FNB d’obligations – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 12 Mar 2024 13:43:09 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png FNB d’obligations – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 FNB canadiens : importantes créations nettes en février https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-canadiens-importantes-creations-nettes-en-fevrier/ Wed, 13 Mar 2024 09:41:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99586 FOCUS FNB – Elles permettent au secteur de franchir la barre des 400 G$ en actifs gérés.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont accueilli des créations nettes de 6 milliards de dollars (G$) en février, ce qui représente les plus importantes mensuelles au cours des 11 derniers mois. Ces apports nets ainsi la force des marchés financiers ont permis au secteur des FNB d’atteindre un actif sous gestion (ASG) totalisant 406 G$, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Le portrait de février 2024 contraste avec celui de mars 2023, soit lorsque le secteur des FNB canadiens avait enregistré d’aussi fortes créations nettes mensuelles. Cette dernière période avait été marquée par d’importants changements macroéconomiques, des faillites de banques régionales américaines et des volumes d’argent institutionnel déplacés rapidement pour faire face aux changements soudains, signalent les analystes de BNMF Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma dans une note envoyée à des clients.

Février 2024 a plutôt été porté par la force du marché des actions, ce qui a stimulé les créations nettes de FNB d’actions. Après des créations nettes de 2,8 G$ pour les FNB d’actions en janvier, elles s’établissaient à 4,5 G$ en février.

Par conséquent, les FNB canadiens d’actions totalisaient un actif sous gestion (ASG) de 252 G$ à la fin de février 2024, soit 13 G$ de plus qu’à la fin de janvier.

En février de cette année, ce sont les FNB d’actions américaines et internationales qui ont connu les plus fortes créations nettes, soit de 2,8 G$ et de 1,4 G$, respectivement. Les FNB d’actions canadiennes ont connu des apports nets de 223 M$.

Dans le sous-secteur des FNB sectoriels, ce sont les FNB d’actions de sociétés de soins de santé et de services publics qui arrivent en tête des créations nettes, avec des entrées nettes respectives de 174 M$ et 106 M$. Le secteur financier, qui avait récolté des entrées nettes de 487 M$ en janvier, se retrouve avec des rachats nets de 79 M$ en février, d’après BNMF.

Les FNB d’allocation d’actifs enregistrent habituellement des entrées plus importantes au cours des deux premiers mois de l’année. La tendance ne s’est pas démentie en février. Ce genre de FNB a reçu 1,6 G$ de créations nettes. Les auteurs du rapport attribuent cet afflux aux contributions de dernière minute avant la date limite de contribution au REER pour l’année 2023.

Les investisseurs ont par ailleurs cherché à se diversifier par rapport aux grandes capitalisations en se tournant vers les FNB d’actions de sociétés de petites et moyennes capitalisations.

Les obligations canadiennes à court terme ont la cote

Par ailleurs, les FNB de titres à revenu fixe ont enregistré des entrées nettes de 1 G$ en février, soit l’équivalent de celles du mois précédent. L’ASG en FNB de titres à revenu fixe est resté stable à 121 G$ pour les deux premiers mois de l’année.

Les FNB d’obligations de sociétés canadiennes ont enregistré les entrées nettes les plus importantes, soit 684 M$, alors que les FNB d’obligations du marché total canadien (aggregate) et les FNB d’obligations gouvernementales canadiennes affichaient des créations nettes de 216 M$ et 143 M$ respectivement. Les obligations étrangères ont également fait l’objet d’entrées (281 M$).

Les FNB d’obligations à ultra-court terme (175 M$) à long terme (308 M$) et à échéance cible (152 M$) ont affiché d’importantes créations nettes.

Cependant, les obligations du marché monétaire ont affiché des rachats nets de 228 M$ de dollars.

Malgré les révisions de prévisions de baisse des taux, les investisseurs ont choisi de délaisser les FNB de type « cash » au profit des FNB obligataires d’une certaine exposition à la duration, dans l’attente d’une éventuelle baisse des rendements, indique le rapport de BNMF.

En outre, les apports en capital dans les FNB ESG canadiens se sont accélérés en février. Les créations nettes de 291 M$ dans les FNB ESG a plus que doublé en février par rapport à janvier, ce qui porte les entrées nettes dans les FNB ESG depuis le début de l’année à 400 M$. Le FNB Développement durable d’obligations canadiennes BNI (NSCB) et le iShares ESG Aware MSCI EM Index FNB (XSEM) ont recueilli à eux deux de 300 M$.

Depuis le lancement des FNB bitcoin au comptant aux États-Unis en janvier, les FNB canadiens de cryptoactifs ont connu des rachats nets. En février, les rachats se sont élevés à 99 M$. En janvier, ils avaient totalisé 444 M$. On n’observe pas au Canada la même tendance qu’aux États-Unis, où les FNB de cryptoactifs ont recueilli 36,5 G$ US depuis la création de cette catégorie début janvier, notent les auteurs du rapport de BNMF.

Certains fournisseurs de FNB canadiens ont enregistré des sorties de fonds. Horizons, CI et Purpose ont affiché des chiffres plus bas que d’habitude en février en raison d’une forte exposition aux FNB de liquidités ou de cryptoactifs, selon les experts.

RBC iShares et Vanguard ont enregistré des entrées importantes dépassant chacune le milliard de dollars. La Banque Scotia a enregistré l’entrée la plus importante (714 M$) en pourcentage des actifs de la fin de janvier en raison d’une allocation institutionnelle à SITU, son FNB sur indices d’actions américaines.

Au total, 18 FNB ont vu le jour en février, notamment dans les obligations et le secteur des « covered calls », des mandats sur les titres à revenu fixe et des stratégies alternatives. Fidelity s’est montré le manufacturier le plus actif avec la création de sept nouveaux FNB, suivis par Hamilton et AGF.

Depuis le début de l’année, les FNB d’actions ont représenté 75 % des entrées dans les FNB canadiens. Les entrées d’actions américaines ont été particulièrement importantes, représentant 63 % du total des entrées d’actions. Les FNB pondérés en fonction de la capitalisation boursière se sont taillé la part du lion.

Les FNB sectoriels ont enregistré les deuxièmes meilleures entrées nettes (724 M$), grâce aux secteurs de la finance, de la santé et des services publics. Les FNB à revenu fixe ont engrangé 2 G$, répartis dans toutes les catégories à part les actions privilégiées, les obligations à rendement réel et les FNB à court et moyen terme.

 

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Ajout à la gamme de produits RBC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/ajout-a-la-gamme-de-produits-rbc/ Fri, 23 Feb 2024 12:19:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99323 PRODUITS – Huit nouveaux FNB devraient être lancés.

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RBC iShares envisage d’élargir sa gamme de FNB d’obligations Objectif à échéance. La firme a ainsi déposé un prospectus provisoire auprès de l’autorité de réglementation des valeurs mobilières de chaque province et territoire du Canada en vue du lancement :

  • de six nouveaux FNB d’obligations de sociétés américaines Objectif à échéance RBC,
  • d’un nouveau FNB d’obligations gouvernementales canadiennes Objectif à échéance RBC
  • et d’un nouveau FNB indiciel d’obligations de sociétés canadiennes Objectif à échéance RBC.

Les six FNB d’obligations de sociétés américaines Objectif à échéance RBC auront des échéances qui se situeront entre 2025 et 2030. Ces produits cherchent à procurer du revenu en investissant principalement dans un portefeuille de titres à revenu fixe de catégorie investissement émis sur le marché américain par des sociétés américaines et étrangères qui arrivent à échéance au cours de la même année civile que le FNB d’obligations de sociétés américaines Objectif à échéance RBC. À noter que chaque FNB d’obligations de sociétés américaines Objectif à échéance RBC fermera à sa date de dissolution.

Le FNB d’obligations gouvernementales canadiennes Objectif 2030 RBC et le FNB indiciel d’obligations de sociétés canadiennes Objectif 2030 RBC, qui prolongeront respectivement les échéances de la gamme des FNB d’obligations gouvernementales canadiennes Objectif RBC et de celle des FNB indiciels d’obligations de sociétés Objectif RBC, figureront également dans le prospectus provisoire.

