Immobilier – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 07 Jul 2025 12:35:54 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Immobilier – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Prêts hypothécaires : la Banque du Canada va-t-elle reprendre son cycle de baisse des taux d’intérêt ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/prets-hypothecaires-la-banque-du-canada-va-t-elle-reprendre-son-cycle-de-baisse-des-taux-dinteret/ Mon, 07 Jul 2025 12:35:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108401 ZONE EXPERTS – Les indicateurs économiques actuels renforcent la probabilité de nouvelles réductions du taux directeur d’ici la fin de l’année.

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Le ralentissement de l’économie canadienne se poursuit. Tout d’abord, le marché du travail au Canada demeure stagnant avec un taux de chômage se situant à 7 %, au plus haut niveau depuis 2016, en excluant évidemment la période de la pandémie. En effet, l’économie canadienne a enregistré une perte nette de 15 300 emplois au cours des quatre derniers mois. L’annonce des données de juin, attendue le 11 juillet, sera particulièrement déterminante pour évaluer si cette tendance se poursuit. On observe déjà des reculs dans plusieurs secteurs sensibles aux récents tarifs imposés par les États-Unis.

En juin 2025, le PMI manufacturier s’est replié à 45,6, poursuivant sa contraction pour un cinquième mois consécutif. Quant à l’indice des services, il est tombé à 44,3, confirmant un ralentissement prolongé pour le 7e mois. Le niveau d’activité nettement en bas de la barre de 50 est alors en fort recul dans les deux secteurs qui affichent un climat économique peu favorable.

Les dernières statistiques relatives au marché immobilier affichent une reprise au mois de mai, favorisée par la baisse des taux d’intérêt. Toutefois, l’inventaire global représentant environ 4,9 mois d’offre est proche de son niveau historique de 5 mois et le prix moyen affiche une baisse de 1,8 % depuis un an.

La baisse des taux d’intérêt a aidé les ménages à payer leurs dettes, mais on constate une augmentation des arriérés au niveau des paiements de dettes. Selon la Banque du Canada, 1,4 million de consommateurs ont manqué au moins un paiement au cours du premier trimestre de 2025 et le taux de délinquance augmente autant sur les dettes personnelles que sur les dettes hypothécaires. Le ratio de la dette des ménages par rapport au revenu disponible s’établit à 173,9 % au premier trimestre de 2025, en recul par rapport au sommet de 185 % atteint à la fin de 2021. Malgré ce léger repli, il demeure à un niveau historiquement élevé, ce qui limite la marge de manœuvre des ménages pour augmenter leur consommation.

Dans un contexte où de nombreux prêts hypothécaires devront être renouvelés à des taux nettement plus élevés que ceux actuellement en vigueur, nous demeurons préoccupés par la capacité des ménages à soutenir la demande. Par conséquent, nous anticipons un ralentissement marqué de l’économie canadienne qui pourrait se prolonger jusqu’à la mi-2027, moment où l’augmentation des taux de 2022 n’aurait plus effet au renouvellement des prêts hypothécaires.

L’inflation annuelle, telle que mesurée par l’IPC, est restée inférieure à la cible de la Banque du Canada, s’établissant à 1,7 % en mai. Toutefois, c’est l’inflation sous-jacente (Core) qui suscite davantage de préoccupations, puisqu’elle demeure élevée à 3,0 %.

Bien que la Banque du Canada adopte une approche prudente en raison des incertitudes liées aux tarifs américains, susceptibles de provoquer une poussée temporaire de l’inflation, nous maintenons notre position. Nous sommes même encore plus convaincus que le ralentissement de l’économie, combiné à la forte appréciation du dollar canadien et aux pressions exercées sur la Réserve fédérale américaine, inciteront la Banque du Canada à poursuivre les baisses de taux au cours de la seconde moitié de l’année.

D’ailleurs, seule la Banque de Nouvelle-Écosse estime que la BdC ne procédera à aucune baisse de son taux directeur d’ici la fin de l’année. En revanche, RBC et CIBC prévoient deux réductions, tandis que BMO et la Banque Nationale anticipent trois baisses de taux d’ici la fin de 2025.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande portion. Il est donc primordial de confier son analyse à un professionnel objectif qui saura guider le client et s’assurer qu’il en saisisse bien la valeur. Après tout, la gestion du passif n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

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Prêts hypothécaires : la Banque du Canada poursuivra-t-elle la baisse de ses taux ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/prets-hypothecaires-la-banque-du-canada-poursuivra-t-elle-la-baisse-de-ses-taux/ Mon, 09 Jun 2025 11:44:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107949 ZONE EXPERTS – Les données économiques récentes ouvrent la voie à de nouvelles baisses de taux d’ici la fin de l’année.

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Considérant la situation économique actuelle, notre banque centrale traverse une période mouvementée. Face à l’incertitude causée par les tarifs et après avoir procédé à une baisse cumulative substantielle du taux directeur de 2,75 % au fil de 7 rencontres consécutives, la Banque du Canada (BdC) a choisi de ne pas modifier sa politique monétaire lors ses deux dernières rencontres. Il s’agit d’une décision largement anticipée par les marchés, dans la mesure où l’impact les baisses précédentes soutiennent déjà l’économie canadienne, bien que la lutte contre l’inflation soit loin d’être terminée. Par ailleurs, la dernière chose que souhaite la Banque du Canada est de raviver la spéculation immobilière.

La hausse du PIB de 2,2 % au premier trimestre laisse croire que l’économie canadienne performe bien, mais cette hausse a été provoquée par une augmentation des exportations et une augmentation des inventaires faites en prévision de l’arrivée des tarifs. De plus, le taux du secteur des services, moteur traditionnel de l’économie nord-américaine, a augmenté seulement de 0,4 % contrairement à la moyenne historique de 5 %. L’investissement résidentiel a plongé de 11,0 %, ce qui montre clairement la faiblesse d’un autre des moteurs de croissance importants de l’économie canadienne.

En matière de création d’emplois, on constate certainement un ralentissement, mais pas un effondrement, du moins pour l’instant. À l’exception des années de la pandémie, le taux de chômage a atteint 7 %, son plus haut niveau depuis 2016, en raison notamment des difficultés dans les secteurs manufacturier, du transport et de l’entreposage, qui ont été clairement affectés par les tarifs. En effet, le nombre d’emplois actuels dans le secteur manufacturier est le plus faible depuis janvier 2023. De plus, chose importante à surveiller : une baisse des emplois temporaires pendant 2 mois consécutifs. N’oublions pas qu’une telle baisse est un indice précurseur d’un ralentissement prononcé de l’économie, puisque les entreprises préfèrent toujours diminuer les emplois temporaires avant les emplois permanents.

