Mark Carney | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/mark-carney/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 24 Oct 2025 12:13:39 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Mark Carney | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/mark-carney/ 32 32 Donald Trump menace de mettre fin aux négociations commerciales avec le Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/donald-trump-menace-de-mettre-fin-aux-negociations-commerciales-avec-le-canada/ Fri, 24 Oct 2025 12:13:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110517 En raison d’une publicité.

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Le président américain Donald Trump a indiqué qu’il rompait les négociations commerciales avec le Canada en raison de publicités télévisées dénonçant les droits de douane.

« Toutes les négociations commerciales avec le Canada sont par la présente rompues », a écrit le locataire de la Maison-Blanche sur les médias sociaux jeudi soir.

Le gouvernement de l’Ontario a déboursé environ 75 millions de dollars pour la diffusion de cette campagne publicitaire sur plusieurs chaînes de télévision américaines, utilisant des extraits audio et vidéo de l’ancien président Ronald Reagan s’exprimant sur les droits de douane en 1987.

Plus tôt jeudi, le Ronald Reagan Presidential Foundation & Institute a souligné sur les médias sociaux que les publicités de l’Ontario déformaient les propos.

L’institut a indiqué que l’Ontario n’avait ni demandé ni obtenu l’autorisation d’« utiliser et de modifier les propos ».

L’organisation a précisé qu’elle examinait les options juridiques et a encouragé le public à visionner la vidéo intégrale.

Le cabinet du premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a déclaré dans un communiqué en réponse à la fondation que la publicité utilisait un extrait intégral d’une allocution publique de Ronald Reagan, accessible dans le domaine public.

« Le président Ronald Reagan savait et s’est exprimé directement aux Américains au sujet des droits de douane qui nuisent à l’économie, aux travailleurs et aux familles des États-Unis, a mentionné le bureau de M. Ford. Il était un fervent défenseur du libre-échange et de l’équité entre le Canada et les États-Unis. »

La publicité ontarienne a attiré l’attention de Donald Trump en début de semaine après sa diffusion sur Fox lundi, lors de la diffusion de la victoire des Blue Jays de Toronto contre les Mariners de Seattle.

Le lendemain, le président a déclaré aux journalistes à la Maison-Blanche avoir vu la publicité.

« Si j’étais le Canada, je prendrais la même publicité », a-t-il ajouté.

Son changement de ton jeudi intervient alors qu’une audience se profile devant la Cour suprême des États-Unis sur l’avenir de son régime tarifaire mondial massif.

La plus haute juridiction américaine doit entendre les plaidoiries orales en novembre sur la légalité du recours par Donald Trump à l’International Emergency Economic Powers Act pour imposer des droits de douane dévastateurs à la majeure partie du monde.

Invoquant le trafic de fentanyl, Donald Trump a utilisé les pouvoirs de sécurité nationale conférés par cette loi pour imposer au Canada des droits de douane de 35 %. Ces droits ne s’appliquent pas aux marchandises conformes à l’Accord de libre-échange Canada-États-Unis-Mexique.

L’administration Trump s’en prend également aux industries canadiennes en imposant des droits sectoriels distincts sur l’acier, l’aluminium, le cuivre, l’automobile et le bois d’œuvre.

Le président américain a avancé jeudi que le Canada avait financé les publicités afin d’« interférer avec la décision de la Cour suprême des États-Unis et d’autres tribunaux ».

Cela risque de frustrer les responsables canadiens qui espéraient une stabilisation des négociations entre les deux pays après la visite du premier ministre Mark Carney à la Maison-Blanche plus tôt ce mois-ci. Donald Trump avait alors fait l’éloge du premier ministre et déclaré qu’il quitterait Washington satisfait.

Aucun accord entre les deux pays ne s’est jamais concrétisé, mais le ministre responsable des relations commerciales entre le Canada et les États-Unis, Dominic LeBlanc, qui a effectué de nombreux déplacements dans la capitale américaine, avait souligné plus tôt cette semaine que les deux pays progressaient.

Mark Carney avait mentionné mardi aux journalistes que des discussions étaient en cours avec l’administration Trump, mais qu’il « ne surestimerait pas » la concrétisation d’un accord la semaine prochaine.

Le cabinet du premier ministre n’a pas encore réagi à la déclaration du président américain concernant la fin des négociations.

Les deux hommes doivent se rendre au sommet du forum de coopération économique Asie-Pacifique (APEC) en Corée du Sud. Mark Carney a fait savoir qu’il avait hâte de rencontrer le président, mais qu’il rencontrerait également les dirigeants de nombreux autres pays pour discuter de la diversification des échanges commerciaux.

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Budget fédéral : des décisions difficiles à l’horizon https://www.finance-investissement.com/nouvelles/budget-federal-des-decisions-difficiles-a-lhorizon/ Thu, 23 Oct 2025 12:15:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110506 Prévient Mark Carney.

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Le gouvernement fédéral devra prendre des « décisions difficiles » dans son prochain budget fédéral, a prévenu le premier ministre Mark Carney, qui a aussi promis des changements ambitieux, notamment l’intention du gouvernement de doubler les exportations hors-États-Unis pendant la prochaine décennie.

