gestion active – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 09 Jun 2025 19:20:06 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png gestion active – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Focus sur les nouveaux FNB d’OSAP https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/focus-sur-les-nouveaux-fnb-dosap/ Wed, 11 Jun 2025 09:56:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107953 FOCUS FNB — Ces fonds donnent un accès au marché des prêts commerciaux qui sont titrisés, autrefois réservé aux investisseurs institutionnels.

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Un groupe prometteur de fonds négociés en Bourse (FNB) spécialisés dans les titres à revenu fixe est apparu au Canada ce printemps avec le lancement de nombreux fonds gérés activement qui détiennent des obligations structurées adossées à des prêts (OSAP). Ces titres de créance sont mieux connus sous leur nom en anglais, Collateralized Loan Obligation ou CLO. Investis aux États-Unis, ces nouveaux fonds visent à offrir une combinaison de crédit de qualité élevée et de faible volatilité pour compléter les portefeuilles de titres à revenu fixe des clients.

L’acronyme CLO ne doit pas être confondu avec CDO. Les titres garantis par des créances (TGC) (ou en anglais Collateralized Debt Obligations : CDO) sont connus pour avoir déclenché la crise financière de 2007-2008 en raison de leur détention de prêts hypothécaires américains à haut risque (subprime).

En comparaison, les garanties sous-jacentes des OSAP sont un groupe de prêts groupés à des entreprises. Ces prêts sont regroupés par des sociétés de gestion de OSAP qui, à leur tour, les vendent sur le marché secondaire à des investisseurs institutionnels.

Les ensembles de prêts, ou pools, sont divisés en tranches ayant des notations de crédit et des rendements différents. En ce qui concerne le risque de durée, les prêts sous-jacents sont assortis de taux variables (floating rates), de sorte que les OSAP sont beaucoup moins sensibles que les obligations classiques aux variations des taux d’intérêt.

La société torontoise Brompton Funds Ltd. est devenue la première à offrir un FNB d’OSAP au Canada le 22 avril à la suite du lancement du FNB Brompton Wellington Square AAA CLO. Il a été suivi de près en mai par le FNB BMO TAP AAA, le FNB TAP AAA RBC, le Fonds de revenu avantage CIBC, qui est la série de FNB d’un nouveau fonds commun de placement, et le FNB d’obligations de prêts collatéralisés AAA Mackenzie.

Les OSAP existent depuis plus de 30 ans et sont devenus un marché de plus de 1,1 billion de dollars américains, presque tous basés aux États-Unis, indique le gestionnaire de portefeuille Jeff Sujitno de Wellington Square Advisors Inc. Cette société basée à Toronto est spécialisée dans les financements à effet de levier. Citant une étude de J.P Morgan, Jeff Sujitno relève qu’il y a actuellement de 115 à 120 gestionnaires de CLO aux États-Unis, et qu’il existe entre 1 400 et 1 600 CLO.

Jusqu’à il y a cinq ans, les OSAP n’étaient accessibles qu’aux investisseurs institutionnels. Les investisseurs particuliers y ont eu accès indirectement pour la première fois en octobre 2020, avec le lancement aux États-Unis du Janus Henderson AAA CLO ETF. Ce fonds, leader de ce sous-segment de marché, dispose aujourd’hui d’actifs d’environ 21 milliards de dollars américains et s’est avéré très performant dans son groupe de pairs Ultrashort Bond, recevant une note Morningstar de 5 étoiles.

« Compte tenu de la performance de ces FNB aux États-Unis, il nous a semblé logique d’en faire un outil de placement coté au Canada », mentionne Mark Jarosz, Chef, Titres de créance non traditionnels chez BMO Gestion mondiale d’actifs. « Il s’agit de l’une des innovations les plus intéressantes de ces dernières années dans le domaine des FNB », ajoute-t-il.

La diversification est un point fort des FNB d’OSAP, puisqu’ils investissent dans des tranches de prêts assemblées par des sociétés de gestion d’OSAP, plutôt que directement dans les prêts. Le fonds de la CIBC, par exemple, comprend initialement 30 à 50 pools de prêts, bien diversifiés par gestionnaire de CLO, par prêts sous-jacents et par échéance.

Mark Jarosz précise que chaque groupe d’OSAP comprend de 200 à 300 prêts sous-jacents. À l’échelle du portefeuille, cela revient à dire qu’un FNB est exposé à des milliers de prêts aux entreprises.

Outre la diversification des emprunteurs, les gestionnaires des OSAP utilisent d’autres méthodes d’atténuation des risques. Parmi celles-ci figurent le surdimensionnement, les tests de couverture des intérêts, les limites de concentration des garanties par secteur d’activité et les restrictions à l’achat de prêts aux petites entreprises, énumère Placements Mackenzie. Ces mesures sont importantes parce que les emprunteurs sont des sociétés dont la cote de crédit est inférieure à celle d’une société de premier ordre (investment grade).

Les OSAP comportent ainsi un risque de défaillance, « comme tout portefeuille de titres à revenu fixe qui comporte un risque de crédit », indique Aaron Young, directeur exécutif et chef, Gestion de portefeuilles de clients chez Gestion d’actifs CIBC.

Ce risque peut être atténué en privilégiant les OSAP notés triple A, qui sont prioritaires par rapport à toutes les autres tranches en cas de défaillance. Ce que Aaron Young appelle la « sécurité structurelle » est également assurée par l’exposition à un grand nombre d’emprunteurs sous-jacents issus de différents secteurs. « Cela vous donne la tranquillité d’esprit supplémentaire de savoir qu’il s’agit en fait d’un ensemble de prêts très diversifiés qui méritent cette notation triple A ou double A. »

Les nouveaux FNB cotés au Canada investissent principalement dans des tranches de CLO notées triple A. Celles-ci représentent environ 64 % du marché des CLO et n’ont jamais connu de défaillance, affirme Jeff Sujitno. Il ajoute qu’une seule défaillance d’une tranche de CLO double A est a déploré jusqu’ici.

Le FNB de Brompton sera toujours investi à au moins 75 % dans des tranches triple A. Lors de la sélection des gestionnaires de CLO, Jeff Sujitno indique que la qualité et les antécédents de l’équipe, ainsi que de la performance de leurs OSAP au fil du temps dans différents environnements de marché ont été pris en considération. « Cela fait partie de la myriade d’indicateurs de crédit que nous examinons. »

Bien que le Fonds de revenu avantage CIBC ait un nom plus générique, il s’agit d’un pur produit d’OSAP, certifie Aaron Young. À tout moment, le portefeuille contiendra au moins 80 % de CLO triple A, et ne détiendra rien dont la notation soit inférieure à simple A. Cela est conforme à l’objectif du fonds, qui est d’obtenir des revenus de meilleure qualité et de ne pas introduire de risques excessifs liés à la qualité du crédit.

Le FNB BMO TAP AAA ne détient actuellement que des tranches triple A, qui représenteront toujours au moins 85 % du portefeuille. La politique d’investissement de BMO lui permet d’investir jusqu’à 15 % dans des tranches de CLO double A ou simple A, mais rien de moins bien noté. « Absolument pas, confirme Mark Jarosz. Il s’agit d’un produit de bonne qualité dont la politique d’investissement principale est d’investir dans des titres triple A. »

Tous les nouveaux FNB CLO proposent des versions en dollars canadiens couvertes contre le risque de change, ce qui protège partiellement les clients de la volatilité des taux de change. « En fin de compte, nous voulons que tout se passe bien pour les investisseurs », lance Jeff Sujitno. BMO et Brompton proposent également des versions en dollars américains de leur fonds.

