prix Nobel – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 24 Jul 2025 11:49:41 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png prix Nobel – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Taxer les ultrariches : l’appel de sept prix Nobel https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/taxer-les-ultrariches-lappel-de-sept-prix-nobel/ Thu, 24 Jul 2025 11:49:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108658 PLANÈTE FINANCE — Ils réclament un impôt plancher sur la fortune.

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Un groupe de sept prix Nobel d’économie, dont les lauréats 2024 Daron Acemoglu et Simon Johnson, relance le débat sur la fiscalité des grandes fortunes.

Dans une tribune publiée le 7 juillet dans le quotidien Le Monde, ils réclament la création d’un impôt minimum mondial sur le patrimoine des ultrariches. Ils jugent ce prélèvement indispensable pour réduire les inégalités et mieux financer les programmes communs comme la santé, l’éducation et la transition climatique.

De Bernard Arnault, PDG du géant du luxe LVMH (Louis Vuitton Moët Hennessy), 6e place au classement mondial des fortunes de Forbes, à sa tête de liste, Elon Musk, propriétaire de Tesla, SpaceX et X, les prix Nobel d’économie pointent des milliardaires qui bénéficient de taux effectifs d’imposition plus faibles que ceux du contribuable moyen. « Leurs taux d’imposition sont plus bas que ceux des classes moyennes ou des cadres supérieurs », dénoncent-ils.

Selon des données récentes, les milliardaires paient entre 0 % et 0,6 % de leur patrimoine en impôt sur le revenu, tous prélèvements confondus. En France, ce taux s’établit à 0,1 % alors que les milliardaires y détiennent près de 30 % du PIB national, contre 0,6 % aux États-Unis. L’ensemble des milliardaires internationaux possèdent en patrimoine l’équivalent de 14 % du PIB mondial, selon Forbes.

Cette situation est permise par des stratégies d’optimisation fiscale sophistiquées, notamment via des fiducies (holdings) familiales.

Pour y remédier, les signataires de la lettre proposent de fixer un impôt plancher exprimé en pourcentage du patrimoine. « Ce dispositif est efficace, car il s’attaque à toutes les formes d’optimisation fiscale, quelle qu’en soit la nature », expliquent les économistes.

L’idée serait de prélever 2 % par an sur les patrimoines nets supérieurs à 1 milliard de dollars américains, ce qui permettrait de dégager 250 milliards de dollars par an à l’échelle mondiale. Ces recettes proviendraient d’un cercle formé d’environ 3 000 individus. En Europe seulement, les recettes potentielles représenteraient 50 milliards de dollars.

L’idée d’un impôt mondial sur les grandes fortunes n’est pas nouvelle, mais elle a été battue en brèche à plusieurs reprises. Elle a notamment été rejetée l’an dernier par le G20, et remise à l’agenda par le Brésil, rejoint par l’Espagne, l’Afrique du Sud et le Chili.

En France, une version nationale de cette idée, surnommée la « taxe Zucman » en référence aux travaux de l’économiste Gabriel Zucman, a été rejetée par le Sénat en juin, bien qu’elle ait été adoptée par l’Assemblée nationale. Le texte proposait de taxer les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, même en cas d’expatriation (pendant cinq ans après le départ), pour éviter les risques d’exil fiscal.

Aux yeux des économistes, il est possible de créer un précédent historique en matière d’imposition du patrimoine des grandes fortunes, comme l’a fait la France en 1954 avec la création de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), qui s’est ensuite généralisée à travers le monde.

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Une Américaine remporte le Nobel d’économie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/une-americaine-remporte-le-nobel-deconomie/ Wed, 11 Oct 2023 10:34:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96629 NOUVELLES DU MONDE - Elle est professeure à l'Université Harvard.

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Le prix Nobel d’économie a été décerné lundi à l’Américaine Claudia Goldin, professeure à l’Université Harvard, pour avoir fait progresser notre compréhension de la situation des femmes sur le marché du travail.

Claudia Goldin n’est que la troisième femme à recevoir cet honneur, annoncé par le secrétaire général de l’Académie royale des sciences de Suède, Hans Ellegren, à Stockholm.

« Comprendre le rôle des femmes sur le marché du travail est important pour la société. Grâce aux recherches révolutionnaires de Claudia Goldin, nous en savons désormais beaucoup plus sur les facteurs sous-jacents et sur les obstacles qu’il faudra peut-être surmonter à l’avenir », a souligné le président du comité du prix des sciences économiques, Jakob Svensson.

Claudia Goldin, qui est âgée de 77 ans, a été surprise et « très, très heureuse » lorsqu’on lui a annoncé qu’elle était la lauréate de ce prestigieux prix, a indiqué Hans Ellegren.

« Les découvertes de Claudia Golden ont de vastes implications sociétales », a renchéri Randi Hjalmarsson, qui est aussi membre du comité du prix.

« En comprenant enfin le problème et en lui donnant le bon nom, nous serons en mesure d’ouvrir de meilleures perspectives. »

Le prix Nobel d’économie a été créé en 1968 par la banque centrale de Suède et est officiellement connu sous le nom de Prix de la Banque de Suède en sciences économiques à la mémoire d’Alfred Nobel.

Les lauréats de l’année dernière étaient l’ancien président de la Réserve fédérale américaine Ben Bernanke, Douglas W. Diamond et Philip Dybvig pour leurs recherches sur les faillites bancaires qui ont contribué à façonner la réponse agressive des États-Unis à la crise financière de 2007 et 2008.

Avant l’annonce de lundi, seuls deux des 92 lauréats en économie étaient des femmes.

L’annonce de la gagnante du prix économique vient conclure la saison des prix Nobel, qui s’est amorcée la semaine dernière.

Il y a une semaine, l’Américaine d’origine hongroise Katalin Karikó et l’Américain Drew Weissman ont remporté le prix Nobel de médecine. Le prix de physique a été décerné mardi à la physicienne franco-suédoise Anne L’Huillier, au scientifique français Pierre Agostini et au Hongrois Ferenc Krausz.

Les scientifiques américains Moungi Bawendi, Louis Brus et Alexei Ekimov ont mis la main mercredi sur le prix de chimie. Ils ont été suivis par l’écrivain norvégien Jon Fosse, qui a reçu le prix de littérature jeudi. Et vendredi, la militante iranienne Narges Mohammadi a remporté le prix de la paix.

Les lauréats recevront leur prix lors de deux cérémonies qui auront lieu à Oslo et à Stockholm en décembre. Ils se verront remettre une récompense en espèces de 11 millions de couronnes suédoises (environ 1,4 million CAD).

Les gagnants reçoivent également une médaille d’or 18 carats et un certificat honorifique.

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