FNB – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 25 Aug 2025 11:06:33 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png FNB – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Des FNB pour s’exposer aux actions américaines https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/des-fnb-pour-sexposer-aux-actions-americaines/ Mon, 25 Aug 2025 11:06:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109094 PRODUITS – Placements Mackenzie lance deux nouveaux produits.

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Placements Mackenzie lance le FNB américain d’extension d’alpha Mackenzie GQE et le FINB NASDAQ 100 Mackenzie. Ces deux fonds négociés en Bourse (FNB) ont été conçus afin de permettre aux investisseurs d’accroître leur exposition aux actions américaines.

Le FNB américain d’extension d’alpha Mackenzie GQE (MALX) s’inspire de la stratégie et de l’approche de placement du Fonds américain d’extension d’alpha Mackenzie GQE. Ce Fonds tente ainsi de maximiser le potentiel d’alpha des portefeuilles exposés aux actions américaines en misant sur un processus quantitatif combinant des positions acheteur et vendeur.

« Mackenzie est fière d’intégrer une autre stratégie de fonds communs de placement dans une structure de FNB en proposant le FNB américain d’extension d’alpha Mackenzie GQE », affirme Prerna Mathews, vice-présidente, Produits et stratégie des FNB, Placements Mackenzie.

Le FINB NASDAQ 100 Mackenzie (QQQQ) cherche à répliquer la performance de l’indice NASDAQ 100 en exposant ses investisseurs aux 100 sociétés les plus importantes et les plus activement négociées du NASDAQ. Conçu comme complément aux portefeuilles existants, il permet aux investisseurs d’accéder à l’univers de l’innovation et aux principales entreprises de croissance axées sur la technologie.

« Ce FNB offre une exposition à des entreprises très performantes issues de divers secteurs, dont ceux de la fabrication, de la technologie et de la santé, et il contribue à diversifier ainsi qu’à compléter les portefeuilles tout en s’employant à répondre à divers objectifs de placement », souligne Prerna Mathews.

Ces deux produits se négocient sur la Bourse de Toronto depuis le 20 août dernier.

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Ninepoint lance une gamme de FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/ninepoint-lance-une-gamme-de-fnb/ Fri, 22 Aug 2025 11:25:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109125 PRODUITS – Celle-ci offre une exposition directe aux entreprises à la tête du marché canadien.

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La gamme de FNB Ninepoint HighShares, de Partenaires Ninepoint LP a commencé à être négociée à la Bourse de Toronto le 22 août dernier. Les fonds négociés en Bourse (FNB) qui la composent s’adressent aux investisseurs qui désirent s’exposer directement aux entreprises à la tête du marché canadien avec une stratégie d’options d’achat couvertes gérée par des professionnels.

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de mettre ces FNB à la disposition des investisseurs canadiens, assure John Wilson, codirecteur général et associé directeur chez Ninepoint. Nous sommes d’avis qu’avec les FNB Ninepoint HighShares, les investisseurs peuvent profiter d’une solution simple et fiscalement avantageuse, conçue pour générer davantage de revenus à partir d’actions canadiennes de premier ordre. »

Chacun de ces FNB est constitué autour d’une entreprise canadienne bien connue, permettant ainsi aux investisseurs de cibler un seul titre ou de diversifier leurs placements dans des secteurs tels que les services bancaires, l’énergie, les infrastructures, les télécommunications ou encore les métaux précieux.

Ces produits sont accessibles à tous les investisseurs pour un montant de 10 $ par part. Chacun de ces FNB se repose sur une stratégie d’options d’achat couvertes, gérée par les experts en options internes de Ninepoint. L’objectif est de générer des revenus à partir des primes d’options et de redistribuer ces revenus directement aux actionnaires.

Les avantages principaux de cette gamme de produits sont :

  • que leurs frais sont peu élevés, soit 0 % jusqu’à la fin du mois de février 2026, puis 0,29 % ;
  • qu’ils offrent un rendement mensuel élevé ;
  • et que leurs distributions sont efficaces sur le plan fiscal (elles sont versées sous forme de dividendes, de gains en capital ou de remboursement de capital admissibles au Canada, qui sont généralement imposés plus favorablement que les revenus d’intérêts).

« Nous avons pris les actions que les Canadiens connaissent déjà, auxquelles ils font confiance et qu’ils détiennent souvent et nous y avons ajouté une stratégie de revenu gérée par des professionnels, moyennant des frais de gestion très peu élevés. Qu’il s’agisse de nos banques mondiales, de nos leaders en matière de ressources ou encore de nos champions technologiques locaux, nous pensons que les FNB HighShares peuvent constituer un moyen intelligent et fiscalement avantageux de chercher à accroître la richesse et à augmenter les revenus mensuels », décrit Karl Cheong, vice-président directeur et responsable des FNB chez Ninepoint.

La première gamme de FNB HighShares de Ninepoint est composée :

  • du FNB Ninepoint HighShares Barrick (ABHI) ;
  • du FNB Ninepoint HighShares BCE (BCHI) ;
  • du FNB Ninepoint HighShares Cameco (CCHI) ;
  • du FNB Ninepoint HighShares Canadian Natural Resources (CQHI) ;
  • du FNB Ninepoint HighShares CNR (CRHI) ;
  • du FNB Ninepoint HighShares Enbridge (ENHI) ;
  • du FNB Ninepoint HighShares Banque Royale (RYHI) ;
  • du FNB Ninepoint HighShares Shopify (SHHI) ;
  • du FNB Ninepoint HighShares Suncor (SUHI) ;
  • du FNB Ninepoint HighShares TD (TDHI) ;
  • et du FNB Ninepoint HighShares canadien amélioré (ECHI).

Tous les FNB Ninepoint HighShares sont admissibles à un PRD. Les investisseurs peuvent donc réinvestir automatiquement les versements afin d’accroître leurs avoirs au fil du temps.

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Franklin Templeton Canada lance deux nouveaux FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/franklin-templeton-canada-lance-deux-nouveaux-fnb/ Tue, 19 Aug 2025 11:04:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109039 PRODUITS – Il s’agit de fonds indiciels.

