Résultats financiers – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 28 Aug 2025 12:59:42 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Résultats financiers – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Bénéfice en hausse pour la TD et CIBC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/benefice-en-hausse-pour-la-td-et-cibc/ Thu, 28 Aug 2025 12:59:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109274 Les deux banques ont eu un bon troisième trimestre

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Le Groupe Banque TD a annoncé un bénéfice de 3,34 milliards de dollars (G$) au troisième trimestre, contre une perte de 181 millions de dollars (M$) à la même période l’an dernier.

La banque indique que le bénéfice s’est élevé à 1,89 $ par action pour le trimestre clos le 31 juillet, comparativement à une perte de 0,14 $ par action un an plus tôt.

Sur une base ajustée, la TD indique avoir réalisé un bénéfice de 2,20 $ par action au troisième trimestre, en hausse par rapport à un bénéfice ajusté de 2,05 $ par action il y a un an.

Les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice ajusté de 2,05 $ par action, selon LSEG Data & Analytics.

Le chiffre d’affaires du trimestre s’est élevé à 15,3 G$, alors qu’il était de 14,2 G$ l’an dernier au même moment.

Les provisions pour pertes sur créances de la banque ont totalisé 971 M$, en baisse par rapport à 1,07 G$ l’an dernier.

La CIBC annonce un bénéfice de 2,10 G$

La Banque CIBC a réalisé un bénéfice de 2,10 G$ au troisième trimestre, en hausse par rapport à 1,80 G$ à la même période l’an dernier.

La banque indique que son bénéfice s’est élevé à 2,15 $ par action pour le trimestre clos le 31 juillet, comparativement à 1,82 $ par action il y a un an.

Ses revenus ont atteint 7,25 G$, en hausse par rapport à 6,60 G$ un an plus tôt.

La dotation à la provision pour pertes sur créances a été de 559 M$, contre 483 M$ au même trimestre l’an dernier.

Sur une base ajustée, la CIBC affirme avoir réalisé un bénéfice de 2,16 $ par action, comparativement à 1,93 $ par action l’année dernière.

Selon LSEG Data & Analytics, les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice de 2,00 $ par action.

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Un beau trimestre pour la BN et la RBC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/un-beau-trimestre-pour-la-bn-et-la-rbc/ Thu, 28 Aug 2025 11:00:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109248 Les deux rapportent un bénéfice en hausse par rapport à la même période l’an dernier.

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La Banque Nationale du Canada a vu son bénéfice net s’établir à 1,07 G$ (G$) au troisième trimestre, en hausse par rapport à 1,03 G$ à la même période l’an dernier.

Le bénéfice de la banque montréalaise s’est élevé à 2,58 $ par action lors du trimestre clos le 31 juillet, comparativement à 2,89 $ par action il y a un an.

Ses revenus ont atteint 3,45 G$, en hausse par rapport à 3,00 G$ un an plus tôt.

Ses dotations aux pertes de crédit se sont élevées à 203 millions de dollars (M$), contre 149 M$ à la même période l’an dernier.

La banque a indiqué que son bénéfice ajusté s’est élevé à 2,68 $ par action, tout comme au troisième trimestre de 2024.

Selon LSEG Data & Analytics, les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 2,69 $ par action.

La Banque Royale annonce un bénéfice de 5,4 G$

La Banque Royale du Canada a annoncé un bénéfice de 5,4 G$ au troisième trimestre, en hausse par rapport aux 4,5 G$ du même trimestre de l’exercice précédent.

La banque indique que le bénéfice par action s’est élevé à 3,75 $ pour le trimestre clos le 31 juillet, contre 3,09 $ un an plus tôt.

Le chiffre d’affaires a totalisé 16,99 G$, comparativement à 14,63 G$.

La dotation à la provision pour pertes de crédit de la banque a atteint 881 M$ pour le trimestre, contre 659 M$ un an plus tôt.

Sur une base ajustée, l’institution bancaire indique avoir réalisé un bénéfice de 3,84 $ par action au cours de son dernier trimestre, en hausse par rapport à un bénéfice ajusté de 3,26 $ par action au même trimestre de l’exercice précédent.

L’estimation moyenne des analystes était un bénéfice ajusté de 3,32 $ par action, selon LSEG Data & Analytics.

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Bénéfice en hausse chez BMO et la Scotia https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/benefice-en-hausse-chez-bmo-et-la-scotia/ Wed, 27 Aug 2025 11:12:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109214 Les deux institutions enregistrent un beau T3.

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BMO Groupe financier a annoncé une hausse de son bénéfice au troisième trimestre par rapport à l’année précédente, grâce à une baisse de sa dotation à la provision pour pertes sur créances.