Quant au dollar canadien, sa forte appréciation au cours des dernières semaines offre à la Banque du Canada une plus grande latitude pour poursuivre les baisses de taux dans la seconde moitié de l’année.

La BdC, comme d’ailleurs la Réserve Fédérale (Fed), préfère certainement voir ce comment vont évoluer les tarifs planifiés par le gouvernement Trump et leur impact sur l’inflation, avant de procéder à des baisses additionnelles de taux. Par contre, nous demeurons convaincus que l’économie canadienne poursuivra son ralentissement en raison de la vague de renouvellements hypothécaires attendus d’ici 2027, lesquels devraient entraîner une diminution de la consommation. Avec quatre décisions restantes d’ici la fin de l’année et un ralentissement économique qui se traduit par une hausse du taux de chômage, nous estimons que la Banque du Canada devra relancer le cycle de baisse des taux afin de soutenir la stabilisation du marché de l’emploi.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande portion. Il est donc primordial de confier son analyse à un professionnel objectif qui saura guider le client et s’assurer qu’il en saisisse bien la valeur. Après tout, la gestion du passif n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

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L’OCDE pointe les défis économiques du Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/locde-pointe-les-defis-economiques-du-canada/ Tue, 03 Jun 2025 11:09:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107693 Des actions sont requises pour la productivité et l’immobilier.

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Un rapport de l’OCDE sur l’économie canadienne met de l’avant la nécessité d’améliorer les performances en matière de productivité et de mieux encadrer le marché immobilier.

Derrière la résilience apparente du pays se cache une faiblesse persistante : la stagnation de la productivité, couplée à une crise du logement qui ne cesse de s’aggraver sous la pression démographique, pointe l’étude économique de l’OCDE portant sur le Canada.

Bien que le produit intérieur brut (PIB) global du Canada soit reparti à la hausse, le PIB par habitant reste inférieur à celui de plusieurs autres pays de l’OCDE. Depuis l’année 2021, l’écart se creuse entre la croissance du PIB par habitant du Canada et celle de la moyenne de l’OCDE.

Ce décalage met en lumière un enjeu structurel : la productivité du travail demeure insuffisante. Paradoxalement, la forte croissance démographique — alimentée en grande partie par l’immigration — a contribué à freiner les gains de productivité.

De plus, la perspective des tarifs douaniers américains assombrit les perspectives de croissance du PIB au Canada. La politique budgétaire du gouvernement du Canada et la politique monétaire de la Banque du Canada devraient rester flexibles, pour être prêtes à intervenir en cas de dégradation de l’économie. L’OCDE appelle notamment la vigilance quant à l’efficacité du système fiscal et à la réduction des risques liés au marché hypothécaire.

Pour redresser la productivité du travail, l’OCDE encourage le Canada :

  • à rééquilibrer les aides à la recherche-développement,
  • à réduire les obstacles réglementaires sur les marchés intérieurs,
  • à renforcer la concurrence,
  • à stimuler la transformation numérique de l’économie,
  • ainsi qu’à mieux utiliser les compétences et les talents des femmes au sein de la population active.

La croissance de la population a aussi accru les difficultés dans l’accessibilité au logement. Si les pouvoirs publics ont pris des mesures visant à stimuler l’offre de logement et à fournir des aides aux populations vulnérables, ce travail devrait être accéléré, en améliorant l’accessibilité aux logements sociaux et abordables.

Le rapport de l’OCDE encourage également le Canada à accélérer sensiblement ses efforts d’adaptation aux changements climatiques. Cela passe par une meilleure divulgation des risques, mais aussi par le fait d’empêcher l’aménagement foncier dans les zones à risque.

De plus, les pouvoirs publics devraient également améliorer la résistance des infrastructures et la couverture des sinistres par les assurances devrait être renforcée, recommande le rapport.

 

 

 

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Les investissements alternatifs : une stratégie en forte croissance https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-investissements-alternatifs-une-strategie-en-forte-croissance/ Tue, 20 May 2025 09:45:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106989 Ces derniers ont le vent en poupe. Les conseillers doivent rattraper leur retard.

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Greg Rodger, président et directeur des investissements à HighView Financial Group à Oakville (Ontario), a découvert le secteur des investissements alternatifs il y a environ 25 ans, alors qu’il travaillait dans une grande institution financière qui commençait à offrir des fonds spéculatifs et des fonds de capital-investissement.

« Cela m’a permis, en tant que conseiller travaillant directement avec les clients, de passer en revue toutes les recherches effectuées, de poser des questions en interne et aux fournisseurs d’investissements alternatifs, afin de bien en comprendre les nuances », rapporte-t-il.

Aujourd’hui, Greg Rodger est un investisseur chevronné dans ce domaine et sa société accueille des clients qui ont quitté d’autres cabinets de conseil parce qu’ils n’étaient pas du tout exposés aux investissements alternatifs.

Bien que l’adoption des placements alternatifs ait augmenté au Canada ces dernières années, en particulier avec la baisse des rendements des revenus fixes due aux taux d’intérêt plus élevés, de nombreux conseillers et investisseurs individuels restent encore réticents. Parmi ceux qui ont franchi le pas, certains l’ont fait sans mener la diligence nécessaire.

Selon les professionnels de l’investissement, il est essentiel de mieux faire connaître les nuances, les risques et les avantages liés à ces véhicules pour améliorer l’accès aux investissements alternatifs et renforcer la protection des investisseurs.

« Il se peut que la grande majorité des investisseurs soient encore en train de s’habituer à ces types de stratégies et de structures », estime Claire Van Wyk-Allan, directrice générale et responsable de la branche canadienne de l’Alternative Investment Management Association (AIMA) à Toronto.

Un effet d’entraînement

Il y a vingt ans, les investissements alternatifs représentaient 4,8 trillions (ou millions de milliards) de dollars, soit 6 % des actifs mondiaux sous gestion, les fonds spéculatifs représentant la majeure partie de cette allocation, selon un rapport de l’association Chartered Alternative Investment Analyst (CAIA) de janvier 2024.

En 2023, la CAIA a indiqué que les placements alternatifs représentaient 22 trillions de dollars (G$), soit 15 % des actifs mondiaux sous gestion. À cette date, la catégorie s’était diversifiée plus que jamais, avec notamment des investissements dans le capital-investissement, les fonds spéculatifs, l’immobilier, la dette privée, les ressources naturelles et les infrastructures.

Au Canada, l’intérêt et les investissements dans les stratégies alternatives continuent de croître dans les canaux institutionnels, familiaux et patrimoniaux, indique l’AIMA dans son rapport 2024 Canadian Alternative Investment Landscape.

