Fintech | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/fintech/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 07 Nov 2025 12:09:59 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Fintech | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/fintech/ 32 32 Un nouvel investisseur de taille pour Innocap https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-nouvel-investisseur-de-taille-pour-innocap/ Fri, 07 Nov 2025 12:09:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110613 La fintech montréalaise se réjouit de cette marque de confiance.

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Gestion de placements Innocap se réjouit de maintenant compter l’une des plus grandes firmes d’investissement privé au monde, comme investisseur stratégique de croissance. Bain Capital Tech Opportunities rejoint ainsi le groupe d’investisseurs soutenant la plateforme montréalaise de fintech.

Bain Capital rejoint ainsi les actionnaires établis, notamment la direction d’Innocap, La Caisse, BNY, Gestion d’actifs mondiale Walter, BNP Paribas, et ADIA.

Ce nouveau partenariat soutiendra Innocap dans sa croissance et dans sa mission de faire des comptes gérés dédiés la structure de référence pour les investisseurs institutionnels qui souhaitent accéder à leurs investissements alternatifs.

« L’investissement de Bain Capital marque un nouveau chapitre très prometteur pour Innocap et pour l’avenir des comptes gérés dédiés », assure François Rivard, chef de la direction d’Innocap.

À l’échelle mondiale, les actifs alternatifs totalisent désormais plus de 4 800 G$ US, un montant qui ne cesse de grandir. Dans ce contexte, les comptes gérés dédiés s’imposent progressivement comme une option privilégiée pour les investisseurs institutionnels souhaitant optimiser la performance de leurs portefeuilles.

Innocap a récemment dépassé les 100 milliards de dollars américains (G$ US) d’actifs sur sa plateforme.

« Les actifs sur la plateforme d’Innocap ont doublé en trois ans, et cet investissement nous permettra de poursuivre notre expansion afin de répondre à la demande des investisseurs mondiaux, qu’il s’agisse de gestionnaires d’actifs alternatifs, de fonds de pension, de fonds de dotation ou de fonds souverains. Le partenariat avec Bain Capital nous permettra également de jumeler une expertise de pointe en matière d’IA à l’expertise fintech, alors que nous faisons rapidement évoluer l’infrastructure technologique d’Innocap au profit de nos clients », souligne François Rivard.

« Innocap est à l’avant-garde de cette évolution, combinant une technologie exclusive et une expertise opérationnelle approfondie pour répondre aux besoins complexes de ses clients. Nous sommes ravis de nous associer à François et à son équipe pour renforcer la position de leader d’Innocap sur le marché et bonifier sa plateforme technologique afin de donner aux investisseurs institutionnels davantage de visibilité et de contrôle », commente de son côté Michael Grandfield, directeur général de Bain Capital Tech Opportunities.

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Gestion de clients : le défi du logiciel de GRC https://www.finance-investissement.com/outils_/livres-blancs/gestion-de-clients-le-defi-du-logiciel-de-grc/ Tue, 14 Oct 2025 09:41:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110309 DÉVELOPPEMENT — Le manque de formation peut être en cause.

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Pour une minorité de conseillers en sécurité financière, faire une utilisation adéquate d’un logiciel de gestion de la relation avec la clientèle (GRC) constitue l’une des principales difficultés à surmonter dans la gestion de ces relations.

Dans les sondages de 2023 et 2024 du Baromètre de l’assurance, certains répondants exposent leurs problèmes avec ces logiciels de GRC (aussi désigné CRM) et donnent parfois l’impression qu’ils sont un « mal nécessaire ».

Certains se plaignent des difficultés de l’utilisation des logiciels offerts, alors que d’autres jugent qu’un fournisseur qu’il utilise y fait peu d’améliorations et semble tenir ses utilisateurs « pour acquis ».

