gestionnaire de placements – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 11 Dec 2025 20:05:42 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.9 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png gestionnaire de placements – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Renforcer la protection des investisseurs grâce aux lignes directrices de l’AIMA https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/renforcer-la-protection-des-investisseurs-grace-aux-lignes-directrices-de-laima/ Fri, 12 Dec 2025 11:05:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111497 L’AIMA est ravie de publier ces considérations actualisées en matière de diligence raisonnable à l’intention des gestionnaires de portefeuille et de leurs clients qui envisagent d’investir dans des fonds spéculatifs, des produits alternatifs liquides et des crédits privés.

Gestionnaire de portefeuille

  • Expérience : Quels sont les antécédents et l’expérience du gestionnaire de portefeuille et de l’équipe de gestion ?
  • Gouvernance : Quelle est la gouvernance entourant le gestionnaire de portefeuille et l’équipe gestion ?
  • Culture de conformité : Quelles sont les caractéristiques de la culture de conformité du gestionnaire de portefeuille ?
  • Gestion des risques et opérations : Quels sont les cadres de gestion des risques mis en place (par exemple, lignes hiérarchiques indépendantes, gestion des risques opérationnels et résilience opérationnelle, conflits d’intérêts, divulgation des relations, gestion des fonctions externalisées et déléguées, gestion des risques cybernétiques et technologiques) ?
  • Alignement des intérêts : Les membres de la haute direction du gestionnaire de portefeuille ou des administrateurs du fonds ont-ils personnellement investi dans le fonds ?

Stratégie

  • Objectif d’investissement :
    • Objectif et stratégie : Quels sont l’objectif d’investissement et les principales stratégies d’investissement du fonds ?
    • Sources de rendement : Quelles sont les sources de rendement attendues du fonds ?
    • Dérive de style : Les objectifs de la stratégie d’investissement ont-ils changé au cours des cinq dernières années ? Dans l’affirmative, pourquoi ?
    • Capacité : Quelle est la capacité optimale ou maximale pour cette stratégie ?
    • Restrictions d’investissement : Existe-t-il des restrictions au mandat d’investissement ?
  • Considérations relatives au portefeuille :
    • Prise de décision : Qui prend les décisions de gestion du portefeuille et comment sont-elles prises ?
    • Sources d’information : D’où proviennent les données sous-jacentes sur les positions, les données de marché et les modèles sous-jacents utilisés pour cette stratégie ?
    • Diversification/concentration : Comment les niveaux appropriés de diversification ou de concentration du portefeuille sont-ils déterminés ?
    • Limites de position : Existe-t-il des limites de position et, le cas échéant, quelles sont-elles ?
  • Effet de levier :
    • Niveau moyen : Quel est le niveau moyen d’effet de levier financier utilisé par le fonds ?
    • Limites : Quelles sont les limites ?
    • Sources : Quelles sont les sources de l’effet de levier ?

Considérations opérationnelles relatives aux fonds

  • Frais : Quels sont les frais, y compris les frais de performance et la méthode de calcul ?
  • Performance ajustée au risque :
    • Historique de performance : Quel est l’historique de performance ? Sur quels types de marchés cette stratégie devrait-elle surperformer ou sous-performer ?
    • Indicateurs de risque : Quelle(s) méthode(s) le gestionnaire de portefeuille utilise-t-il pour mesurer le risque total d’un portefeuille utilisant cette stratégie ?
  • Transparence et rapports : Quel niveau de transparence et quelles données relatives au portefeuille le gestionnaire de portefeuille fournit-il aux investisseurs, à quelle fréquence et avec quel délai ?
  • Prestataires de services du fonds : Qui sont les prestataires de services du fonds (par exemple, courtier principal, auditeur, dépositaire, administrateur, conseiller juridique, etc.) ?
  • Évaluation et liquidité :
    • Évaluation : Quelles sont la politique d’évaluation et la fréquence des évaluations ?
    • Liquidité : La liquidité sous-jacente des actifs est-elle conforme aux conditions de liquidité du fonds ?
    • Liquidation : Combien de temps faudrait-il, dans des conditions de marché normales et dans des conditions de marché difficiles, pour liquider le fonds sans subir de coûts inhabituels ?