En outre, BMO a créé une version non couverte en dollars canadiens. Mark Jarosz explique que BMO souhaite donner le choix aux investisseurs, en fonction de leurs préférences en matière d’exposition aux devises.

En raison de la confusion potentielle avec les CDO et de leur réputation ternie, il est nécessaire que les fournisseurs de FNB expliquent clairement ce qui différencie les CLO. « Si vous regardez au-delà de l’acronyme de trois lettres, ce que nous sommes vraiment à l’aise de dire aux investisseurs, c’est que les intrants sont complètement différents », avance Aaron Young de la CIBC.

Selon lui, les prêts qui entrent dans la composition des OSAP sont des emprunts contractés par de grandes entreprises américaines dont les bénéfices sont généralement de l’ordre de 50 millions de dollars américains ou plus. Pour leur part, les CDO détenaient des prêts hypothécaires contractés par des particuliers ayant de mauvais antécédents en matière de crédit.

Les FNB de CLO axés sur le triple A complètent les obligations de base qui sont beaucoup plus sensibles aux taux d’intérêt. Avec les CLO, « vous atténuez une partie de la volatilité liée à l’incertitude qui marque l’évolution des taux d’intérêt », explique Aaron Young.

Une autre caractéristique positive des CLO est leur faible corrélation avec les marchés obligataires traditionnels, ce qui permet une plus grande diversification. « Vous pouvez constater que les CLO sont additifs sur de longues périodes, non seulement en matière d’augmentation du rendement, mais aussi de réduction du risque », rappelle Aaron Young. « C’est vraiment ce que l’on recherche. Un objectif que les CLO ont permis d’atteindre au fil du temps ».

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La différence des FNB de titres à revenu fixe à gestion active https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/hadiza-djataou/la-difference-des-fnb-de-titres-a-revenu-fixe-a-gestion-active/ Wed, 14 May 2025 10:19:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107043 ZONE EXPERTS - Un portefeuilliste peut créer de la valeur.

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La récente volatilité des marchés ainsi que les divergences mondiales entre les cycles monétaires et les politiques fiscales inquiètent les clients et rendent la gestion des titres à revenu fixe plus complexe. La bonne nouvelle est que cette volatilité crée aussi des occasions de générer de la valeur et, potentiellement, de surperformer le rendement de ce marché. Dans ce contexte, les fonds négociés en Bourse (FNB) de titres à revenu fixe activement gérés représentent une option flexible à évaluer par les conseillers.

Même s’ils sont généralement assortis de frais de gestion supérieurs aux FNB passifs de titre à revenu fixe de marché total (aggregate bond), les FNB de titres à revenu fixes gérés activement partagent des caractéristiques structurelles avec ces derniers. Ils offrent notamment une transparence régulière sur la composition du portefeuille et une forte diversification, puisqu’ils détiennent souvent plusieurs centaines d’obligations individuelles de secteurs et d’émetteurs différents. Les FNB de titres à revenu fixe offrent également un degré de liquidité supérieur à la liquidité intrinsèque des titres à revenu fixe sous-jacents de ces fonds. En effet, ces FNB peuvent se négocier en temps réel sur une plateforme boursière où se rencontrent acheteurs et vendeurs. Et ce, même lorsque le marché des titres à revenu fixes est lui-même peu liquide. Ces FNB agissent ainsi comme un mécanisme de découverte de prix lors de période de forte volatilité souvent associée à de l’incertitude au niveau des prix. Ils contribuent à la fluidité des marchés obligataires.

Ces outils d’investissement permettent de déployer des stratégies obligataires sophistiquées, appuyées sur des convictions macroéconomiques fortes, une sélection rigoureuse de titres et une gestion agile des risques.

En tant que gestionnaire actif de longue date, utilisant l’ensemble du spectre des titres à revenu fixe — des obligations gouvernementales aux instruments plus complexes comme les prêts à effet de levier ou la dette hybride — j’ai constaté à quel point la combinaison entre l’allocation à ces segments et la sélection des titres est cruciale pour générer de la valeur par rapport aux indices de marché.

Parmi les leviers clés à notre disposition, le positionnement sur la courbe des rendements obligataires occupe une place centrale. Il ne s’agit pas seulement de gérer la duration globale du portefeuille de titres, mais bien de cibler les segments de la courbe offrant un portage intéressant ou un potentiel d’appréciation selon le cycle.

La partie longue de la courbe a tendance à refléter les anticipations d’inflation, de croissance à long terme et l’impact des politiques fiscales. Par exemple, des anticipations de politique monétaire expansionniste mènent généralement à une hausse des taux longs et à une courbe plus pentue. À l’inverse, une anticipation de ralentissement économique et de baisse de l’inflation tend à aplatir la courbe des taux.

L’analyse des risques de crédit constitue un autre pilier fondamental de la valeur ajoutée que peut apporter notre philosophie d’investissement. Tous les titres ne se valent pas, même à notation égale. La recherche fondamentale nous permet d’identifier les émetteurs les plus résilients, d’exploiter les inefficiences de marché et d’éviter certains pièges structurels. Nous investissons notamment dans des secteurs où le couple rendement/risque demeure favorable, comme les infrastructures ou les émetteurs nord-américains bien positionnés dans leur industrie. Le risque lié aux tarifs douaniers, par exemple, est un bon critère pour guider notre sélection sectorielle et notre choix d’émetteurs dans le contexte actuel.

Notre exposition ciblée aux titres hybrides canadiens, notamment les billets avec remboursement de capital à recours limité (billet ARL), illustre bien notre approche. Réservés aux investisseurs institutionnels, ces instruments offrent un rendement bonifié par rapport aux obligations traditionnelles de type senior, tout en présentant un profil de risque limité grâce à la solidité des principales banques canadiennes dans lesquelles nous investissons. Le cadre réglementaire propre au marché canadien crée des occasions attrayantes, surtout pour les investisseurs en mesure d’en analyser la complexité.

Comme les billets ARL ne sont pas accessibles directement aux investisseurs particuliers et qu’ils ne sont pas inclus dans les indices obligataires (et donc absents des fonds indiciels), les fonds communs de placement et les FNB gérés activement constituent une voie privilégiée pour accéder à cette catégorie d’actifs.

Nous intégrons également des catégories d’actifs complémentaires, comme les prêts à effet de levier. Leur taux variable les rend attrayants dans un environnement de taux haussiers, et leur profil de risque — typiquement plus élevé que les obligations classiques à rendement élevé — offre une bonne diversification sectorielle dans un portefeuille mondial. Les prêts à effet de levier jouent un rôle clé dans les périodes où les écarts de crédit (spreads) sont larges, mais où les fondamentaux économiques restent solides.

Un autre exemple d’instruments à la disposition des fonds de titres de revenu fixe gérés activement est la dette locale des marchés émergents, notamment en Amérique latine. Des pays comme le Brésil ou le Mexique, qui ont entamé leur cycle de resserrement bien avant les économies développées en réponse au choc inflationniste post COVID-19, offrent aujourd’hui des rendements réels attrayants et des perspectives de stabilisation monétaire. Lorsque les risques sont bien calibrés, ces obligations libellées en devise locale peuvent enrichir un portefeuille en apportant à la fois rendement élevé, appréciation du capital provenant des taux, de la devise ainsi qu’une diversification géographique.

Les taux d’intérêt locaux fluctuent en réponse à la politique monétaire et budgétaire, aux anticipations de croissance économique, ainsi qu’aux tendances des taux mondiaux. Comme la volatilité des devises émergentes est largement supérieure à celle des devises des pays développés, il est essentiel de prendre en compte le risque de change.