Ces produits seront gérés par RBC Gestion mondiale d’actifs.

Le prospectus provisoire et pro forma des FNB RBC a été déposé le 16 février 2024. Le prospectus provisoire, qui est accessible sur SEDAR, contient des renseignements importants qui pourraient toutefois être modifiés.

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Revenu fixe : bon moment pour allonger la durée ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/cest-le-moment-de-passer-a-laction/ Wed, 14 Feb 2024 01:24:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98624 FOCUS FNB – Après une année 2022 désastreuse, le paysage semble plus favorable aux FNB obligataires à long terme.

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Après avoir été un investissement désastreux pendant la forte hausse des taux d’intérêt qui s’est amorcée en mars 2022, les fonds négociés en Bourse (FNB) d’obligations canadiennes à long terme se sont rachetés en partie en 2023 avec des rendements moyens supérieurs à 8 %. La majeure partie de ce rendement a été enregistrée en décembre, dans un contexte d’optimisme croissant quant au fait que la Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine (Fed) avaient fini d’augmenter les taux d’intérêt et qu’elles apporteraient le soulagement tant attendu en 2024.

Étant donné que les prix des obligations évoluent en sens inverse des taux d’intérêt, les obligations à long terme sont celles qui ont le plus à perdre en cas de montée en flèche des taux du marché. C’est ce qui s’est produit en 2022. Ces FNB ont subi des pertes importantes se chiffrant à 22,8 % en moyenne, selon Fundata Canada.

Personne ne prévoit un rebond d’une telle ampleur. Mais le paysage du marché semble plus favorable pour une poussée plus loin sur la courbe des taux. Sur l’influent marché américain, les prix des contrats à terme indiquent que les opérateurs s’attendent à ce que la Fed commence à réduire ses taux dès le mois de mars, et certainement d’ici le milieu de l’année.

En novembre, Placements Mackenzie est entré sur le marché des obligations à long terme en lançant le FINB Obligations à long terme du gouvernement canadien Mackenzie, ainsi qu’un FNB d’obligations à long terme américaines.

« Compte tenu de l’activité potentielle de la Banque du Canada et de la Fed, nous prévoyons un intérêt accru pour les obligations à long terme jusqu’en 2024, déclare Prerna Mathews, vice-présidente de la stratégie des produits FNB chez Mackenzie, basée à Toronto. Le sentiment général est que nous allons assister à des baisses de taux. Il s’agit simplement de savoir dans quelle mesure et à partir de quand. »

Avec une baisse des taux à partir de 2024, les conseillers et leurs clients doivent réexaminer leurs positions en matière de revenu fixe. « Toute baisse des taux signifie qu’il faut commencer à réfléchir au rendement futur de ces solutions obligataires à ultra-court terme, rappelle Prerna Mathews, et aux avantages que l’on peut tirer d’une appréciation du prix des obligations et du rendement potentiel que l’on tirerait d’allonger l’échéance de ses obligations détenues . »

Alfred Lee, gestionnaire de portefeuille et stratège en investissement chez BMO Gestion mondiale d’actifs (GMA), considère que les obligations à long terme jouent un rôle de soutien dans le cadre d’une allocation diversifiée de titres à revenu fixe.

Il recommande ce que l’on appelle une approche haltère (barbell), qui consiste à s’exposer à la fois aux obligations à court terme et à celles à long terme. Cependant, il préfère surpondérer l’extrémité courte de la courbe de rendement.

Cela permet aux investisseurs de tirer parti de l’inversion actuelle de la courbe des rendements, puisque les émissions à court terme génèrent toujours des rendements plus élevés. Il s’agit d’une anomalie par rapport à une courbe normale dans laquelle les échéances plus longues offrent des rendements plus élevés que les titres à court terme.

En outre, lorsque les banques centrales commenceront à réduire les taux, Alfred Lee prévoit que ce soient les titres à court terme qui, dans un premier temps, gagneront le plus. Et pour les investisseurs qui ont une exposition considérable aux actions sensibles aux taux d’intérêt, telles que les banques, les pipelines et les services publics, il n’est pas judicieux, du point de vue de la diversification, de détenir trop de titres à revenu fixe à long terme, qui sont également vulnérables aux hausses de taux.

Cependant, dans certains scénarios de marché boursier baissier, les obligations à long terme aideraient à compenser le risque du marché des actions. C’est pourquoi les stratèges de BMO GMA privilégient une exposition modeste. Dans un portefeuille type 60/40 qui contient 40 % d’obligations, Alfred Lee a suggéré qu’une allocation raisonnable aux obligations à long terme serait de 3 % à 5 % de l’actif total.

Dans la catégorie des obligations canadiennes à long terme, des fonds comme le FINB BMO obligations fédérales à long terme et le nouveau FINB de Mackenzie investissent exclusivement dans des émissions gouvernementales. D’autres fonds à duration pure, qui ne prennent aucun risque de crédit provenant de sociétés, comprennent le Invesco Long Term Government Bond Index ETF, le iShares Core Canadian 15+ Year Federal Bond Index ETF et le FNB d’obligations fédérales canadiennes à long terme TD.

Les FNB iShares Core Canadian Long Term Bond Index ETF et Vanguard Canadian Long-Term Bond Index ETF adoptent une approche plus diversifiée du marché canadien, avec des titres constitués principalement d’émissions gouvernementales, mais aussi d’obligations de sociétés.

Les FNB d’obligations à long terme qui investissent dans les entreprises offrent des rendements plus élevés, tout en assumant un risque de crédit plus important. « Dès que l’on entre dans les obligations d’entreprises à long terme, on peut commencer à voir des émissions de très mauvaise qualité, prévient Prerna Mathews. Ce n’est pas pour rien qu’elles doivent émettre à si long terme. »

Le FINB BMO obligations de sociétés à long terme est un placement purement axé sur les entreprises. Il a récemment détenu près de 60 % de crédits A, tandis que la quasi-totalité du reste était notée BBB, ce qui est au bas de l’échelle de la qualité d’investissement. Ce portefeuille a récemment affiché un rendement à l’échéance de 4,8 %, ce qui est nettement plus élevé que les 3,1 % du FINB BMO obligations fédérales à long terme et de son portefeuille AAA.

Une variation sur le thème des FNB d’obligations à long terme est celle des FNB qui investissent dans le marché américain. Bien qu’il y ait une étroite corrélation à long terme avec les obligations canadiennes à long terme, il peut y avoir des divergences sur des périodes plus courtes.

Ce groupe comprend le plus ancien, le FINB BMO obligations du Trésor américain à long terme, les nouveaux venus de l’an dernier, le iShares 20+ Year U.S. Treasury Bond Index ETF et le FINB Mackenzie obligations du gouvernement américain à long terme, ainsi que le FINB TD obligations du Trésor américain à long terme.

Selon Alfred Lee, il peut être avantageux de détenir des obligations américaines à long terme lors d’une chute brutale du marché boursier ou d’un autre événement de type « cygne noir » au cours duquel le dollar américain s’apprécie, en raison de sa réputation de valeur refuge. Avec le FNB BMO américain, « vous obtenez également cette exposition au dollar américain, ce qui est un atout supplémentaire dans certaines circonstances où le risque diminue », estime-t-il.

Le Horizons Long-Term U.S. Treasury Premium Yield ETF, lancé en octobre, sera probablement le plus performant des FNB d’obligations à long terme. Ce FNB utilise des options d’achat et de vente, ce qui modifie le profil de risque du portefeuille tout en cherchant à générer des revenus bien plus élevés que les titres sous-jacents.

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FNB pour cibler les obligations à long terme https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-pour-cibler-les-obligations-a-long-terme/ Wed, 13 Dec 2023 10:55:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98140 FOCUS FNB - Leur liquidité supplémentaire reste intéressante.

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Depuis quelques mois, certains investisseurs ont un regain d’appétit pour les fonds négociés en Bourse (FNB) détenant des titres à revenu fixe à long terme.

