Intelligence artificielle | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/intelligence-artificielle/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 23 Oct 2025 12:18:07 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Intelligence artificielle | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/intelligence-artificielle/ 32 32 Les conseillers se méfient de l’IA en placement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/les-conseillers-se-mefient-de-lia-en-placement/ Thu, 23 Oct 2025 12:18:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110418 Selon eux, elle constitue un risque pour leur organisation.

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L’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) pour orienter les décisions de placement fait peur à près des deux tiers des conseillers en services financiers, selon le plus récent sondage « AI Readiness Survey » de Financial Planning.

La plupart des conseillers partagent ainsi leur malaise à se reposer sur l’IA pour prendre des décisions de placement ou rééquilibrer leurs portefeuilles. En fait, seulement 5 % des répondants estiment que cette technologie ne comporte aucun risque, tandis que 30 % parlent d’un risque faible et 65 % la jugent modérément ou fortement risquée.

Le sondage montre toutefois une différence entre les conseillers indépendants et ceux travaillant pour une grande banque. Ces derniers sont ainsi plus à l’aise avec l’idée de travailler avec de l’IA, puisque 69 % seraient prêts à laisser les décisions de placement ou le rééquilibrage de portefeuilles aux mains de l’IA. Cette proportion tombe à 47 % parmi les conseillers affiliés à des courtiers à escompte.

Une technologie bien implantée

Les conseillers ne sont pas fermés à l’innovation puisque certains outils de planification financière offrent déjà des fonctionnalités d’IA pour personnaliser davantage les plans financiers des clients.

Ces outils permettent aux conseillers de passer plus de temps avec leur client et de créer plus facilement des plans financiers personnalisés.

Nombre de conseillers sont ainsi moins frileux à utiliser l’IA pour des tâches administratives que dans leurs décisions de placement. Ils ne font pas assez confiance en l’outil pour ce type d’utilisation. L’IA n’est ainsi pas systématiquement rejetée, car les conseillers ne se sentent pas menacés par cette technologie.

Les clients demeurent toujours plus à l’aise de faire affaire avec un être humain qu’avec une machine. Difficile effectivement de bâtir une relation de confiance avec une IA.

Cela dit, à mesure que ces technologies gagnent en maturité, les conseillers pourront s’y appuyer davantage pour automatiser certaines tâches. Certaines responsabilités, toutefois, leur resteront toujours propres. Les décisions de placement en feront-elles toujours partie ?

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Encadrement de l’IA par les institutions financières https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/julie-martine-loranger/encadrement-de-lia-par-les-institutions-financieres/ Mon, 20 Oct 2025 11:31:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110297 ZONE EXPERTS — Survol du projet de Ligne directrice de l’AMF.

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Introduction

En juillet 2025, l’Autorité des marchés financiers (« AMF ») a publié pour consultation son projet de Ligne directrice sur l’utilisation de l’intelligence artificielle Ligne directrice ») qui précise les attentes de l’AMF à l’égard des mesures à adopter par les institutions financières pour encadrer les risques associés à l’utilisation d’un système d’intelligence artificielle (« SIA »).

Cette Ligne directrice, qui vient compléter la Ligne directrice sur la gestion du risque de modèle[1] publiée par l’AMF en juin 2025, s’applique aux institutions financières régies par l’AMF[2]. La Ligne directrice s’appuie notamment sur les principes de l’Organisation de coopération et de développement économiques (l’« OCDE ») en matière d’intelligence artificielle (« IA »)[3].

Bien que cette Ligne directrice ne soit pas contraignante, elle demeure pertinente puisqu’elle reflète les attentes du régulateur sur l’encadrement de l’IA dans le secteur financier. Cet article dresse un sommaire des principales attentes de l’AMF énoncées dans la Ligne directrice.

Classification basée sur les risques

Les attentes de l’AMF pour l’encadrement des risques liés aux SIA reposent sur l’attribution d’une cote de risque à chaque SIA utilisé par les institutions financières. Les mesures à mettre en place devraient être proportionnelles à cette cote de risque. Pour établir cette classification, les institutions financières devraient réévaluer périodiquement divers facteurs, notamment l’utilisation de données personnelles et le niveau de dépendance de l’institution financière envers le SIA, et ajuster la cote de risque en conséquence.

Survol du projet de ligne directrice

  1. Attentes en lien avec le cycle de vie d’un SIA

Les SIA devraient être encadrés à chacune des étapes de leur cycle de vie soit : la conception ou l’approvisionnement ; la mise à l’épreuve ; l’utilisation et la surveillance ; ainsi que la mise hors service ou la modification du SIA. L’AMF expose les attentes suivantes que nous reprenons sommairement :