Dans notre approche de gestion active de fonds communs ou de FNB, nous ne couvrons pas systématiquement le risque de change, car le coût de la couverture viendrait neutraliser une part importante du rendement, à la fois en raison du mécanisme de marché d’élimination des arbitrages, mais aussi en réduisant le potentiel d’appréciation des devises locales. Nos décisions d’investissement reposent sur une double conviction : une perspective favorable sur les taux locaux, mais aussi sur la devise — c’est-à-dire une anticipation d’appréciation de la devise émergente face au dollar canadien.

Pour cette raison, la dette émergente en devise locale ne constitue pas une allocation stratégique dans nos portefeuilles. Il s’agit plutôt d’une opportunité tactique que nous saisissons lorsque le rendement attendu justifie le risque, en comparaison avec d’autres actifs risqués comme le crédit à haut rendement ou la dette émergente libellée en dollars américains.

En général, pour les investisseurs canadiens, la dette émergente en devise locale peut représenter une source attrayante de rendement ajusté au risque. Le dollar canadien, à l’instar du dollar australien, est perçu comme une devise plus cyclique et « pro-risque » que le dollar américain. Par conséquent, les devises émergentes ont tendance à se déprécier moins fortement face au dollar canadien qu’envers le dollar américain, ce qui peut contribuer à modérer la volatilité d’un portefeuille libellé en dollars canadiens.

La gestion active permet également de tirer profit des écarts entre les politiques monétaires régionales. L’allocation par pays devient alors un levier de valeur particulièrement pertinent : nous cherchons à capter les dynamiques locales les plus favorables en fonction de notre lecture macroéconomique.

Ce qui distingue les FNB activement gérés, c’est leur capacité à allier la discipline d’un portefeuille géré activement à la structure souple et accessible d’un FNB. Grâce à une sélection d’instruments adaptée — obligations individuelles, dérivés, titres adossés à des actifs, expositions en devise — nous construisons des portefeuilles déterminés à s’ajuster rapidement aux changements de régime, tout en maintenant une transparence et une liquidité élevées.

Avant de choisir un fonds pour son client, un conseiller doit bien connaître les avantages et inconvénients des fonds et comment ceux-ci sont en adéquation avec les besoins de ce client. S’impose alors une vérification diligente qui porte notamment sur le coût de détention du fonds, sa stratégie d’investissement, ses produits concurrents, la solidité de son émetteur, etc.

Comme gestionnaire de portefeuille, nous visons de concevoir des produits adaptés à la complexité grandissante des marches de revenu fixe. Qu’il s’agisse de stratégies passives rigoureuses ou de solutions actives agiles, chaque approche a sa place dans un portefeuille bien diversifié.

Avertissement : Les placements dans les fonds communs de placement peuvent être assujettis à des commissions de vente et de suivi, ainsi qu’à des frais de gestion et autres. Veuillez lire le prospectus avant d’investir. Les fonds communs de placement ne sont pas des placements garantis, leur valeur change fréquemment et les rendements passés peuvent ne pas se reproduire. Le contenu de ces commentaires (y compris les faits, les perspectives, les opinions, les recommandations, les descriptions de produits ou de titres, ou les références à des produits ou à des titres) ne doit pas être interprété comme un conseil aux voyageurs ou une offre de vente ou une sollicitation d’une offre d’achat, ou comme une approbation, une recommandation ou une commandite d’une entité ou d’un titre cité. Bien que nous nous efforcions d’en assurer l’exactitude et l’exhaustivité, nous ne sommes pas responsables de son utilisation.

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En vogue, les FNB à gestion active https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/laurent-boukobza/en-vogue-les-fnb-a-gestion-active/ Wed, 12 Mar 2025 09:40:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106010 ZONE EXPERTS – Les FNB non indiciels représentent plus de 30 % des actifs en FNB canadiens.

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L’année 2024 a été une année record pour le secteur canadien des fonds négociés en Bourse (FNB). Elle représente la meilleure année enregistrée en matière de croissance de l’actif total et d’entrées nettes d’actifs. Les créations nettes annuelles ont surpassé de plus de 40 % le précédent record en 2021 et l’actif total en FNB canadiens a franchi la barre symbolique des 500 milliards de dollars (G$).

Selon les dernières données de Investor Economics, le secteur canadien des FNB a continué d’enregistrer des gains positifs au cours du trimestre, avec des actifs plafonnant à 534,5 G$ à la fin de décembre 2024. Les créations nettes ont totalisé 77,9 G$ à la clôture de décembre 2024.[1]

Au cours de la dernière décennie, le secteur des FNB a connu une croissance annuelle composée supérieure à 20 %. Intégré dans cette croissance, un sous-secteur prend de plus en plus de place : les FNB gérés activement.

Contrairement aux idées préconçues, tous les FNB ne sont pas passifs ou indiciels, et nous assistons depuis quelques années à une croissance rapide des FNB à gestion active. Selon le même rapport, les FNB à gestion active représentaient environ la moitié (626 mandats) des 1 218 FNB offerts aux investisseurs canadiens en décembre 2024, pour un total de 161,1 milliards de dollars en actif, soit 30,1 % de l’actif total en FNB canadiens, comme le montre le graphique 1.

Pour consulter le graphique en grand format, cliquez ici.

Source du graphique : Mackenzie Investments — Morningstar

Selon le rapport de Investors Economics, les FNB canadiens indiciels représentent 62,4 %, les FNB à bêta stratégique comptaient pour 7,5 % et les FNB actifs 30,1 % de l’actif en FNB canadiens, en décembre dernier.[2]

Attardons-nous sur la définition de la gestion active et des fonds à bêta stratégique, afin de comprendre quelle exposition ils offrent et comment ils sont utilisés dans les portefeuilles.

Plusieurs facteurs concomitants ont été favorables à la croissance et l’adoption des FNB gérés activement dans le marché canadien. En premier lieu, on note la démocratisation de l’utilisation des FNB indiciels dans les portefeuilles comme blocs de construction et l’évolution des meilleures pratiques d’affaires dans le monde de la gestion de patrimoine. Constitue un autre facteur la volonté des gestionnaires d’actifs d’innover pour offrir des stratégies à valeur ajoutée. En outre, le désir des investisseurs d’avoir accès à ces stratégies par l’intermédiaire de l’outil de placement de leur choix a permis au Canada d’être le marché dans lequel la part des FNB actifs est la plus importante au monde selon Bloomberg.

Un article récent faisait état des tendances qui ont marqué 2024.

L’un des types de FNB qui a attiré le plus d’actifs en gestion active est le FNB « tout-en-un » ou FNB de répartition d’actifs. Ce genre de fonds permet d’obtenir un portefeuille équilibré selon le profil de risque souhaité, lequel est souvent diversifié géographiquement et rééquilibré périodiquement à moindre coût.

Ce qui est intéressant est que la proposition de valeur de ces produits ne réside pas dans la surperformance du marché et de l’indice de référence, mais plutôt dans la simplicité d’utilisation, la diversification et la minimisation des frais.

Une autre catégorie de FNB gérés activement ayant fortement bénéficié de l’environnement des dernières années est celle des FNB ayant comme actifs sous-jacents des comptes d’épargne élevés et des titres du marché monétaire. La hausse des taux d’intérêt à court terme, amorcée en 2022 y est pour quelque chose et a stimulé leur adoption.