Un autre répondant indique : « Nous avons changé de logiciel de GRC il y a deux ans. Ce logiciel n’est pas facile à maîtriser et il faut plus de formation à l’interne. Il y a plus de promesses que de rendement. »

Un troisième représentant en assurance de personnes ajoute : « J’ai toute l’information dans mon CRM, mais il faut que je télécharge une information similaire, sinon la même information, dans un format différent plutôt que d’établir une simple connexion via le CRM pour atteindre les données. »

Affirmer qu’un logiciel de GRC est un mal nécessaire est un manque flagrant d’information, voire de la mauvaise volonté, juge Christian Laroche, consultant stratégique en distribution de services financiers : « L’intervenant a mal fait ses devoirs. »

Jean Morissette, consultant auprès de l’industrie des services financiers, abonde dans le même sens : « Ça me dérange. De tels commentaires viennent de gens qui ont des crottes sur le cœur. Dans l’industrie, certains représentants ont tendance à croire qu’on devrait tout leur donner. »

Selon eux, apprendre à bien utiliser un logiciel de GRC est un investissement dans leur productivité.

Jean Morissette dit bien connaître le logiciel de GRC dont un répondant se plaint : « Il y a une équipe importante de dizaines de personnes qui développent en continu. C’est une entreprise extrêmement réactive. » Christian Laroche constate cependant certaines carences dans l’outil.

Christian Laroche est un champion du logiciel de GRC Laylah, une entreprise dont il est un conseiller. « Ceux qui pensent qu’un CRM est un “mal nécessaire”, je les invite à quitter la profession le plus rapidement possible. » Selon lui, un conseiller devrait recourir à un CRM « pour 100 % de son travail. Chaque fois qu’il parle à un client, son CRM devrait être ouvert et devenir son adjointe à 100 % ».

Selon lui, Laylah est l’outil de l’avenir, qui est appelé à répondre à tous les besoins des conseillers. Par exemple, « en une heure, un conseiller peut être performant avec Laylah et tout connecter. Avec les codes et les mots de passe, Laylah peut aller chercher automatiquement toutes les données d’assurance et d’investissement des clients. Il traite et résout les doublons à 98 % et demande une intervention pour seulement le 2 % qui reste. C’est ce qui m’a impressionné avec Laylah ».

Les difficultés que perçoivent les répondants du Baromètre de l’assurance avec les CRM tiennent-elles à un manque de formation ? « Oui », tranche Jean Morissette. Mais le manque tient aux conseillers eux-mêmes. « Dans l’industrie, les représentants gardent de 80 % à 85 % des revenus qu’ils génèrent. C’est à eux à faire 85 % du travail et ne pas s’attendre à ce que les agents généraux et les assureurs s’occupent de ces choses. C’est à eux de faire ce qu’il faut pour se former. »

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Simon Boulet se joint à Croesus https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/simon-boulet-se-joint-a-croesus/ Thu, 24 Jul 2025 11:51:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108677 NOUVELLES DU MONDE – Le cofondateur de Wealthica prend la tête des opérations technologiques.

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Simon Boulet amorce un nouveau chapitre de sa carrière en se joignant à Croesus à titre de directeur principal, Infrastructure, plateformes et opérations. Ce vétéran des technologies financières mettra son expertise au service de la croissance technologique de l’entreprise, connue pour ses solutions en gestion de patrimoine.

Avant d’intégrer Croesus, il occupait le poste de directeur de la technologie et de la sécurité de l’information chez Trans-Canada Capital.

Il s’est démarqué sur la scène de la fintech canadienne en cofondant en 2015 Wealthica, une plateforme d’agrégation de données financières, avec deux collègues d’iWeb. Il a exercé les fonctions de président-directeur général et de chef des technologies de Wealthica jusqu’en février 2022, où il s’est retiré des opérations quotidiennes pour chercher de nouvelles opportunités.

Entrepreneur en série, Simon Boulet est à l’origine de plusieurs autres entreprises technologiques, dont Cloudnoth et NetSimplify Solutions. Il a aussi dirigé Stockchase une fois qu’elle fut acquise par Wealthica, et a été directeur des technologies de l’information chez iWeb, l’un des pionniers de l’hébergement Web au Québec.