Le marché canadien des fonds spéculatifs a atteint près de 138 milliards de dollars américains (G$ US), selon le fournisseur de données sur les investissements alternatifs Preqin, tandis que les alternatives liquides ont accumulé plus de 30 G$ US d’actifs sous gestion depuis leur arrivée sur le marché en 2019, selon le rapport.

Les investisseurs institutionnels ont une plus longue histoire avec les investissements alternatifs, « et il est évident que les tendances qui commencent au niveau institutionnel finissent par se répercuter sur le canal de la richesse », constate Claire Van Wyk-Allan.

De nombreux clients ont recherché ces investissements en raison de leur capacité à compléter les portefeuilles traditionnels d’actions et de titres à revenu fixe en offrant une diversification, une faible corrélation avec d’autres classes d’actifs, une appréciation du capital et un rendement.

Pourtant, leur adoption reste relativement limitée au Canada.

Claire Van Wyk-Allan estime qu’environ 10 % des conseillers de l’ancien canal de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières — qui fait désormais partie de l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) — allouent fréquemment des fonds spéculatifs et des actifs de crédit privé. L’AIMA ne couvre que ces deux catégories d’actifs.

Elle ajoute qu’environ 7 à 10 % des investisseurs américains ont des investissements alternatifs dans leurs portefeuilles, d’après les données de Preqin et des sociétés de gestion de patrimoine, contre environ 1 à 2 % des clients canadiens dans le canal du patrimoine, un chiffre anecdotique qui, selon elle, a été obtenu auprès des principaux courtiers.

« Il est peu probable que la grande majorité des investisseurs canadiens — dans leur portefeuille de détail — soient aujourd’hui alloués à des alts », assure Claire Van Wyk-Allan, notant qu’ils « sont peut-être encore en train de s’habituer à ces types de stratégies et de structures ».

Cependant, qu’ils le sachent ou non, les Canadiens sont largement exposés aux investissements alternatifs du fait de leur adhésion à un régime de retraite.

Le Régime de pensions du Canada, par exemple, investissait 60 % de ses actifs dans des placements alternatifs (31 % en actions privées, 13 % en crédit privé, 8 % en immobilier et 8 % en infrastructure) au 31 mars 2024, indique l’AIMA dans son rapport.

Un déficit d’éducation

Greg Rodger estime que le principal obstacle à une adoption plus large est le manque de compréhension des risques associés à la classe d’actifs.

« Les investissements alternatifs ont une dimension tellement large qu’ils s’accompagnent tous de niveaux et de types de risques différents, souligne Greg Rodger. On ne sait pas ce que l’on ne sait pas. »

« Cela peut donner l’impression de ne rien vouloir faire, un sentiment de paralysie, si l’on craint de ne pas comprendre quels sont les risques. »

D’autre part, il ajoute que certains conseillers n’effectuent pas de recherches sur l’investissement au-delà du document marketing qui leur a été remis. Par conséquent, ils « ne comprennent pas vraiment les risques auxquels ils exposent leurs clients ».

Les investisseurs individuels sont également confrontés à un manque d’éducation « important », estime Greg Rodger. « Il faut beaucoup lire et beaucoup creuser », martèle-t-il.

Greg Rodger souligne également que les investissements alternatifs ne reçoivent pas beaucoup d’attention de la part des médias et, lorsqu’ils en reçoivent, c’est souvent lorsque « les choses ont très mal tourné », ce qui peut créer une stigmatisation négative autour de ces véhicules.

L’effondrement de Bridging Finance qui devrait entraîner des pertes de plus d’un milliard de dollars pour les investisseurs, en est un bon exemple. Fin octobre, le Tribunal des marchés financiers de l’Ontario a jugé que les fondateurs de ce gestionnaire de fonds alternatifs s’étaient rendus coupables de fraude en tirant personnellement profit de l’utilisation d’actifs dans le cadre de transactions conflictuelles.

« Le marché canadien a eu un passé un peu trouble » avec certaines stratégies alternatives, observe Madeleine Sinclair, directrice générale, responsable de la distribution en Amérique du Nord chez Blue Owl Capital à New York.

Tout le monde ne pense pas qu’il faille insister davantage sur la nécessité de familiariser les gens avec les investissements alternatifs.

Jason Pereira, gestionnaire de portefeuille chez IPC Securities Corp. à Toronto, pense que les Canadiens manquent de connaissances financières de base et qu’il ne devrait pas être prioritaire de leur enseigner les actifs illiquides « alors qu’ils ne sont même pas éduqués sur les investissements conventionnels ».

Selon Michael Thom, directeur général de CFA Societies Canada, les conseillers ont eu de nombreuses occasions de se familiariser avec les solutions alternatives. Il reconnaît toutefois qu’il s’agit d’un domaine très vaste et très profond qui continue d’évoluer.

« Je pense que ce que cela indique n’est peut-être pas un point final pour l’éducation, mais un besoin d’une base plus solide pour les exigences de compétence de l’éducation initiale et ensuite des exigences plus solides sur ce qui constitue [la formation continue] », explique-t-il.

Michael Thom pense que la plateforme de compétences de l’OCRI « n’était pas en mesure de former les conseillers à l’élargissement de la gamme d’options d’investissement, en particulier dans le domaine des produits alternatifs ». Mais il espère que l’organisme d’autoréglementation se penchera sur ces questions, en particulier lorsqu’il passera à un nouveau modèle de compétence pour le secteur.

Il ajoute que le secteur des services financiers dans son ensemble doit faire un meilleur travail pour offrir une formation actuelle et pertinente, mais il « pense que c’est en cours ».

Le Canada a été plus lent à adopter les investissements alternatifs que d’autres régions du monde, y compris les États-Unis et l’Europe, souligne Jonathan Hartman, directeur général et responsable des ventes aux conseillers de RBC Gestion mondiale d’actifs à Toronto. Il attribue cette situation à un décalage entre le marketing et la formation.

« Je pense que de nombreux gestionnaires d’actifs se sont davantage concentrés sur le marketing et la collecte d’actifs que sur la formation, et je pense que les courtiers ont adopté une approche plus réfléchie sur la manière dont ils intègrent les produits alternatifs dans leurs plateformes et dans les portefeuilles des clients », résume-t-il.

Jonathan Hartman note que les conventions de dénomination des stratégies alternatives sont « médiocres », comme les stratégies qui incluent « yield » ou « yield plus » dans leur marketing et qui sont positionnées comme des alternatives à revenu fixe, qui sont en fait des stratégies d’actions avec des options d’achat et de vente.

« Ce n’est vraiment pas dans l’intérêt des investisseurs canadiens. Mais je pense que beaucoup d’entreprises et de conseillers le reconnaissent », tempère-t-il.

Michael White, gestionnaire de portefeuille, stratégies multi-actifs chez Picton Mahoney Gestion d’actifs à Toronto, reconnaît que le secteur est « truffé de jargon ».

