Intelligence artificielle – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 08 Apr 2025 19:58:01 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Intelligence artificielle – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Plans financiers : outils à la rescousse https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/plans-financiers-outils-a-la-rescousse/ Mon, 14 Apr 2025 10:57:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106668 En faire bon usage transforme la relation client-conseiller.

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En quelques années, la création de plans financiers a pris un virage technologique marquant. Les feuilles de calcul et les modèles maison cèdent le pas aux plateformes automatisées, propulsées par des algorithmes puissants. Ces technologies promettent d’accélérer le travail des professionnels, de bonifier l’expérience client et de rehausser la qualité des recommandations. Mais qu’en est-il sur le terrain ? Tour d’horizon de logiciels qui redessinent la pratique.

Les outils de planification financière évoluent rapidement, intégrant automatisation et intelligence artificielle (IA) pour épauler les conseillers. Tous ne répondent pas aux mêmes besoins, mais tous peuvent offrir une valeur ajoutée lorsqu’ils sont bien utilisés, notamment en matière de décaissement à la retraite et d’optimisation fiscale.

Selon le Pointage des courtiers québécois et le Pointage des courtiers multidisciplinaires (édition 2024), les attentes des conseillers varient selon les modèles d’affaires de leur courtier.

Chez bon nombre de courtiers de plein exercice détenus par des institutions financières, les conseillers ont accès à des plateformes technologiques qui leur sont imposées par leur courtier. Les conseillers bénéficient également de soutien afin de les utiliser. Selon l’actif géré par le client, les plans financiers sont conçus par des planificateurs financiers internes plutôt que par les conseillers en placement eux-mêmes. En tout, 94 % des conseillers déclarent faire des plans financiers pour leurs clients. Chez un quart d’entre eux, de 0 % à 40 % de leurs clients en ont effectivement un.

Chez les courtiers multidisciplinaires, ce sont davantage les conseillers eux-mêmes qui font les plans financiers et utilisent les logiciels de planification financière. Souvent, ils choisissent leurs logiciels et en paient la licence d’utilisation.

Logiciels puissants, mais exigeants

Conquest Planning, NaviPlan, Snap Projections, etc. : la diversité des outils permet à chaque professionnel de trouver chaussure à son pied. Ces plateformes sont performantes, mais leur maîtrise demande du temps. Plusieurs utilisateurs reprochent le manque de soutien technique ou l’absence d’aide en français. Conquest, souvent salué pour sa puissance, est aussi jugé complexe. « Il est difficile d’obtenir de l’aide pour les problèmes. Ça ne permet pas de prendre un rendez-vous pour du dépannage », déplore un représentant d’IG Gestion de patrimoine. Un autre mentionne qu’il faut « un bon niveau de formation avant de maîtriser les différents volets ».

Mark McGrath, conseiller en placement et gestionnaire de portefeuille associé chez PWL Capital, évoque une « vallée de la mort » à propos de l’apprentissage de ce logiciel : « Au départ, on est émerveillé. Puis, au fur et à mesure que l’on en apprend davantage, on commence à se sentir frustré. Le logiciel va si loin et fait tant de choses qu’il devient très vite accablant. »

Pour soutenir leurs équipes, certaines firmes mettent en place des ressources internes. Chez MICA Cabinet de services financiers, Marie-Ève Poulin offre du soutien aux représentants. « Cela évite de passer par l’entreprise, ce qui peut être complexe et parfois lent, notamment à cause des barrières linguistiques », explique Louis Thibault, vice-président aux ventes, assurances et investissement, chez MICA. Un soutien en français, avec connaissance du terrain, est un avantage décisif selon lui.

La langue pèse lourd dans le choix d’un outil. Sandy Lachapelle, présidente de Lachapelle Finances intelligentes, planificatrice financière et représentante en épargne collective rattachée à Services en placements PEAK, a écarté d’emblée les logiciels non traduits en français. Elle utilise NaviPlan, qui propose une formation pour les nouveaux utilisateurs, des vidéos et un guide détaillé. Snap offre pour sa part des webinaires et des sessions d’intégration personnalisées.

Mise à jour des données : pas tous égaux

La mise à jour automatique des données, offerte par Conquest, permet d’accélérer le processus et de limiter les erreurs. NaviPlan et Snap proposent plutôt un recalcul manuel, à l’initiative de l’utilisateur. Le rendu visuel varie d’un logiciel à l’autre. Certains misent sur les graphiques dynamiques, d’autres sur des tableaux détaillés. Les rapports conçus avec NaviPlan peuvent être exportés sous forme de documents Microsoft Word et les polices et les couleurs peuvent être modifiées. Conquest inclut un mode contraste élevé pour les personnes ayant des déficiences visuelles et permet de redimensionner les graphiques.

Le niveau de détail dans les informations est aussi personnalisable. Dans Conquest, la section « résumé » peut fournir un portrait exhaustif de la classification des actifs et des propriétaires de chaque compte, ou simplement afficher la valeur marchande des actifs. On peut également sélectionner et redimensionner les graphiques à afficher et personnaliser la marque.

IG Gestion de patrimoine a utilisé NaviPlan et Conquest pendant quelque temps, avant d’opter pour Conquest. « Le logiciel permet d’identifier rapidement les besoins et de générer des stratégies efficaces. Ça plaît beaucoup aux planificateurs financiers », dit Carl Thibeault, vice-président principal Québec et Atlantique, chez IG. NaviPlan est plus convivial… mais moins performant, selon lui.

Roger Massicotte, planificateur financier autonome, a jadis utilisé NaviPlan, et travaille aujourd’hui avec Conquest et Snap en fonction des besoins des clients et de la complexité des dossiers. Il souligne que les écarts entre logiciels sont minimes en fin de projection. Il signale un écart maximum de 5 % des valeurs successorales finales entre les résultats des trois plateformes d’après une comparaison effectuée par une collègue.

« La vraie différence, c’est l’automatisation et l’intelligence artificielle », dit Roger Massicotte. Mais il faut savoir filtrer. « Il est facile de se perdre dans les options et de produire des rapports de 400 pages. »

Décaissement et optimisation fiscale

Isabelle Bérard, conseillère en gestion de patrimoine chez iA Gestion privée de patrimoine (iAGPP) et planificatrice financière autonome, a migré de Snap à Conquest. Elle apprécie particulièrement les audits fiscaux détaillés et les simulations de décaissement optimisées par l’IA. Ces fonctionnalités avancées sont précieuses dans un contexte d’optimisation fiscale, l’un de ses axes de travail. Pour la planification du décaissement, elle aime le module de planification expert de Conquest, qui indique dans quelle mesure chaque stratégie permet l’atteinte des objectifs.

Mark McGrath ajoute qu’il considère ce logiciel comme « un moteur fiscal doté de fonctions de planifications financières avancées ». Il permet de visualiser une déclaration de revenus complète pour une année de projections et son application du calcul des impôts inclue de nombreuses données, telles que les crédits d’impôt, les déductions et les fractionnements de revenu. D’après le gestionnaire, un logiciel bien maîtrisé réduit jusqu’à 90 % la charge cognitive.

Snap se distingue par sa capacité à visualiser d’un coup d’œil les taux effectifs et marginaux d’imposition année après année. « Idéal pour les dossiers simples. Et super facile d’usage », résume Isabelle Bérard. NaviPlan, de son côté, permet de modifier le scénario de base, avec ajustement automatique des scénarios alternatifs.