Mark Carney a pris la parole mercredi soir devant des étudiants de l’Université d’Ottawa pour énoncer les grandes lignes du budget fédéral qui sera présenté le 4 novembre. Il s’agira du premier budget de l’ère Carney, après trois mandats de Justin Trudeau.

Le premier ministre a affirmé que les Canadiens se trouvaient dans un « moment charnière » et qu’ils devaient « changer certaines de (leurs) façons de faire, sans changer (qui ils sont) ».

« Cela exigera certains sacrifices et cela prendra du temps, a expliqué le premier ministre. Et lorsque nous devrons faire des choix difficiles, nous le ferons avec réflexion et transparence. »

Pour ce faire, il a signalé que le gouvernement avait l’intention de « réduire les dépenses inutiles » et de « faire plus avec moins ». Son gouvernement a l’intention d’équilibrer le « déficit de fonctionnement » en trois ans.

« Au cours de la dernière décennie, les dépenses fédérales ont augmenté de plus de 7 % sur un an. Nos dépenses ont dépassé la croissance de notre économie. Notre nouveau gouvernement change donc cela », a-t-il expliqué.

Selon lui, son gouvernement a déjà trouvé « près de 500 nouvelles façons de rationaliser les services gouvernementaux, éliminer les dédoublements et réduire les coûts ».

« Ce budget va protéger les programmes essentiels qui donnent à chaque Canadien une vraie chance d’avancer », a-t-il toutefois ajouté.

Se détourner des États-Unis

Le premier ministre Carney a insisté pour dire que le Canada traversait une période de transformations profondes influencées notamment par les décisions du président américain Donald Trump, un grand partisan des droits de douane.

Pour remédier à la situation, Mark Carney a l’intention de doubler les exportations hors des États-Unis dans la prochaine décennie.

Selon lui, cela générerait 300 milliards $ supplémentaires pour le commerce.

« Nous devons prendre soin de nous, car nous ne pouvons pas nous fier à un partenaire étranger », a-t-il soutenu.

Le premier ministre a aussi réitéré que son gouvernement présenterait une « stratégie de compétitivité climatique », qui sera concentrée davantage sur les « résultats que sur les objectifs ».

« Sur les investissements plutôt que sur les interdictions », a-t-il précisé.

Plus tard cette semaine, Mark Carney se rendra en Asie pour participer à des sommets économiques, qui auront lieu dans les jours précédant le dépôt du budget.

Un plan en immigration

Mark Carney a aussi annoncé qu’il dévoilera dans le prochain budget son plan en immigration pour que les niveaux « correspondent aux besoins et à la capacité » du Canada.

Le premier ministre a indiqué que le nouveau plan viserait à améliorer les choses « pour les nouveaux arrivants, pour tout le monde ».

Ottawa est tenu de déposer, chaque automne, une telle feuille de route qui comprend des cibles chiffrées. Habituellement, le plan se tient sur trois ans et établit combien de nouveaux arrivants se verront accorder la résidence permanente canadienne pour la première année, en plus de fixer le seuil envisagé pour les deux autres.

Des cibles sont normalement énumérées pour chacun des différents programmes d’immigration, qu’il s’agisse d’immigration catégorisée comme étant économique ou de l’accueil de réfugiés, par exemple.

Le plan pluriannuel est habituellement déposé avant le 1er novembre, mais pareille date sera un samedi cette année.

Dans leur plateforme électorale, les libéraux de Mark Carney ont promis de « stabiliser les admissions de résidents permanents à moins de 1 % de la population canadienne chaque année au-delà de 2027 ».

D’ici à 2027, les derniers niveaux annoncés en 2024 par le prédécesseur de Mark Carney, Justin Trudeau, se situent déjà sous cette barre, avec une cible de 395 000 admissions en 2025, 380 000 en 2026 et 365 000 en 2027.

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Le ministre Champagne veut créer une agence dédiée aux crimes financiers https://www.finance-investissement.com/nouvelles/le-ministre-champagne-veut-creer-une-agence-dediee-aux-crimes-financiers/ Tue, 21 Oct 2025 15:12:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110481 Il promet également de nouvelles exigences antifraudes pour les banques.

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Le gouvernement de Mark Carney poursuit l’effeuillage de mesures qui seront contenues dans son premier budget, signalant cette fois-ci qu’on y proposera des exigences visant les banques quant à la lutte contre la fraude et les crimes financiers.

« La fraude et la criminalité financière évoluent rapidement et notre réponse à nous doit être ciblée et décisive », a martelé lundi le ministre des Finances, François-Philippe Champagne, dans un édifice de la colline parlementaire où il avait convié les médias.

À ses côtés, la secrétaire d’État aux Aînés, Stephanie McLean, a insisté sur la tendance des fraudeurs à s’en prendre aux personnes âgées. De nombreux cas de ce qui est communément appelé des « fraudes de types grands-parents » font les manchettes depuis au moins un an.

Les libéraux de Mark Carney proposent de modifier la Loi sur les banques pour forcer les institutions financières à rendre des comptes sur les mesures qu’elles prennent pour détecter et prévenir la fraude. On souhaite aussi que les titulaires de comptes aient plus de marge de manœuvre pour se protéger, comme en pouvant eux-mêmes limiter l’ampleur de transactions permises.