« Une grande partie de la terminologie utilisée pour les produits alternatifs n’est pas tout à fait pertinente », déplore-t-il.

Alternatives 101

Des organisations industrielles telles que l’AICA, l’AIMA et le CFA Institute offrent un éventail de ressources éducatives sur les investissements alternatifs.

Des gestionnaires d’actifs tels que Picton Mahoney et Blue Owl proposent également des cours de certification et des explications sur les placements alternatifs.

Parallèlement, d’autres sociétés, dont Franklin Templeton Canada, élaborent du matériel pédagogique. L’entreprise a embauché Dario Di Napoli en tant que premier vice-président de la distribution des produits alternatifs en août 2024 pour se concentrer sur l’éducation des conseillers à travers le pays.

« Il ne s’agit pas simplement de présenter notre dernier produit alternatif, mais plutôt de prendre du recul et de se demander : où en êtes-vous dans votre parcours d’investisseur en placements alternatifs, et comment pouvons-nous vous accompagner ? L’idée, c’est de vous aider concrètement, puis éventuellement de discuter d’occasions d’investissement », explique Dario Di Napoli.

Selon Jason Pereira, l’un des principaux problèmes au Canada est que les principaux fournisseurs de formation, en dehors des organismes d’agrément, sont les sociétés de gestion d’actifs et les courtiers qui proposent des produits financiers, « et ils ont des motivations très évidentes ».

« En aucun cas, il ne s’agit d’une formation impartiale, ajoute-t-il. Cela répond à leurs besoins, point final. »

Dans le même ordre d’idées, Michael Thom prévient que si un conseiller s’en remet uniquement à un fournisseur de produits pour obtenir des informations sur un sujet donné, « il doit vraiment se former lui-même ».

Selon Michael White, les choses ne se feront pas rapidement. « Il faudra des progrès lents et constants, et il s’agit d’arracher les gens à des truismes et à des conceptions de longue date sur la façon dont un portefeuille devrait être construit. »

Poser les bonnes questions

Claire Van Wyk-Allan encourage les Canadiens à « s’informer et à faire preuve d’audace » dans les questions qu’ils posent aux gestionnaires d’investissements alternatifs.

Elle suggère notamment de leur demander comment ils gèrent les conflits d’intérêts, s’ils « ont leur mot à dire », comment fonctionne la structure des frais pour une stratégie donnée, s’ils ont déjà modifié la stratégie et à quelle fréquence ils fournissent des mises à jour aux investisseurs.

« L’une des idées fausses parmi les plus répandues est que les investissements alternatifs peuvent être opaques, mais en fait, ce n’est pas parce qu’on ne peut pas trouver immédiatement quelque chose sur Google que les investisseurs n’ont pas accès à toutes ces informations », rappelle-t-elle.

Greg Rodger recommande de demander aux gestionnaires si des mesures de protection sont en place pour minimiser les risques de fraude, qui est responsable de la garde des liquidités et des investissements, s’il existe des états financiers vérifiés, quelle est la probabilité que les liquidités soient disponibles en cas de besoin, quelle est la méthode d’évaluation utilisée et s’il y a une validation des évaluations par un tiers.

Les gens peuvent aller plus loin pour vérifier l’expérience de ces gestionnaires en contrôlant leurs antécédents et en recherchant les notices disciplinaires, fait-il remarquer.

« Il s’agit toujours de suivre l’argent. Où l’argent atterrit-il réellement ? Qui le contrôle ? » dit Greg Rodger.

Michael Thom exhorte les conseillers qui souhaitent intégrer les produits alternatifs dans leur offre à bien se renseigner.

« Il n’est pas nécessaire que les produits alternatifs fassent partie de la pratique ou du portefeuille de chaque conseiller, affirme-t-il. Mais je pense que ceux qui choisissent d’en faire une partie de leur pratique devraient pouvoir raisonnablement s’attendre à ce qu’ils acquièrent l’expertise nécessaire. »

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Achat et disposition d’un chalet https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/achat-et-disposition-dun-chalet/ Fri, 16 May 2025 11:15:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107467 Quelques considérations fiscales utiles pour votre client.

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L’ouverture du chalet en prévision des vacances estivales coïncide habituellement avec la longue fin de semaine du mois de mai, marquée par la Journée nationale des patriotes au Québec, ou la Fête de la Reine dans le reste du Canada. Le moment paraît donc bien choisi pour faire le point sur les considérations fiscales liées à la détention d’une résidence secondaire.

Finance et Investissement s’est entretenu sur le sujet avec Aurèle Courcelles, vice-président, Planification fiscale et successorale au sein de l’équipe de la Planification financière avancée d’IG Gestion privée de patrimoine. Voici les éléments qu’il met en perspective.

Prenant l’exemple d’un couple qui décide d’acheter un chalet ou une résidence secondaire, Aurèle Courcelles insiste sur l’importance d’une planification rigoureuse dès les premières étapes du processus d’achat.

« Le couple doit évaluer non seulement le coût d’achat combiné du bâtiment et du terrain, mais aussi tous les coûts reliés à l’achat (incluant les frais légaux, les taxes, etc.), ainsi que les frais rattachés aux améliorations importantes qu’il va devoir faire, non seulement à l’immeuble, mais à l’ensemble de la propriété, dont le terrain », dit-il.

Ces dépenses peuvent augmenter le prix de base rajusté (PBR) du chalet et ainsi réduire le gain en capital imposable au moment de la vente ou du transfert de la propriété.

Le calcul du prix de base rajusté inclut le coût original de l’acquisition, mais aussi d’autres frais comme les frais juridiques, d’arpentage, de courtage, en plus des améliorations significatives apportées au bâtiment. C’est le cas par exemple lors de l’ajout d’une chambre à coucher ou d’une salle de bain. « Les réparations qui visent à restaurer l’état initial de l’édifice, comme refaire un toit avec des matériaux équivalents, ne sont généralement pas admissibles, à moins qu’elles ne bonifient réellement la propriété, par exemple, en remplaçant les bardeaux par un toit en tôle », illustre Aurèle Courcelles.

Il ajoute que ces frais n’incluent pas la main-d’œuvre personnelle. « Alors si notre couple réalise lui-même les travaux, il ne peut pas ajouter un 10-15 $ de l’heure pour son temps. Toutefois, s’il embauche quelqu’un, ces frais pourraient être inclus au calcul du prix de base rajusté, pourvu qu’il y ait une facture à l’appui. »

Un mot d’ordre : conserver les factures

Souvent, lorsque les gens achètent un chalet, c’est qu’ils possèdent déjà une maison, peut-être depuis 10, 15, ou 20 ans. « Ils décident alors d’acheter une résidence secondaire parce qu’ils en ont maintenant les moyens », présume Aurèle Courcelles. Mais cela les oblige à réfléchir dès ce moment « à quel bien ils devront attribuer l’exonération pour résidence principale lorsque va survenir le transfert, la cession ou la vente éventuelle de l’une des deux propriétés ».

