’intérêt de Tanya Staples pour les différences entre hommes et femmes remonte à son expérience comme consultante en régimes de retraite et avantages sociaux à la fin des années 1990 et au début des années 2000.

« Les femmes connaissent des parcours professionnels très morcelés, a-t-elle souligné. Elles entrent et sortent du marché du travail pour des responsabilités de soins. Elles ont moins accès, en général, à un régime de retraite, elles gagnent moins que leurs homologues masculins et tout cela les place en position de vulnérabilité face à la retraite. Nous observons une insécurité financière accrue chez les femmes canadiennes à la retraite. »

Tanya Staples a présenté cinq indicateurs d’une bonne préparation à la retraite :

  • avoir un compte de retraite ;
  • épargner pour la retraite ;
  • avoir calculé le montant dont on aura besoin ;
  • avoir consulté un conseiller ;
  • et faire confiance à ces conseils.

« Seulement deux femmes sur dix se disent très préparées pour la retraite, a rappelé Tanya Staples, citant une étude américaine de 2015. Nous savons que les femmes déclarent des niveaux plus faibles de connaissances financières, de confiance financière […] et de patrimoine accumulé. »

La confiance financière peut avoir un effet démesuré puisque, comme en santé, une grande partie de la planification de la retraite repose sur de bons comportements décisionnels.

« Quelle est notre responsabilité, en tant que planificateurs financiers, pour soutenir les femmes ? a demandé Tanya Staples à l’auditoire. Qu’est-ce qui empêche nos clientes de se préparer adéquatement à la retraite ? Qu’est-ce qui les encourage à s’engager dans cette planification ? Quels sont les avantages qui motivent les gens à vouloir atteindre la sécurité financière à la retraite ? Et quelles sont les menaces ? »

Dans sa thèse, elle définit les avantages perçus comme « la valeur attendue associée à l’acceptation et à la mise en œuvre du comportement recommandé. Les avantages perçus sont les effets positifs d’une action visant à réduire une menace… »

Elle en a recensé six :

  1. avoir plus de revenus que de dépenses ;
  2. devenir orienté vers des objectifs ;
  3. se sentir confiant à l’égard de la retraite ;
  4. devenir financièrement informé ;
  5. bien gérer son argent ;
  6. et prendre des décisions financières éclairées fondées sur les prix et la valeur.

Quatre obstacles nuisent à la préparation :

  1. l’endettement ;
  2. l’absence de fonds d’urgence ;
  3. un mauvais dossier de crédit ;
  4. et le sentiment de ne pas contrôler les finances du ménage.

Quant aux menaces à la préparation à la retraite, elles sont surtout psychologiques :

  • croire qu’on ne pourra pas se payer ce qu’on veut ;
  • craindre de manquer d’argent ;
  • ne pas suivre ses finances ;
  • éprouver des problèmes d’argent ;
  • avoir l’impression de « juste survivre » ;
  • et regretter des décisions financières après coup.

La moitié des femmes ignorent combien elles doivent épargner

Chez les femmes de 35 à 64 ans interrogées dans l’Enquête canadienne sur les capacités financières de 2019, Tanya Staples a noté que seulement 53 % des travailleuses non retraitées avaient calculé le montant nécessaire pour leur retraite. Un tiers des femmes se jugeaient compétentes ou très compétentes en finances, contre 47 % des hommes.

Les femmes sont aussi plus enclines à accepter et à faire confiance aux conseils financiers professionnels : 67 % se sont dites d’accord ou fortement d’accord, comparativement à 62 % des hommes.

L’appel à l’action de Tanya Staples comprend de l’éducation destinée aux femmes, mettant en avant les avantages de la planification de la retraite ; l’élimination des obstacles qui limitent leur capacité à gagner et à épargner ; ainsi que des politiques facilitant la conciliation entre responsabilités de soins et travail, et qui s’attaquent à « la précarité de l’emploi féminin ».

Elle prévoit également une nouvelle phase de recherche. Tanya Staples comparera les résultats de l’Enquête canadienne sur les capacités financières de 2024 avec ceux de 2019 afin de mesurer les effets de la pandémie sur ces dynamiques.

Avec cette recherche complémentaire et la conclusion de son doctorat, Staples s’impose comme une penseuse influente dans le domaine de la planification financière au Canada. Nous avons de la chance de l’avoir.

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Dividendes et remboursement de la PSV, un mélange coûteux ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/martin-dupras/dividendes-et-remboursement-de-la-psv-un-melange-couteux/ Wed, 13 Aug 2025 12:17:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108911 ZONE EXPERTS – La réponse à toutes vos questions sur le sujet.

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De nombreux retraités vont tirer une portion de leurs revenus de retraite de l’épargne accumulée au fil des ans, souvent sous forme de REER, FERR, FRV et de CELI. Peu importe la nature des revenus générés par ces épargnes (qu’il s’agisse d’intérêts, de dividendes, de gains en capital, etc.), cela n’aura pas d’impacts différents sur les prestations tirées de la Pension de sécurité de la vieillesse (PSV).

Toutefois, pour les retraités dont une part importante de leurs revenus de retraite provient de placements non enregistrés, la nature des revenus générés par ces placements pourrait avoir des impacts différents sur la PSV. Ce texte se concentrera sur le traitement des dividendes canadiens issus de placements non enregistrés, et sur les effets pour les particuliers se trouvant en zone de récupération de la PSV.

