ESG – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 07 Aug 2025 10:16:23 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png ESG – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 NEI remanie son équipe de direction https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nei-remanie-son-equipe-de-direction/ Tue, 05 Aug 2025 11:01:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108689 NOUVELLES DU MONDE – La cheffe de l’investissement responsable quitte l’organisation.

L’article NEI remanie son équipe de direction est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Placements NEI a confirmé le départ d’Adelaide Chiu, qui occupait le poste de vice-présidente et tête de l’investissement responsable, survenu le 14 juillet dernier. La firme n’a pas précisé de raisons et n’a pas encore annoncé de successeur. En attendant, certaines de ses responsabilités en gestion de portefeuille ont été transférées à John Bai, chef des placements chez NEI. Celui-ci évolue auprès d’Aviso depuis 2019.

Adelaide Chiu s’était jointe à Aviso Weath en 2022 pour piloter la stratégie d’investissement responsable de NEI. À la tête d’une équipe dédiée, elle était responsable de l’intégration des principes ESG (environnement, société et gouvernance) dans l’approche d’investissement de la firme.

Auparavant, elle a exercé des fonctions de directrice et gestionnaire de portefeuille chez OMERS, où elle dirigeait notamment l’intégration des facteurs ESG dans les décisions de placement pour les marchés de capitaux. Elle a également œuvré chez Placements Mackenzie comme vice-présidente et gestionnaire au sein de l’équipe des actions nord-américaines. Durant ce mandat, elle a notamment soutenu l’adhésion de la firme aux Principes pour l’investissement responsable de l’ONU et présidé l’initiative sur l’égalité des genres.

Adelaide Chiu siège au Conseil canadien des normes d’information sur la durabilité (CCNID) et au conseil d’administration de l’Association pour l’investissement responsable (AIR).

L’article NEI remanie son équipe de direction est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Hydrogène vert, une leçon écossaise https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/hydrogene-vert-une-lecon-ecossaise/ Tue, 05 Aug 2025 11:01:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108820 OPINION – En matière de gouvernance publique.

L’article Hydrogène vert, une leçon écossaise est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
« Eleven projects designed to accelerate Scotland’s hydrogen economy are set to benefit from a share of £3.4 million funding. The Scottish Government funding will help develop green hydrogen production, improve the hydrogen supply chain, and enhance hydrogen transport and storage infrastructure.

Opening a parliamentary debate on Scotland’s hydrogen future, Acting Net Zero Cabinet Secretary Gillian Martin said: “Hydrogen stands as a critical pillar of Scotland’s route to net zero by 2045, but also, alongside the development of our offshore wind capacity, as one of Scotland’s greatest industrial opportunities since the discovery of oil and gas in the North Sea. »[1]

C’est ce 2 mai dernier que je prenais connaissance de cette initiative lancée par l’Écosse et je l’avoue, j’en étais franchement impressionné. Dans un contexte mondial où la transition énergétique est au cœur des préoccupations, l’hydrogène vert émerge comme une pierre angulaire de la décarbonation et, tout aussi crucialement, comme un vecteur de transformation économique. Force est de constater que des nations pionnières comme l’Écosse affichent une priorisation audacieuse et une stratégie d’exportation agressive pour cette filière, fournissant une feuille de route inspirante.

Le Canada et le Québec, dotés d’atouts considérables, ont devant eux une occasion unique de suivre cette direction pour saisir des opportunités sans précédent. Loin d’être de simples suiveurs, nos gouvernements ont le potentiel de déployer des stratégies encore plus robustes, ancrées dans une gouvernance proactive et des principes de développement durable, qui non seulement transformeront notre économie domestique, mais ouvriront également des voies majeures pour les entreprises canadiennes désireuses de diversifier leurs marchés, notamment vers l’Europe.

En capitalisant sur des avantages uniques et des cadres réglementaires stables, le Canada et le Québec devraient forger un leadership puissant dans la révolution de l’hydrogène vert. Cette transition est en mesure de générer de nouvelles occasions de croissance économique, de prospérité et un positionnement stratégique crucial sur les marchés mondiaux tout en consolidant notre souveraineté énergétique. La vision stratégique du Canada et du Québec en matière d’hydrogène vert est pragmatique, mais elle doit être fondamentalement orientée vers la création accélérée de valeur économique durable.

En 2020, le Canada a dévoilé sa Stratégie sur l’hydrogène, un cadre national visant à positionner le pays comme un fournisseur mondial d’hydrogène propre, reconnaissant son énorme potentiel économique en tant que source d’énergie et matière première. Cette stratégie intègre l’hydrogène dans les objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), tout en favorisant son adoption dans les secteurs industriels clés tels que les transports, la production d’électricité et les procédés industriels lourds. Cependant, pour maximiser ce potentiel, il est impératif que les gouvernements fédéral et provinciaux collaborent étroitement afin de développer une approche harmonisée et cohérente.

Le Québec, avec ses vastes ressources hydroélectriques et son expertise en énergie propre, est particulièrement bien placé pour jouer un rôle clé dans cette transition. L’électricité renouvelable produite dans la province constitue une base idéale pour la production d’hydrogène vert à grande échelle. De plus, le Québec bénéficie d’une infrastructure énergétique avancée ainsi que d’un écosystème industriel dynamique prêt à adopter des technologies innovantes. En investissant dans la recherche et le développement (R&D) ainsi que dans la mise en œuvre de projets pilotes, la province pourrait se positionner comme un leader mondial dans la production et l’exportation d’hydrogène vert.

L’Écosse, quant à elle, offre un exemple inspirant en matière de stratégie nationale sur l’hydrogène. En mettant en avant une approche intégrée qui combine production locale, exportation internationale et collaboration avec des partenaires européens, elle montre comment une petite nation peut jouer un rôle disproportionné dans le marché émergent de l’hydrogène. Le Canada et le Québec pourraient tirer des leçons de cette stratégie en adoptant une vision similaire qui met l’accent sur l’innovation technologique, la coopération internationale et l’exploitation des avantages comparatifs locaux.

Outre les aspects techniques et économiques, il est essentiel de considérer les dimensions sociales et environnementales de cette transition. L’hydrogène vert offre une occasion unique de réduire les émissions mondiales tout en créant des emplois durables dans des secteurs émergents. Cependant, pour garantir que cette transition soit inclusive et équitable, les gouvernements doivent veiller à ce que les communautés locales soient pleinement impliquées dans le processus décisionnel. En effet, nous savons que plusieurs régions du Québec vivent de fortes remises en question dans des secteurs traditionnels. Cela inclut des programmes éducatifs visant à sensibiliser la population aux avantages et aux défis liés à l’hydrogène vert.

Sur le plan international, le Canada a tout intérêt à renforcer ses partenariats avec des nations partageant les mêmes objectifs en matière d’énergie propre. L’Union européenne, qui a déjà adopté une stratégie ambitieuse pour l’hydrogène, représente un partenaire naturel pour le Canada en matière de collaboration technologique et commerciale. En établissant des alliances stratégiques avec des pays tels que l’Allemagne, les Pays-Bas et la Norvège, le Canada pourrait accéder à des marchés lucratifs tout en bénéficiant d’un transfert de connaissances précieux.