En effet, la montée des taux élevés à courte échéance a accru les rendements espérés sur la partie très courte de la courbe des taux obligataire (aussi bien au Canada qu’aux États-Unis) et nous avons assisté à des créations nettes massives dans ces FNB. La proposition de valeur de ces FNB ne réside pas forcément non plus sur une espérance de surperformance. Elle offre plutôt une alternative aux certificats de placements garantis (CPG) offerts par les institutions financières et, par rapport aux CPG, peut potentiellement amener un avantage fiscal et une meilleure liquidité.

En général, les FNB de titres à revenu fixe gérés activement ont connu un beau succès dans le marché canadien, car ils répondent adéquatement aux trois raisons principales pour lesquelles les investisseurs intègrent du revenu fixe dans les portefeuilles : la préservation du capital, la diversification par rapport au marché des actions et la génération de revenu. Là encore, nous pouvons constater que la gestion active de titres à revenu fixe ne met pas de l’avant le rendement à tout prix, mais plutôt la gestion du risque découlant de la portion sécuritaire d’un portefeuille. La valeur ajoutée de la gestion active de titres à revenu fixe a été détaillée ici : Revenu fixe : (Ré) établir le cadre d’évaluation de la performance | Finance et Investissement

La troisième grande catégorie de FNB gérés activement est les FNB intégrant des stratégies d’options. Par exemple, certains FNB utilisent des stratégies de vente d’options d’achat couvertes. D’autres utilisent des options de vente couvertes. Certaines autres stratégies visent à maximiser le revenu généré par le portefeuille et/ou à offrir une protection à la baisse. Ce type de fonds a connu une forte popularité dans les dernières années.

Là encore, plusieurs facteurs peuvent expliquer cet engouement. Les besoins toujours grandissants de revenus d’une population vieillissante, mais dont l’espérance de vie augmente, couplés à un besoin de croissance. Certains utilisent également ces FNB pour remplacer une partie de la portion revenu fixe d’un portefeuille. Là encore, la proposition de valeur de ce type de FNB ne repose pas sur la surperformance pure et simple par rapport à l’indice de référence d’un marché, mais plutôt sur la maximisation du revenu ou bien encore sur la protection à la baisse.

Dans le segment des FNB à bêta stratégique, en ordre d’importance, nous retrouvons les stratégies multifactorielles, équipondérées, mettant l’accent sur les dividendes, et à faible volatilité. Ces types de FNB représentent plus de 85 % des FNB à bêta stratégique. Il est à noter également que certaines de ces stratégies peuvent être plus actives que d’autres selon leur méthodologie de construction et leur objectif de placement.

Les stratégies indicielles dominent l’offre de FNB, ainsi que les créations nettes de FNB. Cependant, la tendance des dernières années indique une accélération du développement de l’offre de FNB à gestion active. La structure d’un FNB permet d’offrir une grande variété de stratégies de placements, dans bien des cas identiques à celles offertes en fonds commun de placement (FCP) traditionnel. En ce sens, la frontière entre les stratégies offertes en FCP et en FNB devient moins marquée. Un nombre grandissant de gestionnaires d’actifs offrent maintenant les outils de placement à la fois en version FCP et en version FNB, laissant aux investisseurs le choix de l’outil de placement leur permettant d’accéder à l’expertise.

Le Canada est le marché où la part des FNB à gestion active (30,1 %) est la plus importante et où l’innovation est forte en matière de création de produits. Il sera intéressant de voir évoluer l’offre de FNB dans les prochaines années et comment la gestion active contribuera à la forte croissance du secteur.

[1] Investor Economics — ETFs and Index Funds report q4 2024

[2] Investor Economics — ETFs and Index Funds report q4 2024

Clause de non-responsabilité : Les placements dans les fonds communs peuvent donner lieu à des commissions de vente et de suivi, ainsi qu’à des frais de gestion et autres. Veuillez lire le prospectus avant d’investir. Les fonds communs ne sont pas des placements garantis, leur valeur varie fréquemment et leur rendement antérieur peut ne pas se reproduire. Le contenu de ce commentaire (y compris les faits, les perspectives, les opinions, les recommandations, les descriptions de produits ou titres, ou les références à des produits ou titres) ne doit pas être pris ni être interprété comme un conseil en matière de placement ni comme une offre de vendre ou une sollicitation d’offre d’achat, ou une promotion, recommandation ou commandite de toute entité ou de tout titre cité. Bien que nous nous efforcions d’assurer son exactitude et son intégralité, nous ne sommes aucunement responsables de son utilisation.

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FNB : 6 tendances qui ont marqué la dernière année https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-6-tendances-qui-ont-marque-la-derniere-annee/ Wed, 08 Jan 2025 11:25:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104872 FOCUS FNB — Selon Banque Nationale Marchés financiers. 

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Gestion active, popularité des indices pondérés et afflux institutionnel, ces six grandes tendances rapportées par Banque Nationale Marchés financiers (BNMF) révèlent un marché des fonds négociés en Bourse (FNB) en pleine mutation.

Les créations nettes en FNB dépassent les ventes nettes des FCP

Pour la troisième année consécutive, les créations nettes de FNB ont battu les ventes nettes des fonds communs de placement (FCP).

Les créations nettes de FNB ont dépassé les ventes nettes de FCP pour la première fois en 2018 et ce jusqu’en 2021 ou les ventes nettes des FCP a représenté plus du double de celles de FNB (112 G$ vs 52,5 G$). Les entrées nettes de FNB ont pris leur revanche les trois années suivantes. Pour les 10 premiers mois de 2024, les créations nettes de FCP totalisaient 8,3 G$ comparativement à 56,6 G$ pour les FNB canadiens.

L’actif sous gestion (ASG) des FNB canadiens représente aujourd’hui près de 18 % de l’actif total des FCP au Canada, selon BNMF.

Les FNB de titres à revenu fixe et les fonds du marché monétaire sont en tête des entrées nettes en pourcentage des actifs initiaux. « Ils attirent les conseillers à honoraires en raison de leur coût généralement plus faible, de leur transparence, de leur commodité et de la richesse de leur sélection », signalent les analystes de BNMF.

Davantage de FNB à gestion active

Plus de la moitié des FNB canadiens (53 %) étaient gérés activement à la fin de 2024. Cette proportion s’établissait à 40 % il y a cinq ans. Au 31 décembre 2024, les FNB gérés activement totalisaient 161 G$ en termes d’ASG, soit 31 % des FNB canadiens. Les catégories de FNB canadiens gérés activement les plus importantes sont les FNB d’allocation d’actifs, les FNB de compte d’épargne à intérêt élevé et du marché monétaire ainsi que les FNB ayant recours à des stratégies d’options. Ces trois catégories combinées représentent 55 % de l’ASG des FNB gérés activement.

Les FNB d’allocation d’actifs cumulent 37 G$, soit 24 % de l’ASG total, les FNB de dépôts en espèces et les FNB du marché monétaire accueillent 28 G$. Les options totalisent 24 G$. Près du quart de l’ASG des FNB en gestion active est composé de titres à revenu fixe (38,6 G$), dont les obligations canadiennes (18 G$) et mondiales (17 G$). Les actions forment 18 % de l’ASG total (24 G$). Les FNB sectoriels et thématiques sont les plus importants de cette catégorie (9,3 G$ en actif). Les stratégies alternatives représentent quant à elles 2 % de l’ASG, tandis que les matières premières et les cryptomonnaies représentent 0,8 G$.