Aucun outil n’est parfait. Chez NaviPlan, l’un des problèmes majeurs concerne l’automatisation des cotisations dans les régimes enregistrés, signale Sandy Lachapelle. Par exemple, lorsque l’on coche l’option pour maximiser le CELI, NaviPlan ajoute automatiquement des cotisations même si le client n’a pas les liquidités nécessaires, ce qui fausse le plan et force les utilisateurs à intervenir manuellement.

Isabelle Bérard explique que, bien que Conquest propose des plans de match automatiques, comme le report du début du versement de la prestation du Régime de rentes du Québec (RRQ) à 72 ans, ces recommandations ne sont toutefois pas justifiées ni contextualisées par l’outil.

Les hypothèses de rendement dans Conquest proviennent d’Ortec Finance et ne peuvent être modifiées sans perdre l’analyse probabiliste. Snap est plus souple, bien que ses simulations stochastiques soient limitées à une centaine d’essais. Son interface, qui rappelle Excel, plaît aux clients baby-boomers, selon Roger Massicotte.

Pistes d’amélioration

Des zones d’amélioration subsistent parmi les différents logiciels utilisés, notamment pour la prise en compte des structures corporatives par Conquest. Carl Thibault note que l’intégration de ces éléments est possible dans les projections automatisées, mais demande plus de rigueur et de connaissances de la part du conseiller. La prise en compte des fiducies est également un aspect à améliorer, indique Marie-Ève Poulin, chargée du soutien aux utilisateurs chez MICA. « Actuellement, on ne peut pas jumeler une société de gestion à une fiducie pour transférer des sommes de la société à des fiduciaires », mentionne-t-elle. L’ordre de décaissement mériterait lui aussi plus de flexibilité.

La gestion du décaissement est l’un des principaux irritants relevés par les utilisateurs de Snap. Contrairement à Conquest, qui propose une véritable optimisation fiscale, Snap ne permet de définir qu’un simple ordre de décaissement — par exemple, retirer d’abord du RÉER, puis du compte non enregistré, puis du CELI. « Ça me prenait beaucoup plus de temps de faire un plan de décaissement fiscalement avantageux avec Snap », dit Isabelle Bérard.

Même si NaviPlan se démarque par une saisie de données intuitive, la gestion des scénarios comparatifs laisse un peu à désirer, indique Sandy Lachapelle. Lorsque vient le temps de tester différentes hypothèses, l’utilisateur peut créer des variantes à partir du scénario de base, ce qui est pratique… jusqu’à un certain point. Dès que l’on souhaite modifier des éléments plus substantiels, le logiciel exige la création d’un nouveau plan complètement distinct. Résultat : il devient difficile de savoir à l’avance ce qui peut être modifié dans un même plan et ce qui exige de repartir à zéro. Cette logique a demandé à la conseillère plusieurs mois d’essais et erreurs avant d’être bien comprise. Une meilleure clarté à ce chapitre — ou une plus grande souplesse dans la construction des scénarios — améliorerait considérablement l’expérience utilisateur, suggère-t-elle. « Le danger dans ces logiciels, c’est que les gens pensent qu’ils sont intelligents, mais ils ne le sont pas tant que ça. Si le conseiller ne comprend pas ce qu’il met dans son logiciel ou ce qu’il lui demande, peu importe le logiciel, le résultat sera ordinaire. »

Face à l’automatisation de la conception des plans, Isabelle Bérard insiste sur l’importance de bien accompagner son client. Selon elle, un conseiller doit prendre le temps de rédiger ses propres notes pour expliquer les raisons derrière chaque décision et élément d’optimisation proposés par le logiciel.

L’intégration de l’intelligence artificielle dans les logiciels de planification financière accélère la production de plans, mais l’humain reste essentiel, ajoute Carl Thibeault. « L’IA peut générer des plans rapidement et faciliter certaines étapes, mais elle ne remplace pas la capacité du professionnel à accompagner le client dans l’action concrète. C’est cette interaction humaine qui, in fine, fait la différence entre un bon outil technologique et une vraie planification réussie. »

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Stratège de l’IA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/stratege-de-lia/ Mon, 14 Apr 2025 10:47:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106324 Il réinvente la gestion de portefeuille.

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Carl ­Dussault est ­président-directeur général d’Evovest, une firme de gestion de portefeuille qui se démarque par son utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans la gestion d’actifs. « L’automatisation permet de réduire les biais humains et de maximiser l’efficacité des analyses. Nos algorithmes peuvent analyser des milliers d’actions quotidiennement, ce qui permet de dégager une valeur ajoutée pour nos clients », ­dit-il.

C’est au secondaire que sa passion pour la finance a pris forme, lui qui feuilletait quotidiennement les pages économiques des journaux. Une rencontre avec une représentante de ­HEC ­Montréal lors d’une journée d’orientation scolaire allait concrétiser son choix de carrière. « ­Dans le dépliant promotionnel, il y avait le titre de gestionnaire de portefeuille. Après m’être informé sur ce domaine, je n’ai plus jamais regardé en arrière », confie-t-il.

Il a fait ses premiers pas dans l’industrie comme stagiaire à la Banque Nationale. Il a ensuite travaillé à BMO Nesbitt Burns comme conseiller avant de se joindre à Intact Assurance comme gestionnaire de portefeuille en octobre 2012. C’est là qu’il a découvert le potentiel des technologies émergentes.

En 2016, il prend un virage décisif. Convaincu que l’intelligence artificielle peut transformer la gestion de portefeuille, il quitte son emploi pour fonder Evovest. Son approche est novatrice : utiliser l’apprentissage machine pour prédire quelles actions surpasseront leur indice de référence. Deux ans plus tard, la firme obtient son permis de l’Autorité des marchés financiers (AMF) et met en marché son premier produit en 2019.

Sur cinq ans, Evovest ­Actions ­Mondiales affiche un rendement avant les frais de gestion et d’exploitation de 13,3 % par rapport à 7,7 % pour l’indice ­MSCI ­World ­EW, tout en affichant une volatilité moindre que celle de cet indice.

Le lancement d’un fonds négocié en ­Bourse (FNB) en partenariat avec la ­Banque ­Nationale en mars 2024 marque un tournant. Baptisé ­FNB ­Actions ­Mondiales Evovest (EVO), ce produit rend la stratégie accessible à un plus large public.

La croissance de ses actifs est au ­rendez-vous, Evovest en gérant 170 millions de dollars (M$). Avec une équipe de huit personnes, l’entreprise démontre que la taille n’est pas un frein à la performance. « ­On a plusieurs années d’historique de rendement, ce qui nous met en avant de la parade alors que d’autres commencent tout juste à lancer des produits utilisant l’IA », se réjouit Carl Dussault. L’entreprise a aussi reçu une reconnaissance importante du ­Programme des gestionnaires en émergence du ­Québec (PGEQ), qui lui a accordé un second mandat de près de 75 M$ pour le lancement du ­Fonds Evovest marché neutre mondial.

