épuisement professionnel | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/epuisement-professionnel/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 28 Oct 2025 11:02:37 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png épuisement professionnel | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/epuisement-professionnel/ 32 32 L’épuisement professionnel guette les conseillers https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/lepuisement-professionnel-guette-les-conseillers/ Tue, 28 Oct 2025 10:02:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110249 DÉVELOPPEMENT DES AFFAIRES — Voici comment l’éviter !

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Ermos Erotocritou sait d’expérience à quel point l’épuisement professionnel peut s’insinuer dans la vie d’un conseiller.

Lui qui a été conseiller en service financier pendant la majeure partie de sa carrière accompagne aujourd’hui de jeunes conseillers au Canada et aux États-Unis. Du fait de son ancienne vie, il comprend bien ceux qui passent de longues heures à leur bureau et répondent aux appels des clients en soirée.

« Théoriquement, on pourrait travailler 24 heures sur 24, sept jours sur sept, se souvient Ermos Erotocritou, fondateur et chef de la direction de l’Advisor Acquisition Academy à Whitby, en Ontario. Il y a toujours quelque chose à faire, et à cause de ça, les conseillers finissent par travailler énormément. »

Les périodes d’incertitude accroissent le risque d’épuisement, car elles forcent à s’adapter en permanence. Cette année, les conseillers ont dû rassurer leurs clients face aux fluctuations liées aux tarifs douaniers et au climat économique incertain ; un contexte stressant et exigeant.

Reconnaître les signes

Les signes typiques d’un début d’épuisement comprennent la fatigue, la baisse d’énergie, la diminution du rendement et l’irritabilité.

Il est essentiel de reconnaître ces signaux dès leur apparition, souligne Kevin Lawrence, chef de la direction de Lawrence & Co., une firme-conseil en croissance des entreprises établie à Vancouver, et auteur du livre Your Oxygen Mask First : 17 Habits to Help High Achievers Survive & Thrive in Leadership & Life.

Il recommande d’utiliser le modèle du continuum de santé mentale, conçu pour aider les gens à situer leur état entre bien-être et détresse. « Si vous savez reconnaître quand les choses changent, vous savez quand agir », soutient-il.

Établir des limites

Fixer des limites claires avec les clients est tout aussi important.

« Beaucoup de conseillers ont tendance à trop promettre. Cela crée beaucoup de stress, explique Ermos Erotocritou. Il faut que les clients sachent quand vous êtes disponible, et surtout quand vous ne l’êtes pas. »

Pour cela, il suggère de bloquer des zones sans rendez-vous dans l’agenda. « Réservez vos soirées, vos fins de semaine, ou une journée par semaine pour la famille. Sinon, vous travaillez sans arrêt », prévient-il.

Déléguer et se concentrer sur sa valeur

Souvent très autonomes, les conseillers essaient de tout faire eux-mêmes. Pourtant, déléguer est essentiel.

« La plupart devraient concentrer leur énergie sur ce qui crée le plus de valeur : rencontrer des clients et des prospects. Remplir de la paperasse ou gérer la conformité, ce n’est pas ce qui génère des revenus », souligne-t-il.

« Si vous n’avez pas d’adjoint, c’est que vous êtes l’adjoint », continue-t-il.

Kevin Lawrence ajoute qu’il faut bâtir une équipe complémentaire, sans croire pour autant que cela protège automatiquement de l’épuisement. « Quand on augmente sa capacité, beaucoup en profitent pour en faire encore plus », observe-t-il.

Adopter une routine et des « rituels de résilience »

Pour éviter de s’épuiser, il faut structurer ses journées : pauses, marche, hydratation, exercice. « Ne supposez pas que vous trouverez le temps, inscrivez-le dans votre calendrier », conseille Ermos Erotocritou.

Kevin Lawrence recommande aussi d’avoir un mécanisme d’imputabilité et de pratiquer des rituels de résilience : activité physique, méditation, écriture, musique, art…

« Quand les gens s’épuisent, ils cessent presque toujours de faire ces choses-là. Ils se sacrifient, et ça finit par ne plus fonctionner », constate-t-il.

Chercher de l’aide

Enfin, il rappelle qu’il faut savoir demander de l’aide.