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Franklin Templeton Canada a lancé deux nouveaux fonds négociés en Bourse (FNB) indiciels : le Franklin U.S. Quality Moat Dividend Index ETF (FDIV) et le Franklin FTSE India Index ETF (FID). Ces deux produits se négocient sur Cboe Canada depuis le 14 août.

« Le lancement du Franklin U.S. Quality Moat Dividend Index ETF et du Franklin FTSE India Index ETF met l’accent sur notre engagement à offrir aux investisseurs canadiens des stratégies ciblées pour répondre à leurs besoins tout en faisant croître notre plateforme dynamique à l’échelle du pays », affirme Dennis Tew, chef des ventes, Canada.

Avec des frais de gestion de 0,25 %, le Franklin U.S. Quality Moat Dividend Index ETF cherche à reproduire le rendemnet de l’indice Morningstar US Dividend Opportunity. Pour cela, il cible des actions américaines qui versent des dividendes.

Le FDIV s’intéresse particulièrement aux sociétés classées par Morningstar, qui aurait, selon ses gestionnaires, un avantage concurrentiel durable leur permettant de conserver leur position sur le marché et leur rentabilité à long terme.

« FDIV nous distingue de nos concurrents. La méthodologie d’évaluation de l’avantage concurrentiel durable de Morningstar nous permet de repérer les entreprises qui ont un avantage concurrentiel en nous concentrant sur les dividendes », souligne Ahmed Farooq, vice-président principal et chef de la distribution des FNB de détail, FNB mondiaux.

Le Franklin FTSE India Index ETF offre aux investisseurs de reproduire le rendement de l’indice FTSE India RIC Capped moyennant des frais de gestion de 0,19 %. Pour cela il investit dans le FNB Franklin FTSE India coté aux États-Unis.

« Les offres de FID sont un ajout intéressant à notre gamme de pays passifs à faible coût. La croissance économique robuste de l’Inde, l’expansion de la classe moyenne et les réformes commerciales favorables en font une occasion attrayante de rendement potentiel et de diversification du portefeuille », explique Ahmed Farooq.

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Alain Desbiens de retour chez FNB BMO https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/alain-desbiens-de-retour-chez-fnb-bmo/ Wed, 13 Aug 2025 13:51:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109013 Il occupera un tout nouveau rôle.

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L’ancien démarcheur (wholeseller) de BMO Gestion mondiale d’actifs (BMO GMA), Alain Desbiens, met un terme à son année sabbatique et signe son retour chez son ancien employeur.

Il intégrera un tout nouveau poste, soit celui de vice-président (vice-chair) de FNB BMO. Dans ses nouvelles fonctions, Alain Desbiens sera « un ambassadeur passionné des FNB BMO sur plusieurs marchés (auprès des conseillers, des clients institutionnels et des investisseurs, en particulier au Québec ainsi qu’au Canada », indique BMO GMA, dans un communiqué.

« En tant que l’un de nos principaux porte-parole, Alain soutiendra l’industrie ainsi que les initiatives médiatiques et les médias sociaux en français et en anglais, alliant sa connaissance approfondie du secteur à son expertise des produits », peut-on y lire.

L’organisation entend mettre à profit son expérience afin de faire valoir les caractéristiques et les avantages des fonds négociés en Bourse (FNB) auprès de conseillers, clients institutionnels et des investisseurs par l’intermédiaire d’entrevues et de présentations.

En entrevue avec Finance et Investissement, Alain Desbiens était enthousiaste à l’idée de jouer son rôle de super ambassadeur auprès des conseillers, gestionnaires de portefeuilles et des investisseurs québécois et canadiens. « Je vais épauler l’ensemble des initiatives qu’on aura sur le plan des FNB et des certificats canadiens d’actions étrangères (CCAÉ). Comme firme, on a fait un gros travail de démocratisation des investissements avec les FNB. On pense que les CCAE peuvent être intéressants pour les investisseurs canadiens ou les conseillers et suivre une tendance similaire que celle des FNB sur le plan de la croissance », déclare Alain Desbiens.

Les CCAÉ sont une façon, pour les clients canadiens, de s’exposer aux actions de sociétés étrangères cotées en Bourse au monde dans un outil de placement en dollars canadiens, assorti d’une couverture de change intégrée.

Ces certificats, qui détiennent comme actif sous-jacent le titre d’une société étrangère, se négocient à une valeur nominale de 10 $ ou de 20 $, ce qui permet indirectement de négocier des fractions d’actions.

« Pour un conseiller, c’est très difficile d’acheter des titres individuels japonais ou européens et les CCAÉ sont une manière de s’y exposer », note Alain Desbiens, qui œuvre depuis quelques mois comme chroniqueur sur les FNB et le monde de l’investissement auprès de Finance et Investissement.

De discuter avec les conseillers des options de placement à faible frais, dont font partie généralement les FNB et les CCAÉ, est d’autant plus pertinent avec l’entrée en vigueur prochaine des obligations d’information sur le coût total des fonds des autorités réglementaires provinciales.

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Vents porteurs pour les FNB d’actions en juillet https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/vents-porteurs-pour-les-fnb-dactions-en-juillet/ Wed, 13 Aug 2025 10:34:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108951 FOCUS FNB – Les créations nettes des FNB d’actions ont atteint 5,8 milliards de dollars.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont repris leur cap, en juillet, enregistrant des créations nettes de 9,9 milliards de dollars (G$), après une accalmie en juin. Depuis le début de l’année, le flux nets de capitaux s’élève à 65,7 G$ dans ce type de fonds.

Les FNB d’actions mènent toujours le bal des entrées nettes de capitaux, avec 34 G$ de créations nettes, dont 5 G$ dirigés vers des FNB d’allocation « 100 % actions », selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF). L’actif sous gestion (ASG) total dans les FNB canadiens s’établit à 612 G$ à la fin juillet.

Voiles gonflées pour les actions

En juillet, les FNB d’actions ont capté 60 % des créations nettes, totalisant 5,8 G$, en hausse par rapport aux 4 G$ de juin. Les actions internationales étaient en tête du peloton des entrées nettes (2,8 G$), doublant leur rythme par rapport au mois précédent et retrouvant presque leur vitesse de croisière de mai.