En effet, en novembre, les FNB du genre inscrits à la cote au Canada ont affiché des créations nettes de 666 millions de dollars (M$), par rapport à 676 M$ pour les FNB de fonds du marché monétaire, selon Banque Nationale Marchés financiers (BNMF). En octobre, les premiers connaissaient des entrées nettes 598 M$ et les seconds de 462 M$.

Différents facteurs expliquent cette popularité des FNB obligataires à long terme. D’abord, sur le plan financier, bon nombre d’économistes identifiaient récemment les obligations à long terme comme bon marché.

« Le modèle de juste valeur de notre bureau de chef des investissements pour les obligations américaines à 10 ans indique que le rendement est actuellement supérieur de plus de 70 points de base (ou deux écarts-types) à la juste valeur. Bien qu’il y ait des risques que les taux augmentent à partir de ce point, compte tenu de la possibilité d’une hausse de l’inflation et des politiques « hawkish » de la Réserve fédérale américaine (Fed), les obligations semblent bon marché dans le contexte historique, ce qui offre l’occasion aux investisseurs qui ont une exposition minimale à la catégorie d’actifs de commencer à y ajouter des parts de leur portefeuille », écrivait BNMF dans une analyse publiée à la fin d’octobre.

À la mi-novembre, Valeurs mobilières TD (VMTD) arrivaient à un constat analogue. En effet, John Aitkens, stratège à la Banque TD a souligné récemment que les rendements des obligations du Trésor à 10 ans augmentent toujours pendant les périodes de resserrement de la politique monétaire de la Fed, mais qu’ils ont tendance à atteindre leur maximum quelques semaines avant ou après la dernière hausse des taux d’intérêt de la Fed.

Le sommet dans les taux d’intérêt à long terme, que l’on n’a pas vu depuis 2007, constitue donc une bonne occasion d’achat pour les obligations à long terme, ajoute VMTD : « Dans ce cas, les investisseurs devraient avoir intérêt à détenir des obligations à long terme dans leurs portefeuilles d’investissement. L’équipe des taux de TD recommande également une opération stratégique d’achat de bons du Trésor à 10 ans, car l’équipe s’attend à ce que les données économiques s’affaiblissent au cours des prochains mois et prévoit une récession pour le deuxième trimestre 2024, ce qui exercera une pression à la baisse sur les taux. »

Par ailleurs, le chef des investissements de la BN identifie la duration cible d’un portefeuille de titre à revenu fixe de 8,2 ans, soit environ un an de plus que la durée de l’indice de référence.

« Si les investisseurs souhaitent allonger la durée de leur portefeuille de titres à revenu fixe, ils pourraient envisager d’ajouter une petite position dans des FNB de bons du Trésor à long terme « à l’épreuve de la récession ». Par exemple, si la durée moyenne d’un portefeuille obligataire correspond à celle de l’indice de référence de l’univers canadien, qui est d’environ 7 ans, il est possible d’ajouter une année à l’exposition à la duration en réduisant la pondération de l’indice de référence à 90 % de sa position antérieure et en ajoutant environ 10 % de ZFL, qui a une durée de 17 ans », lit-on dans l’étude de BNMF.

BNMF soutient par ailleurs que les clients qui souhaitent mettre leur portefeuille « à l’épreuve d’une récession » devraient également envisager d’exposer une part de leurs titres à revenu fixe à des titres de courte échéance, comme les FNB de marché monétaire ou les FNB de comptes à intérêt élevés. Ceux-ci sont actuellement assortis de taux de rendement bruts intéressants et ont une faible duration. Ils n’offrent toutefois pas de garantie contrairement aux certificats de placement garantis, qui sont couverts par la Société d’assurance-dépôts du Canada.

Caractéristiques intéressantes

Selon VMTD, les FNB constituent un outil d’investissement pour les investisseurs qui souhaitent profiter de la baisse potentielle des taux d’intérêt en s’exposant stratégiquement aux obligations à long terme. Non seulement ces fonds ont généralement une série de titres à revenu fixe comme actifs sous-jacents et constituent donc des titres diversifiés, mais ces fonds sont généralement offerts avec des faibles frais de gestion par rapport aux fonds communs de placement de titres à revenu fixe.

VMTD identifie d’autres avantages potentiels des FNB de titres à revenu fixe. D’abord, ils sont relativement accessibles et peuvent être négociés durant les heures d’ouverture des Bourses et plateforme de négociation. À l’opposé, les titres à revenu fixe individuels ne sont généralement pas transparents, car on les négocie hors cote.

De plus, les FNB de titres à revenu fixe sont dotés d’une liquidité additionnelle. En plus de la liquidité intrinsèque du FNB qui découle de celle du marché des titres sous-jacents, les FNB obligataires offrent une liquidité secondaire provenant des transactions entre acheteurs et vendeurs de FNB. Ainsi, une transaction entre ces derniers est possible sans que l’on ait à négocier les titres sous-jacents du FNB, d’où une couche additionnelle de liquidité, selon VMTD.

En outre, la plupart des obligations offrent des paiements de coupon tous les six mois, tandis que la plupart des FNB obligataires offrent des distributions mensuelles. « Bien que le montant de la distribution ne soit pas fixe, de nombreux investisseurs à revenu fixe ont intérêt à disposer d’un flux de revenus plus régulier », écrivent les auteurs de VMTD.

Ces derniers ajoutent que la plupart des FNB obligataires, à l’exception des FNB à échéance cible, n’arrivent pas à échéance comme des obligations individuelles. « Ils tendent à offrir une échéance constante en achetant et en vendant continuellement des obligations dans le portefeuille, ce qui peut être difficile à mettre en œuvre pour les investisseurs individuels », lit-on dans la note.

Options sur le marché

Il existe plusieurs FNB obligataires à long terme sur le marché canadien. Les clients peuvent choisir des FNB d’obligations fédérales, provinciales, d’entreprises de haute qualité et globales en fonction de leur appétit pour le risque.

Parmi les plus importants FNB à longue échéance en termes d’actif, on retrouve le FINB BMO obligations fédérales à long terme (ZFL) (frais de gestion de 0,20%) dont l’actif est de 3 G$, suivi du FNB d’obligations fédérales canadiennes à long terme TD (0,20%) à 1,7 G$ et du Invesco Long Term Government Bond Index ETF Government (PGL), (0,25%) à 326 M$.

Pour les investisseurs qui recherchent une exposition à long terme aux bons du Trésor américain, il existe plusieurs options dans le paysage des FNB canadiens. Des parts couvertes en dollars canadiens, des parts non couvertes en dollars canadiens et des parts en dollars américains sont également disponibles. Le marché canadien des FNB ne propose pas de FNB sur les obligations américaines à long terme, qu’il s’agisse d’obligations d’entreprises ou d’obligations globales.

Parmi les plus importants FNB, on retrouve le FINB BMO obligations du Trésor américain à long terme (ZTL/F), dont les frais de gestion sont à 0,20% et l’actif géré à 255 M$. Il est suivi par le FINB BMO obligations du Trésor américain à long terme (ZTL), assorti de frais de 0,20% et d’un actif de 204 M$, et du FNB d’obligations du Trésor américain à long terme TD (TULB), dont les frais sont de 0,20% et l’actif, de 124 M$.

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Attrait nouveau pour les FNB obligataires https://www.finance-investissement.com/edition-papier/industrie/attrait-nouveau-pour-les-fnb-obligataires/ Mon, 16 Oct 2023 04:23:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96675 GUIDE DES FNB - La montée des taux d’intérêt donne un nouveau souffle aux fonds de titres à revenu fixe.

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Avec la montée des taux d’intérêt, le secteur des fonds négociés en ­Bourse (FNB) de titres à revenu fixe a changé au cours de la dernière année et demie. De la famine, on est passé à l’abondance, ce qui crée des défis et des occasions pour les clients.

