portefeuille | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/portefeuille/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 17 Sep 2025 14:10:33 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png portefeuille | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/portefeuille/ 32 32 La stratégie du « toutou » https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/la-strategie-du-toutou-pour-ne-rien-laisser-sur-la-table/ Tue, 16 Sep 2025 11:00:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109419 DÉVELOPPEMENT – Pour ne pas laisser d'argent sur la table.

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Proposer à un client de transférer d’un coup tous ses actifs ou ses placements retraite, de refinancer sa maison, de créer un fonds pour ses œuvres caritatives et de lancer la mise en place de trusts serait trop écrasant. « Trop de changements à la fois peuvent entraîner un rejet », affirme Bryce Sanders, président de Perceptive Business Solutions dans Advisorpedia. Dans cette perspective, la stratégie qui consiste à « ne rien laisser sur la table » ne signifie pas de tout faire en même temps, signale-t-il.

Bryce Sanders raconte avoir découvert l’intérêt de la stratégie dite du « toutou » (un symbole de sécurité généralement réservé aux jeunes enfants) après une discussion avec un conseiller. Celui-ci lui expliquait qu’un prospect allait venir le voir l’après-midi même. Après analyse de ses relevés, il avait conclu qu’il fallait « se débarrasser de tout ». Mais pour un client, s’entendre annoncer que toute une vie d’investissement doit être remise à plat est un choc. « Vous avez suffisamment réussi pour pouvoir prendre votre retraite et voilà qu’un inconnu vous dit que tout ce que vous avez fait jusque-là est erroné. Cela entraîne inévitablement des résistances », résume-t-il.

La stratégie du « toutou » permet d’éviter cet écueil. Elle consiste à identifier un ou deux placements existants qui s’intègrent parfaitement au nouveau portefeuille, à en souligner la pertinence et à les conserver, voire les renforcer. Ce geste de reconnaissance rend ensuite les autres recommandations plus faciles à accepter.

Concrètement, « ne rien laisser sur la table » signifie aborder méthodiquement chaque dimension du plan financier, sans rien négliger, indique Bryce Sanders :

  1. Changements immédiats : après avoir présenté vos recommandations et examiné le plan financier, certains ajustements peuvent être réalisés sans attendre, lors du transfert des actifs ou du dépôt d’un chèque.
  2. Investissements à venir : certains fonds deviendront disponibles dans un futur proche, comme l’échéance d’obligations, de dépôts à terme, ou lors du transfert d’actifs retraite. Un calendrier doit être fixé.
  3. Investissement progressif : mettre en place des versements réguliers pour constituer progressivement un capital, souvent via des prélèvements automatiques.
  4. Transfert d’actifs détenus ailleurs : le client peut préférer observer votre travail avant de vous confier davantage d’actifs. Il est donc essentiel de convenir d’un moment pour parler de cette question.
  5. Gestion du passif : refinancer un prêt hypothécaire ou remplacer un solde de cartes de crédit par un financement adossé à des actifs peut réduire les frais d’intérêt. Les documents nécessaires doivent être préparés en amont.
  6. Assurances : certains contrats d’assurance souscrits ailleurs ont une valeur de rachat importante. Ils peuvent rester en place, mais doivent être intégrés dans la stratégie globale.
  7. Fonds conseillés par les donateurs : très utiles pour les clients qui veulent donner aux œuvres caritatives et laisser un héritage, mais qui demandent des explications et un rendez-vous dédié.
  8. Trusts et planification successorale : un sujet sensible, qui nécessite souvent l’intervention d’un avocat. Le rôle du conseiller est de guider le client et de vérifier que les trusts créés soient effectivement dotés.

Dans certains cas, il est nécessaire de faire appel à des spécialistes. Mais bien souvent, le conseiller peut piloter l’essentiel du processus. L’enjeu est d’avoir un véritable « plan pour mettre en œuvre le plan », à l’image d’un médecin qui prescrit un traitement, et d’aborder chaque recommandation dans l’ordre, sans précipitation afin d’assurer un accompagnement professionnel et complet.

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Ma première récession : Francis Sabourin et la récession de 1995 https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/ma-premiere-recession-francis-sabourin-et-la-recession-de-1995/ Wed, 27 Aug 2025 11:12:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109023 Une récession sur fond de souveraineté et d’incertitude.

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En 1992, Francis Sabourin, a fait son entrée dans l’industrie comme conseiller financier indépendant. Quelques années plus tard, le Québec traverse une période de ralentissement économique, alimentée par les débats sur la souveraineté et la tenue d’un référendum.

« En 1994-1995, c’était ma première vraie récession. J’avais 27 ans. J’ai vraiment vécu de l’incertitude. Je me demandais même si j’allais encore avoir un travail après le référendum. Si le Québec se sépare, est-ce que ce sera l’anarchie ? On n’en avait aucune idée », se remémore celui qui est aujourd’hui gestionnaire de portefeuille principal et conseiller en placement principal chez Patrimoine Richardson.

Si les médias sociaux n’existent pas encore et que les chaînes d’information continue sont alors à peine naissantes au Québec[1], tout le battage médiatique et publicitaire autour de la question de la souveraineté et de la campagne référendaire plombe l’économie de Montréal et de la province.

À l’époque, le développement des affaires est au point mort pour le jeune conseiller.

« Les taux d’intérêt avaient monté jusqu’à 10 %. Sur le marché obligataire, la Bourse avait crashé. Les clients qui avaient déjà investi n’étaient pas contents et ceux qui avaient des liquidités se retenaient parce qu’on ne savait pas ce qui allait se passer. »

Rétrospectivement, il considère avoir sous-estimé l’impact économique du référendum de 1995 au Québec.

« Bâtir une business dans ce genre d’économie-là, c’est difficile. Des gens perdaient leur emploi. Des entreprises fermaient ou transféraient leur siège social ailleurs. »

Néanmoins, il entame des démarches pour l’acquisition d’une maison à l’été 1995, accompagné de celle qui deviendra plus tard son épouse, convaincu que les choses vont s’améliorer.

Une reprise rapide

De fait, la situation se redresse rapidement après le référendum du 30 octobre 1995, qui n’a pas passé.

« Les taux d’intérêt se sont mis à baisser, les obligations ont pris de la valeur, les Bourses se sont mises à remonter du côté canadien. Les entreprises étaient plus à l’aise d’investir et d’engager du personnel. Il y a eu une reprise de l’économie dans son ensemble. »

Sur le plan professionnel, les années suivantes ont été particulièrement fructueuses pour le conseiller.

Les clients existants qui avaient investi, en 1995 ou avant, dans des obligations à long terme à un taux de 10 % sur 30 ans par exemple, ont obtenu des rendements élevés.