François-Philippe Champagne a affirmé que les banques en font déjà beaucoup contre la fraude, mais que des obligations ainsi que des mesures « concrètes » et « ciblées » ont besoin d’être « codifiées ».

Il a noté la présence, à ses côtés, du président de l’Association des banquiers canadiens, Anthony Ostler, de même qu’un représentant de la Banque Nationale du Canada.

L’organisation Option consommateurs a tenu à préciser, dans un communiqué, que l’approche d’Ottawa « ne doit pas être complaisante envers les banques ».

Le groupe demande à ce que des mesures législatives soient prises pour obliger les banques à rembourser leurs clients quand ils sont victimes de fraude. Les modifications promises à la Loi sur les banques n’ont pas été détaillées suffisamment par le ministère des Finances pour savoir si elles iraient aussi loin que ce qu’Option consommateurs souhaite.

« Les fraudeurs multiplient les stratagèmes sophistiqués (…) qui leur permettent de percer les mesures de sécurité des banques. Les banques doivent porter une plus grande responsabilité dans ces fraudes », a déclaré un analyste et avocat pour l’organisation, Alexandre Plourde.

Le porte-parole bloquiste en matière de finances, Jean-Denis Garon, a aussi mis en garde contre un possible laxisme envers les institutions financières. « Nous demandons aussi au gouvernement de responsabiliser les banques pour qu’elles aussi mettent l’épaule à la roue pour réellement bloquer la voie aux fraudeurs », a-t-il soutenu dans une déclaration écrite.

Quoi qu’il en soit, Anthony Ostler a assuré, aussi par écrit, que les banques canadiennes sont pleinement investies dans la lutte à la fraude. « Grâce à la Coalition canadienne antifraude, nous entreprenons des initiatives intersectorielles destinées à sensibiliser aux activités frauduleuses, à raffermir la prévention de la fraude et à soutenir les personnes vulnérables, dont les aînés », a-t-il soutenu.

Outre des changements législatifs, les libéraux misent sur un code de conduite auquel les banques pourraient adhérer sur une base volontaire. Celui-ci porterait sur la maltraitance financière, qu’Ottawa définit comme une forme de violence survenant « lorsqu’une personne contrôle l’accès à l’argent, au crédit ou aux ressources financières d’une autre personne, ce qui fait que cette dernière se trouve maintenue dans une situation de dépendance et de peur ».

Une nouvelle agence dédiée aux crimes financiers

François-Philippe Champagne a aussi annoncé la création souhaitée d’une agence des crimes financiers. À cette fin, le ministre a promis le dépôt d’un projet de loi d’ici au printemps, mais n’a pas chiffré le coût de création et de fonctionnement de l’agence.

Les libéraux, lorsqu’ils étaient sous la gouverne de l’ancien premier ministre Justin Trudeau, promettaient déjà pareille mesure. L’engagement se retrouvait dans leur plateforme électorale de 2021.

Questionné à savoir pourquoi choisir la création d’une nouvelle entité plutôt que de confier des responsabilités supplémentaires à des autorités fédérales qui existent déjà, comme le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE), le ministre a défendu son approche.

Il a plaidé que « quelque chose de différent » est nécessaire afin d’avoir « des personnes spécialisées » et des pouvoirs d’enquête poussés, citant en exemple une division, aux États-Unis, du FBI, de même qu’une unité similaire au Royaume-Uni.

Le Bloc québécois craint « que le gouvernement s’éparpille à nouveau dans de la nouvelle bureaucratie » en évitant de bâtir sur ce qui existe déjà, comme le CANAFE, a encore signalé Jean-Denis Garon.

Les conservateurs vont plus loin en tranchant qu’il est clair et net qu’on a affaire à un cas de bureaucratie.

François-Philippe Champagne a réfuté cette possibilité lorsqu’il a été interpellé par une journaliste sur ce front.

« Au contraire, on va rassembler les forces fortes parce que (…) combattre les crimes financiers aujourd’hui, ça prend des techniques, de l’expertise, des processus qui sont différents. Ce n’est plus comme à l’époque », a-t-il dit en évoquant le recours répandu par des fraudeurs aux réseaux sociaux.

Malgré leurs critiques, les conservateurs voient l’annonce du ministre Champagne comme un pas dans la bonne direction.

« Certaines des mesures annoncées aujourd’hui ont été volées dans la dernière plateforme électorale conservatrice, comme d’exiger que les statistiques sur la fraude et les arnaques soient rapportées. C’est un début, mais ça ne va pas assez loin », a tranché le porte-parole de l’opposition officielle en matière de finances, Jasraj Singh Hallan.

Lors de la récente campagne électorale fédérale, les troupes de Pierre Poilievre avaient proposé de veiller à ce que les banques et les entreprises de téléphonie mobile canadiennes détectent mieux les arnaques, alertent les victimes potentielles et bloquent les fraudes présumées en temps réel.

La formation politique avait également promis d’augmenter les amendes et les peines de prison pour les criminels qui escroquent les Canadiens vulnérables.

Le Centre antifraude du Canada a recensé plus de 30 types de fraudes ciblant les consommateurs et les entreprises canadiennes.

Le plus récent rapport statistique annuel du Centre indique que les personnes de moins de 50 ans sont plus susceptibles d’être victimes de fraude, mais que celles de plus de 50 ans ont perdu plus d’argent en moyenne pour chaque cas.