Pour souligner ce parcours, le jury du ­Top des leaders de l’industrie financière lui accorde une mention ­Coup de cœur dans la catégorie ­Sociétés de gestion indépendante. « ­Il dirige une entreprise en croissance et innovante, mariant gestion de portefeuille et intelligence artificielle. Ses efforts en matière de facteurs environnementaux et sociaux sont dignes de mention, tout comme ses efforts pour redonner à la communauté. Bravo ! »

Sur le plan social, Carl Dussault et son équipe participent activement à des initiatives comme  Technovation et VersaFi (anciennemment Women in Capital Markets), contribuant à promouvoir la diversité dans le secteur financier. La firme soutient également la relève en finance à travers des partenariats avec la ­Fondation HEC, offrant des bourses et des débouchés aux étudiants.

Malgré ces progrès, Carl Dussault reste lucide. Si l’entreprise approche de la rentabilité pour 2025, il prévoit continuer de réinvestir les profits dans sa croissance. Son prochain défi ? ­Développer des outils qui rapprocheraient l’IA du travail d’un analyste traditionnel, en maintenant une approche qui réduit les biais humains dans la gestion de portefeuille.

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L’IA, un bouclier contre les cyberattaques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/lia-un-bouclier-contre-les-cyberattaques/ Mon, 14 Apr 2025 10:46:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106178 Elle aide à contrer les menaces émergentes.

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Les cyberattaques contre des organisations se multiplient partout dans le monde. Alors que les institutions financières sont des cibles privilégiées en raison notamment des informations personnelles de grande valeur qu’elles détiennent, l’infonuagique et l’intelligence artificielle (IA) agissent ensemble comme un bouclier pour prévenir et détecter les risques.

Anticiper les attaques grâce à l’IA

« Nous sommes confrontés à des attaques de plus en plus sophistiquées de pirates qui exploitent des vulnérabilités encore inconnues des fabricants de logiciels. Grâce à l’IA, il est possible de les détecter avant qu’elles soient exploitées à grande échelle », précise Marc Boyer, directeur de la division infonuagique de Google pour l’est et l’ouest du Canada.

L’IA permet d’identifier les menaces en assurant une surveillance continue des systèmes informatiques qui permet de détecter les failles de sécurité avant même que les hackers les repèrent. Elle permet également de corriger ces failles automatiquement.

Google a ainsi recours à des agents automatisés propulsés par l’IA pour détecter les « zero-day exploits » (attaques de jour zéro), des vulnérabilités inconnues des manufacturiers qui constituent une porte d’entrée de choix pour les cybercriminels dans les systèmes des organisations. Cette automatisation permet de réduire considérablement les risques d’intrusion et de renforcer la résilience des systèmes, signale Marc Boyer.

Le phénomène des cyberattaques prend une ampleur inédite dans l’industrie financière. Selon l’Autorité bancaire européenne (EBA), plus de la moitié des banques victimes d’une attaque en 2024 ont subi une violation de données. Le Canada n’est pas épargné. Une étude de Fortiguard révèle que le pays a été la cible de 17,8 milliards de tentatives de cyberattaques durant le premier semestre 2023. De plus, près de 9 000 serveurs informatiques au pays seraient vulnérables.

Contrer les attaques des États-nations

Les équipes de cybersécurité ont fort à faire pour mettre en échec les pirates. Certains appartiennent à des groupes organisés basés à l’étranger, principalement en Chine, en Russie, en Iran, en Syrie et en Corée du Nord. À Montréal, une équipe dédiée de Google traque en permanence les menaces émanant de ces groupes sur le dark web, en utilisant notamment des programmes de veille automatisée.

« Grâce à l’IA, si une entreprise financière québécoise est visée, cette équipe peut intervenir rapidement pour identifier la menace avant qu’elle ne cause des dommages », explique Marc Boyer.

Dans cette course contre la montre pour la protection des données, l’infonuagique offre une couche de protection supplémentaire. Le fait d’héberger les données et infrastructures critiques d’entreprises dans le nuage permet à celles-ci de bénéficier de systèmes de surveillance avancés qui peuvent détecter les tentatives d’intrusion en temps réel.

Les nouvelles technologies issues du mariage entre l’IA et l’infonuagique aident ainsi à renforcer la sécurité interne des entreprises en analysant de manière continue les droits d’accès des employés afin de détecter les anomalies afin d’empêcher des cybercriminels d’exploiter des erreurs humaines pour s’introduire dans les systèmes.

« Ces outils sont capables de voir tous les droits d’accès d’un utilisateur dans un poste donné et de détecter que tel utilisateur ne devrait pas avoir accès à tel type de système. C’est beaucoup plus efficace que d’utiliser des processus manuels », dit Marc Boyer.

Dans ce cas, l’IA n’agit pas seulement comme un outil défensif. Elle permet également d’optimiser la gestion des accès aux systèmes critiques sans alourdir les processus internes.

Comment contrer les attaques

Face à la menace croissante qui plane au-dessus d’elles, les institutions financières redoublent de vigilance et adoptent des solutions technologiques avancées pour prévenir de nouvelles formes de cyberattaques, car les cybercriminels font preuve d’une imagination qui semble sans limites. Ils ne se contentent pas de cibler des organisations, mais visent désormais des infrastructures essentielles à leur fonctionnement, comme les réseaux électriques et les systèmes opérationnels.

« Nos équipes s’assurent de mettre en place une couverture de cybersécurité qui englobe à la fois les technologies de l’information et les opérations sur le terrain. C’est au sommet de notre liste de priorités ces temps-ci », dit Marc Boyer.

Pour se protéger, les institutions financières investissent déjà massivement dans la cybersécurité, mais elles doivent réinvestir continuellement dans des solutions technologiques pour reste à la fine pointe, signale Marc Boyer. Une approche multicouche, qui combine plusieurs outils de cybersécurité, dont des technologies d’IA, contribue à réduire les risques, car elle permet d’identifier les comportements suspects avant qu’une attaque ne soit déclenchée, d’automatiser les mises à jour de sécurité, de gérer les accès et d’assurer une veille constante pour repérer d’éventuelles fuites de données.

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Google veut être l’allié de la finance pour accélérer l’IA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/google-veut-etre-lallie-de-la-finance-pour-accelerer-lia/ Mon, 14 Apr 2025 10:45:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106176 Des défis limitent l’adoption de cette technologie.

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Avec la numérisation qui s’accélère, les institutions financières doivent évoluer rapidement. Or, leur prudence excessive freine parfois l’innovation, observe Marc Boyer, responsable de l’infonuagique de Google Canada.

Dans la transition vers l’intelligence artificielle (IA), le nuage (cloud) ne se limite pas au stockage des données. Il devient l’ossature des nouvelles applications d’IA, selon l’expert. « L’adoption du nuage permet aux institutions financières de dépasser les limites des infrastructures traditionnelles. Elles peuvent tester et déployer des technologies beaucoup plus rapidement, avec une puissance de calcul inégalée », souligne le directeur de Google Cloud pour l’Est et l’Ouest du Canada.

Google accompagne plusieurs acteurs du secteur dans cette transformation, dont Desjardins, la Banque Scotia, Valeurs mobilières TD et iA Groupe financier, ainsi que des investisseurs institutionnels comme la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) et Investissements PSP.

IA de première génération : l’automatisation des interactions

L’implantation de l’IA en services financiers se fait en intégrant progressivement des solutions automatisées, d’abord basées sur des modèles simples, puis sur des technologies plus avancées.