« Cela a instauré un climat de confiance, et le reste a suivi naturellement », souligne-t-il.

Sur le plan personnel, c’est aussi après le référendum que Francis Sabourin et sa femme ont finalement acquis leur résidence, « dans le creux du marché immobilier québécois », par pure coïncidence, explique-t-il, « parce qu’on voulait s’acheter une maison et parce que rester en appartement, ce n’était pas notre futur ».

En rétrospective, il admet que c’était une période creuse et stressante, mais qu’elle ne l’a pas poussé à quitter le métier. « Au pire, je me disais qu’il fallait simplement faire preuve de patience », confie-t-il.

« Mais bon, concède-t-il, quand tu es jeune, tu vois moins le risque. Si ça arrivait aujourd’hui, je n’aurais peut-être pas la même réaction. Financièrement, ce n’est pas pareil, je suis plus établi. »

Des leçons, de l’optimisme et de l’expérience

De cette période difficile de sa carrière, il retient plusieurs leçons. « Il faut être audacieux. Il faut persister. À un moment donné, il y a toujours une solution qui finit par apparaître. »

D’après lui, son tempérament optimiste a aussi joué en sa faveur.

« Quand on est un investisseur dans le marché boursier, on a tendance à être toujours plus positif que la moyenne. Quand on est un investisseur dans le marché obligataire, on a tendance à être plus négatif. Moi, j’étais plus un gars de croissance, d’action. Alors, j’ai un tempérament plus positif que la moyenne ou que le marché en général. »

Aujourd’hui, il partage sa vision des marchés avec sa fille Mélissa, 22 ans, qui rejoindra officiellement le cabinet en septembre prochain.

« Je lui ai dit : tu vas apprendre que les années se suivent, mais ne se ressemblent pas. En moyenne, la tendance est qu’une année sur cinq, ça ne va pas bien, et que quatre années sur cinq, ça va bien. Nous, on a un historique de rendement depuis 17 ans, et on a seulement eu trois années négatives dans nos portefeuilles modèles. »

En terminant, Francis Sabourin estime qu’il est préférable de vivre une récession en début plutôt qu’en fin de carrière, parce que cela forge le caractère et affine aussi la vigilance.

« L’expérience, ça ne s’apprend pas dans les livres, à l’école. […] Les choses vont tellement vite. On le voit bien en 2025, avec les événements et les impondérables qu’on vit tous les jours. Cela dit, une chose demeure : l’économie mondiale grossit année après année. Mais tout fonctionne par cycles. Il faut juste savoir se propulser sans pour autant prendre des risques démesurés. »

[1] Par exemple, la chaîne RDI est entrée en ondes le 1er janvier 1995. La chaîne LCN sera lancée deux ans plus tard.

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De nouveaux portefeuilles signés CIBC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/de-nouveaux-portefeuilles-signes-cibc/ Mon, 21 Jul 2025 11:50:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108411 PRODUITS – Ces derniers sont conçus pour simplifier l’épargne-études.

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Afin d’aider les familles canadiennes à mettre de l’argent de côté pour leurs enfants, Gestion d’actifs CIBC lance les Portefeuilles d’épargne-études CIBC.

Cette gamme de portefeuilles compte cinq produits, soit :

  • le Portefeuille d’épargne-études Cible 2030 CIBC ;
  • le Portefeuille d’épargne-études Cible 2035 CIBC ;
  • le Portefeuille d’épargne-études Cible 2040 CIBC ;
  • le Portefeuille d’épargne-études Cible 2045 CIBC ;
  • et le Portefeuille Nouveaux diplômés CIBC.

« Investir pour les études est l’une des décisions les plus importantes qu’une famille puisse prendre, mais cela peut aussi être l’une des plus difficiles sur le plan financier, observe Éric Bélanger, vice-président directeur et chef, Gestion mondiale d’actifs CIBC. Les Portefeuilles d’épargne-études CIBC visent à simplifier le processus pour les clients, offrant une solution simple et axée sur les objectifs pour aider les familles à répondre à leurs besoins en matière d’épargne-études. »

Ces produits sont destinés aux clients désirant mettre de l’argent de côté pour des études postsecondaires. Le but étant de choisir le portefeuille ayant la date cible la plus rapprochée du début prévu des études postsecondaires.

À noter que la composition du portefeuille dans les solutions à date cible est ajustée automatiquement au fil du temps. Ainsi, les premières années, le portefeuille est composé davantage de placements en action axés sur la croissance. Mais plus la date limite approche, plus le portefeuille compte de placements en titres à revenu fixe plus prudents.

Au cours des six derniers mois de son année cible, chacun des Portefeuilles d’épargne-études Cible CIBC sera fusionné au Portefeuille Nouveaux diplômés. Ce dernier est mieux adapté à la phase de retrait. Il vise à procurer un niveau de revenu stable et à préserver le capital tout en assurant un accès facile aux fonds pour payer les dépenses liées aux études au besoin.

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Pourquoi les portefeuilles doivent-ils s’émanciper des actifs américains https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/pourquoi-les-portefeuilles-doivent-ils-semanciper-des-actifs-americains/ Wed, 09 Jul 2025 20:53:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108296 Il est urgent de diversifier les placements à l’échelle mondiale, selon Fidelity.

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Les actifs américains, longtemps perçus comme des piliers de stabilité, ne suffisent plus à garantir l’équilibre des portefeuilles, signale Fidelity International dans son rapport de mi-année. La firme appelle à une refonte en profondeur des stratégies d’allocation d’actifs pour faire face à la fragmentation géopolitique.

« Nous entrons dans une phase où les valeurs refuges traditionnelles comme les actifs américains ne peuvent plus porter les portefeuilles mondiaux à elles seules », affirme Henk-Jan Rikkerink, responsable mondial des solutions multiactifs, de l’immobilier et des stratégies systématiques chez Fidelity.

Les investisseurs doivent donc remettre en question leurs vieux réflexes pour faire face à l’accélération des bouleversements géopolitiques et à la dépréciation du dollar américain.

Réorienter les portefeuilles

Fidelity recommande de revoir la répartition géographique pour adopter une approche plus équilibrée, en misant notamment sur les marchés émergents. Les titres brésiliens et mexicains, par exemple, sont jugés particulièrement attrayants : sous-évalués, ils offrent des rendements élevés et bénéficient directement de l’affaiblissement du dollar.

Les obligations des marchés émergents en devises fortes et locales peuvent également être privilégiées, car elles bénéficient d’un affaiblissement du dollar américain.

En parallèle, les devises comme l’euro et le yen japonais gagnent en attractivité en raison de leurs qualités défensives

En Chine, la reprise semble mieux ancrée dans les fondamentaux, tandis que l’Inde et l’Amérique latine offrent également des perspectives de croissance soutenue. Le tout à des valorisations avantageuses.