« Les gens imaginent souvent d’emblée que l’exonération pour résidence principale ira à la première propriété, la maison, et que si on vend le chalet en premier, on n’a pas besoin de réfléchir à la décision. Mais il est quand même possible d’utiliser l’exonération pour le chalet », rappelle Aurèle Courcelles.

Cette décision peut entraîner ainsi des conséquences fiscales importantes, surtout si la propriété non exonérée a généré un gain en capital important, ajoute-t-il.

Le meilleur choix consiste à appliquer l’exonération au bien ayant généré le gain en capital le plus élevé, puisque cela signifie qu’on va devoir payer l’impôt sur l’autre propriété au moment de sa cession. Mais ce calcul dépend d’une tenue de documents rigoureuse depuis le moment de l’achat. D’où la nécessité de conserver les factures des travaux réalisés au fil des ans, tant pour la maison que pour le chalet, puisque la décision fiscale dépendra du calcul comparatif des gains en capital, prévient l’expert.

« Souvent, les gens achètent l’immeuble, ils conservent les documents de l’achat, mais négligent de garder les factures liées aux dépenses effectuées au fil des ans. Alors des années plus tard quand le choix entre le chalet et la maison devient nécessaire, ils n’ont pas de preuves à fournir concernant les frais assumés et cela complique la planification fiscale », déplore Aurèle Courcelles.

Cela explique pourquoi il faut commencer dès l’achat de la propriété à se préparer pour son transfert ou sa vente éventuelle, estime-t-il.

Considérations relatives à la disposition du chalet

Toute disposition d’une résidence secondaire, qu’elle soit effectuée du vivant de ses propriétaires ou au décès, doit être planifiée avec soin, signale Aurèle Courcelles.

Un des cas de figure concernant la session d’un chalet est le transfert au sein de la famille, notamment lorsqu’il y a plusieurs enfants et une intention de copropriété, indique-t-il.

Notons que les règles à l’extérieur du Québec, celles des provinces de common law, sont différentes de celles qui ont cours au Québec, qui sont régies par le Code civil. « Ce qui est vraiment différent à l’extérieur du Québec, c’est le concept de copropriété qui implique la notion de “droit de survie”. »

Ainsi, dans le cas d’un client qui réside à Vancouver et décide d’ajouter son fils comme copropriétaire, la part de ce client au moment de son décès peut être automatiquement transférée à son fils (le copropriétaire survivant) sans passer par le testament, explique l’expert.

Au Québec, tous les transferts doivent être prévus dans un testament. Il est toutefois possible, ailleurs au Canada, de prévoir une entente selon laquelle le transfert se fera selon les indications du testament et non par le « droit de survie ». Toutefois, cela doit être spécifié dans un document légal.

Aurèle Courcelles est d’avis que les parents devraient d’emblée avoir une conversation avec leurs enfants au sujet de la propriété éventuelle du chalet.

« Souvent, les parents présument que les enfants veulent conserver le chalet. Ils s’y rendent quand ils veulent, apportent de la nourriture, de la bière, s’en retournent ensuite et tout le monde est content. Mais ça, c’est le fun tant que les parents sont là pour payer, s’occuper de tout durant l’été, puis couper l’entrée d’eau et barrer la porte à l’automne. La situation est différente quand on devient propriétaire et qu’on a la responsabilité de l’entretien et des dépenses », fait valoir l’expert.

Une telle discussion permet de savoir si les enfants sont intéressés par le chalet, et s’ils ont même les moyens de payer les dépenses associées à cette propriété. Cette conversation est d’autant plus importante lorsqu’il y a plusieurs enfants, signale Aurèle Courcelles, puisque chacun a une situation personnelle différente. « Peut-être qu’il y en a un qui a les moyens et qui est intéressé par le chalet, ou un autre qui a les moyens aussi, mais qui n’est pas intéressé à y retourner, ou les deux enfants ne sont pas intéressés. Alors, comment s’assurer d’éviter que tout cela finisse par une chicane entre héritiers, d’autant que les conflits sont souvent accentués une fois les parents décédés ? » questionne-t-il.

Pour limiter de tels risques, il est recommandé de rédiger une convention d’indivision. Il s’agit d’une entente entre les propriétaires (souvent les enfants) qui prévoit les responsabilités de chacun, par exemple pour le partage des dépenses, les améliorations et les obligations d’entretien. L’entente prévoit aussi l’utilisation du chalet et les modalités en cas de vente. Elle peut ainsi inclure un droit de préemption, qui oblige l’un des enfants souhaitant vendre sa part à donner l’occasion aux autres enfants (copropriétaires) de l’acheter avant qu’elle soit vendue à quelqu’un d’autre.

« Le problème avec ce type d’entente là, c’est qu’elle ne peut se faire avant le transfert de la propriété aux enfants. On peut avoir une entente une fois que les parents et les enfants sont copropriétaires. Après ça, au décès des parents, il faut conclure une autre entente. Mais si ce n’est pas fait dès le début, il peut s’avérer très difficile de mettre en place une telle entente plus tard, surtout si des tensions entre les enfants sont déjà installées », prévient Aurèle Courcelles.

Il est donc souhaitable d’identifier au préalable lequel ou lesquels des enfants désirent le chalet et de structurer ensuite l’héritage de manière à ce que le legs soit équitable pour les héritiers, « que ce soit via une assurance, les REER, les FEER ou les autres actifs détenus », suggère-t-il.

Il est aussi possible de prévoir au testament que le liquidateur vende le chalet et distribue l’argent ainsi récolté en parts égales. Les options sont multiples. « Le chalet pourrait être légué à l’un des enfants et s’il n’y a pas suffisamment d’argent dans la succession pour égaliser la valeur pour les autres héritiers, que l’enfant qui désire le chalet ajoute l’argent pour compenser », illustre-t-il.

Dans le cas d’une donation

Règle générale, les parents souhaitent éviter qu’après leur décès, la propriété du chalet soit un sujet de conflit entre leurs enfants. « Dans cette perspective, il est essentiel que le conseiller amène son client à réfléchir aux conséquences fiscales », met en garde Aurèle Courcelles.

Dans le cas où le chalet est donné aux enfants du vivant des parents, que ce soit en entier ou en partie, il y a une disposition présumée au niveau fiscal, à la juste valeur marchande, qui entraîne alors un gain en capital imposable sur la portion donnée, d’où l’importance d’avoir un bon PBR qu’on peut justifier, évoque l’expert.

