formation continue – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 04 Dec 2025 18:45:18 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.9 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png formation continue – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Planification financière : des outils qui dopent la productivité https://www.finance-investissement.com/edition-papier/planification-financiere-des-outils-qui-dopent-la-productivite/ Mon, 08 Dec 2025 10:51:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111403 Les agences en assurance (AA) investissent massivement dans les innovations technologiques pour aider les conseillers à être plus productifs en planification financière. Ces outils sont généralement bien accueillis, mais ils entraînent aussi des défis : mises à jour constantes, besoin de formation, temps nécessaire pour maîtriser leur utilisation et problèmes de compatibilité entre plateformes, révèle le Baromètre de l’assurance 2025.

Selon le sondage, les répondants attribuent une note moyenne de 8,2 sur 10 à leur agence en assurance pour le soutien offert en matière de planification fiscale et successorale des clients (optimisation fiscale, transfert intergénérationnel de patrimoine, dons philanthropiques, etc.) et jugent ce critère important (8,9 sur 10). Plus de la moitié des répondants donnent une note de 9 ou 10 sur 10 à leur AA, tandis que 17 % se montrent insatisfaits.

La modernisation des outils de planification financière progresse à des rythmes inégaux. Certaines agences n’offrent aucun service technologique, alors que d’autres disposent de solutions parmi les plus appréciées par les conseillers et utiles pour les clients. Lorsqu’elles sont bien intégrées, accompagnées de formation et de soutien, ces technologies augmentent la productivité, tant pour les tâches quotidiennes que pour les analyses complexes.

Un segment de conseillers en sécurité financière sondés citent les outils technologiques en matière de planification financière provenant de leur AA comme une occasion d’accroître leur valeur ajoutée auprès de leurs clients.

Les logiciels les plus plébiscités sont Conquest Planning (Plan vivant), ClearEstate et PureFacts, ou encore certaines solutions maison développées par les agences. Ces outils permettent de rendre compréhensibles des stratégies souvent perçues comme abstraites.

« L’utilisation d’une plateforme comme Conquest facilite l’explication aux clients à valeur élevée », note un répondant. Un autre renchérit : « Le Plan vivant nous permet d’illustrer les conséquences d’un décès très facilement tout en incluant les analyses fiscales. »

Les plateformes comparant des illustrations d’assurance ou différents scénarios de décaissement sont également appréciées. Elles accélèrent la prise de décision et réduisent les aller-retour administratifs. « Nous avons un logiciel qui nous permet de comparer plusieurs illustrations (primes) en même temps, ce qui me fait [épargner] du temps. Je suis donc plus productif », résume un conseiller.

Cependant, l’accès à des spécialistes ou à des formations en planification successorale reste limité dans certaines organisations, mentionnent des sondés, tandis que d’autres saluent des progrès récents : « Davantage de formations sont actuellement dispensées à ce sujet, ce qui est très important », déclare un répondant.

Les firmes qui combinent outils de pointe et expertise humaine tirent leur épingle du jeu. Les conseillers veulent des logiciels efficaces, mais aussi des experts capables d’accompagner les cas complexes et d’expliquer les angles morts.

Parmi les solutions améliorant directement la productivité, les conseillers citent :

  • Les CRM automatisés, qui permettent « moins de travail et plus de rencontres clients »;
  • Les plateformes intégrées (VieFund, Centralize, Agora), offrant une visibilité claire des affaires en vigueur, une conformité automatisée et une transmission électronique simplifiée;
  • Les applications de comparaison : « Le comparateur de prix, c’est une force », dit un répondant.

Ces outils, lorsqu’ils sont combinés, créent de la valeur tant pour les conseillers que pour les clients.

La modernisation ne se fait toutefois pas sans heurts. Certains systèmes sont jugés lents et complexes. Des développements se font « à la vitesse de l’escargot ». Des problèmes de compatibilité entre les plateformes sont également rapportés. Par ailleurs, même si les conseillers sont avides de nouveautés, ils souhaitent consolider les outils existants avant d’en adopter de nouveaux. L’un d’eux résume : « J’en veux plus, mais avant d’en ajouter, je veux qu’ils stabilisent leurs outils. »

Chez IG Gestion de patrimoine, l’action combinée de Conquest Planning pour les plans et ClearEstate pour la succession permet « une interaction continue entre le planificateur et le client, y compris via des applications mobiles donnant accès au plan financier complet », signale Carl Thibeault, vice-président principal, ventes et distribution chez IG. Toutefois, il insiste : la technologie n’a de valeur que lorsqu’elle est combinée à une expertise humaine (notaires, fiscalistes, spécialistes en succession, etc.). Le tout repose aussi sur une intégration avec d’autres logiciels de gestion de relation client, dont Salesforce et Live Design Analysis, qui réduit la duplication de tâches.

Pour Carl Thibeault, la recherche de simplicité dans les outils et les processus est essentielle, même si cela peut sembler paradoxal dans un environnement financier de plus en plus complexe. Selon lui, « plus la base est claire et fluide, plus les conseillers peuvent aller loin dans les analyses complexes ».

IG a intégré la solution d’intelligence artificielle (IA) générative sécurisée Copilot dans ses systèmes afin d’aider les conseillers à explorer des scénarios, interpréter des stratégies ou orienter des analyses. L’engouement pour l’IA a explosé chez les conseillers d’IG au cours des derniers mois, suivant l’évolution rapide de la technologie et la multiplication de ses usages concrets dans le secteur de l’assurance, signale Carl Thibeault. En réponse, la firme a inclus des formations pour encadrer un usage responsable et efficace de l’IA à son offre.

