Intelligence artificielle – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 12 Aug 2025 11:48:07 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Intelligence artificielle – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Qui a raison : ChatGPT ou mon conseiller ? https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/qui-a-raison-chatgpt-ou-mon-conseiller/ Tue, 12 Aug 2025 11:48:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108692 DÉVELOPPEMENT — De plus en plus de clients posent cette question.

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Un nombre croissant de clients se tournent vers des outils d’intelligence artificielle (IA) pour mieux comprendre les concepts financiers, obtenir des conseils, voire remettre en question les recommandations de leur conseiller. Comment réagir ?

Une récente étude de la fintech Betterment relayée par Financial Planning révèle que les millénariaux et la génération Z sont plus enclins que leurs aînés à utiliser l’IA pour gérer leurs finances personnelles. Plus de la moitié d’entre eux (53 %) déclarent utiliser l’IA pour obtenir des conseils financiers, dont 38 % de manière hebdomadaire. Et près de la moitié de ces utilisateurs affirment que l’IA les aide à prendre de meilleures décisions.

Pourtant ils demeurent prudents : seulement 30 % des répondants disent faire confiance à l’IA pour leurs finances et à peine 25 % accepteraient de lui confier leur portefeuille. Et ils ont raison, dit Matt Chancey, fondateur de Tax Alpha Companies. Il souligne que l’IA, si elle est fréquemment utilisée pour trouver réponse à des questions, peut toutefois se tromper, un phénomène appelé « hallucination », même si ses réponses sont de plus en plus précises.

De plus, en finance, un des principaux problèmes de l’IA réside dans le manque de personnalisation. La technologie offre souvent des conseils génériques, sans tenir compte des spécificités de chaque situation, soit parce que les questions sont mal formulées, soit parce que l’utilisateur ne sait pas interpréter les réponses.

Une conseillère indique quant à elle que certains clients copient-collent ses recommandations dans ChatGPT et reviennent avec des réponses générées par l’IA qui sont déconnectées du contexte réel voire carrément fausses.

Andrew Lo, directeur du Laboratoire d’ingénierie financière au Massachussetts Technology Institute (MIT), a étudié le sujet. Il signale dans Fortune que « suivre les conseils d’une IA dans des domaines comme la finance, la santé ou le droit peut être dangereux ». Le chercheur a documenté un cas où l’IA a inventé des noms d’auteurs pour justifier ses réponses. « Dans un contexte où chaque décision peut coûter cher, ces erreurs peuvent avoir des conséquences graves. »

Autre risque : l’absence de transparence. ChatGPT pourrait, par exemple, recommander d’investir dans Microsoft sans mentionner que l’entreprise a investi plus de 13 milliards de dollars dans OpenAI. Un conflit d’intérêts potentiel invisible pour l’utilisateur moyen.

Comment adopter l’IA intelligemment

Avant tout, les experts recommandent de bien gérer les attentes. Plutôt que de rejeter l’usage de l’IA par les clients, il vaut mieux le reconnaître, l’encadrer et en faire une occasion d’éducation financière ou encore l’utiliser pour renforcer le lien de confiance.

Ainsi, l’IA peut être un bon point de départ pour établir un budget ou améliorer un dossier de crédit. Cependant, la valeur ajoutée du conseil humain s’exprime lorsqu’il s’agit d’élaborer une stratégie personnalisée complexe, tenant compte par exemple d’héritages, d’aspects fiscaux ou de l’état de santé du client.

Michael Donnelly, directeur par intérim de la croissance chez CFP Board, estime que les conseillers qui intègrent l’IA comme outil pour automatiser certaines tâches répétitives et consacrer plus de temps aux relations clients auront une longueur d’avance. Ceux qui ignorent ou rejettent la technologie risquent plutôt de se faire dépasser, voire remplacer, estime-t-il.

Andrew Lo plaide pour une régulation plus stricte : « Aujourd’hui, l’IA fonctionne sans garde-fou. Il faut un encadrement similaire à celui qui s’applique aux produits financiers complexes. »

Pour rendre l’usage de l’IA plus sûr, il propose trois pistes concrètes :

  • Former les investisseurs à détecter les erreurs potentielles de l’IA.
  • Intégrer des mécanismes de sécurité dans les modèles eux-mêmes pour détecter les abus.
  • Mettre en place une réglementation limitant certaines fonctionnalités selon le profil de l’utilisateur.

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Le marché de l’IA à la veille de profonds bouleversements https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-marche-de-lia-a-la-veille-de-profonds-bouleversements/ Tue, 05 Aug 2025 11:00:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108860 Les perspectives de croissance sont considérables, mais les inquiétudes aussi.

