régime de retraite individuel – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 18 Jan 2022 13:07:10 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png régime de retraite individuel – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 2068, l’année critique du Régime de rentes du Québec https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/2068-lannee-critique-du-regime-de-rentes-du-quebec/ Mon, 06 Jan 2020 13:15:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63377 Les cotisations et revenus de placements du Régime de rentes du Québec (RRQ) seront suffisants pour assurer le financement des sorties de fonds jusqu’en 2068. Après cette date, les choses pourraient se gâter.

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Selon la dernière évaluation actuarielle du RRQ allant jusqu’au 31 décembre 2018, les cinquante prochaines années ne devraient pas engendrer de hausses de cotisations ou de mauvaises surprises comme la révision subite des conditions d’obtention de rentes telle la hausse de l’âge minimal de prise de retraite ou la diminution des prestations versées aux participants.

Toutefois, comme l’observe la firme PBI Conseillers en actuariat dans une récente communication, les sorties de fonds du régime de base commenceront à surpasser les cotisations à partir de 2021. Dans un an, 5 % des revenus de placement devront couvrir une partie des sorties de fonds. En 2068, la proportion passera à 29 %.

Concernant les revenus de placements, la RRQ projette un taux de rendement, net de frais de gestion, de 4 % par année. Rappelons que les placements de la RRQ sont gérés par la Caisse de dépôt et placement du Québec.

Actuellement, l’âge moyen de demande de rente de retraite est de 61,8 ans pour les femmes et de 62,3 ans pour les hommes.

Selon la RRQ, un homme ayant atteint l’âge de 65 ans en 2019 vivra en moyenne 19,7 années supplémentaires. En 2068, il devrait continuer à vivre quatre ans de plus.

Les femmes ayant eu 65 ans en 2019 vivront en moyenne 22,3 ans de plus. En 2068, les femmes de 65 ans auront, en moyenne, 25,6 années devant elles.

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Régimes de retraite : horizons et nouveaux défis pour les gestionnaires https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/regimes-de-retraite-horizons-et-nouveaux-defis-pour-les-gestionnaires/ Mon, 02 Dec 2019 15:04:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=62698 ZONE EXPERTS - Le Canada regroupe les investisseurs les plus importants et les plus aguerris dans le monde. Les régimes de retraite canadiens sont abondants : les 10 premiers gèrent en effet, collectivement, des actifs de plus de 1 500 milliards de dollars canadiens (G$).

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Il est régulièrement question du modèle de la « feuille d’érable » de l’investissement dans les régimes de retraite canadiens; ce modèle est essentiellement étayé par les équipes chevronnées de l’investissement mondial, par les différents modes de placement auxquels on fait massivement appel, par l’indépendance politique, ainsi que par l’exhaustivité de l’examen préalable et de la gestion des risques.

Les régimes de retraite canadiens offrent un cortège d’horizons et de défis nouveaux, dont la multiplication des risques géopolitiques, l’enrichissement des programmes des gestionnaires externes, l’accroissement de l’exposition aux marchés émergents, le rehaussement de la gestion des risques et la volonté d’investissement durable. Puisque ces investisseurs tant adulés se penchent sur ces thèmes nouveaux, nous entrevoyons des perspectives considérables pour les gestionnaires, qui pourront nouer des partenariats avec les régimes de retraite canadiens.

La multiplication des risques géopolitiques

Comme organisme investi à près de 85 % hors du Canada, « nous portons […] une attention toute particulière au contexte géopolitique. À l’exercice 2019, ce pan de notre stratégie a pris une importance encore plus grande, en raison de l’intensification du protectionnisme, de la persistance de l’incertitude entourant le commerce et de l’escalade des tensions commerciales, en particulier entre les États-Unis et la Chine ». (OIRPC, Rapport annuel de l’exercice 2019, page 5)

Les régimes de retraite canadiens sont les principaux bénéficiaires de la mondialisation, en misant sur leur capacité d’accès aux placements à l’échelle mondiale — surtout grâce à l’investissement direct dans les infrastructures et dans l’immobilier. Or, leurs vastes programmes d’investissements mondiaux, dont la plupart portent sur les actifs à long terme, ont aussi accru leur exposition au risque géopolitique. Ces risques, qui portent sur les marchés développés comme sur les marchés en développement, devraient constituer le plus grand défi pour les régimes de retraite canadiens.