La banque indique avoir réalisé un bénéfice net de 2,33 milliards de dollars (G$), soit 3,14 $ par action, pour le trimestre clos le 31 juillet. Ce résultat trimestriel se compare à un bénéfice de 1,87 G$, soit 2,48 $ par action, au même trimestre l’an dernier.

Les revenus du trimestre ont totalisé 8,99 G$, en hausse par rapport à 8,19 G$ l’année précédente.

La dotation à la provision pour pertes sur créances de BMO s’est élevée à 797 millions de dollars (M$) pour le trimestre, contre 906 M$ un an plus tôt.

Sur une base ajustée, BMO indique avoir réalisé un bénéfice de 3,23 $ par action au cours de son dernier trimestre, en hausse par rapport à un bénéfice ajusté de 2,64 $ un an plus tôt.

Selon LSEG Data & Analytics, les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice par action de 2,95 $.

Beau semestre à la Scotia

La Banque Scotia a vu son bénéfice net s’établir à 2,53 G$ au troisième trimestre, en hausse par rapport à 1,91 G$ il y a un an.

La banque indique que son bénéfice s’est élevé à 1,84 $ par action lors du trimestre clos le 31 juillet, comparativement à 1,41 $ par action un an plus tôt.

Ses revenus se sont élevés à 9,49 G$, en hausse par rapport à 8,36 G$ au même trimestre l’an dernier.

Sa provision pour pertes sur créances a totalisé 1,04 G$, en baisse par rapport à 1,05 G$ un an plus tôt.

Sur une base ajustée, la Banque Scotia affirme avoir réalisé un bénéfice de 1,88 $ par action au cours de son dernier trimestre, contre un bénéfice ajusté de 1,63 $ un an plus tôt.

Selon LSEG Data & Analytics, les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice de 1,73 $ par action.

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Les banques dévoileront bientôt leurs résultats https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-banques-devoileront-bientot-leurs-resultats/ Tue, 26 Aug 2025 10:59:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109159 Pour le troisième trimestre.

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Les actions des banques canadiennes sont en plein essor après avoir largement ignoré les inquiétudes économiques, mais les analystes commencent à se demander si les résultats du troisième trimestre, publiés la semaine prochaine, mettront à l’épreuve l’optimisme du secteur.

Le secteur est en hausse après avoir perdu du terrain début avril, comme le reste du marché boursier, à la suite des annonces du président américain Donald Trump concernant les droits de douane.

L’analyste Gabriel Dechaine, de la Banque Nationale, a indiqué que les actions des six grandes banques ont surperformé l’ensemble du marché d’un point de pourcentage depuis le début de l’année, laissant les valorisations du cours-bénéfice supérieures d’environ 15 % à la moyenne historique.

Il a ajouté que cela soulève des inquiétudes quant à un décalage avec les tendances économiques générales.

« Cette combinaison est en contradiction avec ce qui a traditionnellement été un facteur défavorable pour les actions bancaires: la faible croissance du PIB national et la hausse du chômage », a expliqué Gabriel Dechaine.

Le contraste entre les inquiétudes canadiennes et mondiales concernant les répercussions d’une guerre commerciale et les valorisations des banques le rend « au mieux neutre sur le secteur », car les valorisations reposent sur un redressement économique à venir qui est loin d’être garanti.

Bien qu’il ne soit pas aussi confiant que certains investisseurs, il ne pense pas non plus qu’il soit probable que des fluctuations négatives importantes se produisent au troisième trimestre.

« Bien que les perspectives demeurent très incertaines et que la hausse du chômage au Canada soit de mauvais augure pour la performance future du crédit, nous ne pensons pas qu’un seul événement survenu au troisième trimestre de 2025 puisse déclencher une nouvelle période de provisions élevées pour créances douteuses », a-t-il souligné.

Les banques ont augmenté leurs provisions pour créances potentiellement douteuses au cours du dernier trimestre, face à la montée des risques économiques.

Cependant, l’ampleur de ces ajustements est généralement l’une des mesures financières les plus difficiles à évaluer pour les analystes. Selon Gabriel Dechaine, les provisions demeurent la principale source d’incertitude pour les prévisions du trimestre.

Bien que les banques ne prévoient pas d’augmentation importante de leurs provisions, elles ne devraient pas non plus enregistrer les mêmes gains commerciaux que le trimestre précédent.

« La diminution des vents favorables ce trimestre laisse entrevoir un risque de baisse », a écrit dans une note Mike Rizvanovic, analyste à la Banque Scotia.