Les FNB pondérés en fonction de la capitalisation boursière dominent

Les FNB qui suivent un indice pondéré en fonction de la capitalisation boursière ont reçu 29 G$ en entrées nettes en 2024, un montant qui dépasse de loin tous les chiffres précédents. Les marchés haussiers (menés par les États-Unis et leurs mégacapitalisations technologiques) ont incité les investisseurs à se procurer des actions, signale BNMF. La lourdeur des indices américains pondérés en fonction de la capitalisation a également entraîné un afflux de capitaux dans les FNB équipondérés et les FNB de moyenne et petite capitalisation. Les FNB de dividendes/revenus et les FNB sectoriels ont enregistré des entrées de plus de 3 G$ chacun, tandis que les FNB à faible volatilité ont subi leur cinquième année consécutive de sorties de capitaux. Les FNB thématiques (à l’exclusion de la catégorie ESG) ont enregistré des entrées nettes de 888 millions de dollars (M$), grâce à un FNB sur l’intelligence artificielle (CIAI) et à un FNB sur l’innovation (FINN).

Rotations dans les FNB du marché monétaire

Sur une base nette, les FNB du marché monétaire ont attiré 2,8 G$ en 2024. La catégorie des FNB de comptes à intérêt élevé (qui placent principalement leurs actifs dans des dépôts en espèces) a connu des rachats d’1,9 G$, contrebalancés par des créations nettes de 4,7 G$ dans les FNB de titres du marché monétaire. Depuis l’entrée en vigueur, en janvier, de la décision du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) du traitement des liquidités bancaires des FNB de compte d’épargne à intérêt élevé, leurs rendements ont légèrement augmenté et de nombreux produits ont changé de composition. Le léger avantage de rendement des FNB de titres du marché monétaire comparables a commencé à séduire les investisseurs en quête de rendement, commente BNMF. En 2024, cette catégorie a enregistré des entrées tous les mois, même après les récentes baisses de taux des banques centrales.

Investisseurs sensibles aux frais de gestion

Cette année, toutes les catégories de FNB, peu importe l’importance de leur ratio de frais de gestion (RFG) ont enregistré des entrées positives, signale BNMF. Toutefois, les investisseurs en FNB semblent sensibles aux frais de gestion. En effet, environ 66 % de tous les actifs et plus de 73 % des entrées nettes en 2024 se situent dans des FNB dont les frais de gestion se situent dans la fourchette entre 0 et 30 points de base. La raison : les FNB passifs restent populaires à cause de leur faible coût.

Dans la fourchette de 30 à 50 points de base, les entrées les plus importantes concernent les FNB d’allocation d’actifs, les FNB du Nasdaq 100, les FNB de dividendes, les FNB de haute qualité, les FNB du marché des actions et les FNB obligataires à gestion active, selon le rapport de BNMF.

Différents profils d’investisseurs

L’analyse de BNMF révèle que les FNB sont utilisés à des fins variées selon la taille des transactions et le profil des investisseurs. Les FNB d’allocation d’actifs et basés sur des options attirent principalement des transactions inférieures à un million de dollars, reflétant une utilisation par des investisseurs autonomes. En revanche, les FNB obligataires et d’actions canadiennes enregistrent une proportion significative (30 % ou plus) de transactions d’un million de dollars ou plus, indiquant une forte présence d’investisseurs institutionnels.

Les transactions d’investisseurs autonomes se concentrent davantage sur des FNB d’allocation d’actifs à profils « All Equity » (uniquement en actions) et « Growth » (croissance) ainsi que sur des FNB à options offrant des rendements élevés. À l’opposé, les conseillers privilégient des FNB équilibrés ou conservateurs et des FNB à options avec des rendements plus modérés.

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Comprendre les fondements de l’écosystème des FNB du Canada https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/acfnb/comprendre-les-fondements-de-lecosysteme-des-fnb-du-canada/ Wed, 11 Dec 2024 11:18:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104550 ZONE EXPERTS – Réponse à des questions fréquemment posées.

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Le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB) au Canada est devenu un marché dynamique et convivial pour les investisseurs. Grâce à l’innovation, à une surveillance réglementaire rigoureuse et à une grande attention portée à la transparence, notre écosystème de FNB continue de s’adapter pour répondre aux besoins changeants des investisseurs. Cependant, les conseillers posent fréquemment des questions sur le fonctionnement des FNB, en particulier en ce qui concerne la liquidité, le rôle des mainteneurs de marchés et les nuances des FNB à gestion active.

Je réponds ci-dessous à certaines des questions les plus fréquentes que nous recevons à l’Association canadienne des FNB.

Le rôle des émetteurs de FNB et des courtiers désignés

L’une des caractéristiques des FNB est l’intervention de courtiers désignés, souvent appelés « mainteneurs de marchés », qui assurent une liquidité continue. Les émetteurs de FNB collaborent avec ces courtiers pour créer et racheter des parts, un processus qui maintient le prix du FNB aligné sur sa valeur liquidative (VL). Les teneurs de marchés jouent un rôle essentiel dans l’efficacité de la négociation, en cotant des cours et en maintenant des écarts serrés entre les cours acheteur et vendeur, ce qui profite aux investisseurs.

Au Canada, la sélection des mainteneurs de marchés est un processus réfléchi. Les émetteurs de FNB choisissent habituellement des partenaires en fonction de leur capacité à gérer les stocks, de leur expertise dans des catégories d’actifs précises et de leur capacité à maintenir des écarts concurrentiels. Cela garantit une expérience de négociation harmonieuse, surtout en période de volatilité des marchés.

Considérations relatives à la liquidité pour les FNB à gestion active

Une préoccupation commune des conseillers concerne les FNB à gestion active qui ne sont pas entièrement transparents au sujet de leurs placements. Contrairement aux FNB indiciels, qui divulguent quotidiennement leurs portefeuilles, certains FNB à gestion active peuvent limiter la transparence pour protéger leurs stratégies exclusives. Si cette pratique est de plus en plus courante aux États-Unis, le Canada demeure prudent, avec des cadres réglementaires qui mettent l’accent sur la protection des investisseurs et la transparence.

Une question clé est de savoir si la diminution du nombre de mainteneurs de marchés pour ces FNB pourrait avoir un impact sur la liquidité ou la négociabilité. S’il est vrai qu’un plus petit nombre de mainteneurs de marchés pourrait potentiellement élargir les écarts entre les cours acheteur et vendeur, le marché canadien atténue ces risques grâce à une réglementation rigoureuse. L’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) veille à ce que les participants au marché respectent des règles qui accordent la priorité à des prix équitables et à la stabilité du marché.

La réduction de l’activité des mainteneurs de marchés a-t-elle une incidence sur la juste valeur ?

Lorsqu’un FNB compte moins de mainteneurs de marchés qui cotent activement les prix, il peut y avoir des préoccupations au sujet de l’efficacité de négociation. Toutefois, les FNB canadiens bénéficient d’une double protection : une réglementation rigoureuse et des mécanismes de négociation perfectionnés.

Les FNB canadiens sont protégés par des cadres réglementaires solides. L’OCRI et les diverses bourses canadiennes exigent que les négociateurs inscrits d’un FNB (courtiers désignés) adhèrent à des normes strictes en matière de cotation et d’établissement des prix, ce qui assure une évaluation équitable. De plus, la liquidité n’est pas uniquement influencée par le nombre de mainteneurs de marchés. La liquidité des titres sous-jacents d’un FNB joue souvent un rôle plus crucial. Les conseillers doivent tenir compte de paramètres comme les écarts entre les cours acheteur et vendeur, ainsi que le volume quotidien moyen des opérations lorsqu’ils évaluent le caractère négociable d’un FNB.