« Tout le monde devrait avoir un thérapeute ou un conseiller à qui parler. Quand quelque chose va mal physiquement, on consulte un médecin ; quand c’est dans la tête, il faut consulter un professionnel aussi », recommande-t-il.

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Sept stratégies pour éviter l’épuisement professionnel https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/sept-strategies-pour-eviter-lepuisement-professionnel/ Tue, 07 May 2024 10:59:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100582 DÉVELOPPEMENT – Et retrouver votre point d’équilibre.

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Le nombre de personnes souffrant d’épuisement professionnel est plus élevé que jamais et touche des travailleurs de plus en plus jeunes, rapporte Kandi Wiens, chercheuse à l’université de Pennsylvanie et autrice de plusieurs ouvrages sur le burn-out, dans un article de Harvard Business Review.

Selon la dernière enquête « Stress in America » de l’Association américaine de psychologie, 67 % des adultes âgés de 18 à 34 ans déclarent que le stress les empêche de se concentrer, 58 % décrivent leur stress quotidien comme « complètement accablant » et près de la moitié déclarent que, la plupart du temps, leur stress est tel qu’ils sont incapables de fonctionner correctement.

L’épuisement professionnel est insidieux et peut s’installer progressivement avant même que vous ne réalisiez que vous êtes entré dans une zone dangereuse, prévient Kandi Wiens, dans son livre Burnout Immunity.

L’experte signale que chaque individu possède une fenêtre de tolérance dans laquelle il peut répondre au mieux aux exigences de la vie quotidienne, selon un concept développé par Dan Siegel, neurobiologiste et professeur de psychiatrie clinique. Lorsque nous nous trouvons dans cette zone de tolérance, nous ne sommes ni anxieux ni apathiques. Nous sommes en pleine capacité de planifier et d’organiser notre travail, de réguler nos émotions et de gérer notre temps et nos priorités. C’est le juste milieu qu’il faut viser, indique la spécialiste, car il engendre juste assez de stress pour nous sentir énergisés et attentifs, mais pas trop pour ne pas nous sentir dépassés et inefficaces.

Voici quelques conseils pour rester dans votre zone de confort personnelle :

  • Repérez vos facteurs de stress

 

Kandi Wiens suggère de repenser à la dernière fois où vous vous êtes senti calme, équilibré et pleinement engagé dans votre travail. Pensez aux conditions qui vous ont permis d’atteindre et de maintenir cet état. Était-ce un bon sommeil, une alimentation saine et nutritive, la pratique d’une activité physique ?

Ensuite, dressez une liste des soutiens ou des ressources dont vous auriez besoin pour rester dans cette zone de confort. Réfléchissez aux éléments déclencheurs qui pourraient vous faire basculer dans la zone de détresse et essayer de les éviter.

  • Régulez vos émotions

 

Pour gérer vos émotions afin de rester efficace et de garder le contrôle, même dans des situations très stressantes, vous pouvez utiliser la méditation de pleine conscience, qui consiste à noter vos pensées et vos sentiments sans les juger au fur et à mesure qu’ils apparaissent.

Pratiquer la respiration profonde peut vous aider à vous calmer rapidement. Prenez un temps d’arrêt pour exprimer vos émotions afin de diminuer leur intensité et leur durée.

  • Aménagez des pauses régulières

Au lieu de vous absenter du boulot seulement en dernier recours, lorsque vous êtes archi débordé et complètement épuisé, accordez-vous des doses régulières de récupération au travail. Ces pauses vous permettent de vous détacher complètement des exigences du travail et de vous détendre, de vous ressourcer et de récupérer du stress professionnel.

Si vous pensez manquer de temps pour une longue pause, prenez des micropauses de cinq ou dix minutes tout au long de la journée. Profitez-en pour vous promener, discuter avec des collègues ou vous étirer. C’est souverain pour réduire le stress.

  • Agissez sur ce que vous pouvez changer

Le manque de contrôle au travail, qu’il s’agisse de votre emploi du temps, de votre charge de travail ou de votre influence sur les décisions qui vous concernent, constitue un facteur important d’épuisement professionnel. De plus, le stress prolongé a pour effet d’éroder votre sentiment de contrôle et d’autonomie au travail.