La montée de l’instabilité politique, dont l’incertitude politique, a récemment pris le devant de la scène. Ont contribué à cette montée du risque géopolitique, entre autres, le conflit commercial sino‑américain, le Brexit, les sanctions internationales et l’augmentation de la dette souveraine. Bien que les régimes de retraite canadiens soient indépendants des gouvernements au Canada, leurs placements pourraient être considérablement fragilisés par la politique des gouvernements étrangers et du gouvernement de leur pays.

Pour maîtriser ce risque, il est essentiel que les régimes de retraite canadiens analysent les défis à relever dans chaque marché dans lequel ils investissent et leur onde de choc potentielle sur les rendements et les perspectives. Un moyen d’y arriver consiste à faire appel à des compétences sur le terrain, dont des gestionnaires de fonds externes. Les gestionnaires qui peuvent démontrer qu’ils sont compétents dans certains pays, en particulier dans les marchés émergents, sont davantage en mesure de nouer, avec les régimes de retraite canadiens, des relations d’investissement et de co-investissement à long terme.

L’expansion des programmes de gestionnaires externes

« Le RREO affecte le capital aux principaux gestionnaires externes, de façon sélective, afin d’accéder au talent spécialisé et aux occasions de placement dans les situations où il ne serait pas pratique ou efficace de maintenir l’équivalent à l’interne. » (Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario, Rapport annuel 2018, page 23)

« [Le Healthcare of Ontario Pension Plan] fait progresser nos produits dérivés et notre service des titres à revenu fixe, et nous avons enrichi le groupe d’un programme de sélection des gestionnaires externes. Grâce à ce programme, l’HOOPP se dotera d’un profil attrayant et diversifiant de rendement par rapport au risque qui complétera notre programme de négoce interne. Cette mission consiste à faire des investissements directs à long terme et des placements sur une plateforme de comptes en gestion. » (Avis de concours de l’HOOPP – GP, programme de gestionnaires externes ME, produits dérivés et titres à revenu fixe)

L’un des piliers du modèle des régimes de retraite canadiens consiste à internaliser des équipes de placements afin de mettre au point des programmes perfectionnés d’investissement mondial. Ces équipes internes nous ont permis d’abaisser nos coûts, tout en nous dotant des meilleures compétences qui soient dans les placements. Pour compléter leurs équipes internes, la plupart des grands régimes de retraite canadiens ont aussi institué des programmes de gestionnaires externes. Ces programmes sont toujours à la recherche de gestionnaires externes générant de l’alpha et qui sont en mesure de compléter leur portefeuille géré en interne.

Quand les gestionnaires accordent leurs dialogues avec les régimes de retraite canadiens, ils doivent se rappeler qu’ils offrent une valeur ajoutée. Les régimes de retraite canadiens s’intéressent beaucoup aux gestionnaires et aux stratégies qui viennent étendre la couverture des grands marchés et qui leur apportent les compétences des experts « sur le terrain » dans les territoires géographiques dans lesquels les caisses de retraite n’ont pas de présence physique. Ils sont aussi attirés par les gestionnaires qui couvrent les créneaux dans lesquels les différents placements sont trop modestes individuellement pour être couverts en interne, mais qui, lorsqu’ils sont regroupés, sont assez importants pour positionner les portefeuilles. Enfin, les régimes de retraite canadiens sont à la recherche de gestionnaires qui couvrent les marchés spécialisés et qui ont des stratégies dans lesquelles il faut une vaste expérience.