Considérations supplémentaires pour les stratégies de crédit privé

  • Mise en place : Comment le gestionnaire d’investissement identifie-t-il les emprunteurs potentiels ? Par des relations directes avec l’emprunteur (par exemple, conseil interne), des sponsors de capital-investissement, des banques, par l’intermédiaire de conseillers en dette d’entreprise (par exemple, cabinets d’audit/avocats, consultants, etc.), des plateformes de prêt sur le marché ?
  • Échéances : Quelle est la fourchette d’échéances généralement recherchée ?
  • Conditions de remboursement : Comment les conditions de remboursement des prêts accordés sont-elles généralement structurées ?
  • Évaluation de crédit et diligence raisonnable : Veuillez décrire le processus d’évaluation de crédit et de diligence raisonnable du gestionnaire d’investissement.
  • Conditions de prêt et surveillance : Quels types de déclarations, garanties et engagements les emprunteurs sont-ils tenus de fournir et quelles garanties sont exigées ? Comment cela est-il surveillé et à quelle fréquence ?
  • Expérience en matière de restructuration : Quelle est la politique du gestionnaire d’investissement à l’égard des prêts douteux/en difficulté ou des créances irrécouvrables et quels sont ses antécédents dans ce domaine ?

À PROPOS DE L’AIMA

L’AIMA est la plus grande association mondiale regroupant des gestionnaires d’investissements non traditionnels. Elle compte plus d’entreprises membres et gère plus d’actifs que tout autre organisme du secteur. Grâce à nos 10 bureaux répartis dans le monde entier, nous servons plus de 2 000 membres dans 60 pays différents.

L’AIMA Canada a été fondée en 2003. Vous trouverez ici d’autres supports pédagogiques produits par l’AIMA Canada à l’intention des conseillers en investissement locaux.

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Le marché de l’IA à la veille de profonds bouleversements https://www.finance-investissement.com/nouvelles/le-marche-de-lia-a-la-veille-de-profonds-bouleversements/ Tue, 05 Aug 2025 11:00:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108860 C’est ce que révèle une enquête mondiale commandée par le gestionnaire de fonds Robocap et menée auprès de fonds de pension, de gestionnaires d’actifs d’assurance, de family offices et de gestionnaires de patrimoine.

En effet, la quasi-totalité des professionnels interrogés (99 %) estiment que le marché de l’IA est sur le point de connaître une mutation d’envergure (seismic shift).

Selon l’enquête, 55 % des répondants s’attendent à ce que le marché mondial de l’IA atteigne une taille comprise entre 2 530 et 3 000 milliards de dollars (G$) d’ici 2033, tandis que 44 % affirment que celle-ci atteindra environ 2 530 G$.

Des avancées révolutionnaires

Par ailleurs, 28 % des répondants sont fortement d’accord pour affirmer que les avancées révolutionnaires en matière de puissance de calcul, de données massives (big data) et de modèles de nouvelle génération susciteront une explosion des investissements dans l’automatisation propulsée par l’IA, la médecine de précision, les systèmes autonomes de même que la gouvernance éthique de l’IA.

Près des trois quarts (71 %) sont légèrement d’accord avec ce point de vue.

Une réglementation trop stricte

En dépit de fortes prévisions de croissance du marché mondial, 35 % des professionnels interrogés sont tout à fait d’accord et 65 % sont plutôt d’accord sur le fait que la réglementation britannique et européenne en matière d’IA et de robotique est trop stricte, freinant ainsi la créativité et l’innovation.

En comparaison, signale l’enquête, d’autres marchés, comme les États-Unis et la Chine, bénéficient d’une législation plus souple.