L’or conserve son statut de valeur refuge. Fidelity prévoit qu’il continuera à bien jouer ce rôle, en particulier si la dépréciation du dollar se poursuit ou si les tensions géopolitiques s’intensifient.

Inflation « made in USA »

Aux États-Unis, les droits de douane avoisinent désormais 14 %, ce qui, selon Fidelity, pourrait faire grimper l’inflation chez les voisins du sud à 3,5 % d’ici la fin de 2025.

La firme envisage deux scénarios dans son rapport, jugés aussi probables l’un que l’autre : soit une reflation modérée, soit une stagflation, où les prix continuent de grimper malgré un ralentissement économique. Dans les deux cas, la firme prévoit que la croissance américaine plafonnera à 1 % cette année.

Cette situation rend le travail de la Réserve fédérale d’autant plus délicat, selon Henk-Jan Rikkerink. Il estime qu’une baisse des taux est peu probable à court terme. Cette incertitude monétaire alimente selon lui la nécessité d’élargir les horizons d’investissement.

Repenser les fondamentaux

« Le président Trump entend relocaliser l’industrie aux États-Unis et réduire le déficit courant via des tarifs douaniers, tout en concluant des accords avec des pays alliés. La Chine, de son côté, tente de renforcer la consommation intérieure et de développer son secteur des services. À long terme, on assistera à une fragmentation accrue des sphères économique, technologique et sécuritaire mondiales », indique Henk-Jan Rikkerink.

Résultat : le rôle traditionnel du dollar américain comme monnaie refuge et comme outil de couverture contre les risques est remis en question. « La diversification a toujours été importante ; elle devient désormais impérative », affirme Henk-Jan Rikkerink.

Le gestionnaire souligne que les portefeuilles sont devenus dépendants des actifs américains au cours des 25 dernières années. La dépréciation du dollar et les mouvements de capitaux risquant de modifier en profondeur la pondération des indices mondiaux, ceux qui sauront anticiper ces changements structurels pourraient en tirer un net avantage stratégique.

Des alternatives au marché américain

Certaines régions, comme la zone euro et le Japon, se démarquent déjà, selon Fidelity. L’Allemagne, en particulier, pourrait bénéficier d’un regain d’intérêt. Le pays a mis en œuvre en 2025 un tournant fiscal majeur, face aux enjeux géopolitiques et aux besoins accrus en matière d’infrastructure et de défense, sans pour autant compromettre sa rigueur budgétaire.

Le yen japonais reste, lui aussi, une valeur de repli solide grâce à sa faible corrélation avec le marché des actions. En parallèle, les marchés immobiliers européens axés sur la rénovation énergétique suscitent un regain d’intérêt, en offrant à la fois rendement et résilience.

Les États-Unis ne sont pas à écarter, mais…

Pour autant, Fidelity ne recommande pas de tourner le dos aux États-Unis. Ses analystes estiment que les actions américaines conservent leur place dans un portefeuille bien diversifié. Ils soulignent que le S&P 500 regroupe des entreprises innovantes, rentables et tournées vers l’actionnaire. Les ignorer serait une erreur, mais miser exclusivement sur elles n’est pas non plus une stratégie viable.

Le rapport de Fidelity pointe les déséquilibres budgétaires américains, qui atteignent des niveaux historiques. Les volumes massifs d’émission de dette accroissent la prime de risque sur les obligations souveraines, qui deviennent moins attrayantes.

Selon la firme, la diversification est donc désormais une condition de survie pour les portefeuilles confrontés à un monde plus incertain et divisé que jamais.

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Comment bâtir un portefeuille orienté vers les jeunes https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/sept-strategies-pour-batir-un-portefeuille-oriente-vers-les-jeunes/ Thu, 03 Jul 2025 10:04:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108000 DÉVELOPPEMENT – Des conseils pour adapter son approche.

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Particulièrement autonomes, les millénariaux et les membres de la génération Z se méfient généralement des modèles traditionnels. Ils ne sont donc pas les clients les plus faciles à conquérir. Toutefois, ils peuvent devenir des clients fidèles à condition de savoir les approcher avec tact. Voici sept façons de bâtir une relation durable avec eux.

Aller au-delà des recettes toutes faites

Oubliez le copier-coller des stratégies utilisées avec leurs parents. Les jeunes adultes attendent un service à leur image, prévient l’avocate Ellen Bessner dans Investment Executive. Certains recherchent des portefeuilles alignés sur des objectifs précis, d’autres veulent une vision globale et un accompagnement dans le temps. D’autres encore préfèrent un modèle hybride, combinant conseils humains et outils numériques.

Le mot d’ordre est : s’adapter. Si les outils numériques de votre firme ne sont pas à la hauteur, il peut être nécessaire d’en faire part à la direction, car c’est une attente de base pour cette clientèle. D’ailleurs, selon un sondage de BMO réalisé en 2022, la génération Z est celle qui suit de la manière la plus rigoureuse ses objectifs financiers au Canada.

Les aider à gérer leurs flux de trésorerie

Entre le remboursement d’une dette étudiante, l’épargne pour une mise de fonds, le lancement d’une entreprise ou la planification d’un voyage, les jeunes doivent composer avec de multiples priorités financières. Dans ce contexte, un conseiller avisé peut se démarquer en les aidant à mieux comprendre leurs flux de trésorerie, à hiérarchiser leurs objectifs et à bâtir un plan d’action réaliste et adapté à leur réalité.

Communiquer autrement

Les jeunes ne veulent pas tous tout gérer à distance. Certes, la plupart d’entre eux préfèrent éviter les rencontres formelles en personne. Pour autant, il ne faut pas présumer qu’ils s’attendent à devoir se déplacer pour chaque rendez-vous. Certains préfèrent un appel vidéo mensuel, d’autres un bilan trimestriel par courriel. L’important est de leur poser la question et de respecter leurs préférences, tout en respectant les règles de la conformité en vigueur.

Respecter leur rythme

Discrétion et transparence sont deux qualités essentielles pour gagner la confiance des jeunes clients. Ils sont particulièrement attentifs à la sécurité de leurs données personnelles. Plutôt que de les assaillir de questions, expliquez-leur pourquoi certaines informations sont nécessaires, puis laissez-les s’ouvrir à leur rythme. Une approche bienveillante et pédagogique porte souvent ses fruits. Lorsqu’ils se montrent prêts à répondre, approchez-les avec des questions ouvertes, sans jugement et suscitant la réflexion.

Miser sur leur soif d’apprendre

Un client jeune avec un portefeuille modeste n’est pas à négliger. Il deviendra peut-être, dans cinq ou dix ans, l’un de vos plus importants clients. En attendant, il recherche un conseiller capable de vulgariser, de répondre à ses questions sans condescendance, et de l’accompagner dans sa montée en compétence.