Lorsqu’ils sélectionnent ces gestionnaires, les régimes de retraite canadiens mènent un vaste examen préalable des placements et des opérations. Selon notre expérience, ce processus peut être intensif et laborieux; or, le résultat final vise à nouer des partenariats à long terme offrant un fort potentiel d’investissement et de co‑investissement. Les gestionnaires doivent être prêts à y consacrer d’emblée beaucoup de temps, en plus de mener des examens préalables annuels sur les lieux et d’exercer une surveillance permanente des placements.

L’accroissement de l’exposition aux marchés émergents

« Les piliers de notre plan 2025 comprennent l’investissement d’un maximum du tiers de la caisse dans les marchés émergents, tels que la Chine, l’Inde et l’Amérique latine, afin d’accroître nos possibilités de placement et de générer les rendements les plus attrayants ajustés en fonction du risque. » (OIRPC, Rapport annuel de l’exercice 2019, page 9)

Les régimes de retraite canadiens sont eux aussi obligés de rechercher des rendements corrigés du risque attrayants dans le contexte actuel des taux d’intérêt faibles. Les marchés émergents ont une puissance économique croissante, susceptible de produire des perspectives de rendement et de croissance dans les valeurs mobilières cotées, les marchés hors cote, les infrastructures et les biens immobiliers.

L’une des plus vastes perspectives dans la progression et la modernisation des économies en développement est la nécessité d’investir considérablement dans les infrastructures et dans l’immobilier. Les régimes de retraite canadiens jugent ces placements attrayants en raison de leur caractère à long terme, de leur potentiel de risque et de rendement, de leur diversification et de l’absence de corrélation avec les marchés boursiers mondiaux. L’accroissement de la charge de l’endettement souverain explique aussi que ces partenariats privés‑publics soient aussi attrayants pour les gouvernements dans les projets pour lesquels ils n’ont pas envisagé de placements privés auparavant.

Les régimes de retraite canadiens font appel à des compétences internes et locales pour analyser le potentiel dans chaque marché émergent, ainsi que les risques qu’il faut encadrer, avant, pendant et après l’investissement. Nous croyons qu’il existe des perspectives considérables de partenariats avec des gestionnaires qui ont une forte présence locale ou de vastes compétences dans ces marchés.

Quand les gestionnaires cadrent leur dialogue avec les régimes de retraite canadiens, ils doivent se rappeler toute l’importance de la valeur ajoutée qu’ils apportent.

Rehaussement de la gestion des risques. «La Caisse accorde une importance capitale à la gestion des risques, qui fait partie intégrante de ses activités, autant dans la gestion des portefeuilles que dans ses processus d’affaires. […] Dans la gestion de ses risques, la Caisse prend en considération des facteurs comme le contexte économique mondial, l’évolution des marchés financiers, et les concentrations sectorielles et géographiques de son portefeuille. » (Caisse de dépôt et placement du Québec, Rapport annuel 2018, page 53)

Si les régimes de retraite canadiens ont évolué, leurs fonctions de gestion des risques ont changé elles aussi. L’importance et la qualité des données à analyser a considérablement augmenté puisque le perfectionnement des technologies et des logiciels permet d’établir des rapports en nombre quasi infini. Les équipes de gestion des risques travaillent en collaboration avec les gestionnaires de placements internes et externes pour recenser et suivre les risques au niveau des portefeuilles et des régimes. Les régimes de retraite canadiens réclament donc une plus grande transparence dans leurs placements.

Pour permettre de gérer le volume de données et d’extraire des rapports utiles, plusieurs régimes de retraite canadiens ont noué des partenariats avec un ou plusieurs fournisseurs de plateformes de comptes en gestion. Ces fournisseurs de services offrent l’agrégation complète des portefeuilles, ainsi que des solutions pour la gestion des risques et l’établissement des rapports. Nous avons donc assisté à un basculement des co-investissements regroupés dans les comptes en gestion distincte (CGD) et dans des fonds à investisseur unique. Ces structures offrent plus de transparence, une meilleure maîtrise des honoraires et la capacité de mener plus facilement les évaluations des risques dans l’agrégation des portefeuilles. Les gestionnaires doivent être prêts à tenir des dialogues sur les structures, la transparence et les risques en communiquant avec les régimes de retraite canadiens.