Au décès, ce gain est réalisé en totalité, sauf dans le cas où il y a roulement au conjoint survivant. Si le chalet est laissé aux enfants, la succession est responsable de l’impôt. « Selon la valeur actuelle des chalets — et la valeur a beaucoup augmentée ces dernières années —, la facture fiscale sera environ de 25 % de la valeur du gain, puisque c’est la moitié qui est imposable. C’est donc essentiellement 25% de la valeur du gain qui vont être perdus en impôts », déplore-t-il.

« Alors, d’où va venir cette somme-là pour permettre de garder le chalet dans la famille ? » questionne Aurèle Courcelles. Cette charge peut être anticipée notamment par l’achat d’une assurance vie, suggère-t-il.

Le long week-end de mai marque souvent l’ouverture du chalet pour la saison estivale. «  Une fois cette tâche effectuée, il pourrait être judicieux de suggérer à vos clients de parler à leurs enfants, puis de revoir leur testament. Ensuite, il serait bon de faire le point de manière régulière, parce que la situation des jeunes, ça change », indique Aurèle Courcelles.

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Évolution du rôle des actifs numériques dans les portefeuilles institutionnels https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/evolution-du-role-des-actifs-numeriques-dans-les-portefeuilles-institutionnels/ Fri, 02 May 2025 11:14:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107052 ZONE EXPERTS — Principales conclusions de la conférence sur les actifs numériques de l’AIMA à New York.

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La récente conférence de l’AIMA sur les actifs numériques à New York a réuni des investisseurs institutionnels, des gestionnaires d’actifs et des prestataires de services pour évaluer l’évolution du rôle des actifs numériques dans les portefeuilles institutionnels. Les discussions ont révélé une dynamique d’adoption mesurée, mais indéniable, ainsi que des obstacles structurels et opérationnels persistants.

Voici les principaux thèmes et points de vue qui façonnent les stratégies institutionnelles dans ce domaine :

L’appétit des institutions s’accroît malgré les obstacles structurels

  • Évolution du rôle du bitcoin dans les portefeuilles

L’intérêt des investisseurs institutionnels pour les actifs numériques ne cesse de croître, le bitcoin étant de plus en plus considéré comme une couverture macroéconomique dans un contexte de dédollarisation, d’instabilité géopolitique et de pressions inflationnistes persistantes.

Malgré cet intérêt croissant, l’adoption généralisée par les institutionnels reste tempérée par des priorités d’investissement concurrentes et l’inertie des cadres d’investissement traditionnels.

  • L’essor du capital-risque liquide

Les investisseurs institutionnels ont toujours du mal à catégoriser les stratégies liées aux cryptomonnaies liquides selon les classifications traditionnelles des fonds spéculatifs.

Un nouveau concept institutionnel — « capital-risque liquide » — émerge pour refléter les caractéristiques hybrides de ces stratégies : des expositions à forte confiance et à forte volatilité à des marchés axés sur l’innovation avec un ADN de type « capital-risque » profond, mais une liquidité en temps réel.

La segmentation en jetons passe du statut de concept à celui d’utilité institutionnelle

  • Les avantages opérationnels stimulent l’adoption

La segmentation en jetons des actifs traditionnels — y compris les bons du Trésor américain, le crédit privé et l’immobilier — est en train de transformer un cas d’utilisation théorique en une infrastructure mise en œuvre.

Les institutionnels constatent des avantages tangibles : règlement quasi instantané, amélioration de la liquidité, renforcement de la transparence et réduction de la complexité du service d’arrière-guichet.

  • Preuve de concept institutionnelle

De grands gestionnaires d’actifs mondiaux et des institutions financières ont lancé avec succès des véhicules d’investissement segmentés en jetons, démontrant ainsi leur viabilité.

La segmentation en jetons est désormais considérée non seulement comme une couche d’innovation, mais aussi comme un levier pour optimiser les modèles opérationnels et l’expérience des investisseurs.

Les risques de contrepartie et de liquidité restent au premier plan

  • Attentes en matière d’infrastructure après l’introduction du FTX

Alors que les solutions de conservation et de courtage de premier ordre ont évolué, les risques liés à la centralisation des échanges et à la fragmentation du marché continuent de susciter des inquiétudes.

Une transparence accrue, des informations solides sur les risques et une diligence opérationnelle plus rigoureuse sont désormais des éléments non négociables pour la participation des investisseurs institutionnels.

  • La recherche de la qualité et de la responsabilité

La gestion du risque de contrepartie devient de plus en plus proactive, les institutionnels privilégiant les fournisseurs offrant des audits vérifiables, une ségrégation des actifs et une visibilité opérationnelle totale.

Intégration progressive de la finance en chaîne

  • Un engagement lent, mais stratégique avec DeFi

Les investisseurs institutionnels commencent à explorer DeFi et la finance en chaîne pour des fonctions telles que la gestion du collatéral et l’approvisionnement en liquidités, mais avec prudence et de manière sélective. L’adoption reste largement limitée aux entreprises crypto-natives et à un sous-ensemble d’institutions traditionnelles qui expérimentent des solutions de trésorerie basées sur les cryptomonnaies stables.

  • Perspectives à long terme pour l’intégration de la chaîne

Bien que l’intégration complète dans les modèles opérationnels institutionnels puisse prendre une bonne partie de la décennie, les étapes fondamentales sont en cours. L’évolution sera progressive, mais transformatrice.

Les vents contraires démographiques remodèlent la demande future

  • La courbe d’adoption générationnelle

Les cohortes émergentes — la génération Z et la génération Alpha — sont intrinsèquement natives du numérique, avec une grande familiarité et une grande aisance avec les outils financiers basés sur la chaîne de blocs.

Leurs attentes en matière de propriété d’actifs segmentés en jetons, de portefeuilles numériques transparents et de règlements instantanés exerceront une pression croissante sur les institutions pour qu’elles fassent évoluer leurs offres en conséquence.

  • Les actifs numériques comme future infrastructure par défaut

Pour ces générations, la chaîne de blocs n’est pas un perturbateur, c’est une infrastructure. Les institutions qui cherchent à construire une pertinence durable doivent commencer à aligner leurs architectures de produits et leurs modèles de livraison numérique sur ce changement de paradigme.

  • Naviguer sur la voie de l’avenir

Pour s’aligner sur la prochaine phase d’intégration des actifs numériques institutionnels, les entreprises doivent donner la priorité aux impératifs suivants :

  1. Moderniser les cadres d’investissement : mettre à jour les systèmes de classification et les modèles de risque pour tenir compte des stratégies numériques émergentes telles que le « capital-risque liquide ».
  2. Renforcer l’infrastructure des risques : établir des protocoles de vérification des contreparties, de garde et de diligence opérationnelle de premier ordre pour répondre à l’examen minutieux des institutions.
  3. Investir dans la segmentation en jetons stratégique : tirer parti de la segmentation en jetons pour optimiser les opérations, réduire les frictions et répondre aux demandes des investisseurs en matière d’efficacité et de transparence.