L’objectif n’est pas de faire la leçon, mais de devenir un véritable partenaire de croissance. Et n’oubliez pas que les obligations légales en matière de service sont les mêmes, peu importe la taille de l’actif.

Voir au-delà des chiffres actuels
Ce n’est pas parce qu’un client n’a que 10 000 $ à investir aujourd’hui qu’il n’en aura pas 500 000 demain. Un héritage, une promotion, une entreprise florissante : l’avenir est riche de possibilités. De plus, les jeunes savent reconnaître ceux qui les prennent au sérieux.

Offrir le même niveau de service à tous les clients, peu importe la taille du portefeuille, envoie un signal fort.

Prouver qu’on agit dans leur intérêt
Les jeunes générations veulent comprendre comment le conseiller est rémunéré et s’assurer que ses conseils ne sont pas dictés par des incitatifs cachés. Le conseiller doit se montrer transparent et pédagogue : plus les jeunes clients auront confiance dans son impartialité, plus ils seront enclins à lui rester fidèles et à le recommander.

Les clients des jeunes générations ne demandent qu’à bâtir une relation durable avec un conseiller qui les comprend. Dans ce contexte, l’instabilité économique actuelle peut devenir un levier puissant pour capter leur attention, indique Ellen Bessner. Pour cela, il suffit de se montrer à l’écoute, d’adapter son approche et de vouloir jouer le rôle de partenaire financier à long terme.

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Billets structurés en vogue https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurances/billets-structures-en-vogue/ Mon, 09 Jun 2025 04:12:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107750 On doit bien les comprendre.

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Autrefois réservés aux investisseurs nantis, les billets structurés se sont depuis démocratisés, certains ne requérant une mise de fonds que de quelques milliers de dollars. Contrairement aux deux grandes catégories d’actifs, actions et obligations, « ils donnent un rendement prévisible et transparent », fait ressortir Christopher Cafley, vice-président principal et chef des Solutions pour clients privés chez Raymond James.

Ce marché est en explosion, nous indiquent tous nos interlocuteurs. A la Banque Nationale (BN), le plus important émetteur dans certaines catégories de billets structurés, « plus de 2000 billets par an » sont lancés, indique Dominique Perras, directeur, Solutions de produits structurés à la BN. « Chaque banque a environ de 4000 à 5000 produits actifs en ce moment », ajoute Jocelyn Courcelles, vice-président, Relations client et développement des affaires à Fundata. Selon SRP, le nombre de billets émis est passé de 1 832 en 2015 à 8 132 en 2024. Malgré la croissance, les billets structurés, en septembre 2024, occupaient une part encore modeste de 2 % de l’actif total d’un groupe des plus importants courtiers de plein exercice au Canada, soit 42 milliards de dollars, selon Investor Economics.

Le monde des billets structurés est diversifié. Cela tient au fait, comme leur nom l’indique, qu’ils peuvent être « structurés » pour produire des résultats de rendement ou de revenu programmés d’avance. C’est le cas pour la majorité des billets émis. Par contre, ils peuvent également être conçus de façon à produire des rendements rehaussés qui, eux, ne sont pas prévisibles. « Les billets sont des produits conçus pour créer un profil risque-rendement asymétrique, offrant de façon typique un rendement à la hausse tout en réduisant le risque à la baisse », résume James McGuigan, directeur exécutif et chef, Solutions d’investissement à la Banque Scotia.

Il existe deux grandes catégories : les billets à capital protégé et les billets à capital non protégé (BCNP). Les premiers constituent des émissions qui ressemblent à des certificats de placement garanti (CPG) liés à divers actifs sous-jacents (actions, indices, taux d’intérêt, etc.). Bien que de nombreuses institutions financières proposent des billets à capital protégé, la Banque Nationale est la seule à les offrir sous forme de CPG Flex. En effet, ils sont assurés par la Société d’assurance-dépôts du Canada, ce qui permet de les coiffer de l’acronyme « CPG », explique Dominique Perras. Or, à la différence des CPG courants, ce qui distingue les CPG Flex, c’est qu’ils peuvent être rachetés à leur valeur marchande avant leur échéance.

La catégorie des BCNP est de loin la plus populaire, souligne Dominique Perras — et la plus complexe par la quantité de stratégies disponibles. Les caractéristiques les plus fréquentes impliquent un rendement plancher au-dessus duquel le capital est protégé et un seuil au-dessus duquel le rendement est plafonné.

Prenons le premier exemple d’un « billet remboursable par anticipation » de 1000 $ d’une durée de cinq ans et qui est lié à un portefeuille de référence des banques canadiennes. La barrière à l’échéance (plancher) est de -25 % et le seuil de remboursement, de 0) %, avec un facteur de participation de 5 %. Dès le lancement, les rendements sont fixes par sauts de neuf points de pourcentage : 9 % la première année, 18 % la deuxième, et ainsi de suite.

Dans un premier cas où le portefeuille de référence produirait 1 n rendement de seulement 0,01 % après un an, le billet donnerait un rendement à la date de rachat de 9 %, soit 1 090 $. Dans un deuxième cas où le billet n’aurait jamais été remboursé par anticipation et le portefeuille de référence aurait un rendement négatif de -10 % à l’échéance, le remboursement serait au pair, soit 1 000 $, car le rendement, bien que négatif, reste au-dessus du plancher de -25 %. Dans le dernier cas, si le portefeuille de référence tombait sous le plancher à l’échéance avec un rendement de -40 %, l’investisseur participerait entièrement à la perte et se verrait rembourser à la date d’échéance seulement 600 $.

Prenons à présent l’exemple d’un billet remboursable par anticipation à revenu conditionnel, une variété qui représente « la vaste majorité » des billets à revenu émis par la Banque Nationale. Le billet d’une durée de sept ans, lié à la performance du FNB iShares S&P/TSX 60, porte un coupon semestriel de 6 %, avec plancher de -30 % et un seuil de remboursement (dans le cas présent un plafond) de 10 %. Tant que le FNB de référence oscille à l’intérieur des seuils prédéterminés, le coupon de 6 % est payé semestriellement. Chaque mois où le FNB passerait sous le plancher de -30 %, le coupon n’est pas payé. Par ailleurs, dès que le plafond de 10 % est dépassé, le billet est automatiquement racheté et le capital est entièrement retourné à l’investisseur. Enfin, si le FNB crève le plancher et y demeure jusqu’à l’échéance du billet pour finir avec un rendement de -40 %, par exemple, le capital remboursé ne sera que de 600 $.