Il a avancé qu’une amélioration des perspectives de bénéfice par action pour l’année prochaine constituait un potentiel de hausse, mais qu’il la jugeait peu probable compte tenu de la modération des bénéfices des marchés financiers par rapport au premier semestre de cette année.

Les banques sont également confrontées à une croissance modérée des prêts, à une dépréciation très progressive des provisions pour créances douteuses et à une réduction des marges si les taux d’intérêt baissent comme prévu, autant d’éléments qui compromettent encore davantage la croissance des bénéfices à venir, a-t-il ajouté.

Les analystes estiment que les valorisations élevées des banques s’appuient en partie sur l’amélioration des conditions économiques prévues pour l’exercice 2027, où certains prévoient des gains notables.

« Les investisseurs semblent plus à l’aise avec le niveau de risque et envisagent les défis à court terme pour l’exercice 2027 », a mentionné Paul Holden, analyste chez CIBC.

Il a publié ses premières estimations pour l’exercice 2027 et prévoit une hausse du bénéfice par action de 14 % d’ici là, tandis que le rendement des capitaux propres pourrait atteindre 14,2 %, en hausse par rapport à 13,6 % estimé pour l’exercice 2026.

Pour le troisième trimestre, il a indiqué s’attendre à une légère hausse des prêts douteux, catégorie pour laquelle les banques doutent de leur remboursement, tandis que les provisions pour prêts productifs, moins préoccupantes, devraient rester stables.

BMO et la Banque Scotia publieront leurs résultats mardi prochain, suivies de la Banque Royale et de la Banque Nationale mercredi. La CIBC et le Groupe Banque TD compléteront leurs résultats jeudi.

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Les résultats de Desjardins souffrent des perturbations commerciales https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-resultats-de-desjardins-souffrent-des-perturbations-commerciales/ Wed, 13 Aug 2025 12:25:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109007 La Coopérative déclare un excédent en baisse.

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Le Mouvement Desjardins a enregistré des excédents avant ristournes en baisse au deuxième trimestre, en raison de l’incidence des perturbations commerciales, annonce mardi le groupe financier coopératif.

Les excédents avant ristournes aux membres se sont chiffrés à 900 M$ lors du trimestre terminé le 30 juin, comparativement à 918 M$ lors de la même période l’an dernier.

Le groupe financier établi à Lévis, au Québec, explique ce recul par une hausse de la dotation à la provision pour pertes de crédit, en raison notamment de l’évolution défavorable des perspectives économiques.

Le président et chef de la direction du Mouvement Desjardins, Guy Cormier, met néanmoins de l’avant qu’un cap a été franchi en matière d’actifs, ces derniers passant de 444,35 G$ au deuxième trimestre de 2024 à 501,25 G$ cette année. Cette hausse est due à l’augmentation du portefeuille de prêts qui a permis la progression du revenu net d’intérêt dans le secteur particuliers et entreprises.

Dans un communiqué sur les résultats trimestriels, Guy Cormier estime que le groupe « continue de livrer une performance remarquable », alors qu’il passera le flambeau à Denis Dubois le 2 septembre.

Le revenu net total du Mouvement Desjardins a atteint 4,09 G$ au deuxième trimestre, en hausse de 9,0 % par rapport à 3,75 G$ à la même période l’an dernier.

Le revenu net d’intérêt s’est chiffré à 2,02 G$, comparativement à 1,86 G$. Cette hausse de 8,8 % s’explique principalement par la croissance de l’encours moyen des prêts hypothécaires résidentiels et des prêts aux entreprises, selon le groupe financier.

L’apport aux excédents du secteur particuliers et entreprises s’est chiffré à 370 M$ au deuxième trimestre, en baisse par rapport à 436 M$ à la même période l’an dernier. Celui du secteur gestion de patrimoine et assurance de personnes a également reculé à 226 M$, contre 246 M$ précédemment.

Seul le secteur de l’assurance de dommages a affiché des excédents en hausse, passant de 294 M$ à 307 M$ d’une année à l’autre.

La dotation à la provision pour pertes de crédit a totalisé 203 M$ au deuxième trimestre, comparativement à 87 M$ pour la même période de 2024.

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Découvrez les résultats de Co-operators, Manuvie, IGM et Great-West Lifeco https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/decouvrez-les-resultats-de-co-operators-manuvie-igm-et-great-west-lifeco/ Tue, 12 Aug 2025 11:47:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108934 Pour le deuxième trimestre de 2025.

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Co-operators, Manuvie, IGM et Great-West Lifeco affichent d’importants bénéfices, en dépit de la volatilité des marchés et des événements météorologiques majeurs. Voici pour chacune les principaux faits saillants.