Les FNB d’actions canadiennes ont pris le large, avec 2 G$ d’entrées nettes en juillet, soit près de trois fois plus qu’en juin. Ces fonds surpassent ainsi la demande pour les FNB d’actions américaines, qui affichent des entrées nettes de 1 G$ en juillet, et les FNB des marchés développés (450 M$).

Les FNB d’allocation « 100 % actions » ont également eu le vent en poupe avec 952 M$ de créations nettes, concentrées sur XEQT (453 M$), VEQT (268 M$) et FEQT (180 M$). Les FNB d’actions thématiques axés sur l’innovation et la technologie mondiale ont également enregistré des entrées nettes.

Les FNB de titres à revenu fixe reprennent leur souffle

Après avoir été secoués en juin, les FNB de titres à revenu fixe canadiens ont repris de la vitesse avec 2,1 G$ de créations nettes en juillet, sans toutefois revenir au sommet atteint en mai.

Les investisseurs en quête de stabilité ont jeté l’ancre dans les produits obligataires à plus long terme, notamment les obligations agrégées et les obligations de sociétés. La tendance à allonger la durée des portefeuilles obligataires se maintient, précise BNMF. En revanche, les FNB de marché monétaire ont vu leur rythme ralentir, avec 22 M$ de créations et des rachats nets dans les produits comme CSAV, UCSH/U, HISA, CASH et PSA.

Du côté des actifs non traditionnels, les FNB de cryptoactifs ont connu leur meilleure marée en deux ans, avec 222 M$ de créations nettes, plus du double du mois précédent. Trois des cinq FNB de cryptoactifs lancés récemment qui arrivent en tête des créations nettes sont adossés au XRP, souligne BNMF.

Depuis janvier, 21 nouveaux FNB de cryptoactifs ont accosté le marché pour un total de 565 M$ d’entrées nettes. Leur champ s’élargit au-delà du Bitcoin et de l’Ethereum, avec des expositions à des cryptoactifs alternatifs comme Solana et XRP, souligne BNMF.

Les FNB de matières premières ont connu des rachats nets de 212 M$, un repli inédit depuis plus d’un an. Les FNB adossés à l’or ont été les plus touchés. BNMF signale un ralentissement saisonnier pendant l’été, alors que certains investisseurs ont pris leurs bénéfices.

La catégorie des FNB à effet de levier et inversés a connu la plus forte demande mensuelle, avec 588 M$ de créations nettes en juillet. Elle a engrangé 2,6 G$ depuis le début de l’année, soit 42 % de ses actifs initiaux. La montée en puissance de nouveaux FNB à actions individuelles à effet de levier alimente cette croissance.

Les fournisseurs gardent le cap

En juillet, BMO domine le classement des créations nettes avec 2,2 G$, suivi de RBC iShares (1,9 G$), Vanguard (1,2 G$) et Fidelity (1,0 G$). Parmi les 20 principaux fournisseurs de FNB au Canada, seul CI a connu des rachats nets. Du côté des actifs sous gestion, RBC iShares (166 G$) reste en tête devant BMO (133 G$) et Vanguard (89 G$). Viennent ensuite Global X (40 G$) et TDAM (24 G$), selon BNMF.

Pour le mois de juillet, BMO a enregistré à la fois la plus forte entrée nette pour un FNB (BGEQ : 994 M$) et le plus important rachat (ZEA : -457 M$).

Pour les sept premiers mois de 2025, RBC iShares prend la tête des créations nettes avec 2,6 G$, suivie de BMO (2,5 G$), Fidelity (1,9 G$), Vanguard (1,7 G$) et TDAM (755 M$).

Treize nouveaux FNB ont été lancés en juillet par six fournisseurs : Ninepoint, Hamilton, LongPoint, First Trust, IA Clarington et JP Morgan. LongPoint (LFG) continue de renforcer sa présence dans l’univers des FNB sur actions individuelles à effet de levier ou inversés, un segment en croissance. En cinq ans, leur nombre est passé de moins de 20 à 140.

Le marché des FNB ESG canadiens axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) s’est montré tranquille en juillet, avec peu de créations, peu de rachats et peu de nouveaux produits. Les faibles entrées dans les actions canadiennes et internationales ont été contrebalancées par des sorties au niveau des marchés émergents. Tous les segments ESG ont connu des rachats, notamment ceux axés sur l’environnement et les infrastructures. Les FNB ESG multiactifs et à revenu fixe affichent des entrées nettes. À noter, le retrait du FNB DXET (Dynamic Active Energy Evolution ETF), un fonds durable à gestion active lancé en 2021.

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Vers davantage de transparence pour le secteur des FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/vers-davantage-de-transparence-pour-le-secteur-des-fnb/ Wed, 13 Aug 2025 10:33:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108844 Focus FNB – Les autorités réglementaires proposent différentes mesures en ce sens afin de protéger le public.

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Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) proposent certaines améliorations à l’encadrement du secteur des fonds négociés en Bourse (FNB), notamment afin de favoriser la transparence et l’adoption des meilleures pratiques de gestion de la part des émetteurs de FNB et des mainteneurs de marchés. L’objectif est de corriger certaines lacunes observées dans le secteur et de favoriser une meilleure liquidité pour les clients et protéger le public. Voici un résumé de certaines propositions.

D’abord, l’examen du secteur des FNB par la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario constate que les FNB offrant une transparence quotidienne des actifs en portefeuille ainsi que le fait que les FNB gérés passivement avaient tendance à afficher un écart de prix par rapport à la valeur liquidative qui est inférieur par rapport à ces homologues. Cet écart constitue une des mesures de la liquidité relative d’un FNB, un écart plus faible étant un facteur favorable à la liquidité.

De plus, il existe des preuves qui démontrent que les FNB gérés passivement offrent une meilleure expérience en matière de liquidité pour les clients. Or, il n’y a pas de preuve que la divulgation complète au public des actifs sous-jacent nuise à la liquidité du FNB ou à l’efficience du processus d’arbitrage de ce FNB, processus par lequel les participants d’un marché s’assurent que le prix d’un FNB se rapproche de la valeur liquidative de ses actifs sous-jacents.