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C’est ce que révèle une enquête mondiale commandée par le gestionnaire de fonds Robocap et menée auprès de fonds de pension, de gestionnaires d’actifs d’assurance, de family offices et de gestionnaires de patrimoine.

En effet, la quasi-totalité des professionnels interrogés (99 %) estiment que le marché de l’IA est sur le point de connaître une mutation d’envergure (seismic shift).

Selon l’enquête, 55 % des répondants s’attendent à ce que le marché mondial de l’IA atteigne une taille comprise entre 2 530 et 3 000 milliards de dollars (G$) d’ici 2033, tandis que 44 % affirment que celle-ci atteindra environ 2 530 G$.

Des avancées révolutionnaires

Par ailleurs, 28 % des répondants sont fortement d’accord pour affirmer que les avancées révolutionnaires en matière de puissance de calcul, de données massives (big data) et de modèles de nouvelle génération susciteront une explosion des investissements dans l’automatisation propulsée par l’IA, la médecine de précision, les systèmes autonomes de même que la gouvernance éthique de l’IA.

Près des trois quarts (71 %) sont légèrement d’accord avec ce point de vue.

Une réglementation trop stricte

En dépit de fortes prévisions de croissance du marché mondial, 35 % des professionnels interrogés sont tout à fait d’accord et 65 % sont plutôt d’accord sur le fait que la réglementation britannique et européenne en matière d’IA et de robotique est trop stricte, freinant ainsi la créativité et l’innovation.

En comparaison, signale l’enquête, d’autres marchés, comme les États-Unis et la Chine, bénéficient d’une législation plus souple.

Des préoccupations sécuritaires, éthiques et sociétales

Cela étant dit, les répondants à l’enquête ont exprimé certaines préoccupations à propos de l’IA.

Ainsi, 80 % des investisseurs et des gestionnaires sondés sont préoccupés par la confidentialité et la sécurité des données, alors que 71 % s’inquiètent des vulnérabilités technologiques et des dangers de piratage ou de manipulation de l’IA.

De plus, les deux tiers des personnes interrogées se disent particulièrement préoccupées par les systèmes d’IA autonomes qui prennent des décisions sans intervention humaine.

Enfin, concernant les aspects éthiques et sociétales de cette technologie :

  • 61 % des répondants s’inquiètent au sujet des risques de suppressions d’emplois et d’incidences négatives sur l’emploi.
  • 59 % sont préoccupés à propos des implications éthiques et des potentielles utilisations abusives de l’IA ;
  • 58 % pensent que la technologie pourrait être utilisée à des fins négatives de surveillance ou de contrôle ;
  • 45 % s’inquiètent des conséquences et des risques imprévus du déploiement de l’IA ;
  • 42 % s’interrogent sur les répercussions sociétales incertaines à long terme de l’IA ;
  • 18 % s’inquiètent du potentiel de l’IA à surpasser les capacités humaines.

Robocap, une société de gestion d’investissement londonienne fondée en 2015, a mandaté le cabinet d’études indépendant Pure Profile pour interroger 100 investisseurs professionnels issus de fonds de pension, de gestionnaires d’actifs d’assurance, de family offices et de gestionnaires de patrimoine, gérant collectivement 1 183 milliards de dollars d’actifs. Ces professionnels étaient basés aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, à Singapour ainsi qu’en Suisse. L’étude a été menée en ligne en mars 2025.

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Une pionnière de l’IA se joint à l’institut Mila https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/une-pionniere-de-lia-se-joint-a-linstitut-mila/ Fri, 01 Aug 2025 11:34:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108664 NOUVELLES DU MONDE — Une ex de BNC prend la tête du studio de la sécurité de l’IA.

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Simona Gandrabur, pionnière de l’IA conversationnelle et ancienne responsable de la stratégie en intelligence artificielle de la Banque Nationale du Canada, a été nommée directrice du tout nouveau studio de la sécurité de l’IA au Mila, institut de recherche sur l’IA fondé à Montréal par le professeur Yoshua Bengio.

Elle y pilotera l’important chantier de la sécurité de l’intelligence artificielle, une initiative qui vise à maximiser les bénéfices de l’IA pour la société tout en en réduisant les risques. Ce département se consacrera à la recherche sur la sûreté et l’alignement des systèmes intelligents avec les valeurs humaines.

Avant de se joindre à Mila, Simona Gandrabur a passé six ans à la Banque Nationale du Canada, où elle a été responsable de la stratégie en IA au sein du secteur de la gestion de patrimoine.

Elle y a notamment dirigé la transformation des centres de contact de la banque en plateformes omnicanales intelligentes, centrées sur le client. Elle a aussi encadré des équipes multidisciplinaires dans le développement d’outils d’IA visant à améliorer l’expérience client, tout en assurant le respect des normes en matière de protection des données et d’IA responsable.