Des préoccupations sécuritaires, éthiques et sociétales

Cela étant dit, les répondants à l’enquête ont exprimé certaines préoccupations à propos de l’IA.

Ainsi, 80 % des investisseurs et des gestionnaires sondés sont préoccupés par la confidentialité et la sécurité des données, alors que 71 % s’inquiètent des vulnérabilités technologiques et des dangers de piratage ou de manipulation de l’IA.

De plus, les deux tiers des personnes interrogées se disent particulièrement préoccupées par les systèmes d’IA autonomes qui prennent des décisions sans intervention humaine.

Enfin, concernant les aspects éthiques et sociétales de cette technologie :

  • 61 % des répondants s’inquiètent au sujet des risques de suppressions d’emplois et d’incidences négatives sur l’emploi.
  • 59 % sont préoccupés à propos des implications éthiques et des potentielles utilisations abusives de l’IA ;
  • 58 % pensent que la technologie pourrait être utilisée à des fins négatives de surveillance ou de contrôle ;
  • 45 % s’inquiètent des conséquences et des risques imprévus du déploiement de l’IA ;
  • 42 % s’interrogent sur les répercussions sociétales incertaines à long terme de l’IA ;
  • 18 % s’inquiètent du potentiel de l’IA à surpasser les capacités humaines.

Robocap, une société de gestion d’investissement londonienne fondée en 2015, a mandaté le cabinet d’études indépendant Pure Profile pour interroger 100 investisseurs professionnels issus de fonds de pension, de gestionnaires d’actifs d’assurance, de family offices et de gestionnaires de patrimoine, gérant collectivement 1 183 milliards de dollars d’actifs. Ces professionnels étaient basés aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, à Singapour ainsi qu’en Suisse. L’étude a été menée en ligne en mars 2025.

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Fiera Capital obtient un mandat de 600 M$ de la part de la CDPQ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/fiera-capital-obtient-un-mandat-de-600-m-de-la-part-de-la-cdpq/ Thu, 01 Aug 2024 12:02:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102075 La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a annoncé avoir accordé 600 millions de dollars (M$) à la société de gestion de placement indépendante Fiera Capital, de Montréal.

Cet actif sera principalement réparti entre les stratégies Revenu fixe actif et stratégique et Fiera Atlas de sociétés mondiales. Une part servira aussi à appuyer le développement de la firme à l’international.

Fiera Capital a nommé Miriam Tai au poste de cheffe, Relations avec les consultants, États-Unis, le 8 juillet dernier. Son mandat consiste à étendre davantage la présence de Fiera aux États-Unis ainsi qu’à nourrir et à faire évoluer les relations établies avec un réseau mondial de consultants. Miriam Tai, qui est établie à New York, a notamment travaillé chez Franklin Templeton.

« Contribuer au développement économique du Québec est au cœur de la mission de la CDPQ. En confiant 600 M$ à Fiera Capital, un gestionnaire bien établi et performant, nous tirons parti de l’expertise financière locale et soutenons la croissance de l’industrie de la gestion d’actif au Québec, tout en contribuant à la diversification et à la performance de notre portefeuille », a déclaré Vincent Delisle, premier vice-président et chef des Marchés liquides de la CDPQ.

En octobre dernier, la CDPQ a fait part de sa volonté de soutenir l’expertise financière locale. Elle s’est engagée à porter à 8 G$ les sommes confiées à des gestionnaires québécois d’ici 2028, faisant ainsi plus que doubler les sommes alors confiées à divers gestionnaires de fonds locaux. Dans la foulée, la CDPQ a réalisé des investissements dans le Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) et dans les fonds Investi et Inovia Capital. Elle indique avoir aussi confié des mandats en gestion externe au cours des derniers mois à des gestionnaires québécois, incluant Gestion d’actifs Bastion, Placements Montrusco Bolton et Van Berkom Gestion mondiale d’actifs.