Tous ces paramètres peuvent varier. Le plancher peut être fixé à -10 % ou à -50 %, le plafond, à 5 % ou à 25 %, le coupon, à 5 % ou 15 %. Évidemment, ces paramètres interagissent ; par exemple, si la bande entre plancher et plafond est plus étroite, ce qui accroît le risque du billet, le coupon sera rehaussé.

Aujourd’hui, un investisseur disposant d’un actif de 50 000 $ peut bien acheter un billet structuré pour un montant de 2000 $ auprès d’un courtier à escompte. Seule contrainte qui persiste pour les BCNP : il faut qu’ils soient vendus par une firme de courtage de plein exercice, car, comme le rappelle Dominique Perras, « il s’agit d’un produit soumis aux lois des valeurs mobilières ».

Il faut comprendre un aspect crucial de ces billets structurés : si leur performance est liée à celle d’un actif sous-jacent, elle n’y est pas assujettie. Le rendement ou le revenu que génère le billet provient directement de l’institution financière qui l’émet, non pas de l’actif de référence, dont il est seulement le reflet (sauf dans les cas limites où plancher ou plafond sont dépassés). Dans le cas d’un billet remboursable par anticipation à revenu conditionnel de la Banque Nationale, c’est la banque elle-même qui paye les coupons à l’investisseur, non un émetteur tiers. Comme l’indique Christopher Cafley, un billet structuré « est un titre de créance de premier rang non garanti » qui lie la banque émettrice.

C’est pourquoi le risque de contrepartie, celui de la banque dans ce cas-ci, doit être considéré au même titre que le risque lié à l’actif sous-jacent. Le plein risque de ce sous-jacent, c’est la banque qui l’assume et qui, de son côté, tâche de le couvrir par divers instruments, surtout des contrats sur le marché interbancaire ou des options. « Le client n’a aucune responsabilité de notre “hedge”, affirme Dominique Perras. Tant que la banque est solvable, on paye la formule comme c’est le cas pour tous les dépôts et les instruments de dettes d’une banque. » Bonne nouvelle pour les investisseurs : « aucune grande banque canadienne n’a fait faillite ; elles sont très bien supervisées par le Bureau du surintendant des institutions financières », ajoute Dominique Perras.

Les billets structurés entraînent les frais typiques des comptes de placement, qu’il s’agisse de comptes à commission ou à honoraires. Or, ces frais proviennent des courtiers. L’institution financière, pour sa part, ne facture aucuns frais autres que ceux intégrés dès le départ.

« Les émetteurs publient une “valeur estimée”, ce qui permet aux investisseurs de connaître la juste valeur par rapport au prix d’achat du produit », dit James McGuigan. Par ailleurs, la banque se paie à partir de la plus-value produite par ses activités de couverture.

Place unique dans un portefeuille

Quelle place un client doit-il réserver à de tels produits dans son portefeuille ? Les firmes entretiennent une certaine ambiguïté sur cette question, explique Christopher Cafley. Certains courtiers les classent en tant que titre à revenu fixe, d’autres, en tant qu’investissement alternatif ou en tant qu’action. Chez Raymond James, les billets à capital protégé trouvent place parmi les produits obligataires, tandis que ceux qui n’offrent pas une protection de capital prennent place parmi les actions.

Pourquoi intégrer ces billets structurés dans un traditionnel portefeuille équilibré ? En raison de leur plus grande prévisibilité. « Les billets structurés, explique James McGuigan, offrent une plus grande certitude en matière d’investissement, augmentent la probabilité d’obtenir des rendements positifs et diminuent la probabilité de subir des pertes. Ils peuvent aider à gérer des risques que les investissements traditionnels gèrent mal, notamment le risque lié à la séquence des rendements, les environnements de faibles taux d’intérêt et la volatilité du marché. »

Pour voir ce tableau en grand, cliquez ici.

Là où une obligation classique produira un rendement de seulement 5 %, un billet structuré peut en donner un de 10 %, 20 % voire 30 % sur un an, comme en fait foi le tableau ci-dessus. Par contre, la prudence reste de rigueur, comme le montre aussi le tableau, indiquant d’importants rendements négatifs pour certains billets.

Le client ne doit pas oublier d’autres points faibles des billets structurés, comme le mentionne une étude de Valeurs mobilières TD. D’une part, la protection à la baisse vient souvent au prix d’un frein sur la croissance. D’autre part, les billets ne donnent généralement pas au client le rendement en dividende des actifs sous-jacents, ce qui les prive d’une portion potentiellement importante du rendement d’un portefeuille d’actions.

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GPCV modifie les Portefeuilles Counsel https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/gpcv-modifie-les-portefeuilles-counsel/ Mon, 11 Nov 2024 12:06:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103812 PRODUITS – Nombre de fonds seront ainsi renommés.

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Gestion de placements Canada Vie limitée (GPCV) a annoncé que plusieurs Portefeuilles Counsel ont été renommés le 29 octobre dernier.

Ainsi :

  • le Portefeuille revenu mensuel IPC est devenu le Portefeuille revenu mensuel Counsel ;
  • le Portefeuille revenu conservateur IPC est devenu le Portefeuille revenu conservateur Counsel ;
  • le Portefeuille des Essentiels revenu IPC est devenu le Portefeuille des Essentiels revenu Counsel ;
  • le Portefeuille des Essentiels équilibré IPC est devenu le Portefeuille des Essentiels équilibré Counsel ;
  • le Portefeuille des Essentiels croissance IPC est devenu le Portefeuille des Essentiels croissance Counsel ;
  • le Portefeuille Focus conservateur IPC est devenu le Portefeuille Focus conservateur Counsel ;
  • le Portefeuille Focus équilibré IPC est devenu le Portefeuille Focus équilibré Counsel ;
  • le Portefeuille Focus croissance IPC est devenu le Portefeuille Focus croissance Counsel ;
  • le Portefeuille Focus actions IPC est devenu le Portefeuille Focus actions Counsel ;
  • le Portefeuille mondial revenu et croissance IPC est devenu le Portefeuille mondial revenu et croissance Counsel ;
  • le Fonds d’épargne à intérêt élevé IPC est devenu le Fonds d’épargne à intérêt élevé Counsel ;
  • les Actions canadiennes multifactorielles IPC sont devenues les Actions canadiennes multifactorielles Counsel ;
  • les Actions américaines multifactorielles IPC sont devenues les Actions américaines multifactorielles Counsel ;
  • et les Actions internationales multifactorielles IPC sont devenues les Actions internationales multifactorielles Counsel.

