performance | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/performance/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 11 Nov 2025 11:54:23 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png performance | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/performance/ 32 32 Empire Vie et iA Groupe financier annoncent des performances solides https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/empire-vie-et-ia-groupe-financier-annoncent-des-performances-solides/ Tue, 11 Nov 2025 11:54:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110952 Malgré des défis économiques.

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Dans un contexte de taux d’intérêt fluctuants et de pressions économiques mondiales, iA Groupe financier et Empire Vie ont su maintenir leur résilience rapportant de solides performances pour le troisième trimestre (T3) de 2025.

Empire Vie affiche un bénéfice net de 93 M$

La compagnie d’assurance Empire Vie a annoncé un revenu net des actionnaires ordinaires de 93 millions de dollars (M$) pour le T3, en baisse de 84 M$ par rapport aux 177 M$ enregistrés au même trimestre en 2024.

Le principal facteur de cette diminution a été les variations des taux d’intérêt. Au T3 de l’année dernière, ces variations ont entraîné des gains nets d’investissement et de financement des assurances plus importants que ceux observés durant la même période cette année.

Le résultat net des services d’assurance a diminué de 19 M$ par rapport au T3 de l’année dernière, principalement en raison de l’impact défavorable des mises à jour des hypothèses pour l’assurance individuelle, contrairement à l’impact favorable des mises à jour des hypothèses dans les solutions de groupe au même trimestre en 2024.

Les « autres » dépenses ont augmenté pour atteindre 25 M$ au T3, contre 23 M$ durant la même période de l’année précédente. Cette variation de 2 M$ provient d’une hausse des dépenses non liées à l’assurance, principalement dues aux investissements dans les systèmes d’information et l’efficacité des processus, ainsi qu’à une activité accrue dans les canaux de distribution non liés à l’assurance.

373 M$ de bénéfice pour iA

iA Groupe financier pour sa part a déclaré un bénéfice net de 373 M$ pour le T3, en hausse de 30 % par rapport au même trimestre en 2024.

Les bénéfices de base du segment d’assurance canadien ont atteint 113 M$, soit une augmentation de 7 % par rapport au même trimestre l’an dernier. Cette hausse est attribuable à une libération combinée plus élevée de l’ajustement pour risque, à une marge de service contractuelle plus importante (c’est-à-dire le profit futur non gagné attendu sur la durée d’un contrat d’assurance) et à des pertes d’assurance de base moindres.

Les ventes d’assurance individuelle au cours du trimestre se sont élevées à 102 M$, un niveau similaire à celui du T3 de l’an dernier. iA affirme être le plus grand vendeur de polices d’assurance individuelle au Canada. Les ventes d’assurance collective ont atteint 30 M$ pour le trimestre, contre 18 M$ pour la même période en 2024, une hausse principalement attribuable à une importante vente de groupe unique.

Les bénéfices de base du segment de gestion de patrimoine se sont élevés à 125 M$, contre 106 M$ pour la même période l’an dernier. Cette hausse de 18 % provient principalement d’une augmentation de la libération combinée de l’ajustement pour risque et de la marge de service contractuelle reconnue pour les services fournis, soutenue par de fortes ventes nettes de fonds distincts, ainsi qu’un impact favorable des marchés financiers.

Les ventes brutes de fonds distincts en gestion de patrimoine individuelle se sont établies à 1,6 milliard de dollars (G$) pour le T3 (en hausse de 23 % sur un an), tandis que les ventes brutes de fonds communs de placement ont atteint 608 M$ (en hausse de 58 % sur un an). Les entrées nettes combinées de fonds distincts et de fonds communs ont totalisé plus de 1 G$ au T3, comparativement à 618 M$ au même trimestre l’an dernier. Selon iA, les clients ont privilégié les catégories d’actifs à plus fort potentiel de rendement plutôt que les placements garantis.

Parallèlement, les ventes d’épargne et de retraite collectives pour le T3 se sont élevées à 607 M$, en baisse par rapport à 900 M$ un an plus tôt, principalement en raison d’une diminution des ventes de rentes assurées.

Le 31 octobre, iA a finalisé l’acquisition du Groupe Capital RF pour 693 M$, ce montant incluant le coût d’une stratégie de rétention des conseillers. Cette acquisition a ajouté 43,6 G$ d’actifs sous administration au 30 septembre et 142 équipes de conseillers au 31 octobre. Elle devrait réduire le ratio de solvabilité d’iA de 6,5 points de pourcentage et diminuer le capital disponible pour déploiement d’environ 700 M$.

