infonuagique – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 28 Mar 2025 12:46:14 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png infonuagique – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 L’IA, un bouclier contre les cyberattaques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/lia-un-bouclier-contre-les-cyberattaques/ Mon, 14 Apr 2025 10:46:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106178 Elle aide à contrer les menaces émergentes.

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Les cyberattaques contre des organisations se multiplient partout dans le monde. Alors que les institutions financières sont des cibles privilégiées en raison notamment des informations personnelles de grande valeur qu’elles détiennent, l’infonuagique et l’intelligence artificielle (IA) agissent ensemble comme un bouclier pour prévenir et détecter les risques.

Anticiper les attaques grâce à l’IA

« Nous sommes confrontés à des attaques de plus en plus sophistiquées de pirates qui exploitent des vulnérabilités encore inconnues des fabricants de logiciels. Grâce à l’IA, il est possible de les détecter avant qu’elles soient exploitées à grande échelle », précise Marc Boyer, directeur de la division infonuagique de Google pour l’est et l’ouest du Canada.

L’IA permet d’identifier les menaces en assurant une surveillance continue des systèmes informatiques qui permet de détecter les failles de sécurité avant même que les hackers les repèrent. Elle permet également de corriger ces failles automatiquement.

Google a ainsi recours à des agents automatisés propulsés par l’IA pour détecter les « zero-day exploits » (attaques de jour zéro), des vulnérabilités inconnues des manufacturiers qui constituent une porte d’entrée de choix pour les cybercriminels dans les systèmes des organisations. Cette automatisation permet de réduire considérablement les risques d’intrusion et de renforcer la résilience des systèmes, signale Marc Boyer.

Le phénomène des cyberattaques prend une ampleur inédite dans l’industrie financière. Selon l’Autorité bancaire européenne (EBA), plus de la moitié des banques victimes d’une attaque en 2024 ont subi une violation de données. Le Canada n’est pas épargné. Une étude de Fortiguard révèle que le pays a été la cible de 17,8 milliards de tentatives de cyberattaques durant le premier semestre 2023. De plus, près de 9 000 serveurs informatiques au pays seraient vulnérables.

Contrer les attaques des États-nations

Les équipes de cybersécurité ont fort à faire pour mettre en échec les pirates. Certains appartiennent à des groupes organisés basés à l’étranger, principalement en Chine, en Russie, en Iran, en Syrie et en Corée du Nord. À Montréal, une équipe dédiée de Google traque en permanence les menaces émanant de ces groupes sur le dark web, en utilisant notamment des programmes de veille automatisée.

« Grâce à l’IA, si une entreprise financière québécoise est visée, cette équipe peut intervenir rapidement pour identifier la menace avant qu’elle ne cause des dommages », explique Marc Boyer.

Dans cette course contre la montre pour la protection des données, l’infonuagique offre une couche de protection supplémentaire. Le fait d’héberger les données et infrastructures critiques d’entreprises dans le nuage permet à celles-ci de bénéficier de systèmes de surveillance avancés qui peuvent détecter les tentatives d’intrusion en temps réel.

Les nouvelles technologies issues du mariage entre l’IA et l’infonuagique aident ainsi à renforcer la sécurité interne des entreprises en analysant de manière continue les droits d’accès des employés afin de détecter les anomalies afin d’empêcher des cybercriminels d’exploiter des erreurs humaines pour s’introduire dans les systèmes.

« Ces outils sont capables de voir tous les droits d’accès d’un utilisateur dans un poste donné et de détecter que tel utilisateur ne devrait pas avoir accès à tel type de système. C’est beaucoup plus efficace que d’utiliser des processus manuels », dit Marc Boyer.

Dans ce cas, l’IA n’agit pas seulement comme un outil défensif. Elle permet également d’optimiser la gestion des accès aux systèmes critiques sans alourdir les processus internes.

Comment contrer les attaques

Face à la menace croissante qui plane au-dessus d’elles, les institutions financières redoublent de vigilance et adoptent des solutions technologiques avancées pour prévenir de nouvelles formes de cyberattaques, car les cybercriminels font preuve d’une imagination qui semble sans limites. Ils ne se contentent pas de cibler des organisations, mais visent désormais des infrastructures essentielles à leur fonctionnement, comme les réseaux électriques et les systèmes opérationnels.

« Nos équipes s’assurent de mettre en place une couverture de cybersécurité qui englobe à la fois les technologies de l’information et les opérations sur le terrain. C’est au sommet de notre liste de priorités ces temps-ci », dit Marc Boyer.

Pour se protéger, les institutions financières investissent déjà massivement dans la cybersécurité, mais elles doivent réinvestir continuellement dans des solutions technologiques pour reste à la fine pointe, signale Marc Boyer. Une approche multicouche, qui combine plusieurs outils de cybersécurité, dont des technologies d’IA, contribue à réduire les risques, car elle permet d’identifier les comportements suspects avant qu’une attaque ne soit déclenchée, d’automatiser les mises à jour de sécurité, de gérer les accès et d’assurer une veille constante pour repérer d’éventuelles fuites de données.