Précédemment chez Nuance Communications, elle a dirigé le programme Nuance Mix, une plateforme de développement d’applications conversationnelles reposant sur les technologies de la société à travers plusieurs secteurs d’activité.

« Je suis honorée de rejoindre la famille Mila et de pouvoir contribuer à cet effort collectif pour rendre l’IA plus sécuritaire et bénéfique pour notre société », a déclaré Simona Gandrabur sur le réseau social professionnel LinkedIn. « Ce rôle me permettra de soutenir les meilleurs chercheurs en IA dans leurs démarches scientifiques, tout en mettant l’humain au cœur de nos préoccupations. »

Avec près de 20 ans d’expérience dans le domaine de l’intelligence artificielle, Simona Gandrabur apporte à Mila une expertise nourrie par un parcours multidisciplinaire. Titulaire d’un doctorat en science informatique de l’Université de Montréal et chercheure postdoctorat en traitement automatique des langues naturelles, elle a œuvré aussi bien au niveau de la reconnaissance vocale que de la compréhension du langage, de la traduction automatique et du raisonnement conversationnel.

Ce nouveau rôle représente pour elle une suite logique : « Chaque défi rencontré dans ma carrière m’a appris à apprendre, à bâtir, à innover et à servir. Aujourd’hui, je mets ces apprentissages au service d’un objectif plus grand : faire de l’IA un outil de progrès collectif. »

En début d’année, Mila lançait le premier rapport international sur la sécurité de l’IA. Ce document établit que les systèmes d’IA sont de plus en plus capables d’agir comme des agents d’IA, c’est-à-dire de planifier et d’agir de manière autonome en vue d’atteindre un objectif, ce qui est considéré comme une évolution essentielle à surveiller.

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L’IA propulse les leaders de l’assurance https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lia-propulse-les-leaders-de-lassurance/ Wed, 30 Jul 2025 11:24:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108773 Mais attention aux risques.

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Certaines époques voient émerger une innovation technologique susceptible de changer le monde, forçant les entreprises à s’ajuster ou à disparaître dans l’oubli, juge une étude de McKinsey. Nous sommes dans une telle époque. Après les ères de la révolution industrielle et de l’avènement de l’Internet, voici celle de l’intelligence artificielle (IA).

« Il y a environ deux décennies, écrit McKinsey, alors que le commerce électronique devenait omniprésent et plus sophistiqué, les consommateurs se sont habitués à des commandes fluides et à des livraisons rapides, et en sont venus à attendre ces capacités de la part de tous les commerçants. De la même manière, l’IA a modifié les attentes des consommateurs au point qu’ils exigent désormais une plus grande précision et fiabilité tout au long de leur parcours d’achat, des conversations quasi humaines avec des robots IA (qu’elles soient textuelles ou vocales), des offres et des communications hyper-personnalisées, ainsi que des produits et des interactions à la demande adaptés à leurs besoins. »

Résultats impressionnants

C’est ce qui sera de plus en plus demandé de la part des assureurs. Déjà, quelques firmes ont embrassé la transformation pour en tirer des résultats tangibles. McKinsey constate qu’au cours des cinq dernières années, les leaders en IA chez les assureurs ont produit un rendement total pour les actionnaires (TSR ou Total Shareholder Return) 6,1 fois supérieur à celui des retardataires. Dans d’autres secteurs, cette avance n’est que deux ou trois fois.

Par exemple, l’assureur britannique Aviva a conçu plus de 80 modèles d’IA pour améliorer la performance des réclamations, réduisant le temps d’évaluation dans les cas complexes de 23 jours et abaissant de 65 % le nombre de plaintes des clients. Un autre assureur, dont le nom demeure confidentiel, a recouru à l’IA pour la proposition de devis et la vente de polices d’assurance. Résultat : 80 % des transactions sont passées en ligne, et les scores de satisfaction client, en particulier l’indicateur mesurant la probabilité qu’un client recommande un assureur à une connaissance, ont augmenté de 36 points de pourcentage. Un troisième, anonyme lui aussi, a haussé de 11 % ses ventes hors des heures de bureau en implantant un robot conversationnel (chatbot) qui opère 24 heures par jour, 7 jours par semaine.

Les outils IA

McKinsey dénombre trois grandes disciplines de l’IA susceptibles de trouver une application dans l’industrie de l’assurance.

  • L’IA analytique traditionnelle comprend les modèles dans les données ;
  • L’IA générative améliore ces capacités grâce à une meilleure compréhension des formes de données non structurées et permet d’ajouter une hyperpersonnalisation et de l’empathie dans les réponses ;
  • L’« agentique » dans ses plus récents perfectionnements ajoute des niveaux d’automatisation sans précédent aux flux de travail complexes, permettant aux assureurs d’en maximiser les avantages.