Dans ses nouvelles fonctions chez Croesus, il mettra à profit son expertise pour renforcer l’infrastructure technologique de l’entreprise et soutenir sa croissance. « Passionné par les startups, je m’engage à relever les défis avec un esprit entrepreneurial et à développer des solutions qui génèrent un impact réel », souligne le titulaire d’un DESS en technologie de l’information de l’Université de Sherbrooke.

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La FCA sanctionne une fintech pour des contrôles anti-criminalité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-fca-sanctionne-une-fintech-pour-des-controles-anti-criminalite/ Wed, 16 Jul 2025 11:52:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108475 PLANÈTE FINANCE — La banque en ligne a notamment été épinglée pour une évaluation jugée insuffisante de ses procédures KYC.

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La banque numérique Monzo Bank n’a pas réussi à adapter ses dispositifs de lutte contre la criminalité financière à son expansion rapide, selon la Financial Conduct Authority (FCA) du Royaume-Uni.

Dans le cadre d’un règlement, la FCA a imposé une amende de 21,1 millions de livres sterling à Monzo. Entre 2018 et 2020, la banque aurait enfreint les règles de prévention contre le blanchiment d’argent et les crimes financiers, en négligeant de mettre en place des systèmes efficaces pour l’accueil des clients, l’évaluation des risques et la surveillance des transactions.

« Des éléments clés du cadre de criminalité financière de Monzo, en particulier en ce qui concerne les évaluations du risque client et la collecte d’informations sur les clients, n’ont pas suivi le rythme de l’expansion de l’entreprise », souligne la FCA dans son avis d’exécution.

Par exemple, la banque a utilisé « une approche plus limitée de collecte d’informations sur les clients » au cours du processus d’intégration, reproche l’autorité de régulation.

« Bien que cela ait facilité les processus d’ouverture de compte, cela signifie que Monzo n’a pas obtenu et/ou évalué suffisamment d’informations sur les clients potentiels. En particulier, l’entreprise n’a pas obtenu d’informations sur l’objectif et la nature de la relation client proposée et, parfois, n’a pas examiné les retombées médiatiques négatives pour un client à moins qu’un autre facteur de risque ne soit présent. »

À la suite de ces manquements, la FCA a ordonné un examen complet et indépendant des contrôles de la banque en matière de criminalité financière. Elle lui a également interdit d’ouvrir de nouveaux comptes pour des clients à haut risque. Cependant, le régulateur a déclaré qu’entre 2020 et mi-2022, Monzo a violé à plusieurs reprises cette restriction, signant 34 000 clients à haut risque.

Ces faiblesses en matière de conformité sont survenues alors que Monzo connaissait une croissance rapide, sa base de clients passant de 600 000 en 2018 à 5,8 millions en 2022.

« Cependant, les contrôles de Monzo en matière de criminalité financière n’ont pas réussi à suivre le rythme de croissance de sa clientèle et de ses produits », affirme la FCA.

En réglant l’affaire, la banque a pu bénéficier d’une réduction de 30 % sur sa pénalité, qui aurait autrement été de 30,1 millions de livres sterling.

La banque a depuis adopté un programme visant à améliorer ses contrôles anti-criminalité, sur la base des recommandations de l’examen indépendant.

Dans son avis, la FCA estime que Monzo « a fait des progrès dans la correction et l’amélioration de son cadre de criminalité financière » et a reconnu que la banque s’est engagée à maintenir des contrôles efficaces de lutte contre la criminalité. Elle a également noté que Monzo a pleinement coopéré à l’enquête.

« Les banques constituent une ligne de défense essentielle dans la lutte collective contre la criminalité financière. Elles doivent disposer de systèmes permettant d’empêcher l’entrée de biens mal acquis dans le système financier. Monzo est loin de répondre à nos attentes et à celles de la société », rappelle Therese Chambers, directrice exécutive conjointe de l’application et de la surveillance du marché à la FCA, dans un communiqué.

« Monzo a recruté des clients sur la base d’informations limitées et, dans certains cas, manifestement invraisemblables, comme le fait que des clients ont utilisé des monuments londoniens bien connus comme adresse. Cela illustre à quel point les contrôles de Monzo en matière de criminalité financière étaient insuffisants. Cette situation a été aggravée par l’incapacité de Monzo à se conformer correctement à l’obligation de ne pas recruter des clients à haut risque », ajoute-t-elle.