Les actifs totaux sous gestion et sous administration d’iA s’élevaient à près de 289 G$ à la fin du T3, une hausse de 15 % par rapport à la même période l’an dernier.

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La performance, ça se cultive ! https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/la-performance-ca-se-cultive/ Tue, 23 Apr 2024 11:02:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100287 DÉVELOPPEMENT — Celle-ci dépend de nombre d’éléments.

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Interrogé par McKinsey sur les facteurs qui sous-tendent la performance, Christopher Ailman, directeur des investissements du California State Teachers’ Retirement Fund (CalSTRS), estime que celle-ci repose notamment sur des facteurs tels que la culture, la diversification et une faible rotation des cadres.

Être performant malgré la volatilité des marchés

Même avec ses près de quatre décennies de carrière en tant qu’investisseur institutionnel d’expérience, Christopher Ailman reste humble, un atout considérable pour réussir dans le métier selon lui. Questionné sur les leçons qu’il tire de la pandémie et à comment agir maintenant, il avoue ainsi d’emblée ne pas avoir beaucoup d’expérience en matière de redémarrage d’une économie après une épidémie.

Il souligne toutefois que l’économie n’est pas encore dans un état stable, mais que certaines vieilles règles sont de nouveau pertinentes, notamment le fait de ne pas lutter contre la Réserve fédérale américaine et donc de prêter attention à ses décisions en matière de taux d’intérêt avant d’essayer de lire l’économie.

Face à la courbe de rendement inversé, il a également quelques recommandations. Selon lui, le moment est idéal pour s’intéresser aux titres à revenu fixe et au crédit privé, qui « semblent très attrayants ». Le moment est donc venu d’enfin équilibrer ses portefeuilles. Toutefois, un défi reste : le coût élevé du financement.

Pour cette raison, le marché est en quelque sorte bloqué. « Personne ne négocie et rien ne bouge. Les gens à qui je parle sont très optimistes sur les valorisations, mais ils ne font pas beaucoup de transactions. Ils recyclent et conservent leurs entreprises. Je pense qu’il devrait y avoir un dégel, mais il faudra peut-être une récession pour que cela se produise », observe-t-il.

Du côté des marchés privés en 2024, il espère un équilibre entre l’achat et la vente d’entreprise et un flux de marché traditionnel. « Si les gestionnaires se contentent de tirer le capital et de commencer à investir et à acheter des entreprises, nombre d’entre nous dépasseront largement leur allocation », prévient-il.

Il note que pour le moment les gens avancent à tâtons et que les liquidités continuent d’être limitées.

Mais du côté des bonnes nouvelles, il relève que le fonds souverain de Norvège envisage pour la première fois d’investir dans le capital-investissement ce qui pourrait injecter des milliards de dollars d’argent dans le capital-investissement et donc potentiellement « dégeler » la situation.

Diversifier, oui, mais pas trop

Christopher Ailman recommande évidemment la diversification, mais pas à outrance. Il souligne ainsi que le CalSTRS est exposé à 42 pays, ce qui est peut-être beaucoup. « Je peux vous dire que les pays numérotés 40, 41 et 42 ne vont pas faire bouger l’aiguille pour nous », commente-t-il.

Il recommande aussi de ne pas prendre trop d’avance sur les tendances. Par exemple sur la question de la transition énergétique.

« Je l’ai dit un million de fois : il est impossible de distinguer le fait d’avoir raison trop tôt de celui d’avoir tort. »

On peut distinguer des tendances du marché, mais si on se lance dedans avec cinq ans d’avance, c’est la même chose que d’avoir tort, prévient-il. « C’est une question de timing et de taille. Et c’est ce qui rend un marché de l’investissement vraiment difficile », rappelle-t-il.

Quant au fait d’être tiraillé entre ce qui est bon pour les investissements et ce qui est bon pour la planète, Christopher Ailman tranche rapidement la question. Le but est de gagner de l’argent aujourd’hui évidemment, mais également dans 30 ans, et sans planète, cela n’est pas possible. « Si le monde décide d’ignorer l’accumulation de carbone dans l’atmosphère et de ne pas changer notre mode de vie, nous allons détruire l’environnement d’investissement », résume-t-il.

Il est donc important de prendre en compte la transition énergétique, au risque de devoir se contenter de rendements très faibles dans le futur en raison de tous les risques et de l’atténuation des phénomènes météorologiques extrêmes.