Zone de récupération de la PSV

Les particuliers qui recevront la PSV et qui toucheront des revenus imposables individuels situés entre 93 454 $ et 151 667 $ (pour 2025) verront leurs prestations de la PSV réduites de 15 % pour chaque dollar excédant le seuil de 93 454 $. Au-delà de 151 667 $, la PSV est entièrement perdue. On fera donc référence aux revenus touchés entre les seuils précités comme les revenus touchés à l’intérieur de la Zone de récupération de la PSV.

Traitement fiscal des dividendes canadiens

Le traitement fiscal des dividendes canadiens est plus complexe que celui des revenus d’intérêts. En effet, avant d’être imposés, les dividendes de sources canadiennes sont d’abord majorés, puis vont procurer un crédit d’impôt. Bien que les modalités varient selon qu’il s’agisse de dividendes déterminés ou non déterminés (ordinaires), le concept de base reste le même. Les différences sont illustrées dans le tableau ci-dessous.

Pour voir ce tableau en grand, cliquez ici.

Ce traitement fiscal fait en sorte qu’un dividende, déterminé ou ordinaire, est finalement moins imposé qu’un rendement d’intérêts.

La majoration appliquée aux dividendes reçus ne cause habituellement pas de soucis en raison des crédits d’impôts concernés, toutefois en lien avec la PSV, cette majoration a un impact sur le remboursement. En effet, le calcul du remboursement de la PSV est basé non pas sur le dividende réellement reçu, mais bien sur le dividende majoré.

Taux marginaux effectifs d’imposition (TEMI)

Afin d’illustrer l’impact réel de toucher des revenus dans la Zone de récupération de la PSV, nous utiliserons les taux marginaux effectifs d’imposition (TEMI). Ces taux permettent d’évaluer l’impact véritable de toucher un revenu supplémentaire. Ils sont notamment illustrés par les extraordinaires courbes du CQFF (anciennement Les courbes de Claude Laferrière). Dans la présente analyse, aux fins de simplicité, nous ne considérerons toutefois pas les cotisations potentielles au Fonds de soins de santé (FSS).

Une illustration

Imaginons donc un retraité qui touche des revenus de 105 000 $ d’un régime de retraite et du Régime de rentes du Québec. Ce retraité aurait aussi droit à une prestation maximale de la PSV de 8 732 $ en 2025 (basé sur la prestation maximale au 1er janvier 2025). Basé sur ces seuls revenus, ce retraité aurait à rembourser une partie de la PSV. Ce remboursement serait égal à 3 042 $[1]. Imaginons maintenant que ce retraité reçoive 1 000 $ d’intérêts, de dividendes déterminés ou de dividendes ordinaires d’une source non enregistrée. Quel sera l’impact global de ce revenu supplémentaire ?

Prenons trois exemples concrets pour comparer l’impact fiscal de différents types de revenus sur la récupération de la PSV, lorsqu’ils sont perçus dans la zone de récupération :

  • Intérêts: Un revenu de 1 000 $ en intérêts sera imposé au taux marginal du particulier, soit 41,12 % dans ce cas. De plus, comme ce revenu se trouve dans la zone de récupération de la PSV, il fera perdre 150 $ de PSV (brut) au retraité. La perte nette (après impôts) de PSV s’élèvera à 88,32 $[2]. Résultat : le 1 000 $ reçu aura généré un impôt de 411,20 $ et une perte nette de PSV de 88,32 $ pour un total de 499,52 $. Son TEMI est donc égal à 49,95 %.
  • Dividendes déterminés: Pour 1 000 $ de dividendes déterminés, ce revenu sera imposé au taux marginal du particulier, en considérant les crédits, de 23,29 % dans ce cas. De plus, comme ce revenu se trouve dans la zone de récupération de la PSV, il fera perdre 207 $[3] de PSV (brut) au retraité. La perte nette (après impôts) de PSV s’élèvera à 121,88 $[4]. Donc le 1 000 $ reçu aura généré un impôt de 232,90 $ et une perte nette de PSV de 121,88 $ pour un total de 354,78 $. Son TEMI est donc égal à 35,48 %.
  • Dividendes ordinaires: Enfin 1 000 $ de dividendes ordinaires seront imposés au taux marginal du particulier, en considérant les crédits, de 34,68 % dans ce cas. De plus, comme ce revenu se trouve dans la zone de récupération de la PSV, il fera perdre 172,50 $[5] de PSV (brut) au retraité. La perte nette (après impôts) de PSV s’élèvera à 101,57 $[6]. Donc le 1 000 $ reçu aura généré un impôt de 346,80 $ et une perte nette de PSV de 101,57 $ pour un total de 448,37 $. Son TEMI est donc égal à 44,84 %.

Le tableau suivant résume ces données :

Pour voir ce tableau en grand, cliquez ici.

En conclusion

Il est vrai que les particuliers en zone de récupération de la PSV auront un TEMI plus faible en recevant des dividendes de source canadienne qu’en recevant des revenus d’intérêts. Toutefois, le jeu de majoration des dividendes fait en sorte que, toutes proportions gardées, ils rembourseront une plus grande somme de PSV.

Martin Dupras, a.s.a., Pl.Fin., M.Fisc, ASC

Fellow de l’Institut de planification financière

ConFor financiers inc.