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Google veut être l’allié de la finance pour accélérer l’IA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/google-veut-etre-lallie-de-la-finance-pour-accelerer-lia/ Mon, 14 Apr 2025 10:45:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106176 Des défis limitent l’adoption de cette technologie.

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Avec la numérisation qui s’accélère, les institutions financières doivent évoluer rapidement. Or, leur prudence excessive freine parfois l’innovation, observe Marc Boyer, responsable de l’infonuagique de Google Canada.

Dans la transition vers l’intelligence artificielle (IA), le nuage (cloud) ne se limite pas au stockage des données. Il devient l’ossature des nouvelles applications d’IA, selon l’expert. « L’adoption du nuage permet aux institutions financières de dépasser les limites des infrastructures traditionnelles. Elles peuvent tester et déployer des technologies beaucoup plus rapidement, avec une puissance de calcul inégalée », souligne le directeur de Google Cloud pour l’Est et l’Ouest du Canada.

Google accompagne plusieurs acteurs du secteur dans cette transformation, dont Desjardins, la Banque Scotia, Valeurs mobilières TD et iA Groupe financier, ainsi que des investisseurs institutionnels comme la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) et Investissements PSP.

IA de première génération : l’automatisation des interactions

L’implantation de l’IA en services financiers se fait en intégrant progressivement des solutions automatisées, d’abord basées sur des modèles simples, puis sur des technologies plus avancées.

Dans un premier temps, l’IA a été utilisée dans les services financiers pour automatiser les interactions de base avec la clientèle, rappelle Marc Boyer. Chez Desjardins, par exemple, cela s’est traduit par la mise en place d’agents conversationnels capables de répondre aux questions fréquentes des utilisateurs.

« Les appels entrants sont analysés et filtrés par un agent virtuel basé sur les technologies de Google. Le robot est en mesure de comprendre l’intention du client, de produire un résumé de la discussion et d’aiguiller la requête au bon service, avec le bon contexte. »

Ces solutions permettent de réduire le temps d’attente et d’améliorer l’expérience client en éliminant les transferts d’appels inutiles.

IA avancée : l’analyse des données en temps réel

Le perfectionnement des algorithmes a permis aux institutions financières de commencer à exploiter l’IA pour analyser les données en temps réel et soutenir leurs conseillers. iA Groupe financier, par exemple, utilise un robot (chatbot) interne basé sur l’IA pour assister les équipes de gestion de patrimoine.

« Ce robot répond aux questions des conseillers en temps réel sur une vaste gamme de produits financiers. Il leur permet d’accéder à une information à jour et de personnaliser leurs recommandations », signale le dirigeant.

Dans cet exemple, l’IA ne se contente plus d’interagir avec les clients : elle devient un outil d’aide à la décision pour les professionnels du secteur.

IA multimodale : la convergence des données et des formats

La prochaine avancée ?

Une IA capable de traiter simultanément texte, images et audio.

« Avec des outils comme Notebook LM, l’IA peut assembler et analyser divers contenus, puis en extraire des podcasts interactifs en quelques minutes », explique Marc Boyer.

Cette technologie pourrait transformer le travail des analystes financiers, leur permettant d’agréger instantanément des documents réglementaires, des rapports économiques et des notes internes pour obtenir une synthèse personnalisée.

Autre évolution majeure : l’informatique quantique. « Les avancées sont fulgurantes dans ce domaine. On parle d’applications concrètes non pas dans 10 ou 15 ans, mais d’ici 3 à 4 ans », précise-t-il.

Cette technologie qui réunit l’informatique, la physique et les mathématiques promet d’accélérer le traitement des données complexes grâce à des puces inspirées des réseaux de neurones, comme celles utilisées par ChatGPT et Gemini.

Une adoption encore prudente

Malgré les gains potentiels, l’adoption de l’IA reste prudente. Trop ? Une étude menée par le Conseil du patronat du Québec estime que l’IA pourrait générer jusqu’à 230 milliards d’économies annuelles et faire gagner 175 heures de travail par employé. Pourtant, son déploiement reste limité.

« Les entreprises avancent à petits pas. La confidentialité des données et les risques de fuite les préoccupent. Les régulations du secteur financier, bien que nécessaires, ralentissent aussi l’implantation de nouvelles technologies. Trouver l’équilibre entre sécurité et performance est délicat », souligne Marc Boyer.

L’un des enjeux majeurs pour les institutions financières consiste à garantir que les données utilisées par les systèmes d’IA restent internes aux entreprises et ne servent pas à entraîner des modèles externes. Un défi important à relever.