Résultats solides pour Co-operators malgré la tempête

Malgré la volatilité persistante des marchés et plusieurs événements météorologiques majeurs, pour le deuxième trimestre (T2) de 2025, Co-operators a présenté un résultat net consolidé s’élevant à 149,7 millions de dollars (M$), contre 95,7 M$ au même trimestre en 2024. Ainsi, le résultat par action ordinaire s’est établi à 5,35 $, comparativement à 3,36 $ pour la période correspondante un an plus tôt.

Dans son analyse, la compagnie d’assurance attribue cette croissance à l’augmentation des primes directes souscrites de 8,3 %, atteignant 1 642,3 M$, ainsi qu’à une progression de 13,9 % des produits nets d’assurance, qui s’élèvent désormais à 1 351,4 M$. Cette croissance, portée principalement par l’assurance automobile et habitation en Ontario, s’explique par la hausse des primes moyennes et du nombre de véhicules assurés ainsi que des nouvelles polices.

Co-operators a déclaré un résultat technique de 63,9 M$ pour le T2 2025, soit une baisse de 11,1 M$ par rapport à la même période en 2024. Cette baisse résulte de l’augmentation du montant net des sinistres et des frais de règlement non actualisés de 133,3 M$, ainsi que des charges d’acquisition et autres charges de 42,4 M$, qui dépassent la croissance des produits nets acquis de 164,6 M$.

La hausse du montant net des sinistres et des frais de règlement non actualisés s’explique quant à elle par une augmentation de l’activité liée aux événements majeurs et des sinistres récents, compensée en partie par une meilleure évolution des sinistres de l’année antérieure. L’augmentation des frais d’acquisition et autres frais résulte de la croissance des primes.

Le résultat net de placement et d’assurance a progressé de 84,9 M$, atteignant 83,5 M$ pour le trimestre en cours, contre une perte de 1,4 M$ l’année précédente. Cette amélioration est due à une hausse des marchés boursiers, augmentant les revenus et les profits nets de 53,9 M$, ainsi qu’à une baisse de 31 M$ des charges financières liées aux contrats d’assurance et de réassurance par rapport à la même période de l’exercice précédent.

« Le deuxième trimestre de 2025 a été marqué par des événements météorologiques majeurs et une volatilité persistante des marchés. La mise en œuvre rigoureuse de notre plan stratégique a porté fruit : croissance des primes, rendements positifs de notre portefeuille d’investissements et résultats financiers solides à la fin du trimestre », a déclaré Rob Wesseling, président et chef de la direction de Co-operators.

Manuvie maintient le cap grâce à la vigueur de ses activités en Asie et au Canada

Dans son communiqué, la Société Financière Manuvie a annoncé avoir poursuivi « sur sa solide lancée » au T2, enregistrant « une bonne croissance des affaires nouvelles et une croissance robuste du résultat des activités à très fort potentiel ».

Selon Manuvie, la solide croissance des activités dans Gestion de patrimoine et d’actifs, Monde ainsi que dans les secteurs Asie et Canada a été contrebalancée par les résultats techniques défavorables des activités d’assurance vie aux États-Unis et l’accroissement des provisions pour pertes de crédit attendues.

Le résultat tiré des activités de base s’élève à 1,7 milliard de dollars (G$), en baisse de 2 % par rapport au T2 de 2024, selon un taux de change constant. Si l’on exclut l’effet des provisions pour pertes de crédit attendues, le résultat aurait atteint 1,8 G$, soit une hausse de 2 % par rapport à l’année précédente.

Malgré ces ajustements, le résultat net attribué aux actionnaires a bondi à 1,8 G$, une augmentation marquée de 700 M$ par rapport à l’an dernier.

Le résultat par action (RPA) tiré des activités de base a augmenté de 2 % pour atteindre 0,95 $, tandis que le RPA global a bondi de 88 % pour s’établir à 0,98 $. En excluant les variations de la provision pour pertes de crédit attendues, le RPA tiré des activités de base a atteint 0,99 $, en hausse de 7 % par rapport à l’année précédente.

Le rendement des capitaux propres (RCP) tiré des activités de base s’est établi à 15,0 %, et le RCP global à 15,6 %.

Le ratio du test de suffisance du capital des sociétés d’assurance vie (TSAV) est de 136 %. Les souscriptions d’équivalents primes annualisées (EPA) ont augmenté de 15 %, la MSC au titre des affaires nouvelles a augmenté de 37 %, et la valeur des affaires nouvelles (VAN) de 20 % par rapport au T2 2024.

Les entrées de fonds nettes de la Gestion de patrimoine et d’actifs, Monde, s’élèvent à 0,9 G$, en hausse par rapport à 0,1 G$ au T2 2024.