  • Processus et contrôles proportionnels: Les processus et contrôles devraient être documentés, approuvés et mis en œuvre proportionnellement à la cote de risque du SIA pour chacune des étapes de son cycle de vie.
  • Justification de l’utilisation: Avant de développer ou d’acquérir un SIA, l’institution financière devrait justifier son choix en tenant compte des alternatives disponibles et de son appétit pour le risque.
  • Données d’apprentissage : La qualité et l’équité des données utilisées pour l’apprentissage du SIA devraient être assurées en surveillant et en corrigeant activement les biais générés par le SIA.
  • Développement et acquisition: Le développement d’un SIA devrait suivre des processus robustes axés sur les risques, notamment en incluant des objectifs explicites de cybersécurité, d’explicabilité ou de robustesse.
  • Validation et audit interne : Le processus de validation et d’audit interne du SIA devrait notamment évaluer la cybersécurité, la correction des biais et la discrimination.
  • Approbation des SIA à haut risque : L’utilisation des SIA à haut risque devrait être limitée si des informations essentielles à leur évaluation sont manquantes.
  • Surveillance en continu : Les performances, les résultats et l’utilisation des SIA devraient être surveillés en continu afin de détecter les dérives, biais, facteurs interdits et conflits d’intérêts, à l’aide d’outils technologiques en complément d’une supervision humaine.
  1. Attentes en matière de gouvernance

Les institutions financières devraient, entre autres, définir clairement les rôles et responsabilités des parties prenantes à chaque étape du cycle de vie des SIA et s’assurer de leur niveau de compétence. Ces exigences s’ajoutent à celles prévues dans d’autres lignes directrices de l’AMF[4].

  • Conseil d’administration : Le conseil d’administration devrait promouvoir une culture d’entreprise responsable de l’IA, s’informer sur les SIA à risque élevé au sein de l’entreprise et veiller à la compétence de ses membres en matière d’IA.
  • Haute direction : La haute direction devrait élaborer une politique de gestion des risques liés aux SIA et désigner une personne imputable pour l’ensemble des SIA de l’organisation.
  • Fonction de gestion des risques : La fonction de gestion des risques devrait mettre en place un cadre de validation, élaborer et communiquer une taxonomie des risques et gérer les risques liés à l’utilisation des SIA.
  • Fonction d’audit interne : La fonction d’audit interne devrait examiner l’efficacité de la gouvernance, de la gestion des risques et des contrôles internes pour le développement, l’approvisionnement et l’utilisation des SIA.
  1. Attentes en matière de gestion des risques liés à l’IA

Les institutions financières devraient disposer de politiques, processus et procédures adaptés à la nature, la taille et la complexité de leurs activités et au profil de risque de l’institution et des SIA utilisés.

  • Répertoire des SIA : Les institutions financières devraient tenir un registre centralisé et à jour de l’ensemble des SIA, incluant leur spécificité et leur cote de risque.
  • Évaluation des risques et rapports : Les institutions financières devraient mettre en place des contrôles pour assurer une supervision transparente et communiquer périodiquement l’évaluation des risques aux parties prenantes (utilisateurs, la haute direction, etc.).
  1. Attentes en matière de traitement équitable des clients

L’institution financière devrait garantir un traitement équitable des clients lors de l’utilisation des SIA en maintenant des standards élevés d’éthique et d’intégrité dont notamment :

  • Code d’éthique : L’institution financière devrait s’assurer que son code d’éthique permette de maintenir des standards élevés d’éthique et d’intégrité dans l’utilisation des SIA.
  • Discrimination et biais : L’institution devrait corriger et documenter les facteurs discriminatoires et les biais dans les décisions prises par des SIA, et produire des rapports à cet égard.
  • Qualité des données : L’institution financière devrait s’assurer de la qualité et de la véracité des données personnelles utilisées par les SIA.
  • Communication au client : L’institution financière devrait fournir des informations claires lors de l’obtention du consentement des clients pour l’utilisation de leurs données personnelles avec un SIA, informer les clients lorsqu’ils interagissent avec un SIA, garantir la possibilité d’avoir accès à une personne humaine et expliquer les décisions prises ou assistées par un SIA.

Conclusion

En énonçant ses attentes en matière d’encadrement des SIA, l’AMF invite les institutions financières à adopter une approche proactive et responsable dans la gestion des risques liés à l’IA, tout en assurant la protection des clients. Bien que ces attentes ne soient pas contraignantes, elles constituent un signal fort quant à la direction que prendra la réglementation dans les prochaines années. Les professionnels du secteur financier ont donc intérêt à tenir compte des attentes de l’AMF afin de se préparer aux évolutions réglementaires en matière d’IA.

La période de consultation publique est en cours et les personnes intéressées sont invitées à soumettre leurs commentaires d’ici le 7 novembre 2025 en écrivant à l’adresse courriel suivante : consultation-en-cours@lautorite.qc.ca.

Par Me Julie-Martine Loranger, Avocate émérite, associée chez McCarthy Tétrault S.E.N.C.R.L., s.r.l., avec la collaboration de Vincent Leduc et Bronté Anderson respectivement associée, stagiaire et étudiante chez McCarthy Tétrault, S.EN.C.R.L.

Le présent article ne constitue pas un avis juridique.

[1] Voir : https://lautorite.qc.ca/fileadmin/lautorite/reglementation/lignes-directrices-assurance/ld-gestion-risque-modele-2025_fr.pdf.