La volonté d’investir durablement

« À titre de signataire des Principes pour l’investissement responsable (PIR) depuis 2010, l’AIMCo s’engage à analyser les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans l’ensemble des processus de placement afin de promouvoir la croissance à long terme durable tout en captant les rendements corrigés des risques. » (AIMCo, Rapport annuel 2018, page 39)

Les grands régimes de retraite canadiens ont été les premiers à adopter les principes environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leurs processus de placement. À notre avis, plusieurs facteurs viennent l’expliquer. Premièrement, la durabilité est un facteur essentiel dans l’analyse des placements à long terme. Deuxièmement, les régimes de retraite harmonisent de plus en plus leur doctrine de placement avec les valeurs de leurs rentiers. Enfin, comme meneurs d’opinions de leur profession, nous croyons que les régimes de retraite canadiens aiment bien être à l’avant‑garde de l’analyse des placements, en intégrant directement les facteurs ESG dans l’analyse des placements, au lieu d’en faire une catégorie indépendante de placement.

Ce que l’avenir nous réserve

Les régimes de retraite canadiens ont prouvé qu’ils sont en mesure d’innover, dans les partenariats infrastructurels et immobiliers, les CGD, l’évaluation des risques ESG et les bureaux sur le terrain dans les économies émergentes. Puisqu’ils continuent de s’adapter aux horizons et aux défis de l’heure, nous croyons qu’il existe, pour les gestionnaires, des perspectives considérables qui leur permettent d’offrir leurs compétences et de nouer des partenariats à long terme et avantageux de part et d’autre.

Par : Alana Johnston Gould, Scotiabank Global Banking and Markets

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Vers la fin des régimes à prestations déterminées ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/vers-la-fin-des-regimes-a-prestations-determinees/ Tue, 05 Nov 2019 14:54:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=62064 D'ici dix ans, aux États-Unis, les régimes de retraite à prestations déterminées ne seront plus qu'un souvenir et le privilège de quelques-uns.

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Selon un sondage commandité par la société-conseil Mercer sept chefs des finances sur dix (71 %) veulent, au cours de la prochaine décennie, abolir les régimes de retraite à prestations déterminées de leurs entreprises.

En outre, un chef des finances sur deux (51 %) compte geler leurs régimes d’ici deux ans, ce qui constate Mercer, pourrait être le prélude de leur abolition en bonne et due forme.

Un répondant sur cinq (20 %) signale avoir déjà réduit l’utilisation de capital-investissement (placements privés) afin d’avoir des positions plus liquides en préparation de l’éventuelle élimination des régimes de retraite à prestations déterminées. De plus, une entreprise sur deux (55 %) prévoit diminuer la part de capital-investissement d’ici deux ans.

Le ratio de solvabilité des régimes de retraite des entreprises américaines jointes par ce sondage est faible. Seulement une entreprise sur quatre (23 %) affiche un ratio actif-passif d’au moins 100 %.

L’enquête de Mercer précise qu’afin de réduire leurs coûts, de grandes entreprises établies aux États-Unis recourent à des stratégies d’achats de rentes et de versements de prestations dans des régimes individuels de retraite. Elle donne en exemple la multinationale Schneider Electric et les hypermarchés Kroger.

En revanche, l’enquête ne s’applique pas aux entreprises canadiennes.

Un récent sondage de Mercer mené au Canada se montre relativement rassurant quant à la pérennité des régimes de retraite à prestations déterminées. On y constate que le ratio de solvabilité médian des régimes canadiens de retraite à prestations déterminées s’établit à 105 %.

Mais, car il y a un mais, les cotisations pourraient devoir augmenter jusqu’à 20 % en raison de la faiblesse des rendements des obligations à long terme de plus de 60 ans.