Août 2025

[1] (105 000 $ + 8 732 $ – 93 454 $) * 15 %

[2] 150 $ * (1 – 41,12 %)

[3] 1 000 $ * 1,38 * 15 %

[4] 207 $ * (1 – 41,12 %)

[5] 1 000 $ * 1,15 * 15 %

[6] 172,50 $ * (1 – 41,12 %)

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Manuvie ouvre les régimes CD aux actifs réels https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/manuvie-ouvre-les-regimes-cd-aux-actifs-reels/ Tue, 05 Aug 2025 11:01:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108881 PRODUITS – Un outil pour diversifier les portefeuilles de retraite.

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Les participants canadiens à des régimes de retraite à cotisations déterminées (CD) ont désormais accès à une solution d’investissement longtemps réservée aux investisseurs institutionnels par l’intermédiaire du Fonds de placement d’actifs réels Manuvie.

Ce fonds vise à générer des rendements réels à long terme en investissant dans des actifs tels que l’immobilier, les terres agricoles, les infrastructures et les ressources naturelles, à travers des portefeuilles à classes d’actifs multiples, indique Manuvie.

Le fond, géré par l’équipe de Gestion de placements Manuvie, veut aussi « combler l’écart entre l’accès des investisseurs institutionnels et celui des épargnants », en adaptant les pratiques des régimes de retraite à prestations déterminées, des fondations et du fonds général de Manuvie à une structure plus conviviale pensée pour les régimes CD, signale Brett Marchand, chef, Produits et services d’épargne-retraite collective à Manuvie Canada.

« L’ajout d’actifs réels améliore le potentiel de diversification, renforce la protection contre l’inflation et peut accroître le rendement ajusté au risque de ces stratégies », ajoute Michael Banfield, chef, Produits de placement, Produits et services d’épargne-retraite collective de Manuvie. Dans un contexte marqué par une incertitude persistante sur les marchés, il considère que l’accès aux actifs réels peut aider à bâtir des portefeuilles plus résilients et plus durables.

Le fonds est présent sur la plateforme de régimes collectifs de Manuvie. Il peut aussi être offert par les promoteurs qui utilisent déjà des fonds axés sur une date cible ou des fonds équilibrés personnalisés.

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« Pas besoin de conseiller » : comment répondre avec confiance et impact https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/lassociation-de-la-releve-des-services-financiers/pas-besoin-de-conseiller-comment-repondre-avec-confiance-et-impact/ Fri, 20 Jun 2025 10:01:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107931 ZONE EXPERTS - Un client qui n’a aucun besoin en planification financière, ça n’existe tout simplement pas.

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Que ce soit Wealthsimple, Questrade ou Disnat, de plus en plus de plateformes permettent aux investisseurs d’investir de façon totalement autonome. La promesse ? Investir au rabais, sans intermédiaire et sans friction. Pour une génération habituée à payer en un clic, c’est séduisant.

Pas étonnant que plus d’un tiers des Comptes d’Épargne Libre d’Impôt pour l’Achat d’une Première Propriété (CELIAPP) au Canada aient été ouverts sur des plateformes numériques. Le réflexe est devenu : « Je peux le faire moi-même. Pourquoi payer quelqu’un pour ça ? »

En tant que jeune conseiller, c’est LE mur auquel tu vas te heurter encore et encore. Alors, comment réussir à se démarquer dans une industrie en pleine transformation ?

Dans le cas où un client potentiel dit ne pas avoir besoin des services d’un conseiller, car il investit de façon autonome, la pire chose à faire est de se braquer et de tenter de l’en dissuader.

Le fait de lui envoyer un paquet de statistiques décrivant les prouesses magistrales des conseillers ne fera que renforcer en lui l’idée qu’il faut se méfier de ces professionnels. D’autant plus que, de son côté, le client a probablement des statistiques qui affirment exactement le contraire. Bref, dialogue de sourds en perspective. Ultimement, chacun peut faire dire ce qu’il veut aux chiffres…

L’idée ici est d’engager un dialogue en posant des questions pertinentes afin de mieux comprendre les motivations et les objectifs de son interlocuteur. Il ne s’agit pas de réciter un discours préparé, mais plutôt d’explorer comment la planification financière peut réellement contribuer à la réalisation de ses aspirations.

Bien souvent, les investisseurs autonomes maîtrisent relativement bien l’aspect lié aux placements dans leur planification financière. Toutefois, certains angles morts subsistent dans leur plan financier. Il est donc important de leur rappeler que les placements ne constituent qu’un des sept domaines de la planification financière.

Oui, un investisseur pourrait très bien s’en tirer en investissant dans des fonds négociés en Bourse tout-en-un sur une plateforme de courtage, mais qu’en est-il de sa stratégie d’optimisation fiscale ? De ses protections ? De sa planification de retraite et successorale ? Soulever ces questions, c’est déjà amorcer la réflexion — et souvent, y répondre en partie.

Un client qui n’a aucun besoin en planification financière, ça n’existe tout simplement pas. Ses besoins ne correspondent peut-être pas aux modèles traditionnels des services financiers des cinquante dernières années, ni à ceux mis de l’avant par certains agents généraux, mais ils sont bel et bien présents.