Les ACVM notent également que le secteur des FNB comprend, hormis l’émetteur de fonds et du client, un troisième acteur qui est un important fournisseur de liquidité pour un FNB, soit le mainteneur de marché. Celui-ci est souvent un courtier ou un courtier désigné.

Ces derniers sont les seuls participants autorisés (PA) au marché qui sont autorisés par le gestionnaire d’un FNB à créer et à racheter des parts d’un tel fonds, ce qui leur permet d’ajuster l’offre de parts du FNB à la demande du marché. En plus de ce rôle qu’ils remplissent sur le marché primaire, les PA sont aussi d’importants fournisseurs de liquidité pour les FNB du marché secondaire en général (achats et vente de parts de FNB).

Dans le secteur des FNB, la coexistence des marchés primaire et secondaire donne lieu à des occasions d’arbitrage qui facilitent le rapprochement du cours des parts des FNB et de la valeur liquidative sous-jacente du portefeuille du FNB.

Politiques et procédures relatives à la création et au rachat de parts

Les régulateurs proposent que les FNB soient tenus de respecter des politiques et procédures écrites en matière de création et de rachat de parts.

« Pour l’heure, les prospectus de FNB fournissent quelques renseignements sur le processus de création et de rachat de parts (par exemple, l’heure limite, et si la contrepartie doit prendre la forme de comptant, de titres, ou les deux), mais sont muets quant aux politiques du gestionnaire du FNB en la matière (comme la méthode utilisée pour établir la contrepartie du bloc de parts et la contrepartie du rachat). Nous croyons comprendre que bon nombre de gestionnaires de FNB sont dotés de politiques et de procédures écrites ou de directives et de pratiques internes concernant la création et le rachat de parts. La proposition des ACVM a pour objectif de rendre officielles ces pratiques, au même titre que l’instauration de politiques et de procédures écrites relatives à d’autres processus clés, comme l’évaluation des fonds », lit-on dans le document.

Ces politiques devraient être approuvées par le conseil d’administration du gestionnaire du FNB et faire l’objet d’un examen et de vérifications, et tenir compte des questions de conflits d’intérêts.

Un conflit d’intérêts peut par exemple émerger lorsque les FNB qui créent et rachètent des parts le font en contrepartie de titres et non au comptant. Malgré sa souplesse, cette façon de faire, appelée contrepartie sur mesure, peut engendrer de potentiels conflits d’intérêts.

« Par exemple, un PA membre du même groupe que le gestionnaire du FNB, ou un PA à qui le FNB (et d’autres FNB faisant partie de la même famille) fait appel pour maintenir l’arbitrage, peut influencer en sa faveur l’établissement de la contrepartie sur mesure à l’étape des négociations », lit-on dans le document des ACVM.

Instaurer des politiques et des procédures relatives à la création et au rachat de parts permettrait notamment de :

  • faire que les activités sur le marché primaire soient surveillées par les gestionnaires des FNB, rehaussant ainsi sa solidité ;
  • mettre en place un mécanisme de création et de rachat de parts transparent dont les coûts sont quantifiables pour faciliter l’arbitrage ;
  • réduire les conflits d’intérêts potentiels ;
  • favoriser la concurrence entre les PA en les mettant sur un pied d’égalité lorsqu’ils font affaire avec un FNB.

Opérations effectuées sur le marché secondaire

Les ACVM proposent que les FNB soient tenus de présenter sur leur site Web, dans un format accessible, de l’information mise à jour quotidiennement sur le fonctionnement du mécanisme d’arbitrage et la négociation sur le marché secondaire pour aider les investisseurs à évaluer leurs décisions de placement et de négociation.

Les régulateurs visent ainsi à :

  • Améliorer la compréhension qu’ont les investisseurs des caractéristiques du FNB – Les mesures fournies aident les investisseurs à apprécier le fonctionnement de l’arbitrage et à comprendre l’incidence de la prime ou de l’escompte ainsi que les écarts cotés sur les titres qu’ils détiennent.
  • Rehausser la transparence – Les mises à jour quotidiennes permettent la publication d’information davantage à jour que celle figurant dans l’aperçu du FNB.
  • Faciliter la comparaison – La présentation d’information normalisée pour des périodes uniformes permet une meilleure comparaison des FNB.

Pour l’heure, l’information relative aux cours et à la valeur liquidative des parts du FNB se trouve dans l’aperçu du FNB sous le titre « Information sur l’établissement du prix » et l’information qui s’y trouve n’est pas mis à jour de manière continue.

Les ACVM proposent que le FNB présente notamment les mesures suivantes :

  • la valeur liquidative par titre, le cours de clôture et la prime ou l’escompte ;
  • un tableau montrant le pourcentage des jours de bourse au cours desquels les titres se sont négociés à prime ou à escompte pendant la dernière année civile ;
  • un graphique linéaire illustrant les primes ou les escomptes pour la dernière année civile et les trimestres civils terminés depuis le début de l’année suivante
  • si la prime ou l’escompte de toute catégorie ou série de titres offerte est supérieur à 2 % pendant plus de sept jours ouvrables consécutifs, ainsi qu’une analyse des facteurs dont on peut raisonnablement penser qu’ils ont contribué de façon importante à la prime ou à l’escompte ;
  • l’écart acheteur-vendeur médian, exprimé en pourcentage, pendant les 30 derniers jours civils.

Surveillance de l’arbitrage et de la fourniture de liquidité

Le mécanisme d’arbitrage joue un rôle central dans la liquidité d’un FNB ainsi que sa négociation à un juste prix et les régulateurs en sont conscients, comme l’indique le document de consultation : « L’attente selon laquelle le cours du marché d’un FNB concordera étroitement avec sa valeur sous-jacente se fonde sur l’idée que les PA et les autres fournisseurs de liquidité tirent parti des possibilités d’arbitrage pour corriger les écarts de prix. La bonne marche de ce mécanisme d’arbitrage est essentielle au bon fonctionnement des FNB. »

Pour cette raison, les ACVM proposent que les émetteurs de FNB surveillent le mécanisme d’arbitrage et la fourniture de liquidité sur le marché secondaire et établissent et maintiennent des politiques et des procédures destinées à cette surveillance. « Cette supervision aiderait à vérifier que les accords qu’il a conclus en vue de faciliter l’arbitrage permettent de maintenir des cours sur le marché secondaire qui se rapprochent de la valeur sous-jacente du FNB », écrivent les ACVM.