Au 31 décembre 2023, l’actif net de la CDPQ s’élevait à 434 G$ CA.

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Pembroke : un horizon à long terme https://www.finance-investissement.com/nouvelles/pembroke-un-horizon-a-long-terme/ Wed, 29 May 2024 10:39:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100908 En janvier dernier, Gestion Pembroke a nommé Nicolas Chevalier à titre d’associé directeur. Bien qu’il soit dorénavant davantage impliqué dans les opérations journalières de la firme, il continue d’agir comme cogestionnaire des stratégies de croissance canadienne et toutes capitalisations, de même qu’à titre de responsable de la recherche dans les secteurs de la consommation et industriel.

Nicolas Chevalier prend la relève de Ian Aitken, qui a occupé ce poste durant 23 ans. Celui-ci demeure avec l’organisation comme associé, vice-président du conseil et gestionnaire de portefeuille. Le nouveau dirigeant devient pour sa part le quatrième associé directeur de la firme depuis sa fondation à Montréal en 1968, et, enfin, le premier francophone à assumer cette responsabilité.

Titulaire d’un MBA de l’Université de l’Illinois et d’un baccalauréat de HEC Montréal, Nicolas Chevalier est aussi détenteur des titres de CFA et de ICD.D. Il s’est joint à Pembroke en 1997, après avoir travaillé auprès de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ). « J’ai eu l’opportunité de devenir analyste pour les marchés boursiers canadiens, et j’ai adoré ça. C’est là que j’ai vraiment compris que ce que j’aimais, c’était le placement », explique-t-il.

Entré à la CDPQ en 1994, Nicolas Chevalier y a particulièrement prisé cette opportunité unique de rencontrer des chefs d’industrie, que ce soit sur le plan local ou aux États-Unis, et de suivre leur parcours au fil des ans, que lui offrait sa position. « C’est un des bénéfices de notre métier de pouvoir le faire. C’est pour ça que je me définis comme un investisseur, et c’est un peu la culture de Pembroke aussi, qui au départ, était une firme de placement », raconte-t-il.

Gestion Pembroke occupe une position unique dans la communauté financière québécoise. Le gestionnaire de portefeuille indépendant a initialement été créé pour gérer les portefeuilles de la Great Britain and Canada Investment Company, cotée aux bourses de Montréal et de Londres sous le sigle GBC.

Pembroke offre aussi, depuis sa fondation il y a 56 ans, des solutions d’investissement et de gestion de patrimoine à des individus, des familles, des fondations et des institutions. Le gestionnaire se spécialise dans la gestion de portefeuilles de petites à moyennes entreprises publiques canadiennes et américaines offrant des taux de croissance élevés et durables.

En 1988, la firme a créé Gestion privée de placement Pembroke, une filiale indépendante qui offre une gamme de solutions de placement aux entreprises familiales et à une clientèle fortunée à travers le Canada. Son offre se compose de fonds communs de placement et de fonds de placement collectif, ainsi que de titres à revenu fixe. Les sous-conseillers pour ces fonds sont Gestion Pembroke, William Blair Investment Management, LLC, une société indépendante de Chicago, et Canso Investment Counsel, une firme ontarienne fondée en 1997 qui fournit des services de gestion de portefeuille.

Aujourd’hui, Pembroke sert sa clientèle depuis ses bureaux de Montréal et Toronto, bien que plus de 90 % des membres de son équipe de recherche et de la direction soient basés au Québec. La firme est enregistrée auprès des régulateurs de la plupart des provinces canadiennes en tant que gestionnaire de portefeuille. Elle est également enregistrée aux États-Unis auprès de la Securities and Exchange Commission en tant que conseiller en placement, ainsi qu’auprès de l’Autorité danoise de surveillance financière et de la Banque centrale d’Irlande.