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Productivité des banques : et si la solution passait par moins de complexité ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/productivite-des-banques-et-si-la-solution-passait-par-moins-de-complexite/ Mon, 07 Apr 2025 11:09:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106525 Les institutions financières doivent repenser leur modèle opérationnel de fond en comble, selon McKinsey.

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Alors que la productivité du secteur bancaire stagne depuis plus d’une décennie, un nouveau rapport de McKinsey révèle que les banques pourraient augmenter leur rentabilité de façon significative grâce à une approche de « simplification à grande échelle ». Cette stratégie pourrait générer des gains de productivité durables allant jusqu’à 15 % en deux ans, entraînant une hausse de 1,0 à 1,5 point de pourcentage du ROE (rentabilité des capitaux propres).

Baisse de productivité

Entre 2010 et 2023, la productivité des banques américaines a reculé de 0,3 % par an en moyenne. Et ce, malgré une hausse constante des investissements technologiques, notamment en intelligence artificielle (IA), en migration vers le nuage et en cybersécurité. Or, ces dépenses, bien que cruciales, ont souvent généré un faible retour sur investissement.

Les coûts d’exploitation ont parallèlement explosé, alourdis par les exigences réglementaires accrues, la gestion des risques et la compétition pour les talents, notamment dans les fonctions technologiques et analytiques.

La simplification des opérations permet non seulement de réduire les coûts, mais aussi d’améliorer l’expérience client. Par exemple, McKinsey estime que les banques les plus efficaces parviennent à octroyer des hypothèques à un coût moyen de 6 900 $ — soit 40 % de moins que la moyenne du marché en 2023 qui s’est établie à 11 600 $.

Les leviers de la simplification

Pour simplifier leurs opérations, les banques peuvent agir sur plusieurs fronts :

  1. Rationalisation des activités : Certaines banques comme Citigroup et HSBC ont déjà commencé à céder des actifs non stratégiques pour se concentrer sur leurs points forts. Citigroup a ainsi recentré ses opérations sur la gestion de patrimoine, tandis qu’HSBC se concentre sur ses marchés clés, soit le Royaume-Uni et Hong Kong, et les clients fortunés.
  2. Amélioration du modèle opérationnel : L’étude révèle que de 60 % à 70 % du temps des employés est consacré à des discussions internes, contre seulement de 30 % à 40 % pour des activités directement liées aux clients. Un contraste frappant avec les entreprises technologiques (fintech) où plus de 80 % du temps est consacré aux résultats concrets.
  3. Simplification de la prise de décision : Réduire le nombre d’intervenants et de niveaux hiérarchiques dans les processus décisionnels peut accélérer significativement les opérations.
  4. Adoption de l’agilité : Accélérer les cycles de développement permet de répondre plus rapidement aux besoins du marché et aux attentes des clients.

Ces modifications peuvent augmenter la productivité des banques de 20 à 30 % sans besoin d’embaucher davantage. Cependant, il est crucial d’assurer une transformation complète et durable. Selon une enquête de McKinsey de 2021, moins d’un tiers des transformations organisationnelles réussissent à améliorer la performance et à maintenir ces améliorations dans le temps.

Miser sur la technologie avec discernement

L’automatisation, l’analytique et les outils d’IA générative permettent des gains de productivité notables, jusqu’à 30 % dans certains cas. Toutefois, ces technologies doivent être intégrées de façon rigoureuse, avec des périmètres bien définis et une forte implication des équipes. L’objectif est de redéfinir chaque unité de travail, d’éliminer les tâches superflues et de maximiser la valeur créée par chaque processus.

Une méthode exigeante, mais payante

La simplification ne profite pas qu’aux indicateurs financiers. Elle transforme également l’expérience utilisateur : interactions fluides, services personnalisés, omnicanalité, clarté des communications. Elle allège aussi la charge des employés, libérés des processus internes trop lourds, ce qui améliore leur engagement et leur productivité.