Les ACVM font également d’autres propositions d’améliorations du cadre dans le document d’information, dont certaines ont été traitées dans l’article suivant : Vers un nombre minimal de PA par FNB ?

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Améliorer l’efficience fiscale des FNB https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/ameliorer-lefficience-fiscale-des-fnb/ Wed, 13 Aug 2025 10:25:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106288 FI TV — Erika Toth, Directrice générale, FNB BMO, Est du Canada, explique ce que peut faire un conseiller pour améliorer l’efficience fiscale des FNB.

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Finance et investissement : Que peut faire un conseiller pour améliorer l’efficience fiscale des fonds négociés en Bourse (FNB) de titres à revenu fixe de ses clients?

Erika Toth : Les FNB d’obligation à escompte peuvent permettre à l’investisseur de réduire son revenu d’intérêt imposable par rapport aux fonds obligataires traditionnels ayant des expositions similaires.

Les FNB d’obligation à escompte de BMO investissent dans des obligations où le taux de rendement actuel est inférieur à la valeur nominale.

Le fait d’harmoniser le coupon et le taux de rendement à l’échéance peut permettre aux investisseurs de bénéficier d’une plus grande efficience fiscale.

Lorsque le coupon est inférieur au taux de rendement à l’échéance, cela signifie que l’obligation se négocie à un prix inférieur à son cour nominal.

L’avantage que représente l’achat d’un FNB qui détient un panier d’obligations qui se négocient à escompte, c’est qu’une partie du rendement futur proviendra de l’appréciation du cours qui est la différence entre le prix actualisé et la valeur à échéance de 100 $ qui est traitée comme un gain en capital aux fins de l’impôt.

Les opinions exprimées sont celles d’Erika Thot, Directrice générale, FNB BMO, Est du Canada, en date du 5 mars 2025, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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Conversation avec un pionnier du secteur des FNB, Rajiv Silgardo https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/alain-desbiens/conversation-avec-un-pionnier-du-secteur-des-fnb-rajiv-silgardo/ Wed, 13 Aug 2025 09:43:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108825 FOCUS FNB – Rajiv Silgardo se confie sur les défis entourant la venue des premiers fonds négociés en Bourse (FNB) dans le marché canadien.  

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En mai, j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec un de mes anciens patrons : Rajiv Silgardo. Depuis janvier 2020, Rajiv siège au comité d’audit – actuariat et au comité des placements du conseil d’OMERS. Rajiv a été co-PDG de BMO Gestion mondiale d’actifs (BMO GMA), qu’il a contribué à établir et à faire croître d’environ 50 milliards de dollars d’actifs sous gestion en 2009 à plus de 300 milliards de dollars à la mi-2016, avec des opérations dans 14 pays. Auparavant, Rajiv Silgardo a passé 14 ans chez Barclays Global Investors (BGI).

Dans ma carrière, j’ai eu l’occasion de travailler avec une foule de gens talentueux et brillants. Rajiv est une des icônes canadiennes dans le domaine du placement et des FNB. Je n’avais pas vu et discuté avec Rajiv depuis 2016. Étant donnée la croissance à grande vitesse du marché des FNB, connaître le point de vue de Rajiv sur son évolution m’apparaissait opportun pour les professionnels de l’investissement, les gestionnaires de portefeuilles et les conseillers (ères) en placement qui s’intéressent aux FNB. Voici la première partie de notre discussion qui couvrira notamment le besoin d’éducation ainsi que l’historique du secteur des FNB au Canada.

Alain Desbiens (AD): En 2009, le mantra dans le secteur des FNB et chez BMO GMA était « éducation, éducation et éducation ». Aujourd’hui, comment le message des fournisseurs de FNB auprès des conseillers et des gestionnaires de portefeuille doit-il évoluer, notamment face à l’augmentation de nouveaux produits et fournisseurs ?

Rajiv Silgardo (RS) : La formation continue est toujours là. Il existe différents segmen1ts de marché et chacun d’eux peut avoir besoin de différents types de formation.

Par exemple, les investisseurs institutionnels, la communauté des conseillers, les gestionnaires de portefeuille, etc., ont une bonne compréhension de ce que sont les FNB et des différences entre les différents types de FNB : indiciels, des stratégies plus quantitatives, factorielles, fondamentales, actions et revenus fixes.

Lorsqu’on s’intéresse davantage au marché individuel (courtage à escompte), il y a encore un besoin de formation de base sur les FNB, mais aussi de plus amples explications sur le fait qu’acheter un FNB ne signifie pas que votre travail est terminé. Lorsque vous envisagez d’acheter un FNB, vous devez vraiment essayer de comprendre ce que vous achetez. Pour ce segment de marché, il reste encore du travail à faire : une formation de base, mais aussi peut-être une évolution pour expliquer les nuances entre les différents types de FNB et les différentes stratégies qui arrivent sur le marché, et leur impact sur le portefeuille.

(AD) : Rajiv, vous avez participé à la création des premiers FNB au monde, les Toronto 35 Index Participation Units (TIPs) en 1990. Vous étiez chez Barclays Canada lors de la fusion des TIPs avec le FNB XIU, et vous étiez présent lors de la création du premier FNB à revenu fixe au monde en 1996. Les innovations canadiennes en matière de FNB ont permis l’émergence de l’un des secteurs les plus disruptifs et innovants au monde, facilitant et démocratisant l’investissement. Rajiv Silgardo, êtes-vous fier de votre contribution ?

RS : Je suis ravi de la croissance et de l’engouement pour cette catégorie de produits. Il y a quelques années, je faisais la queue chez Starbucks et deux jeunes gens, d’une trentaine d’années, parlaient de deux FNB différents.