Dans un premier temps, l’IA a été utilisée dans les services financiers pour automatiser les interactions de base avec la clientèle, rappelle Marc Boyer. Chez Desjardins, par exemple, cela s’est traduit par la mise en place d’agents conversationnels capables de répondre aux questions fréquentes des utilisateurs.

« Les appels entrants sont analysés et filtrés par un agent virtuel basé sur les technologies de Google. Le robot est en mesure de comprendre l’intention du client, de produire un résumé de la discussion et d’aiguiller la requête au bon service, avec le bon contexte. »

Ces solutions permettent de réduire le temps d’attente et d’améliorer l’expérience client en éliminant les transferts d’appels inutiles.

IA avancée : l’analyse des données en temps réel

Le perfectionnement des algorithmes a permis aux institutions financières de commencer à exploiter l’IA pour analyser les données en temps réel et soutenir leurs conseillers. iA Groupe financier, par exemple, utilise un robot (chatbot) interne basé sur l’IA pour assister les équipes de gestion de patrimoine.

« Ce robot répond aux questions des conseillers en temps réel sur une vaste gamme de produits financiers. Il leur permet d’accéder à une information à jour et de personnaliser leurs recommandations », signale le dirigeant.

Dans cet exemple, l’IA ne se contente plus d’interagir avec les clients : elle devient un outil d’aide à la décision pour les professionnels du secteur.

IA multimodale : la convergence des données et des formats

La prochaine avancée ?

Une IA capable de traiter simultanément texte, images et audio.

« Avec des outils comme Notebook LM, l’IA peut assembler et analyser divers contenus, puis en extraire des podcasts interactifs en quelques minutes », explique Marc Boyer.

Cette technologie pourrait transformer le travail des analystes financiers, leur permettant d’agréger instantanément des documents réglementaires, des rapports économiques et des notes internes pour obtenir une synthèse personnalisée.

Autre évolution majeure : l’informatique quantique. « Les avancées sont fulgurantes dans ce domaine. On parle d’applications concrètes non pas dans 10 ou 15 ans, mais d’ici 3 à 4 ans », précise-t-il.

Cette technologie qui réunit l’informatique, la physique et les mathématiques promet d’accélérer le traitement des données complexes grâce à des puces inspirées des réseaux de neurones, comme celles utilisées par ChatGPT et Gemini.

Une adoption encore prudente

Malgré les gains potentiels, l’adoption de l’IA reste prudente. Trop ? Une étude menée par le Conseil du patronat du Québec estime que l’IA pourrait générer jusqu’à 230 milliards d’économies annuelles et faire gagner 175 heures de travail par employé. Pourtant, son déploiement reste limité.

« Les entreprises avancent à petits pas. La confidentialité des données et les risques de fuite les préoccupent. Les régulations du secteur financier, bien que nécessaires, ralentissent aussi l’implantation de nouvelles technologies. Trouver l’équilibre entre sécurité et performance est délicat », souligne Marc Boyer.

L’un des enjeux majeurs pour les institutions financières consiste à garantir que les données utilisées par les systèmes d’IA restent internes aux entreprises et ne servent pas à entraîner des modèles externes. Un défi important à relever.

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Ce qu’il faut savoir sur les applications de prise de notes par IA https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/ce-quil-faut-savoir-sur-les-applications-de-prise-de-notes-par-ia/ Mon, 14 Apr 2025 10:37:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106413 DÉVELOPPEMENT — La compréhension du contexte canadien, l’intégration logicielle et la sécurité sont les clés du choix.

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Un logiciel de prise de notes alimenté par l’IA peut aider les conseillers à gagner du temps en transcrivant les réunions, en rédigeant des courriels de suivi et en effectuant des recherches dans les notes. Cependant, il est important de prendre le temps de choisir celui qui correspond le mieux à votre pratique.

Advisor.ca a contacté des utilisateurs expérimentés pour savoir comment ils ont fait leur choix. Leurs conseils : recherchez des applications qui reconnaissent les termes financiers canadiens, qui s’intègrent à d’autres logiciels de gestion de cabinet et qui répondent aux exigences en matière de sécurité.

Nous avons également interviewé les PDG de trois fournisseurs de logiciels américains qui s’adressent au marché canadien :

  • Focal,
  • Jump
  • et Zocks.

Bien que les principales caractéristiques soient similaires, ils offrent aux conseillers différents niveaux de personnalisation du flux de travail.

L’application doit connaître le Canada

 

De nombreuses applications de prise de notes ayant été développées aux États-Unis, les conseillers canadiens devraient rechercher des options qui reconnaissent les termes financiers propres au Canada, tels que REER et CELI. Ceux qui ont des clients francophones pourraient aussi vouloir une application en français.

Bien que les trois applications reconnaissent la terminologie financière canadienne, elles ne peuvent pas toutes transcrire en français. Jump et Zocks offrent cette fonctionnalité, mais, pour le moment, Focal ne prend en charge que l’anglais.

Intégration des logiciels

La pile technologique de chaque conseiller étant unique, il doit s’assurer que l’application de prise de notes qu’il choisit s’intègre au logiciel de réunion virtuelle et de gestion de la relation client (GRC) de son cabinet.

Un conseiller a déclaré qu’il était plus enclin à utiliser une application spécifique de prise de notes parce qu’elle s’intégrait à son logiciel de gestion de la relation client (CRM) et de calendrier. Toutefois, un autre conseiller a fait remarquer que les utilisateurs devraient vérifier auprès de leur entreprise qu’ils ont l’autorisation de le faire.

Focal, Jump et Zocks fonctionnent tous avec les principaux logiciels de CRM tels que Redtail, Salesforce et Wealthbox, ainsi qu’avec des programmes de vidéo-réunion tels que Google Meets, Microsoft Teams et Zoom.

Une fois intégré, Focal peut consolider les discussions des réunions précédentes pour générer un ordre du jour avant un appel client, et rédiger une liste de tâches et des courriels de suivi après l’appel. Il peut également extraire des informations des conversations pour remplir des formulaires.

La fonction « ask-me-anything » de Focal est en version bêta et devrait être disponible d’ici la fin du deuxième trimestre. Elle permet aux conseillers de poser à l’intelligence artificielle (IA) des questions telles que le nombre d’enfants du client ou son niveau de tolérance au risque.

Par mesure de sécurité, Zocks ne crée pas ses propres enregistrements audio ou vidéo lorsqu’il se joint à un appel. Mais les conseillers peuvent télécharger des enregistrements distincts à des fins d’archivage et de transcription.

Zocks peut déclencher des flux de travail avec un CRM lié et rédiger un courriel de suivi pour le conseiller après une réunion avec un client. Les conseillers peuvent choisir ce qu’ils veulent inclure dans le courriel et décider s’il veut que celui-ci soit rédigé en paragraphes ou en puces. L’application peut également extraire des informations du CRM et des conversations passées pour remplir des formulaires et informer le conseiller des informations manquantes.

Les utilisateurs peuvent demander à l’IA de Zocks d’extraire des données sur les clients à partir de conversations, de données CRM et de courriels pour fournir des informations, par exemple en dessinant un arbre généalogique. En outre, les conseillers peuvent interroger leur base de données pour repérer, par exemple, les clients qui n’ont pas d’assurance-vie.