Chez PPI aussi, la technologie est un élément important de la planification financière, indique Christian McGuire, vice-président régional de PPI pour le Québec. L’entreprise mise sur une gamme d’outils complémentaires, dont le logiciel Purefacts pour la planification financière de la retraite, qui est utilisé avec d’autres logiciels aux différentes étapes de la planification.

Pour chacun de ces outils, les conseillers de PPI ont accès à un cercle de soutien comprenant des spécialistes en planification, des experts en banque numérique et des consultants en développement des affaires. Objectif : s’assurer que les conseillers ne soient jamais isolés dans l’utilisation des outils. Récemment, PPI a aussi lancé la Boussole d’assurance, une application mobile qui centralise ressources fiscales, juridiques, financières et relie les conseillers à une bibliothèque de contenus éducatifs en planification financière.

Cloutier Groupe financier utilise Conquest Planning pour la planification financière. Le déploiement de la plateforme a été accompagné d’un programme de formation et de soutien. Des équipes internes accompagnent les conseillers dans l’utilisation du logiciel, la création de plans financiers et la préparation de présentations. L’objectif est de permettre aux représentants d’évaluer avec précision les besoins des clients en matière de retraite, de planification successorale et de produits d’assurance, précise Patrick Cloutier, président de Cloutier Groupe financier. La firme dispose d’une équipe de spécialistes à l’interne par gamme de produits (assurance vie, prestations du vivant, placements, assurance collective) afin de fournir des réponses rapides et précises aux représentants.

D’ici la fin de l’année, la firme lancera une application mobile qui permettra aux clients d’accéder en temps réel aux données de leurs portefeuilles de placements. D’autres innovations suivront : mises à jour client automatisées, circulation des données optimisée et soutien opérationnel renforcé.

Plusieurs conseillers de SFGT vantent un outil de planification avancée d’optimisation fiscale développé par leur firme. Initialement conçu par des conseillers pour servir leur clientèle, cet outil a ensuite été offert à l’ensemble du groupe, indique Caroline Thibeault, directrice générale de SFGT. Il permet d’optimiser les décaissements et d’intégrer les programmes socio-fiscaux fédéraux et provinciaux dans le but de maximiser les avantages pour tous les types de clients. SFGT accompagne le conseiller dans l’utilisation de cet outil afin qu’il conçoive une présentation pour son client. Selon elle, cette innovation a « transformé l’approche de la planification du décaissement et contribué à l’essor de nouveaux portefeuilles ».

Outiller et former : c’est la stratégie d’iA Groupe financier. iA Campus, sa plateforme de formation à distance, a été enrichie par de nouveaux contenus en planification financière avancée et par un accompagnement terrain. « Des directeurs régionaux rencontrent régulièrement les conseillers pour les aider à développer leurs compétences sur des dossiers complexes », signale Samuel Lajoie, vice-président, Ventes, Agences de carrière chez iA.

Un partenariat avec l’Université TÉLUQ permet d’offrir aux représentants l’accès au programme Ascension, une formation menant au titre de planificateur financier, afin de rendre les conseillers plus autonomes. Ce programme procure entre autres des bases en déontologie, fiscalité, marketing et gestion d’entreprise.

Les outils de planification financière peuvent transformer le quotidien des conseillers, mais leur plein potentiel n’est atteint que lorsqu’ils sont soutenus par des experts, de la formation continue et un accompagnement personnalisé, indiquent les dirigeants interrogés. Au bout du compte, l’alliance technologie-humain permet de gagner du temps, d’améliorer la qualité des analyses et d’offrir un service plus personnalisé aux clients.

Avec la collaboration d’Alizée Calza et Guillaume Poulin-Goyer.

Pour accéder au tableau, cliquez ici.

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FP Canada affiche des résultats positifs pour 2024-2025 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/fp-canada-affiche-des-resultats-positifs-pour-2024-2025/ Wed, 12 Nov 2025 13:07:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110847 Les revenus de FP Canada ont dépassé ses dépenses au cours de son dernier exercice financier ; un revirement positif d’une année à l’autre, alors que les frais liés à la certification et à la formation ont augmenté.

L’organisme de certification a enregistré un excédent des revenus sur les dépenses de 1,5 million de dollars (M$) pour l’exercice clos le 31 mars 2025, comparativement à un excédent des dépenses sur les revenus d’environ 531 000 $ en 2023-2024, selon les états financiers 2024-2025 récemment publiés.

Les revenus totaux se sont établis à 16,5 M$, contre 15 M$ l’exercice précédent. Les frais de certification ont généré 11 M$, en hausse par rapport à 10,4 M$, et ont représenté 67 % des revenus, une proportion légèrement inférieure à celle des deux exercices précédents (70 %). Les frais liés aux programmes d’éducation se sont élevés à 2,9 M$, contre 2,1 M$ un an plus tôt ; soit une hausse de 38 %.

Les dépenses ont diminué à 15,8 M$, comparativement à 16,4 M$ en 2023-2024, lorsque FP Canada avait investi dans son programme de formation technique, rapatrié à l’interne, et dans l’éducation menant au titre de planificateur financier associé qualifié (QAFP).

En 2024-2025, FP Canada a poursuivi ses investissements dans la formation préalable à la certification, la formation continue (FC), la transformation numérique et le développement de sa relève étudiante, indiquent les états financiers.