Par ailleurs, une entente a été conclue pour l’acquisition d’une participation de 75 % dans Comvest Credit Partners, ce qui accroît de 14,7 G$ US la valeur de la plateforme de Gestion de patrimoine et d’actifs, Monde. La transaction devrait être clôturée au quatrième trimestre de 2025.

IGM affiche des résultats records au T2

La Société financière IGM a annoncé des résultats records pour le T2 de 2025.

En effet, le bénéfice net ajusté a atteint 252,7 M$, soit une augmentation de 14,7 % par rapport au T2 de 2024. Le bénéfice ajusté par action a également atteint un nouveau sommet de 1,07 $ par rapport au T2 de 2024. Le bénéfice net a augmenté de 14,1 % pour atteindre 246,7 M$, avec un bénéfice par action de 1,04 $.

L’actif géré et l’actif sous services-conseils ont atteint 521,1 G$. Les entrées nettes se sont élevées à 90 M$, contre des sorties nettes de 1,1 G$ à la même période l’an dernier.

Enfin, la valeur de l’investissement d’IGM dans Wealthsimple Financial Corp. a augmenté de 257 M$ pour atteindre 1,5 G$.

« Notre bénéfice ajusté par action, qui a atteint un sommet sans précédent de 1,07 $ pour le deuxième trimestre, est attribuable aux solides résultats enregistrés par nos principales sociétés en exploitation, IG Gestion de patrimoine et Placements Mackenzie, ainsi que par nos investissements stratégiques », explique James O’Sullivan, président et chef de la direction de la Société financière IGM.

En outre, IGM a vendu une partie de sa participation dans Conquest Planning pour 24,8 M$, lui permettant de réaliser de la valeur dans son écosystème de la technologie financière, tout en préservant un partenariat stratégique avec IG Gestion de patrimoine.

« Conquest est un fournisseur de solutions essentielles pour IG Gestion de patrimoine et nous demeurons son client le plus important et le plus actif, souligne Damon Murchison, président et chef de la direction d’IG Gestion de patrimoine. En vendant 75 % de notre part des capitaux propres, nous avons récupéré la totalité de notre investissement et dégagé un multiple de 7 fois le capital investi et un taux de rendement interne de 54 %. »

L’investissement dans Conquest Planning est évalué à la juste valeur par l’entremise des autres éléments du résultat global, et les fluctuations de sa juste valeur ne sont pas incluses dans le résultat net d’IGM.

Great-West Lifeco franchit un nouveau sommet de bénéfice fondamental au T2

Great-West Lifeco a annoncé un bénéfice fondamental record pour le T2 de 2025, atteignant plus de 1,1 G$, soit une augmentation de 11 % par rapport à la même période en 2024.

Le bénéfice fondamental par action a également augmenté de 12 %, atteignant 1,24 $. Cependant, le bénéfice net a diminué de 11 %, s’établissant à 894 M$, ou 0,96 $ par action, en baisse de 11 % par rapport au T2 de 2024.

Le rendement des capitaux propres fondamental a été de 17,4 %, tandis que le rendement des capitaux propres global a été de 14,9 %.

Le ratio du TSAV s’est établi à 132 % et la trésorerie de Lifeco à 2,1 G$.

La valeur comptable par action a augmenté de 8 % pour atteindre 27,38 $.

La compagnie a racheté 6,3 millions d’actions pour un coût total de 321 M$ et prévoit un rachat additionnel d’actions de 500 M$ en 2025.

« Nous avons généré une croissance à deux chiffres du bénéfice fondamental au deuxième trimestre, principalement en raison du rendement solide de nos secteurs d’activité Gestion du patrimoine et Garanties collectives, et nous avons traversé avec succès une période de volatilité accrue sur le marché », déclare David Harney, président et chef de la direction de Great-West Lifeco.

« Je suis particulièrement satisfait de la solide performance sous-jacente d’Empower, qui demeure bien positionnée pour stimuler une croissance à deux chiffres du bénéfice fondamental dans l’avenir. Dans l’ensemble, nous sommes sur la bonne voie pour atteindre ou dépasser tous nos objectifs à moyen terme, grâce à notre solide capital généré, à notre bilan sain et à l’attention soutenue que nous prêtons à la mise en œuvre de nos stratégies de croissance », ajoute-t-il.

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De meilleurs résultats que prévu pour iA Groupe financier https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/de-meilleurs-resultats-que-prevu-pour-ia-groupe-financier/ Thu, 07 Aug 2025 11:07:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108909 L’assureur sauve 31 M$.

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Moins de morts, moins de maladies et moins de sinistres : iA Groupe financier a dévoilé des résultats meilleurs que prévu, tandis que le malheur a moins côtoyé ses clients ce printemps.