Rôle de l’ACFNB dans la formation des conseillers et des investisseurs

L’ACFNB comprend l’importance de donner aux conseillers les connaissances nécessaires pour recommander en toute confiance des FNB à leurs clients. Nous collaborons activement avec la communauté des conseillers pour démystifier des concepts comme la liquidité, l’efficience fiscale et les répercussions des changements réglementaires, y compris la transition vers les cycles de règlement T+1. En favorisant une meilleure compréhension de ces concepts, nous voulons aider les conseillers à prendre des décisions éclairées qui correspondent aux objectifs de placement de leurs clients.

Le paysage des FNB au Canada continue d’évoluer, stimulé par l’innovation et un engagement ferme à l’égard de la protection des investisseurs. Alors que nous naviguons dans les tendances émergentes, telles que les FNB semi-transparents et les produits axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), l’ACFNB reste déterminée à répondre aux questions qui importent le plus aux conseillers et à leurs clients.

Pour plus d’informations ou pour accéder aux ressources éducatives de l’ACFNB, consultez le site https://cetfa.ca/.

Sources :

Par : Ronald C. Landry, président, ACFNB

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Valeurs mobilières TD souligne les avancées des séries de FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/valeurs-mobilieres-td-souligne-les-avancees-des-series-de-fnb/ Wed, 13 Nov 2024 11:12:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104117 FOCUS FNB – On leur attribue plusieurs avantages… et quelques inconvénients.

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Un produit distinctif qui souligne encore une fois l’originalité du marché canadien comparé au marché américain, les séries de fonds négociés en Bourse (FNB) gagnent du terrain.

« En septembre 2024, rapporte une étude de Valeurs mobilières TD, il y avait 234 FNB au Canada qui étaient une série de FNB de fonds communs de placement avec un total de 23,3 milliards de dollars (G$) d’actifs sous gestion. Dans l’ensemble, les séries de FNB représentent un peu plus de 4 % de l’ensemble du marché canadien des FNB. »

Notons qu’un FNB est un fonds d’investissement indépendant alors qu’une série de FNB est une catégorie de titres cotés sur une Bourse offerte par un fonds commun de placement (FCP) traditionnel. En bref, précise TD, une série de FNB consiste essentiellement à ajouter des parts de FNB aux fonds communs de placement.

L’apparition des séries s’accélère, soutient TD : « Depuis 2023, un nombre croissant de séries de FNB ont été lancées. Par exemple, seulement 21 séries de FNB ont été lancées en 2022, et le nombre de nouvelles séries de FNB a plus que doublé en 2023, atteignant 47. » À ce jour en 2024, rapporte TD, « 22 % des nouveaux FNB lancés étaient des parts de fonds communs de placement existants ou étaient lancés en même temps qu’une série de fonds communs de placement. »

Si la tendance de 2024 se maintient, on devrait assister au lancement de 50 séries de FNB en 2024, prévoit TD. « Bien que les séries de FNB ne représentent qu’une mince tranche de la tarte des FNB canadiens, c’est un secteur en pleine croissance du fait que les gestionnaires de FCP cherchent à pénétrer le marché des FNB. »

 Quatre avantages, un inconvénient majeur

TD fait ressortir quatre avantages des séries de FNB, et un seul désavantage, bien que celui-ci soit majeur. Au premier chef, il donne la possibilité aux gestionnaires de fonds d’effectuer des transactions de plus grande taille, ce qui permet — autre avantage — de réduire les coûts fixes tels que les frais d’audit, de comptabilité et de dépôt réglementaire.

Ensuite, dans la mesure où le FCP a été lancé avant les parts de FNB, les performances historiques peuvent être disponibles pour permettre aux investisseurs de prendre des décisions d’investissement plus éclairées. Par ailleurs, la base d’investisseurs est élargie puisque nombre d’investisseurs canadiens des canaux précédents de l’Association canadienne des courtiers de fonds mutuels (l’ACFM) (désormais intégrée dans l’OCRI), n’avaient pas accès aux FNB.

Cependant, fait ressortir TD, « le principal inconvénient d’une série de FNB est qu’elle élimine l’un des principaux avantages de la structure des FNB, à savoir l’externalisation des coûts de transaction. Elle peut également cannibaliser les fonds communs de placement existants. »

Les investissements suivent le chemin de la gestion active

À ce jour, 21 manufacturiers de FNB ont émis des séries de FNB, les deux leaders Purpose Investments et BMO Gestion d’actifs menant le bal avec des parts de 32 % et 20 % respectivement. Suivent Evolve ETFs et Pimco avec des parts de 15 % et 12 %.

La distribution des actifs dans les séries de FNB épouse une des lames de fond du marché des FNB, et la dépasse même : 55 % des argents environ ont atterri dans les fonds de titres de revenu fixe, à hauteur de 30 %, et de marchés monétaires, à hauteur de 25 %. Ces sommes dépassent les parts d’actifs qu’on trouve dans les FNB obligataires classiques (23 %) et les FNB de marché monétaire (6 %). Étant donné que les FCP perdent de plus en plus d’actifs au profit des FNB, « on s’attend à ce que la tendance de lancer des séries de FNB se poursuive », note TD.

Pourquoi cette plus forte présence des séries de FNB dans ces deux catégories ? Sans que TD ne le dise expressément, la réponse tient probablement au fait que la grande majorité des investissements ont été faits en direction de fonds à gestion active, qui représentent 90 % des séries FNB. Cela indique « qu’il y a une portion d’investisseurs en titres obligataires qui ne sont pas attirés par le marché des FNB, note TD. Ces investisseurs cherchent peut-être des stratégies qui ne sont pas disponibles sous forme de FNB. Ainsi, le lancement d’une série FNB de fonds commun peut largement aider à rejoindre ces investisseurs. »

La catégorie des produits alternatifs est celle qui a le plus profité du mouvement vers les séries de FNB, où la gestion active fait une grande différence. Entre 2021 et 2023, 62 M$ d’actifs y ont atterri dans 12 séries de FNB alors que du côté des FNB classiques on n’a vu l’arrivée que de 22 M$ dans sept FNB. Une raison additionnelle tient probablement au fait que « les gestionnaires de fonds alternatifs bien connus sont souvent établis dans le secteur des fonds communs et prévoient lancer des séries de FNB de leurs FCP les plus prisés. Leur forte réputation dans ce domaine attire les investisseurs qui cherchent une exposition alternative. »

Une telle situation ne prévaut certainement pas du côté des séries de FNB d’actions, où seulement 16 % des actifs ont trouvé leur chemin. En comparaison, la catégorie générale des FNB d’actions classiques concentre 61 % des actifs totaux.

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Découvrez tous les détails de la méthodologie d’Harvest https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/decouvrez-tous-les-details-de-la-methodologie-dharvest/ Wed, 11 Sep 2024 10:48:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101747 FI TV — Michael Chung, responsable régional des ventes Québec, Harvest ETFs, détaille les aspects de la méthodologie d’Harvest concernant la mise en œuvre de la stratégie de vente d’options d’achat couvertes.

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Finance et investissement : La façon dont est mise en place la stratégie de gestion active de vente d’options d’achat couvertes a un effet décisif sur la performance de la stratégie, selon divers observateurs, dont Valeurs mobilières TD.

Quels aspects de la méthodologie d’Harvest concernant la mise en œuvre de la stratégie de vente d’options d’achat couvertes un conseiller devrait-il connaître ?

Michael Chung : Notre stratégie de covered call est conçue pour générer un niveau de revenu supérieur.

Ce qui rend cette stratégie unique, c’est son approche active de la vente d’options d’achat.

En analysant la volatilité actuelle de chaque titre dans le portefeuille sous-jacent, l’équipe de gestionnaires Harvest est en mesure de générer des revenus à partir des primes d’options tout en maintenant une position acheteur sur le titre sur lequel on écrit.