Si elle est bien menée, la simplification à grande échelle peut générer des gains de productivité de 15 % en deux ans, selon McKinsey, tout en améliorant l’expérience client et employés. Mais cette démarche ne peut être purement technocratique : elle nécessite un engagement fort, un changement de culture et une volonté de remettre en question les modes de fonctionnement traditionnels.

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Un manque de foi certain envers le secteur bancaire https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/un-manque-de-foi-certain-envers-le-secteur-bancaire/ Tue, 25 Mar 2025 11:14:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106206 Qu’est-ce que les leaders devraient faire différemment ?

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Bien que le secteur bancaire ait connu d’excellentes années depuis la crise financière de 2007-2009, un certain scepticisme persiste quant à sa valeur à long terme. Dans un podcast, Klaus Dallerup et Pradip Patiath, deux partenaires seniors de McKinsey, et Lucia Rahilly, la directrice éditoriale mondiale de McKinsey, discutent de ce paradigme en marge de la dernière revue annuelle mondiale du secteur bancaire de McKinsey. Ensemble, ils explorent les origines de ce scepticisme, mais aussi les risques et les occasions dans un environnement en constante évolution, tout en partageant les leçons que les leaders peuvent tirer des banques ayant régulièrement surperformé au cours de la dernière décennie.

Un secteur en santé

Actuellement, dire que le secteur bancaire se porte « bien » serait un euphémisme. Lucia Rahilly rappelle ainsi que « c’est le secteur générant le plus grand profit au monde ». Il s’agit également d’un secteur critique, ajoute Pradip Patiath. Il sort ainsi quelques statistiques :

  • plus de 400 trillions de dollars d’actifs intermédiaires dans le monde ;
  • environ 7 trillions de dollars de revenus mondiaux
  • et 1,1 trillion de dollars de bénéfices nets mondiaux.

Sans compter que ce secteur sait quels actifs sont moins risqués et comment s’assurer que ce sont ceux qui figurent sur nos bilans. « Les banques sont plus saines que jamais à bien des égards », note Klaus Dallerup.

Une mauvaise productivité ?

Quelques facteurs sont néanmoins source d’inquiétude, d’abord la productivité.

Alors que la productivité augmente dans tous les secteurs, notamment dans les services professionnels et techniques, où elle a progressé de 25 %, et dans les entreprises privées non agricoles, où elle a augmenté de près de 15 % au cours des 15 dernières années, dans le secteur bancaire, elle a diminué de 4 %.

Les dépenses technologiques y sont pour beaucoup. Les banques dépensent près de 600 milliards de dollars dans le monde pour la technologie. Et alors que la technologie est considérée par beaucoup comme un facteur de productivité, les données ne soutiennent pas cela. Il faut savoir que les banques ont très vite adopté la technologie. Et comme celle-ci évolue très rapidement, leur héritage est très profond, et c’est pourquoi les dépenses sont énormes. « Mais les marchés ne valorisent pas cet héritage. Ils valorisent ce qui vient dans le futur », souligne Klaus Dallerup.

De plus, pour les banques, la technologie ne signifiait pas forcément de se débarrasser d’anciens systèmes, mais de proposer de nouvelles options, ce qui empêchait les économies.

De nouveaux défis

Les institutions bancaires doivent aussi faire face à des concurrents non traditionnels comme les fintechs ou les grandes entreprises technologiques.

Sur ce point, les experts de McKinsey ne s’inquiètent pas pour elles : « les banques ont un très bon mécanisme de défense : la régulation ». En effet, la finance est un secteur très réglementé, ce qui rend difficile la concurrence directe avec les géants bancaires.

Néanmoins, les experts estiment qu’un certain risque concurrentiel pourrait émerger des géants technologiques, qui possèdent d’énormes bases de clients, d’importants investissements et une maîtrise de la technologie.

Ces entreprises pourraient commencer à s’approprier les segments les plus attractifs du secteur bancaire en se lançant dans les segments de la finance les moins régulés.

Passer des défis aux actions

Face à ces défis, les leaders peuvent entreprendre diverses actions.