Cependant, pour concrétiser cette vision, il est crucial que le gouvernement fédéral adopte une approche audacieuse en matière d’investissements publics. Des fonds doivent être alloués à la construction d’infrastructures essentielles telles que des électrolyseurs, des pipelines dédiés à l’hydrogène et des installations de stockage avancées. Par ailleurs, des incitations fiscales devraient être mises en place pour encourager les entreprises privées à investir dans cette filière prometteuse. Il nous est permis d’aborder cet angle, car nous savons que les retombées économiques ne sont pas simplement hypothétiques.

Le secteur privé joue également un rôle central dans cette transition. En collaborant avec des acteurs industriels clés tels que les fabricants d’équipements énergétiques, les entreprises de transport et les producteurs d’énergie renouvelable, le Canada peut accélérer le développement de solutions innovantes adaptées aux besoins spécifiques du marché mondial. De plus, en favorisant la création de clusters industriels dédiés à l’hydrogène vert dans des régions stratégiques comme l’Alberta ou le Québec, il est possible de stimuler la croissance économique locale tout en renforçant la compétitivité nationale.

Enfin, il est important de souligner que la transition vers l’hydrogène vert ne se limite pas aux aspects économiques et technologiques. Elle représente également une occasion unique de repenser notre modèle énergétique global afin qu’il soit plus durable, résilient et inclusif. En adoptant une approche holistique qui prend en compte les dimensions environnementales, sociales et économiques, le Canada peut non seulement devenir un leader mondial dans le domaine de l’hydrogène vert, mais aussi contribuer activement à la construction d’un avenir énergétique plus juste et équitable.

[1] https://fuelcellsworks.com/2025/05/02/green-investment/3-4-million-for-scotland-s-hydrogen-future

L’article Hydrogène vert, une leçon écossaise est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Investissement durable : l’envie est là, la confiance moins https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/investissement-durable-lenvie-est-la-la-confiance-moins/ Mon, 04 Aug 2025 12:13:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108866 Malgré un intérêt croissant pour l’ESG, les investisseurs hésitent encore, selon un sondage de l’AIR.

L’article Investissement durable : l’envie est là, la confiance moins est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Face à l’urgence climatique et à la pression réglementaire, l’investissement responsable (IR) séduit de plus en plus les épargnants canadiens ; pourtant, un déficit criant de connaissances et de dialogue empêche encore ce marché de décoller. C’est le paradoxe mis en lumière par le Sondage d’opinion des investisseurs 2025 de l’Association pour l’investissement responsable (AIR).

Deux tiers des investisseurs interrogés déclarent s’intéresser à l’IR, un engouement particulièrement marqué chez les moins de 35 ans et les femmes, mais désormais observable chez les 55 ans et plus. Cet enthousiasme, toutefois, repose sur des bases fragiles : près de deux répondants sur trois reconnaissent « ne pas savoir grand‑chose » du concept, et près d’un sur cinq n’en a jamais entendu parler.

L’actualité comme catalyseur

Plus d’un tiers des personnes sondées affirment qu’elles sont davantage enclines à choisir des produits IR qu’il y a un an, stimulées par la succession de catastrophes climatiques, de débats sur la transition énergétique ou encore de tensions géopolitiques.

Or, cette intention ne se traduit pas (encore) en actes : la part réelle de titres IR détenus a légèrement reculé depuis la fin 2023, signe que l’intérêt ne suffit pas à franchir les obstacles opérationnels et informationnels.

Déficit d’accompagnement

Le sondage révèle un déficit de dialogue important : 76 % des investisseurs souhaiteraient que leur institution ou leur conseiller aborde systématiquement la question de l’IR, mais seuls 28 % disent avoir déjà été interrogés sur le sujet, et à peine 35 % qualifient ces échanges de « significatifs ».

Cette frilosité des professionnels prive le secteur d’occasions d’accompagnement et de développement commercial.

Des menaces

L’écoblanchiment demeure un frein majeur à l’adoption de l’IR. Malgré la révision des directives des Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) sur les informations ESG en mars 2024, plus de la moitié des sondés citent désormais cette pratique comme un obstacle, contre 46 % précédemment.

Cette méfiance croissante souligne l’insuffisance des mesures réglementaires actuelles et la nécessité d’un renforcement des mécanismes de transparence et de contrôle, soutien l’AIR.

L’émergence de l’IA dans la gestion d’actifs constitue un autre défi. Bien que 64 % des investisseurs admettent leur méconnaissance de son application dans les décisions d’investissement, une majorité d’entre eux considèrent comme crucial que leurs prestataires financiers adoptent des principes d’IA responsable.

Rendement et gestion du risque

Au‑delà de la performance, les investisseurs perçoivent l’IR comme un levier de réduction des risques (réputationnels, réglementaires, climatiques) et d’alignement avec leurs convictions.

Cette approche « triple bénéfice » conforte la thèse selon laquelle la finance durable peut devenir la nouvelle norme, à condition de lever les freins identifiés : déficit de connaissance, absence de dialogue et crainte d’être dupé.

L’article Investissement durable : l’envie est là, la confiance moins est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le regard rétrospectif https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/le-regard-retrospectif/ Fri, 11 Jul 2025 11:19:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108498 OPINION — Un impératif pour la gouvernance de votre entreprise en période de turbulence.

L’article Le regard rétrospectif est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Chers dirigeants et dirigeantes d’entreprise,

Dans le tourbillon incessant des affaires, où chaque jour apporte son lot de défis et d’occasions, il est facile de se laisser emporter par l’urgence du quotidien. La gestion opérationnelle, la prise de décisions rapides, la course aux résultats… Tout cela capte notre attention et nous pousse à avancer, parfois tête baissée.

Pourtant, il est un exercice crucial, souvent relégué au second plan, mais dont l’importance ne saurait être sous-estimée : celui du recul stratégique, particulièrement sous l’angle de la gouvernance d’entreprise.

Je m’adresse à vous directement en vous invitant aujourd’hui à marquer une pause. Non pas une simple pause pour souffler, mais une véritable introspection, un survol aérien de votre organisation, afin d’en évaluer la solidité de ses fondations et la pertinence de sa direction. Un tel examen, loin d’être un signe de faiblesse, est au contraire la marque d’un leadership éclairé et responsable, capable de remettre en question l’existant pour mieux construire l’avenir.

Permettez-moi de vous adresser quelques questions, respectueusement, mais avec la franchise nécessaire, qui, je l’espère, sauront vous interpeller et vous guider vers les ajustements qui s’imposent.

Avez-vous anticipé les turbulences à venir ?

Les douze derniers mois ont été marqués par des bouleversements sans précédent, qu’ils soient d’ordre économique, géopolitique, technologique ou social. Et force est de constater que la volatilité ne fait que s’accentuer. La question fondamentale que je vous pose est la suivante : Étiez-vous véritablement préparé à cette succession rapide de chocs ? Et, plus important encore : Votre structure de gouvernance est-elle suffisamment agile et robuste pour naviguer dans ces eaux toujours plus agitées ?

Trop souvent, la planification stratégique se limite à des projections financières et à des objectifs de croissance. Or, une gouvernance proactive intègre une vision beaucoup plus large, englobant l’analyse des risques systémiques, l’élaboration de scénarios multiples et la mise en place de mécanismes de réponse rapide.