[2] Notamment aux assureurs autorités, aux coopératives de services financiers, aux sociétés de fiducie autorisées et aux institutions de dépôts autorisées.

[3] À titre d’exemple, l’AMF a choisi de définir « Système d’intelligence artificielle » au lieu d’« intelligence artificielle », ce qui s’aligne avec les Principes de l’OCDE en matière d’IA. Voir : Principes de l’OCDE en matière d’IA.

[4] Voir notamment la Ligne directrice sur la gouvernance et la Ligne directrice sur la gestion du risque de modèle.

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Manuvie déploie l’IA dans l’analyse de placements https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/manuvie-deploie-lia-dans-lanalyse-de-placements/ Thu, 09 Oct 2025 12:06:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110200 Pour réduire le temps de recherche en gestion active.

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Gestion de patrimoine et d’actifs Manuvie vient de lancer une plateforme d’intelligence artificielle (IA) dotée d’un assistant de recherche virtuel qui permet de réduire de 70 % à 80 % du temps consacré à l’analyse de documents par les équipes d’analyse des marchés publics.

Selon Manuvie, le nouvel outil permet d’accélérer l’analyse de données complexes afin d’améliorer la prise de décisions en matière d’investissements.

Il permet notamment de synthétiser en quelques minutes des informations internes et externes dispersées dans des milliers de pages (états financiers des sociétés, analyses de firmes de courtage, notes internes, transcriptions des conférences téléphoniques portant sur les résultats, articles de presse, etc.) pour les présenter sous forme de renseignements cohérents.

« Grâce à l’IA, nous sommes en mesure de distiller des bassins de données vastes et complexes pour en tirer des renseignements exploitables, ce qui transforme la manière dont nous évaluons les risques, repérons les occasions et construisons les portefeuilles », affirme Paul Lorentz, président et chef de la direction de Gestion de patrimoine et d’actifs Manuvie.

Selon lui, la technologie n’a toutefois pas vocation de remplacer le jugement des professionnels. « L’assistant virtuel vient renforcer le savoir-faire humain sans compromettre la rigueur et l’imputabilité qui définissent la gestion active », précise-t-il.

Pour Colin Purdie, chef mondial des placements, Marchés publics, Gestion de placements Manuvie, cela change la donne. « Cette efficacité accrue permet à nos équipes de se concentrer sur les décisions de placement stratégiques qui apportent une valeur ajoutée aux clients plutôt que sur la compilation d’informations. »

Née d’une collaboration entre les équipes technologiques, les spécialistes en intelligence artificielle et les analystes des marchés publics de Manuvie, la plateforme a été conçue pour s’intégrer directement aux flux de travail quotidiens. Selon la firme, son taux d’adoption par les équipes de recherche en analyse des marchés publics atteint actuellement 65 %.

Manuvie affirme placer la surveillance des risques, la conformité et la sécurité des données au cœur de ses initiatives en IA.

L’IA générative est d’ailleurs largement adoptée au sein de l’organisation : plus de 75 % des employés à l’échelle mondiale l’utilisent, notamment via l’agent conversationnel ChatMFC, selon Manuvie.

Ces efforts visent à améliorer le traitement et la gestion de l’information, développer des solutions personnalisées pour les clients et les conseillers, et investir dans des technologies capables de soutenir la croissance à long terme, précise la firme.

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Un fondateur canadien en IA accusé de fraude aux É.-U. https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-fondateur-canadien-en-ia-accuse-de-fraude-aux-e-u/ Tue, 07 Oct 2025 10:46:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110087 Les autorités l’accusent d’avoir falsifié des états financiers pour tromper des investisseurs en capital de risque.

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Le fondateur et ancien chef de la direction d’une entreprise canadienne d’intelligence artificielle (IA) a été inculpé par les autorités américaines pour avoir prétendument trompé des investisseurs afin d’obtenir du financement en capital de risque.

Dans une plainte criminelle, Matthew Derrick Hudson, fondateur d’Invenia Technical Computing, une société qui promettait d’utiliser l’IA pour optimiser la participation aux marchés énergétiques nord-américains, a été accusé de fraude électronique (wire fraud) pour avoir falsifié des états financiers, des factures et d’autres documents afin de tromper des investisseurs potentiels sur le succès financier de l’entreprise.

Dans une action civile parallèle, la Securities and Exchange Commission (SEC) des É.-U. a également allégué que Hudson avait enfreint les lois sur les valeurs mobilières.

Selon la plainte de la SEC, entre octobre 2020 et janvier 2022, Matthew Derrick Hudson a mené deux rondes de financement en capital de risque pour l’entreprise en s’appuyant sur de fausses déclarations importantes concernant la situation et le rendement financiers d’Invenia, « notamment en créant et en fournissant aux investisseurs de faux états financiers, factures et autres documents ».