Les utilisateurs de Jump peuvent choisir de conserver l’enregistrement audio ou vidéo. L’application crée un document d’une page pour le conseiller avant un rendez-vous avec un client et rédige des tâches et des courriels de suivi. Les conseillers peuvent personnaliser le flux de travail automatisé après la réunion.

En outre, l’IA de Jump peut remplir des formulaires, intégrer des données financières dans un logiciel de planification et repérer des mots-clés dans les résumés des réunions. Sa fonction « ask-anything » permet de consulter l’historique des conversations d’un client donné ou de rechercher des réponses dans l’ensemble du pool de clients.

Bien que l’IA soit capable de tirer rapidement des informations de sources multiples, les conseillers affirment que leurs pairs devraient toujours vérifier la source de l’information pour s’assurer qu’elle est exacte.

La sécurité

La sécurité est une priorité pour les conseillers qui mettent en œuvre des outils alimentés par l’IA dans leur pratique. Un conseiller a déclaré qu’il était prêt à payer un supplément pour une application dotée de solides garanties de sécurité.

Les trois applications sont conformes à SOC 2 Type 2, une norme internationale d’audit des contrôles des technologies de l’information pour les organisations de services.

Focal repose sur l’architecture en nuage de Microsoft Azure. Ses modèles d’IA ne stockent pas d’informations privées et n’utilisent jamais les données des clients pour l’entraînement. Les résultats de l’IA sont également protégés par un réseau privé virtuel et un cryptage de bout en bout.

L’IA de Jump ne retient pas les informations personnelles identifiables et ne les utilise pas pour former ses modèles. Les conseillers peuvent personnaliser leurs préférences en matière de conservation et d’archivage des données et faire des déclarations standard.

Zocks est conçu pour être géofencé (utilisant un périmètre virtuel autour d’une zone géographique pour détecter la présence d’une personne dans cette zone) et géolocalisé (permettant de déterminer la position géographique exacte d’une personne), avec des centres de données situés aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Allemagne pour l’Union européenne. Bien que la législation canadienne n’exige pas que les données soient domiciliées au Canada, Zocks ajoutera un centre de données canadien au cours du deuxième trimestre.

Tarification

Alors que les conseillers qui travaillent pour une entreprise peuvent bénéficier d’une technologie qui leur est fournie, le prix des logiciels est un facteur important pour les conseillers indépendants. Un conseiller a confié avoir changé de fournisseur de logiciels après avoir renoncé à une application plus coûteuse.

Les applications de prise de notes proposent différents niveaux, les versions les plus chères offrant des fonctionnalités supplémentaires ou des transcriptions illimitées. Les abonnements annuels bénéficient également d’une réduction par rapport aux abonnements mensuels, et les trois sociétés proposent des plans d’entreprise avec des tarifs personnalisés.

La version la moins chère de Focal commence à 50 dollars américains (USD) par mois, facturés annuellement, et prend en charge jusqu’à 360 profils de clients. Pour 100 USD par mois, elle prend en charge un nombre illimité de réunions et inclut des fonctions de collaboration avec d’autres membres de l’équipe.

La version Jump commence à 75 USD par mois, avec une facturation annuelle, et se limite à un siège et à 60 sorties IA par mois. Les sorties IA illimitées sont facturées à partir de 100 USD par mois.

Zocks coûte 67 USD par mois, facturés annuellement, pour sa version standard, qui prend en charge 50 réunions par mois. Pour 109 USD par mois, les conseillers bénéficient de 100 réunions mensuelles. Les réunions supplémentaires coûtent 0,99 USD chacune pour les deux plans. Il n’y a pas beaucoup de publicité à ce sujet, mais les conseillers canadiens peuvent bénéficier d’une réduction.

Méthodologie

Cet article a été rédigé avec l’aide des conseillers suivants :

  • Carlo Valle, fondateur de Delta Financial Analytics à Montréal ;
  • Christian Batistelli, conseiller principal en gestion de patrimoine chez Unified Advisory Group, Assante Financial Management à Bowmanville (Ontario) ;
  • et Scott Sather, président et planificateur financier chez Awaken Wealth Management à Regina.

Les trois sociétés de logiciels ont répondu par des démonstrations et des entretiens :

  • John Connell, cofondateur et PDG de Focal à San Francisco ;
  • Mark Gilbert, fondateur et PDG de Zocks à San Francisco ;
  • et Parker Ence, cofondateur et PDG de Jump à Salt Lake City.

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Laylah : le CRM qui écoute les conseillers https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/laylah-le-crm-qui-ecoute-les-conseillers/ Mon, 14 Apr 2025 09:42:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106498  L’outil a été développé par des anciens de la firme Kronos Technologies.

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« Tous les logiciels de CRM (Customer Relationship Management) sont génériques et sous-utilisés, observe Kelly Gustafson, spécialiste en implantation technologique qui travaille avec des cabinets de conseil financier partout au Canada. Leur application au monde des conseillers financiers n’est qu’un pis-aller. Mais ce n’est pas le cas pour Laylah, qui est développé d’abord et avant tout pour les conseillers. »

Laylah est la nouvelle coqueluche des applications de gestion de la relation client auprès des conseillers canadiens. Après avoir fait d’importantes avancées au Québec, le logiciel est en train de prendre d’assaut le reste du Canada, constate Kelly Gustafson.

C’est ce que confirme Jean-Christophe St-Pierre, co-fondateur et chef des opérations de Laylah, une firme de logiciel qui compte une dizaine d’employés : « Depuis quelques mois, la moitié de nos clients viennent d’ailleurs du Canada, dit-il. On est surpris par notre croissance et on double nos projections en ce moment. »

Parcours inattendu que celui de Laylah. Son co-fondateur, Jean-François St-Pierre, a également été fondateur de la firme Kronos Technologies (aujourd’hui propriété d’Equisoft), conceptrice du CRM bien connu portant le même nom. En 2021, quatre ans après l’acquisition de Kronos par Equisoft, Jean-François St-Pierre, avec quelques transfuges de Kronos, a co-fondé Laylah avec une mission précise : mettre au point un CRM pour les conseillers.

Une Tour de Babel

Ce que Laylah apporte par-dessus tout est la simplicité, fait ressortir Christian Laroche, consultant stratégique en distribution de services financiers, qui parle d’une « industrie archaïque » en référant aux firmes d’assurance et de gestion de placements. « Peu d’industries ont autant d’informations de clients provenant d’autant de sources différentes », souligne Jean-Christophe St-Pierre.

« La situation n’a aucun sens, dénonce le Christian Laroche. La chaîne de communications entre les manufacturiers, les conseillers autonomes et les consommateurs est très déficiente. L’assureur et le manufacturier de fonds disent : “Tu vas entrer dans mon extranet et sortir des informations à jour”. Mais ils ne comprennent pas que le conseiller fait affaires avec 14 assureurs et ça lui fait 14 extranets à consulter. » Chaque firme dispose de ses formats de fichiers et de ses protocoles d’échange ; le conseiller se retrouve inévitablement dans une Tour de Babel informatique où il doit constamment harmoniser des masses de données, ce qui n’est pas une mince tâche.