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Nouveau leadership chez League Data https://www.finance-investissement.com/nouvelles/nouveau-leadership-chez-league-data/ Thu, 12 Dec 2024 12:39:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104436 NOUVELLES DU MONDE - Pour faire migrer les coopératives de crédit de l'Atlantique vers le nuage.

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League Data, partenaire technologique des coopératives de crédit de l’Atlantique basé à Halifax, en Nouvelle-Écosse, a nommé Chad Griffin au poste de chef de la direction afin d’aider ces coopératives à accélérer la transformation numérique de leurs services bancaires.

Chad Griffin possède plus de 25 ans d’expérience en technologie, direction, services-conseils et entrepreneuriat. Avant de se joindre à League Data en 2017, en tant que chef de l’information puis chef de la direction intérimaire, il a occupé des postes de direction chez Deloitte Digital, Adeptio et SwiftRadius.

Au cours de sa carrière, il a relevé différents défis organisationnels. Il a notamment piloté des initiatives comme la commercialisation de la propriété intellectuelle, le développement d’équipes et la transformation organisationnelle à grande échelle.

« Son leadership et son dévouement ont été très précieux au cours de cette période de changement, et le conseil a pleinement confiance en sa capacité à propulser League Data vers l’avenir », a déclaré Alfred Arsenault, président du conseil de League Data et chef de la direction de Provincial Credit Union.

League Data a entamé récemment la migration des systèmes bancaires des coopératives de crédit de l’Atlantique vers la plateforme infonuagique Mambu. À ce jour, 14 des 36 coopératives de crédit de l’Atlantique ont complété cette transition en vue de moderniser et diversifier l’offre de dépôts et de prêts, de déployer de nouveaux produits plus rapidement et d’améliorer l’expérience bancaire au quotidien pour les membres, selon la compagnie.

En tant que chef de la direction, Chad Griffin se concentrera sur l’accélération de la transformation numérique des coopératives de crédit de l’Atlantique. Il veillera notamment à  renforcer les capacités des équipes à relever les défis technologiques et encouragera la collaboration au sein des coopératives de crédit.

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Générateur de confiance https://www.finance-investissement.com/edition-papier/top-des-leaders-de-lindustrie-financiere/generateur-de-confiance/ Tue, 13 Feb 2024 23:47:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98801 Il a regagné celle des conseillers.

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Stéphan Bourbonnais, ­vice-président exécutif, Gestion de patrimoine à iA Groupe financier, est fier de ses réalisations depuis qu’il est arrivé à la tête d’iA Gestion privée de patrimoine (iAGPP), au début de 2021.

Il prenait alors les rênes d’un courtier ayant du potentiel, mais dont les conseillers et employés s’inquiétaient de l’orientation stratégique. « ­Quand je suis arrivé, les gens étaient rendus à leur cinquième président en sept ans », relate Stéphan Bourbonnais. Il se donne alors pour mission de « gagner le cœur et l’esprit des gens ».

En quelques semaines, il rencontre virtuellement 150 conseillers. Ils lui disent : « Ne touche pas à mon indépendance ni à ma liberté d’administrer mon entreprise comme je le veux. C’est ­là-dessus qu’on a basé notre proposition de valeur », enchaîne-t-il.

Il cible alors un nombre restreint de priorités. Son but : « leur montrer qu’on est capables de les livrer ».

Avec son équipe, il développe un partenariat avec un courtier américain afin de permettre aux clients d’iAGPP ayant des activités aux ­États-Unis de continuer d’utiliser leurs services. Il poursuit également la transformation numérique de la firme. « ­Nous avons plus que triplé le budget annuel en termes d’investissement dans nos technologies. C’est un engagement que nous avons eu sur trois ans », note Stéphan Bourbonnais.

Le courtier se concentre sur la création de passerelles de données entre l’arrière-guichet (back office) d’iAGPP et les divers logiciels de gestion de la relation avec la clientèle et de planification financière utilisés par les conseillers.

Avec son équipe, le dirigeant participe également à la livraison d’une plateforme basée sur l’infonuagique offrant une vue holistique de la pratique d’un conseiller, l’automatisation des processus critiques et l’intégration de plusieurs systèmes dans un écosystème unifié.

iAGPP met également au point ses fonctionnalités d’accueil de nouveaux clients. « ­Nous sommes capable d’ouvrir des comptes en 24 heures, sans papier. Aujourd’hui, plus de 85 % de nos ouvertures de comptes se font ainsi, et notre but d’ici la fin 2024 sera de nous rapprocher de 100 % le plus possible », dit Stéphan Bourbonnais.

Le courtier améliore en outre le portail client et crée une application mobile pour la clientèle. « ­Dans le dernier sondage J.D. Power (auprès des clients), nous avons fini deuxième dans l’industrie au chapitre des applications mobiles pour les clients, donc loin en avant de la moyenne de l’industrie », indique le dirigeant.