Afin de retrouver le sentiment de responsabilité et d’autonomie, ne vous attardez pas sur ce que vous ne pouvez pas contrôler. Dressez plutôt une liste de ce que vous pouvez changer et passez à l’action. Vous pouvez par exemple redistribuer les tâches entre les membres de l’équipe, demander des délais plus longs ou du soutien pour accomplir certaines tâches, ou encore adapter votre emploi du temps de manière à concilier bien-être et performances.

  • Sollicitez l’aide de vos relations

 Les relations sociales contribuent à réduire les effets de l’épuisement au travail sur la santé physique et mentale. Elles augmentent la résistance au stress et fournissent du soutien pour surmonter des situations difficiles.

Contactez des collègues de confiance afin de renforcer vos relations et d’échanger des points de vue et des stratégies sur la manière dont vous gérez le stress. Ils ont peut-être des tactiques auxquelles vous n’avez pas pensé.

  • Renouez avec vos valeurs

 Les conflits de valeurs minent le moral parce qu’ils touchent au cœur de votre identité et de vos convictions. Si votre travail vous amène à agir d’une manière qui vous met en conflit avec votre moi authentique, vous risquez de ressentir un stress important.

Demandez-vous quels sont les sacrifices auxquels vous consentez au détriment de vos valeurs et combien de temps vous êtes encore prêt à les accepter. Repérez la source de ces conflits et tâchez de les éliminer pour vous reconnecter à vos valeurs fondamentales.

  • Demandez l’aide d’un professionnel

 L’aide professionnelle d’un thérapeute ou d’un coach expérimenté peut vous aider à prévenir l’épuisement professionnel. Outre le soutien social permanent qu’il apporte, le coaching peut vous aider à devenir plus efficace, à améliorer votre intelligence émotionnelle et à renforcer votre capacité à résoudre les problèmes liés aux facteurs de stress.

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Objectifs : attention à ne pas placer la barre trop haut https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/objectifs-attention-a-ne-pas-placer-la-barre-trop-haut/ Thu, 29 Feb 2024 12:03:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99314 DÉVELOPPEMENT – Cela pourrait affecter la santé mentale de vos employés.

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Près de 75 % des employés à l’échelle mondiale disent se sentir toujours plus stressés en raison des objectifs de performance fixés par leur patron. Ils estiment ces derniers trop ambitieux, si l’on en croit une enquête menée par Dayforce et rapportée par Avantages.

Plus de 43 % des répondants ont avoué souffrir d’une baisse de motivation lorsqu’ils ne parviennent pas à atteindre les nouveaux objectifs fixés par leur employeur.

La plupart des sondés (91 %) estiment que leur patron pourrait en faire davantage pour aider à accroître la productivité de leurs employés, notamment :

  • en assurant un meilleur équilibre entre le travail et la vie personnelle (37 %),
  • en embauchant plus de personnel (32 %),
  • en développant les compétences de ses employés (29 %)
  • et en offrant des horaires de travail plus souples (29 %).

Quatre employés sur cinq environ confessent avoir souffert d’épuisement professionnel au cours de la dernière année, par conséquent, 69 % envisagent de trouver un nouvel emploi. En fait, seuls 10 % des répondants estiment que leur horaire de travail s’intègre « extrêmement bien » dans leur vie.

Toutefois, près de la moitié des répondants (48 %) conviennent que leur organisation fait preuve d’empathie à l’égard des employés. Parmi les autres, 90 % estiment que si leur patron faisait preuve de plus d’empathie cela améliorerait plusieurs aspects de leur vie professionnelle, notamment la satisfaction au travail (52 %), la santé mentale (48 %), la loyauté (41 %), la performance (39 %) et la productivité (37 %).

« Notre étude montre que les employeurs sont pris dans un jeu d’équilibre entre la nécessité d’accroître l’efficacité pour rester compétitif sur le marché tout en préservant le bien-être et la confiance des employés, qui sont en mutation depuis la pandémie », résume Katie Meyers, vice-présidente de la gestion et du développement des talents au niveau mondial chez Dayforce.

L’enquête a été menée auprès de plus de 8000 travailleurs au Canada, aux États-Unis, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Allemagne, en Malaisie, à Singapour et au Royaume-Uni.

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