L’organisme a récemment annoncé qu’il offrirait des ressources d’étude aux futurs représentants de courtiers en placement dans le cadre du nouveau régime de compétence fondé sur les examens de l’OCRI ; une façon de joindre les professionnels plus tôt dans leur carrière. FP Canada a aussi acquis les cours de FC de Learning Partner en février et continue en 2025 d’enrichir son catalogue de formation continue grâce à divers partenariats.

Sur le plan numérique, le conseil d’administration a approuvé l’utilisation d’environ 233 000 $ provenant des actifs nets affectés (installations et technologies), et un transfert de 1 M$ d’actifs nets non affectés vers ces réserves.

Au 31 mars 2025, les actifs nets totaux de FP Canada atteignaient 8,3 M$, comparativement à 6,8 M$ en 2023-2024. Les actifs nets affectés et non affectés s’élevaient à 7,9 M$, contre 6,2 M$ l’année précédente, soit un niveau supérieur à quatre mois de dépenses d’exploitation, comme en 2023-2024.

Les liquidités et équivalents de trésorerie totalisaient 14,2 M$, contre 12,4 M$ l’année précédente.

« FP Canada se trouve dans une position financière solide et dispose d’une stratégie claire pour continuer à diversifier ses sources de revenus tout en conservant un niveau approprié de réserves pour ses opérations », peut-on lire dans les états financiers.

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On ne dit pas assez souvent : « Merci ! » https://www.finance-investissement.com/edition-papier/on-ne-dit-pas-assez-souvent-merci/ Mon, 10 Nov 2025 05:19:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110734 Une profonde gratitude. C’est le sentiment que ressent toute l’équipe de Finance et Investissement envers l’ensemble des personnes qui ont contribué à la réalisation de ce journal au fil des ans.

La direction de notre média a récemment annoncé que le journal de novembre que vous tenez entre vos mains serait la toute dernière édition imprimée régulière de Finance et Investissement. Nous insistons sur le mot « régulière », car d’autres magazines et imprimés pourraient paraître à l’avenir, selon un calendrier qui reste à déterminer.

En effet, Finance et Investissement se modernise et adopte désormais un format entièrement numérique. Notre média vous présentera le même contenu de qualité que celui auquel vous êtes habitué, présenté sous divers formats numériques et sur plusieurs plates-formes, comme notre site Internet finance-investissement.com, notre module de formation continue Espace FC (cecorner.ca), nos baladodiffusions (Soundbites), nos capsules vidéo FI.TV, entre autres.

Cette modernisation rime certes avec la fin de l’édition papier que vous connaissez depuis 26 ans. Cependant, elle représente aussi le début d’un nouveau chapitre fondé sur les mêmes assises : le désir de bien vous informer et d’être un média de référence indispensable pour l’industrie financière, le secteur du conseil financier, du courtage de valeurs mobilières, des fonds d’investissement et de l’assurance de personnes.

Pour vous, chers lecteurs et auditeurs web pour lesquels nous travaillons d’arrache-pied afin de produire cette information de qualité, cela veut dire de changer vos habitudes de consommation de l’information en vous inscrivant à nos infolettres et bulletins spéciaux, comme l’infolettre Focus FNB, pour ne rien rater.

Vous continuerez ainsi à profiter de tout le contenu que vous aimez, dont le fruit de nos sondages sur l’industrie, le tout dans un format numérique.

En regardant nos archives des 26 dernières années, nous réalisons que beaucoup de gens ont contribué à cette grande aventure journalistique. Il y a tellement de personnes à qui dire « merci » qu’il serait ardu de toutes les nommer.

Fondateurs, rédacteurs en chef, journalistes, directeurs, publicitaires, annonceurs, commanditaires, infographistes, photographes, collaborateurs, experts invités, organisations de l’industrie financière, dirigeants, imprimeurs, facteurs, livreurs, partenaires commerciaux, actionnaires, etc. : la liste de personnes qui méritent nos remerciements du fond du cœur est longue.

Nous levons nos chapeaux et saluons ceux et celles qui ont participé de près ou de loin au succès de Finance et Investissement. À toutes et tous : merci !

Tournés vers l’avenir

À titre de média voué aux professionnels de l’industrie financière, nous sommes résolument tournés vers l’avenir et enthousiastes face aux occasions qu’offrent le contenu numérique ainsi que toutes les autres plates-formes que nous avons développées et celles à venir.

Nous préparons déjà nos prochains sondages de l’industrie financière de 2026, notre 26e édition du Top des leaders de l’industrie financière, tout en couvrant l’actualité financière et les nombreux événements de l’industrie. Notre société mère, Newcom Média, poursuit ses investissements dans la production journalistique ainsi que dans le développement de produits et services destinés à l’industrie financière, comme nos webinaires, notre offre de formation continue, notre présence sur les médias sociaux, nos services de production de contenu de même que nos balados, nos infolettres thématiques, et bien plus encore.

La devise de Newcom est : « Nous servons mieux nos clients, car nos lecteurs sont notre priorité. » Celle-ci sied tout à fait à notre désir de continuer d’être un média incontournable pour l’industrie financière.

Chers lecteurs et chères lectrices, c’est grâce à vous que Finance et Investissement a connu son succès des 26 dernières années. Nos efforts de bien vous servir et vous informer n’auraient pas été possibles sans la confiance et la fidélité que vous nous témoignez. Une part de notre profonde gratitude vous revient : merci !