Ces réalisations ont contribué à rétablir la confiance des conseillers et ont accru leur rétention, selon Stéphan Bourbonnais.

Au 30 juin 2023, iAGPP comptait 654 conseillers en placement avec code de représentant, qui géraient un actif de 48,3 $. À la fin de 2020, le courtier avait 658 représentants, qui géraient 41,3 G$. Pour les six premiers mois de 2023, les revenus et les profits étaient respectivement en hausse de 2 % et 105 % par rapport à la période correspondante de 2022.

Selon la Banque de données des statistiques officielles sur le Québec, au 31 mars 2021, iAGPP avait une part de marché de 3,30 % des sociétés de courtage en placement, par rapport à 3,13 % au 31 mars 2023.

Entre autres en raison de ces réalisations, le jury du ­Top des leaders de l’industrie financière nomme Stéphan Bourbonnais gagnant de la catégorie Courtier de plein exercice. « Il a fait prendre un virage positif à iAGPP, notamment en lançant une division américaine. Avec son équipe, il a amélioré la rentabilité de l’entreprise et lui a permis de connaître une croissance importante de l’actif dans un marché difficile » indique le jury.

­Celui-ci souligne également que la majorité des personnes récemment recrutées à des postes de direction sont des femmes, et que lune delles est issue de la communauté LGBTQ+. « ­Ses réalisations lui ont valu d’être promu vice-président exécutif, Gestion de patrimoine d’iA Groupe financier, en janvier 2023. Bravo ! », a ajouté le jury.

Le dirigeant a depuis plusieurs projets. Sur le plan technologique, d’autres fonctions seront ajoutées au portail pour les clients afin de leur permettre de changer eux-mêmes leur adresse ou d’amorcer l’entrée de données lors d’ouvertures de comptes. Ces options feront économiser du temps aux conseillers, tout en leur rappelant avec une notification l’importance de rencontrer par la suite leurs clients.

Désormais, Stéphan Bourbonnais supervise notamment les activités du courtier en épargne collective Investia, en plus du courtier en placement iAGPP. Ces courtiers, qui gèrent actuellement plus de 100 G$, verront cet actif sous gestion grimper à 200 G$ en 2030, ­prévoit-il. À iAGPP, ce chiffre doublerait aussi pour atteindre 100 G$. « D’ici 2030, je veux être numéro un parmi les courtiers non bancaires. »

Il énumère ses avantages concurrentiels : « ­On a un payout (pourcentage de commission remise au conseiller sur ses ventes brutes) beaucoup plus élevé que la moyenne de l’industrie, ce qui permet aux gens de débuter avec ­peut-être moins de défis que dans d’autres environnements. Actuellement, il y a des banques qui fixent la relation d’affaires minimale avec un client à 400 000 $. Nous, nous n’avons pas de minimum. »

En 2023, iAGPP et ­Investia sont devenus un courtier à double inscription auprès de l’Organisme canadien de réglementation des investissements. Cette autorisation, qui n’est pas une fusion, précise le dirigeant, offre de nouvelles possibilités aux conseillers. Par exemple, celle de jumeler un représentant en épargne collective, un conseiller en placement et un gestionnaire de portefeuille. Ou de permettre à un conseiller d’iAGPP ayant pignon sur rue à Sudbury, disons, de vendre sa clientèle à un représentant d’Investia de la même ville, faute de relève à iAGPP.

L’organisation travaille actuellement à standardiser les processus entre Investia et iAGPP de manière à ce que « si une conseillère voulait changer de [courtier], elle serait capable de le faire en 24 à 48 heures et de retrouver sa pratique complètement fonctionnelle dans un nouvel univers, sans avoir à repasser à travers un processus de nouvelles ouvertures de compte [pour tous ses clients] », explique ­Stéphan Bourbonnais.

Le dirigeant a récemment transféré les activités du secteur des marchés des capitaux d’iA vers celles destinées aux clients de détail (produits structurés, le pupitre des obligations, les nouvelles émissions, etc.), abandonnant celles du secteur institutionnel, des fusions et acquisitions et de la recherche.

En revanche, il souhaite qu’iA acquière une firme lui permettant de développer le segment des firmes de gestion de portefeuille indépendantes inscrites auprès de leur régulateur provincial. Au lieu qu’une firme ayant 500 M$ ou 1 G$ en actif ait à absorber des coûts importants en technologie et en conformité, iAGPP assurerait pour elle des services transactionnels et sur ces plans.

« ­Dans le passé, les conseillers qu’on a perdus étaient des gens qui ont lancé leur propre firme en gestion de portefeuille, parce qu’ils jugeaient qu’ils étaient devenus assez gros et qu’ils pouvaient offrir ces services », explique-t-il.