Ces régimes pourraient ainsi faire face à « une hausse de 15 % à 20 % des cotisations d’exercice si l’on se base sur la diminution récente des taux de rendement prévus à long terme », prévient Mercer.

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Que priorisent les investisseurs lorsqu’ils ont l’occasion d’épargner? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/que-priorisent-les-investisseurs-lorsquils-ont-loccasion-depargner/ Mon, 04 Nov 2019 13:24:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=62026 Les fonds d’actions étrangères et les fonds axés sur une date d’échéance ont pris davantage de place dans les comptes aux régimes d’épargne offert par l’employeur, révèle l’édition 2019 d’Objectif épargne de Sun Life.

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Le pourcentage des fonds d’actions américaines, des fonds d’actions internationales, des fonds d’actions mondiales et des fonds axés sur une date d’échéance a grimpé dans les comptes des participants au régime d’épargne retraite offert par l’employeur, depuis le dernier rapport d’objectif d’épargne réalisé par Sun Life il y a cinq ans. Les fonds axés sur une date d’échéance ont gagné 13 points de pourcentage, passant de 16 % à 29 %.

Au contraire, toutes les autres catégories d’actifs ont diminué. La catégorie qui a connu la plus grande diminution est celle des actions canadiennes. Elle est passée de 23 % en 2010, à 18 % en 2013, pour tomber à 13 % en 2018.

Selon le rapport de la Sun Life, dans l’avenir, l’utilisation des fonds axés sur une date d’échéance et des fonds d’actions étrangères devrait encore croître à défaut des autres catégories d’actif. D’autres catégories ont encore plus souffert de la baisse des cotisations que les fonds d’action. Il s’agit des fonds de titres à revenu fixe et des fonds axés sur la préservation du capital. Sun Life attribue cela aux taux d’intérêt historiquement bas.

La popularité des fonds axés sur une date d’échéance

Sun Life estime que les fonds axés sur une date d’échéance connaissent une grande popularité, notamment parce qu’ils simplifient les décisions relatives aux placements. Ces fonds adoptent une stratégie de placement globale et systématique. Leur niveau de risque diminue à mesure que le participant approche de l’âge de la retraite.

Ce n’est pas parce que ces fonds fonctionnent de façon assez systématique, au point que les participants peuvent se permettre de choisir ces fonds pour ensuite les oublier, souligne cependant l’institution financière. Ils devraient prendre le temps de les comprendre, savoir comment fonctionnent leurs placements et s’assurer qu’ils ont fait les bons choix pour atteindre leurs objectifs d’épargne.

Les pourcentages de placements en actions varient

Ces pourcentages varient considérablement en fonction de l’âge des participants au régime. La majorité des moins de 20 ans (54 %) ont entre 26 % et 50 % d’actions dans leur portefeuille contre 15 % chez les 20-29 ans, 11 % chez les 30-39 ans, 10 % chez les 40-49 ans et les 50-54 ans. Cette proportion grandit de nouveau dans les autres tranches d’âge. Ainsi 12 % des 55-59 ans ont entre 26 %-50 % d’actions dans leur portefeuille et cette proportion grimpe à 16 % chez les plus de 65 ans.

Le pourcentage de personnes de moins de 20 ans n’ayant pas d’actions est particulièrement bas (6 %). Les plus de 65 ans, à l’inverse, sont ceux qui ont le plus de chance de ne pas avoir d’actions dans leur portefeuille puisqu’ils sont 26 % dans ce cas.

Parallèlement à cela, les moins de 20 ans sont ceux qui sont le moins susceptibles d’avoir un portefeuille composé à 100 % d’actions. Seuls 9 % d’entre eux sont dans ce cas. Ce pourcentage est plus élevé chez les plus de 65 ans (15 %) et particulièrement haut parmi les 20 à 29 ans où il s’élève à 26 %.

Pourcentage selon les types de fonds

L’âge des participants semble aussi avoir un impact sur les types de fonds. On peut toutefois remarquer que les fonds équilibrés et les fonds axés sur le degré de risque sont particulièrement peu populaires chez tous les participants.