La philosophie d’investissement et d’entreprise de Pembroke est demeurée la même depuis sa fondation. Celle-ci est « ancrée dans les concepts de croissance, de propriété et de concordance des intérêts. Nous croyons que les propriétaires agissent dans l’intérêt à long terme de leurs parties prenantes », affiche le gestionnaire sur son site Internet.

Pembroke cherche à investir dans des sociétés nord-américaines selon une philosophie d’investissement centrée sur une vision fondamentale ascendante, qui repose sur la sélection de sociétés de croissance de qualité. « Nous accordons une attention particulière à leurs avantages concurrentiels durables, à la croissance des flux de trésorerie par actions, ainsi qu’aux facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance ».

Cette volonté de demeurer fidèle à son approche de la gestion de patrimoine et des relations avec ses clients peut expliquer la pérennité des relations que la firme entretient avec sa clientèle. Pembroke revendique en effet des comptes ouverts depuis plus de dix ans pour 44 % de sa clientèle privée, dont 24 % le sont depuis plus de 20 ans. L’actif sous gestion de la clientèle de Pembroke est réparti selon un ratio de 60/40 entre le volet privé et institutionnel.

Cette stabilité se retrouve également auprès des associés et employés de Pembroke. La firme est ainsi détenue à 100 % par les associés, selon une structure destinée à décourager la vente à des tiers. L’actionnariat se transige en effet d’une génération à l’autre, à la valeur aux livres. Un élément certainement distinctif, estime Nicolas Chevalier.

« C’est intéressant pour un jeune de devenir actionnaire, et de le devenir à un prix d’entrée relativement attrayant. C’est un outil pour attirer du talent, et aussi de rétention. Le roulement du personnel est très faible ».

De même, les employés « ont aussi une grosse partie de leurs avoirs personnels investis dans les fonds qui sont gérés pour nos clients. Donc, lorsqu’on achète un titre, on l’achète pour nos clients, mais aussi pour nous », ajoute Nicolas Chevalier. Les employés et leurs familles sont ainsi les plus importants propriétaires non institutionnels des fonds communs de placement et des fonds de placement collectifs de l’entreprise, avec plus de 100 millions de dollars canadiens investis.

Contexte difficile pour l’industrie

Nicolas Chevalier arrive en poste alors que Pembroke est en pleine transition. Une démarche qui s’est amorcée voilà cinq à six ans et qui implique le lancement de nouveaux produits et de solutions plus larges.

« Alors qu’elle était historiquement un gestionnaire de portefeuille centré sur les petites à moyennes capitalisations de croissance, la firme a amorcé un pivot pour s’établir non plus seulement comme un gestionnaire de portefeuille petites capitalisations, mais aussi comme un gestionnaire de portefeuille de plusieurs stratégies, et un gestionnaire de patrimoine », signale le dirigeant.

Cela signifie que son action n’est plus uniquement centrée sur la gestion de portefeuille, mais vise dorénavant à amener aux clients une solution plus globale, précise Nicolas Chevalier. Pour y parvenir, Pembroke s’est notamment adjoint les services d’un planificateur financier. La firme investit également dans son équipe de recherche et de développement des affaires, ainsi que dans la technologie afin d’automatiser certains processus pour gagner en efficacité.

Si la pandémie, qui s’est invitée au cours de cette période, a entraîné un ralentissement dans le développement de nouvelles affaires, Pembroke n’en nourrit pas moins l’ambition de « s’établir comme la principale firme de gestion de placement indépendante au Québec pour les institutions, les fondations, les bureaux familiaux et les clients fortunés ».

Nicolas Chevalier est d’avis que le positionnement attrayant de la firme, qui jouit notamment d’un historique enviable de rendements relatifs, place Pembroke en bonne position, malgré le contexte difficile dans lequel se trouve l’industrie financière, marqué notamment par la consolidation.

Des gestionnaires importants sont plongés dans une transition, constate-t-il. Cela suscite de l’incertitude en matière de succession, et s’accompagne souvent du départ de dirigeants et de talents.