Armés de cette polyvalence, les assureurs utilisent l’IA dans tous les domaines clés, notamment la productivité des ventes et l’hyperpersonnalisation ; l’automatisation et l’amélioration de la précision de la souscription, la gestion améliorée des sinistres ; les opérations de service à la clientèle avec des agents vocaux ; la transformation des fonctions administratives telles que les finances ; l’actuariat et l’informatique.

L’étude de McKinsey s’attarde surtout sur la façon de procéder à une transformation IA, affirmant que pour créer de la valeur commerciale durable, il ne suffit certainement pas de « bizouner » à la marge. Il faut « définir une vision audacieuse et globale du potentiel de l’IA, affirme l’étude, et repenser en profondeur et de manière fondamentale le fonctionnement de divers domaines d’activité (souscription, sinistres, distribution, service client, etc.), en intégrant la technologie dans chaque partie de l’organisation. »

Un avantage majeur de l’IA qui peut en faciliter et en accélérer l’implantation tient à sa « modularité » réutilisable. Sous des applications concrètes très diverses, le même engin IA sous-jacent peut être mis à contribution. Par exemple, une capacité d’IA générative peut être appliquée autant dans le support des services informatiques, dans la création de contenu marketing ou dans la rédaction de documents légaux.

Défis et risques de l’IA

Une implantation IA à l’échelle de l’entreprise présente des défis et des risques considérables :

  • Risques de sécurité ;
  • coûts élevés ;
  • le risque d’être emprisonné dans l’étau de fournisseurs clés, le manque de recrues qualifiées ;
  • la résistance culturelle, des manques dans la gouvernance et le frein imposé par des systèmes informatiques hérités

Susciter une vigoureuse culture de changement est un atout capital. De plus, à la base, il faut accroître considérablement les données au fondement de l’IA et leur traitement.

McKinsey propose quelques approches prudentes pour aborder le dossier IA : commencer une implantation dans deux ou trois secteurs d’activité seulement, qu’il s’agisse des ventes, de la tarification ou des réclamations. Et le choix de ces secteurs doit offrir un maximum d’impacts mesurables.

Attention aux risques. L’étude de McKinsey ne s’y attarde pas, mais ils peuvent être névralgiques, avertit une étude de Morningstar DBRS. « En fin de compte, les entreprises n’ont pas le choix d’investir en IA pour demeurer concurrentielles », reconnaît Nadja Dreff, vice-présidente senior et responsable du secteur Global Insurance & Pension Ratings chez Morningstar DBR. « Toutefois, elles ne doivent pas perdre de vue l’importance de disposer de cadres de gestion des risques adaptés. Du point de vue de la notation de crédit, l’IA peut à la fois renforcer et nuire à la solidité d’une franchise en affectant l’expérience client. Et, bien qu’elle puisse améliorer la rentabilité grâce à des gains d’efficacité, elle contribue généralement aussi à augmenter les risques opérationnels, notamment les risques juridiques et de conformité. »

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Les Canadiens ont besoin d’un tableau de bord des pensions https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-canadiens-ont-besoin-dun-tableau-de-bord-des-pensions/ Thu, 17 Jul 2025 11:50:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108480 Un chercheur imagine un outil gratuit qui rassemblerait des données provenant de sources gouvernementales et privées.

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Kathryn Bush, chercheuse principale à l’Institut C.D. Howe et membre du Conseil des politiques de retraite de l’Institut C.D. Howe, demande la création d’un tableau de bord en ligne sur l’épargne-retraite qui rassemblerait les diverses sources de revenus de retraite des Canadiens en une seule vue.

« Comment les Canadiens peuvent-ils prendre des décisions optimales s’ils ne disposent pas d’un moyen simple de voir comment l’épargne et les droits se traduisent en revenus mensuels ? s’interroge Kathryn Bush dans un communiqué de presse. Nous avons besoin d’un outil moderne et accessible qui leur donne une image précise de leur revenu de retraite attendu, sans qu’ils aient besoin d’être des experts. »

Les outils existants exigent des utilisateurs qu’ils saisissent des informations provenant de sources multiples, notamment les régimes de retraite d’employeurs, les comptes d’épargne enregistrés et non enregistrés et les prestations gouvernementales.

« Le tableau de bord proposé tirerait automatiquement les données pertinentes de sources gouvernementales et privées, offrant des projections en temps réel et aidant les utilisateurs à identifier les comptes de retraite “perdus” », selon le communiqué.

Le rapport de Kathryn Bush, intitulé « Roadmap for Retirement : The Case for a National Pension Dashboard », présente des exemples de tableaux de bord des retraites en Australie, en Belgique, au Danemark, en Israël, aux Pays-Bas et en Suède.