Pour plus d’informations ou pour participer au groupe de travail sur les actifs numériques de l’AIMA, rendez-vous sur le site www.aima.org.

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L’argent reste la principale source de stress pour les Canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/largent-reste-la-principale-source-de-stress-pour-les-canadiens/ Mon, 31 Mar 2025 11:08:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106333 Le coût élevé de la vie et la peur de prendre des décisions financières, des obstacles à la gestion des finances.

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L’argent demeure la principale cause de stress pour 42 % les Canadiens, selon le dernier indice de stress financier de FP Canada.

Cette proportion représente une légère baisse par rapport aux 44 % l’an dernier, mais une tendance à la hausse sur les cinq dernières années. L’argent a dépassé la santé (21 %), les relations (17 %) et le travail (17 %) en tant que principale source de stress.

Les principaux facteurs affectant les finances personnelles sont le prix des produits alimentaires et l’inflation, cités respectivement par 64 % et 54 % des répondants. D’une génération à l’autre, les jeunes répondants étaient plus enclins que leurs aînés à citer le prix de l’immobilier comme facteur affectant leurs finances personnelles (45 % des 18-34 ans, contre 26 % des 35-54 ans et 15 % des 55 ans et plus).

Pour faire face au stress financier, les répondants estiment qu’il serait utile d’épargner davantage (48 %), de rembourser leurs dettes (40 %) et de constituer un fonds d’urgence (37 %). Cependant, ils n’ont pas mis ces solutions en pratique en raison du coût de la vie élevé (68 %), de la crainte de prendre de mauvaises décisions financières (52 %) et du manque de revenus disponibles (51 %).

Le manque d’éducation financière a également été cité — en particulier par les jeunes répondants — comme un obstacle à une gestion positive des finances. Les personnes âgées de 18 à 24 ans ont déclaré que le fait de ne pas savoir où obtenir des conseils financiers fiables (49 %), comment commencer à améliorer leurs finances (49 %) ou comprendre les concepts financiers (37 %) étaient les principaux obstacles. Pour les personnes âgées de 35 à 54 ans, ces chiffres étaient respectivement de 36 %, 41 % et 23 %.

L’année dernière, un sondage réalisé par BMO a révélé que 45 % des Canadiens utilisaient l’intelligence artificielle (IA) pour obtenir des informations sur les finances personnelles. Cependant, une majorité des répondants (68 %) a également souligné que l’IA ne parvient pas à saisir l’impact des émotions sur la planification financière.

Le dernier sondage de FP Canada a montré que les répondants bénéficiant d’une aide professionnelle en matière de finances sont généralement plus optimistes quant à leur avenir financier que ceux qui n’en reçoivent pas, avec 60 % contre 48 %. Cet écart de 12 points de pourcentage constitue la différence la plus marquée observée au cours des trois derniers sondages annuels.

Léger a réalisé l’indice de stress financier de FP Canada entre le 6 et le 13 janvier en utilisant le panel en ligne de Léger et en recevant les réponses de 2 010 Canadiens. L’organisme professionnel de l’industrie des sondages, le Canadian Research Insights Council, affirme que les sondages en ligne ne peuvent être assortis d’une marge d’erreur parce qu’ils ne constituent pas un échantillon aléatoire de la population.

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La Banque du Canada baisse ses taux d’intérêt https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-banque-du-canada-baisse-ses-taux-dinteret/ Wed, 29 Jan 2025 15:14:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105232 De 25 points de base.

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Après une baisse de 50 points de base en décembre, la Banque du Canada (BdC) revient à une baisse de 25 points de base, pour faire passer son taux cible du financement à un jour à 3,00 %. Le taux officiel d’escompte s’établit quant à lui à 3,25 %, et le taux de rémunération des dépôts, à 2,95 %. Il s’agit de sa sixième baisse consécutive depuis le mois de juin 2024.

« Comme prévu, la Banque du Canada a procédé à une baisse de taux, et c’est une décision pleinement justifiée. Bien que largement anticipée, cette annonce a malgré tout entraîné un léger affaiblissement du dollar canadien face au billet vert américain. C’est une tendance qui, selon nous, devrait se poursuivre en 2025 », commente Pierre-Benoît Gauthier, Vice-Président, Stratégie De Placement, IG Gestion de Patrimoine.

La BdC mentionne plusieurs facteurs expliquant sa décision. Elle souligne notamment l’incertitude particulièrement élevée entourant les projections présentées dans le Rapport sur la politique monétaire de janvier. Cette incertitude est en grande partie liée aux politiques publiques, notamment à la menace de tarifs douaniers de nos voisins du Sud.

Comme il est impossible de prédire l’ampleur et la durée d’un éventuel conflit commercial, la prévision principale présentée dans le Rapport a été élaborée sur l’hypothèse qu’aucun nouveau droit de douane ne sera imposé.

Le Rapport prédit ainsi une croissance économique mondiale qui devrait rester autour de 3 % d’ici les deux prochaines années. Le document évoque la dépréciation notable du dollar canadien vis-à-vis du dollar américain qui reflète en grande partie l’incertitude entourant les échanges commerciaux et la vigueur généralisée de la monnaie américaine.

« La possibilité d’un conflit commercial déclenché par l’imposition de nouveaux droits de douane américains sur les exportations canadiennes est une source majeure d’incertitude. Cela pourrait grandement perturber l’économie canadienne, et brouille les perspectives », souligne la première sous-gouverneure de la BdC, Carolyn Rogers.

Au Canada, nous commençons à constater les effets des baisses de taux d’intérêt sur l’économie.

« Les taux d’intérêt plus bas stimulent les dépenses des ménages et l’activité économique se redresse », continue Carolyn Rogers

La récente reprise de la consommation et de l’activité sur le marché du logement devrait se poursuivre. Cependant, les investissements des entreprises restent modérés. Quant aux exportations, leurs perspectives sont favorisées par l’augmentation des capacités d’exportation de pétrole et de gaz.

La croissance de l’emploi s’est accélérée ces derniers mois et les pressions salariales commencent à montrer des signes d’atténuation.

La Banque anticipe un renforcement de la croissance du produit intérieur brut (PIB) en 2025. Toutefois cette croissance sera plus modérée qu’annoncé dans le Rapport d’octobre en raison de la réduction des cibles d’immigration. La BdC prévoit une hausse de 1,3 % du PIB en 2024, puis de 1,8 % en 2025 et en 2026.