De plus, les fonds suivants sont maintenant offerts aux investisseurs du Québec :

  • Portefeuille toutes actions Counsel ;
  • Portefeuille équilibré Counsel Valeur canadienne Counsel ;
  • Portefeuille conservateur Counsel Dividende mondial Counsel ;
  • Portefeuille croissance Counsel ;
  • Revenu fixe à rendement élevé Counsel ;
  • Croissance internationale Counsel ;
  • Valeur internationale Counsel ;
  • Marché monétaire Counsel ;
  • Portefeuille accumulation de retraite Counsel ;
  • Portefeuille fondation de retraite Counsel ;
  • Portefeuille préservation de retraite Counsel ;
  • Obligations à court terme Counsel ;
  • Croissance américaine Counsel ;
  • Actions américaines de croissance Counsel ;
  • Valeur américaine Counsel.

La Compagnie Trust CIBC Mellon a été désignée comme dépositaire des Portefeuilles Counsel, remplaçant ainsi la Banque Canadienne Impériale de Commerce (CIBC).

Ces changements n’affectent pas la gestion des Portefeuilles Counsel. Les investisseurs et les conseillers n’ont aucune action à entreprendre.

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Difficile année pour les FNB de liquidités https://www.finance-investissement.com/edition-papier/guide-des-fnb/difficile-annee-pour-les-fnb-de-liquidites/ Tue, 15 Oct 2024 04:06:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103382 Les réductions des taux d'intérêt favorisent les titres à revenu fixe, mais les FNB de comptes d'épargne à intérêt élevé restent pertinents.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) de liquidités ont connu une année 2024 difficile à de nombreux points de vue.

L’année a débuté par un resserrement des règles relatives aux liquidités par le Bureau du surintendant des institutions financières le 31 janvier. Puis, entre juin et septembre, la Banque du Canada a réduit le taux directeur de 75 points de base.

Par conséquent, le rendement brut moyen des FNB de comptes d’épargne à intérêt élevé (CEIE) se situait à 4,26 % le 6 septembre 2024, une chute de plus de 118 points de base depuis le 31 juillet 2023.

Les FNB de CEIE ont aussi connu des rachats nets de 1,6 milliard de dollars (G$) pour les huit premiers mois de 2024, alors que les FNB du marché monétaire ont enregistré des créations nettes de 3,1 G$, selon Tiffany Zhang, vice-présidente de la recherche et de la stratégie des FNB à la Banque Nationale Marchés financiers, à Toronto.

« Les investisseurs quittent progressivement la zone de confort des liquidités pour prendre un certain risque en matière de duration et de crédit. »

Une grande partie des liquidités qui ont été dégagées a été investie dans les titres à revenu fixe, les actions mondiales et même les produits d’options d’achat couvertes, selon Geraldo Ferreira, vice-président principal, responsable des produits d’investissement et de la surveillance des gestionnaires à Gestion mondiale d’actifs CI, à Toronto.

« Les gens veulent plus de rendement, mais ils sont prudents quant aux types d’investissement dans lesquels ils se lancent », dit-il.

Le cumul annuel au 31 août des entrées nettes en FNB d’actions (23 G$) a dépassé celui des FNB de titres à revenu fixe (15 G$) « par une marge importante, ce qui montre un plus grand appétit pour le risque chez les investisseurs de FNB », affirme Tiffany Zhang.

Néanmoins, les émetteurs de FNB de CEIE leur prévoient un avenir prometteur.

« Même dans un contexte de marché plus défavorable pour [les FNB de CEIE], la simple possibilité qu’un plus grand nombre de Canadiens puisse accéder à ce type d’outil […] est la raison pour laquelle nous allons observer une augmentation de la pénétration de cette catégorie d’actif et de sa croissance », estime Vlad Tasevski, président-directeur général et chef des produits à Purpose Investments, à Toronto.

Raj Lala, président et chef de la direction d’Evolve ETFs, à Toronto, est du même avis. « La plus grande perspective de ces produits est [d’atteindre] la totalité des comptes de dépôt », précise Raj Lala, soulignant que plus de 1 500 G$ de dollars sont détenus dans des comptes chèques et des comptes d’épargne personnels.

Les taux d’intérêt des comptes d’épargne traditionnels sont souvent inférieurs à 50 points de base, dont certaines banques offrant 0,01 %. Vlad Tasevski et Raj Lala ont indiqué que l’écart entre les FNB de CEIE et les comptes d’épargne traditionnels demeurera intéressant, même en cas de baisse des rendements.

De plus, les FNB de liquidités pourraient se normaliser à mesure que les taux d’intérêt baissent.

« Je pense que les gens arrêteront de considérer cela comme une catégorie d’actifs et commenceront à retourner dans les fonds obligataires, avance Étienne Bordeleau-Labrecque, vice-président et gestionnaire de portefeuille à Ninepoint Partners, à Toronto. Ils ne constitueront pas un investissement en tant que tel. Ce sera un endroit où stocker des liquidités. »

Mandats en évolution

Les mandats de nombreux FNB de CEIE offrent la souplesse d’investir dans des titres du marché monétaire, ce dont certains gestionnaires de fonds ont tiré profit lorsque les taux d’intérêt des comptes d’épargne à intérêt élevé ont chuté. D’autres ont choisi de se conformer à leur nature initiale.

Le plus important FNB de comptes d’épargne à intérêt élevé, le FNB d’épargne à intérêt élevé CI (TSX:CSAV) de 7,1 G$, « a été conçu dès le début pour avoir la possibilité d’effectuer d’autres investissements afin de soutenir le rendement. Et cela a fonctionné, ce qui a été fantastique », relate Geraldo Ferreira. Le fonds est composé à 80 % de CEIE, les 20 % restants étant des bons du Trésor canadiens.

Entre le 31 juillet 2023 et le 6 septembre 2024, le rendement brut du FNB d’épargne à intérêt élevé CI a baissé de 1,01 point de pourcentage, soit la plus petite baisse parmi les cinq FNB de CEIE en dollars canadiens, dont deux sont offerts par Global X Investments Canada.

Ninepoint Partners est allée plus loin. Le 3 septembre, cette société de fonds a changé le nom du Fonds d’épargne à intérêt élevé Ninepoint (400 M$) pour Fonds de gestion de trésorerie Ninepoint (Cboe:NSAV) et a modifié son mandat pour le transformer en fonds du marché monétaire.

« Le Fonds NSAV a progressivement augmenté son allocation en obligations d’entreprises à court terme au cours de l’an dernier », indique Tiffany Zhang. À la mi-septembre, ces obligations constituaient environ 48 % du portefeuille.

De ce fait, le fonds a maintenu son rendement plus facilement que les fonds de CEIE, le rendement brut du Fonds de gestion de trésorerie Ninepoint n’ayant baissé que de 0,44 point de pourcentage entre le 31 juillet 2023 et le 31 août 2024.

« En devenant un fonds hybride, nous avons pu maintenir l’intérêt des investisseurs parce que nous avons choisi le meilleur des deux mondes », dit Étienne Bordeleau-Labrecque, ajoutant que le NSAV peut augmenter son allocation de CEIE si les taux remontent.