L’équipe de Finance et Investissement

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La formation continue plus importante que jamais https://www.finance-investissement.com/fi-releve/la-formation-continue-plus-importante-que-jamais/ Tue, 04 Nov 2025 11:47:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110005 La formation continue (FC) est certes une exigence, mais il s’agit aussi d’une occasion. Pour s’assurer d’offrir toujours des conseils pertinents à leurs clients, les planificateurs financiers ont tout intérêt à suivre de près les changements économiques, réglementaires et technologiques, selon un article d’Investment Executive.

Tout comme pour un avocat ou un médecin, les changements dans la profession sont fréquents et les meilleurs professionnels sont ceux qui se tiennent à jour. En suivant des FC pertinentes, les conseillers et les planificateurs financiers investissent dans leur développement professionnel et leur avenir.

Ces formations leur permettent d’approfondir des domaines spécialisés ou d’explorer des applications concrètes, leur offrant ainsi l’occasion de garder une longueur d’avance tout en élargissant leur champ de pratique.

Le coût d’une mauvaise formation

Le paysage réglementaire en finance est en constante évolution. Les professionnels du milieu ont tout intérêt à suivre le rythme s’ils veulent éviter de coûteuses erreurs ou des mesures disciplinaires. De plus, en suivant les lois fiscales et successorales, les planificateurs financiers sont mieux outillés pour protéger les intérêts de leurs clients.

L’innovation va également très vite. Avec l’arrivée de l’intelligence artificielle, des robots-conseillers et des logiciels de planification financière, de nouvelles questions émergent notamment en matière de sécurité des données et de confidentialité.

Ces changements sont source de défis, mais également d’occasions. Lorsqu’elles sont bien utilisées, ces technologies permettent de libérer un temps précieux pour passer davantage de temps avec les clients et ainsi s’assurer d’avoir une pratique centrée sur l’humain.

La FC aide les conseillers et les planificateurs financiers à rester informés des nouveautés et à comprendre comment les intégrer convenablement à leur pratique.

La FC peut également permettre aux professionnels d’élargir leurs horizons. Il existe ainsi nombre de formations sur la diversité, l’équité et l’inclusion qui permettent de comprendre les valeurs et les défis propres aux différentes communautés. Un atout de taille dans un pays aussi diversifié que le Canada.

Bien plus qu’une obligation

Ainsi la FC ne devrait pas être vue comme une simple obligation, mais plutôt comme une occasion d’approfondir son expertise sur un large éventail de domaine. Elle permet d’acquérir des connaissances aussi bien en technologie, en réglementation et en fiscalité qu’en psychologie comportementale, enrichissant ainsi la pratique du professionnel à plusieurs niveaux.

Pour tirer au mieux parti des unités de FC qu’ils doivent compléter, les conseillers et les planificateurs financiers gagnent à s’informer sur l’ensemble des options offertes. L’idéal est de choisir des formations qui favorisent leur épanouissement professionnel ou qui répondent plus directement aux besoins de leur clientèle.

Évidemment, il est bon de ne pas regarder uniquement le sujet traité par la formation, mais également s’informer sur le fournisseur et l’expertise de celui qui conçoit la formation. Toute FC devrait s’appuyer sur l’expertise de spécialistes de la matière, qu’il s’agisse d’un programme, d’un cours ou d’un congrès.

La FC représente donc un véritable atout, tant pour les professionnels de l’industrie que pour les Canadiens qu’ils accompagnent. Que ce soit pour développer votre pratique, élargir votre clientèle ou approfondir votre expertise, vous savez désormais quelle voie emprunter.

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Career Certified acquiert SeeWhy Financial Learning https://www.finance-investissement.com/nouvelles/career-certified-acquiert-seewhy-financial-learning/ Fri, 24 Oct 2025 10:09:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110420 L’entreprise américaine Career Certified, établie à Denver (Colorado), a fait l’acquisition de la société ontarienne SeeWhy Financial Learning. Elle estime que cette opération survient à un moment charnière pour le secteur canadien des services financiers, en pleine transformation sur le plan des compétences professionnelles.

Career Certified offre des programmes de formation, de préparation aux examens et de formation continue (FC) dans plusieurs secteurs, notamment les services financiers et l’assurance, sous différentes marques aux États-Unis.

L’acquisition de SeeWhy « souligne l’engagement de Career Certified envers la croissance dans plusieurs segments éducatifs, non seulement en investissant dans de nouveaux parcours de carrière, mais en les optimisant grâce à une plateforme intégrée et évolutive », peut-on lire dans le communiqué de presse diffusée par l’entreprise.

Ensemble, Career Certified et SeeWhy « accroîtront les possibilités d’apprentissage à un moment critique pour l’industrie canadienne des services financiers », poursuit le communiqué faisant allusion à la fermeture de l’IFSE Institute, l’organisme de formation de l’ancien Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC).

Un contexte de transformation dans la formation du secteur financier

L’IFIC a mis fin aux activités de l’IFSE en juin, après avoir adopté son nouveau nom, Association des marchés de valeurs et des investissements (AMVI), pour refléter un mandat élargi, couvrant désormais les marchés des capitaux et les courtiers en placement, en plus des gestionnaires et courtiers en fonds communs.

À la suite de cette fermeture, l’IFIC a confié les étudiants inscrits au cours sur les fonds communs de placement de l’IFSE à l’Institut canadien des valeurs mobilières (CSI), faisant de ce dernier le seul fournisseur de cette formation de base.

L’activité liée au Programme de qualification pour le permis d’assurance vie de l’IFSE a, pour sa part, été transférée à SeeWhy, qui propose également des cours de préparation aux examens et de formation continue.