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Une nouvelle plateforme infonuagique à la Banque Laurentienne https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-nouvelle-plateforme-infonuagique-a-la-banque-laurentienne/ Wed, 07 Sep 2022 11:17:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88825 Mise en place avec Kyndril.

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La Banque Laurentienne a annoncé la mise en place d’une « nouvelle zone d’atterrissage infonuagique » visant à améliorer les services numériques destinés à sa clientèle, en collaboration avec le fournisseur de services d’infrastructure informatique Kyndryl.

Cette solution permettra notamment d’accélérer l’introduction de sa solution d’ouverture de compte numérique et de mettre en application une expérience VISA repensée et davantage centrée sur les clients, a indiqué la Banque dans un communiqué.

« Avec cette étape importante, nous mettons en œuvre plusieurs priorités clés du plan stratégique, notamment en mettant en place notre approche axée sur le numérique et en accélérant l’introduction de notre solution d’ouverture de compte numérique », a déclaré Beel Yaqub, vice-président exécutif, chef de l’information et de la technologie de la Banque Laurentienne.

« Les institutions de services financiers vivent une période de perturbation et de changement, alors qu’elles s’adaptent pour pouvoir répondre aux attentes numériques croissantes de leurs clients. La Banque Laurentienne a clairement défini une stratégie de croissance axée sur ses clients et elle franchit ses jalons à un rythme remarquable », a ajouté Xerxes Cooper, président de Kyndryl Canada.
Le nouvel environnement informatique, qui permettra également d’améliorer l’efficacité et la sécurité des services numériques selon la Banque Laurentienne, s’appuiera sur les plateformes infonuagiques déjà utilisées par l’institution comme celle de Microsoft Azure.

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Les banques adoptent l’infonuagique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-banques-adoptent-linfonuagique/ Mon, 29 Nov 2021 13:59:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=84076 Pour soutenir la concurrence avec les jeunes entreprises.

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Devant la concurrence croissante des jeunes entreprises, les attentes grandissantes des clients et l’augmentation de la demande numérique, les banques accélèrent leur passage à l’infonuagique.

La tendance s’était amorcée avant la pandémie, mais la fermeture soudaine de succursales et de bureaux en mars 2020 a contraint les banques à se fier encore davantage aux systèmes en ligne, selon Robert Vokes, directeur général des services financiers canadiens de la firme Accenture.

« En mars 2020, tout le monde a soudainement réalisé qu’il avait besoin d’un service plus rapide. Cela a été un sérieux avertissement », raconte-t-il.

Des systèmes infonuagiques, parfois gérés par les banques, mais plus souvent par des entreprises tierces du secteur des technologies, permettent aux données de circuler plus rapidement et plus librement. Les banques peuvent plus facilement caractériser chaque client, s’automatiser encore plus et épargner de l’argent.

L’idée existe depuis la bulle internet, mais l’équipement ne permet de le réaliser que depuis quelques années, ajoute Robert Vokes.

« Nous ne disposions pas des moyens techniques, mais la technologie a rattrapé son retard. »

Plusieurs banques ont conclu des accords avec des sociétés offrant des services infonuagiques au cours des derniers mois. Ainsi, la CIBC a signé un contrat avec Microsoft Azure, la Scotia avec Google Cloud et la BMO avec Amazon Web Services.

La BMO vient de compléter une première grande transformation de son système depuis son entente avec Amazon en transférant toutes ses activités financières sur le nuage, une opération qui nécessitait de transférer l’équivalent d’un millier de serveurs de données.

La banque a décidé d’aller de l’avant parce qu’elle est maintenant convaincue que les infrastructures infonuagiques sont bien établies et fiables, explique Sid Deloatch, de la BMO.

« Nous avons atteint le seuil. Nous sentions que la technologie existait. Nous sommes persuadés qu’elle existe maintenant. C’est pourquoi nous allons de l’avant », dit-il.

La transformation permettra à la BMO d’offrir des décisions automatisées pour des prêts. Elle pourra épargner jusqu’à 30 % sur ses frais d’exploitation.

Selon Sanjay Pathak, de la firme PwC, les banques hésitaient à franchir le pas à cause du grand nombre de fichiers accumulés sur les anciens systèmes au cours des dernières décennies.

« Démêler les activités courantes des anciennes techniques est très, très complexe. Cela peut être très risqué et perturber une entreprise », souligne-t-il.

Convaincre les directions a été une tâche très difficile, car le passage à l’infonuagique signifie d’abandonner le contrôle sur des infrastructures mises en place depuis plusieurs décennies. Toutefois, les banques ne peuvent plus accuser de retard dans ce domaine en raison de la pression de leur clientèle et des attentes de leurs employés qui souhaitent des procédures plus homogènes, dit Sanjay Pathak.