Plusieurs firmes souffrent également de difficultés financières à la suite de la perte d’actifs institutionnels, observe Nicolas Chevalier. « Une solution pour ces gestionnaires consisterait à faire le saut dans le marché du détail, mais ça demande un investissement important, notamment en raison de la réglementation et des systèmes. Donc, ce n’est pas facile à faire. Nous, on a la chance d’évoluer dans ce secteur depuis plusieurs années, si bien qu’aujourd’hui, c’est la majeure partie de nos actifs qui se trouvent dans ce segment du marché. »

« C’est certainement une base très solide sur laquelle on peut croître », ajoute Nicolas Chevalier.

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AGF fait un investissement stratégique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/agf-fait-un-investissement-strategique/ Mon, 19 Feb 2024 13:02:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99028 La Société de Gestion AGF a fait un investissement stratégique dans la société New Holland Capital (NHC), un gestionnaire de placements multistratégies établi à New York, qui gère un actif de plus de 5 milliards de dollars américains (G$ US).

Avec plus de 17 années d’expérience, NHC offre aux investisseurs institutionnels des stratégies de placement axées sur le rendement absolu. Pour le moment, la participation d’AGF s’élèvera à 24,99 %, mais celle-ci pourrait grandir par la suite.

Investir dans cette firme est une étape importante dans cadre de la stratégie d’AGF. Elle consiste à poursuivre l’expansion de Partenaires Capital AGF, la plateforme d’activités liées aux alternatifs diversifiés d’AGF, qui possède des compétences à la fois en matière d’actifs privés et de stratégies alternatives.

« Nous nous réjouissons à l’idée de former un partenariat avec New Holland, alors que nous continuons de développer et d’accroître notre plateforme d’activités liées aux placements alternatifs, commente Ash Lawrence, chef de Partenaires Capital AGF. L’ajout de New Holland et de son expertise en matière de placements à rendement absolu permet de diversifier les compétences de Partenaires Capital AGF, en ce qui concerne les placements alternatifs, de même que les possibilités de croissance. »

« Nous sommes d’avis que Partenaires Capital AGF est la société idéale pour accélérer notre croissance à long terme, a affirmé Scott Radke, chef de la direction de New Holland Capital. Avec l’appui de la solide plateforme et du vaste réseau de distribution de Partenaires Capital AGF, nous pouvons continuer d’offrir des rendements ajustés en fonction du risque qui sont intéressants et ainsi aider nos clients à atteindre leurs objectifs uniques à l’égard de leurs portefeuilles, tout en menant à bien notre plan d’affaires stratégique. Cet investissement marque une étape positive importante pour notre entreprise et pour nos clients, dans le contexte de l’évolution de New Holland. »

Malgré cet investissement, NHC conservera son indépendance sur le plan de l’exploitation ; l’équipe de direction, menée par Scott Radke, chef de la direction, et un groupe de neuf partenaires supplémentaires, continueront de gérer les placements et les activités d’exploitation au quotidien, chacun dans le cadre de son rôle actuel. L’équipe d’AGF se limitera à apporter un soutien stratégique à NHC, notamment pour organiser et faciliter la distribution à l’échelle mondiale à court terme, dans le cadre d’initiatives conjointes axées sur les stratégies d’investissement. AGF offrira également son expertise en matière d’investissement quantitatif et d’analyse de données.

« Cet investissement, qui a eu lieu peu après notre récente annonce concernant la proposition d’acquisition d’une participation majoritaire dans Kensington Capital Partners Limited, s’inscrit dans la vision stratégique d’AGF qui consiste à établir une plateforme d’activités axées sur des placements alternatifs diversifiés, offrant une gamme de solutions innovatrices qui répondent aux besoins uniques de conseillers en services financiers et de leurs clients, de gestionnaires de grandes fortunes et d’institutions, » précise Ash Lawrence.

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