L’assureur de Québec a mentionné qu’il a réalisé un gain d’expérience de 31 millions de dollars (M$) au deuxième trimestre, ce qui veut dire que les réclamations ont été moins élevées que ses hypothèses.

Les astres ont été bien alignés au Canada tant pour l’assurance-vie, l’assurance collective offerte par les employeurs et l’assurance-dommages, a expliqué le chef des finances, Éric Jobin, lors d’une conférence téléphonique, mercredi avec les analystes financiers.

« Nous avons eu un gain d’expérience avec la mortalité, avec la morbidité (les réclamations pour maladies) pour les assurances collectives, a dit celui qui occupe également les fonctions d’actuaire en chef. Les conditions météorologiques étaient favorables. »

« Je dirais que le gain de 31 M$ s’explique par des petits gains dans chacun des segments », a-t-il précisé.

L’analyste, Darko Mihelic, de RBC Marchés des capitaux, a observé, dans une note, que les gains d’expérience « sont une belle chose, mais nous ne les voyons pas comme soutenables ». En excluant ce gain, ces résultats restent tout de même « solides », selon lui.

L’entreprise, qui portait anciennement le nom d’Industrielle Alliance, ne dévoile pas séparément les résultats pour son segment des garanties distribuées par les concessionnaires automobiles aux États-Unis, mais le chef de la croissance des opérations américaines, Sean O’Brien, a évoqué des améliorations graduelles.

Il a mentionné que la société a ajusté ses prix, ce qui devrait contribuer à l’amélioration des marges. « Nous avons réduit nos dépenses de 5 % dans ce segment. C’est significatif. »

Les conditions économiques ont été défavorables pour les garanties automobiles aux États-Unis au cours des derniers trimestres.

Le président et chef de la direction, Denis Ricard, avait indiqué en entrevue, en février, que la hausse des taux d’intérêt et l’augmentation du prix des automobiles avaient nui au secteur.

« Le client a moins de (marge de manœuvre) parce que, quand il atteint son maximum avec la voiture, après ça, c’est plus difficile de vendre l’extra », avait expliqué le président et chef de la direction.

Les analystes ont posé des questions sur l’acquisition de RF Capital Group pour 370 M$, annoncée la semaine dernière. Denis Ricard a mentionné qu’il ne savait pas encore quel serait le coût encouru pour fidéliser les conseillers de l’entreprise qui exerce ses activités sous la marque Patrimoine Richardson.

Le vice-président exécutif, iA Gestion de patrimoine, Stephan Bourbonnais, a souligné que la rétention des conseillers était essentielle au succès de la transaction. « Nous écoutons les conseillers pour comprendre ce qui est important pour eux. »

iA Groupe financier a l’intention de conserver la marque de Patrimoine Richardson. « Ça se fait dans la continuité et je crois que ça a été bien reçu jusqu’à maintenant », a dit Stephan Bourbonnais.

L’analyste Mike Rizvanovi, de Banque Scotia, a souligné qu’iA Groupe financier avait un trésor de guerre bien garni et que l’entreprise pouvait toujours déployer l’équivalent de 900 M$, même en tenant compte de la récente acquisition.

Denis Ricard a précisé que, si l’entreprise ne parvenait pas à trouver d’autres cibles d’acquisition, elle rachèterait de ses propres actions. Lorsqu’une entreprise rachète des actions, son bénéfice est dilué sur un moins grand nombre de titres.

« Nous n’avons pas l’intention d’empiler notre capital, a dit le PDG. Nous voulons le déployer. Si nous ne sommes pas en mesure de faire des acquisitions, nous allons racheter plus d’actions. »

L’entreprise a annoncé, en même temps, une augmentation de son dividende trimestriel de 10 % à 0,99 $.

iA Groupe financier a dévoilé un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 327 M$, en hausse de 53 %, par rapport à 214 M$ à la même période l’an dernier. Le bénéfice ajusté par action a bondi à 3,49 $, en hausse de 27 %.

Avant la publication des résultats, les analystes anticipaient un bénéfice par action de 3,09 $, selon la firme de données financières Refinitiv.

L’action a gagné 3,69 $, ou 2,67 %, à 142,14 $ à la fin de la séance de mercredi à la Bourse de Toronto.

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Scotia : un apport attendu de 61 M$ de KeyCorp aux résultats du T3 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/scotia-un-apport-attendu-de-61-m-de-keycorp-aux-resultats-du-t3/ Fri, 25 Jul 2025 11:20:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108684 Après l’acquisition de près de 15 % des parts de la banque américaine en 2024.