Les plus petites banques ont pu agir plus rapidement. Ainsi EQ Bank a pu se convertir à l’infonuagique dès 2019. Les jeunes pousses financières pouvaient démarrer leurs activités directement sur le nuage, contraignant les banques à réagir.

« Une grande pression est exercée sur les services financiers par les entreprises de technologie financière. Celles-ci ont souvent vu le jour sur le nuage. Elles peuvent bouger très rapidement en raison de leur pleine capacité numérique », décrit Hillery Hunter, d’IBM Cloud.

Selon elle, plusieurs banques transfèrent leurs systèmes de base sur le nuage parce qu’une grande partie de leurs données doivent être intégrées. Ces données doivent être rapidement disponibles afin de prendre sur le champ certaines décisions, notamment pour des prêts.

« Les consommateurs sont devenus assez impatients. Ils s’attendent que les choses soient disponibles sur le champ. »

Inquiétudes

Toutefois, le recours à une partie tierce, pour entreposer des données personnelles financières, soulève des inquiétudes chez certains régulateurs.

La Banque d’Angleterre a indiqué en octobre que des mesures sont nécessaires pour « minimiser les risques à la stabilité financière créés par la concentration de services fournis par une partie tierce ».

Le Bureau du surintendant des institutions financières du Canada a publié au début du mois un projet de ligne directrice au sujet de la gestion du risque lié aux technologies et du cyberrisque. Selon lui, les banques et autres institutions financières devraient planifier des stratégies de sortie judicieuse et tenir compte de la transférabilité des données d’un fournisseur de services d’infonuagique à un autre.

Le Bureau compte publier des lignes directrices visant plus précisément les tierces entreprises au début de 2022.

La sécurité des données et s’assurer que les entreprises de hautes technologies n’aient pas trop de pouvoir pour dicter leurs conditions sont les principales sources d’inquiétudes, affirme Sanjay Pathak. Selon lui, ces entreprises ont la taille et la rapidité pour devenir une menace.

« La tension est en croissance. Les fournisseurs infonuagiques deviennent des concurrents. Ils sont une menace réelle pour les banques. »

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AWS sera le fournisseur infonuagique de Sun Life https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/aws-sera-le-fournisseur-infonuagique-de-sun-life/ Fri, 03 Sep 2021 15:12:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81828 À titre de fournisseur stratégique à long terme.

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Sun Life a choisi Amazon Web Services (AWS) à titre de fournisseur stratégique à long terme de technologies infonuagiques. La firme qui veut dorénavant prioriser le nuage pourra s’appuyer sur la gamme de technologies infonuagique d’AWS, notamment l’analytique des données, l’apprentissage automatique, le stockage, la sécurité et les bases de données, afin de stimuler l’innovation continue et développer de nouvelles expériences-client numériques.

La Sun Life devient la première entreprise au Canada à lancer un programme immersif de formation des compétences infonuagiques, maintenant disponible à tous les employés de l’entreprise. Surnommée « Catalyst for Cloud », cette initiative cherche à attirer les meilleurs talents et développer leurs compétences.

Le programme, qui réunit les experts infonuagiques de la Sun Life et des instructeurs d’AWS, offre un apprentissage entre pairs ainsi qu’une formation pratique pour renforcer les compétences en infonuagique à travers l’entreprise. Dans les prochains mois, Sun Life espère ainsi certifier 450 premiers employés commerciaux et techniques afin d’accélérer l’adoption du nuage et développer de nouvelles capacités internes et de service à la clientèle.

Pour accélérer sa transformation numérique, la Sun Life a également développé des espaces de travail de développement en Amérique du Nord et créé des laboratoires d’innovation en Asie. Il s’agit de zones où équipes informatiques et dirigeants d’entreprise peuvent se réunir et innover en exploitant des technologies AWS.

En Asie, un des laboratoires permet déjà à des conseillers de la Sun Life de collaborer de manière virtuelle avec des clients en utilisant la vidéoconférence et le partage sécurisé de fichiers en s’appuyant sur Amazon Elastic Compute Cloud et Amazon Route 53.

« Notre objectif, en migrant vers le nuage, est d’être un innovateur numérique pour nos clients et d’utiliser la technologie pour façonner la manière dont nous travaillons et nous développons les compétences des employés de la Sun Life. La gamme de technologies infonuagiques d’AWS nous aide à être prédictifs, proactifs et personnalisés en utilisant les retours des clients pour les transformer en de nouveaux moyens numériques pour satisfaire leurs besoins », a déclaré Laura Money, vice-présidente générale et première directrice des services d’information.

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BMO opte pour AWS https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/bmo-opte-pour-aws/ Fri, 18 Jun 2021 12:05:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=80608 Afin d’alimenter sa transformation numérique.