Dans une note d’août 2022, ­Valeurs mobilières ­TD (VMTD) soulignait que le secteur des ­FNB obligataires avait une part de marché faiblissante. « ­Les ­FNB de titres à revenu fixe composent 29 % du marché total des ­FNB aujourd’hui, en déclin par rapport au niveau de 35 % en 2012. »

Ceci s’explique par la croissance supérieure de l’actif des FNB d’actions au cours de la période de 10 ans se terminant en 2022. « L’environnement des bas taux d’intérêt durant la même période a fait plafonner le potentiel de croissance des ­FNB de revenu fixe », indiquait l’équipe d’analystes de ­VMTD.

Dans sa note de mars 2023, ­VMTD chantait un air bien différent. « ­Après des années de bas taux d’intérêt suivies par une montée rapide des taux en 2022, les rendements obligataires ont rebondi à des niveaux attrayants cette année. Plusieurs investisseurs voient le revenu fixe, grâce à des revenus séduisants et un faible risque, comme un des investissements les plus populaires dans l’environnement actuel. »

Certes, le rendement de nombre de ­FNB de titres à revenu fixe a été négatif en 2022, la montée des taux ayant diminué le prix des obligations. La relation entre le prix des obligations et les rendements étant inverse. Or, la remontée des taux d’intérêt crée des occasions à long terme et redonne un nouveau souffle au secteur.

En 2022 et pour les sept premiers mois de 2023, les créations nettes de ­FNB de titres à revenu fixe ont été supérieures à celles des ­FNB d’actions, entre autres en raison de l’attrait pour les ­FNB de comptes à intérêt élevé. Résultat : à la ­mi-août 2023, l’actif total des 334 ­FNB de titres à revenu fixe (109,3 G$) représentait 31,4 % de l’actif de l’ensemble des ­FNB canadiens.

VMTD constate que le secteur des ­FNB de revenu fixe a connu le lancement de 19 nouveaux produits dans la période d’un an, à partir d’une base de 306 produits. Les FNb d’actions ont vu émerger plus du double, soit 45 nouveaux produits à partir d’un compte original de 808.

Ces développements sur le front des ­FNB de revenu fixe s’inscrivent dans un mouvement plus large, explique VMTD. Malgré une assez bonne tenue des marchés boursiers, « les craintes de récession ont incité les investisseurs à mettre de l’argent dans des actifs plus sécuritaires. Des ­FNB à thème défensif, comme des ­FNB de marchés monétaires, d’obligations gouvernementales, d’options couvertes et d’allocation d’actifs ont été plus populaires que d’autres thèmes orientés vers la croissance ».

Ainsi, seulement neuf ­FNB de gestion de liquidités se sont partagé des entrées nettes de 3,4 G$ dans les cinq premiers mois de 2023, ce qui en fait un type de produit populaire. Et pour cause : « Avec un niveau de risque très bas et une duration de zéro, les ­FNB de gestion de trésorerie en dollars canadiens et américains offrent des revenus d’intérêt de 5,0 % et 5,2 % respectivement », commente VMTD. (Lire : ­« Engouement pour les FNB de comptes d’épargne à intérêt élevé »)

Les ­FNB d’obligations gouvernementales sont l’autre catégorie championne des créations nettes de janvier à mai 2023, récoltant 2,4 G$. « ­Les obligations gouvernementales surperforment durant les récessions, et les investisseurs en ont accumulé en prévision d’une récession potentielle cette année », note ­VMTD. Les ­FNB d’obligations gouvernementales de longue durée ont obtenu les deux tiers des créations nettes de ce type de FNB, qui est négocié principalement par des investisseurs institutionnels.

Pertinente diversification

Il est quelque peu étonnant que les ­FNB d’épargne à intérêt élevé ou de gestion de liquidité soient inclus dans la catégorie générale des ­FNB de titres à revenu fixe, reconnaît ­Daniel ­Straus, directeur général, recherche ­FNB à ­Banque ­Nationale ­Marchés financiers. « ­Nous les classons ainsi parce que c’est de cette façon que les investisseurs les envisagent et les utilisent, dit l’analyste, et avec les niveaux de revenus qu’ils offrent, autour de 5 %, on les comprend. »

Or, il s’agit de produits très différents, ­souligne-t-il. « ­Les gens auraient avantage à ne pas complètement remplacer les ­FNB obligataires par des produits de gestion de liquidité. » ­Dans la situation où les taux d’intérêt changeraient de direction, ­explique-t-il, les premiers gagneraient, les deuxièmes perdraient. « ­Les ­FNB obligataires sont de l’assurance dans un portefeuille : ils ziguent quand les marchés zaguent. »

Dans la faveur retrouvée pour les ­FNB de revenu fixe, les investisseurs peuvent renouer avec les multiples avantages qui les caractérisent. Au premier chef, leur rôle de guichet unique, comme le caractérise ­Andres ­Rincon, premier directeur, chef des ventes et stratégie de ­FNB à ­VMTD. « Avec un seul titre en ­Bourse, un investisseur peut avoir accès d’un coup à des centaines d’obligations de multiples émetteurs, de plusieurs niveaux de qualité et de structures », ­explique-t-il. Plus encore, les écarts cours ­acheteur-cours vendeur sur un ­FNB sont souvent inférieurs à ceux des titres ­sous-jacents qui les composent, sans compter que leurs frais de gestion ne sont en moyenne que de 0,39 %. Pour les ­FNB de titres à revenu fixe indiciel, le ­RFG moyen est même de 0,24 %.

L’analyste en fait ressortir aussi les multiples usages dans un portefeuille. Entre autres, la solution guichet unique donne un accès facile à de nombreux types de titres qui seraient autrement difficiles à acheter, par exemple les obligations de sociétés à haut rendement et les titres de dette de pays émergents. Du coup, les allocations tactiques à des secteurs spécialisés s’en trouvent facilitées et accélérées. La vente à découvert, habituellement fort complexe dans les titres obligataires, se fait en un tournemain à l’aide d’un seul symbole boursier.

Par ailleurs, le marché des ­FNB de titres à revenu fixe reste varié. Un investisseur peut gérer la duration ou la qualité de crédit des émetteurs de son portefeuille en privilégiant le placement dans un ­sous-segment d’émetteurs de titres à revenu fixe.

Également, la stratégie de vente à perte à des fins fiscales dans des comptes non enregistrés est facilitée. L’une des opérations les plus populaires à la fin de 2022 a été la vente de titres à revenu fixe pour cristalliser des pertes fiscales. La hausse des taux entraînant la chute des prix obligataires, les portefeuilles de nombreux investisseurs se retrouvaient avec des pertes non réalisées. Bon nombre ont substitué des ­FNB à des titres individuels, cristallisant ainsi les pertes tout en conservant leur exposition au secteur et en amenuisant les coûts de cette manœuvre.

Vent favorable

Dans une note d’août 2022, ­Andres ­Rincon jugeait que tout le secteur des ­FNB était entré dans une phase de plus grande maturité « avec des barrières à l’entrée qui augmentent et une compétition qui s’intensifie ». Il soutient encore ce point de vue, notant que « les coûts pour les mainteneurs de marché sont plus élevés avec plus de produits à couvrir, de telle sorte qu’il est plus difficile pour un fournisseur d’arriver avec un produit innovateur ».

Dans le secteur des ­FNB de titres à revenu fixe, ­BMO affiche le premier rang des émetteurs en termes d’actifs, avec 30 % de part de marché, suivi de ­RBC iShares (24 %), selon ­VMTD. Placements ­Vanguard, ­Placements Mackenzie et ­FNB ­Horizons viennent ensuite avec chacune une part de 7 % du marché.