Je me disais : « Wow, saviez-vous qu’il y a 10 ou 15 ans, ça n’existait pas ? Personne ne savait ce qu’était XIU, ZSP ou quoi que ce soit d’autre en matière de FNB ? »

Bien sûr, je ne leur ai pas dit ça. Quand j’y repense, je suis stupéfait, très heureux qu’un produit excellent, qui a si bien servi tant de personnes et d’investisseurs pendant tant d’années, ait connu une telle croissance. Parfois, j’y repense en me disant : « Wow, c’est vraiment exceptionnel ! »

AD : Rajiv parlez-moi de l’histoire de la conception du premier FNB d’action au monde qui est canadien.

RS : Nous savions qu’il y avait des innovations à réaliser sur le marché des actions. Nous avons donc lancé le XIU, qui suivait un tout nouvel indice créé par S&P pour Barclays, car les indices de référence existaient déjà. Le TIPs existait déjà et il comprenait 35 actions par rapport à l’indice composite, qui comptait près de 300 titres à l’époque. Aucun de ces indices ne nous semblait bien refléter la composition du marché canadien. Nous recherchions donc un indice intermédiaire, qui reflète les caractéristiques du marché, mais qui soit suffisamment liquide pour développer le trading, et peut-être même une gamme de produits dérivés autour du FNB (comme des contrats à terme, options, etc.). C’est pourquoi nous avons collaboré avec S&P pour créer le TSX 60, qui représentait nous semblait-il, une meilleure vision du marché canadien, tant en matière de liquidité que de caractéristiques sous-jacentes. Le TIPs et le XIU ont été amalgamés et ont répliqué le TSX 60.

AD : Rajiv certains investisseurs savent que le premier FNB d’actions au monde est canadien, peu savent que le premier FNB de titres revenu fixe au monde est aussi canadien. Pouvez-vous me parler du contexte de création de ce FNB ?

RS : Le marché des titres à revenu fixe, à l’époque comme aujourd’hui au Canada, était principalement négocié de gré à gré. C’était un marché opaque et moins liquide.

Le marché des titres à revenu fixe est un marché différent des actions, des produits dérivés, etc. C’était donc à l’époque un travail considérable d’aller voir les pupitres de négociation des marchés de revenu fixe des grandes banques canadiennes (de RBC, de BMO, de TD, de Scotia, de CIBC et de Nationale) pour leur expliquer notre réflexion et les raisons de notre décision de créer un FNB de titres à revenu fixe. L’arrivée d’un FNB de titre à revenu fixe ferait que l’écart de négociation sur ces FNB se réduirait, mais nous leur avons expliqué que nous allions élargir le marché. Ensuite, nous avons dû collaborer avec les autorités de réglementation pour leur expliquer précisément ce que nous cherchions à créer. Encore une fois, ils n’avaient jamais entendu parler de quelque chose de tel et tout était à bâtir.

AD : Si je me souviens bien, lors de la création du premier FNB de revenu fixe au monde, le XBB, il n’y avait que quelques-unes d’obligations sous-jacentes ?

RS : Il n’y en avait qu’une. C’était un FNB ayant une échéance cible de 5 ans et nous en avons créé un autre de 10 ans. Si vous souhaitiez investir dans un CPG à cinq ans, par exemple, voici une autre option à considérer qui serait liquide et dans laquelle vous pourriez entrer et sortir quand vous voulez. Ce serait à très faible coût et j’espère que cela vous donnera un meilleur rendement qu’avec le CPG.

Quelques années plus tard, on a lancé un FNB de marché total (aggregate) qui contenait un panier de titres, car un FNB ayant une simple obligation était plus difficile à appréhender et les marchés n’étaient pas bien alignés, dans le sens où les acheteurs de CPG ne cherchaient pas vraiment à acheter une obligation.

AD : Quand on regarde le marché des FNB de revenus fixes aujourd’hui on voit tout le chemin parcouru.

RS : Le passage à un panier d’obligations, mieux diversifié, a permis une adoption plus large des FNB de revenu fixe.

AD : Quel contraste entre les débuts modestes et l’essor phénoménal du secteur : en 2024, près de 1 500 FNB sont disponibles au Canada, contre seulement 366, dix ans plus tôt, avec une gestion d’actifs passant de 77 à 519 milliards de dollars.

RS : Je suis en effet très satisfait de voir comment le secteur des FNB a pris son envol avec le temps.

***

La première partie de ma discussion avec Rajiv Silgardo témoigne de l’importance de l’éducation et de l’innovation en FNB sur le marché canadien. Les Canadiens ont été les premiers à proposer des FNB de titres à revenu fixe, des FNB assortis des couvertures de change, des FNB de vente d’options d’achat couvertes, mais aussi des FNB de cryptoactifs ainsi que plusieurs autres innovations en FNB à l’échelle mondiale.

Notre marché des FNB continue à innover et à se diversifier. Le prochain article contenant la deuxième partie de ma discussion avec Rajiv couvrira plusieurs thèmes, notamment l’importance de l’innovation et le futur de l’industrie des FNB et de l’investissement.

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Les FNB à titre unique gagnent en popularité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-a-titre-unique-gagnent-en-popularite/ Wed, 13 Aug 2025 04:56:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108901 FOCUS FNB – Leur performance n’en est pas le reflet.

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Autant aux États-Unis qu’au Canada, la popularité des fonds négociés en Bourse (FNB) de titres uniques (FNBTU) a monté en flèche, rapporte une étude de Valeurs mobilières TD (VMTD). Déjà, on trouve une forte diversité parmi ces produits.

À la base, on retrouve des FNBTU qui suivent des actions très populaires, comme celles de Tesla, Nvidia, Amazon ou Microsoft. À cela, s’ajoutent les FNBTU à levier/inversés, que les investisseurs utilisent pour amplifier les gains à la hausse ou à la baisse, souvent sur ces mêmes titres vedettes. Enfin, viennent les FNBTU à rendement amplifié, qui visent également ces actions en vue d’en augmenter le rendement, souvent en utilisant un faible effet de levier.

Au Canada, tous les FNBTU sont à rendement « amplifié » et reflètent la performance du titre en question à laquelle s’ajoute un effet de levier et/ou une stratégie d’accroissement des distributions avec la vente d’options d’achat couvertes ou d’autres produits dérivés.