Dans un courriel, SeeWhy a déclaré disposer désormais du capital et des ressources nécessaires « pour accélérer le développement, améliorer le soutien aux apprenants et servir un plus grand nombre d’étudiants ».

SeeWhy développe actuellement de nouveaux cours de compétence professionnelle en vue de la réforme annoncée par l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI), qui instaurera une compétence fondée sur des examens pour le personnel des courtiers en placement à compter du 1er janvier 2026. Cette réforme mettra fin à la relation de longue date entre l’OCRI (et ses prédécesseurs) et CSI pour la formation du secteur.

Ce nouveau régime représente une occasion d’affaires pour les fournisseurs de formation — et celle-ci pourrait s’accroître si la compétence relative aux fonds communs de placement y est intégrée, comme plusieurs l’anticipent. Actuellement, cette compétence relève des Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM).

En août, le fournisseur mondial Fitch Learning, choisi par l’OCRI pour la conception et la prestation de ses nouveaux examens de compétence, a annoncé l’acquisition de CSI, alors détenu par Moody’s, ainsi que de Moody’s Analytics Learning Solutions, un fournisseur mondial de formation en analyse du crédit.

Cette annonce a suscité à la fois l’optimisme quant à l’évolution de la formation du secteur et des inquiétudes quant au rôle de Fitch, qui administre les examens de compétence de l’OCRI et pourrait aussi offrir les cours préparatoires. L’OCRI a toutefois précisé que son régime repose sur des principes de bonnes pratiques, notamment la séparation entre l’évaluation et la préparation.

Sous la propriété de Career Certified, l’équipe de direction et les employés de SeeWhy demeureront en place.

« Career Certified voit dans cette acquisition une occasion de promouvoir l’éducation canadienne, le leadership et la croissance du marché grâce à des ressources élargies », indique le communiqué.

SeeWhy et Advocis demeurent par ailleurs engagées dans un litige en cours pour rupture de contrat, lié au matériel pédagogique de SeeWhy utilisé par Advocis.

Advocis avait réglé une plainte similaire en 2024, versant près de 100 000 $ à SeeWhy.

Concernant la réclamation actuelle, SeeWhy a indiqué par courriel : « Nous demeurons confiants dans notre position. »

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FP Canada mise sur la réforme des examens de compétence de l’OCRI https://www.finance-investissement.com/nouvelles/fp-canada-mise-sur-la-reforme-des-examens-de-competence-de-locri/ Wed, 22 Oct 2025 10:24:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110451 Le nouveau régime d’évaluation par examen pour les représentants de courtiers en placement entrera en vigueur le 1er janvier, et FP Canada se prépare à accompagner les futurs candidats dans cette transition.

« Nous élaborons des ressources d’étude pour les candidats qui souhaitent passer les deux nouveaux examens en valeurs mobilières de détail », explique Alexandra Macqueen, vice-présidente, apprentissage, développement et pratique professionnelle chez FP Canada, et responsable de son entité éducative, le FP Canada Institute.

Ces examens sont l’Examen réglementaire canadien sur les investissements (ERCI) et l’Examen sur les valeurs mobilières — clients de détail. Les candidats souhaitant devenir des représentants inscrits (autorisés à conseiller et transiger) auprès d’un courtier en valeurs mobilières, conformément au nouveau régime de compétence de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRI). Les personnes qui souhaitent s’inscrire en tant que représentant en placement (négociation sans conseil) auprès d’un courtier en valeurs mobilières doivent passer l’ERCI. (Les questions fréquemment posées au sujet de la compétence basée sur les examens sont publiées en ligne.)

La compétence basée sur les examens de l’OCRI met fin à la position de longue date de l’Institut canadien des valeurs mobilières au centre de la formation dans le secteur.

« Nous discutons activement avec nos partenaires de l’industrie pour leur faire savoir que nous entrons dans cet espace de marché », précise Alexandra Macqueen.

Fournir du matériel d’étude pour la nouvelle compétence est « un prolongement naturel de la formation en services financiers que nous offrons déjà », souligne Alexandra Macqueen. Elle a pris la tête du FP Canada Institute il y a deux ans et demi, lorsque FP Canada a entièrement internalisé la formation pour ses titres (et, ce faisant, elle a abandonné Advocis et le Canadian Institute of Financial Planning comme prestataires de formation).

Les ressources d’étude de FP Canada pour les examens de l’OCRI adopteront une « approche globale de la planification financière », prévient Alexandra Macqueen. « Je crois vraiment que c’est la direction vers laquelle l’industrie se dirige. »

De manière plus générale, une approche axée sur la planification aide les professionnels du secteur à « développer et à maintenir de solides perspectives de carrière », ajoute-t-elle.

Selon les données de FP Canada, environ 39 % des titulaires de désignation déclarent détenir un permis en valeurs mobilières, et 38 % un permis de fonds communs de placement.

Fournir du matériel d’étude pour les examens de compétence est également une façon pour FP Canada de « s’engager auprès des gens beaucoup plus tôt » dans leur parcours professionnel, explique Alexandra Macqueen, et potentiellement de « constituer un groupe plus diversifié et plus jeune de titulaires de désignation ».

Parmi les priorités déclarées de FP Canada d’ici 2030, on retrouve l’objectif de faire passer le nombre de professionnels qu’il encadre, ceux détenant les désignations de planificateur financier agréé (CFP) et de planificateur financier associé qualifié (QAFP), de quelque 19 000 à 25 000, ainsi que de réduire l’âge moyen des nouveaux étudiants et de mieux refléter la population canadienne parmi ses détenteurs de désignation.