Dans le secteur des titres de revenu fixe, les innovations sont relativement rares. Une exception tient aux ­FNB à gestion active, qui se multiplient. « ­BMO a récemment acquis une foule de nouveaux gestionnaires et, de ce fait, s’oriente de plus en plus vers la gestion active », fait ressortir ­Andres ­Rincon. Même dans le domaine hyperactif des fonds axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), l’émergence de nouveaux produits est clairsemée. « Ça intéresse plus les institutions, ­ajoute-t-il. On voit peu d’intérêt de la part des investisseurs individuels. Desjardins, qui s’est spécialisé dans cette voie, a montré des signes de vie, mais il ne s’agit pas de nouveaux produits, plutôt d’un changement de certains mandats pour être plus aligné sur l’objectif [carboneutre]. »

À cause du vent très favorable des taux d’intérêt plus hauts, le secteur des ­FNB obligataires fait face surtout à des occasions et à peu de défis. La plus grande de ­celles-ci tient « au retour du portefeuille classique ­60-40 », juge Dan Hallett, ­vice-président et directeur à Highview Financial. « Les obligations jouent leur rôle à nouveau, dit-il. Elles ne sont pas simplement un diversificateur, mais contribuent au rendement du portefeuille. »

Une autre occasion tient à l’apport en liquidité que permettent les ­FNB obligataires, un avantage que la crise de liquidité de mars 2020 a révélé. « À un moment où les titres obligataires individuels ne se négociaient pas, rappelle ­Dan ­Hallett, les ­FNB continuaient à s’échanger et à donner de la liquidité à ceux qui en avaient besoin. »

Erika ­Toth, directrice, distribution de ­FNB aux marchés de conseil et institutionnels à ­BMO Gestion d’actifs, souligne un seul défi, mais il est lié aux investisseurs qui se sont précipités en grand nombre vers les fonds à courte duration. « ­Les gens devraient penser à plus long terme et préserver des titres obligataires à long terme dans leur portefeuille », ­dit-elle.

Advenant une récession et une baisse des rendements obligataires, les titres à revenu fixe à long terme profiteraient davantage de ce fléchissement, car leurs prix monteraient, la relation entre le prix des obligations et leur rendement étant inverse.

L’apparition croissante de ­FNB à gestion active en titres à revenu fixe constitue un développement heureux, pense Dan Hallett. « ­Pour les obligations gouvernementales canadiennes, le recours à des ­FNB passifs fait très bien l’affaire, ­dit-il, mais dès qu’on sort de ces limites, il peut être très pertinent pour une majorité d’investisseurs d’acquérir des titres obligataires plus exotiques par l’intermédiaire de gestionnaires actifs. Jouer dans ces marchés est plus difficile qu’il y a 20 ans : la liquidité est plus friable, l’investisseur individuel n’a pas accès aux meilleurs prix même dans les réseaux de courtage à escompte. »

Par contre, ­Dan ­Hallett fait à l’endroit des ­FNB obligataires la même critique qu’il lance à tout le secteur des ­FNB : « ­Ce qui me frappe, c’est combien les choses ont perdu toute proportion. Il y a trop de produits et, ça oriente beaucoup d’investisseurs vers de mauvaises décisions. Ils changent de produits trop souvent ; ils deviennent des gestionnaires actifs et sautent d’un ­FNB à l’autre. C’est bon pour l’industrie, pas pour les investisseurs et leurs conseillers. » 

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Invesco réduit les frais de gestion de son FNB PFL https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/invesco-reduit-les-frais-de-gestion-de-son-fnb-pfl/ Mon, 17 Jul 2023 11:12:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95069 PRODUITS – Le changement sera effectif à partir du 1er septembre.

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Invesco Canada annonce une réduction permanente des frais de gestion de son FNB Invesco 1-3 Year Laddered Floating Rate Note Index (PFL). Passant de 0,20 % à 0,12 %, cette réduction entrera en vigueur le 1er septembre 2023.

Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une stratégie visant à rendre le PFL plus attractif pour les investisseurs cherchant à profiter de taux de rendement plus élevés dans un environnement de hausse des taux d’intérêt. Le FNB détient des obligations à taux variable d’État, d’organismes gouvernementaux et de provinces de qualité investissement à court terme notées AAA et AA par le S&P. Ces obligations voient leurs coupons régulièrement révisés, générant des paiements de coupons plus élevés à mesure que les taux d’intérêt augmentent.

Le PFL cherche à reproduire, autant qu’il est raisonnablement possible et avant déduction des frais, le rendement de l’Indice des obligations à taux variable échelonnées 1-3 ans FTSE Canada. L’indice est conçu pour mesurer le rendement d’un panier échelonné d’obligations à taux variable de 1 an à 3 ans du gouvernement du Canada, d’organismes gouvernementaux et de provinces.

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FNB : les tendances au premier semestre 2023 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-les-tendances-au-premier-semestre-2023/ Wed, 12 Jul 2023 10:13:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94981 FOCUS FNB -  Face à l'incertitude, les investisseurs ont opté pour la sécurité tout en cherchant des rendements attractifs.

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Parmi l’éventail éblouissant de choix offerts aux investisseurs canadiens en matière de fonds négociés en Bourse (FNB), les meilleurs vendeurs ont été les produits les plus accessibles. « La liquidité est sans aucun doute le thème le plus populaire cette année », notent les stratèges des FNB de Valeurs Mobilières TD Inc. dans un récent rapport.

Selon ce rapport, à la fin du mois de mai, les FNB de comptes d’épargne à intérêt élevé (CEIE) avaient attiré 3,4 milliards de dollars (G$) d’entrées de fonds. Parmi les autres thèmes populaires cette année identifiés par Valeurs Mobilières TD figurent les obligations d’État (2,4 G$), les stratégies ESG (1,9 G$), les actions de type covered-call (1,7 G$) et les fonds d’allocation d’actifs (1,3 G$).

Cela représente un changement par rapport à l’année précédente, alors que 64 % des entrées de fonds du premier semestre étaient allées aux FNB d’actions, contre seulement 29 % aux FNB de titres à revenu fixe, selon la Financière Banque Nationale Inc.

Nirujan Kanagasingam, vice-président et responsable de la stratégie des FNB chez CI Global Asset Management, à Toronto, a déclaré que les allocations importantes aux FNB de type CEIE sont logiques, compte tenu de la volatilité et de l’incertitude des marchés financiers, et des rendements attrayants qu’ils offrent. Les FNB CEIE tels que le CI High Interest Savings ETF, dont la valeur est de 7,3 G$, peuvent remplacer avantageusement les comptes d’épargne traditionnels, a-t-il ajouté.

Malgré des rendements de l’ordre de 5 %, les investisseurs dans les FNB CEIE et autres substituts de liquidités, tels que les FNB de marché monétaire, risquent toutefois de ne pas profiter de hausses imprévues susceptibles de marquer le marché. Ne pas être investi au moments où se présenteront les meilleurs jours du marché des actions pourrait avoir un impact important sur les rendements à long terme, estime Prerna Mathews, vice-présidente de la stratégie des produits FNB chez Mackenzie Investments, à Toronto.

En restant sur la touche avec des liquidités, « vous obtenez un bon rendement, mais à quel prix, selon le moment où vous serez en mesure d’entrer sur le marché », a mis en garde Prerna Mathews. « Historiquement, prendre part à ce mouvement a été un véritable défi pour les investisseurs ».

Chez Franklin Templeton, qui gère le FNB actif d’obligations à duration très courte Franklin Bissett, mais ne propose pas de FNB basés sur les liquidités, on encourage les investisseurs à s’éloigner un peu plus de la courbe de risque de duration.

« Nous avons un marché obligataire survendu, où les obligations sont essentiellement décotées », a affirmé Ahmed Farooq, vice-président senior et responsable de la distribution des FNB au détail chez Franklin Templeton, à Toronto. Par conséquent, en plus d’un revenu élevé en raison de la courbe de rendement fortement inversée, les investisseurs dans les échéances courtes obtiendront des plus-values fiscalement avantageuses grâce aux obligations qui arrivent à échéance.

Ahmed Farooq soutient que les investisseurs ne sont pas rémunérés pour le risque plus élevé associé aux obligations à plus long terme. Le FNB Franklin affichait récemment un rendement à l’échéance de 5,4 % pour une durée inférieure à six mois, alors que l’univers des obligations canadiennes affichait un rendement à l’échéance d’environ 4,2 % pour une durée d’environ sept ans.

Selon Ahmed Farooq, en optant pour une durée longue, « vous obtiendrez moins de rendement ou de rendement total, et vous vous exposerez à beaucoup plus de volatilité, car les obligations ont une relation inverse avec les taux d’intérêt ».