Les fonds axés sur une date d’échéance sont très en vogue chez les moins de 20 ans, mais plus l’âge des participants augmente moins ils semblent appréciés. À l’inverse, les fonds axés sur une seule catégorie d’actif sont peu populaires chez les moins de 20 ans, mais particulièrement appréciés par les plus de 65 ans.

Toutes les tranches d’âge semblent toutefois apprécier les combinaisons de fonds.

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Du renfort chez Connor, Clark & Lunn à Montréal https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/du-renfort-chez-connor-clark-lunn-a-montreal/ Wed, 17 Jul 2019 11:41:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=59754 NOUVELLES DU MONDE - Connor, Clark & Lunn a une nouvelle vice-présidente, ventes institutionnelles, en la personne de Vilashi Patel.

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Diplômée de l’Université Concordia, Vilashi Patel provient des rangs de Placements Franklin Templeton. Elle y a passé près de sept ans. Elle était, jusqu’à récemment, responsable des ventes, régimes à cotisations définies, pour l’Est du Canada.

Entre 2010 et 2012, elle occupait les fonctions d’administratrice, comptes institutionnels chez McLean Budden à Toronto.

Basée à Montréal, Vilashi Patel rejoint Lucie Faucher, vice-présidente, développement d’affaires chez Connor, Clark & Lunn.

Lucie Faucher est responsable des régimes de retraite de plus de 300 M$ alors que Vilashi Patel s’occupera des régimes de 20 M$ à 300 M$.

Fondée en 1982 à Vancouver, Connor, Clark & Lunn affiche plus de 75 G$ d’actif sous gestion. Sa filiale montréalaise Gestion d’actifs Global Alpha gère des portefeuilles de petites capitalisations mondiales et internationales. Une autre filiale montréalaise, Baker Gilmore & Associates, se spécialise dans les mandats à revenus fixes.

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Quand l’anticonformisme paye https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/quand-lantconformisme-paye/ Tue, 04 Jun 2019 14:21:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=59022 Le régime de retraite de la STM en est un exemple.

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Alors que le cycle économique s’achève, les aubaines se raréfient sur les marchés, et les caisses de retraite doivent redoubler d’ardeur pour les dénicher. À ce petit jeu, les promoteurs anticonformistes qui n’ont pas peur de passer pour des ringards ont tout pour triompher.

« Si un gestionnaire fait une visite en ville pour présenter sa stratégie et que personne ne veut le rencontrer, ça m’intéresse. Mais si j’arrive dans une conférence où il y a 2000 personnes en habit, je sais que je ne ferai pas d’argent », raconte Gilles Horrobin, chef des placements au régime de retraite de la Société de transport de Montréal (STM).

Lors du Séminaire sur la gestion des caisses de retraite de l’International Foundation of Employee Benefit Plans, qui s’est tenu la semaine dernière à Montréal, il a fait l’éloge de l’approche contrarian en recommandant aux régimes de…

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Les Canadiens ne comprennent (presque) rien à la retraite https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-canadiens-ne-comprennent-presque-rien-a-la-retraite/ Fri, 10 May 2019 14:24:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=58501 Et particulièrement aux régimes d’employeur.

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Pour évaluer le niveau de connaissance des Canadiens en matière de retraite, l’Institut sur la retraite et l’épargne de HEC Montréal (IRE) a posé 29 questions à 3000 personnes âgées de 35 à 54 ans. Les résultats ne sont pas très glorieux.

Pour sa première édition, l’indice globalde l’IRE atteint un score de 36,5 %, ce qui reflète une méconnaissance du système multipiliers de retraite et de plusieurs concepts-clés, souligne l’institut de recherche.

Le questionnaire a permis d’évaluer les connaissances des répondants dans cinq volets distincts : les concepts financiers généraux, le REER et le CELI, les régimes de retraite d’employeur, le Régime de pensions du Canada et le Régime de rentes du Québec, ainsi que la pension de la Sécurité de la vieillesse et le Supplément de revenu garanti.