« Les données du PIB attendues vendredi sont déjà négatives sur une base mensuelle et s’annoncent faibles sur une base annuelle. Dans ce contexte, la Banque du Canada ne dispose d’aucune marge de manœuvre et doit impérativement adopter une approche proactive, d’autant plus que les incertitudes politiques aux États-Unis et le risque d’une guerre commerciale viennent assombrir l’environnement économique », estime Pierre-Benoît Gauthier.

La BdC a également révélé son plan pour achever la normalisation de son bilan et ainsi mettre un terme au resserrement quantitatif. À partir du mois de mars, la banque centrale du Canada reprendra progressivement ses achats d’actifs, dans le but de stabiliser son bilan avant qu’il ne commence à croître lentement, en ligne avec l’expansion de l’économie.

« Au cours des derniers mois, l’inflation est restée près de 2 %, les attentes des entreprises et des consommateurs se sont en grande partie normalisées, et il n’y a plus d’indications que les pressions inflationnistes sont généralisées », déclare Carolyn Rogers.

« L’inflation au Canada n’est plus un obstacle, laissant ainsi l’espace nécessaire pour poursuivre l’assouplissement monétaire. L’un des principaux points de pression pour les ménages demeure le coût du logement, et des taux plus bas pourraient non seulement alléger le fardeau des paiements hypothécaires, mais aussi encourager la construction résidentielle, ce qui favoriserait un rééquilibrage du marché immobilier », avance Pierre-Benoît Gauthier.

« Aux États-Unis, la situation est bien différente. Le retour potentiel de barrières tarifaires pourrait raviver les craintes inflationnistes et, si l’économie américaine parvient à maintenir son élan malgré ces tensions, nous pourrions assister à une résurgence de l’inflation de leur côté. Cela renforce notre conviction que le dollar canadien devrait continuer à s’affaiblir, nos modèles indiquant encore un potentiel de dépréciation de quelques cents », continue-t-il.

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Le CELIAPP séduit plus de la moitié des premiers acheteurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-celiapp-seduit-plus-de-la-moitie-des-premiers-acheteurs/ Mon, 06 Jan 2025 12:23:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104764 Et de plus en plus de parents y contribuent.

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Selon un sondage de BMO, plus de la moitié (56 %) des futurs propriétaires prévoient d’utiliser le compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP) afin de franchir le pas. Cette proportion est en hausse par rapport à 52 % en 2023.

Selon l’enquête, 40 % des Canadiens déclarent désormais avoir une certaine connaissance du CELIAPP, contre 31 % l’an dernier. Les membres de la génération Z se distinguent particulièrement : près de la moitié (48 %) de ce groupe connaît les caractéristiques et les bénéfices de ce compte, qui permet aux utilisateurs de cotiser jusqu’à 8 000 $ par année, avec un plafond à vie de 40 000 $. Les gains réalisés dans ce compte sont exempts d’impôt, tout comme les retraits pour l’achat d’une première maison admissible.

Quand les parents contribuent

Les parents jouent également un rôle clé dans l’utilisation du CELIAPP. Environ 23 % des parents envisagent d’y contribuer pour aider leurs enfants adultes à épargner en vue de l’achat d’une maison. Cette tendance varie selon les générations :

  • 42 % des parents millénariaux se disent prêts à participer,
  • contre 21 % des parents de la génération Z
  • et seulement 7 % des baby-boomers.

« Pour la plupart des gens, l’achat d’une première maison s’inscrit dans un plan pluriannuel qui fait appel à plusieurs instruments d’épargne, comme le CELIAPP et les retraits d’un REER dans le cadre du Régime d’accession à la propriété, et qui peut également concerner plusieurs générations, les parents et les grands-parents contribuant financièrement », souligne Nicole Ow, vice-présidente et chef, Placements de particuliers chez BMO.

Un marché immobilier en transition

Malgré ces outils financiers, l’incertitude persiste face aux aléas du marché immobilier. Le sondage révèle que les acheteurs d’une première maison sont divisés quant à l’impact des taux hypothécaires. Tandis que 36 % estiment que la baisse des taux pourrait améliorer leurs chances d’achat d’ici deux ans, 39 % craignent au contraire que ces fluctuations les pénalisent.

Robert Kavcic, économiste principal chez BMO, observe que le marché canadien de l’habitation traverse une phase de transition. « Les volumes de vente ont rebondi par rapport à l’année dernière et les prix se stabilisent. La plupart des marchés d’acheteurs sont en train de disparaître, bien qu’il y ait encore quelques poches de faiblesse évidentes. Dans l’ensemble, nous prévoyons une activité relativement stable en matière de ventes et de prix jusqu’en 2025. »

Cette enquête a été menée par Pollara auprès de 1 500 adultes canadiens entre le 8 et le 18 novembre 2024.

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Les inquiétudes à l’égard du risque systémique s’apaisent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-inquietudes-a-legard-du-risque-systemique-sapaisent/ Fri, 13 Dec 2024 12:09:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104526 Le niveau diminue en même temps que les taux d’intérêt, selon les ACVM.

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Les inquiétudes concernant le risque systémique dans le secteur canadien des valeurs mobilières se sont atténuées en même temps que les taux d’intérêt en 2024, selon la troisième enquête annuelle sur le risque systémique que les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) ont menée auprès des gestionnaires de portefeuille et des courtiers en valeurs mobilières.

L’enquête révèle que les entreprises du secteur étaient moins préoccupées par la stabilité du système financier cette année que l’année dernière. Le pourcentage de répondants qui se sont déclarés « plutôt » ou « très » préoccupés par la stabilité financière a baissé de six points de pourcentage en un an, pour atteindre 59 %.

« Seuls 16 % des répondants ont indiqué que leur niveau d’inquiétude avait augmenté par rapport à l’année dernière, ce qui représente une baisse de plus de 20 points de pourcentage par rapport aux réponses de l’année dernière », notent les ACVM.

Si l’endettement des ménages reste le principal risque pour les entreprises du secteur, le niveau d’inquiétude a baissé de sept points par rapport à l’année dernière, car les inquiétudes liées aux taux d’intérêt ont chuté dans l’enquête de cette année.

Outre l’endettement des ménages, les principales préoccupations de l’industrie sont les cybermenaces, la géopolitique et le marché de l’immobilier, constatent les ACVM.

« Il est encourageant de voir les résultats de notre troisième enquête sur le risque systémique, qui indique une vision positive de la stabilité financière sur les marchés financiers canadiens », selon Stan Magidson, président des ACVM et président et chef de la direction de l’Alberta Securities Commission.

L’enquête a été menée entre le 10 octobre et le 4 novembre auprès de 536 courtiers en valeurs mobilières et gestionnaires de portefeuille.

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