Klaus Dallerup estime qu’ils pourraient notamment chercher à tirer parti de leur taille ou tenter de se positionner sur des marchés plus rentables et bien établis. À l’intérieur même de ces marchés, ils devraient aussi identifier et cibler les segments les plus lucratifs.

« Les segments nécessitant des investissements conséquents, comme la banque privée ou les clients fortunés, sont plus intéressants que la banque de détail, où les clients n’ont qu’un compte d’épargne ou de transactions basique. En tout cas, si vous êtes une banque universelle », affirme l’expert.

Pradip Patiath leur recommande de ne pas négliger les secteurs en pleine croissance, car s’ils le font, ils risquent de rater des occasions.

Selon lui, les leaders doivent également porter attention aux évolutions démographiques, notamment les transferts de richesse, au risque de céder du terrain aux gestionnaires d’actifs, gestionnaires de patrimoine, compagnies d’assurance, et autres.

Finalement, il recommande de choisir le secteur dans lequel ils souhaitent s’engager pleinement et de déterminer quelle proportion de leurs affaires allouer à chaque activité.

« Être plus déterminé a été un facteur clé pour déterminer quels sont les 14 % de banques dans nos données qui ont véritablement surperformé en matière de rendements et de croissance », souligne-t-il.

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Banque TD : 1 M$ pour l’inclusion économique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/banque-td-1-m-pour-linclusion-economique/ Tue, 18 Mar 2025 11:02:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106112 Trois organismes bénéficieront d’un financement jusqu’en 2027.

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La Banque TD débloque un million de dollars pour appuyer des organismes qui contribuent à la littératie financière et au développement des compétences de leurs bénéficiaires.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de son initiative « La promesse TD Prêts à agir », une plateforme d’entreprise citoyenne de la banque qui vise à créer un impact positif dans les communautés.

Les trois organismes reçoivent un financement qui sera distribué sur une période de trois ans. Il s’agit de :

  • Exponenti’elles (Up with Women),présent dans quatre provinces canadiennes dont le Québec, recevra 350 000 $ pour soutenir son programme de coaching professionnel qui aide les femmes à faible revenu à sortir durablement de la pauvreté. Le financement a débuté en janvier 2025.
  • Victim Services Toronto obtient quant à lui 360 000 $ pour son programme Reclaim qui vient en aide aux survivants du trafic humain en éliminant leurs dettes coercitives. Une première partie des fonds a été versée en janvier dernier.
  • Fintech Cadence, un organisme dirigé par des femmes qui accompagne les startups dans le domaine des technologies financières, bénéficie quant à lui de 375 000 $ sur trois ans. Son programme Hub Fintech, lancé initialement grâce à une subvention de la TD en 2021, aide les jeunes pousses à développer des solutions innovantes face aux défis financiers des Canadiens.

« À la TD, nous avons la ferme volonté d’aider tout le monde, dont les femmes, à réaliser leur ambition », explique Christine Morris, première vice-présidente à la direction et présidente du groupe-ressource pour les employés Les femmes à la TD. Elle souligne l’importance de soutenir « des projets qui leur permettent de mieux gérer les obstacles qui les séparent de la prospérité. »

Avec cet investissement, la TD poursuit son objectif de verser une contribution totale d’un milliard de dollars d’ici 2030 par l’intermédiaire de « La promesse TD Prêts à agir ».

Ce programme se concentre sur quatre domaines d’action :

  • Sécurité financière,
  • Planète dynamique,
  • Collectivités inclusives,
  • et Meilleure santé.

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Nuvei se lance au Japon https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/nuvei-se-lance-au-japon/ Thu, 06 Feb 2025 11:53:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105247 Pour sa plateforme de paiements électroniques.

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L’entreprise montréalaise de technologie financière Nuvei a annoncé avoir complété l’acquisition de Paywiser Japan. Cette transaction comprend une licence du ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie du Japon qui permettra à la fintech de lancer des capacités d’acquérir directes au Japon dans tous les principaux régimes de cartes et d’étendre sa connectivité avec d’autres méthodes de paiement dans le pays.