Néanmoins, selon Valeurs Mobilières TD, les obligations d’État ont été populaires cette année en raison de leur faible profil de risque et de leur nature défensive. « Historiquement, les obligations d’État surperforment pendant les récessions et les investisseurs ont accumulé des obligations d’État pour se préparer à une éventuelle récession cette année », ont déclaré les stratèges de Valeurs Mobilières TD.

Selon l’analyse des flux du premier semestre effectuée par la société, la plupart des achats de FNB de trésorerie ont été effectués par des investisseurs de détail. Bien que les particuliers aient également été actifs dans les obligations d’État, « les institutions ont été des acteurs clés dans ce domaine », a indiqué Valeurs Mobilières TD.

En ce qui concerne les FNB ESG, Valeurs Mobilières TD a déclaré avoir observé un intérêt limité de la part des conseillers de détail, tandis que les institutions ont été les principaux contributeurs de l’activité de négociation et des entrées de fonds dans ces produits.

Les entrées dans les FNB d’actions ont été plus faibles que la normale, et les actions américaines, malgré les rendements élevés des géants de la technologie qui dominent les grands indices boursiers, ont connu des sorties de fonds.

« Cette année, ce sont les actions internationales qui ont été les plus prisés », a signalé Andres Rincon, Premier directeur et chef, Ventes et stratégie de FNB, Valeurs Mobilières TD. Cela peut s’expliquer par le fait que les investisseurs estiment qu’ils sont suffisamment exposés aux actions américaines, a-t-il ajouté, mais aussi probablement par le fait que la technologie a pris une place prépondérante dans la reprise que nous avons connue.

Si les FNB américains n’ont pas eu la cote, d’autres grandes catégories d’actions ont attiré de nouveaux fonds au cours du premier semestre. « Nous avons constaté beaucoup plus d’intérêt pour les actions internationales et les marchés émergents, ainsi que pour les actions canadiennes au cours de la même période », a mentionné Prerna Mathews, qui a qualifié le changement de préférence des investisseurs à l’échelle internationale de jeu d’évaluation.

Malgré la faiblesse récente des services financiers et de l’énergie – les deux plus grands secteurs du marché canadien – le marché intérieur continue de dominer les ventes de FNB d’actions. « Le secteur financier en est le principal moteur », a affirmé Prerna Mathews, soulignant des avantages tels que le crédit d’impôt sur les dividendes. « Les actions canadiennes ont donc tendance à rester attractives, car les valeurs financières continuent de fournir un très bon rendement. »

Si les FNB de covered call séduisent les investisseurs en raison de leurs rendements attrayants et de leur protection limitant les baisses, Prerna Mathews souligne que certains de ces produits donnent lieu à des remboursements de capital pour financer une partie de ce rendement. « Une partie de cet intérêt [pour l’achat] peut provenir d’investisseurs qui ne comprennent pas vraiment ce qu’ils achètent et comment ce rendement est financé », a-t-elle déclaré.

Aux investisseurs qui s’inquiètent de la volatilité du marché ou d’une récession potentielle, Nirujan Kanagasingam suggère de rechercher une exposition à des secteurs plus défensifs, ainsi qu’à des facteurs qui sont actuellement en vogue, tels que la qualité ou la faible volatilité.

« Nous soulignons l’importance pour les investisseurs de rester dans leurs allocations stratégiques et de ne pas risquer de manquer des rendements, en particulier lorsqu’ils ont des horizons temporels plus longs », a-t-il déclaré. « Nous pensons que les stratégies factorielles diversifiées ou le basculement factoriel tactique offrent une opportunité intéressante compte tenu des prévisions économiques actuelles. »

En outre, toujours selon Nirujan Kanagasingam, les fonds long-short et les alternatives liquides telles que celles basées sur les contrats à terme de matières premières offrent une diversification et des rendements non corrélés au marché des actions au sens large. Ces types de stratégies « commencent à susciter un certain intérêt, mais n’ont pas encore été pleinement adoptées ».

Les FNB axés sur l’infrastructure constituent un autre investissement secondaire qui mérite d’être considéré. « L’infrastructure peut constituer une approche défensive pour les clients qui disposent d’un flux de revenus réguliers, et qui désirent également tirer parti de certaines des pressions inflationnistes que nous ressentons tous », a avancé Ahmed Farooq. Il a noté que les entreprises réglementées qui fournissent des services essentiels tels que l’électricité ou le gaz naturel peuvent répercuter les augmentations de coûts sur les consommateurs.

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L’activité sur les FNB d’actions a baissé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/lactivite-sur-les-fnb-dactions-a-baisse/ Wed, 12 Jul 2023 10:12:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94951 FOCUS FNB - Mais pas celle sur les FNB obligataires.

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Après une année hyperactive de transactions en 2022 sur les titres FNB cotés au Canada, l’année en cours se démarque par une baisse sensible d’environ 7% d’activité mesurée selon la valeur négociée, rapporte une analyse de Marchés des capitaux CIBC. Loin d’être catastrophique, le repli marque un retour aux niveaux de transaction de 2021, qui s’inscrivaient eux-mêmes dans une hausse continue depuis 2018.

« Bien que la liquidité reste assez élevée par rapport aux normes historiques, note l’étude, nous observons que la baisse des volumes peut suggérer une plus grande incertitude de la part des participants au marché. »

Après un bref pic de volatilité en mars dernier, l’activité de négociation sur les titres canadiens cotés en bourse a été relativement modérée au cours des trois derniers mois. Cela coïncide avec une plus faible volatilité des marchés d’actions cette année, ce qui a été associée à des volumes réduits de transactions dans le passé.

Pour sa part, la rotation des FNB a représenté environ 15 % de la valeur échangée depuis le début de l’année, contre une moyenne de 13 % au cours des cinq dernières années. Comparé aux niveaux record de l’année dernière, les volumes de transactions sur les FNB sont en baisse de plus ou moins 8% pour l’année en cours.

Les FNB obligataires font mieux

Dans ce recul généralisé, les FNB obligataires tirent mieux leur épingle du jeu, comme on pouvait s’y attendre après la hausse marquée des taux d’intérêt par les banques centrales. Ainsi, les transactions de FNB obligataires n’ont pas fléchi et ont plutôt poursuivi leur montée engagée en 2022.

Ils ont représenté une part beaucoup plus importante des FNB échangés que les années précédentes. Cette hausse a été sensible surtout dans les titres à très court terme (FNB de comptes d’épargne à intérêt élevé et de titres à maturité de moins d’un an). Pour l’année en cours, ces produits à très court terme accaparent 39% de la rotation des FNB obligataires et 11% de toute la rotation des FNB, contre seulement 5% l’an dernier.

En contrepartie, les volumes sur les FNB d’actions sont actuellement inférieurs de 15 % à ceux de l’année dernière, ce qui reflète le repli d’activité généralisé des marchés boursiers. « Cela suggère un appétit pour le risque plus limité, selon nous, ainsi que l’attrait des instruments à revenu fixe à ultra-court terme dans l’environnement de taux actuel, » fait ressortir l’étude.

C’est seulement au cours du mois de mars 2023 que l’activité de négociation s’est intensifiée,

un certain nombre de banques américaines et européennes ayant été confrontées à de graves problèmes de liquidité alors que la volatilité du marché a atteint son paroxysme. Depuis, le creux de l’été semble s’être installé un peu plus tôt que d’habitude et l’activité de négociation s’est ralentie.

Liquidité supérieure

Soulignons que les volumes ne sont que l’un des nombreux indicateurs de la liquidité des FNB.

Puisque les FNB sont des fonds ouverts et que les parts peuvent facilement être créées ou rachetées, la liquidité du panier sous-jacent est généralement plus représentative de la liquidité réelle d’un FNB. En d’autres termes, les FNB dont les volumes de transactions sont plus faibles ne sont pas nécessairement moins liquides et les mainteneurs de marché peuvent faciliter les transactions importantes tant que l’exposition sous-jacente du FNB est très liquide.