Avez-vous revu vos processus de gestion de crise ? Vos équipes sont-elles outillées pour prendre des décisions rapides et éclairées sous pression ? Le temps de la complaisance est révolu. Les dirigeants qui ne sont pas en mesure d’anticiper et de s’adapter aux changements seront inévitablement dépassés.

Votre comité aviseur est-il un véritable atout ou une simple formalité ?

Nombre d’entreprises, grandes ou petites, se dotent d’un comité aviseur. L’intention est louable : bénéficier d’expertises externes, d’un regard neuf, de conseils avisés. Mais soyons francs : votre comité aviseur répond-il réellement à vos besoins lorsque vous devez envisager tous les angles dans votre prise de décision ? Ou bien est-il devenu un simple lieu d’échange où l’on valide les décisions déjà prises plutôt que de les questionner en profondeur ?

Un comité de gouvernance efficace n’est pas un club de bienfaiteurs. C’est un moteur de réflexion critique, un réservoir d’expériences diversifiées et, parfois, un miroir déformant qui vous confronte à vos propres angles morts. Ses membres doivent être choisis non seulement pour leurs compétences, mais aussi pour leur capacité à défier le statu quo, à poser les questions inconfortables et à apporter des perspectives divergentes. Ont-ils la liberté de s’exprimer pleinement ? Sont-ils suffisamment informés pour exercer leur rôle de supervision et de conseil avec pertinence ? Si la réponse n’est pas un « oui » retentissant, il est temps de repenser la composition, le mandat et le fonctionnement de cette instance cruciale.

La diversification des marchés : Une vision claire ou un simple vœu pieux ?

L’appel à la diversification des marchés résonne actuellement avec une insistance croissante, comme une évidence pour assurer la pérennité de votre entreprise. Mais derrière ce concept séduisant se cache une réalité complexe.

Permettez-moi de vous demander : lorsque l’on vous parle de diversification de marchés, êtes-vous réellement prêt à l’embrasser pleinement ? Votre gouvernance actuelle est-elle équipée pour gérer les risques inhérents à l’exploration de nouveaux territoires, qu’il s’agisse de géographies lointaines, de secteurs d’activité adjacents ou de nouvelles clientèles ?

La diversification ne se décrète pas. Elle exige une analyse approfondie des marchés potentiels, une compréhension fine des cultures d’affaires locales, une adaptation de vos modèles d’affaires et, surtout, une allocation judicieuse de vos ressources. Votre gouvernance a-t-elle défini des critères clairs pour évaluer les opportunités de diversification ? Avez-vous mis en place des processus pour identifier et atténuer les risques spécifiques liés à chaque nouveau marché ? La diversification réussie est le fruit d’une démarche structurée, guidée par une gouvernance solide capable d’arbitrer entre les opportunités et les contraintes, plutôt que d’une simple réaction aux pressions externes.

ESG : Le connaisseur ou le novice éclairé ?

Le sigle ESG (Environnemental, Social et Gouvernance) est désormais sur toutes les lèvres. Il représente bien plus qu’une simple tendance ; c’est une mutation profonde de la façon dont les entreprises sont perçues, évaluées et, à terme, valorisées. Or, la question n’est plus de savoir si l’on doit s’y intéresser, mais plutôt : en savez-vous suffisamment sur l’ESG pour comprendre combien c’est désormais incontournable et pour l’intégrer pleinement à votre stratégie et explorer de nouveaux marchés ?

L’intégration de l’ESG dans la gouvernance de votre entreprise va bien au-delà de la simple conformité réglementaire ou de la communication RSE. Il s’agit d’une refonte des valeurs fondamentales de votre organisation, de l’identification des impacts environnementaux et sociaux de vos activités, de l’optimisation de votre chaîne de valeur et de la transparence de vos pratiques.

Votre conseil d’administration a-t-il les compétences nécessaires pour superviser les enjeux ESG ? Avez-vous défini des objectifs clairs et mesurables en matière d’ESG, et les intégrez-vous dans la rémunération des dirigeants ? L’ignorance ou la superficialité en matière d’ESG pourrait bien devenir un facteur de risque majeur pour la réputation, l’accès au financement et, ultimement, la survie de votre entreprise.

Le défi de la vision et de la performance durable

Cher(ère)s leaders, le moment est venu de regarder au-delà des résultats trimestriels et des objectifs à court terme. La gouvernance d’entreprise ne se limite plus à la conformité réglementaire ; elle est le garant de la performance durable et de la création de valeur à long terme. Elle est le reflet de votre capacité à anticiper, à vous adapter et à innover dans un monde en constante évolution.

Ces questions que je vous ai soumises sont autant d’invitations à l’action. Elles ne visent pas à vous accabler, mais à vous stimuler, à provoquer cette saine remise en question qui est le propre des grands dirigeants. Prenez le temps de ce survol. Challengez votre comité aviseur. Évaluez la profondeur de votre préparation aux bouleversements futurs. Questionnez votre approche de la diversification et votre maîtrise des enjeux ESG, ces derniers étant intimement liés.

Votre leadership est déterminant. La solidité de votre entreprise de demain dépendra directement de la pertinence des réponses que vous apporterez à ces questions de gouvernance, dès aujourd’hui.

L’article Le regard rétrospectif est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
FNB : créations nettes vigoureuses pour le premier semestre de 2025 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-creations-nettes-vigoureuses-pour-le-premier-semestre-de-2025/ Wed, 09 Jul 2025 10:05:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108391  FOCUS FNB – Elles se chiffrent à 55 G$ pour les six premiers mois de l’année.

L’article FNB : créations nettes vigoureuses pour le premier semestre de 2025 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Malgré la guerre tarifaire et le contexte géopolitique incertain, l’appétit pour les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens basés sur les actions internationales reste fort, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Les créations nettes de FNB se sont chiffrées à 7 milliards de dollars (G$) en juin, un ralentissement après le rebond de mai, où elles avaient atteint 9,2 G$. Pour les six premiers mois de l’année, les FNB canadiens ont enregistré des créations nettes de 54,8 G$. S’ils continuent à ce rythme, ils pourraient battre le record annuel établi en 2024, signale BNMF.

L’actif total sous gestion (ASG) dans les FNB canadiens atteignait 590 G$ à la fin de juin. La majorité de l’ASG, soit 370 G$, est investie en actions, tandis que les titres à revenu fixes comptent pour 164 G$, selon le rapport.

Actions internationales en tête

Les FNB d’actions ont dominé les créations nettes du mois avec 4,1 G$. Les actions internationales ont continué à mener le bal avec des créations nettes d’1,1 G$, une tendance observée depuis le début de l’année, selon les analystes de BNMF.

Les entrées nettes dans cette catégorie ont toutefois fléchi en juin par rapport au mois précédent (2,7 G$).

Les actions canadiennes enregistrent des entrées nettes de 970 millions de dollars (M$), devançant les actions américaines.

Les FNB sectoriels ont enregistré des sorties nettes (847 M$), principalement dans le secteur financier (710 M$), dans celui des matières premières (143 M$) et de l’énergie (136 M$).