Par exemple, selon la plainte criminelle, peu avant la clôture du financement de série B d’Invenia, Matthew Derrick Hudson a fourni aux investisseurs des documents affirmant que l’entreprise disposait de 218 millions de dollars (M$) en liquidités et d’environ 295 M$ de revenus, alors qu’elle n’avait en réalité que 6 M$ en liquidités et 26 M$ de revenus.

La SEC a également allégué que l’une des rondes de financement n’avait jamais été autorisée par le conseil d’administration d’Invenia.

« Pour réaliser ce placement, Matthew Derrick Hudson aurait fourni aux investisseurs, entre autres, de fausses listes d’investisseurs, des résolutions du conseil et des documents de clôture, dont un ensemble contenant les signatures falsifiées de divers investisseurs présumés », indique le régulateur.

Le stratagème aurait permis à l’entreprise de lever 120 M$ américains auprès des investisseurs.

Ces allégations n’ont pas été prouvées, et Matthew Derrick Hudson est présumé innocent des accusations criminelles.

La plainte de la SEC, déposée devant la cour fédérale du district nord de la Californie, demande des injonctions permanentes, la restitution des sommes illégalement obtenues avec intérêts avant jugement, des sanctions civiles ainsi qu’une interdiction d’agir comme dirigeant ou administrateur.

Matthew Derrick Hudson a été arrêté la semaine dernière en Californie et libéré sous caution dans l’attente de son procès. Sa prochaine comparution devant le tribunal fédéral est prévue le 17 novembre.

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Croesus lance une solution vidéo générée par l’IA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/croesus-lance-une-solution-video-generee-par-lia/ Mon, 29 Sep 2025 11:18:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109952 Afin notamment de renforcer l’engagement des clients.

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Croesus transforme la communication avec ses clients grâce à Croesus Vidia, une solution vidéo générée par l’intelligence artificielle (IA).

Développée en collaboration avec Storyline, la solution de Croesus transforme automatiquement les données complexes de marché et de portefeuille en courtes vidéos personnalisées, claires et faciles à comprendre.

Croesus s’appuie ainsi sur une statistique disant que les gens ne retiennent que 10 % du contenu d’un texte contre 95 % d’un message sous forme de vidéo. Les clients devraient donc mieux comprendre leur portefeuille si ce dernier est sous forme de vidéo, ce qui permettra d’approfondir leur relation avec leur conseiller.

« Croesus Vidia libère les conseillers des tâches manuelles que représente la préparation des rapports et leur permet de se concentrer sur ce qu’ils font de mieux : fournir des conseils stratégiques et construire des relations solides et durables avec leurs clients », estime Vincent Fraser, Président et chef de la direction de Croesus.

Croesus Vidia est entièrement intégrée à l’écosystème de Croesus. Conçue pour rendre les conseillers plus efficaces et leurs communications plus percutantes, cette solution respecte les politiques internes et les exigences réglementaires de chaque firme.

« Croesus Vidia change la donne quant à la façon dont la valeur est communiquée, mentionne Vincent Lévesque, Vice-président, Chef produit chez Croesus. En livrant à grande échelle des rapports ultra-personnalisés par vidéo, nous aidons les firmes à créer une expérience client qui se démarque réellement. De surcroît, les firmes auront aussi accès à un puissant tableau de bord d’analyse pour mesurer les comportements numériques des clients et transformer la communication en une stratégie guidée par les données. »

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Les banques à l’heure de l’hyperpersonnalisation grâce à l’IA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-banques-a-lheure-de-lhyperpersonnalisation-grace-a-lia/ Fri, 26 Sep 2025 12:07:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109918 Elle ouvre la voie à des expériences client beaucoup plus fluides, selon McKinsey.

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Alors que les établissements financiers exploitaient déjà des outils d’intelligence artificielle (IA) traditionnelle et prédictive, l’émergence récente de l’IA générative change la donne pour l’avenir du système bancaire.

Ce sujet était au cœur des discussions lors du premier Sommet Asie sur l’IA et les données, organisé par McKinsey à Bangkok début 2025. L’événement a rassemblé plus d’une centaine de dirigeants de divers secteurs pour analyser l’essor des marchés de l’intelligence artificielle dans la région Asie-Pacifique.

Selon Renny Thomas, associé principal de McKinsey au bureau de Dubaï, la véritable révolution s’est opérée ces 12 à 18 derniers mois avec l’avènement des systèmes multiagents. Ces architectures permettent à plusieurs modèles d’IA de collaborer, reproduisant ainsi le travail en équipe des humains et rendant possible l’automatisation de processus complexes, explique-t-il. Cette capacité ouvre la voie à des expériences client beaucoup plus fluides et personnalisées.

Vers une banque intégrée et omnicanal

La banque du futur, estime Renny Thomas, sera multimodale et sans friction. L’enjeu est de regrouper des produits traditionnellement cloisonnés (prêts, investissements, hypothèques) en fonction des besoins du client. L’IA jouera ici un rôle central pour orchestrer cette offre et rendre l’expérience véritablement intégrée.

Pour y parvenir, les institutions devront s’appuyer sur une pile de capacités complète articulée autour de quatre couches indissociables :

  • l’engagement,
  • la prise de décision,
  • la technologie de base
  • et le modèle opérationnel.