Notre limite maximale d’écriture est de 33 % sur les actions, ce qui permet de maintenir une exposition au titre pour participer à l’appréciation du capital tout en générant un revenu.

Au niveau des options, nos gestionnaires vendent des options out of the money (hors du cours) avec une échéance d’autour de 30 jours en général. En moyenne, ces options sont écrites pour une durée de 30 jours, mais Harvest peut choisir de les racheter ou d’en émettre de nouvelles selon les conditions du marché.

Les opinions exprimées sont celles de Michael Chung, responsable régional des ventes Québec, Harvest ETFs en date du 8 juillet 2024, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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Investissements alternatifs : le point sur la gestion d’actifs et de patrimoine https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/investissements-alternatifs-le-point-sur-la-gestion-dactifs-et-de-patrimoine/ Fri, 06 Sep 2024 10:17:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102707 ZONE EXPERTS – Des données de l’enquête annuelle de l’AIMA.

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L’enquête annuelle 2024 de l’AIMA sur le marché canadien a bénéficié d’un taux de réponse élevé de la part des acteurs de l’industrie canadienne des marchés de l’investissement alternatif. Comme les années précédentes, des intervenants de trois catégories de répondants clés ― investisseur, gestionnaire et prestataire de services d’actifs ― ont participé à l’enquête.

Forces motrices et défis du marché canadien de l’investissement non traditionnel

Les investisseurs représentaient 58 % des répondants, les gestionnaires 30 % et le reste étant composé des prestataires de services d’actifs. Les résultats de l’enquête confirment que l’appétit pour les produits alternatifs sur le marché canadien reste fort, une situation qui a été mise en évidence au cours des dernières années.

Les résultats de l’enquête soutiennent la thèse de l’industrie selon laquelle le marché des produits alternatifs au Canada est stimulé par la demande des investisseurs locaux qui cherchent à maintenir ou à accroître l’exposition de leur portefeuille à ce type de produits, ce qui représente la réalité de 94 % de l’ensemble des investisseurs qui ont participé à l’enquête. Cette demande de produits alternatifs est satisfaite par les gestionnaires canadiens qui continuent à développer des produits alternatifs innovants visant à fournir aux clients une exposition à des résultats de performance alpha.

Il est important de noter que l’on peut raisonnablement s’attendre à ce que le développement de produits alternatifs innovants continue d’exercer une pression sur plusieurs acteurs du marché, à savoir les gestionnaires d’actifs et les courtiers. Ces derniers devront continuer à faire évoluer leurs modèles de prestation de services afin d’offrir des solutions de gestion globales pour les catégories d’actifs alternatifs publics et privés. Les courtiers, quant à eux, devront tenir compte des besoins de leurs clients en matière de alternatifs, car à bien des égards, ils sont les gardiens de l’approbation de ce type de produits et de l’accès des investisseurs à ces produits. Ces facteurs restent des défis majeurs pour le secteur.

Les réponses à l’enquête auprès des investisseurs canadiens ont réitéré que l’intention stratégique et l’appétit sont restés largement inchangés par rapport à 2023. Un large éventail de stratégies ― y compris, mais sans s’y limiter, les fonds d’actions long/court, de crédit long/court, multi-stratégies, de crédit privé, immobiliers et hypothécaires ― domine les besoins des investisseurs.

Équilibrer la conformité réglementaire et l’innovation dans le secteur des investissements non traditionnels au Canada

79 % des investisseurs sont actuellement exposés à deux (ou plus) stratégies alternatives ; et 60 % des répondants ont confirmé une allocation supérieure à 10 % des actifs sous gestion aux produits alternatifs. Ces données restent cohérentes avec les résultats de 2023 et indiquent un fort appétit pour les produits alternatifs. La plupart des investisseurs ont indiqué leur intention de maintenir ou d’augmenter leur exposition à de tels produits, ce qui confirme le sentiment que les investisseurs cherchent à diversifier leurs portefeuilles et à générer de l’alpha par le biais d’une exposition accrue aux produits alternatifs.

Les gestionnaires canadiens continuent d’ailleurs de répondre à l’appétit des investisseurs pour les produits alternatifs en proposant de nouveaux produits d’investissement. D’un point de vue structurel, les fonds basés sur un prospectus, l’accès aux fonds spéculatifs par le biais d’une notice d’offre et le crédit privé dominent les lancements de nouveaux produits. La plupart des gestionnaires de produits alternatifs qui ont conseillé ces nouveaux produits sont principalement gérés par des équipes d’investissement internes existantes, ce qui démontre la solidité des capacités des services de première ligne en matière de produits alternatifs, ainsi que le talent des gestionnaires basés au Canada, un domaine qui fait l’objet d’un investissement et d’une attention continus.

Du point de vue du ciblage du marché, les objectifs des gestionnaires canadiens sont de présenter leurs stratégies principalement aux investisseurs basés au Canada. Dans cette optique, il convient de noter que la plupart des gestionnaires ont indiqué que l’approbation des courtiers et l’accès aux plates-formes, l’évaluation interne des risques des courtiers et les formalités administratives supplémentaires constituent toujours les principaux obstacles à l’exposition des investisseurs potentiels aux produits alternatifs.

Les fournisseurs de services d’actifs ont confirmé un sentiment similaire à celui exprimé par les gestionnaires : le type de produits alternatifs qu’ils s’attendent à voir arriver sur le marché canadien. Compte tenu de la croissance des produits alternatifs, les gestionnaires d’actifs doivent continuer à développer et à étendre leurs solutions de bout en bout pour gérer les produits alternatifs. Les principaux éléments à prendre en compte sont la gestion des actifs alternatifs publics et privés, ainsi que la rationalisation des rapports, des évaluations, de la tarification et de l’analyse des données.

Compte tenu des résultats de l’enquête au cours des deux dernières années, les gestionnaires d’actifs devraient continuer à faire évoluer leurs modèles de prestation de services en vue de réduire le risque opérationnel associé aux portefeuilles d’actifs alternatifs. Les prestataires de services d’actifs ont également indiqué que leurs clients citaient la distribution, le fardeau réglementaire et les obstacles de l’industrie/les perceptions erronées des actifs alternatifs comme des défis clés susceptibles d’être rencontrés dans les années à venir.

D’après l’étude annuelle du marché canadien 2024 de l’AIMA, la demande de produits alternatifs et les lancements de tels produits correspondants restent très forts au Canada. Compte tenu de ces tendances, nous prévoyons que la demande des investisseurs canadiens pour les produits alternatifs constituera une véritable incitation pour les gestionnaires canadiens à faire évoluer leurs propositions de produits afin de répondre aux besoins et aux attentes des investisseurs.

Face à cette forte demande de produits alternatifs, les défis traditionnels de l’industrie demeurent. Les régulateurs et les principaux acteurs du secteur doivent trouver un moyen de travailler ensemble pour améliorer l’éducation des investisseurs et la manière dont les institutions distribuent les produits alternatifs, afin de garantir que les investisseurs puissent bénéficier de produits alternatifs adaptés à leurs besoins. Bien qu’il soit nécessaire de se conformer à la réglementation, il faut trouver un équilibre pour ne pas empêcher les gestionnaires de produits alternatifs au Canada de fournir et de distribuer de tels produits et de poursuivre la transformation de l’industrie canadienne de la gestion d’actifs alternatifs.

AIMA | Source: KPMG au Canada

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FNB vs FCP https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-vs-fcp/ Wed, 04 Sep 2024 11:48:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102532 Les FNB mènent définitivement le bal.