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La Banque Scotia prévoit mercredi que sa participation dans la banque américaine KeyCorp ajoutera environ 61 millions de dollars (M$) de revenus à ses résultats du troisième trimestre.

La banque indique que le bénéfice net devrait s’élever à environ 68 M$, après ajustement pour l’amortissement des immobilisations incorporelles.

La Banque Scotia a acquis une participation de 14,9 % dans KeyCorp en 2024 pour environ 2,8 G$ de dollars américains en espèces afin de renforcer sa présence sur le marché américain.

KeyCorp a publié mardi ses résultats, qui ont fait état d’une hausse de 63 % de ses revenus à 387 M$ US, grâce à la hausse de son revenu net d’intérêts et à l’accélération continue de son activité commerciale.

KeyCorp, dont le siège social est à Cleveland, dans l’Ohio, est présente dans 15 États et disposait d’un actif de 185 G$ US à la fin juin.

La Banque Scotia dévoilera ses résultats du troisième trimestre le 26 août.

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BMO et BN : des stratégies différentes pour la croissance https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/bmo-et-bn-des-strategies-differentes-pour-la-croissance/ Mon, 02 Jun 2025 11:11:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107694 Selon leurs résultats trimestriels.

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Les deux institutions financières ont dévoilé leurs résultats du deuxième trimestre 2025 qui reflètent des réalités opérationnelles distinctes : alors que BMO maintient une performance stable malgré une hausse significative des provisions pour pertes sur créances, la Banque Nationale (BN) capitalise sur l’acquisition de la Banque canadienne de l’Ouest pour accélérer sa croissance.

BMO : stabilité dans un environnement crédit tendu
BMO Groupe financier a enregistré un bénéfice net comptable de 1 962 milliards de dollars (G$) au deuxième trimestre 2025, en progression de 5,1 % par rapport aux 1 866 G$ de la période correspondante de 2024. Le bénéfice par action s’établit à 2 50 $, contre 2 36 $ l’année précédente.

Cette performance reste toutefois marquée par une détérioration notable de la qualité du crédit. La dotation à la provision pour pertes sur créances a bondi à 1054 G$, comparativement à 705 millions de dollars (M$) au deuxième trimestre 2024. Cette hausse reflète principalement l’augmentation des provisions sur les prêts douteux dans les services bancaires aux grandes entreprises au Canada et le crédit à la consommation non garanti.

« Comme prévu, la dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux a de nouveau diminué pendant cette période, tandis que nous avons accru les provisions liées aux prêts productifs », rapporte Darryl White, chef de la direction de BMO, soulignant les efforts de l’institution pour anticiper les risques futurs.

Le ratio des fonds propres de catégorie 1 sous forme d’actions ordinaires s’améliore légèrement à 13,5 %, contre 13,1 % au trimestre précédent, démontrant la solidité du bilan de la banque.

BN : l’acquisition de CWB change la donne
La Banque Nationale présente un bénéfice net de 896 M$, en baisse de 1 % par rapport aux 906 M$ du deuxième trimestre 2024. Cependant, en excluant les éléments particuliers liés à l’acquisition de la Banque canadienne de l’Ouest (CWB), le résultat net ajusté bondit à 1 166 G$

L’acquisition de CWB, finalisée le 3 février 2025, transforme le profil de croissance de l’institution. Les revenus du secteur Particuliers et Entreprises bondissent de 25 % à 1 416 G$, dont 240 M$ directement attribuables à l’intégration de CWB. Cette opération propulse la croissance du crédit aux entreprises de 64 % sur un an.

« Nous sommes heureux d’avoir conclu l’acquisition de la Banque canadienne de l’Ouest durant le trimestre, une étape importante dans l’accélération de notre stratégie à l’échelle nationale et dans l’élargissement et l’expansion géographique de nos capacités bancaires au profit de notre clientèle », souligne Laurent Ferreira, président et chef de la direction.

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Scotia : bénéfice en baisse au T2 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/scotia-benefice-en-baisse-au-t2/ Wed, 28 May 2025 11:08:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107654 Les provisions en seraient la cause.

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La prudence des emprunteurs et la dégradation des perspectives économiques ont entraîné une légère baisse des bénéfices de la Banque Scotia au deuxième trimestre par rapport à l’année dernière, alors que l’institution financière réserve davantage d’argent pour les prêts douteux.

La banque a déclaré un bénéfice net de 2,03 milliards de dollars (G$) au deuxième trimestre (T2), en baisse par rapport à 2,09 G$ un an plus tôt, ses provisions pour pertes sur créances ayant augmenté de 391 millions de dollars par rapport à l’année précédente pour atteindre 1,4 G$.