Recherche du long terme dans le fixe

Les FNB de titres à revenu fixe ont enregistré des créations nettes de 1,4 G$ en juin, en dessous des 3,4 G$ du mois précédent. Ce sont les FNB de marché monétaire et les FNB d’obligations qui ont généré l’essentiel des entrées. À l’inverse, les obligations à moyen terme enregistrent les principales sorties nettes du mois.

La rotation des FNB du marché monétaire vers des produits obligataires à plus long terme, déjà observée en mai, s’est poursuivie en juin. Cette tendance se confirme depuis le début de l’année, selon l’institution financière, en raison de l’incertitude liée à la politique tarifaire du gouvernement américain et au climat géopolitique mondial.

Du côté des actifs non traditionnels, les FNB de cryptoactifs ont enregistré des créations nettes (99 M$ par rapport à 6 M$ en mai), dominées par le XRP de 3iQ. Depuis janvier, les créations nettes dans cette catégorie atteignent 338 M$. Les FNB adossés à l’or, pour leur part, ont continué à enregistrer des créations nettes, en particulier dans CGL, CGL/C et ZGLD.

Des fournisseurs qui se démarquent

En juin, les principaux émetteurs de FNB ont profité de cette dynamique. RBC iShares se hisse en tête avec des créations nettes d’1,5 G$, suivi de Vanguard (1,0 G$), Fidelity (1,0 G$), et Scotia (756 M$). Parmi les 20 premiers fournisseurs de FNB, BMO et CI affichent des rachats nets.

Le FNB XIC d’iShares s’est distingué comme le produit le plus populaire du mois, attirant 542 M$ de créations nettes, tandis que le ZEB de BMO enregistre pour un quatrième mois consécutif les plus importants rachats nets (390 M$).

Juin a aussi été marqué par le lancement de 36 FNB, avec notamment une nouvelle génération de produits à effet levier et inversé. LongPoint et Global X ont lancé à eux seuls 23 produits. 3iQ, Purpose et Evolve ont mis 3 XRP sur le marché, tandis que BMO a lancé le premier nouveau FNB ESG depuis deux ans, ZHC, un FNB basé sur le « facteur humain ».

Pour les six premiers mois de l’année, 192 FNB canadiens ont été mis sur le marché, comparativement à 224 pour la même période de 2024. De ces nouveaux produits, plus de la moitié sont gérés activement. La part de cette catégorie continue à croître et représente actuellement 34 % de l’ensemble de l’ASG détenu dans les FNB canadiens.

L’article FNB : créations nettes vigoureuses pour le premier semestre de 2025 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La dette durable comme classe d’actifs stratégique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-dette-durable-comme-classe-dactifs-strategique/ Wed, 25 Jun 2025 10:30:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108159 Une avenue souvent rentable pour financer des projets poursuivant des objectifs ESG.

L’article La dette durable comme classe d’actifs stratégique est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le marché des titres de créance durable évolue et les stratégies d’investissement le concernant se sont beaucoup diversifiées au fil du temps. Le concept initial composé principalement d’obligations vertes émises par les gouvernements ou les agences multinationales se traduit aujourd’hui par des occasions diversifiées pour les investisseurs, par exemple des obligations à impact social et d’autres formes d’instruments liés à la biodiversité.

« Cette catégorie fonctionne bien pour les émetteurs gouvernementaux et les entreprises ayant des projets verts qui satisfont les critères des obligations vertes et peuvent être vérifiés par des fournisseurs d’opinion indépendants. Les titres de créance liés à la durabilité constituent l’un des meilleurs moyens de s’assurer que les entreprises atteignent leurs objectifs ESG (environnement, social et gouvernance) ainsi que leurs objectifs de durabilité », expliquent Jon Ennis et Erica Roa, respectivement analyste principale en investissement et vice-présidente, Recherche sur les investissements, à Placements Mackenzie, dans un article publié par l’Association pour l’investissement responsable (AIR).

« La dette durable est une classe d’actifs qu’on apprécie utiliser parce qu’elle a évolué et qu’elle est capable de soutenir un impact vraiment ciblé », affirme Hadiza Djataou, vice-présidente, gestionnaire de portefeuille, Équipe des placements à revenu fixe, Placements Mackenzie, lors d’un entretien avec Finance et Investissement en marge du Sommet de la finance durable tenu en mai, à Montréal, à l’initiative de Finance Montréal.

« Quand j’investis dans la dette durable, ce que je veux, c’est avoir accès à un éventail d’impacts le plus large possible. Financer la transition énergétique, c’est une très bonne chose, mais si en plus je peux financer la construction de bâtiments sociaux construits au Québec avec de nouvelles normes, ou des initiatives de conservation du rhinocéros noir en Afrique du Sud comme nous l’avons fait en 2022. Pour moi, c’est un éventail d’options qui me permet d’avoir un impact dans différents segments des besoins qui existent en matière de durabilité », illustre Hadiza Djataou.

L’objectif est de concilier rendement financier et impact mesurable, sans compromettre la performance, ajoute-t-elle.

L’investissement réalisé pour la conservation du rhinocéros noir illustre bien la stratégie mondiale d’obligations durables de Placements Mackenzie, estime Hadiza Djataou. « On essaie de faire du bien tout en étant financièrement responsable et crédible dans notre possibilité de générer de la performance. »

L’obligation en question offrait un coupon de base auquel s’ajoutait un bonus variable lié à la croissance de la population de rhinocéros. Le rendement croissait ainsi à mesure que la population de rhinocéros augmentait. Avec une croissance « surprenante » de 7% la première année, plutôt que les 4% requis pour atteindre le seuil de rentabilité, l’investissement s’est révélé très profitable. « Ce type de structures, typiquement, comporte un potentiel de hausse sans gros risque de baisse parce que l’impact, c’est un coupon additionnel. »

Ces structures sont généralement notées AAA — qui est la notation la plus élevée dans le domaine du crédit — parce qu’elles sont assorties d’une garantie qui provient la plupart du temps de la Banque mondiale. Dans le cas des rhinocéros noirs, « la Banque mondiale s’est portée garante pour le capital alloué, ce qui enlevait tout risque sur le capital et sur les coupons qui sont payés », souligne Hadiza Djataou.

Un processus de sélection rigoureux

Placements Mackenzie investit dans la dette durable 6,9% de ses 55 milliards de dollars d’actifs investis en revenu fixe, évalueHadiza Djataou. En 2020, ce ratio était de 1,7%.

« Nous avons augmenté significativement notre exposition à la dette durable, tant en volume qu’en diversité, notamment en passant par des mécanismes de type “debt-for-nature swap” ». Ce type d’accord permet à un pays endetté de rééchelonner ou d’annuler une partie de sa dette extérieure en échange d’un engagement à financer des projets de protection de l’environnement sur son territoire. Un projet lié à la conservation aux îles Galápagos est cité à titre d’exemple d’investissement effectué par Placements Mackenzie.

La croissance de ce segment n’a pas changé la philosophie de gestion, mais celle-ci a dû s’adapter aux conditions du marché, notamment l’inflation élevée qui a marqué l’année 2022 et la remontée rapide des taux. Dans ce contexte, une gestion tactique a été adoptée, par exemple en intégrant dans le portefeuille des obligations indexées à l’inflation. Ce qui a permis de tirer profit directement de la hausse des prix. Des investissements ont aussi été faits dans des instruments à faible durée en guise de protection contre la volatilité.