FP Canada a également enrichi son catalogue de formation continue (FC) cette année. Le 15 octobre dernier, l’organisme de certification a annoncé un partenariat avec Kitces.com, une entreprise américaine fondée par le planificateur financier reconnu Michael Kitces, afin d’offrir deux webinaires sur demande donnant droit à des crédits de formation continue. Plus de 100 heures de contenu Kitces.com, déjà admissibles à des crédits de FC du CFP Board aux États-Unis, seront également reconnues par FP Canada.

« La planification financière est de plus en plus une profession mondiale, rapporte Alexandra Macqueen. Nous entendons de plus en plus souvent que les planificateurs servent des clients ayant des intérêts financiers transfrontaliers ; il est donc essentiel d’avoir accès à une formation pertinente. »

FP Canada a récemment signé un protocole d’entente avec son homologue en Afrique du Sud, et en juin, l’organisme a conclu un autre protocole avec Comptables professionnels agréés du Canada (CPA Canada), portant notamment sur la formation continue et les événements conjoints.

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FP Canada signe un protocole d’entente avec son homologue sud-africain https://www.finance-investissement.com/nouvelles/fp-canada-signe-un-protocole-dentente-avec-son-homologue-sud-africain/ Mon, 20 Oct 2025 11:32:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110327 FP Canada a signé un protocole d’entente (PE) avec son équivalent sud-africain, le Financial Planning Institute of Southern Africa, une entente de cinq ans qui vise à renforcer la collaboration internationale et à élargir les possibilités de formation continue (FC) pour les planificateurs financiers.

Les deux organismes, tous deux membres du Financial Planning Standards Board (FPSB), travailleront sur des initiatives communes portant notamment sur les enjeux internationaux liés à la planification financière et sur le développement d’activités de FC.

« Ce partenariat reflète notre engagement commun à promouvoir les plus hauts standards de compétence, d’éthique et de professionnalisme à l’échelle mondiale », souligne Tashia Batstone, présidente et chef de la direction de FP Canada par voie de communiqué.

« Ensemble, nous créerons des occasions pour les planificateurs financiers d’élargir leur expertise et d’accroître l’impact qu’ils ont sur le bien-être financier de leurs clients. »

Selon FP Canada, cette entente pourrait éventuellement donner accès à de nouvelles activités de FC reconnues pour les membres canadiens.

« Lorsque des activités de FC pertinentes seront offertes par le Financial Planning Institute of Southern Africa, FP Canada envisagera de les accréditer conformément à ses exigences », précise l’organisme par courriel.

FP Canada explore également la possibilité de devenir fournisseur de FC pour le Financial Planning Institute of Southern Africa, précisant être encore « aux premières étapes » de la collaboration.

Ce protocole d’entente s’inscrit dans une série de partenariats stratégiques entrepris par FP Canada. En juin dernier, l’organisme avait déjà conclu un PE avec CPA Canada portant sur la formation et les événements. En février, il avait aussi acquis les sept cours de FC de Learning Partner, élargissant ainsi son offre au-delà des webinaires et de sa conférence annuelle.

FP Canada et le Financial Planning Institute of Southern Africa ont aussi indiqué qu’ils exploreraient des moyens de faciliter la mobilité professionnelle des détenteurs du titre de planificateur financier agréé (CFP) entre le Canada et l’Afrique du Sud.

En plus du titre CFP, le Financial Planning Institute of Southern Africa confère deux autres désignations : Financial Services Advisor et Registered Financial Practitioner.

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Chambre de l’assurance : le diable dans les détails https://www.finance-investissement.com/edition-papier/chambre-de-lassurancele-diable-dans-les-details/ Mon, 15 Sep 2025 04:03:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109547 La création, au début de juillet, de la Chambre de l’assurance (ChA), issue de la fusion de la Chambre de l’assurance de dommages (ChAD) et de la Chambre de la sécurité financière (CSF), est porteuse à la fois d’espoirs et de doutes. D’ici à ce qu’on en connaisse les effets sur les conseillers, les clients et l’ensemble du secteur financier québécois, espérons que l’intégration s’opère de manière ordonnée, sensée et à coût raisonnable.

Au moment d’écrire ces lignes, on en connaissait peu sur les modalités concrètes de la fusion. Si la ChA est officiellement en place, les activités de la ChAD et de la CSF s’y poursuivent sans changement majeur, à l’exception de la supervision des représentants en épargne collective et des représentants en plans de bourses d’études, qui sera retirée à la ChA d’ici juillet 2026. L’Autorité des marchés financiers (AMF) organisera une consultation liée à la reconnaissance de la ChA, dans le contexte de cette transformation.

Pour les conseillers, c’est temporairement business as usual. Ceux-ci devront continuer de satisfaire aux exigences de formation continue requises par la CSF d’ici le 30 novembre 2025.

Or, plusieurs éléments restent inconnus. Seul l’avenir nous dira si les craintes exprimées devant l’Assemblée nationale par la CSF et la ChAD se matérialiseront — par exemple en ce qui concerne un possible affaiblissement de la protection du public et des fonctions disciplinaires sous le nouveau cadre juridique de la ChA.

On ignore aussi le coût de cette transition sur la tarification de la ChA. Comme l’a démontré la fusion de l’Association canadienne des courtiers de fonds mutuels (ACFM) et de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM), un regroupement est coûteux. De 2022 à 2024, l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) a dépensé 31,2 millions de dollars (M$), l’équivalent de 19 % de ses revenus de l’exercice 2024. Il a notamment été forcé de puiser dans un fonds discrétionnaire de l’ACFM et l’OCRCVM afin de payer une partie des honoraires de consultation et de conseil pour la fusion.