Risque pour la vie privée

Elle reconnaît que sa proposition — si elle est adoptée — crée un risque pour la vie privée. Kathryn Bush recommande un modèle de demande en direct qui utilise l’intelligence artificielle (IA) pour accéder aux données demandées par les utilisateurs aux institutions financières et aux bases de données gouvernementales. Cela impliquerait la mise en œuvre de capacités bancaires numériques plus larges.

« Dans le cadre de cette approche, seules les données les plus récentes seraient récupérées à la demande, ce qui éviterait de créer une cible potentiellement attrayante pour les cybercriminels », écrit-elle.

La vision de Kathryn Bush n’est pas nouvelle : l’idée d’un tableau unique est débattue depuis longtemps dans les secteurs privé et public. La technologie est peut-être en place pour la première fois, mais l’entreprise nécessiterait encore un effort de collaboration extraordinaire entre les gouvernements fédéral et provinciaux, les organismes de réglementation, les promoteurs de régimes de retraite et les fournisseurs du secteur. Le prix à payer sera certainement élevé.

« Tirer parti de l’infrastructure existante et des technologies de pointe, telles que l’IA ou les services bancaires ouverts, permettra d’éviter la duplication des efforts, souligne-t-elle. Néanmoins, certains coûts seront inévitables et les parties prenantes devront trouver un moyen équitable de les couvrir — que ce soit par le biais d’un financement public, de contributions du secteur ou de recettes publicitaires minimales — tout en préservant l’intégrité et l’accessibilité du tableau de bord. »

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La TD se dote d’un assistant IA virtuel https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-td-se-dote-dun-assistant-ia-virtuel/ Mon, 14 Jul 2025 11:48:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108442 Afin de gagner du temps.

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L’équipe Valeurs mobilières TD (VMTD) pourra désormais compter sur l’aide d’un assistant virtuel IA, un robot conversationnel exclusif alimenté par l’IA générative.

Actuellement en phase pilote, cet assistant virtuel devrait offrir un gain de productivité et soutenir les professionnels en ventes institutionnelles, en négociations et en recherches de la salle des marchés de VMTD. Son but est de simplifier les tâches quotidiennes afin de libérer du temps pour les employés, leur permettant ainsi d’accroître la valeur qu’ils apportent dans leurs interactions avec la clientèle.

Il s’agit d’un robot conversationnel interne qui a la capacité de recueillir un grand nombre d’informations, puis de les synthétiser, permettant ainsi aux professionnels de VMTD de répondre plus rapidement et de façon plus complète aux clients.

Il peut aussi explorer les documents internes de VMTD et les analyser afin d’en extraire les éléments essentiels pertinents pour répondre efficacement aux demandes des utilisateurs. Grâce à sa fonctionnalité « texte à SQL », il reconvertit les requêtes conversationnelles en requêtes SQL, qui s’appuient sur le référentiel de données pour générer des résultats clairs, présentés sous forme de tableaux et de visuels

En automatisant ces tâches, l’outil offre un gain de temps précieux aux équipes de la salle des marchés, qui peuvent ainsi se concentrer sur les interactions clients et la prise de décisions stratégiques.

« Nous nous réjouissons du potentiel que représente l’assistant virtuel IA pour l’équipe VMTD, affirme Dan Charney, vice-président à la direction, vice-président principal et chef, Marchés mondiaux, VMTD. Il ne s’agit pas seulement d’un outil : c’est aussi une étape importante dans l’évolution de notre façon de travailler, conçue par et pour des négociateurs. Le monde change chaque jour un peu plus vite. C’est pourquoi nous ne ménageons aucun effort pour offrir à nos collègues des solutions intelligentes et axées sur l’innovation qui réduiront la complexité de nos processus. En alliant expertise humaine et technologie de pointe, nous multiplions les possibilités pour nos équipes et, au bout du compte, pour nos clients. »

« L’assistant virtuel IA de VMTD constitue une phase majeure dans notre parcours visant la transformation de l’expérience collègue et de l’expérience client, ce que nous faisons en intégrant de nouvelles technologies comme l’IA générative, renchérit Dan Bosman, premier vice-président et chef de l’information, VMTD et Paiements. Nous avons déployé des systèmes de gestion des connaissances à l’échelle de l’entreprise de façon méthodique, car ces plateformes sont essentielles au développement des capacités pour les collègues et à l’amélioration de l’expérience client. La solide collaboration entre nos groupes technologiques, l’équipe Layer 6 et Innovation de l’entreprise a joué un rôle déterminant dans l’atteinte de cet objectif important. »

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La Sun Life se dote d’un outil de prise de notes intelligent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-sun-life-se-dote-dun-outil-de-prise-de-notes-intelligent/ Mon, 07 Jul 2025 11:20:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108287 Pour faire gagner du temps à ses conseillers.