Attention, un FNBTU ne suit pas nécessairement un seul titre. Certaines firmes offrent des FNB contenant un panier de divers FNBTU. Enfin, une dernière catégorie, déjà présente aux États-Unis, vient de faire son apparition au Canada : les FNBTU à levier double.

On pourrait qualifier les cinq premiers mois de 2025 d’effervescents. Aux États-Unis, l’actif total sous gestion a grimpé de 21 milliards de dollars américains (G$ US) en décembre 2024 à 28 G$ US à la fin de mai 2025, avec un apport total d’argent de 11,6 G$ US. De cette somme, 63 % (7,3 G$ US) ont été dirigés vers les FNBTU à levier/inversés, et 37% (4,3 G$ US) vers les FNBTU à rendement amplifié. En parallèle, l’activité de lancement de nouveaux produits a dépassé celle de toute l’année 2024 : 62 nouveaux FNBTU ont vu le jour en seulement cinq mois, contre 56 pour l’ensemble de l’année précédente.

Le secteur canadien des FNB reflète la situation américaine : 21 lancements pour les cinq premiers mois de 2025 contre 20 l’année dernière. Le Canada se distingue par une offre qui se place uniquement sous l’enseigne des FNBTU à rendement amplifié, affirme VMTD.

Performance négative

Comme l’indiquent les chiffres sur les entrées d’argent, celles-ci dépassent la hausse d’actifs. C’est que, « malgré d’importantes entrées dans les FNBTU aux États-Unis, ces fonds ont livré une performance relativement faible », souligne VMTD. En moyenne, la performance a été négative pour l’année en cours : -9,7%. Les deux pires performances ont affiché un recul de 82%. Malgré cela, fait ressortir VMTD, ces deux FNBTU ont quand même reçu de l’argent neuf à hauteur de 237 M$ US.

Il est presque ironique de constater que le FNBTU qui a reçu le plus d’argent neuf pour l’année en cours, soit 3,7 G$ US (Direxion Daily TSLA Bull 2X shares, TSLL US), affiche un recul assez spectaculaire de -63%. Par contre, le deuxième FNBTU à recevoir le plus d’entrées, le YieldMax MSTR Option Income Strategy ETF (MSTY US), a engrangé 1,8 G$ US et donné un rendement positif de 26%.

Au Canada, les deux principaux manufacturiers de FNBTU sont Purpose Investments et Harvest ETFs, tous deux ayant recueilli 745 M$ en entrées nettes pour les cinq premiers mois de 2025 dans 45 fonds au total. Ils offrent des FNBTU à rendement amplifié qui recourent à une stratégie d’achat d’options couvertes, certains de ces fonds accompagnés d’un levier de 1,25 x. Le Harvest Diversified High Income Shares ETF (HHIS CN), qui à lui seul a engrangé 286 M$ cette année, est un fonds de fonds, détenant 14 autres FNBTU de Harvest.

La firme Longpoint s’est distinguée au début de juin en lançant les deux premiers FNBTU à levier double au Canada, ayant ajouté deux autres fonds similaires depuis. Ces FNBTU suivent divers méga-titres américains en technologie. Aux États-Unis, de tels fonds sont disponibles depuis 2022, indique une étude de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF), mais c’est en Europe qu’on a vu de tels fonds émerger depuis beaucoup plus longtemps.

La volatilité peut dérouter

Comme les chiffres de VMTD en témoignent, BNMF met en garde les investisseurs contre la volatilité potentielle des FNBTU. « Ces fonds sont conçus pour les transactions à court terme, leur performance pouvant s’éloigner considérablement d’un rendement amplifié attendu des titres sous-jacents, que ce soit par un effet de levier ou d’inversion, surtout s’ils sont détenus plus d’un jour. »

En effet, nombre de FNB à effet de levier et à effet de levier inversé ont pour objectif de répliquer le rendement pour une période d’une seule séance boursière et ne doivent donc pas être détenus plus d’un jour.

BNMF illustre son affirmation en comparant la performance du titre de Tesla (TSL) et d’un produit négocié en Bourse européen à titre unique à double levier. Sur une période de deux ans, le FNBTU montre des hausses trois fois et même quatre fois supérieures à celles du titre de Tesla avec des chutes aussi spectaculaires. Il faut avoir des nerfs solides pour supporter de tels écarts.

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Obligations : à la recherche du point idéal https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/obligations-a-la-recherche-du-point-ideal/ Wed, 13 Aug 2025 04:18:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108982 FOCUS FNB — Identifier le bon positionnement sur la courbe des rendements obligataires peut maximiser les rendements sans alourdir le risque.

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Sur la courbe des taux obligataires, il existe un point d’équilibre stratégique : le point où un rendement plus élevé justifie pleinement le risque de détenir des obligations à plus longue échéance. En identifiant ce point idéal et en orientant leurs portefeuilles en conséquence, les gestionnaires de fonds négociés en Bourse (FNB) et de fonds communs de placement (FCP) peuvent améliorer considérablement les rendements de leurs mandats obligataires.

Bien qu’il s’agisse d’une cible mouvante, ce point idéal peut également servir de repère pour aider les conseillers et leurs clients à positionner efficacement leurs placements en titres à revenu fixe.

« Le rendement par unité de risque est une bonne approche, affirme Ashish Dewan, stratège en chef des investissements à Placements Vanguard Canada à Toronto. Cette approche a fourni un coussin de rendement qui a contribué à stabiliser les rendements face à la volatilité générale du marché. »

Il y a un an et demi, lorsque la courbe des taux était inversée, les échéances à court terme étaient les plus attractives sur une base ajustée au risque, rappelle Darcy Briggs, vice-président senior et gestionnaire de portefeuille au sein de l’équipe canadienne des titres à revenu fixe de Franklin Templeton Canada à Calgary.

Or, avec le retour de la courbe des taux à une trajectoire ascendante normale, Darcy Briggs calcule que le point idéal se situe désormais dans ce que les gestionnaires obligataires appellent le « ventre » de la courbe, c’est-à-dire le milieu entre les échéances à court et à long terme. « Ce point idéal va évoluer, prévient l’expert. Mais en moyenne, sur un cycle complet, le ventre de la courbe des taux offre certains des meilleurs rendements ajustés au risque. »

Une mesure de la courbe des taux utilisée par les gestionnaires obligataires est la différence entre le rendement à deux ans et le rendement à dix ans, généralement plus élevé. Récemment, cet indicateur de pente était d’environ 73 points de base en faveur des échéances plus longues. Darcy Briggs rapporte que cela se situait dans la fourchette normale de 50 à 150 points de base d’une courbe des taux normale, bien qu’actuellement inférieure au niveau médian de 100.