Faire preuve de curiosité et s’intéresser sincèrement à un client potentiel permet souvent à ce dernier de définir lui-même la valeur de l’offre de services à travers ses réponses. Ironiquement, une approche centrée sur la curiosité, le conseil et l’écoute s’avère généralement plus efficace qu’une démarche purement axée sur la vente. Cette méthode est donc gagnante tant pour le client que pour le conseiller.

En bonus, cela évite de donner l’impression d’un propriétaire de club vidéo dépassé, tentant désespérément de convaincre ses clients de ne pas s’abonner à Netflix…

Par Alexandre Leblond, membre de l’ARSF et gagnant du concours d’écriture.

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La retraite, version Gen Z : mission impossible https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/la-retraite-version-gen-z-mission-impossible/ Thu, 19 Jun 2025 11:01:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107895 DÉVELOPPEMENT – Il faut aller les rencontrer là où ils sont.

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Près d’un membre de la génération Z sur cinq envisage de ne jamais quitter le marché du travail. Le concept de retraite semble de plus en plus flou pour cette génération, tiraillée entre les dépenses courantes, les dettes et la quête de sens. Pourtant, des solutions existent pour redonner confiance aux jeunes épargnants.

Selon un sondage mené par Nationwide auprès de 349 investisseurs de la génération Z (personnes nées entre 1997 et 2012) détenant plus de 10 000 $ en actifs à investir, 17 % affirment dépenser davantage pour les loisirs, convaincus qu’ils ne pourront sans doute jamais se permettre de cesser de travailler. Par ailleurs, quatre répondants sur dix se disent inquiets de leur capacité à régler leurs factures mensuelles au cours de la prochaine année.

Pour les conseillers en placement, cette désillusion généralisée est devenue un frein à l’engagement de leurs jeunes clients. « Pour des générations entières, les moins de 30 ans n’ont jamais vraiment priorisé l’épargne-retraite. Non pas par désintérêt, mais parce qu’ils étaient occupés à bâtir leur vie. Pour les Gen Z, c’est encore plus difficile », a confié Melissa Caro, fondatrice de My Retirement Network, une plateforme en ligne qui donne des conseils de préparation à la retraite, à Financial Planning.

Bombardés d’informations, parfois contradictoires, et confrontés à des réalités économiques difficiles, plusieurs membres de la jeune génération peinent à couvrir leurs besoins de base. Entre le paiement du logement, de l’alimentation et du transport, ils n’ont ni le temps ni les moyens de songer à l’épargne à long terme.

Dans le même sondage, 46 % des répondants indiquent que leur priorité financière pour la prochaine année consiste à rembourser leurs dettes.

Une autre vision de la retraite
Pourtant, avoir des objectifs à court terme n’est pas incompatible avec une démarche de planification à long terme, à condition d’adopter la bonne approche, signale Financial Planning.

Comment faire pour aborder les jeunes clients en fonction de leur réalité ?

  • Miser sur des objectifs concrets et à court terme.
  • Avoir des conversations qui touchent directement leur vie actuelle.
  • Se concentrer sur ce qu’il est possible de faire dès maintenant.
  • Ouvrir la conversation sur ce qui les motive aujourd’hui (la liberté, la flexibilité, les expériences), avant de commencer à parler de la retraite.
  • Leur expliquer comment de bonnes décisions financières peuvent les rapprocher de ces objectifs.
  • Grandir avec eux au fur et à mesure que leurs revenus et leurs objectifs évoluent.

« Il faut aller à leur rencontre là où ils se trouvent. Ce qui les mobilise, c’est la liberté, la flexibilité, les expériences concrètes. Si on leur montre comment de bonnes décisions financières peuvent leur offrir davantage de tout cela, on a déjà franchi un grand pas », soutient Craig Toberman, associé chez Toberman Becker Wealth, une firme située à Saint-Louis, aux États-Unis.

Pour connecter avec les Gen Z, il recommande de miser sur de petits gestes facilement accessibles, comme investir une partie de leurs revenus variables, tels les bonis ou les mandats à la pige, dans un compte destiné à des projets d’investissement à long terme. L’idée consiste à commencer à les amener à épargner maintenant, sans exiger un engagement irréaliste.

Faire évoluer la relation dans le temps
Les jeunes clients ne veulent pas de discours moralisateurs sur une retraite abstraite. Ils veulent comprendre comment leurs décisions actuelles influencent leur quotidien, témoigne un autre conseiller.

« Bâtir une relation de confiance dès maintenant, c’est ce qui permettra aux conseillers de continuer à les accompagner à mesure que leurs revenus et leurs objectifs évolueront », affirme Melissa Caro.

Pour d’autres professionnels, il est également temps de repenser les modèles d’affaires, par exemple en adoptant des structures tarifaires plus inclusives pour offrir un meilleur accès à cette clientèle, qui dispose de peu d’épargne, mais d’un grand potentiel de croissance.

« La retraite est beaucoup plus à portée de main de ces jeunes qu’ils ne le pensent, affirme un conseiller de Brooklyn. Il suffit de leur démontrer concrètement les bénéfices à long terme. »

La retraite n’est pas hors de portée de la génération Z. Encore faut-il la leur présenter comme un projet réaliste, qui correspond à leurs aspirations.

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Il a succédé à trois conseillers qui partaient à la retraite https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/il-a-succede-a-trois-conseillers-qui-partaient-a-la-retraite/ Tue, 17 Jun 2025 16:03:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107675 DÉVELOPPEMENT - Découvrez ce qu’il a appris.