Selon Renny Thomas, ces quatre couches ne doivent pas fonctionner en silos, mais former un système cohérent, garantissant que l’innovation transforme l’ensemble de l’institution.

La confiance, pilier numérique

Anke Raufuss, associée au bureau de Sydney, en Australie, rappelle que la confiance reste au cœur du modèle bancaire, mais qu’elle doit désormais se construire dans un univers numérique. Cela suppose de renforcer la sécurité et de gérer les risques technologiques, tout en utilisant l’IA pour protéger les clients contre la fraude et mieux évaluer leur profil de risque. La technologie devient ainsi un outil pour consolider la relation bancaire plutôt que de la fragiliser.

Interrogés sur leurs attentes personnelles, les deux experts insistent sur la fluidité. Renny Thomas souhaite que la banque anticipe ses besoins sans le contraindre à naviguer entre différents canaux ou à se conformer au jargon financier. Il imagine une application simple, où l’on peut effectuer une opération par un geste, une commande vocale ou un court message.

De son côté, Anke Raufuss souligne la nécessité pour l’IA d’apprendre à mieux comprendre les comportements, notamment afin d’éviter les blocages de cartes pour des achats jugés suspects.

En somme, l’IA redéfinit déjà la banque en profondeur. Pour McKinsey, l’avenir appartient aux institutions capables d’intégrer ces technologies de manière cohérente et sécurisée, tout en mettant la confiance et la simplicité au centre de la relation client.

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Fini le règne du référencement SEO traditionnel https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/fini-le-regne-du-referencement-seo-traditionnel/ Thu, 25 Sep 2025 11:01:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109721 DÉVELOPPEMENT - Ce sont les modèles d’IA qui contribuent désormais à la visibilité.

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Figurer en première page de Google ne suffit plus. Avec l’émergence des résumés générés par l’intelligence artificielle (IA), les conseillers en services financiers doivent repenser entièrement leur stratégie de visibilité en ligne. La recherche « sans clic » devient progressivement la norme, obligeant les professionnels à adapter leurs méthodes pour apparaître directement dans les réponses des modèles d’IA.

Cette transformation radicale était au cœur de la présentation de Samantha Russell, évangéliste en chef de FMG, lors de la conférence Future Proof organisée à Huntington Beach, comme le rapporte un article de Financial Planning. Son intervention, intitulée « L’IA recommandera-t-elle votre entreprise ? Comment gagner la nouvelle guerre des moteurs de recherche », a mis en lumière les défis inédits auxquels font face les conseillers.

Une mutation accélérée depuis 2024

Le paysage numérique a connu deux bouleversements majeurs ces dernières années. D’abord, la pandémie en 2020 a contraint les prospects à rester chez eux, rendant soudainement crucial le référencement naturel pour les conseillers. Puis, en mai 2024, le lancement des aperçus IA de Google a inauguré l’ère de la recherche sans clic.

Cette évolution transforme fondamentalement la relation entre les conseillers et des clients potentiels. « Lorsque vous interrogez ChatGPT, vous lui dites tout, souligne Samantha Russell. Vous lui racontez ce que vous vivez. Vous lui confiez vos espoirs, vos rêves, vos craintes, et il valide tout cela pour vous. »

Les avis clients, nouvelle clé de voûte

Face à cette révolution, les grands modèles linguistiques privilégient massivement les avis et témoignages clients. « L’avenir repose sur les avis, la preuve sociale et ce que les gens disent réellement de votre entreprise. Si vous n’avez pas de stratégie pour obtenir des avis, vous devez en élaborer une, et vite », insiste Samantha.

Cette stratégie doit s’étendre au-delà des plateformes traditionnelles comme Google. Les groupes Facebook et Reddit émergent comme des sources influentes, Reddit étant même « l’une des sources les plus citées sur ChatGPT », selon l’experte.

Adapter l’expertise aux nouveaux algorithmes

Malgré ces changements, l’expertise reste primordiale. Les outils d’IA évaluent rigoureusement la crédibilité des conseillers, particulièrement dans le secteur financier. Ils analysent leur capacité à fournir des conseils pertinents et à répondre aux besoins spécifiques de chaque client.

Pour maximiser leur visibilité, Samantha Russell recommande aux conseillers de produire du contenu en utilisant le langage exact de leurs clients. Elle conseille de tenir un carnet pour noter les questions posées lors des réunions, en conservant la formulation originale. « Ne changez pas un seul mot de ce qu’ils demandent, car c’est ce qu’ils vont taper dans ChatGPT ou dans une recherche vocale. »

Une approche conversationnelle indispensable

Cette nouvelle approche exige d’abandonner le jargon professionnel au profit d’un langage naturel et conversationnel. Les prospects n’utiliseront pas la terminologie sophistiquée des professionnels de la finance dans leurs requêtes. Ils s’exprimeront avec leurs propres mots, que les conseillers doivent intégrer dans leur stratégie de contenu.