« Cette expansion s’inscrit dans le cadre de nos priorités stratégiques qui consistent à continuer d’accroître notre présence mondiale, à offrir des expériences de paiement localisées à l’échelle mondiale et à permettre à nos clients de se rapprocher de leurs clients au moyen de paiements, où qu’ils se trouvent et de la manière dont ils veulent payer », affirme Philippe Fayer, président et chef de la direction de Nuvei, dans un communiqué.

La firme indique par ailleurs que ses solutions de paiement électroniques aideront les entreprises japonaises à se développer à la fois sur le marché intérieur et à l’étranger, et permettront aux entreprises internationales de se développer sur le marché japonais de manière transparente.

Cette acquisition permet à la fintech de renforcer sa position dans le deuxième plus grand marché du commerce électronique de la région Asie-Pacifique. Le nouveau siège japonais de Nuvei à Tokyo vient s’ajouter aux bureaux de l’entreprise en Chine, à Hong Kong, en Australie et à Singapour. L’entreprise compte plus de 200 experts en paiements sur le terrain dans la région Asie Pacifique, selon le communiqué.

Selon l’annonce, le marché japonais du commerce en ligne présente d’importantes possibilités avec un taux de croissance annuel composé annoncé de 11,6 % de 2024 à 2032. En outre, le commerce électronique représentera 22 % de toutes les transactions commerciales d’ici 2028, d’après un rapport de Research et Markets.

Depuis le début de l’année, Nuvei a procédé à plusieurs réalisations. L’entreprise a lancé un outil de paiement omnicanal pour le secteur des jeux au Royaume-Uni et a conclu un partenariat avec une plateforme de paiement pour les agences de voyages qui lui donnera accès au marché des compagnies aériennes.

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Innocap accélère son expansion mondiale https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/innocap-accelere-son-expansion-mondiale/ Wed, 22 Jan 2025 12:06:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105002 La fintech montréalaise s’allie à un géant du Moyen-Orient.

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La fintech montréalaise Gestion de placements Innocap a conclu un partenariat stratégique avec une filiale de l’Abu Dhabi Investment Authority (ADIA). Cet important investisseur institutionnel des Émirats arabes unis a choisi Innocap pour gérer une partie de son exposition aux fonds de couverture et aux actions via des plateformes de comptes dédiés.

Dans le cadre de cette alliance, la filiale de l’ADIA compte augmenter progressivement sa participation dans Innocap jusqu’à atteindre 10 % au cours des prochaines années. Une fois ce seuil atteint, Mohammed Sghayer Khalaf Al Qubaisi, directeur adjoint du département des investissements alternatifs du fonds, rejoindra le conseil d’administration d’Innocap. Selon lui, la plateforme d’Innocap permettra à l’ADIA d’améliorer l’efficacité de sa gestion de trésorerie tout en offrant une plus grande flexibilité pour ses investissements dans les fonds de couverture et les actions.

Ce partenariat s’inscrit dans une stratégie plus large de l’ADIA, qui cherche à diversifier ses investissements dans les fonds spéculatifs, en collaborant avec des gestionnaires proposant des stratégies innovantes sur les actions et les produits dérivés, afin d’optimiser les rendements tout en répondant à une volatilité accrue des marchés, rapporte Bloomberg.

Pour François Rivard, chef de la direction d’Innocap, ce partenariat offre une occasion d’accélérer la croissance de la plateforme technologique développée par l’entreprise. Le nouvel actionnaire rejoint une liste qui inclut notamment la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), BNY Mellon, Gestion d’actifs mondiale Walter et BNP Paribas.

Dans cette stratégie de croissance, Innocap considère le Moyen-Orient comme un marché clé. La firme emploie 440 personnes dans sept pays et prévoit d’ouvrir un bureau à Abu Dhabi en 2025. La fintech, qui gère à ce jour 120 milliards de dollars (G$) d’actifs, vise à doubler ce chiffre d’ici cinq à dix ans.