Parmi ces cinq volets, c’est dans celui portant sur…

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Michel Rhéaume se joint à Mercer Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/michel-rheaume-se-joint-a-mercer-canada/ Thu, 02 May 2019 12:48:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=58219 NOUVELLES DU MONDE – Basé à Toronto, il occupera le titre de responsable des ventes, Investissement institutionnel et assumera la responsabilité de toutes les activités de développement des affaires pour le Centre du Canada.

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Michel Rhéaume compte plus de 25 années d’expérience en gestion de placements pendant lesquelles il a occupé différents postes en développement des affaires et en service à la clientèle.

Il apporte ainsi à Mercer une grande expertise dans les domaines des régimes de retraite, du placement et du marché institutionnel.

« Son grand savoir-faire sera un atout appréciable pour notre équipe qui vise à offrir aux investisseurs institutionnels des conseils personnalisés de répartition stratégique de l’actif et de suivi continu des portefeuilles », a indiqué Yvan Breton, responsable de la gestion fiduciaire de Mercer au Canada.

Michel Rhéaume détient également le titre de Fellow de la Society of Actuaries et de l’Institut canadien des actuaires, ainsi que le titre de CFA.

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Faut-il un régime de retraite libre d’impôt? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/faut-il-un-regime-de-retraite-libre-dimpot/ Fri, 12 Apr 2019 14:30:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=57840 C’est la conclusion d’une nouvelle recherche.

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Un régime de retraite d’employeur libre d’impôt permettrait-il d’offrir une meilleure sécurité financière aux personnes en ayant le plus besoin? C’est ce que propose une nouvelle recherche du National Institut on Aging (NIA) de l’Université Ryerson.

Les Canadiens qui n’ont pas de régime d’employeur disposent d’une épargne-retraite moyenne de 3 000 $, affirme-t-on dans un communiqué. Ce serait le cas de plus des trois quarts des travailleurs du secteur privé.

Or, le modèle du régime de retraite agrée fonctionne sur le même principe que le REER, ce qui a pour effet de dissuader les personnes à revenu faible ou moyen à cotiser en raison des possibles pénalités financières au moment du décaissement, observe-t-on.

La recherche propose la création d’un « régime de retraite d’employeur libre d’impôt » (RRELI) qui sera calqué sur le compte d’épargne-libre d’impôt. Les cotisations seraient prélevées sur le revenu net, mais il n’y aurait pas de déduction fiscale.

L’épargne fructifierait à l’abri de l’impôt et les retraits ne seraient pas imposables ou considérés un revenu imposable. Par ailleurs, cet argent…

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Deux politiques, un objectif https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/deux-politiques-un-objectif/ Tue, 09 Apr 2019 14:35:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=57707 Depuis le 4 janvier, les régimes de retraite québécois ont l’obligation d’être dotés d’une politique de financement. Quel lien peut-on faire avec celle de placement?

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Les promoteurs de régime ont eu un an pour mettre sur papier leur politique de financement… mais ils ne partaient pas de zéro. « Dans la plupart des cas, la politique de financement officialise ce qu’ils avaient déjà en tête, souligne Charles Lemieux, conseiller principal chez Willis Towers Watson. C’est une réflexion sur le cadre de gestion du régime et la tolérance au risque. Ce n’est pas comme si on venait de se rendre compte que ces enjeux existent! »

« C’est un outil sur papier qui permet de définir des objectifs existants, mais qui ne sont peut-être pas connus de tous les intervenants, poursuit Yann Lussier, vice-président, Solutions retraite chez Morneau Shepell. Ce document déposé auprès du comité de retraite peut être consulté afin que tout le monde en soit au courant. »

Même si les politiques de financement et de placement peuvent traiter de questions similaires, on ne les intégrera pas dans un seul document. Ce qui ne veut pas dire pour autant qu’on les aborde isolément.

Rappelons d’abord que le responsable de la politique de financement est…

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