L’IA redessine ainsi les contours de la prospection financière, plaçant l’authenticité et la proximité client au centre des stratégies marketing. Pour les conseillers, l’enjeu consiste désormais à être recommandés par les algorithmes plutôt que simplement trouvés par les moteurs de recherche.

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Miser sur les compétences humaines pour rivaliser avec l’IA https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/miser-sur-les-competences-humaines-pour-rivaliser-avec-lia/ Tue, 23 Sep 2025 10:49:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109421 DÉVELOPPEMENT — Les salariés qui combinent maîtrise technique et intelligence émotionnelle gagnent plus que la moyenne.

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Dans un monde du travail dominé par l’automatisation, l’intelligence artificielle (IA) et la robotisation, les compétences humaines (soft skills) deviennent plus importantes que jamais, selon les résultats d’une étude publiée par Harvard Business Review.

Alors que la technologie progresse à toute vitesse, des aptitudes comme l’empathie, la communication, la créativité ou la capacité à résoudre des problèmes complexes s’imposent comme des avantages compétitifs, montre l’étude réalisée par Raffaella Sadun et Joseph Fuller, professeurs à Harvard, et Matt Sigelman, président du Burning Glass Institute.

L’IA propose de remplacer certaines tâches répétitives et certaines fonctions intellectuelles, allant de la rédaction automatisée de rapports au traitement massif de données, en passant par la traduction de documents. Or, ce sont précisément les compétences relationnelles et cognitives qui prennent de la valeur dans ce contexte, indiquent les auteurs.

Leurs recherches montrent que les emplois combinant maîtrise technique et intelligence émotionnelle affichent une croissance plus rapide et des salaires supérieurs à la moyenne. « Les travailleurs qui sauront marier compétences techniques et savoir-être auront un avantage durable sur le marché du travail », signalent-ils.

Les chercheurs ont analysé des données américaines couvrant plus de 1 000 professions entre 2005 et 2019, incluant 70 millions de transitions professionnelles. Ils ont distingué les compétences de base, comme la compréhension écrite, le calcul, le travail en équipe, des compétences avancées comme la maîtrise de la blockchain.

Résultat : Les travailleurs dotés de solides compétences de base gagnent généralement des salaires plus élevés, accèdent plus facilement à des postes avancés et acquièrent plus vite de nouvelles compétences spécialisées. Ces aptitudes ne les aident pas seulement à décrocher un premier emploi : elles déterminent leur progression de carrière à plus long terme. Par exemple, la firme américaine de courtage Jane Street Capital, basée à New York, recrute des profils à haut potentiel non pas pour leur maîtrise de produits financiers complexes, mais pour leurs bases solides en maths qui leur permettent d’apprendre et d’évoluer rapidement.

L’étude montre aussi que les travailleurs possédant un large éventail de compétences de base s’adaptent plus facilement aux changements sectoriels. Cette capacité d’adaptation est cruciale, car certaines compétences spécialisées apparaissent et disparaissent continuellement. Des technologies comme Adobe Flash ont été rapidement remplacées par HTML5 et JavaScript, tandis que des compétences de niche comme Hadoop ou la blockchain connaissent des cycles rapides de popularité.

La « demi-vie » des compétences techniques, c’est-à-dire le temps au bout duquel la moitié des connaissances devient obsolète, est passée de dix ans dans les années 1980 à quatre ans aujourd’hui, et pourrait bientôt tomber sous les deux ans, signalent les chercheurs. Dans ce contexte, les compétences fondamentales servent de repères : elles facilitent l’apprentissage, permettent d’adapter les talents rapidement et aident à maintenir la performance malgré les bouleversements.

Dans les organisations où le roulement de personnel est élevé et le niveau de confiance bas, l’étude montre que les dirigeants misent peu sur le long terme et délaissent ces compétences fondamentales. En revanche, pour les organisations qui planifient à plus long terme, ces aptitudes déterminent non seulement la trajectoire d’un individu, mais aussi son plafond de progression.

Parmi les compétences fondamentales, les compétences sociales se révèlent déterminantes. Selon une étude sur l’emploi aux États-Unis, entre 1980 et 2012, les fonctions nécessitant de fortes interactions sociales ont progressé de près de 12 points de pourcentage, tandis que les postes techniques, mais peu interactifs ont diminué. Les emplois combinant compétences cognitives et sociales sont également les mieux rémunérés. Cette tendance est encore plus nette dans le management : depuis 2007, les offres d’emploi pour cadres valorisant la collaboration, le coaching et l’influence ont triplé, tandis que celles centrées sur la supervision traditionnelle ont décliné.

Des entreprises cheffes de file dans leur secteur ont intégré cette logique. Amazon investit en 2025 plus d’un milliard de dollars dans un programme visant à développer les compétences techniques et relationnelles de son personnel, tandis que Google utilise désormais les compétences relationnelles comme critères de promotion.

Au-delà des aptitudes sociales, plusieurs compétences sont particulièrement recherchées. Parmi celles-ci : l’intelligence émotionnelle, la communication claire, la créativité, la pensée critique et la collaboration.