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Les conseillers de la Sun Life ont maintenant accès à un assistant de prise de notes intelligent. Cet outil permet de résumer les rencontres confidentielles entre les conseillers et leurs clients, ce qui permet aux conseillers de se consacrer entièrement à leur interaction avec leurs clients.

« Cet outil de prise de notes pourrait bien être la plus importante évolution des processus offerte aux conseillères et conseillers ces dernières années, affirme Chris Poole, président de CWP Financial Services et planificateur financier agréé de la Sun Life. L’accès à cet outil transforme la façon dont je passe mon temps avec mes clientes et clients, de sorte que je puisse concentrer mon temps et mes énergies sur les choses qui comptent vraiment. Les importants gains de temps réalisés permettent à toute notre équipe de conseillères et conseillers d’améliorer encore plus la qualité, la rapidité et l’uniformité, ce qui change vraiment la donne pour nous et pour les gens que nous servons. »

Cet outil a d’abord été rendu disponible en 2024 à un nombre restreint de conseillers comme projet pilote. Parmi ses fonctionnalités, ses utilisateurs peuvent demander des résumés de réunion avec leur clientèle, mais aussi une liste de mesures à prendre après la réunion et une ébauche de courriel comprenant les prochaines étapes.

Dans le cadre du projet pilote, les participants disent avoir économisé plus de 15 minutes par réunion, 65 % parlent même d’une économie de temps d’une trentaine de minutes.

L’outil, développé à l’interne, respecte les normes d’éthique et de protection des renseignements personnels relatives à l’IA générative. Avant de l’utiliser, les professionnels doivent obtenir l’accord verbal du client. Les données ne doivent pas non plus être communiquées hors de l’écosystème technologique sécurisé de la Sun Life.

« En étant à l’écoute des besoins des conseillères et conseillers et de leurs clientèles, nous pouvons déterminer où concentrer notre temps et nos ressources, souligne Rowena Chan, présidente, Distribution Financière Sun Life (Canada) et vice-présidente principale, Conseils et solutions de l’Individuelle. Gagner la confiance de nos clientes et clients est au cœur de nos activités depuis 160 ans. Nous innovons pour répondre à un besoin très réel : permettre aux conseillères et aux conseillers de libérer du temps pour approfondir leurs relations avec leurs clientèles. Ils ont besoin de solutions fiables et personnalisées, et cela ne peut se faire que par une expérience enrichie. Si nous pouvons tirer parti de l’IA générative pour y parvenir, en complément à notre approche personnalisée, tout le monde en bénéficiera. »

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Forum sur les investissements alternatifs de Montréal 2025 https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/forum-sur-les-investissements-alternatifs-de-montreal-2025/ Fri, 04 Jul 2025 11:15:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108362 ZONE EXPERTS – Les points à retenir.

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Le Club Saint-James a de nouveau accueilli la communauté canadienne des investisseurs investissements alternatifs à l’occasion du troisième Forum annuel Forum sur les investissements alternatifs de Montréal (FAIAM) organisé par l’Alternative Investment Management Association (AIMA). L’événement a réuni plus de 140 participants, parmi lesquels des investisseurs institutionnels, des gestionnaires d’actifs, des conseillers en gestion de patrimoine et des prestataires de services.

Cet événement d’une demi-journée a permis de présenter des perspectives opportunes sur l’évolution de la dynamique des placements alternatifs au Canada et ailleurs. Voici les principaux enseignements de cette journée :

Changements stratégiques dans la répartition institutionnelle

Les institutions canadiennes rééquilibrent leurs stratégies de portefeuille en combinant leurs capacités internes et des partenariats externes ciblés. Alors que l’exposition au bêta global est de plus en plus gérée en interne, les gestionnaires externes sont sollicités pour leur expertise spécialisée, leur accès à des occasions de co-investissement et leurs structures de frais plus alignées. Cette approche hybride reflète l’importance croissante accordée à l’agilité, à la rentabilité et à la collaboration à valeur ajoutée dans la construction des portefeuilles institutionnels.

Les placements alternatifs liquides gagnent du terrain

Alors que la volatilité des marchés et les risques liés à la concentration des actions persistent, les placements alternatifs liquides deviennent un élément fondamental des portefeuilles institutionnels. Ces stratégies sont appréciées pour leurs avantages en matière de diversification, de protection contre les baisses et de transparence accrue, ce qui en fait un complément intéressant aux classes d’actifs traditionnelles. Les intervenants ont souligné que les placements alternatifs liquides sont de plus en plus considérés comme des outils essentiels pour naviguer dans l’environnement d’investissement actuel et sur des marchés incertains.