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Dix ans après avoir commencé à travailler dans le secteur des services financiers, Adam McInroy a acheté les livres de comptes non pas d’un, mais de trois conseillers en services financiers. Dans chaque cas, il affirme avoir pu conserver plus de 90 % des clients du professionnel sortant.

Mais ce planificateur financier agréé (CFP) de 41 ans, qui travaille pour la société McInroy & Associates, qui exerce ses activités sous le nom d’IG Gestion privée de patrimoine (IG) à Bobcaygeon, en Ontario, affirme que la planification de la relève ne se limite pas au transfert de clients et d’actifs d’un conseiller à l’autre.

« Il y a beaucoup de subtilités que, rétrospectivement, j’aurais dû prendre en compte », confie-t-il.

Voici ce qu’a impliqué le parcours de celui qui a géré trois successions et quelques-uns des conseils qu’il a donnés à d’autres conseillers qui envisageaient de se trouver une relève ou de devenir celle d’un autre professionnel.

Les successions internes « une aubaine »

Adam McInroy a débuté dans le secteur en tant que conseiller indépendant chez IG.

Après une année de travail au sein du cabinet, il est passé au cabinet de sa mère, McInroy & Associates, dans le but de lui succéder lorsqu’elle partirait à la retraite. Il est officiellement devenu le planificateur financier principal du cabinet en janvier 2021. Sa mère a pris sa retraite en juillet 2023.

Quelques années avant cette transition, Adam McInroy et sa mère ont été contactés par un autre conseiller d’IG qui souhaitait prendre sa retraite et vendre sa clientèle. Ce conseiller a rejoint McInroy & Associates en tant qu’associé pendant près de trois ans afin d’assurer une transition en douceur pour les clients et le personnel. Adam McInroy leur a officiellement succédé en décembre 2023.

Adam McInroy a ensuite acheté « un pourcentage du bloc d’affaires » d’un autre conseiller avec IG, un processus qui a duré un an et demi et qui s’est terminé en décembre dernier.

Chacune de ces successions s’est déroulée en interne au sein d’IG, ce que Adam McInroy a qualifié d’« aubaine », car cela lui a évité de trouver un avocat indépendant, de négocier la valeur comptable et de devoir naviguer dans différents systèmes technologiques et logistiques de l’entreprise. Les clients lui ont été transférés dans les 48 heures suivant la date de succession convenue.

« Il n’y a pas eu de remise en forme. Ils n’ont perdu aucun de leurs taux de rendement historiques. Leurs relevés étaient identiques, souligne Adam McInroy. L’expérience client s’est déroulée sans heurts. »

Bien qu’il ne qualifie pas ces successions de processus simples, Adam McInroy affirme qu’elles ont été simplifiées par le fait qu’elles se sont toutes déroulées au sein d’une seule et même entreprise. Il affirme qu’il renouvellerait l’expérience sans hésitation, que ce soit au sein même d’IG ou à l’extérieur.

« Il y aura des contretemps et des bosses, et on ne peut pas tout prévoir, mais sans aucun doute, […] je recommencerais sans hésiter. »

Gagner la confiance des clients

La satisfaction des clients est la clé d’une succession réussie.

Dans l’idéal, le successeur rencontre les clients du conseiller sortant au cours de plusieurs réunions, « au lieu d’une seule fois », afin d’établir une relation, recommande Adam McInroy.

« C’est la chose la plus difficile que nous avons tendance à négliger. Il ne s’agit pas de planification technique — la plupart des gens dans ce secteur, s’ils sont titulaires d’un CFP ou d’un titre similaire, sont techniquement compétents, observe-t-il. C’est vraiment la relation et le transfert de la confiance qui constituent la partie la plus difficile de l’achat et de la vente d’une entreprise. »

Avec ses prédécesseurs, Adam McInroy s’est senti obligé de gagner la confiance des clients avec lesquels les conseillers « permanents » qui partaient à la retraite avaient noué des relations profondes pendant plusieurs années.

Il a passé six ans à travailler aux côtés de sa mère, participant à « de nombreuses réunions communes avec certains de leurs plus gros clients » tout en s’imprégnant de ses connaissances techniques. Sa mère est ensuite restée associée au cabinet pendant deux ans et demi pour l’encadrer et soutenir l’aspect opérationnel de l’entreprise.

Dans un autre cas, le conseiller sortant a organisé des réunions avec ses clients pour les informer du plan de succession, leur a fait rencontrer Adam McInroy, puis a prévu des réunions de suivi pour s’assurer qu’ils avaient confiance dans leur plan.

Lors de sa dernière expérience de succession, Adam McInroy a participé à une série de réunions conjointes avec le conseiller sortant « pour s’assurer qu’il y avait non seulement une bonne adéquation du point de vue de la personnalité, mais aussi que […] nous n’aurions pas à repartir à zéro lorsqu’il s’agirait de savoir où [les clients] en étaient dans leur plan financier ».