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En Amérique du Nord, les fonds négociés en Bourse (FNB) ont poursuivi leur forte lancée dans la première moitié de 2024, tandis que les fonds communs de placement (FCP) continuaient leur saignée d’actifs, rapporte Gestion de placements TD (GPTD). Par ailleurs, les FCP ne sont certainement pas impotents, la gestion active qui les caractérise « infiltrant » de plus en plus les FNB.

Les FNB sont assurément devenus « la seule force motrice de l’industrie des fonds d’investissement », affirme une récente étude de GPTD. Tout particulièrement en 2024, les entrées de fonds dans les FNB canadiens étaient suffisamment larges pour couvrir les sommes qui ont quitté les FCP. Ainsi, dans la première moitié de 2024, les FNB canadiens ont attiré 33 milliards de dollars (G$) de nouvelles entrées, tandis que les FCP ont perdu 8 G$. « Cela veut dire que, non seulement les FNB ravissent des parts de marché aux FCP, mais ils accroissent par eux-mêmes l’étendue de l’industrie des fonds d’investissement, » observe GPTD.

On assiste à la même dynamique au sud de la frontière, où les FNB ont vu affluer des entrées de 423 G$ tandis que les FCP laissaient échapper 151 G$. Là aussi, l’afflux du côté des FNB compense largement pour les pertes dans les FCP.

Les titres à revenu fixe profitent à tous

Les trois grandes catégories des fonds d’action, des fonds obligataires et des fonds équilibrés évoluent de façon fort différente. La catégorie obligataire est celle qui connaît la plus forte montée du côté des FNB, où les stratégies de gestion active propulsent la hausse. Par contre, elle a aussi gagné du côté des FNB, constate GPTD.

Dans la première moitié de 2024, les FNB d’actions ont accaparé 60 % des entrées au Canada et plus de 70 % du côté américain. « Par contre, quand on tient compte des flux dans les FCP, les titres obligataires dominent les afflux de l’année », note l’étude. En effet, même si les FNB de titres à revenu fixe abritent 30 % de l’actif total des FNB au Canada, « il y a encore plus d’entrées dans les FCP obligataires (incluant les marchés monétaires) que dans les FNB », rapporte GPTD.

La répartition d’actifs diverge considérablement entre le Canada et les États-Unis. Au Canada, les fonds équilibrés occupent une importante part des actifs, logeant du côté des FCP avec une forte proportion de 45 %. Aux États-Unis, les actions dominent totalement les FNB avec une part de 81 %, tandis qu’ils accaparent une portion de 54 % des FCP. Par ailleurs, toujours aux États-Unis, les titres obligataires sont plus populaires du côté des FCP, occupant une part de 40 % des actifs, alors que la proportion du côté des FNB est de seulement 17 %.

Des FCP « déséquilibrés »

Tandis que les titres à revenu fixe suscitaient des entrées d’argent tant dans les FNB que dans les FCP, ces derniers laissaient filer l’argent autant du côté des fonds d’action que des fonds équilibrés. Car les fonds équilibrés sont le point faible le plus notable des FCP. Alors qu’ils dominent dans l’univers des FCP, ils ont souffert le plus de sorties de fonds cette année, calcule GPTD, mais sans fournir de chiffres précis.

En contrepartie, les FNB en font leurs choux gras : « Malgré un relativement faible actif sous gestion, fait ressortir GPTD, les FNB équilibrés croissent très rapidement grâce à leur offre de guichet unique aux investisseurs individuels. » Selon une étude de Morningstar que cite GPTD, l’exode hors des FCP équilibrés est motivé par une quête de frais de gestion plus abordables. « En moyenne, les investisseurs payent 1,31 % et 0,58 % pour les FCP et FNB équilibrés respectivement. » GPTD prévoit que la tendance qui voit les FNB gagner en actifs d’actions et équilibrés va se poursuivre en 2024.

Contamination par les FCP

Un développement que traite marginalement l’étude de GPTD est celui où la gestion active — caractéristique essentielle des FCP — gagne du terrain dans l’univers des FNB. Par exemple, Morningstar constate que les FCP qui ont vu les plus fortes entrées d’argent étaient à gestion active. « Plus de FNB actifs sont requis pour gagner les investisseurs qui investissent présentement dans les FCP actifs », commente GPTD.

Car la gestion active fait des avancées importantes chez les FNB. Plusieurs grands manufacturiers de FNB ont étendu leur offre de FNB actifs, observe GPTD. Ainsi, BlackRock affirme que les FNB actifs ont représenté 76 % de tous les lancements de nouveaux FNB aux États-Unis en 2023, et 43 % au plan mondial. La grande société américaine prévoit que les actifs sous gestion active dans les FNB atteindront 4 billions de dollars en 2030, ce qui représenterait une hausse de 400 % sur six ans.

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Les FNB non indiciels gagnent du terrain https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-non-indiciels-gagnent-du-terrain/ Wed, 13 Sep 2023 10:30:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96163 Ils représentent désormais 27 % des actifs en FNB canadiens.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) non indiciels sont de plus en plus populaires et continuent de gagner des parts de marché dans le secteur des FNB inscrits à la cote au Canada, selon Valeurs mobilières TD.

Dans une note destinée à des clients qui a été publiée en juillet, la firme de courtage livre certains faits intéressants sur ce segment de marché. En voici un résumé.

36 % des créations nettes

La part des créations nettes de FNB non indiciels est supérieure à la part des actifs gérés en FNB non indiciels. Résultat, ce type de FNB gagne des parts de marché.

« Au premier semestre de 2023, les FNB gérés activement (excluant les FNB de liquidité) ont attiré de nouveaux actifs pour un montant de 7,1 G$, soit 36% du total des créations nettes. En revanche, les FNB gérés activement ne représentent que 27 % du total des actifs sous gestion », lit-on dans le rapport de Valeurs mobilières TD.

Plus en plus populaires

Les FNB gérés activement ont généralement des ratios des frais de gestion plus élevés que celui des fonds indiciels. Malgré tout, les premiers restent populaires parmi les investisseurs qui cherchent à battre le marché général et à tirer profit des fluctuations de prix. Et les investisseurs y injectent des liquidités.

« En conséquence, la part de marché des FNB gérés activement a doublé, passant de 13 % en 2018 à 27 % en 2023. En réponse à la hausse de popularité, les émetteurs de FNB ont lancé plus de FNB à gestion active que de fonds indiciels au cours des cinq dernières années de 2018 à 2023, sauf en 2021 », lit-on dans le rapport.

43 % des FNB sont non indiciels

En septembre, la part des fonds à gestion active représentait même 28 %, la différence étant allouée aux fonds indiciels.

Selon Valeurs mobilières TD, on compte 593 FNB gérés activement (excluant les FNB de liquidité), soit 43 % des FNB canadiens. « Les stratégies les plus populaires sont les FNB de vente d’options d’achat couvertes (99 FNB), suivies des stratégies ESG (43 FNB), des FNB d’allocation d’actifs (38 FNB), des FNB de revenus (36 FNB), des stratégies alternatives (28 FNB) et des FNB de faible volatilité (13 FNB). Ces stratégies ont connu des niveaux de popularité différents auprès des investisseurs en 2023 », lit-on dans l’étude.

Popularité des FNB de titres à revenu fixe

Parmi les 20 FNB gérés activement ayant enregistré les plus fortes entrées nettes au premier semestre 2023, plus de la moitié (11 FNB) sont des FNB de titres à revenu fixe ou du marché monétaire (excluant les FNB de liquidités), ce qui indique une forte préférence pour ces actifs parmi les investisseurs, fait valoir Valeurs mobilières TD.

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