Dans le même temps, une surveillance active des émetteurs à forte intensité carbone est menée chaque trimestre. Si une entreprise ne démontre aucun effort concret pour réduire ses émissions, sa dette est liquidée. Cette double approche — tactique sur le plan financier et dynamique sur le plan ESG — est au cœur de la stratégie, dit-elle.

Présentement, la stratégie globale durable comprend approximativement 75% de dettes labellisées durables, et 20% de dettes provenant d’émetteurs jugés exemplaires sur le plan de la durabilité. « Ce choix de travailler avec ces émetteurs leaders dans la durabilité permet de diversifier les risques et d’exercer une influence proactive sur les émetteurs », estime Hadiza Djataou.

Compte tenu des nombreux types de dettes durables maintenant accessibles sur le marché, le processus visant à choisir celles qui seront intégrées au portefeuille doit être d’autant plus rigoureux, signale l’experte.

« Si on constate par exemple une qualité de reporting médiocre ou inexistante sur des obligations vertes, ou que les objectifs ne sont pas atteints en matière d’utilisation des fonds, on vend typiquement ces obligations pour en acheter d’autres que l’on considère plus vertes, illustre-t-elle. On ne reste pas marié à ces positions ».

Hadiza Djataou précise que la stratégie de gestion durable de Placements Mackenzie est pleinement alignée avec celle des fonds non durables. « Les convictions d’investissement priment, affirme-t-elle. Si par exemple, j’ai une vue positive sur les taux en Nouvelle-Zélande et que je veux avoir des obligations de Nouvelle-Zélande dans mon portefeuille parce que je crois que la tendance est à des taux baissiers, la même idée sera exprimée dans les fonds durables. La différence réside dans l’instrument utilisé pour refléter ces convictions: une obligation verte plutôt qu’un titre conventionnel. »

Un autre trait distinctif de la stratégie est son caractère véritablement mondial, selon elle. Contrairement à certains fonds dits « globaux » qui investissent surtout aux États-Unis, celui de Placements Mackenzie est activement exposé à l’Europe, aux marchés émergents, aux États-Unis et au Canada.

Les risques du mouvement anti-ESG

Les stratégies de financement de projets verts ou durables ne sont toutefois pas à l’abri de tout risque, et la structure du projet n’est pas toujours en cause. Le mouvement anti-ESG observé ces dernières années, notamment aux États-Unis, constitue l’un de ces risques. « Ça a nécessairement un impact », mais davantage sur les marchés boursiers que sur les marchés obligataires, estime la spécialiste du domaine de la gestion de portefeuille à revenu fixe. « Ça impacte les actions par rapport au potentiel dans les secteurs concernés, un effet déjà visible dans les valorisations. »

Sur la partie dette, « le risque tient au fait que la majorité des structures sont assorties d’une garantie de la Banque mondiale, et qu’elle reçoit à peu près 60% de son capital des États-Unis. On a vu déjà la nouvelle administration américaine se retirer de ses engagements dans un certain nombre de cas. Elle ne l’a pas encore fait vis-à-vis de la Banque mondiale, mais c’est un risque », mentionne-t-elle.

Hadiza Djataou est confiante qu’advenant un tel scénario, « les autres pays viendraient à la rescousse pour pourvoir le capital requis. »

Elle ajoute que la Banque mondiale se finance surtout par l’émission de dette sur les marchés et non par la voie du capital fourni par les États. Cela signifie que le risque que cela engendre par rapport au capital consiste en une baisse éventuelle de la note de crédit de la Banque mondiale. « Elle passerait peut-être de triple A à double A, ce qui resterait suffisant pour conserver l’attractivité de ses titres de créance afin de lui permettre de continuer à emprunter sur les marchés. »

Hadiza Djataou ne croit pas que ces tensions géopolitiques remettent en cause le financement de telles structures et a confiance que les obligations durables émises par la Banque mondiale et d’autres institutions resteront attrayantes. « On n’a pas observé une réduction du nombre d’émissions durables depuis ces changements et il n’y a pas cette impression que ces structures ne seront plus émises à cause de ça. Plusieurs nouveaux projets sont en cours, dont un en Côte d’Ivoire, et le pipeline d’initiatives reste dynamique dans le domaine obligataire », affirme-t-elle.

Perspectives pour la créance durable

La dette durable est appelée à croître non seulement en taille, mais aussi en complexité, affirme Hadiza Djataou. « Lorsque l’on regarde les besoins massifs liés à la transition énergétique, le marché des actions n’est pas suffisant et n’est pas assez rentable, d’une certaine manière, pour que les entreprises utilisent seulement des actions pour financer cette transition. Le financement devra donc passer de plus en plus par les marchés obligataires. »

Dans ce contexte, elle anticipe l’émergence de nouveaux thèmes dans l’investissement durable, par exemple la réconciliation avec les peuples autochtones. « Peu d’obligations ont été émises dans ce domaine jusqu’à présent, mais des discussions sont en cours pour établir des cadres d’émission appropriés. On sait que les institutions sont très intéressées et c’est quelque chose que j’aimerais vraiment faire progresser », mentionne-t-elle.

Hadiza Djataou observe aussi que de nombreuses institutions financières ont déjà verdi leurs portefeuilles d’actions, mais pas encore leur volet obligataire. Elle juge important d’un point de vue stratégique d’aligner cette partie également afin de maximiser l’impact global sur la transition climatique et constate la tenue de nombreuses conversations en ce sens.

Finalement, l’experte prédit « un renforcement de l’impact des risques ESG en tant que risque fiduciaire à part entière, au même titre que les risques de crédit ou de liquidité », sous l’impulsion de la réglementation.

L’article La dette durable comme classe d’actifs stratégique est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Comment aider les clients à s’y retrouver dans les informations et les notations ESG ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/comment-aider-les-clients-a-sy-retrouver-dans-les-informations-et-les-notations-esg/ Fri, 20 Jun 2025 17:54:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107964 Les conseillers devraient examiner attentivement les informations sur les fonds.

L’article Comment aider les clients à s’y retrouver dans les informations et les notations ESG ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Pour de nombreux conseillers et leurs clients, les informations et les notations ESG (environnement, social et gouvernance) peuvent être source de confusion et de frustration.

Mais les conseillers peuvent dissiper cette confusion s’ils comprennent ce qu’il faut rechercher et comment le faire correspondre aux attentes de leurs clients, selon les experts entendus lors de la conférence de l’Association pour l’investissement responsable tenue les 3 et 4 juin à Toronto.

Bryana Lee, conseillère juridique principale, gestion des investissements à la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO), souligne que les conseillers devraient porter une attention particulière à certains éléments précis dans la documentation sur les produits afin de vérifier si un fonds correspond réellement aux besoins de leurs clients.

« Il peut être tentant de se fier uniquement au nom du fonds et de croire qu’on en comprend l’orientation, mais il est essentiel d’examiner plus en profondeur les informations disponibles », a-t-elle affirmé.

Selon elle, les conseillers devraient notamment vérifier si un fonds est largement axé sur les questions ESG et si ces trois piliers sont également pondérés, ou si le fonds est plus axé sur un pilier que sur les autres ou sur un sous-ensemble de ces trois piliers. Ils doivent ensuite mesurer cela par rapport aux valeurs de leurs clients.