Le défi pour les entreprises est double : repenser les critères d’évaluation et donner aux employés des occasions de développer ces compétences. Pour y parvenir, les dirigeants peuvent intégrer l’évaluation des soft skills dès l’embauche, même pour des postes spécialisés, en s’intéressant à la résolution de problèmes, à l’adaptabilité et à la communication. Ils peuvent également investir tôt dans la communication, la collaboration et l’agilité d’apprentissage plutôt que se concentrer uniquement sur les seules compétences techniques. Enfin, ils doivent montrer l’exemple et renforcer ces compétences au quotidien, en valorisant la communication réfléchie, la résolution collaborative et l’apprentissage transversal. Les outils comme le mentorat, la rétroaction par les pairs et les bilans d’équipe peuvent aider à enraciner cette culture.

 

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Nouveau chef des systèmes d’information à CIBC Mellon https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nouveau-chef-des-systemes-dinformation-a-cibc-mellon/ Mon, 22 Sep 2025 12:12:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109697 NOUVELLES DU MONDE – Alastair Angus a été nommé à ce poste.

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Alastair Angus devient chef des systèmes d’information à CIBC Mellon. À ce titre, il dirige les stratégies technologiques, numériques et d’intelligence artificielle (IA) de la firme.

Titulaire d’un baccalauréat en génie informatique et en électronique de l’Université d’Édimbourg, Alastair Angus possède plus de deux décennies d’expérience dans les domaines des technologies et de la stratégie d’IA, de la transformation numérique et de la livraison de produits. Il fait également partie de l’équipe à la tête du Toronto CIO, une organisation de l’industrie pour les cadres supérieurs du secteur de la technologie dans la région du grand Toronto.

« La technologie et les données numériques sont au cœur des services que nous offrons à nos clients, et nous sommes heureux d’accueillir Alastair Angus chez CIBC Mellon, assure Mal Cullen, chef de la direction, CIBC Mellon. Ses connaissances approfondies en ce qui concerne les technologies des services financiers et l’intelligence artificielle vont nous aider à continuer à faire avancer notre programme de transformation et positionner notre société pour l’avenir. »

Au cours de sa carrière, il a occupé des postes de direction dans les domaines de la gestion d’actifs, des services bancaires d’investissement et des technologies financières aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Canada.

Avant son passage à CIBC Mellon, Alastair Angus a été à la direction de l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada. Il y dirigeait la prestation de services technologiques. Avant cela, il a dirigé les équipes des technologies liées aux marchés des capitaux mondiaux de la HSBC et créé des solutions technologiques pour certaines des plus importantes institutions financières au monde, dont Credit Suisse, UBS et Morgan Stanley.

Plus récemment, Alastair Angus occupait le poste de chef des systèmes d’information par intérim de Prospect 33, une société de technologies axée sur l’IA des marchés des capitaux. Il a participé à la mise en marché de son premier produit.

« Je suis heureux de me joindre à CIBC Mellon à un moment aussi crucial, affirme Alastair Angus. Le rythme des changements dans les technologies et l’intelligence artificielle transforme les services financiers, et j’ai hâte de travailler avec les membres de l’équipe afin d’offrir à nos clients des solutions qui vont renforcer leur réussite aujourd’hui, tout en les préparant aux occasions de demain. »

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Les leçons des leaders de l’IA dans les placements non traditionnels https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/les-lecons-des-leaders-de-lia-dans-les-placements-non-traditionnels/ Fri, 19 Sep 2025 12:40:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109915 ZONE EXPERTS — La taille d’une entreprise ne doit pas déterminer son approche de la gestion des risques.

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L’Alternative Investment Management Association (AIMA) a publié sa deuxième grande étude portant sur l’adoption de l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur des fonds alternatifs et des placements non traditionnels.

S’appuyant sur notre rapport 2023 Getting in Pole Position, cette nouvelle étude offre une vision prospective de la manière dont les gestionnaires de fonds et les allocataires naviguent à la fois dans les occasions et les risques de l’IA générative (Gen AI).

Avec la contribution de plus de 150 gestionnaires de fonds (représentant près de 800 milliards de dollars américains d’actifs sous gestion) et de 18 investisseurs institutionnels dans le monde entier, le rapport distille les leçons les plus importantes tirées des premiers utilisateurs du secteur. Les conclusions soulignent que si la gouvernance et l’atténuation des risques restent des priorités absolues, les entreprises qui adoptent l’expérimentation et la formation sont les mieux placées pour exploiter tout le potentiel de ces outils.

Le rapport confirme que l’adoption de l’IA se généralise dans le secteur des placements non traditionnels. 95 % des gestionnaires utilisent aujourd’hui l’IA générative dans une certaine mesure, et les trois quarts d’entre eux affirment que leur utilisation a augmenté au cours de l’année écoulée. Mais l’adoption ne signifie pas une utilisation illimitée. La plupart des grands gestionnaires ont mis en place des garde-fous à l’échelle de l’entreprise, notamment des restrictions sur le partage des données et des politiques exigeant la divulgation lorsque l’IA a été utilisée dans le cadre d’un travail en contact avec le client.