Le rapport pour 2024 ajoute que le montant total perdu par les personnes de 60 ans et plus représentait environ 40 % des pertes totales déclarées au Centre.

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Mark Carney dévoile certaines mesures du budget https://www.finance-investissement.com/nouvelles/mark-carney-devoile-certaines-mesures-du-budget/ Thu, 16 Oct 2025 12:05:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110383 Celles-ci devraient réduire les coûts pour les contribuables.

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Le premier ministre du Canada, Mark Carney, promet que le budget, qui sera présenté le 4 novembre prochain à la Chambre des communes par le ministre des Finances et du Revenu national, François-Philippe Champagne, permettra de réduire les coûts pour les Canadiens et à les aider à réussir.

« Les Canadiens et les Canadiennes ont demandé du changement — des changements concrets qui rendent leur vie plus abordable. Les mesures annoncées aujourd’hui aideront les familles de partout au pays et s’ajoutent à la réduction d’impôt pour la classe moyenne et à l’élimination de la TPS pour les acheteurs d’une première maison. Le budget de 2025 présentera notre plan visant à réduire les dépenses afin que nous puissions investir davantage dans la croissance à long terme du Canada et dans un avenir plus prometteur », souligne François-Philippe Champagne.

Trois mesures importantes, qui figureront dans le prochain budget fédéral, ont ainsi déjà été dévoilées.

Un versement automatique des prestations fédérales : pour l’année d’imposition 2026, l’Agence du revenu du Canada produira automatiquement les déclarations de revenus des Canadiens à faible revenu afin de s’assurer qu’elles reçoivent les prestations auxquelles elles ont droit, notamment le crédit pour la TPS et la TVH, l’Allocation canadienne pour enfants et la Prestation canadienne pour les personnes handicapées.

Le maintien permanent du Programme national d’alimentation scolaire : ce programme veille à ce que jusqu’à 400 000 enfants reçoivent des repas sains à l’école et permet aux familles de deux enfants d’économiser 800 $ par année en épicerie.

Le renouvellement du Laissez-passer Un Canada fort pour la période des fêtes et l’été 2026 : cette mesure qui permet aux enfants et aux jeunes familles de découvrir le Canada à moindre coût sera renouvelé du 12 décembre 2025 au 15 janvier 2026, puis à nouveau pour l’été 2026. Cette mesure aidera également les étudiants qui rentrent chez eux pour la période des fêtes grâce à une réduction de 25 % du prix des billets de train VIA Rail pour les jeunes adultes âgés de 18 à 24 ans.

« L’une des grandes priorités de notre nouveau gouvernement est de réduire les coûts pour les Canadiens et les Canadiennes de partout au pays. Aujourd’hui, nous annonçons des mesures visant à aider les gens à garder une plus grande partie de leur argent durement gagné, notamment en facilitant l’accès aux prestations fédérales, en rendant permanent le Programme national d’alimentation scolaire pour les enfants et en renouvelant le Laissez-passer Un Canada fort pour les fêtes à venir et l’été 2026. En rendant la vie plus abordable pour les familles et en aidant les Canadiens et les Canadiennes à explorer leur propre pays et à en profiter, nous bâtirons ensemble un Canada plus fort, plus uni et plus fier », résume Steven Guilbeault, ministre de l’Identité et de la Culture canadiennes et ministre responsable des Langues officielles

« Notre budget permettra de bâtir un Canada plus fort. Il s’agit d’un plan visant à protéger nos collectivités et notre pays et à investir dans les grands projets qui feront progresser notre économie. Il donnera aux Canadiens et aux Canadiennes les moyens qu’il leur faut pour réussir, en réduisant leurs coûts et en rendant leur vie plus abordable. Nous ne pouvons pas contrôler ce que font les autres pays. Nous contrôlons ce que nous choisissons de bâtir. Nous bâtissons un Canada fort », promet Mark Carney.

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La « stabilité » du Canada attirera les investissements https://www.finance-investissement.com/nouvelles/la-stabilite-du-canada-attirera-les-investissements/ Fri, 10 Oct 2025 12:12:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110343 Avance Mélanie Joly.

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La stratégie industrielle d’Ottawa tirera parti de la réputation de stabilité du Canada pour attirer davantage d’investissements étrangers, a déclaré jeudi la ministre de l’Industrie, Mélanie Joly, lors d’un discours prononcé au Canadian Club de Toronto.

Mélanie Joly a profité de l’événement pour présenter la stratégie du gouvernement fédéral visant à protéger et à développer les secteurs clés du Canada, alors que la campagne tarifaire du président américain Donald Trump a perturbé les échanges commerciaux mondiaux.

Mélanie Joly a déclaré que la réputation de bonne gouvernance du Canada rend le pays attrayant pour les investisseurs qui recherchent « un environnement stable et sans surprises ».

« Nous pouvons offrir cela », a-t-elle fait valoir.

Le Canada s’efforcera de réduire les formalités administratives et d’accélérer les délais d’approbation afin d’améliorer l’analyse de rentabilisation pour les entreprises étrangères à la recherche de lieux d’investissement à long terme, a-t-elle affirmé.