Un autre domaine que les conseillers peuvent étudier est la mesure dans laquelle les facteurs ESG ont été pris en compte par un fonds, a affirmé Bryana Lee.

Elle observe ainsi que l’ESG peut être l’objectif principal de certains fonds d’investissement, tandis que d’autres fonds considèrent l’ESG comme un facteur parmi d’autres.

Bryana Lee a également souligné l’importance d’évaluer les filtres négatifs.

Certains fonds ESG auront des filtres négatifs, rappelle-t-elle, « mais cela ne signifie pas nécessairement qu’ils ont toujours 0 % de participation dans ce secteur ». Il est essentiel pour les conseillers de lire les petits caractères.

« Il arrive que certains prospectus précisent : Nous pourrions avoir une exposition minime, de l’ordre de 0,5 % ou quelque chose de similaire, à un secteur que l’on pourrait croire exclu », a-t-elle expliqué.

« Il existe aussi des fonds qui appliquent une exclusion stricte — avec 0 % d’exposition à un certain secteur. Cependant, ils peuvent ne pas exclure un autre secteur qui soutient indirectement celui-ci », précise-t-elle.
« Chaque investisseur aura sa propre opinion sur la pertinence de cette approche selon ses valeurs et ses objectifs. »

Le rôle des agences de notation

Clark Barr, responsable de la méthodologie chez Morningstar Sustainalytics, reconnaît que le fait de passer au crible les documents des fonds pour trouver ces détails peut alourdir considérablement le travail des conseillers. Une partie du rôle des agences de notation dans le secteur est de « faire une partie de ce travail pour eux », a-t-il déclaré.

En ce qui concerne les notations de Morningstar Sustainalytics en particulier, Clark Barr suggère de lire la méthodologie de l’agence pour les différentes notations afin de comprendre à quel point elles sont approfondies ainsi que les limites qu’elles peuvent avoir. Il a noté que certaines notations couvrent les écrans négatifs, par exemple, de sorte que les conseillers n’auront pas à creuser beaucoup plus profondément dans ce domaine.

« Il se peut que cela ne réponde pas exactement aux besoins de vos clients, mais cela peut vous donner un point de départ pour répondre aux préférences de ces clients », résume l’expert.

Matthew Kan, conseiller principal en matière d’analyse comportementale auprès de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO), recommande aux investisseurs de garder « les yeux ouverts lorsqu’ils investissent dans l’ESG ».

L’un des facteurs que les investisseurs doivent prendre en compte est que certaines notations reflètent la manière dont le risque ESG est géré plutôt que l’impact ESG lui-même, a-t-il averti.

Matthew Kan, qui a co-rédigé un rapport de la CVMO sur les notations ESG à l’automne dernier, a également noté que si les notations ESG sont basées sur de « bonnes informations », celles-ci peuvent être incomplètes ou pourraient être mises à jour.

Un autre problème lié aux notations ESG, a-t-il ajouté, est qu’il est difficile de comparer ces notations d’un secteur à l’autre.

Des approches variées

Laure Maillard, conseillère principale chez Desjardins, qui supervise la divulgation de l’investissement responsable au détail, a cité quelques autres défis auxquels les conseillers sont spécifiquement confrontés dans le paysage de l’investissement responsable.

D’après elle, exercer une diligence raisonnable peut s’avérer long et exigeant, surtout lorsqu’il faut concilier des attentes divergentes de la part des clients à propos d’un même produit, « dans un monde aussi polarisé ».

Elle souligne également la grande diversité de produits disponibles et l’absence d’approche uniforme en matière d’investissement responsable, ce qui complique davantage l’analyse et la prise de décision dans ce domaine.

« L’investissement responsable est en fait un terme générique qui recouvre un grand nombre d’approches différentes, des plus simples aux plus sophistiquées », prévient Laure Maillard.

Selon Matthew Kan, cette complexité, ainsi que les préoccupations liées à l’écoblanchiment, tendent à amener les investisseurs à se désengager de l’investissement ESG et à perdre confiance en celui-ci.

Toutefois, il estime que les conseillers ne devraient pas hésiter à s’informer davantage sur l’investissement responsable, car plus ils ont de connaissances, mieux ils peuvent soutenir leurs clients et gagner leur confiance.

« Parce que les investisseurs n’en savent pas autant, ils prennent certainement au pied de la lettre les recommandations des conseillers. Ils ne reviendront pas sur leur décision et ne la remettront pas en question », avance Matthew Kan.

« Je pense donc qu’il est très important [pour les conseillers] de comprendre ces informations et d’être en mesure de les transmettre à leurs clients, parce qu’en établissant la confiance et en ayant des engagements positifs, cela conduit à un renforcement et à de futurs investissements ESG. »

L’article Comment aider les clients à s’y retrouver dans les informations et les notations ESG ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
FNB : créations nettes et diversification marquent mai https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-creations-nettes-et-diversification-marquent-mai/ Wed, 11 Jun 2025 09:41:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107926 FOCUS FNB – L’appétit pour les actions ne faiblit pas malgré l’incertitude économique.

L’article FNB : créations nettes et diversification marquent mai est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Après un mois d’avril marqué par la volatilité et l’incertitude économique, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont repris de l’élan en mai. Portés par une dynamique de diversification et de réduction du risque, les investisseurs ont privilégié les FNB d’actions internationales, qui arrivent en tête des créations nettes.

Les créations nettes de FNB se sont chiffrées à 9,2 milliards de dollars (G$) en mai, un rebond marqué après le creux d’avril. Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont enregistré des entrées nettes records de 48,5 G$ en cinq mois, dépassant les créations nettes annuelles d’avant la pandémie. L’actif total sous gestion atteignait 572,7 G$ à la fin de mai.

Les FNB d’actions ont dominé les créations nettes du mois avec 4,3 G$. Toutefois, leur rythme de croissance montre un certain essoufflement depuis la suspension des droits de douane américains annoncée par Donald Trump le 9 avril, selon Banque Nationale Marchés Financiers (BNMF). Ce ralentissement n’a toutefois pas freiné la performance des actions internationales, qui ont généré à elles seules 2,7 G$, soit 62 % des entrées nettes en FNB d’actions.

Les fonds d’actions américaines, en particulier, ont retrouvé l’intérêt des investisseurs avec des créations nettes d’1,2 G$ en mai. Or, ce regain n’égale pas l’engouement pour les marchés internationaux. BNMF souligne que cette tendance à la diversification est présente depuis le début de l’année, alors que les investisseurs cherchent à s’exposer à des marchés moins corrélés aux risques nord-américains.

Parallèlement, en mai, les FNB d’actions sectoriels ont enregistré des rachats nets totalisant 830 M$, en particulier dans les secteurs financier (850 M$), technologique (126 M$) et énergétique (67 M$). Les FNB multifactoriels ont également subi des rachats.

Les FNB de titres à revenu fixe, quant à eux, poursuivent leur progression avec 3,4 G$ d’entrées nettes en mai. BNMF signale que les investisseurs semblent rallonger la duration de leurs portefeuilles et prennent davantage de risque sur la qualité du crédit, confirmant leur appétit grandissant pour le risque. Cette approche tactique s’est confirmée depuis le début de l’année, les investisseurs augmentant la duration lorsque les taux montent, puis la réduisant en cas d’incertitude.