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BMO Groupe financier choisit Amazon Web Services (AWS) à titre de fournisseur infonuagique pour moderniser ses plateformes bancaires et alimenter sa transformation numérique. BMO s’appuiera sur l’analyse de données, l’apprentissage machine, l’informatique sans serveur, le calcule, le stockage et les bases de données offerts par AWS pour son développement. BMO compte également former son personnel non-technique et informatique pour les aider à développer leurs compétences infonuagiques.

Grâce à cette association, BMO compte rationaliser ses procédures internes d’affaires, tirer parti de décennies de données de transactions financières et offrir des applications et des services sécuritaires à sa clientèle.

« BMO réimagine les services bancaires et financiers, et adopte une stratégie primant l’infonuagique qui aidera l’entreprise à continuellement développer de nouveaux services pour sa clientèle », a déclaré Matt Garman, vice-président principal, Ventes et marketing AWS.

L’institution a commencé à migrer ses applications bancaires mobiles et en ligne vers AWS.

« Nous tirons parti d’AWS, dont l’expérience dans l’industrie des services financiers a fait ses preuves, pour soutenir notre stratégie à long terme visant à innover sans relâche pour notre clientèle, a déclaré Steve Tennyson, chef, Technologie et opérations, BMO Groupe financier. AWS nous procure l’infrastructure globale et fiable dont nous avons besoin pour vite faire évoluer notre entreprise, ainsi que les fonctionnalités nous permettant d’agir plus rapidement pour accroître l’utilisation de technologies infonuagiques, tels l’analyse des données, l’apprentissage machine et le calcul de haute performance dans l’ensemble de nos opérations. »

En s’associant à AWS, BMO estime tenir compte de l’évolution constatée chez les clients. Ainsi près de la moitié des Canadiens (44 %) affirment avoir confiance en leur banque sur la question de la gestion des données, une diminution par rapport aux 57 % d’il y a deux ans, selon le rapport d’Accenture. Mais avec la pandémie, l’utilisation des services bancaires numériques s’est accélérée et les chiffres démontrent que les consommateurs souhaitent continuer dans cette tendance.

BMO estime qu’en choisissant AWS, elle pourra suivre la tendance tout en assurant la sécurité des données personnelles de ses clients.

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Un fossé se creuse entre les différentes entreprises en assurance https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/un-fosse-se-creuse-entre-les-differentes-entreprises-en-assurance/ Thu, 05 Mar 2020 13:09:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64490 Alors que certains assureurs se lancent corps et âme dans la technologie, d’autres ne sont pas assez audacieux, selon le cinquième rapport annuel de recherche sur les priorités stratégiques de la Majesco.

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« Trop souvent, la planification stratégique ne produit pas les changements audacieux nécessaires parce que les assureurs ne passent pas rapidement du savoir à l’action, ce qui crée un fossé important entre les leaders, les suiveurs et les retardataires », note Denise Garth, vice-présidente principale du marketing stratégique, des relations industrielles et de l’innovation chez Majesco.

La recherche effectuée par le leader mondial des solutions logicielles d’assurance en nuage pour la transformation des activités d’assurance, Majesco, évalue la façon dont les assureurs répondent aux tendances du marché pour moderniser et optimiser leurs activités.

« Les recherches que nous avons menées sur les priorités stratégiques au cours des cinq dernières années ont permis de clarifier ce défi. Les recherches de cette année montrent un fossé toujours plus grand qui redéfinit une nouvelle ère de leaders », commente Denise Garth.

Le rapport de Majesco montre ainsi qu’un écart se creuse entre les différentes entreprises en assurance. Ils classent celles-ci en trois catégories : les leaders, qui optimisent et nourrissent leurs activités actuelles, pour construire leurs modèles d’entreprise pour l’avenir; les suiveurs, qui tentent de suivre les innovations des leaders et les retardataires.

Pour évaluer la situation des assureurs, Majesco a d’abord divisé les entreprises en deux catégories :

  • plateforme, à savoir ceux ayant des solutions basées sur le nuage, l’API et le SaaS ou la prochaine génération de solutions natives du nuage, l’API et les microservices;
  • et non plateforme, soit ceux ayant adopté des solutions modernes sur site.

Majesco affirme que les entreprises se basant sur des solutions non plateforme sont limitées dans « leur capacité à prendre en charge de nouveaux modèles commerciaux, de nouveaux produits et de nouvelles expériences clients, à tirer parti des écosystèmes, et bien plus encore ». Pour le leader mondial des solutions logicielles d’assurance, il est essentiel à l’ère du numérique d’adopter des solutions de plateforme.

« Les assureurs qui lancent de nouveaux produits et services innovants sont plus susceptibles d’utiliser des solutions basées sur la plateforme dans une proportion de 60 à 70 % », souligne ainsi le communiqué de presse.

Pourtant la majorité des entreprises (60 %) misent sur des solutions non plateforme.