Là où les petits gestionnaires sont souvent à la traîne, c’est dans la gouvernance formelle. Près de la moitié d’entre eux opèrent encore sans restriction ni politiques, ce que les responsables de l’IA interrogés dans le cadre de l’étude ont qualifié de « signal d’alarme ». La leçon est claire : la taille d’une entreprise ne doit pas déterminer son approche de la gestion des risques.

L’un des messages les plus constants des investisseurs est qu’ils attendent désormais des dirigeants qu’ils disposent d’une politique générale d’utilisation de l’IA générative. Pourtant, seule la moitié des entreprises en ont développé une. En l’absence de telles politiques, les entreprises sont confrontées à la « triple menace » des outils en libre accès, de l’utilisation sans restriction et de l’absence de directives formelles. Il s’agit d’une combinaison qui augmente considérablement le risque de fuite de données sensibles.

Même outre des politiques, la formation du personnel reste essentielle. Les grandes entreprises ont une longueur d’avance à cet égard et intègrent la formation à l’IA générative dans le cadre d’initiatives plus larges de transformation numérique. La formation couvre à la fois les risques (par exemple, les hallucinations, la sécurité des données) et les compétences avancées telles que l’ingénierie rapide. Les petites entreprises accordent souvent peu d’importance à la formation, mais le rapport souligne que même une sensibilisation de base est essentielle pour rassurer les investisseurs et les régulateurs.

Quelle utilisation fait-on de l’IA ?

Les cas d’utilisation de l’IA générative sont de plus en plus nombreux. Au début, l’adoption s’est concentrée sur des tâches administratives telles que le résumé de documents et la rédaction de questionnaires. De plus en plus, les gestionnaires expérimentent des applications de gestion de clientèle, en particulier pour la recherche, la génération de signaux et l’analyse du sentiment des appels à bénéfices ou des comptes rendus de la Fed par exemple. Bien que seul un faible pourcentage de gestionnaire utilise actuellement l’IA pour l’optimisation de leur portefeuille, les attentes sont passées de « si » à « quand » l’IA se généralisera.

Les relations avec les investisseurs sont un autre domaine d’expérimentation active. Les gestionnaires utilisent l’IA générative pour rationaliser les réponses au questionnaire de diligence raisonnable, rédiger des lettres trimestrielles et contribuer aux voyages de marketing. Le rapport met toutefois en garde contre une automatisation excessive : l’authenticité et la confiance restent les fondements de la communication avec les investisseurs.

Les associés commanditaires surveillent de près la situation. Près d’un tiers d’entre eux incluent déjà des questions relatives à l’IA dans leurs questionnaires de diligence raisonnable, et un autre tiers prévoit de le faire cette année. Les investisseurs se concentrent surtout sur la gouvernance des données, la conformité et l’explicabilité. Il est encourageant de constater que 60 % des investisseurs se disent plus enclins à allouer des fonds aux gestionnaires qui prévoient un budget significatif pour l’adoption de l’IA générative, ce qui suggère que la transparence et l’engagement peuvent se traduire par un avantage concurrentiel.

Mais la crédibilité est essentielle. La surestimation des capacités de l’IA — « blanchiment de l’IA » — a été signalée comme un risque pour la réputation. Les investisseurs sont favorables à l’expérimentation, mais attendent des progrès mesurables dans les mois et les années à venir.

La conclusion la plus prospective de l’étude est peut-être l’émergence de l’« IA agentique » — des systèmes capables d’agir avec une plus grande autonomie, de planifier et d’exécuter des tâches plutôt que de se contenter de répondre à des invites. Bien qu’encore naissante, l’IA agentique est déjà explorée par des entreprises de pointe pour la recherche, la surveillance des risques et les flux de travail opérationnels.

Si l’IA générative était le meilleur stagiaire du monde, l’IA agentique pourrait devenir le copilote de confiance du secteur. Les entreprises qui prospéreront seront celles qui se préparent dès maintenant en renforçant la gouvernance, en formant le personnel et en construisant des bases de données solides.

La nécessité de recourir aux ressources

Le rapport conclut en rappelant aux membres qu’aucune entreprise ne devrait naviguer seule dans cette voie. L’AIMA propose une bibliothèque croissante de ressources — depuis sa liste de contrôle sur l’IA et son répertoire des fournisseurs de technologies jusqu’aux podcasts, groupes de travail et tables rondes organisées par ses membres — conçues pour aider les gestionnaires à échanger leurs points de vue et à apprendre de leurs pairs.

Dans un contexte où les attentes des investisseurs augmentent et où la technologie évolue rapidement, l’engagement et la collaboration au sein de la communauté de l’AIMA seront essentiels. Les entreprises qui mettent en place une gouvernance solide, forment leur personnel et expérimentent de manière responsable seront en mesure de transformer les gains de productivité d’aujourd’hui en percées concurrentielles de demain.

Téléchargez le rapport complet ici.

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