« L’idée sous-jacente était que les clients puissent nous poser des questions, partage-t-il. Nous avons présenté le cabinet, l’équipe et ce à quoi ils pouvaient s’attendre, et cela a permis aux clients de se sentir bien dans ce qui se passait, et leur assurer qu’ils n’allaient pas pâtir de ce changement. »

Selon Adam McInroy, les nouveaux conseillers doivent prendre le temps de poser des questions réfléchies et d’écouter activement les clients de leur prédécesseur. Par exemple, lors des premiers entretiens, il a pris des notes sur leurs préoccupations, leurs passions et leurs hobbies afin de pouvoir s’y référer lors des entretiens ultérieurs.

Si le successeur n’est pas en mesure de planifier plusieurs réunions avec les clients avant le départ du conseiller qui prend sa retraite, il devrait discuter avec eux peu de temps après pour s’assurer que les clients savent qu’ils sont toujours une priorité et qu’ils peuvent les contacter s’ils ont des questions ou des préoccupations, recommande Adam McInroy.

« Lorsqu’on reprend une relation avec un client, la confiance ne s’établit pas du jour au lendemain ou par un simple courriel. Il faut de multiples interactions. »

Trouver sa place dans une succession

Les clients ont également intérêt à ce que le conseiller qui part à la retraite et son successeur s’entendent sur des questions telles que le flux de travail et la construction du portefeuille, ce qui permet d’assurer la continuité.

Les vendeurs devraient avoir des conversations ouvertes et honnêtes avec les acheteurs sur la façon dont ils gèrent leurs pratiques et abordent différents scénarios. Ils devraient ensuite communiquer leur alignement sur ces points à leurs clients, suggère Adam McInroy.

« La façon dont nous gérons l’argent de nos clients est très importante, car elle nous permet de poursuivre les mêmes conversations avec eux, de répondre à leurs craintes et à leurs préoccupations, en particulier avec la volatilité des marchés, de la même manière qu’ils y ont été habitués. »

Fixer un calendrier réaliste

Le principal enseignement qu’Adam McInroy a tiré de ses expériences en matière de succession est que les conseillers doivent commencer à planifier tôt et fixer un calendrier réaliste quant au moment où ils prévoient de prendre leur retraite.

« En tant que conseillers, nous pensons que nous sommes dans un secteur où, quel que soit notre âge, nous pouvons encore travailler, constate-t-il. La plus grande chose que j’ai apprise, c’est que lorsque l’heure de la retraite aura sonné, il faudra que je prenne ma retraite. Parce que nous pensons faire ce qu’il y a de mieux pour nos clients en maintenant cette relation, mais il y a de fortes chances que nous décevions ces clients. »

Si un conseiller ne se tient pas au courant des possibilités de planification fiscale, des stratégies d’investissement et de ce qui est le mieux pour ses clients, « nous les décevons », avertit Adam McInroy, notant que certains des clients avec lesquels il a travaillé ont remarqué que leur conseiller devenait moins actif au fur et à mesure qu’ils vieillissaient.

Il suggère aux conseillers expérimentés de décider ce qu’ils veulent faire à la retraite. En d’autres termes, ne vous contentez pas de planifier les aspects financiers, tels que l’évaluation et la conclusion d’accords, mais concentrez-vous également sur les aspects émotionnels.

« Avoir des hobbies et des centres d’intérêt qui vous passionnent avant de prendre votre retraite permet une meilleure expérience globale, à la fois pour vous d’un point de vue mental, mais aussi pour vous permettre de dire : “Hé, je suis prêt à prendre du recul parce que c’est ma prochaine passion, ma prochaine vocation ou ma prochaine activité” », affirme Adam McInroy.

Approcher un conseiller qui prend sa retraite

En revanche, il peut être difficile pour les nouveaux conseillers de trouver un professionnel chevronné qui soit prêt à vendre sa clientèle.

Adam McInroy recommande aux conseillers en herbe d’entrer en contact avec des personnes du secteur et de leur entreprise actuelle avec lesquels ils partagent des hobbies et des traits de caractère similaires, « car il y a de fortes chances que si vous partagez des hobbies, des intérêts et des passions similaires, votre éthique et votre état d’esprit en ce qui concerne la manière dont vous travaillez avec les clients seront probablement plus ou moins identiques ».

Une autre façon de renforcer ces liens est de demander à un conseiller expérimenté de prendre un café pour discuter avec lui des différents aspects de son travail ou de son secteur d’activité.

« Il ne s’agit pas nécessairement d’acheter sa clientèle, mais simplement de dire : “Hé, j’ai des difficultés avec ce client. Comment vous y prendriez-vous ?” dit Adam McInroy. C’est là qu’un mentorat, une opportunité de partage d’idées au sein des bureaux, est vraiment bénéfique. »

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Un régime de retraite dès l’âge de 6 ans en Allemagne https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-regime-de-retraite-des-lage-de-6-ans-en-allemagne/ Fri, 13 Jun 2025 10:24:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107913 PLANÈTE FINANCE — Un projet du gouvernement.

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Face au vieillissement de la population et à la fragilité des régimes de retraite, l’Allemagne veut inciter les jeunes à épargner plus tôt. La nouvelle coalition dirigée par le chancelier Friedrich Merz propose de créer des comptes de retraite dès l’âge de six ans.

Financés par l’État mais gérés par le privé, ces comptes visent à initier les jeunes à l’épargne tout en leur assurant un capital de départ pour leurs vieux jours. Un projet qui pourrait inspirer d’autres pays aux prises avec les mêmes défis démographiques.