Mélanie Joly était à Washington avec le premier ministre Mark Carney pour rencontrer l’administration du président américain Donald Trump plus tôt cette semaine, mais les responsables canadiens n’ont pas encore conclu d’accord pour mettre fin aux droits de douane sectoriels qui touchent le Canada.

Le gouvernement fédéral se concentre sur la protection des industries encore frappées par les droits de douane américains : l’acier, l’aluminium, l’automobile, le cuivre et le bois d’œuvre.

À court terme, Ottawa continuera de soutenir les entreprises touchées par les droits de douane américains grâce à son mécanisme de prêts aux grandes entreprises de 5 milliards de dollars. La semaine dernière, Algoma Steel a reçu un prêt de 400 millions de dollars du gouvernement fédéral pour aider l’entreprise de Sault Ste. Marie, en Ontario, à adopter un modèle commercial moins dépendant des États-Unis.

Le gouvernement fédéral prévoit également établir des règles exigeant l’utilisation de matériaux fabriqués au Canada, comme l’acier, dans les infrastructures, le logement et d’autres grands projets.

Ottawa travaillera sans relâche à bâtir un marché intérieur, a déclaré Mélanie Joly, ce qui implique de modifier la stratégie d’approvisionnement du gouvernement fédéral afin de faire du gouvernement fédéral un client, et non plus seulement un promoteur, de l’industrie canadienne.

« Ce que j’ai appris, c’est que les entreprises préfèrent obtenir des contrats plutôt que des subventions du gouvernement », a-t-elle affirmé.

Le gouvernement fédéral voit également des occasions pour les entreprises canadiennes — Mélanie Joly a cité les chantiers navals comme exemple — d’élargir leurs exportations vers les marchés étrangers afin de répondre à la demande croissante de produits de défense, notamment parmi les alliés de l’OTAN.

Le Canada est en pourparlers avec deux constructeurs navals étrangers, l’allemand TKMS et le sud-coréen Hanwha Oceans, pour remplacer sa flotte vieillissante de sous-marins.

Une fois ce contrat attribué, a déclaré Mélanie Joly, Ottawa veillera à ce que les entreprises canadiennes fassent partie de la chaîne d’approvisionnement et « exercent le contrôle (de la propriété intellectuelle) » dans le processus.

La stratégie industrielle de défense d’Ottawa ne se limitera pas nécessairement aux applications militaires traditionnelles, a-t-elle ajouté.

Mélanie Joly a laissé entendre jeudi que le gouvernement fédéral avait une « définition large de la défense ».

« Quand je parle de défense, soyons très clairs. Il s’agit de faire face à toutes les menaces qui peuvent peser sur le Canada », a-t-elle déclaré.

« Cela inclut donc évidemment les opérations terrestres, maritimes et aériennes. Cela inclut également les cyberattaques. Cela inclut également les menaces pour notre santé, comme les pandémies, ou même les impacts du changement climatique, comme les feux de forêt. »

Mélanie Joly n’a donné aucun exemple dans son discours de la manière dont la stratégie de défense pourrait influer sur les pandémies ou les incendies de forêt.

Ottawa a promis d’augmenter rapidement les dépenses en matière de défense cette année et les années suivantes afin d’atteindre le seuil de dépenses de 2 % du PIB fixé par l’OTAN. Les membres de l’OTAN se sont engagés plus tôt cette année à augmenter encore davantage ces dépenses jusqu’en 2035.

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Mark Carney apporte des changements au cycle budgétaire https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/mark-carney-apporte-des-changements-au-cycle-budgetaire/ Wed, 08 Oct 2025 10:53:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110217 Il pourra ainsi déposer tous les budgets fédéraux à l’automne.

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Le gouvernement fédéral de Mark Carney veut continuer de présenter ses budgets à l’automne et indique donc qu’il change le calendrier budgétaire en conséquence.

Le dépôt du budget 2025 aurait dû survenir au printemps passé conformément à la façon de faire qui prévalait jusqu’à présent. Les libéraux de Mark Carney, fraîchement élus, avaient justifié cette décision en mentionnant la récente campagne électorale et le fait qu’ils venaient d’arriver en poste sous une nouvelle gouverne, de même que l’incertitude économique créée par la guerre tarifaire déclenchée par l’administration américaine de Donald Trump.

Les libéraux ont annoncé lundi qu’ils vont de l’avant pour pérenniser le fait de déposer un budget à l’automne.

De hauts responsables du gouvernement ont insisté lundi sur des arguments différents de ceux mentionnés le printemps dernier, quand les libéraux ont repoussé la publication du budget sans signaler qu’ils voulaient réaménager tout le cycle budgétaire.

Des fonctionnaires du ministère des Finances envoyés expliquer aux médias pourquoi cette décision avait été prise ont fait valoir que la décision permettra une meilleure prévisibilité et améliorera la capacité à planifier des différents ministères.

Ils ont aussi évoqué le travail de reddition de comptes et d’examen des dépenses fait par les parlementaires. « (Cela), permettra au Parlement d’avoir de meilleures informations pour examiner les dépenses publiques », a soutenu l’une des représentantes gouvernementales.

L’un de ses collègues a affirmé qu’au Royaume-Uni, le budget est aussi déposé à l’automne.