En règle générale, les FNB sont au moins aussi liquides que leurs paniers de titres sous-jacents. En fait, dans de nombreux cas, les FNB qui font l’objet d’une activité de négociation importante sur le marché secondaire sont en fait plus liquides que le marché sous-jacent.

« Par conséquent, nous considérons les volumes de négociation des FNB comme un indicateur de l’amélioration potentielle de la liquidité offerte par le FNB », note l’étude.

Les chutes dans la valeur totale des transactions ne s’est manifestée que dans les FNB d’actions, secteur où la baisse de 15% reflète le repli d’activité généralisée des marchés boursiers, montre l’étude de CIBC.

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Les FNB d’obligations poursuivent sur leur lancée https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-dobligations-poursuivent-sur-leur-lancee/ Wed, 08 Mar 2023 11:32:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92368 FOCUS FNB - Ils enregistrent plus de la moitié des créations nettes de février.

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Après de faibles rachats en janvier, le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens renoue avec les créations nettes pour le mois de février 2023. Il a enregistré des entrées nettes de 4 milliards de dollars (G$) en février, ce qui porte l’actif géré cumulatif en FNB canadiens à 328 G$. Plus de la moitié des entrées nettes, soit 2,6 G$, provient des FNB de titres à revenu fixe, selon Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Les FNB canadiens avaient commencé l’année timidement avec des rachats nets de 829 M$ en janvier, dont 501 M$ pour les FNB de titres à revenus fixes, et 328 M$ pour les FNB d’actions.

Les créations nettes de FNB en février ont retrouvé le niveau de novembre 2022, mais elles restent bien en deçà des résultats de décembre 2022, qui avaient connu des entrées nettes records de 7,5 G$.

Les créations nettes de FNB obligataires représentent 58 % des apports nets totaux de FNB canadiens pour les deux premiers mois de 2023, suivis par les FNB d’actions, les FNB multiactifs et les FNB à effet de levier et inversés.

Les FNB de titres à revenus fixes mènent le bal

De toutes les catégories d’actifs, ce sont les FNB de titres à revenus fixes qui ont été les plus populaires le mois dernier. Ils ont redressé la tête en février, après un mois de janvier plus difficile sur le plan des créations nettes. Ils totalisent des actifs de 99,5 G$, ce qui représente 30 % des parts de marchés des FNB canadiens en termes d’actifs.

En février, les FNB du marché monétaire occupent la part du lion (52 % ou 1,4 G$) des créations nettes des FNB obligataires. En raison de cette dominance et du fait que les FNB de comptes à intérêts élevés représentent 17,8 G$ en actifs, soit 18 % de tous les FNB de titres à revenu fixe, Banque Nationale Marchés financiers envisage de créer une catégorie spécifique à ce type de fonds, afin de les isoler parmi les FNB de titres à revenu fixe. Les FNB de liquidité ont bénéficié de la hausse des taux d’intérêt en 2022, qui a fait baisser les prix des obligations et rendu les rendements sur les comptes plus attractifs.

En février, les FNB d’obligations gouvernementales canadiennes, américaines et à haut rendement ont également reçu des entrées de fonds significatives, soit 277 M$, 341 M$ et 253 M$ respectivement.

Du côté des sorties, les obligations de sociétés canadiennes et les FNB d’actions privilégiées ont été les seules catégories de titres à revenu fixe à enregistrer des rachats nets en février.

Même après une année 2022 volatile sur le plan des rendements sur les marchés, les FNB multiactifs ont fait preuve de résilience en prolongeant leur série d’entrées de fonds qui dure depuis près de cinq ans. Cette catégorie a recueilli 357 M$ d’actifs nouveaux en février, principalement grâce aux FNB d’allocation d’actifs alternatifs.

Moins demandés, les FNB d’actions

En février, les FNB d’actions ont enregistré des créations nettes de 955 M$, comparativement à des rachats nets de 328 M$ en janvier. Les entrées sont concentrées surtout dans les actions canadiennes (608 M$) et dans les actions de pays développés de marché large (370 M$). Les FNB d’actions canadiennes représentent plus du tiers des parts du marché, pour des actifs totaux de 77 G$ sur les 204,6 G$ en FNB d’actions

Pour les deux premiers mois de 2023, les FNB d’actions américaines ont été le seul secteur géographique des FNB à avoir connu des rachats (- 273 M$) sur 627 M$ pour janvier et février 2023

Les FNB de soins de santé (149 M$) et de matières premières (126 M$) ont enregistré les plus importantes créations nettes parmi les FNB d’actions sectorielles, tandis que le secteur des finances a affiché des rachats de 254 M$. On note également des sorties nettes de capitaux dans les FNB sectoriels de l’énergie et des technologies.

Pour les deux premiers mois de 2023 dans le secteur des FNB d’actions, trois types de fonds affichent des créations nettes, soit les FNB de dividendes/revenus, les fonds qui portent sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) et les FNB d’actions à faible volatilité.

Les FNB ESG tirent les marrons du feu

Les FNB de type ESG continuent d’attirer l’attention, malgré les débats entourant leur définition, souligne Banque Nationale Marchés financiers.

Ainsi, en février, ce type de fonds affiche des créations nettes de 363 M$, la majorité étant dans les FNB d’actions du genre (266 M$). L’actif sous gestion total en FNB ESG s’élevait à 11,8 G$ à la fin de février dernier, soit 3,6 % des actifs canadiens en FNB.

La suite de produits iShares ESG Aware (XSUS) et les FNB ESG gérés activement de Banque Nationale Investissements (BNI) ont continué à attirer de nouveaux fonds en février.

Pour les deux premiers mois de 2023, les créations nettes de FNB ESG se sont établies à 572 M$, dont 465 M$ pour des FNB d’actions ESG.

Pour la même période, les FNB thématiques ont reçu des créations nettes de 466 M$ et les FNB de dividendes se classent avantageusement dans leur catégorie avec des créations nettes de 293 M$. Par contre, les FNB pondérés en fonction de la capitalisation boursière ont affiché des rachats de 300 M$.

Par ailleurs, les FNB qui ont comme actif sous-jacent des cryptoactifs ont connu des créations nettes en dents de scie depuis le début de l’année. Après une brève poussée d’afflux en janvier, où les entrées nettes ont atteint 105 M$, ces fonds enregistrent des rachats nets de 52 M$ en février, ce qui est représentatif de leur volatilité, selon les analystes de BNMF.

Enfin, malgré la hausse du taux de l’inflation, les investisseurs n’ont pas cherché à s’en protéger en se tournant massivement vers les commodités. Alors qu’elles avaient enregistré des créations nettes de 24 M$ en janvier, elles ont plutôt affiché des rachats nets de 15 M$ en février.

Les 13 principaux émetteurs de FNB au Canada ont connu des créations nettes en février, tandis que de faibles rachats nets ont été observés chez CIBC, Manuvie, Desjardins et Guardian Capital. Placements CI affiche les plus importantes créations nettes de février (702 M$), suivie de BMO (623 M$), RBC iShares (543 M$) et Vanguard (495 M$).

Les apports nets affichés chez Banque Nationale Investissements (390 M$), Hamilton (167 M$), AGF (73 M$) et Fidelity (156 M$) ont représenté des parts significatives par rapport à leur actif initial.

Pour les deux premiers mois de 2023, CI arrive en tête des émetteurs au chapitre des créations nettes (1,26 G$), suivie de TD (852 M$), BNI (810 M$) et Horizons (380 M$).

Une quinzaine de nouveaux fonds ont vu le jour en février, notamment des FNB d’options d’achat couvertes, d’obligations à long terme, d’ESG et d’indices de marché larges. iShares a lancé cinq nouveaux fonds et Invesco en a initié trois. Les autres FNB ont été créés par Mulvihill, Placements CI et CIBC.

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Les FNB obligataires fiscalement avantageux ne sont pas un paradoxe https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-obligataires-fiscalement-avantageux-ne-sont-pas-un-paradoxe/ Wed, 08 Mar 2023 11:27:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92393 FOCUS FNB - Les fonds d’obligations vendues à escompte peuvent se montrer utiles dans les comptes non enregistrés.