Pour soutenir son développement, Innocap mise sur la demande croissante des investisseurs institutionnels pour les plateformes de comptes dédiés gérés qui offrent une transparence accrue, un contrôle renforcé et des solutions adaptées aux stratégies alternatives pour répondre à la volatilité des marchés et respecter les obligations fiduciaires.

Plus important investisseur institutionnel du Moyen-Orient avec des actifs de 1000 G$, l’ADIA, créée en 1976 pour investir les excédents de recettes énergétiques de l’émirat et diversifier son économie, est l’un des principaux bailleurs de fonds des fonds spéculatifs dans le monde, selon Bloomberg.

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Shakepay devient membre de l’OCRI https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/shakepay-devient-membre-de-locri/ Wed, 15 Jan 2025 11:57:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104931 Elle sera ainsi la première plateforme d’échange de cryptoactifs au Québec réglementée par cet organisme.

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Fondée en 2015, Shakepay, une entreprise technologique établie à Montréal permettant d’acheter des bitcoins, a annoncé par voie de communiqué son adhésion officielle auprès de l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) à titre de courtier membre.

Les mêmes normes que les courtiers en valeurs mobilières

Shakepay devient ainsi « la première plateforme d’échange de cryptoactifs au Québec à être réglementée par l’OCRI, ce qui renforce son engagement envers les normes les plus élevées en matière de confiance des clients et de conformité réglementaire », peut-on lire dans le communiqué.

À titre de membre de l’OCRI, « Shakepay rejoint les rangs des courtiers en valeurs mobilières réglementés à l’échelle du Canada », souligne l’annonce.

Dans son communiqué, la fintech fait valoir qu’elle « offre une sécurité, une transparence et des normes opérationnelles améliorées », tout en veillant « à ce que ses produits et services soient soumis à des normes élevées, semblables à celles des courtiers en valeurs mobilières appartenant aux grandes banques ».

Grâce à cette adhésion à l’OCRI, l’entreprise veut « établir un cadre réglementaire de confiance dans l’industrie des cryptoactifs tout en faisant la promotion d’options de cryptomonnaie sûres et accessibles pour les Canadiens ».

« L’adhésion à l’OCRI signifie que nous respections les mêmes normes que les courtiers en valeurs mobilières des plus grandes institutions financières du pays, ce qui renforce notre promesse d’offrir une expérience avec le bitcoin sûre, transparente et fluide pour tous », a déclaré Jean Amiouny, chef de la direction et cofondateur.

Une protection accrue pour les clients

Selon le communiqué, « les clients de Shakepay bénéficieront désormais d’une protection améliorée pour leur argent comptant en dollars canadiens, avec une couverture allant jusqu’à un million de dollars en vertu du Fonds canadien de protection des investisseurs (FCPI) ».

Si le FCPI ne couvre pas les cryptoactifs, l’entreprise souligne qu’elle « maintient une assurance pour les monnaies numériques stockées de manière sécurisée hors ligne, ce qui protège contre les risques comme le vol ou la perte de clés ».

D’après Eric Richmond, avocat-conseil général et chef du développement des affaires chez Shakepay, cité dans le communiqué, « Shakepay accorde depuis longtemps la priorité à la protection de la clientèle, détenant des fonds « un pour un » avec des dépositaires approuvés, séparément des fonds d’exploitation. Les Canadiens peuvent être assurés que lorsqu’ils utilisent Shakepay, ils bénéficient des protections de l’OCRI, comme les fonds propres et la surveillance de la conformité ».

Comptant plus d’un million de clients à l’échelle nationale, Shakepay se concentre uniquement sur le marché canadien. Outre l’OCRI, la plateforme est inscrite auprès du Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) en tant qu’entreprise de services monétaires (ESM), ainsi qu’auprès de l’Autorité des marchés financiers.

Pour rappel, une demande d’autorisation en action collective a été déposée le 29 septembre 2022 à la Cour supérieure du Québec visant Shakepay ainsi que Wealthsimple. Les deux fintechs sont accusées d’avoir présenté de manière inexacte les coûts réels de leurs services de cryptomonnaie. Cette demande est en attente de l’audition sur l’autorisation.

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