Les entrées nettes dans les FNB de titres à revenu fixe s’élèvent à 17,6 G$ au cours des cinq premiers mois de l’année, soit plus de trois fois le niveau observé à la même période l’an dernier.

Les FNB d’obligations agrégées canadiennes et à longue duration figurent parmi les plus populaires auprès des investisseurs. De leur côté, les FNB à effet de levier ou inversés ont connu un regain d’intérêt, notamment grâce au lancement d’une série de produits quotidiens à levier triple par LongPoint, note BNMF.

Du côté des actifs non traditionnels, les FNB de cryptoactifs ont enregistré quelques entrées nettes (6 M$), dominées par le FNB Solana de 3iQ. Depuis janvier, les créations nettes dans cette catégorie atteignent 234 M$. Les FNB adossés à l’or, pour leur part, ont attiré 177 M$, en mai, reflétant un intérêt pour les actifs refuges.

En mai, les principaux émetteurs de FNB ont profité de cette dynamique. RBC iShares se hisse en tête avec 2,2 G$ de créations nettes, suivi de BMO (1,4 G$), Vanguard (1,0 G$), Fidelity (954 M$) et TDAM (671 M$). Parmi les 20 premiers fournisseurs de FNB, seule Manuvie affiche des sorties nettes, à hauteur de 275 M$. Le FNB XSEM d’iShares s’est distingué comme le produit le plus populaire du mois, attirant 541 M$ de créations nettes, tandis que le ZEB de BMO enregistre pour un troisième mois consécutif les plus importants rachats (897 M$).

Pour les cinq premiers mois de 2025, RBC iShares prend la tête des créations nettes avec 9,4 G$, suivie de BMO (8,8 G$), Vanguard (6,9 G$) et Fidelity (4 G$).

Mai a aussi été marqué par une vague de lancements. Pas moins de 39 nouveaux FNB canadiens sont arrivés sur le marché, dont quatre produits d’obligation structurée adossée à des prêts (CLO) par BMO, CIBC, Mackenzie et RBC. Manuvie a lancé quatre séries FNB de fonds communs existants. BMO a lancé plusieurs FNB de stratégies diverses et un FNB d’or avec stratégie d’options. Purpose a ajouté à son offre deux FNB de cryptoactifs au comptant à frais réduits. LongPoint a lancé les premiers FNB canadiens avec levier/inverse quotidien triple.

FNB ESG en hausse

Les FNB ESG cotés au Canada ont aussi le vent en poupe. Ils ont attiré 630 M$ en mai, portant les entrées nettes des cinq premiers mois de 2025à 1,3 G$. Ce résultat est attribuable à un achat institutionnel du fonds XSEM d’iShares, qui a reçu 541 M$ en une seule journée.

BNMF signale par ailleurs que trois FNB de Franklin Templeton, dont deux gérés par Clearbridge, ont retiré le mot « durable » de leur nom. La firme prévoit faire de même en août avec le FNB américain Clearbridge Large Cap Growth ESG ETF (LRGE), qui abandonnera la mention ESG.

L’article FNB : créations nettes et diversification marquent mai est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Desjardins publie ses résultats ESG https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/desjardins-publie-ses-resultats-esg/ Wed, 04 Jun 2025 11:15:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107716 La firme a intensifié l’intégration des critères ESG dans ses activités.

L’article Desjardins publie ses résultats ESG est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
En 2024, le Mouvement Desjardins a intensifié l’intégration des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans l’ensemble de ses activités. C’est ce que révèlent le Rapport de responsabilité sociale et coopérative 2024 et le rapport En mouvement pour le climat, qui rendent compte des efforts déployés par la coopérative financière pour soutenir une économie sobre en carbone, plus équitable et inclusive.

« Ces deux rapports témoignent de notre volonté d’agir avec rigueur, transparence et ambition pour répondre aux grands défis de notre époque », commente Guy Cormier, président et chef de la direction du Mouvement Desjardins.

Parmi les faits saillants, sur le plan environnemental, au 31 décembre 2024, 69 % du portefeuille bancaire du secteur de l’énergie de Desjardins était investi dans les énergies renouvelables. L’institution a également constitué un portefeuille de 2 milliards de dollars (G$) en infrastructures d’énergie renouvelable.

Depuis 2020, Desjardins a par ailleurs engagé plus de 6 G$ pour soutenir la transition énergétique. Elle a également procédé à une émission d’obligations vertes de 500 millions de dollars sur le marché européen, visant à financer des projets environnementaux et climatiques.

Ces mesures s’inscrivent dans le cadre de l’ambition climatique annoncée dans le sillage de l’Accord de Paris, qui vise à atteindre la carboneutralité de ses activités opérationnelles et financières d’ici 2040, notamment dans des secteurs comme l’énergie, le transport et l’immobilier.

Sur le plan social, l’institution s’est dotée de nouvelles cibles en matière de diversité pour assurer une représentation plus équitable au sein de ses équipes. Elle a aussi mis en place plusieurs initiatives pour soutenir l’entrepreneuriat féminin et autochtone. Elle a également été active en matière de logement abordable. À la fin de 2024, sept projets totalisant 1 182 logements réalisés en partenariat étaient en exploitation et douze autres projets de 780 unités sont en cours de construction.

Enfin, Desjardins a officialisé la séparation des fonctions de président du conseil d’administration et de président et chef de la direction, occupées actuellement par Guy Cormier, pour renforcer sa gouvernance. Une évolution conforme aux meilleures pratiques du secteur financier, selon l’institution.

L’article Desjardins publie ses résultats ESG est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’ère du changement constant https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/lere-du-changement-constant/ Mon, 02 Jun 2025 11:11:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107521 OPINION — Naviguer l’économie canadienne post-élections.

L’article L’ère du changement constant est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les élections fédérales canadiennes de cette année ont marqué bien plus qu’un simple changement de leadership. Elles ont mis en lumière une transformation économique profonde, un basculement qui redéfinit les règles du jeu pour les entreprises et les citoyens. Nous ne sommes plus dans une période d’ajustement temporaire, mais dans une véritable redéfinition structurelle de l’économie canadienne, influencée à la fois par des dynamiques internes et des pressions globales.

Sur la scène internationale, les relations commerciales et diplomatiques évoluent à un rythme effréné. L’accord récent (début mai 2025) entre les États-Unis et la Grande-Bretagne, visant à apaiser les tensions tarifaires de l’actuelle ère Trump, est un exemple frappant de ces ajustements. Mais derrière ce geste diplomatique se cache une vérité plus large : les équilibres commerciaux mondiaux, autrefois relativement stables, sont aujourd’hui fragiles. Pour les entreprises canadiennes, cela signifie qu’elles doivent non seulement s’adapter rapidement, mais aussi anticiper des changements constants.

Dans ce contexte, deux mots clés émergent : innovation et durabilité. Ces concepts ne sont plus de simples options stratégiques ; ils deviennent les piliers fondamentaux pour prospérer dans cette nouvelle ère. Les entreprises qui sauront intégrer ces valeurs au cœur de leur fonctionnement auront une longueur d’avance, tandis que celles qui s’accrochent au statu quo risquent de sombrer.