« Collaboration », le mot d’ordre

Christopher Ailman explique que récemment il a eu une révélation en rapport avec la collaboration. Parfois, il est bon de s’associer avec ses concurrents ou d’autres entreprises au lieu de tenter de s’y opposer.

Cela permet de mieux avancer et crée de nouvelles opportunités plus rentables à long terme.

Cela se constate au bureau. Il est bon d’avoir une bonne ambiance au bureau pour éviter un gros roulement de personnel notamment au niveau des cadres. Si les équipes ne cessent de changer, cela freine le travail et si ce sont les cadres qui se succèdent sans arrêt, il est très difficile de faire avancer les choses. Tout le monde est alors obligé de continuellement se réadapter, ce qui est très mauvais pour l’entreprise au final.

En revanche, un cahier des charges cohérent attire les talents et fait en sorte que les collaborateurs peuvent travailler sur ce qu’ils ont à faire.

« Orientez-les dans la bonne direction, donnez-leur les bons outils et ne les gênez pas. »

Ce qui explique souvent l’alpha dans une entreprise, c’est sa culture. « Il s’agit des personnes, des processus et de la philosophie. La culture peut être un système d’étoiles ou une structure de travail en équipe, mais lorsqu’elle change, l’alpha disparaît. »

Des conseils pour la relève

Son premier conseil est évidemment d’acheter à bas prix et de vendre à prix élevé.

Son deuxième reste de toujours faire preuve d’humilité. « Ce n’est pas parce que vous le dites que vous avez raison », rappelle-t-il.

Il est également bon de toujours essayer de se développer davantage et de toujours chercher à apprendre, car les choses vont changer qu’on le veuille ou non.

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La formation continue, pour miser sur vous-même https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/la-formation-continue-pour-miser-sur-vous-meme/ Thu, 15 Feb 2024 12:15:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99026 DÉVELOPPEMENT - Un pari gagnant, selon HBR.

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L’apprentissage en continu vous permet de développer vos compétences, de vous adapter à votre marché et de vous épanouir sur tous les plans. S’engager dans une formation continue, c’est donc miser sur soi, et sur sa capacité à s’adapter et à évoluer, signale un article de Harvard Business Review France.

C’est un pari gagnant, car il est porteur d’espoir dans l’avenir. Or, des recherches démontrent que l’espoir est étroitement lié à la performance au travail, à la satisfaction professionnelle, à l’engagement dans l’entreprise, ainsi qu’à la santé et au bien-être au travail.

En vous formant de façon régulière, vous affirmez aussi votre volonté de vous dépasser et de vous épanouir, quel que soit votre niveau de départ, indiquent les études.

Une enquête européenne révèle que 96% des personnes interrogées considèrent l’apprentissage tout au long de la vie comme essentiel. Cette importance est motivée par le désir d’améliorer ses compétences professionnelles (64 %) et son développement personnel (66 %).

Le fait de vous former en continu vous permet également de prendre soin de votre santé cognitive et psychique, selon une autre étude. En effet, le cerveau se comporte comme un muscle. Il peut se remodeler en fonction de l’utilisation que l’on en fait. Ainsi, plus on le sollicite, plus il se développe et plus les connexions entre les neurones se renforcent.

Apprentissages informels

Un autre avantage de la formation continue : elle favorise l’apprentissage informel, qui s’étend au-delà des connaissances enseignées, notamment grâce aux échanges avec les formateurs et les autres participants. Ces compétences transversales, qui s’appliquent dans de nombreux domaines professionnels, sont très précieuses, rapporte HBR France.

Les apprentissages informels jouent un rôle clé dans la formation continue plus formelle, selon les études. Le travail quotidien est une occasion de cultiver et de développer les compétences des collaborateurs. Leur confier de nouvelles responsabilités, légèrement au-delà de leurs compétences actuelles, est une manière très efficace de stimuler leur désir d’apprendre et de se développer.

Pour ce faire, la mise en place de programmes de mentorat, avec le soutien d’une institution extérieure par exemple, ou l’encouragement du mentorat informel au sein de l’institution, peuvent être des outils très efficaces pour développer des apprentissages informels.

De plus, les rencontres effectuées en contexte de formation sont autant de tremplins potentiels pour assurer le développement de votre réseau professionnel.

Finalement, la formation permet aussi de valoriser les choix de vie et de formation que vous avez réalisés dans le passé, en les replaçant dans leur contexte et en les reconnaissant comme des étapes de votre cheminement qui peut encore évoluer plutôt que comme des choix qui déterminent de manière figée et linéaire votre trajectoire professionnelle.

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