L’exemple du Royaume-Uni est aussi venu pour expliquer une autre nouveauté qui survient sans surprise : celle de présenter une distinction entre ce que le gouvernement Carney appelle des « dépenses opérationnelles » ou « dépenses de fonctionnement courantes » et « les investissements en capital » qui, espère Ottawa, créeront de la croissance.

Cette distinction est faite parce que les libéraux ont fait campagne en promettant de réduire les dépenses de la première catégorie, mais d’« investir plus », c’est donc dire d’augmenter la cagnotte de la seconde catégorie.

Le budget 2025, qui sera présenté le 4 novembre, sera le premier document budgétaire à exposer comment sera faite exactement cette catégorisation.

Il manquait encore des détails, lundi, pour comprendre exactement dans quelle catégorie tombera chaque dépense liée à un programme fédéral en particulier, mais Ottawa a fourni de premières indications dans un document d’information.

Ainsi, les « transferts à d’autres ordres de gouvernement et à des organisations qui sont expressément destinés à être investis par le bénéficiaire dans des infrastructures ou des actifs productifs » ne seront pas visés par des coupes de dépenses effectuées par le gouvernement, peut-on comprendre en lisant un passage du document.

De même, les « mesures visant à accélérer l’offre de nouveaux logements » ne seront pas, non plus, considérées par le gouvernement pour faire des économies.

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Pas d’accord pour supprimer les droits de douane américains https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/pas-daccord-pour-supprimer-les-droits-de-douane-americains/ Wed, 08 Oct 2025 10:47:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110271 Mark Carney a laissé deux ministres à Washington.

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Le premier ministre Mark Carney revient à Ottawa mercredi sans aucun accord visant à supprimer les droits de douane américains sur les produits canadiens. Il laisse toutefois deux de ses ministres clés sur place pour continuer à défendre la cause du Canada.

Mark Carney a rencontré le président américain Donald Trump dans le bureau Ovale mardi après-midi. Il s’agissait de la deuxième rencontre de ce type entre les deux dirigeants en moins de six mois.

Avant cette rencontre, Donald Trump a dit aux journalistes que Mark Carney allait repartir « très heureux », mais qu’il ne montrait aucun signe de relâchement sur la question des droits de douane et qu’aucun accord n’avait été annoncé.

Le ministre responsable du Commerce Canada–États-Unis, Dominic LeBlanc, a déclaré aux journalistes lors d’une conférence de presse suivant la réunion que des progrès substantiels avaient été réalisés et qu’il existait désormais une dynamique favorable à la conclusion d’accords, qui n’existait pas avant mardi.

Il a indiqué que Mark Carney et Donald Trump avaient demandé à leurs équipes d’agir rapidement sur les accords commerciaux sectoriels, en commençant par ceux concernant l’acier, l’aluminium et l’énergie.

Dominic LeBlanc et la ministre des Affaires étrangères, Anita Anand, resteront tous deux à Washington mercredi pour d’autres réunions, dont une conversation prévue entre Mme Anand et le secrétaire d’État Marco Rubio.

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Réformer le système financier pour éviter la « tragédie des horizon » https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/reformer-le-systeme-financier-pour-eviter-la-tragedie-des-horizon/ Mon, 29 Sep 2025 11:18:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110080 Retour sur un discours mythique de Mark Carney.

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Dix ans exactement après un célèbre discours dans lequel Mark Carney alertait les grandes banques du monde des risques financiers liés au changement climatique, des organisations canadiennes, européennes et américaines publient une lettre ouverte pour demander une réforme du système financier.

Le 29 septembre 2015, quelques semaines avant la COP21 à Paris, Mark Carney prévenait les grands financiers du monde, dans un discours au Lloyds of London, qu’il fallait mettre en place des mécanismes financiers pour éviter « une tragédie des horizons ».

L’ancien gouverneur de la Banque d’Angleterre avait utilisé cette expression pour faire référence à l’idée que les changements climatiques sont une menace existentielle au système financier, mais que les dommages se feront davantage sentir sur le long terme alors que, paradoxalement, les politiciens et les décideurs privés obéissent à des considérations à court terme.

« En d’autres mots, lorsque les changements climatiques deviendront une question déterminante pour la stabilité financière, il se peut qu’il soit déjà déjà trop », avait expliqué Mark Carney lors de ce fameux discours.

« Briser la tragédie des horizons »

« La tragédie des horizons », selon ce qu’avait avancé l’ancien banquier il y a dix ans, comporte trois sortes de risques pour la finance mondiale.

Premièrement, il y a les « risques physiques » qui font référence à l’impact financier qu’ont les catastrophes naturelles. Ensuite, il y a des « risques juridiques », par exemple des victimes des changements climatiques demandent d’obtenir réparation auprès des grands émetteurs et des assureurs. Il y a également les « risques de transition », comme la perte de valeur des actifs liés aux énergies fossiles.

Selon Eddy Pérez, ancien conseiller aux relations internationales pour le ministre Steven Guilbeault, le discours prononcé le 28 septembre 2015 par Mark Carney a « bouleversé la façon dont on parlait des changements climatiques » et a permis « de concevoir l’Accord de Paris, non seulement comme un traité environnemental », mais aussi financier.

Pour remédier à la « tragédie des horizons », Mark Carney avait recommandé que les grandes banques intègrent les risques liés à la crise climatique dans leurs investissements.