« Bien que nous n’ayons pas constaté de détérioration significative du crédit, nos indicateurs prospectifs de base se sont détériorés », a expliqué le président et chef de la direction, Scott Thomson, lors d’une conférence téléphonique sur les résultats mardi.

Il a indiqué que les dépôts augmentent et que la croissance des prêts hypothécaires ralentit, les consommateurs devenant plus prudents, tandis que l’activité sur les marchés financiers a ralenti en avril en raison de l’intensification de l’incertitude tarifaire.

Scott Thomson s’est toutefois dit optimiste quant à la fin des élections canadiennes et la stabilité politique à venir, qui aidera le pays à se concentrer sur les questions de croissance et de productivité.

« Bien que la baisse de confiance des consommateurs et des entreprises ait un impact sur la croissance des prêts à court terme et l’activité sur les marchés financiers, l’avenir s’annonce prometteur pour le Canada », a-t-il souligné.

Affirmant sa confiance dans ses finances, la Banque Scotia a augmenté son dividende trimestriel à 1,10 $ par action, contre 1,06 $ par action. Il s’agit de sa première augmentation en deux ans.

Avec un ratio des actions ordinaires et assimilées de 13,2 %, bien supérieur au minimum obligatoire de 11,5 %, la banque a également lancé un programme de rachat d’actions afin de stimuler le cours de son action et de reverser des liquidités aux actionnaires.

Cette augmentation du versement aux actionnaires intervient alors que la Banque Scotia a annoncé un bénéfice de 1,48 $ par action pour le trimestre clos le 30 avril, comparativement à 1,57 $ par action au même trimestre l’an dernier.

Les revenus ont totalisé 9,08 G$, contre 8,35 G$.

Sur une base ajustée, la Banque Scotia a déclaré un bénéfice de 1,52 $ par action, en baisse par rapport à un bénéfice ajusté de 1,58 $ par action un an plus tôt.

Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 1,56 $ par action, selon les données fournies par LSEG Data & Analytics.

Les provisions en cause

Selon John Aiken, analyste de Jefferies, ce manque à gagner était en grande partie dû à la hausse des provisions, même si, par ailleurs, les résultats étaient solides.

« Bien que la croissance sous-jacente soit encore freinée par certains obstacles, nous pensons que cela est dû au contexte opérationnel et pas nécessairement à une spécificité de Scotia », a-t-il précisé dans une note.

Gabriel Dechaine, analyste de la Banque Nationale, a indiqué que la division bancaire canadienne de la Banque Scotia présentait des préoccupations, notamment en raison d’une croissance négative des bénéfices et d’une stagnation des volumes de prêts. Il a également pointé du doigt les provisions comme étant la cause de ce résultat inférieur aux attentes.

« La raison pour laquelle la Banque Scotia n’a pas répondu aux attentes est entièrement due à un ajout plus important que prévu aux provisions, ce qui est une approche conservatrice que nous croyons appropriée dans le climat économique actuel », a-t-il précisé.

La Banque Scotia a indiqué que ses provisions constituées l’aideront à faire face aux incertitudes à venir et que ses provisions pour les prêts douteux — le segment dont le remboursement est incertain — devraient être suffisamment élevées pour rester stables tout au long de l’année.

« Nous ne constatons aucune zone de tension majeure dans nos portefeuilles, et nous sommes plutôt confiants, à la lecture des données canadiennes, quant à la stabilisation des impayés hypothécaires. Je constate une stabilisation des impayés automobiles », a souligné Phil Thomas, chef, Gestion du risque.

« Ainsi, pour les deux prochains trimestres et compte tenu de nos prévisions, nous anticipons une relative stabilité aux taux actuels », a-t-il ajouté.

Les agences de crédit indiquent que les consommateurs ont plus de mal à payer leurs factures. Un rapport d’Equifax publié mardi mentionne notamment que les taux d’impayés ont augmenté de 8,9 % sur un an pour les non-titulaires de prêts hypothécaires et de 6,5 % pour les titulaires de prêts hypothécaires.

Selon Phil Thomas, la pression exercée par les consommateurs se manifeste moins par des impayés et davantage par des dépenses prudentes. Il a indiqué que les consommateurs voyagent moins à l’étranger, font davantage d’épiceries à petit budget et hésitent davantage à faire des offres immobilières en raison de l’incertitude entourant l’emploi.

« On constate un certain ralentissement, mais cela ne se reflète pas au quotidien, a avancé M. Thomas. En fin de compte, c’est pourquoi nous avons augmenté notre provision pour risque de 18 points de base afin d’être prêts à faire face à une éventuelle hausse du chômage, à des licenciements et à un impact significatif sur le consommateur canadien. »

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