Pendant ce temps, Purpose et Evolve ont volontairement séparé leurs produits du marché monétaire et leurs FNB de CEIE.

« Les clients ont été très clairs : ils ne veulent pas faire de compromis sur la sécurité et ils sont disposés à accepter un rendement plus faible, affirme Vlad Tasevski. Nous avons noté assez d’intérêt pour les deux. »

« Les conversations que nous avons eues avec nombre de conseillers nous ont montré qu’ils considéraient ces fonds comme différents des fonds du marché monétaire », ajoute Raj Lala. Selon lui, ces conseillers positionnaient ces fonds comme ne présentant presque pas de risque de crédit ou de durée.

« Si nous commencions à ajouter des bons du Trésor à 30 jours ou d’autres instruments du marché monétaire à ces fonds, alors [les conseillers] devraient avoir une conversation différente avec leurs clients », poursuit-il. Il note que ces instruments présentent un risque minimum de crédit et de duration. « Il était important pour nous de rester cohérents. »

Purpose a connu une certaine migration du FNB Fonds d’épargne à intérêt élevé Purpose (TSX : PSA), d’une valeur de 4,7 G$, vers le FNB Fonds de gestion de trésorerie Purpose (TSX:MNY), d’une valeur de 980 millions de dollars (M$), mentionne Vlad Tasevski.

Si l’on exclut un rachat institutionnel de 650 M$ du Fonds PSA en avril, qui a eu lieu parce que le client a trouvé un autre moyen de structurer son allocation de liquidités, les fonds PSA et MNY ont enregistré une croissance nette combinée d’environ 300 M$ d’actifs sous gestion cette année.

Raj Lala fait remarquer qu’Evolve a mis à profit son succès avec le FNB Fonds Compte d’épargne à intérêt élevé (Cboe:HISA), d’un actif de 1,5 G$, pour offrir des produits plus avancés sur la courbe des rendements.

« Les possibilités de vente croisée sont devenues très importantes, souligne Raj Lala. [Vous pouvez dire à un conseiller] : “De toute évidence, vous avez vécu une bonne expérience avec le CEIE, qui a fait exactement ce qu’il était censé faire. Donc, vu cette expérience, vous êtes peut-être plus disposé à examiner certains de nos autres fonds.” »

Quelle que soit l’évolution des taux d’intérêt, Geraldo Ferreira pense que les conseillers tout comme les investisseurs continueront à reconnaître les qualités des FNB de CEIE, dont les ratios de frais de gestion varient entre 0,11 % et 0,20 %.

« Les liquidités représenteront toujours une composante importante du portefeuille d’un client, et ces produits sont vraiment intéressants en raison de leurs faibles frais, de leur facilité d’utilisation et de leur liquidité, conclut-il. Ces produits perdureront parce qu’il y aura toujours une demande pour les liquidités. »

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Les ACVM exposent les vulnérabilités des marchés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-acvm-exposent-les-vulnerabilites-des-marches/ Wed, 28 Feb 2024 12:20:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99320 C’est une première.

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Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) viennent de divulguer pour la première fois leur rapport sur les risques systémiques qui pèsent sur les marchés des capitaux au Canada.

En vertu de leur souhait d’accroître la transparence et l’efficacité de leur surveillance, les ACVM rendent public leur rapport annuel 2023 sur les marchés des capitaux, émis par leur Comité sur les risques systémiques.

Ce rapport annuel, qui n’avait jamais été publié jusque-là, identifie les tendances récentes des marchés financiers, ainsi que les principales vulnérabilités des marchés des capitaux au Canada. Les ACM mettent en exergue la transition à des taux d’intérêt de référence sans risque, les risques de liquidité auxquels sont exposés les marchés financiers, ainsi que la conjoncture difficile occasionnée par la hausse des taux d’intérêt et le resserrement de la politique monétaire.

Parallèlement, les régulateurs canadiens ne se montrent guère inquiets. « Les risques à la stabilité financière des marchés des capitaux canadiens sont bien maîtrisés », assurent les ACVM, avant de détailler les principales vulnérabilités.

La liquidité du marché obligataire

Le rapport note que « la hausse des taux d’intérêt n’a entraîné aucune conséquence néfaste sur le marché obligataire ». La qualité de crédit des obligations de sociétés non financières canadiennes s’est toutefois légèrement détériorée ces dernières années. Le renouvellement des émissions d’obligations par ces sociétés ne montre pas de risque de refinancement élevé, car ces sociétés disposent d’une flexibilité suffisante pour se retirer du financement de marché, indique le rapport.

Le marché des cryptoactifs

Le Comité des risques systémiques prévient que « le marché des cryptoactifs demeure volatil et instable ». Cependant, le secteur des cryptoactifs et le secteur financier traditionnel semblent avoir des liens limités. Les faillites survenues sur le marché des cryptoactifs n’ont pas eu d’incidence significative sur le marché traditionnel. Parmi les 10 % de Canadiens qui détiennent des cryptoactifs, la majorité d’entre eux ne sont pas exposés pour plus de 20 000 $. Les ACVM soulignent qu’elles contribuent à la mise en œuvre de dispositifs de protection, notamment en ce qui concerne les plateformes de négociations des cryptoactifs.

Les FNB

Les ACVM se montrent également rassurantes quant à la résilience du marché canadien des fonds négociés en Bourse (FNB) en cas de choc financier important. Le Comité des risques systémiques entend se pencher davantage sur les FNB qui investissent dans des actifs moins liquides et qui emploient des stratégies de gestion active. En effet, les FNB actifs représentent aujourd’hui 12 % du marché canadien des FNB en termes d’actifs nets. Or, leurs gestionnaires ne divulguent pas quotidiennement la composition du portefeuille de leurs FNB, « probablement pour préserver le caractère confidentiel de leurs stratégies d’investissement ». Les participants au marché peuvent donc moins contribuer à la réduction des écarts entre les cours et la valeur liquidative.

Les marchés

Le rapport relève qu’une panne des bourses du GroupeTMX pourrait empêcher des courtiers et d’autres participants au marché d’être en mesure de réacheminer leurs flux d’ordre vers d’autres plateformes. « Par conséquent, une panne des bourses du Groupe TMX pourrait compromettre l’accès à l’information de certains participants au marché et investisseurs, ce qui empêcherait dans les faits la poursuite des opérations sur les autres marchés qui sont toujours fonctionnels. » Ainsi, lors de la panne qui a touché le Groupe TMX le 1er novembre 2022, les activités ont connu une baisse considérable sur la quasi-totalité des marchés. Son impact a toutefois été limité et ne représente pas un risque systémique pour la stabilité financière, assurent les ACVM.