« Après ce discours-là, des pays comme la France ont poussé pour la création de programmes de divulgation des informations en matière de risques climatiques dans les grandes tribunes, comme le G20 », a rappelé Eddy Pérez qui enseigne aujourd’hui à l’Université de Montréal.

La décennie qui a suivi ce discours et la signature de l’Accord de Paris a vu naître une série d’initiatives visant à décarboniser les actifs financiers des grandes institutions financières.

Par exemple, en dirigeant le lancement de l’alliance bancaire Net Zéro, Mark Carney avait réussi à convaincre les plus grandes institutions financières du monde à s’engager à aligner leurs investissements sur l’Accord de Paris.

Mais depuis l’élection de Donald Trump aux États-Unis, les grandes banques ont quitté cette alliance.

« On voit des reculs, dix ans plus tard, l’action climatique vit d’importants défis géopolitiques », a souligné Eddy Pérez.

Un appel pour une « réforme financière globale »

C’est dans ce contexte de désengagement climatique, qu’une cinquantaine d’organisations, dont fait partie Environmental Defence Canada, a publié, lundi, un appel à l’action.

« Il y a dix ans, le secteur financier a été alerté. Il a écouté, mais n’a pas réagi avec détermination. Aujourd’hui, les risques sont plus élevés » et « le système financier est confronté à l’instabilité et à un effondrement potentiel. Cette décennie est celle des conséquences » alors que la tragédie des horizons est désormais « à nos portes », peut-on lire dans la lettre ouverte intitulée « Un appel pour une réforme financière globale ».

Des organisations comme l’Union of Concerned Scientists, Investors for Paris Compliance ou encore le Réseau Action Climat ont signé la lettre et demandent aux dirigeants et aux grandes institutions financières du monde de se conformer à l’Accord de Paris sur le climat.

Ils appellent aussi les banques à « exclure le soutien à de nouveaux projets de charbon, de pétrole et de gaz ».

Le Canada est « à la traîne »

Selon Julie Segal, gestionnaire de la finance climatique à Environmental Defence Canada, signataire de la lettre, « le système financier canadien est scandaleusement mal préparé au changement climatique ».

Julie Segal faisait partie du comité consultatif du projet de loi S-243, mort au feuilleton, qui avait pour but d’obliger les institutions bancaires à élaborer des plans d’action contre les changements climatiques, alignés sur les cibles de l’Accord de Paris.

Julie Segal a rappelé qu’en mai 2024, plusieurs mois avant qu’il devienne premier ministre, Mark Carney avait témoigné devant le comité sénatorial qui étudiait le projet de loi S-243.

Il avait alors déclaré que « le Canada est à la traîne par rapport à ses pairs internationaux » en matière de politique de financement climatique.

« Notre premier ministre a l’expertise sur le sujet des finances durables et il connaît bien les risques pour l’économie canadienne de rester à la traîne », alors « on demande à Mark Carney qu’il passe à l’action » et « oblige les acteurs financiers à publier des plans de transition climatique » alignées sur les objectifs de l’Accord de Paris, a indiqué Julie Segal en rappelant que les banques canadiennes sont parmi les plus grands investisseurs du secteur des combustibles fossiles dans le monde.

Selon un récent rapport de BloombergNEF, les grandes banques canadiennes ont financé environ 145 milliards de dollars américains (G$ US) (plus de 202 G$ CAN) en investissements dans les combustibles fossiles l’an dernier, comparativement à 75 G$ US (plus de 104 G$ CAN), dans les énergies à faibles émissions de carbone.

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Les renseignements bancaires de Mark Carney à risque ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-renseignements-bancaires-de-mark-carney-a-risque/ Thu, 25 Sep 2025 10:58:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110041 Un homme est accusé d’y avoir accédé.

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Un ancien employé de la Banque Royale du Canada (RBC) fait face à des accusations criminelles pour avoir prétendument accédé aux renseignements personnels du premier ministre Mark Carney.

Un homme de 23 ans d’Ottawa, Ibrahim El-Hakim, est accusé de fraude de plus de 5000 $, d’utilisation non autorisée d’un ordinateur, de vol d’identité et de trafic de renseignements identificateurs.

Selon le caporal de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) Érique Gasse, El-Hakim aurait utilisé les services informatiques de la RBC à des fins criminelles, notamment en consultant plusieurs profils bancaires sans autorisation et en participant à une fraude.

Érique Gasse a ajouté qu’El-Hakim aurait accédé aux données personnelles de Mark Carney, entre autres.

Au début du mois de juillet, la GRC a ouvert une enquête à la suite d’une plainte de la RBC.

El-Hakim a été arrêté le 10 juillet et libéré sous promesse de comparaître.

Un porte-parole de la RBC, Jeff Lanthier, a déclaré que l’individu n’est plus à l’emploi de la banque et que la RBC a collaboré étroitement avec la police dans le cadre de l’enquête.

Érique Gasse a affirmé que l’enquête n’avait pas amené la GRC à croire à une menace pour la sécurité du premier ministre ou la sécurité nationale. Comme l’enquête concerne le premier ministre, elle a été confiée à l’Équipe intégrée de la sécurité nationale de la GRC à Montréal, où le rapport a été rédigé.