Les coûts d’intégration de la ChA seront probablement moindres étant donné la taille plus modeste des organisations concernées. Mais ils ne seront pas nuls, considérant les frais liés aux ressources humaines et aux services de consultation connexes, à la technologie, aux communications, aux frais juridiques et à la gestion du changement. Ils seront également étalés dans le temps.

Difficile de savoir si les économies annuelles que pourrait générer la fusion, entre autres sur les frais administratifs (services comptables, de ressources humaines ou des communications, etc.), contrebalanceront les coûts d’intégration liés à la création de la ChA.

Sur le plan des frais de fonctionnement annuels de la ChA, la CSF estimait qu’à court terme, même après réduction des frais variables, il y aurait une insuffisance des produits par rapport aux charges d’environ 2,5 M$ par an. « Il est incertain que les économies réalisées avec la fusion de la ChAD compenseraient cette perte récurrente anticipée », lisait-on dans son mémoire. Reste à espérer que ces économies permettront de limiter la hausse de la cotisation des conseillers en sécurité financière et autres membres assujettis qui continueront d’être liés à la ChA.

Ce manque à gagner pour la CSF est toutefois synonyme d’une économie de 6,4 M$ par an (40 % du budget de la CSF) pour les milliers de représentants en épargne collective et en plan de bourses d’études qui détenaient uniquement ce titre, car ils cesseront de payer leur cotisation à la ChA. Bonne nouvelle pour eux. Leur encadrement auprès de l’OCRI sera aussi synonyme de simplification et d’allégement de la charge de conformité.

Or, comment la ChA continuera-t-elle de mener sa mission de protection du public avec ce manque à gagner ? Encore une fois, il faut espérer de possibles synergies entre les activités de la CSF et celles de la ChAD, et une hausse raisonnable de la cotisation à la ChA.

Les différents mémoires déposés auprès du ministre des Finances du Québec à l’occasion du projet de loi 92 mettent en lumière nombre de défis que la ChA devra relever. La direction de la ChA devra s’assurer d’y parvenir tout en veillant à ce qu’aucun vide réglementaire durant la période de transition ne nuise à l’atteinte de sa mission.

Elle devra également travailler avec l’AMF et l’OCRI, non seulement pour assurer une transition ordonnée des activités disciplinaires pour les représentants en épargne collective, mais aussi afin d’établir une entente de collaboration pour encadrer les nombreux conseillers qui seront à la fois assujettis à la ChA et à l’OCRI. Pour ces conseillers multidisciplinaires, une coordination efficace entre les deux organismes d’autoréglementation sera nécessaire, notamment en matière d’enquêtes et autres activités disciplinaires.

Sur le plan de la formation continue, une harmonisation des systèmes serait souhaitable afin de simplifier la vie des représentants. Or, une telle entente semble peu probable à court terme, considérant les différences majeures entre les deux organismes, comme en ce qui concerne l’approbation des formations.

La naissance de la ChA permet d’espérer que se règlent les divers problèmes qu’a connus la CSF ces dernières années, incluant ceux des délais d’enquêtes du syndic et, ainsi, améliorer la protection du public et sa notoriété. D’autres gains d’efficience sont à souhaiter. D’ici là, on peut espérer que la période de transition, durant laquelle une foule d’éléments devront être revus, se fasse sans anicroche ni dépassement de coûts : le diable se cache dans les détails.

L’équipe de Finance et Investissement

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Les meilleures questions de coachs https://www.finance-investissement.com/fi-releve/les-meilleures-questions-de-coachs-pour-faire-evoluer-sa-pratique/ Thu, 14 Aug 2025 11:05:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108705 Prendre un temps de recul sur sa pratique professionnelle permet de rester pertinent et efficace. Ce processus d’analyse stratégique, mené en solo ou avec un mentor, permet de clarifier ses priorités, d’optimiser son mode de fonctionnement et de mieux servir sa clientèle. Inspirées de questions de coaching partagées par Advisorpedia, ces pistes de réflexion peuvent servir de point de départ pour passer à l’action sans attendre.

Quelles occasions négligées pourraient être mieux exploitées ?

Certaines occasions de croissance ou d’optimisation sont déjà présentes dans l’environnement de travail, mais passent sous le radar, faute de temps, de vigilance ou d’intention. Il peut s’agir, par exemple, d’un segment de clientèle encore peu sollicité, mais prometteur, ou d’un service qui plaît aux clients, sans être mis de l’avant, ou d’une collaboration potentielle avec un autre professionnel (comptable, fiscaliste, notaire), mais qui reste informelle.

Prendre le temps d’identifier ce qui fonctionne déjà, même à petite échelle, peut servir de point de départ. Mieux exploiter une piste déjà existante, plutôt que de chercher à en créer une nouvelle, permet souvent d’obtenir des résultats concrets, avec des ressources limitées.

Quels irritants freinent l’efficacité au quotidien ?

Certains obstacles récurrents deviennent invisibles à force d’habitude. Il peut s’agir d’une plateforme technologique mal adaptée, d’un processus d’accueil des clients trop long ou encore de la gestion répétitive de tâches administratives qui grugent votre temps.

Ces irritants nuisent non seulement à la productivité, mais aussi à la qualité de vie professionnelle : baisse de productivité, surcharge mentale, perte de motivation. Faire l’inventaire de ces éléments permet d’identifier ce qui pourrait être automatisé, délégué ou supprimé. Simplifier l’environnement de travail offre un gain immédiat en efficacité et libère de l’énergie pour se concentrer sur des activités à plus forte valeur ajoutée.