Naviguer dans l’incertitude macroéconomique et les bouleversements technologiques

Les directeurs des investissements sont confrontés à un contexte macroéconomique complexe, marqué par l’inflation, la volatilité des taux d’intérêt et l’instabilité géopolitique. Dans le même temps, les forces déflationnistes induites par l’intelligence artificielle, l’automatisation et la réorganisation des chaînes d’approvisionnement mondiales redéfinissent les facteurs de rendement et de risque à long terme. Le forum a souligné l’importance de la planification de scénarios, de l’allocation dynamique des actifs et de l’intégration des technologies dans la prise de décision en matière d’investissement.

Actifs numériques : l’infrastructure prime sur la spéculation

L’engagement institutionnel dans les actifs numériques évolue, passant d’une exposition spéculative à des applications axées sur l’infrastructure. Les bons du Trésor tokenisés, les cryptomonnaies stables et les systèmes de règlement basés sur la chaîne de blocs gagnent du terrain, avec un accent particulier sur la conservation, la diligence raisonnable opérationnelle et la conformité réglementaire. Les participants ont noté que, si l’engouement pour les cryptomonnaies s’est calmé, la technologie sous-jacente et l’infrastructure qui en résulte transforment la manière dont les capitaux circulent dans le système financier.

Crédit privé : rendement, résilience et collaboration

Le crédit privé continue d’attirer les capitaux, offrant à la fois un rendement et une résilience structurelle dans un environnement de taux élevés. Le forum a mis en évidence la collaboration croissante entre les gestionnaires émergents et établis, en particulier dans le domaine de la recherche de transactions, des structures de financement et des plates-formes de co-investissement. Au-delà des prêts directs, les capitaux affluent vers des stratégies de crédit adossées à des actifs, structurées et de niche, reflétant l’appétit des investisseurs pour des sources de rendement différenciées et l’atténuation des risques.

Innovation dans le domaine de la gestion de patrimoine et la formation des conseillers

La demande d’investissements alternatifs dans le domaine de la gestion de patrimoine s’accélère, sous l’effet de l’intérêt des clients pour la diversification et la génération de revenus. Les structures de fonds permanents et à intervalle régulier gagnent en popularité en raison de leur liquidité et de leur accessibilité. Cependant, la formation des conseillers reste un obstacle majeur à leur adoption à plus grande échelle. Des forums tels que le Forum sur les investissements alternatifs de l’AIMA à Montréal contribuent à combler cette lacune en favorisant le dialogue entre les fournisseurs de produits, les architectes de plates-formes et les stratèges en gestion de patrimoine.

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Découvrez la feuille de route 2025-2026 de l’AMF https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/decouvrez-la-feuille-de-route-2025-2026-de-lamf/ Fri, 27 Jun 2025 11:10:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108191 Réglementation, IA et climat sont à l’ordre du jour.

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Dans un contexte où les défis technologiques, climatiques et réglementaires s’intensifient, l’Autorité des marchés financiers (AMF) publie son Énoncé annuel des priorités pour 2025-2026. Cette feuille de route s’inscrit dans la première année de mise en œuvre de son nouveau Plan stratégique 2025-2029.

L’accent est mis sur l’amélioration de l’expérience consommateur, la prévisibilité réglementaire, l’encadrement de l’intelligence artificielle (IA) et la résilience du secteur financier face aux risques émergents. « Nos priorités pour l’année à venir tiennent compte des nombreux défis que doit relever le secteur financier et de notre volonté de renforcer l’expérience des consommateurs », souligne Yves Ouellet, PDG de l’AMF.

Mieux protéger les consommateurs, élargir les recours
L’AMF entend moderniser ses services d’assistance et de règlement des différends en développant des outils d’autorésolution et en réduisant les délais de traitement. Les victimes de fraude bénéficieront aussi d’un accompagnement plus soutenu. En parallèle, le Fonds d’indemnisation des services financiers (FISF) sera bonifié, à la suite de récentes modifications législatives, pour couvrir un plus large éventail de situations.

L’éducation financière demeure un pilier central. L’AMF poursuivra la mise en œuvre du Plan d’action 2024-2026 de la Stratégie québécoise en éducation financière, en collaboration avec Retraite Québec, Revenu Québec, l’Office de la protection du consommateur et la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité au travail. L’accent sera mis sur l’accessibilité des outils, le développement de l’esprit critique et l’inclusion des clientèles vulnérables.

Deux nouvelles campagnes de sensibilisation sont prévues, en plus d’un appel de projets pour soutenir des initiatives de terrain à fort impact.

Prévisibilité réglementaire et encadrement des pratiques
Dans un souci de transparence, l’AMF souhaite renforcer la prévisibilité de l’évolution réglementaire. Un dialogue sera amorcé avec les représentants du secteur pour mieux cerner leurs attentes, et un plan d’action sera élaboré pour améliorer la diffusion d’information réglementaire.