Il n’y a pas de fourchette spécifique d’échéances qui constitue le « ventre » de la courbe, mais selon le gestionnaire de portefeuille, il est généralement considéré comme se situant entre trois et sept ans.

Pour l’équipe chargée des titres à revenu fixe chez Gestion mondiale d’actifs CI, c’est également dans cette zone que se trouve actuellement le meilleur compromis entre rendements et risque : un flux de revenus intéressant, avec une sensibilité moindre aux fluctuations des obligations à long terme.

« Les échéances longues comportent trop de risques dans le contexte actuel. Le ventre de la courbe offre un meilleur rapport qualité-prix », explique Grant Connor, gestionnaire de portefeuille et responsable de la stratégie de taux d’intérêt nationaux pour l’équipe de CI.

Grant Connor et sa collègue Fernanda Fenton, responsable de la gestion de l’exposition aux taux dans les marchés développés et émergents, considèrent que la partie de la courbe correspondant à cinq ans est actuellement la plus intéressante.

Selon eux, cette partie de la courbe offre une durée suffisante pour bénéficier de tout assouplissement monétaire de la part des banques centrales, tout en évitant la volatilité élevée et le risque de baisse de la partie longue de la courbe. Cette dernière partie reste vulnérable aux préoccupations budgétaires, à la persistance de l’inflation et aux tensions géopolitiques.

Quelle que soit la prochaine décision de la Réserve fédérale américaine ou de la Banque du Canada en matière de taux directeur, les rendements obligataires semblent attrayants, selon les observateurs du marché obligataire. Ashish Dewan, de Vanguard, fait remarquer que les rendements réels récents, après inflation, ont dépassé 2 %, en particulier sur les titres à 10 ans.

« C’est quelque chose que nous n’avons pas vu depuis longtemps. Cela augmente donc le potentiel de rendement », s’enthousiasme-t-il. Il précise également que les obligations de meilleure qualité sont bien placées pour servir de couverture de portefeuille en cas de chute des marchés boursiers.

Citant des facteurs tels que la faiblesse économique liée aux droits de douane et la situation difficile des propriétaires immobiliers confrontés à des renouvellements de prêts hypothécaires à des taux beaucoup plus élevés qu’il y a quelques années, l’équipe de Franklin estime que la Banque du Canada sera contrainte de procéder à de nouvelles baisses de son taux directeur. Pour cette raison, selon Darcy Briggs, le rendement des obligations du gouvernement canadien à 10 ans, qui était de 3,4 % au début du mois d’août, apparaît particulièrement attrayant.

Si le taux de la Banque du Canada tombait à 2 %, soit 75 points de base de moins que son niveau actuel, le rendement des obligations canadiennes à 10 ans pourrait reculer à environ 3 %, estime Darcy Briggs. Cela se traduirait par des gains en capital, car les prix des obligations évoluent dans le sens inverse des taux d’intérêt du marché. « Cela représenterait un rendement élevé, tout en étant inférieur à 10 %, pour les obligations canadiennes à 10 ans », résume Darcy Briggs.

Pour les six à douze prochains mois, les gestionnaires de CI estiment que le segment à cinq ans de la courbe des taux demeure le point d’ancrage optimal pour gérer le risque. Toutefois, si les banques centrales amorcent des baisses de taux et que la courbe des taux devient plus pentue, cela pourrait offrir une occasion pour allonger la duration, surtout si les rendements à long terme restent élevés. « À moins que les droits de douane ou les baisses de taux ne modifient les perspectives, les obligations à cinq ans restent le choix le plus judicieux pour les six prochains mois », affirme Grant Connor.

Dans le contexte d’un portefeuille obligataire global, le point d’équilibre n’est qu’un élément parmi d’autres à prendre en compte dans la construction du portefeuille. Ashish Dewan recommande de diversifier les placements dans des obligations internationales hors Amérique du Nord, invoquant les différences entre les politiques des banques centrales et « l’incertitude entourant la politique américaine, qui représente actuellement un risque important pour de nombreux investisseurs ».

Le point optimal variera également en fonction des objectifs d’investissement et de la tolérance au risque de chaque investisseur. Dans un portefeuille plus conservateur, Ashish Dewan estime que les investisseurs à long terme devraient envisager de détenir principalement des titres à revenu fixe, en mettant l’accent sur les crédits d’entreprise à court terme. Il ajoute que les investisseurs tolérants au risque et ayant un horizon à plus long terme peuvent prendre plus de risques en matière de duration en détenant des titres à plus longue échéance.

« Une gestion active de la durée est essentielle », affirme Fernanda Fenton de CI. Cela signifie augmenter ou réduire le risque et se tourner vers les segments de la courbe des taux qui offrent les meilleurs rendements ajustés au risque.

Par exemple, le Fonds d’obligations sans restriction mondiales CI est passé d’un positionnement à très court terme en 2021-2022 à une durée récente de 5,5 à 6 ans, maintenant que la courbe des taux est normale et ascendante.

La gestion active peut également être payante en permettant de surpondérer les crédits d’entreprise par rapport aux indices de référence du marché, déclare Darcy Briggs. Le Fonds d’obligations canadiennes de base plus Franklin, par exemple, maintient une forte surpondération des titres d’entreprise de haute qualité, tout en détenant beaucoup moins d’obligations fédérales que l’indice de référence du fonds, le FTSE Canada Universe Bond Index.

En acceptant un risque de crédit légèrement plus élevé, les FNB gérés activement peuvent générer des rendements plus élevés avec un risque de duration moindre. « Si vous structurez votre portefeuille de manière à privilégier les obligations d’entreprises, vous devriez générer des rendements plus élevés et de meilleurs rendements ajustés au risque, car vous n’êtes pas exposé à la volatilité des taux d’intérêt », soutient Darcy Briggs.

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