Quels aspects de la pratique mériteraient d’être mis davantage en avant ?

Trop souvent, on cherche à corriger ses faiblesses, alors que miser sur ses forces est souvent plus rentable. Pourtant, miser sur ce que l’on fait particulièrement bien est souvent plus rentable. Il peut être utile d’identifier les compétences ou approches qui créent le plus de valeur pour la clientèle : des interventions spécifiques, une expertise distinctive ou une capacité d’écoute hors du commun, par exemple.

Mettre ces éléments au cœur de son offre peut accroître l’impact de son travail, tout en renforçant la satisfaction client.

Quelles responsabilités gagneraient à être déléguées ou abandonnées ?

Avec le temps, certaines tâches accomplies autrefois n’ont plus leur place dans l’agenda. Pourtant, il est fréquent de les conserver par habitude ou par souci de contrôle : gestion des courriels ou de l’agenda, préparation de documents clients ou suivi de certaines opérations administratives. Ces tâches figurent souvent parmi les activités à faible valeur ajoutée qui pourraient être confiées à un adjoint ou externalisées.

Se décharger de ces responsabilités ouvre du temps pour se concentrer sur le conseil stratégique, le développement d’affaires ou la formation continue, ce qui contribue directement à faire évoluer la pratique.

Quelles décisions importantes ont été repoussées indéfiniment ?

Certaines décisions clés sont repoussées, parfois depuis des mois. Pourtant, leur mise en œuvre est souvent le déclencheur d’une amélioration importante. Il peut s’agir d’un recrutement, d’un changement d’outil technologique, d’une révision du modèle de tarification, d’un changement de structure ou de partenaires. Lorsqu’elles sont différées trop longtemps, ces décisions deviennent des freins au développement.

Repérer l’une de ces décisions en suspens et mettre en œuvre une première action concrète peut suffire à relancer un cycle d’amélioration. L’inaction peut finir par coûter plus cher que l’erreur.

La vision actuelle est-elle toujours en phase avec les objectifs professionnels ?

Le secteur des services financiers évolue rapidement. En quelques années, les technologies changent, les attentes des clients se transforment et les priorités personnelles ou professionnelles peuvent évoluer. Il est donc légitime de se demander si la vision initiale est toujours pertinente.

Réfléchir à ce que l’on souhaite accomplir au cours des prochaines années ou éviter aide à vérifier si les actions quotidiennes mènent toujours dans la bonne direction. Aligner sa vision et ses décisions permet de garder le cap, d’éviter la dispersion et de préserver son énergie. Chaque réponse ouvre une porte vers une action concrète, aussi modeste soit-elle.

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La Chambre de l’assurance prête à relever les défis https://www.finance-investissement.com/nouvelles/la-chambre-de-lassurance-prete-a-relever-les-defis/ Thu, 14 Aug 2025 10:33:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109019 La Chambre de l’assurance, née de la fusion de la Chambre de l’assurance de dommages (ChAD) et de la Chambre de la sécurité financière (CSF), poursuit la mise en place sa gouvernance, tout en assurant la poursuite de ses activités, assure le nouvel organisme par voie de communiqué de presse.

Malgré ce bouleversement découlant de l’adoption, en juin dernier, de la Loi modifiant diverses dispositions principalement dans le secteur financier, les règlements, politiques et mécanismes de protection du public demeurent pleinement en vigueur.

L’organisme de réglementation rappelle d’ailleurs à ses membres de bien respecter leurs obligations, notamment leurs codes de déontologie et les exigences de formation continue. Ainsi, les anciens membres de la CSF disposent jusqu’au 30 novembre 2025 pour compléter leur cycle de formation en cours, tandis que ceux provenant de la ChAD ont jusqu’au 31 mars 2026.

Une PDG d’expérience

Depuis le début du mois de juillet, Chantal Lamoureux, LL. B., CRHA Distinction Fellow, IAS.A., assure la présidence-directrice générale de la Chambre de l’assurance. Reconnue pour sa solide expérience en gouvernance et en encadrement professionnel, elle dirigeait auparavant l’Institut de planification financière.

« J’ai senti chez les employés une grande fierté et un fort engagement envers la protection du public. Nous travaillerons ensemble pour bâtir une organisation solide, transparente et bien ancrée dans l’écosystème financier. Parmi nos premiers objectifs, nous souhaitons assurer la continuité et maintenir la qualité de services envers les membres, pendant que nous procédons à une fusion ordonnée des opérations au sein de la Chambre de l’assurance, » commente-t-elle.

Un comité pour une transition en douceur

Pour que la fusion se fasse en douceur, un comité de transition a été mis sur pied au sein du conseil d’administration. En plus du président du conseil, Mario Albert, le ministre des Finances du Québec a désigné Richard Blain et Sylvianne Chaput à titre d’administrateurs indépendants pour siéger au sein de ce comité. Me Jean-Alexandre Gouin et Jean-Philippe Vézina ont quant à eux été désignés parmi les administrateurs élus des anciens conseils de la CSF et de la ChAD.

« Notre mandat est clair : mettre en place une gouvernance efficace, proposer une mission et une vision porteuses et définir les principes directeurs du projet de transition. Ces assises guideront le premier plan stratégique de la Chambre de l’assurance et orienteront les équipes tout au long du processus de fusion », résume Mario Albert.

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