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En temps normal, les obligations sont surtout considérées à titre qui génèrent des revenus d’intérêts, et ne figurent donc pas au premier plan lorsque l’on songe à l’efficience fiscale. Or, cette année la situation pourrait bien être différente à la suite des pertes subies sur les marchés en 2022. La raison : une abondance d’obligations se négociant à des prix bien inférieurs à leur valeur nominale.

Tous les gestionnaires de portefeuilles de fonds de titres à revenu fixe offerts au détail peuvent profiter de ces obligations qui se vendent au-dessous du pair ou à escompte pour générer des gains en capital au profit des investisseurs ayant des comptes non enregistrés. Une poignée de fonds négociés en Bourse (FNB) d’obligations à escompte visent spécifiquement cet objectif.

Le plus ancien et le plus important d’entre eux est le FINB BMO obligations à escompte, lancé en février 2014 et doté d’un actif géré de 784 millions de dollars (M$) au 2 mars 2023. Ce FNB offre une « exposition de type univers » tout en sélectionnant des obligations susceptibles d’être plus avantageuses sur le plan fiscal, a indiqué Matt Montemurro, gestionnaire de portefeuille, FNB, chez BMO Gestion d’actifs Inc., à Toronto.

Cela réfère généralement des obligations à faible coupon pour le portefeuille de BMO, qui suit le rendement l’indice des obligations à escompte FTSE Canada. La gamme de produits de BMO comprend également deux autres stratégies à escompte – le FNB BMO obligations à escompte à court terme, d’une valeur de 47 M$, et le FNB BMO obligations à escompte de sociétés, d’une valeur de 34 M$ – qui ont tous deux été lancés en janvier 2022.

Le principal concurrent de BMO est le FNB d’obligations canadiennes à escompte RBC. Créé en juin 2019, son actif est de 757 M$ et il se compose d’un portefeuille d’obligations à court terme géré activement.

En choisissant parmi des obligations qui ont la même qualité de crédit et la même durée, et qui peuvent même provenir du même émetteur, les gestionnaires de portefeuille du FNB RBC sélectionnent l’obligation à coupon inférieur.

« Le marché s’ajustera au prix, de sorte que le rendement à l’échéance devrait être le même », affirme Stephen Hoffman, vice-président, FNB, à RBC Gestion mondiale d’actifs Inc, de Toronto. La composition du rendement total sera différente, a toutefois expliqué Stephen Hoffman, évoquant des revenus d’intérêts plus faibles et donc, des gains en capital plus élevés, « dans l’hypothèse d’un environnement comme celui que nous connaissons aujourd’hui, où les obligations se négocient à escompte. »

Le concurrent le plus récemment apparu est le FNB actif d’obligations à escompte Dynamique, qui a atteint 234 M$ depuis son lancement en novembre. L’équipe de gestion montréalaise dirigée par Marc-André Gaudreau a la stratégie la plus active, et son portefeuille est le plus différencié du grand marché obligataire canadien.

Le FNB Dynamique investit principalement dans des obligations de sociétés canadiennes de première qualité dont les échéances varient entre trois et sept ans. Le prix moyen pondéré des obligations qu’il détient doit être inférieur au prix moyen des obligations de son indice de référence, qui est un hybride de deux indices d’obligations de sociétés.

Selon Marc-André Gaudreau, la combinaison de l’élargissement des écarts entre les obligations de sociétés et les obligations du Canada, des rendements relativement élevés pour les obligations de qualité et des escomptes intéressants sur les prix des obligations constitue une occasion d’investissement intéressante.

En ce qui concerne les frais de gestion et les dépenses, les fournisseurs les moins coûteux sont le FINB BMO obligations à escompte et son homologue à court terme, tous deux à 0,10 %, tandis que RBC demande 0,17 %. Le FNB Dynamique, qui s’appuie davantage sur une recherche sur le crédit, a des frais de gestion de 0,35 %, avant les autres dépenses.

Comme les stratégies de placement et les avoirs des divers FNB d’obligations à escompte sont très différents les uns des autres, leurs choix potentiels le sont aussi. Le FINB BMO obligations à escompte détient ainsi des obligations canadiennes à taux fixe dont le taux d’intérêt nominal est inférieur ou égal à 1,4 fois leur rendement à l’échéance.

Dans le marché actuel, cela représente un prérequis assez bas. En fait, selon Matt Montemurro, sur les 1 653 obligations de l’univers des titres canadiens de qualité à la fin février, toutes sauf 92 seraient admissibles au FNB. Cela signifie que les quelque 400 titres seront plus fortement vendus à escompte que par le passé. « L’univers global des titres à revenu fixe est plus avantageux sur le plan fiscal qu’il ne l’était il y a deux ans », a déclaré Matt Montemurro.

Cette tendance est également valable pour l’univers des obligations canadiennes à court terme dans lequel le FNB RBC investit. À la fin de janvier, soit pour les dernières données transmises par Stephen Hoffman, l’escompte moyen pondéré par 100 $ de valeur nominale était de 7,07 $, soit près du double de l’escompte du marché dans son ensemble.

Le coupon moyen pondéré du FNB RBC était d’environ 1,2 %, contre 2,5 % pour l’indice. « Lorsque nous nous concentrons sur les obligations dont les prix sont plus bas, cela se traduit par un portefeuille dont le coupon est plus faible », dit Stephen Hoffman. Étant donné que les rendements à l’échéance seront similaires pour les obligations à prix élevé et à prix réduit qui ont par ailleurs des caractéristiques de qualité de crédit et de durée similaires, les obligations à coupon réduit devraient avoir une composante de gains en capital plus élevée dans leur rendement total.

Toutefois, le rendement à l’échéance du FNB RBC au 31 janvier était de 4,35 %, soit 28 points de base de plus que celui de l’indice. Cette situation est attribuable à la décision de RBC GMA de surpondérer considérablement les émissions de sociétés, soit 60 % du portefeuille, près du double de la pondération de l’indice (33 %).

Les sociétés sont surpondérées parce qu’elles ont tendance à obtenir des rendements plus élevés, avance Stephen Hoffman. Les recherches de Dagmara Fijalkowski, chef des titres à revenu fixe chez RBC GMA, ont révélé qu’à l’extrémité courte du spectre des échéances, les obligations de sociétés ont surpassé les obligations du Canada environ 80 % du temps en termes de rendement total sur une période de 12 mois.

En plus du rendement espéré accru dont jouissent les obligations de sociétés par rapport aux obligations du gouvernement du Canada, les échéances de trois à sept ans sur lesquelles se concentre l’équipe des Fonds Dynamique présentent la « convexité positive » la plus élevée, selon Marc-André Gaudreau. Il entend par là une plus grande sensibilité des prix aux baisses des rendements du marché, et donc un plus grand potentiel de gains en capital puisque les prix des obligations et les rendements du marché évoluent généralement dans des directions opposées.

Le mandat du FNB de Dynamique lui permet de détenir jusqu’à 40 % d’obligations d’État dans des conditions de marché défavorables. À l’heure actuelle, sa part d’obligations d’État est de 10 %, ce qui lui confère une certaine capacité de défense et une source de liquidités pour tirer parti des occasions futures.

Contrairement aux stratégies d’escompte purement canadiennes de BMO et de RBC, le fonds Dynamique peut avoir une allocation modeste en obligations américaines, comme ce fut le cas dans le passé récent. Lorsque ces obligations sont détenues, l’exposition à la devise américaine est entièrement couverte par rapport au dollar canadien.

Actuellement, le fonds Dynamique adopte une position défensive, sous-pondérant les émissions BBB et surpondérant les obligations de qualité supérieure, comme les émissions de premier rang des grandes banques canadiennes. Même s’il y a une récession cette année, il y a des « opportunités raisonnables » dans les émissions de haute qualité, a évoqué Marc-André Gaudreau.

« Éventuellement, il y aura d’excellentes occasions en bas de la courbe des rendements », a-t-il ajouté. « Or, d’un point de vue temporel, je ne suis pas sûr que nous devions être agressifs maintenant. Il y aura probablement un meilleur moment dans l’avenir. »

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