Laylah apporte un moule unique à cette pléthore de formats et ramène toutes les données à un seul fichier client. Cette uniformisation s’applique autant aux transactions avec assureurs et manufacturiers que lorsqu’il s’agit de faire migrer les données d’un ancien CRM vers Laylah. « Tout tient à la donnée, qui est unifiée, affirme Christian Laroche. Un cabinet peut aller chercher ses données aussi bien dans un autre CRM ou chez un assureur et les intégrer dans Laylah avec un minimum d’effort. Et si des erreurs persistent, le logiciel peut les résoudre par lui-même à 97 %. C’est remarquable ! C’est d’ailleurs la première qualité qui m’a attiré. »

Laylah s’attaque aussi à la bête noire des conseillers : la conformité. « On tâche d’automatiser au maximum pour la simplifier, indique Jean-Christophe St-Pierre. Tous les messages échangés avec un client sont archivés automatiquement dans le fichier du client, qu’il s’agisse de notes de rencontre ou d’inscriptions d’événements. On garde une trace de tout : changement d’adresse, numéro d’assurance sociale, évolution d’une tâche. »

Fertile en possibilités

Cette intégration autour du fichier client à partir d’un format unique de données est appelée à des développements fertiles. Un de ces développements tient à une application de gestion de flux de tâches. « C’est la prochaine étape », affirme Jean-Christophe St-Pierre. Par exemple, au moment d’assigner une nouvelle police d’assurance à un client, une démarche systématique de tâches à effectuer se présentera automatiquement pour assurer que les nombreuses étapes sont complétées et validées.

Un autre développement tient à l’intégration de l’intelligence artificielle (IA), tout particulièrement les plus récents modèles de langage génératifs, à plusieurs niveaux du CRM, fait ressortir Kelly Gustafson. À partir de toutes les notes jetées pêle-mêle dans le dossier unique d’un client, le conseiller pourra poser des questions de toutes sortes pour produire, par exemple, la présentation d’un nouveau fonds d’investissement ajusté aux besoins du client ou pour structurer une prochaine rencontre annuelle.

Un troisième développement mènera à la conception d’un « mini-CRM » pour clients à partir duquel un client pourra interroger sa situation et produire une vue intégrée sur l’ensemble de ses comptes et produits. « Ça va être comme lorsqu’un client accède en ligne à son compte bancaire et trouve tout ce qui le concerne dans un seul endroit », illustre Jasmin Lapointe, conseiller en sécurité financière chez Panorama Services financiers, et un des premiers clients de Laylah au Québec.

Enfin, une autre étape conduira à la mise en place de tableaux de bord et d’indices de performance pour faciliter la gestion d’un ensemble de clients. « Présentement, on s’occupe de structurer les données, mais on va en arriver là inévitablement », affirme Jean-Christophe St-Pierre.

Une tarification exemplaire

Le mot d’ordre « facilité » s’applique à plusieurs autres niveaux de Laylah, par exemple, à la tarification unifiée autour d’un prix de 120 $ par mois par utilisateur. « Il n’y a pas de frais cachés, insiste Jean-Christophe St-Pierre, le support est illimité et les conseillers peuvent à tout moment avoir un clavardage en temps réel avec un technicien. » Jasmin Lapointe le confirme : « C’est une tarification simple, juste et sans surprise. »

La facilité se retrouve aussi dans les échanges entre les conseillers et l’équipe de Laylah. « Ils sont hyperréceptifs aux suggestions qu’on peut leur faire, affirme Jasmin Lapointe. Il s’agit d’anciens conseillers qui comprennent très bien nos besoins en tant que conseiller. »

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Productivité des banques : et si la solution passait par moins de complexité ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/productivite-des-banques-et-si-la-solution-passait-par-moins-de-complexite/ Mon, 07 Apr 2025 11:09:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106525 Les institutions financières doivent repenser leur modèle opérationnel de fond en comble, selon McKinsey.

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Alors que la productivité du secteur bancaire stagne depuis plus d’une décennie, un nouveau rapport de McKinsey révèle que les banques pourraient augmenter leur rentabilité de façon significative grâce à une approche de « simplification à grande échelle ». Cette stratégie pourrait générer des gains de productivité durables allant jusqu’à 15 % en deux ans, entraînant une hausse de 1,0 à 1,5 point de pourcentage du ROE (rentabilité des capitaux propres).

Baisse de productivité

Entre 2010 et 2023, la productivité des banques américaines a reculé de 0,3 % par an en moyenne. Et ce, malgré une hausse constante des investissements technologiques, notamment en intelligence artificielle (IA), en migration vers le nuage et en cybersécurité. Or, ces dépenses, bien que cruciales, ont souvent généré un faible retour sur investissement.

Les coûts d’exploitation ont parallèlement explosé, alourdis par les exigences réglementaires accrues, la gestion des risques et la compétition pour les talents, notamment dans les fonctions technologiques et analytiques.

La simplification des opérations permet non seulement de réduire les coûts, mais aussi d’améliorer l’expérience client. Par exemple, McKinsey estime que les banques les plus efficaces parviennent à octroyer des hypothèques à un coût moyen de 6 900 $ — soit 40 % de moins que la moyenne du marché en 2023 qui s’est établie à 11 600 $.

Les leviers de la simplification

Pour simplifier leurs opérations, les banques peuvent agir sur plusieurs fronts :

  1. Rationalisation des activités : Certaines banques comme Citigroup et HSBC ont déjà commencé à céder des actifs non stratégiques pour se concentrer sur leurs points forts. Citigroup a ainsi recentré ses opérations sur la gestion de patrimoine, tandis qu’HSBC se concentre sur ses marchés clés, soit le Royaume-Uni et Hong Kong, et les clients fortunés.
  2. Amélioration du modèle opérationnel : L’étude révèle que de 60 % à 70 % du temps des employés est consacré à des discussions internes, contre seulement de 30 % à 40 % pour des activités directement liées aux clients. Un contraste frappant avec les entreprises technologiques (fintech) où plus de 80 % du temps est consacré aux résultats concrets.
  3. Simplification de la prise de décision : Réduire le nombre d’intervenants et de niveaux hiérarchiques dans les processus décisionnels peut accélérer significativement les opérations.
  4. Adoption de l’agilité : Accélérer les cycles de développement permet de répondre plus rapidement aux besoins du marché et aux attentes des clients.

Ces modifications peuvent augmenter la productivité des banques de 20 à 30 % sans besoin d’embaucher davantage. Cependant, il est crucial d’assurer une transformation complète et durable. Selon une enquête de McKinsey de 2021, moins d’un tiers des transformations organisationnelles réussissent à améliorer la performance et à maintenir ces améliorations dans le temps.

Miser sur la technologie avec discernement

L’automatisation, l’analytique et les outils d’IA générative permettent des gains de productivité notables, jusqu’à 30 % dans certains cas. Toutefois, ces technologies doivent être intégrées de façon rigoureuse, avec des périmètres bien définis et une forte implication des équipes. L’objectif est de redéfinir chaque unité de travail, d’éliminer les tâches superflues et de maximiser la valeur créée par chaque processus.

Une méthode exigeante, mais payante

La simplification ne profite pas qu’aux indicateurs financiers. Elle transforme également l’expérience utilisateur : interactions fluides, services personnalisés, omnicanalité, clarté des communications. Elle allège aussi la charge des employés, libérés des processus internes trop lourds, ce qui améliore leur engagement et leur productivité.