L’organisme renforcera également sa capacité d’intervention face aux pratiques préoccupantes. Une inspection thématique est prévue sur la supervision des contenus diffusés sur les médias sociaux, tandis qu’un programme d’autodénonciation sera promu pour encourager une culture proactive de conformité dans l’industrie.

Climat, crypto et IA : vers un encadrement renforcé
Sur le plan de la résilience du secteur, l’AMF pilotera le regroupement des activités de la Chambre de l’assurance de dommages et de la Chambre de la sécurité financière, qui deviendront la Chambre de l’assurance. Elle mènera également une consultation réglementaire sur la gouvernance des inscrits et finalisera ses travaux sur la tarification dans le contexte de l’implantation de l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI). Les enjeux environnementaux et technologiques occuperont une place centrale.

En matière d’ESG (environnement, social et gouvernance), l’AMF poursuivra la surveillance des émetteurs pour détecter les cas d’écoblanchiment. Elle mettra aussi en œuvre une stratégie de surveillance des risques climatiques et analysera les résultats de l’exercice de scénarios climatiques réalisé avec le secteur.

Du côté technologique, l’AMF préparera un règlement pancanadien visant à harmoniser les obligations des structures de marché, tout en révisant les encadrements sur les cryptoactifs et les pratiques des fonds d’investissement qui y sont exposés.

Face à l’adoption croissante de l’IA par les acteurs du marché, l’AMF intensifiera ses efforts pour en encadrer l’usage responsable. Elle mettra en œuvre sa feuille de route interne en matière de gouvernance des données et d’IA, tout en clarifiant ses attentes vis-à-vis du traitement équitable des consommateurs. Des travaux d’analyse sont aussi prévus avec les ACVM pour évaluer si la législation actuelle suffit à encadrer l’usage de l’IA sur les marchés financiers.

Soutien à la transformation organisationnelle
Enfin, l’AMF souhaite moderniser ses processus internes, en particulier le traitement des réclamations au Fonds d’indemnisation des services financiers (FISF) et certaines fonctions déléguées à l’OCRI.

En matière de ressources humaines, elle mettra en place une promesse employeur visant à renforcer la mobilisation des talents et poursuivra ses initiatives de formation, de mentorat et de développement du leadership.

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La TD mise sur l’IA pour personnaliser l’expérience client https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-td-mise-sur-lia-pour-personnaliser-lexperience-client/ Fri, 20 Jun 2025 17:53:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108073 Elle dévoile son modèle prédictif IA Prisme TD.

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IA Prisme TD : c’est le nom du tout nouveau modèle d’intelligence artificielle (IA) que la Banque TD vient de mettre en service. Développée entièrement en interne par son centre de recherche Layer 6, cette innovation vise à transformer la façon dont la banque anticipe les besoins de sa clientèle et conçoit ses campagnes marketing.

Fruit de plusieurs années d’investissement en recherche et développement, IA Prisme TD repose sur un modèle de fondation tabulaire, entraîné sur des ensembles de données bancaires robustes. Il permet à la TD de générer une vue d’ensemble plus fine et évolutive de ses clients.

« Dans un monde où tout va vite, pouvoir mieux connaître nos clients et anticiper leurs besoins à mesure qu’ils évoluent est un atout de première importance », souligne Chris Morris, première vice-présidente à la direction, Transformation, Habilitation et Expérience client.

Un gain en précision et en rapidité
Le modèle traite cent fois plus de données que les systèmes traditionnels utilisés par la banque, et remplace plusieurs modèles distincts par une seule architecture unifiée. Il permet ainsi de produire des prédictions plus précises et de les déployer plus rapidement.

Dès cette année, les capacités d’IA Prisme TD seront déployées pour personnaliser les communications marketing de la banque. Cette première application concrète ouvre la voie à des utilisations plus étendues dans la prise de décisions d’affaires et l’optimisation des produits financiers.

En parallèle, la banque insiste sur la protection des renseignements personnels : le modèle est hébergé sur une plateforme infonuagique interne et sécurisée, assurant que les données des clients demeurent au sein de l’institution.

Une infrastructure modernisée
Le développement de IA Prisme TD s’inscrit dans un chantier de modernisation de l’infrastructure de données de la TD. L’an dernier, la banque a procédé à une migration de ses enregistrements vers une plateforme infonuagique, dans le but de renforcer ses capacités d’analyse et de flexibilité face aux attentes croissantes des clients.

« La migration nous a donné les moyens de faciliter l’accès aux données à grande échelle », affirme Vlad Schpilsky, premier vice-président à la direction au Groupe Banque TD.

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