Un contexte économique en pleine mutation

Le Canada post-élections est confronté à une confluence de facteurs économiques, politiques et sociaux qui redessinent son avenir. À l’échelle nationale, les priorités du nouveau gouvernement sont claires : transition énergétique, investissements dans les infrastructures vertes, soutien à l’innovation technologique et réformes fiscales. Ces initiatives visent à positionner le Canada comme un leader mondial dans des secteurs stratégiques tout en répondant aux exigences croissantes de durabilité.

Cependant, cette transformation n’est pas sans défis. Les entreprises doivent naviguer dans un environnement où les politiques évoluent rapidement, où les chaînes d’approvisionnement mondiales restent fragiles et où les attentes des consommateurs changent radicalement. Par exemple, les nouvelles réglementations environnementales imposées par le gouvernement exigent des entreprises qu’elles réduisent leur empreinte carbone de manière significative. Cela peut représenter un coût initial élevé pour certaines industries, mais aussi une occasion pour celles qui sauront innover.

Prenons le secteur des énergies renouvelables. Avec l’engagement du Canada à atteindre la carboneutralité d’ici 2050, les investissements dans l’énergie solaire, éolienne et hydroélectrique explosent. Les entreprises qui se positionnent dès maintenant pour répondre à cette demande croissante pourraient bénéficier d’avantages concurrentiels significatifs. Mais cela nécessite des investissements en recherche et développement, ainsi qu’une capacité à s’adapter rapidement aux nouvelles technologies.

Les défis internationaux : Une économie mondiale instable

Au-delà des frontières canadiennes, le contexte économique mondial ajoute une couche supplémentaire de complexité. Les tensions géopolitiques entre grandes puissances — notamment entre les États-Unis et la Chine — continuent d’avoir un impact sur le commerce international. Les entreprises canadiennes, qui dépendent fortement des exportations, doivent faire face à une incertitude accrue concernant les tarifs douaniers, les sanctions économiques et les perturbations des chaînes d’approvisionnement.

L’accord récent entre les États-Unis et la Grande-Bretagne est un exemple positif de diplomatie commerciale, mais il ne résout pas tous les problèmes. Pour le Canada, ces ajustements internationaux signifient qu’il est impératif de diversifier ses partenaires commerciaux. L’Asie du Sud-Est, l’Afrique et l’Amérique latine représentent des marchés prometteurs, mais y accéder nécessite des stratégies adaptées et des investissements ciblés.

De plus, la montée en puissance de l’économie numérique redéfinit également les règles du commerce mondial. Les technologies comme l’intelligence artificielle, la blockchain et l’Internet des objets transforment la manière dont les entreprises opèrent, échangent et interagissent avec leurs clients. Pour rester compétitives, les entreprises canadiennes doivent non seulement adopter ces technologies, mais aussi former leur main-d’œuvre pour répondre aux exigences d’un marché en constante évolution.

L’innovation comme clé de la résilience

Dans ce contexte tumultueux, l’innovation n’est pas seulement un avantage concurrentiel ; c’est une nécessité. Les entreprises qui réussissent sont celles qui investissent dans la recherche et le développement, qui adoptent une approche proactive face aux changements du marché et qui placent la durabilité au cœur de leur stratégie.

Prenons l’exemple du secteur agricole canadien. Confrontés aux défis du changement climatique, les agriculteurs adoptent de plus en plus des pratiques durables telles que l’agriculture régénérative et l’utilisation de technologies intelligentes pour optimiser leurs rendements tout en réduisant leur impact environnemental. Ces innovations ne sont pas seulement bénéfiques pour l’environnement ; elles permettent également aux agriculteurs d’améliorer leur productivité et leur rentabilité à long terme.

De même, le secteur manufacturier se transforme grâce à l’adoption de technologies avancées comme l’impression 3D et la robotique. Ces outils permettent aux entreprises de réduire leurs coûts de production, d’améliorer leur efficacité et de répondre plus rapidement aux demandes du marché. Cependant, pour tirer pleinement parti de ces innovations, il est essentiel que le gouvernement soutienne ces efforts par des politiques favorables et des incitations financières.

La durabilité : une occasion

La durabilité n’est plus une simple tendance ; elle est devenue un impératif économique. Les consommateurs exigent aujourd’hui des produits et services respectueux de l’environnement, tandis que les investisseurs privilégient les entreprises qui adoptent des pratiques durables. Pour répondre à ces attentes, les entreprises canadiennes doivent repenser leurs modèles d’affaires.

Cela inclut des initiatives telles que la réduction des déchets, l’amélioration de l’efficacité énergétique et l’intégration de matériaux recyclés dans la production. Mais au-delà de ces mesures pratiques, il s’agit également d’adopter une vision à long terme qui place la durabilité au centre de toutes les décisions stratégiques.

Un exemple inspirant est celui des entreprises technologiques canadiennes qui développent des solutions pour réduire les émissions de carbone dans divers secteurs. Qu’il s’agisse d’applications pour surveiller la consommation d’énergie ou de technologies permettant de capturer le carbone atmosphérique, ces innovations montrent que la durabilité peut être une source de croissance économique et non un frein.

Le rôle du gouvernement : un catalyseur de changement

Pour que cette transition soit réussie, le rôle du gouvernement est crucial. Les politiques publiques doivent non seulement encourager l’innovation et la durabilité, mais aussi offrir un soutien tangible aux entreprises pendant cette période de transformation.

Cela inclut des incitations fiscales pour les investissements dans les technologies vertes, un soutien tangible pour la recherche et le développement, ainsi que des programmes de formation pour aider la main-d’œuvre à acquérir les compétences nécessaires dans un monde en évolution rapide. De plus, il est essentiel que le gouvernement travaille en étroite collaboration avec le secteur privé pour identifier les obstacles au progrès et trouver des solutions adaptées.

Une nouvelle ère pleine d’occasions

Le Canada est à un tournant décisif de son histoire économique. Les défis auxquels nous sommes confrontés — qu’ils soient liés au changement climatique, aux tensions géopolitiques ou aux transformations technologiques — peuvent sembler intimidants. Mais ils représentent également une occasion unique de redéfinir notre économie pour qu’elle soit plus résiliente, inclusive et durable.

Les entreprises canadiennes ont tout ce qu’il faut pour prospérer dans cette nouvelle ère : un esprit d’innovation, une main-d’œuvre talentueuse et un accès à certains des marchés les plus dynamiques du monde. En misant sur des secteurs stratégiques comme les technologies propres, l’intelligence artificielle, et les énergies renouvelables, le Canada peut non seulement relever les défis actuels, mais aussi se positionner comme un leader mondial dans l’économie de demain.

Cependant, cette transformation nécessite une collaboration étroite entre le gouvernement, les entreprises et la société civile. Ensemble, nous devons investir dans l’éducation, soutenir l’innovation et promouvoir des politiques qui favorisent une croissance équitable et durable.

En conclusion, le Canada a tout pour réussir dans cette nouvelle ère pleine d’occasions. En embrassant le changement et en travaillant collectivement, nous pouvons bâtir un avenir prospère, non seulement pour notre pays, mais aussi pour les générations à venir.

L’article L’ère du changement constant est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>