« L’enquête étant en cours, nous ne sommes pas en mesure de fournir plus de détails », a déclaré Érique Gasse.

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Le gouvernement dispose d’ancrages budgétaires https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-gouvernement-dispose-dancrages-budgetaires/ Thu, 18 Sep 2025 12:41:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109903 Assure Mark Carney.

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Le premier ministre Mark Carney insiste sur le fait que son gouvernement dispose bel et bien d’ancrages budgétaires, après que le directeur parlementaire du budget (DPB) par intérim a exprimé des inquiétudes concernant les dépenses publiques.

Mardi, Jason Jacques a déclaré devant un comité de la Chambre des communes qu’il doutait que le gouvernement fédéral maintienne ses cibles budgétaires, ce qui, selon lui, suscite « une vive inquiétude » chez ses collaborateurs.

Mercredi, lors d’un échange houleux avec le chef conservateur Pierre Poilievre à la période des questions, Mark Carney a affirmé que le gouvernement dispose bel et bien de cibles budgétaires qui guident le processus budgétaire.

« Nous allons dépenser moins pour que le pays puisse investir davantage. Nous allons équilibrer le budget de fonctionnement en trois ans. Notre niveau d’endettement diminuera », a-t-il assuré.

Sous l’ancien premier ministre Justin Trudeau, le gouvernement libéral avait fixé des cibles budgétaires — plafonnant le déficit annuel à 1 % du PIB et maintenant un ratio dette/PIB en baisse — pour montrer qu’Ottawa gérait la dette publique de manière responsable.

Mark Carney soutient que le pays connaîtra une baisse de la dette et que son gouvernement bâtira l’économie la plus forte du G7.

Pierre Poilievre a accusé le chef libéral d’avoir nommé Jason Jacques pour un mandat de six mois afin que Mark Carney puisse « le menacer s’il dit la vérité sur le désastre financier causé par le premier ministre ».

Jason Jacques a été nommé remplaçant intérimaire du directeur du budget sortant, Yves Giroux, au début du mois, soit avant la rentrée parlementaire. Une nouvelle nomination permanente au poste de DPB requiert l’approbation du Parlement.

Mark Carney a déclaré qu’il saluait l’occasion de parvenir à un consensus sur un nouveau DPB « dans le nouvel esprit de collaboration » à la Chambre des communes.

Cependant, il a esquivé les questions de Pierre Poilievre à propos de l’ampleur du déficit qui figurera dans le budget qui sera déposé le 4 novembre. Au lieu de cela, le premier ministre a réaffirmé son engagement à équilibrer le volet opérationnel du budget d’ici trois ans.

Mark Carney a défendu la situation budgétaire du Canada en disant que le fait que le taux d’intérêt de la banque centrale est inférieur à celui des États-Unis témoigne de la prudence du gouvernement. La Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine ont toutes deux abaissé leur taux d’intérêt directeur d’un quart de point mercredi, après une longue période de pause.

Le taux directeur de la Banque du Canada s’établit désormais à 2,5 % après sa première baisse depuis mars, tandis que celui de la Fed se situe dans une fourchette de 4 à 4,25 % après sa première baisse en neuf mois.

« Ce que je sais, c’est que le taux d’intérêt canadien est bien inférieur au taux américain. Il est plus bas parce que la situation budgétaire du pays est solide et que le gouvernement a un plan pour stimuler l’économie », a déclaré Mark Carney.

Pierre Poilievre a rétorqué que « l’effondrement de l’économie fait baisser les taux d’intérêt » et a continué d’affirmer que le déficit public faisait grimper l’inflation.

Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a déclaré mercredi que la banque centrale avait abaissé son taux directeur parce que les risques liés au conflit tarifaire américain s’étaient déplacés de la hausse de l’inflation vers un affaiblissement de l’économie.

La prochaine décision de la Banque du Canada sur les taux sera prise le 29 octobre, moins d’une semaine avant le très attendu budget d’automne du gouvernement fédéral.

Mark Carney a annoncé une série de dépenses depuis les élections du printemps, notamment des plans visant à accroître rapidement les investissements en défense et en infrastructures, tout en réduisant les coûts opérationnels.

Tiff Macklem a indiqué que la Banque du Canada attend un budget complet montrant la cohérence de ces plans de dépenses avant d’ajuster ses modèles.

« Une fois le budget disponible, nous évaluerons les répercussions des plans du gouvernement sur les perspectives économiques, notamment sur la croissance, l’inflation et, en fin de compte, les taux d’intérêt », a-t-il déclaré.

Tiff Macklem estime que la politique budgétaire est mieux adaptée pour gérer les impacts sectoriels des droits de douane américains, tandis que le taux d’intérêt de la Banque du Canada peut atténuer l’impact plus large des fluctuations économiques qui en résulteraient.

« La politique monétaire ne peut pas annuler les effets des droits de douane. Elle peut tout au plus tenter d’aider l’économie à s’ajuster au niveau macroéconomique, tout en maîtrisant l’inflation », a-t-il affirmé.

La première sous-gouverneure de la Banque du Canada, Carolyn Rogers, a laissé entendre que la banque centrale évaluerait le budget de novembre lorsqu’elle prendra sa dernière décision de l’année sur les taux d’intérêt en décembre.

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