Si elle est bien menée, la simplification à grande échelle peut générer des gains de productivité de 15 % en deux ans, selon McKinsey, tout en améliorant l’expérience client et employés. Mais cette démarche ne peut être purement technocratique : elle nécessite un engagement fort, un changement de culture et une volonté de remettre en question les modes de fonctionnement traditionnels.

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Comment l’IA optimise le travail des conseillers https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/comment-lia-optimise-le-travail-des-conseillers/ Thu, 03 Apr 2025 11:43:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106474 Plus de 40 % l’intègrent déjà dans leur pratique.

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L’intelligence artificielle (IA) se taille une place croissante en gestion du patrimoine. Selon le sondage Inside Information Software Survey 2025 de T3 Technology Hub, 41 % des conseillers en sécurité financière utilisent au moins un outil d’IA générative ou de recherche au quotidien.

Ces technologies permettent d’automatiser plusieurs tâches, telles que la prise de notes, l’envoi de courriels, l’intégration de nouveaux clients et la génération de prospects. Elles facilitent également l’organisation des dossiers et l’optimisation des recommandations.

Face à l’évolution rapide de ces outils, de nombreux conseillers testent différentes solutions pour améliorer leur efficacité. En voici quelques exemples, recueillis par Financial Planning.

Optimiser la prise de notes et les suivis

L’IA aide à documenter efficacement les rencontres clients. Des outils spécialisés transcrivent les échanges, produisent des résumés et identifient les tâches à suivre, évitant ainsi la rédaction manuelle de comptes rendus.

Brad Bresica, conseiller chez Moisand Fitzgerald Tamayo, utilise Jump AI, un assistant conçu pour faciliter la prise de notes en gestion de patrimoine. Cet assistant numérique simplifie la documentation des réunions et le suivi auprès des clients. Il inclut un module de préparation de réunion qui aide les conseillers à structurer leurs échanges.

Il explique que Jump AI a fait gagner aux conseillers de la firme qui l’utilisent au moins 30 minutes par rencontre. « C’est un outil conçu spécifiquement pour les conseillers et il nous permet d’être bien plus efficaces dans notre suivi client », explique-t-il.

Google Gemini AI, intégré à Google Meet, offre une fonctionnalité similaire en produisant à la fois un résumé structuré et une transcription complète des échanges, archivés automatiquement dans Google Drive. « Après chaque réunion, nous vérifions la précision des documents générés, et jusqu’ici, ils se sont révélés très fiables », souligne un représentant.

Simplifier l’analyse fiscale et la planification financière

L’analyse des déclarations de revenus est une tâche chronophage. Noah Damsky, fondateur de Marina Wealth Advisors, utilise Holistiplan pour l’optimisation fiscale. Cet outil analyse automatiquement les déclarations de revenus et en extrait les informations essentielles. Il permet aussi de comparer différents scénarios fiscaux et de proposer des stratégies adaptées aux besoins des clients.

« Chaque aspect de la gestion de patrimoine a des implications fiscales. Cet outil nous aide à condenser et organiser les informations des déclarations de revenus, ce qui nous permet de mieux conseiller nos clients », affirme-t-il. Cet outil lui sert aussi pour optimiser les placements, les retraits de retraite et la planification successorale.

Rédiger des synthèses

Mark Wilson, président de Mile Wealth, utilise l’IA pour transcrire et résumer ses réunions clients sans enregistrement audio ou vidéo. Les synthèses et les tâches générées à partir des transcriptions sont directement intégrées à la plateforme de gestion de la relation client, ce qui permet de sauver du temps.

Il exploite également ChatGPT pour générer des idées, résumer des documents, rédiger des ébauches, extraire des données et automatiser certaines tâches analytiques en Excel ou Python. L’utilisation d’un outil unique lui permet d’éviter de jongler entre plusieurs plateformes.

Certains logiciels croisent les réponses de plusieurs modèles d’IA pour produire des contenus plus approfondis et personnalisés, ce qui peut s’avérer pratique.

Said Israilov, cofondateur d’Israilov Financial, mise sur Google Gemini AI pour la prise de notes automatisée lors des réunions clients sur Google Meet. Il signale que l’outil génère deux documents après chaque rencontre : un résumé des points clés et une transcription complète de l’échange. Il précise que ces fichiers, stockés dans Google Drive, facilitent la conformité et permettent aux conseillers de mieux structurer leurs suivis.

Vérifier et enrichir les recommandations

Lors de l’élaboration de plans financiers, l’IA agit aussi comme un filet de sécurité en détectant d’éventuels angles morts notamment en matière de fiscalité et d’assurances. Les recommandations ainsi obtenues peuvent ensuite être comparées aux analyses des logiciels de planification utilisés par le conseiller afin d’affiner les conseils aux clients.

« J’utilise ChatGPT pour voir si j’ai omis un élément clé ou si je devrais approfondir certains aspects », indique Louis Barajas, PDG d’International Private Wealth Advisors.

De la gestion des réunions à l’analyse fiscale, les outils d’IA optimisent le temps des conseillers et accroît la valeur de leur service. À mesure que ces technologies évoluent, de nouvelles solutions émergeront. « Certains pensent que l’IA ne pourra jamais remplacer les conseillers, mais ceux qui ne fournissent pas un service véritablement complet risquent, eux, d’être remplacés », affirme un conseiller.

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Quatre thèmes d’investissement pour un marché volatil https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/quatre-themes-dinvestissement-pour-un-marche-volatil/ Thu, 03 Apr 2025 11:42:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106419 Rene Reyna d’Invesco mise sur l’IA, la technologie chinoise, la défense américaine et les grandes banques américaines.

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Les conseillers qui cherchent à rassurer leurs clients en comparant le marché actuel aux périodes de volatilité passées devront remonter bien au-delà des deux décennies d’expérience de Rene Reyna dans le secteur. Le responsable de la stratégie thématique et spécialiste des fonds négociés en Bourse chez Invesco, à Downers Grove, dans l’Illinois, affirme n’avoir jamais rien observé de similaire.

« Rien ne me vient à l’esprit avec un tel niveau d’incertitude », a-t-il déclaré lors d’une interview à Future Proof Citywide à Miami. La difficulté à cerner l’environnement actuel s’explique en partie par le fait que la volatilité a été déclenchée, du moins en partie, par un président américain dont le plan reste flou et l’exécution, imprévisible.

« Il est difficile de percevoir la finalité de la situation. Cela n’a aucun sens. »

Son responsable des médias craint que nous abordions la politique, ce qui, en ce moment, revient presque à dire à un météorologue de ne pas évoquer le vent. Donald Trump n’est pas le seul à influencer le marché en 2025, mais il appartient à une catégorie à part.

Rene Reyna et moi avons pris une table au bord de la mer pour parler de quatre marchés sur lesquels lui et son équipe sont investis, avec un mélange de choix d’actions et de transactions d’options :

  • l’intelligence artificielle (IA),
  • les entreprises de défense américaines,
  • les grandes banques américaines
  • et la technologie chinoise.

« La sélection des actions est plus importante dans un environnement comme celui d’aujourd’hui », a-t-il affirmé. Les investisseurs regardent au-delà des « Sept Magnifiques ».