Les « leaders », qui se classent dans la catégorie plateforme, ont remplacé l’héritage, élargi leurs canaux, introduit de nouveaux produits et de nouveaux modèles commerciaux, et connaissent une croissance plus forte. Cette « croissance plus forte » va même encore grandir dans les trois prochaines années, selon le rapport.

Ainsi, l’année dernière les retardataires avaient un écart de 41 % par rapport aux leaders, et les suiveurs, un écart de 15 % au niveau des affaires. Cet écart devrait encore se creuser dans les prochaines années passant respectivement à 62 % et 21 %, selon les chiffres de Majesco.

Cela s’explique car les leaders se concentrent sur la rapidité des opérations et de l’innovation contrairement aux retardataires et aux suiveurs qui misent sur la rapidité des opérations uniquement.

Les leaders créent également de nouveaux produits et modèles commerciaux à un rythme plus soutenu, respectivement de près de 55 % et 47 %, ce qui leur permet de conquérir plus rapidement des parts de marché et des revenus que les suiveurs et les retardataires.

Pour Majesco, pour rester à l’avant-garde de la tendance et du marché, les entreprises en assurance devraient donc miser sur une plateforme basée sur le nuage utilisant des microservices, des API ouvertes et un écosystème numérique.

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Voici l’ère des plateformes bancaires transfrontalières https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/voici-lere-des-plateformes-bancaires-transfrontalieres/ Thu, 15 Aug 2019 11:57:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=60346 Les activités bancaires transfrontalières se sont développées ces dernières années, ce qui a accentué le besoin pour les grandes banques de se doter de plateformes technologiques offrant des produits et services unifiés.

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L’opération reste complexe mais est plus accessible que jamais, selon une récente étude de McKinsey.

« La nature unique de chaque marché bancaire s’affaiblit. Les préférences et les attentes des clients convergent d’une zone géographique à l’autre, en raison notamment de la normalisation des modèles de services technologiques mondiaux comme Amazon et Airbnb. »

Parmi les autres tendances qui rendent les plateformes transfrontalières plus réalistes, il y a la vague des canaux numériques, la volonté d’offrir une expérience client omnicanale simple et la normalisation des produits entre les pays. Les fintechs repoussent également les possibilités, obligeant les banques traditionnelles à réagir.

L’augmentation constante des coûts de la technologie, reliés notamment à la cybersécurité, est une autre incitation à la création de plateformes transfrontalières.

Passer à l’action

Plusieurs banques européennes auraient mis en place de telles plateformes technologiques pour harmoniser leurs produits et services dans les différents pays où elles font affaire. Et bien qu’elles doivent supporter des entités juridiques, des bilans et des registres distincts et propres à chaque pays pour satisfaire aux lois et réglementations locales, les avantages stratégiques sont toujours importants.

Parmi ceux-ci, on peut mentionner la capacité d’entrer sur de nouveaux marchés beaucoup plus rapidement — de manière organique ou par le biais d’une acquisition — avec une gamme complète de produits et de services; la capacité d’attirer des talents de calibre mondial dans les domaines des affaires, des produits et de l’ingénierie et la possibilité de répartir les dépenses informatiques sur une base de revenus et de coûts plus importante et réduire les investissements pour moderniser les systèmes sur plusieurs marchés. Cela peut entraîner une réduction des ratios coûts et revenu de 5 à 10 %, estime McKinsey.

Des défis à relever

Cela dit, déployer une plateforme transfrontalière pose des défis de taille. McKinsey a identifié cinq éléments qui exigent une attention particulière.

Première étape, le choix de la technologie. La banque peut adapter une plateforme existante ou en bâtir une nouvelle. Dans chaque cas, elle devra miser sur des fonctionnalités disponibles dans l’infonuagique et fournir une expérience client cohérente. La banque doit aussi nommer une équipe de direction pour assurer la réussite du projet.

Ensuite, elle doit harmoniser la proposition de services, un processus qui peut s’avérer complexe. Dans les différents pays, les équipes voudront conserver des services uniques à leur marché. Si certaines différences peuvent être conservées, McKinsey estime que 85 % de l’offre de produits et de services sur la plateforme devrait être commune, laissant ainsi peu de place à la personnalisation.

La banque doit ensuite adapter l’architecture de la plateforme de base à cette proposition client harmonisée et favoriser la séparation des entités juridiques qui résident désormais sur la même plateforme tout en tenant compte des lois et réglementations spécifiques à chaque pays.

Enfin, l’équipe de direction doit décider de la stratégie de migration. Sera-t-elle faite par produit, par groupe de clients ou selon une approche Big Bang, où toutes les fonctionnalités sont lancées en même temps, de loin la méthode de déploiement la plus risquée ?

Les banques qui seront les premières à relever ces défis pourraient améliorer leur position dans le marché.

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