Les courtiers en placement

Les ACVM mettent en garde contre le risque que survienne la faillite d’un grand courtier en placement, qui pourrait avoir de vastes répercussions, notamment en raison de la plus grande utilisation de l’effet de levier par les filiales de courtage des institutions de dépôt.

Les OPC

Concernant les organismes de placement collectif (OPC), c’est le risque d’asymétrie de liquidité qui interpelle les ACVM. « Plus précisément, il peut y avoir asymétrie entre la liquidité des parts d’OPC, habituellement rachetables quotidiennement par les investisseurs, et certains actifs sous-jacents de nature moins liquide. Cette asymétrie peut présenter des risques dans le cas peu probable où un fonds serait confronté à des rachats massifs. »

Cependant, le rapport précise que ce risque de liquidité est relativement faible, même si des hausses soudaines des tensions sur la liquidité sont possibles.

Les dérivés de gré à gré

Le marché des dérivés de gré à gré présente une vulnérabilité qui réside dans « l’effet domino

néfaste pouvant résulter de la faillite d’une entité à fort effet de levier ayant un degré d’interdépendance très élevé en raison de ses opérations sur ces dérivés ». Les ACVM entendent donc surveiller de près les tendances sur ce marché, tout en développant des outils d’analyses.

La titrisation privée

Enfin, les ACVM se sont penchées sur la titrisation privée, comme la création de titres négociables garantis par des actifs dont la négociation est difficile, tels que les prêts hypothécaires. La qualité du crédit des produits titrisés est solide, toutefois « la détérioration accrue des conditions économiques et le maintien de taux d’intérêt élevés (pourraient venir) accentuer la pression, ce qui pourrait nuire aux produits titrisés associés au crédit à la consommation.

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La Caisse de dépôt et placement affiche un rendement positif https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-caisse-de-depot-et-placement-affiche-un-rendement-positif/ Fri, 23 Feb 2024 12:32:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99335 Celui-ci s’élève à 7,2 %.

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La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) affiche un rendement de 7,2 % en 2023, après une année caractérisée par une instabilité des marchés.

L’actif net du bas de laine des Québécois a ainsi grimpé de 32 milliards de dollars pour atteindre 434 G$ en date du 31 décembre 2023, selon ses résultats dévoilés jeudi.

Il s’agit d’un rebond pour la Caisse par rapport à 2022, qui s’était soldé par un rendement négatif de 5,6 % et donc une perte de 18 G$ de l’actif net.

Le président et chef de la direction de la CDPQ, Charles Emond, a souligné que la « volatilité des taux a été historique » en 2023 et les marchés boursiers ont été propulsés par « seulement sept titres technologiques américains ».

Cette volatilité est une nouvelle réalité qui s’impose depuis 2020 avec des conditions de marché passant « d’un extrême à l’autre », expose-t-il.

« Face à ce contexte, notre portefeuille global s’est bien comporté et les régimes de nos déposants demeurent en excellente santé financière », a affirmé Charles Emond.

Le rendement de 7,2 % est en ligne avec son portefeuille de référence à 7,3 %. Sur une période de cinq ans, la Caisse a réalisé un rendement annualisé de 6,4 %. Le rendement s’établit à 7,4 % sur 10 ans.

Au cours des quatre dernières années, l’actif net de la CDPQ a progressé de près de 100 G$.

En 2023, les nouveaux investissements et engagements de la Caisse ont totalisé environ 5 G$. La valeur de l’actif total au Québec a atteint 88 G$, en hausse de 10 G$ par rapport à 2022.

Parmi les investissements, figure le financement d’environ 200 M$ (150 M$ US) sous forme de dette convertible dans Northvolt AB pour la construction d’une usine entièrement intégrée de batteries sur la Rive-Sud de Montréal.

La Caisse se montre toujours confortable avec le projet, malgré les critiques grandissantes à l’égard de ses impacts sur le plan environnemental, dont la destruction de milieux humides.

À titre d’investisseur, la CDPQ perçoit cette industrie comme prometteuse en matière de croissance et Northvolt s’avère le « meilleur joueur » de son secteur, a fait savoir Charles Emond.

« C’est un investissement pour nous qui rencontre les critères qu’on a », a-t-il dit.

« Année charnière »

Charles Emond entrevoit 2024 comme une « année charnière », pointant entre autres les décisions à venir des banques centrales sur les taux d’intérêt, le contrôle de l’inflation et le ralentissement de l’économie mondiale.

La situation restera difficile. Le chemin vers un équilibre prendra du temps et sera sinueux, selon lui.

« On va faire face à une multitude de scénarios en 2024. (…) L’important, c’est d’être préparé à toutes ces éventualités. On a un portefeuille, je pense, qui a démontré sa capacité à faire face à des turbulences », a-t-il déclaré en conférence de presse.

L’immobilier en difficulté

À l’inverse de l’actif net, le portefeuille immobilier de la CDPQ a enregistré un rendement négatif de 6,2 % pour 2023, ce qui représente toutefois une meilleure performance que l’indice de référence à -10 %.

Le contexte économique actuel avec la hausse des taux a été particulièrement « hostile » au marché sur le plan mondial, a évoqué Nathalie Palladitcheff, la présidente et cheffe de la direction d’Ivanhoé Cambridge, l’une des filières immobilières de la Caisse.

Elle a expliqué que le repositionnement de ce portefeuille vers d’autres secteurs de l’immobilier, amorcé il y a quelques années, a permis à celui-ci d’être moins affecté par la conjoncture.

En janvier dernier, la CDPQ a annoncé qu’elle intégrait en son sein Ivanhoé Cambridge et sa seconde filière immobilière, Otéra Capital. L’institution prévoit de compléter l’intégration d’ici 18 à 24 mois.

Elle espère dégager des gains d’efficacité de 100 M$ grâce aux synergies tirées de l’intégration des deux filiales. Une partie de ce montant proviendrait d’une réduction des effectifs.

Charles Emond n’a pas voulu s’avancer sur le nombre de pertes d’emplois. « On est encore en milieu de ce processus-là, d’évaluer nos équipes. Est-ce qu’on parle de dizaines? Non. On parle plus de quelque chose d’important, de substantiel en nombre d’employés », a-t-il dit.

Cependant, il ne s’agit « pas (d’)un démantèlement » des deux organisations, a voulu clarifier Charles Emond. Le projet n’est pas non plus lié au contexte économique.

« C’est quelque chose dont on discutait depuis plusieurs années. (…) C’est quelque chose de stratégiquement où l’on voit qu’il y a plein de bénéfices », a-t-il précisé.

Dans la foulée de cette intégration, Nathalie Palladitcheff a décidé de quitter ses fonctions en avril prochain, tandis que la présidente et cheffe de la direction d’Otéra Capital, Rana Ghorayeb, restera en poste.

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