Le dispositif baptisé « rente à départ anticipé » (Frühstart-Rente) est destiné aux jeunes de 6 à 18 ans. L’idée est que chaque enfant scolarisé reçoive une contribution mensuelle de 10 euros (environ 15 $) de l’État, jusqu’à sa majorité, sans condition de revenu familial, afin de constituer un capital en vue de la retraite. Sur une période de 12 ans, cela représenterait plus de 2250 $ par enfant, qui pourrait ensuite être bonifié grâce aux rendements composés générés jusqu’à l’âge de la retraite, rapporte Fortune.

À partir de 18 ans, le titulaire du compte pourrait continuer s’il le souhaite de verser personnellement 10 euros par mois jusqu’à sa retraite. Il pourrait alors prétendre à une allocation de 70 000 euros (45 000 $) en plus de sa pension. S’il stoppe les versements à ses 18 ans, il pourrait prétendre à 36 000 euros (23 000 $), soutient Friedrich Merz, en se fondant sur un rendement moyen de 6 % par an.

 « Le capital d’épargne […] n’est versé que lorsque l’âge normal de la retraite est atteint » — fixé à 67 ans en Allemagne — et devrait être alors « exonéré d’impôt », précise par ailleurs le l’accord de coalition.

Contrairement aux régimes par capitalisation classique, ce programme serait entièrement financé par des fonds publics. Cependant, la gestion des comptes serait confiée au secteur privé, de manière à optimiser les rendements.

L’initiative vise à constituer un coussin financier, même modeste, pour les générations futures, mais aussi à leur inculquer dès le plus jeune âge les principes de l’épargne et de l’investissement, a précisé Friedrich Merz, qui voit aussi dans ce projet un moyen de développer l’éducation financière chez les jeunes Allemands.

Le gouvernement a renoncé à baisser le montant des pensions pour financer le régime de retraite, alors que le taux de pauvreté des plus de 65 ans en Allemagne est déjà élevé.

Planifier tôt : la solution à une retraite de plus en plus coûteuse

L’Allemagne n’est pas le seul pays à voir un nombre croissant de personnes prolonger leur vie professionnelle au-delà de l’âge de la retraite. L’allongement de l’espérance de vie, les responsabilités financières envers des parents âgés et des enfants de la génération Z, ainsi que le désir croissant des retraités de profiter pleinement de cette période, notamment en voyageant, contribuent à repousser l’âge réel du départ.

Près de 351 000 aînés canadiens, soit un sur dix, ont occupé un emploi en 2022 pour couvrir leurs besoins financiers, selon un récent rapport de Statistique Canada.

Aux États-Unis, la proportion de personnes de 65 ans et plus qui travaillent a quadruplé depuis les années 1980, selon le Pew Research Center. Aujourd’hui, près de 20 % des Américains de 65 ans et plus sont encore en emploi, soit presque le double de la proportion observée il y a 35 ans.

Au Royaume-Uni, près de 20 % des baby-boomers et des membres les plus âgés de la génération X envisagent également de quitter temporairement la retraite ou l’ont déjà fait, faute de ressources suffisantes pour maintenir leur niveau de vie.

D’où l’importance de commencer à planifier tôt. « Avec un rendement moyen de 12 % par an — ce que les marchés peuvent offrir — vous pourriez atteindre un million de dollars », explique l’experte financière Suze Orman, grâce à la croissance composée. « Si les jeunes doivent retenir une chose, c’est que l’ingrédient clé de la liberté financière, c’est la capitalisation. »

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La génération Z est plus ouverte à discuter d’héritage https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-generation-z-est-plus-ouverte-a-discuter-dheritage/ Fri, 28 Mar 2025 10:27:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106329 Selon une étude récente.

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La génération Z (née entre 1997 et 2012) planifie davantage ses finances et cherche à allier indépendance économique avec création de patrimoine, révèle une nouvelle étude.

Ainsi, s’ils recevaient un soutien financier, tels qu’un héritage ou des dons de leurs parents ou grands-parents, plus de deux adultes sur cinq (43 %) de la génération Z l’utiliseraient pour épargner en vue de leur avenir, d’après une recherche du cabinet d’avocats Charles Russell Speechlys relayée par IFA Magazine.

Un tiers des 4000 répondants déclarent qu’ils préféreraient utiliser cet argent pour acheter un bien immobilier directement (33 %) ou comme apport pour un achat (32 %), tandis que 22 % le dépenseraient pour un achat exceptionnel ou un voyage (20 %) et 17 % le partageraient avec leur famille ou leurs amis.

La firme explique cette préoccupation de la génération Z par les difficultés économiques auxquelles elle est confrontée :

  • de faibles taux d’accession à la propriété,
  • des loyers élevés qui les forcent à vivre plus longtemps chez leurs parents,
  • des dettes étudiantes importantes
  • et une retraite incertaine.

Cette génération se montre par ailleurs plus ouverte à discuter d’héritage que la précédente. Ainsi, quatre jeunes Z sur cinq (81 %) ont déjà discuté de leur héritage ou de ce qu’ils souhaitent transmettre à leurs héritiers, contre 68 % chez les générations plus âgées. Plus de la moitié des répondants (54 %) déclarent vouloir transmettre leurs biens à leurs enfants.

Le fait d’avoir grandi dans un environnement économique difficile influence le rapport de la génération Z à l’argent, rapporte l’étude. Ses membres commencent très tôt à réfléchir à leur planification financière et à leur vie d’adulte, indique Sally Ashford, associée chez Charles Russell Speechlys.