Intelligence artificielle

L’introduction fracassante de DeepSeek à Hangzhou, en Chine, cet hiver, a semblé remettre en question l’évaluation de Nvidia et d’autres leaders du secteur. Ce n’est pas le cas, selon Rene Reyna. « L’engagement demeure, a-t-il assuré. Les perspectives sont toujours très positives. Il est difficile de dire qu’ils sont surévalués ».

Des géants comme Amazon continuent d’innover et de se développer, à la fois de manière organique et par le biais d’acquisitions. « Il semble que les grandes [entreprises] vont continuer à se développer », a avancé Rene Reyna.

L’IA n’en est qu’à ses débuts sur le plan commercial. L’optimisme des chefs d’entreprise à son égard et la demande de gains d’efficacité dans de nombreuses industries à travers le monde plaident en faveur d’une exposition continue, a-t-il ajouté.

Défense américaine

Le « Department of Government Efficiency » du président Donald Trump pose aux investisseurs dans les entreprises de défense américaines une question à laquelle ils n’ont jamais eu à faire face auparavant : la croissance des dépenses pourrait-elle ralentir, voire devenir négative ? Bien que cette dernière possibilité semble peu probable, la nature imprévisible du projet dirigé par Elon Musk rend toute certitude difficile à affirmer.

Dans l’ensemble, toutefois, Rene Reyna estime que les entreprises américaines de ce secteur continueront d’enregistrer de bons résultats. Les propos sévères de Donald Trump sur les dépenses militaires des pays membres de l’OTAN ont l’effet escompté. Les décideurs politiques de ces pays craignent également que les États-Unis ne se retirent de leur position de leader au sein de l’alliance historique, ce qui pourrait avoir de graves répercussions sur la défense du continent.

« L’Europe a l’impression qu’elle pourrait devoir faire cavalier seul, a analysé Rene Reyna. Nous pensons que les entreprises de défense américaines en tireront parti. Nous restons des leaders en matière de technologie de défense. »

Aussi difficile à accepter soit-elle pour les Européens, une augmentation de leurs dépenses en défense profitera aux fabricants américains.

Les grandes banques américaines

Ces dernières années, les grandes banques américaines ont dû faire face à deux vents contraires : un environnement réglementaire plus strict et des taux d’intérêt plus élevés, a rapporté Rene Reyna. Ces deux facteurs se sont inversés.

« Nous assistons à une reprise assez importante », a-t-il dit.

« Si vous regardez 2024, nous avons vu une forte augmentation du volume des transactions et des revenus. Il s’agit de déréglementation, de réduction des impôts et, espérons-le, d’amélioration de l’environnement tarifaire. »

La technologie chinoise

La promesse de Pékin de peser de tout son poids pour atteindre un taux de croissance économique de 5 % cette année a entraîné un regain de soutien à l’activité commerciale dans tout le pays.

« Nous savons que le président Xi décide des moments où l’esprit d’entreprise est célébré ou non dans le pays, a rapporté Rene Reyna. Il semble que nous ayons repris l’initiative. Et d’après des réunions récentes, nous savons qu’ils souhaitent se concentrer sur leurs capacités technologiques. »

Les valorisations des actions sont favorables, du moins par rapport aux marchés américains. C’est un domaine où la gestion active a le potentiel d’ajouter de la valeur.

La volatilité des marchés touche ces quatre thèmes d’investissement. Les opérations sur options permettent de gérer ce risque. L’équipe de Rene Reyna utilise des options d’achat couvertes et des options de vente garanties par des liquidités pour obtenir une plus grande flexibilité du prix d’exercice, par exemple.

Ils associent également les investissements passifs en actions à une gestion active des options, « ce qui empêche l’inadéquation entre les options indicielles et les titres sous-jacents, permettant au revenu régulier de jouer le rôle de diversificateur et de tampon défensif », a expliqué Rene Reyna dans un courriel de suivi.

« Vous pouvez réduire la volatilité et obtenir un flux de revenus fiable », a-t-il ajouté. C’est mieux que de recevoir des appels de clients sur le fil du rasoir.

« Ces stratégies d’options offrent une sorte de protection en raison de leur structure. Vous sacrifiez une partie de la hausse. Si nous connaissons un rebond, vous pourriez regretter de ne pas avoir investi à 100 %, mais je pense que c’est ce que font actuellement les investisseurs, a affirmé Rene Reyna. Il existe un juste milieu entre vendre entièrement sa position et s’y engager pleinement. »

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L’argent reste la principale source de stress pour les Canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/largent-reste-la-principale-source-de-stress-pour-les-canadiens/ Mon, 31 Mar 2025 11:08:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106333 Le coût élevé de la vie et la peur de prendre des décisions financières, des obstacles à la gestion des finances.

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L’argent demeure la principale cause de stress pour 42 % les Canadiens, selon le dernier indice de stress financier de FP Canada.

Cette proportion représente une légère baisse par rapport aux 44 % l’an dernier, mais une tendance à la hausse sur les cinq dernières années. L’argent a dépassé la santé (21 %), les relations (17 %) et le travail (17 %) en tant que principale source de stress.

Les principaux facteurs affectant les finances personnelles sont le prix des produits alimentaires et l’inflation, cités respectivement par 64 % et 54 % des répondants. D’une génération à l’autre, les jeunes répondants étaient plus enclins que leurs aînés à citer le prix de l’immobilier comme facteur affectant leurs finances personnelles (45 % des 18-34 ans, contre 26 % des 35-54 ans et 15 % des 55 ans et plus).

Pour faire face au stress financier, les répondants estiment qu’il serait utile d’épargner davantage (48 %), de rembourser leurs dettes (40 %) et de constituer un fonds d’urgence (37 %). Cependant, ils n’ont pas mis ces solutions en pratique en raison du coût de la vie élevé (68 %), de la crainte de prendre de mauvaises décisions financières (52 %) et du manque de revenus disponibles (51 %).

Le manque d’éducation financière a également été cité — en particulier par les jeunes répondants — comme un obstacle à une gestion positive des finances. Les personnes âgées de 18 à 24 ans ont déclaré que le fait de ne pas savoir où obtenir des conseils financiers fiables (49 %), comment commencer à améliorer leurs finances (49 %) ou comprendre les concepts financiers (37 %) étaient les principaux obstacles. Pour les personnes âgées de 35 à 54 ans, ces chiffres étaient respectivement de 36 %, 41 % et 23 %.

L’année dernière, un sondage réalisé par BMO a révélé que 45 % des Canadiens utilisaient l’intelligence artificielle (IA) pour obtenir des informations sur les finances personnelles. Cependant, une majorité des répondants (68 %) a également souligné que l’IA ne parvient pas à saisir l’impact des émotions sur la planification financière.

Le dernier sondage de FP Canada a montré que les répondants bénéficiant d’une aide professionnelle en matière de finances sont généralement plus optimistes quant à leur avenir financier que ceux qui n’en reçoivent pas, avec 60 % contre 48 %. Cet écart de 12 points de pourcentage constitue la différence la plus marquée observée au cours des trois derniers sondages annuels.

Léger a réalisé l’indice de stress financier de FP Canada entre le 6 et le 13 janvier en utilisant le panel en ligne de Léger et en recevant les réponses de 2 010 Canadiens. L’organisme professionnel de l’industrie des sondages, le Canadian Research Insights Council, affirme que les sondages en ligne ne peuvent être assortis d’une marge d’erreur parce qu’ils ne constituent pas un échantillon aléatoire de la population.

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