Elle signale que, pour répondre à ces préoccupations, les conseillers ont intérêt à aborder les conversations difficiles sur les testaments et l’héritage le plus tôt possible avec eux pour être préparés aux imprévus. Si ces sujets étaient tabous pour les générations plus âgées, la génération Z démontre en revanche une attitude plus ouverte à leur égard qui pourrait faciliter les discussions avec les parents et grands-parents, estime-t-elle.

L’étude révèle également que la génération Z se distingue par une approche prudente de la construction de patrimoine, avec près d’un jeune sur quatre (23 %) déclarant consulter un conseiller en sécurité financière pour des conseils en investissement, contre 15 % qui s’informent sur les réseaux sociaux. En parallèle, 6 % des jeunes de la génération Z affirment ne demander aucun conseil financier, contre 26 % des millénariaux.

En pratique, la génération Z souhaite investir de manière durable, mais elle reste attentive aux résultats financiers de ses investissements. En effet, 35 % des répondants veulent que leur épargne ait un impact positif, mais à condition que les rendements attendus soient au rendez-vous, alors que 8 % privilégient exclusivement les rendements financiers.

Une majorité de jeunes adultes (71 %) estime qu’il est important de faire des dons. Toutefois, 54 % préfèrent épargner pour leur avenir plutôt que de donner de l’argent à des organismes, et 38 % intègrent les dons dans leur budget mensuel.

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Les Canadiens estiment avoir besoin de 1,5 M$ pour leur retraite https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-canadiens-estiment-avoir-besoin-de-15-m-pour-leur-retraite/ Thu, 20 Feb 2025 12:32:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105675 Ils épargnent plus que jamais, mais s’inquiètent pour leur avenir.

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L’inflation continue de peser lourdement sur le moral des Canadiens, mais ne les empêche pas de battre des records en matière d’épargne retraite. Selon le 15e sondage annuel de BMO sur la retraite, les cotisations moyennes aux REER devraient atteindre un sommet historique de 7 447 $ cette année, soit une hausse de 14 % par rapport à l’année précédente.

Cette augmentation significative intervient paradoxalement dans un contexte où plus des trois quarts des Canadiens (76 %) expriment leurs inquiétudes quant à leur capacité à maintenir un niveau de vie convenable à la retraite face à la hausse des prix. Le montant jugé nécessaire pour une retraite confortable s’établit désormais à 1,54 million de dollars (M$) en moyenne, en légère baisse par rapport aux 1,67 M$ estimés en 2023.

Les répercussions de l’inflation se font particulièrement sentir chez 63 % des répondants, qui affirment que la hausse des prix au cours des douze derniers mois a affecté leur capacité d’épargne.

Pour faire face à cette situation, les Canadiens adoptent diverses stratégies :

  • certains réduisent leurs autres dépenses pour maintenir leur niveau d’épargne retraite,
  • d’autres diminuent leurs cotisations,
  • tandis que les derniers envisagent de prolonger leur vie active ou de reporter leur épargne retraite.

« De nombreux Canadiens continuent de faire preuve de résilience faisant de l’épargne et de l’investissement en vue de leur retraite une priorité absolue », souligne Brent Joyce, stratège en chef, Placements et premier directeur général de BMO Gestion privée de placements, qui recommande d’adopter une stratégie de portefeuille adaptée pour contrer les effets de l’inflation à long terme.

Le sondage a été mené par Pollara auprès de 1 500 adultes canadiens en novembre 2024.

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Plus de transparence de la part des sociétés de capital-investissement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/plus-de-transparence-de-la-part-des-societes-de-capital-investissement/ Tue, 11 Feb 2025 12:00:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105379 PLANÈTE FINANCE — C’est ce que demande ce groupe de caisses de retraite.

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L’Institutional Limited Partners Association, qui regroupe les caisses de retraite des travailleurs du secteur public en Californie et au Wisconsin, aimerait que les sociétés de capital-investissement divulguent plus d’informations notamment sur leurs frais et leurs rendements, rapporte le Wall Street Journal.

Pour cela, le groupe propose de nouvelles lignes directrices qui permettraient de normaliser les rapports financiers de ces sociétés. Pour le moment, les sociétés de capital-investissement ont tendance à divulguer de l’information en fonction de l’argent investi par leur client.

Ainsi, plus le client met d’argent dans la société, plus il aura accès à de l’information.

Sauf que cette façon de procéder laisse nombre de caisses de retraite dans l’ombre. Même les grandes caisses de retraite se plaignent de manquer d’informations. Elles assurent qu’il leur est difficile de comparer de façon précise les performances des gestionnaires de fonds. De plus, ces caisses estiment que le processus pour obtenir l’information est long et compliqué.

Pour le moment, leurs demandes se heurtent à la position favorable des sociétés des capital-investissement sur le marché. Ces dernières ont davantage de demandes que ce qu’elles sont capables de satisfaire. Au cours des dix dernières années, elles sont parvenues multiplier par six le montant des frais qu’elles perçoivent et par trois leurs actifs.

Il faut comprendre également que, depuis 2018, les caisses de retraite publiques ont presque doublé leurs investissements dans les fonds de capital-investissement, en raison des rendements prometteurs qu’ils offrent.

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